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Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé]
Calypso
Calypso R. Storm
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:42



Lorsque la Reine s'ennuie, elle appelle ses serviteurs.
- « Salut Beauté, ça te dirais de faire un tour dans ma caisse ? »

La belle blonde se retourna en haussant un sourcil. Ses cheveux blonds retombaient sur ses épaules et encadraient un visage à la peau blanche et aux yeux qui, tels des saphirs, semblaient éclairer son visage. Ses lèvres rouges formèrent un rictus moqueur laissant apparaître ses dents blanches. D'une main parfaitement manucurée, elle pointa le doigt vers la voiture et l'homme qui était dedans.

- « T'appelles ça une voiture ? Moi j'appelle ça une épave et si tu veux draguer, lave-toi les dents, prend une douche et achète une vraie voiture. J'traîne pas avec les porcs de ton espèce, je suis bien au dessus de toi et de ton épave. »

Ceci dit, la blonde continua son chemin, comme si rien ne s'était passé. Un concert de klaxons retentit et l'homme appuya sur l'accélérateur de sa voiture qui cala en produisant un bruit franchement ridicule. La blonde ne put retenir un petit sourire entendu et continua son chemin pendant que l'homme essayait frénétiquement de faire démarrer sa voiture.
La blonde entra dans un magasin quelconque et y acheta de nouvelles chaussures, laissant sur place ses anciennes qu'elle n'aimait plus. Du haut de ses dix centimètres de talons aiguilles, la blonde entra dans un magasin de vêtement et en ressortit habillée d'un slim noir avec une chemise blanche serrée à la taille par une ceinture en cuir noir. Une veste noire bien taillée et un ensemble de longs colliers dorés et des anneaux en or lui donnait une allure classe, autre que celle qu'elle avait eut quelques minutes plus tôt avec une robe rouge très courte et avec des ballerines sans grand intérêt. Elle avait cependant gardé la robe rouge courte dans son sac à main blanc comme sa chemise, au cas où... Le soleil était éclatant et la blonde fouilla dans son sac et en sortit des lunettes de soleil qu'elle mit sans hésitation. Lorsqu'elle marchait dans la rue, les gens s'écartaient pour la laisser passer presque instinctivement. Après tout, quoi de plus normal ? Elle n'était pas n'importe qui : elle était la Reine de l'Académie Weins, la Déesse du Quartier Nord, la Tempête du Nord. Elle était Calypso Storm, une prostituée de luxe dont le prix pour un simple verre au bar avoisinait le prix de cinq voitures.

Pendant toute la journée, elle se promena en ville, achetant de nouveaux vêtements et de nouvelles chaussures. Elle entra dans une bijouterie du Quartier Ouest et poussa une vieille dame qui regardait des bagues avec diamant. La vieille femme fut si outrée qu'on la bouscule qu'elle empoigna la blonde par le bras pour lui dire ses quatre vérités.

- « Dites donc ! De quel droit vous vous permettez de me bousculer ?! Surtout pour voir quelque chose que vous ne pourrez jamais acheter ! »

Calypso la relooka des pieds à la tête et eut le même sourire qu'elle avait eut face au conducteur le matin. Abaissant ses lunettes de soleil, la blonde ricana. Le Quartier Ouest était décidément le lieu où tous les bourges se retrouvaient...

- « De quel droit je vous bouscule ? Mais j'ai tout les droits contrairement à vous alors je n'ai pas à expliquer la vie à une petite vieille hargneuse parce qu'elle vient de ses rendre compte qu'elle n'a pas assez de sous pour acheter une bague. Et moi, contrairement à la vielle peau que vous êtes, j'ai assez de sous pour acheter deux bagues voir même toute la bijouterie si je le voulais. Mais je vais me contenter de deux bagues. Oh ? Ce sont les deux dernières, comme c'est dommage pour vous. Ah oui, autre chose, le diamant ne va pas aux peaux ridées ! »

Ceci fait, elle sortit de la bijouterie avec les deux bagues dans une boîte. La vieille dame ne trouva rien à répliquer et regarda la jeune fille partir avec l'objet de ses rêves. Objet qui encombrait sérieusement Calypso qui était venue, à la base, pour s'acheter un pendentif en saphir. Qu'est-ce qu'elle allait en faire de ces bagues ? Haussant les épaules, elle en mit une et laissa l'autre dans son sac.
Calypso décida qu'elle en avait assez de marcher et retourna chez elle déposer ses sacs. Se disant qu'elle n'avait pas envie de rester dans le Quartier Nord ce soir là, elle retourna dans le centre de la ville pour s'installer dans un bar de luxe où le simple coca-cola coûtait tellement cher que les gens en tombaient raides morts. La blonde commanda une limonade et s'installa à sa place habituelle, près de la fenêtre avec vue sur la ville entière. Elle s'absenta aux toilettes le temps de se refaire une beauté et retourna s'asseoir pour lire un magazine quelconque. Chose qu'elle arrêta rapidement, trouvant la chose trop futile. Cherchant autre chose dans son sac, elle tomba sur un petit bout de papier qui devait daté de plus d'un mois parce qu'elle n'avait pas prit ce sac depuis... très longtemps. Elle y déchiffra un numéro de téléphone et, puisqu'elle s'ennuyait, elle décida d'appeler ce fameux numéro. Lorsqu'une voix masculine décrocha, Calypso dit :

- « Rendez-vous au Royal Bar dans dix minutes et prend de quoi payer. Les rendez-vous avec la Reine sont rares et chers. »

Elle raccrocha immédiatement, ne laissant pas le temps au garçon de répondre. Qu'il vienne ou non elle s'en foutait royalement. C'était juste histoire de faire passer le temps après tout... et puis elle en savait même pas qui c'était alors bon...
Dix minutes passèrent et elle commanda une seconde limonade. Elle ne devait pas boire d'alcool puisqu'elle travaillait ce soir : elle allait chez le propriétaire d'une chaîne de vêtement très connue et ils n'allaient sûrement pas jouer aux échecs alors si elle s'endormait avant de l'avoir fait monter au septième ciel, elle s'en voudrait toute sa vie...

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:50

Qu'on est bien allongé dans un parc. Sur un banc, tranquilement, avec quasiement personne autour de soi. Ou du moins, des personnes discrètes, silencieuse. Si je les connais? Bien sûr, j'en connais certains. Je suis pas dealer pour rien... Et on peut dire que beaucoup de gens se droguent dans cette ville.

Après-midi agréable. Pas trop chaud, pas trop foid, pas trop ensolleillé, pas trop nuageux. La ville pas trop pleine, mais pas trop vide non plus. Bref, en résumé, une journée comme les autres à New-York. A part en période de soldes, où c'est la cohue totale. D'ailleurs, j'aime pas les soldes. Les magasins font croire qu'ils vendent leurs marchandises à bas prix, alors qu'ils les ont augmanté juste avant. Et alors, les dernières démarques, ça, ça me tue. C'est les merdes que les gens veulent pas avoir. Bref, aujourd'hui n'est pas comme ça, heureusement.

Même les cours ont été tranquilles. Les profs pas trop chiants, ils ont pas craqué leur slip, pas donné trop de devoirs. Quoique même s'ils en avaient donné, je les auraient pas fait. Pourquoi? Mais tout simplement, pourquoi faire les devoirs? A quoi ça va me servir dans la vie, quand j'aurais un flingue pointé sur la tempe? Je vais sortir au gars en face : "Oui mais non, attends. Moi, au lycée, je faisais mes devoirs. Donc tu peux pas me tuer." et là il fera "Ouh, alors là respect. T'as raison, je te laisse partir." Non. Donc, je ne fais pas mes devoirs. Et les heures de colle non plus par la même occasion. Y a pas marqué "Intello" sur mon front. C'est, je crois, un de mes seuls défauts. Oui, je sais reconnaître quand quelquechose me manque. C'est un autre de mes dons.

Bon, bref. Ils sont quand même pas très confortables ces bancs de parc. Je vais pas faire le difficile non plus, j'ai connu pire. Un bon petit somme, et c'est reparti...

*Brr brr... Brr brr...*

Hum? Vibreur... Roh nan, je venais de m'endormir... Pff... Qui est-ce qui vient m'emmerder maintenant...

"Allô? C'est pourquoi?"

- « Rendez-vous au Royal Bar dans dix minutes et prend de quoi payer. Les rendez-vous avec la Reine sont rares et chers. »

Calypso Storm? Pourquoi Calypso m'appelle-t-elle? Même pas le temps d'en placer une qu'elle a raccroché.Bah, on verra bien, mais j'ai intérêt à ramasser du fric tout de suite. Heureusement que j'ai toujours un peu d'herbe sur moi... Où sont mes clients? Petits petits petits... Papa a un cadeau pour vous...

Au total, en 5 minutes, ça me fait... 230$ Dis donc, je me suis jamais fait autant aussi rapidement... La Reine devrait m'appeler plus souvent... En parlant de ça, il faut vraiment que j'y aille. Du peu que je la connais, elle va pas rester une minute de trop à m'attendre... Qu'est-ce que j'ai dans mes poches? Mon téléphone, un briquet, 2 grammes de dorgue, 2 clopes, 230$... C'est bon, ça suffira. Allez, go to the Royal Bar. En courant s'il vous plait. J'ai la chance de ne pas transpirer beaucoup -un autre don- alors autant m'en servir.

Le parc-le Royal Bar : 5 minutes. Pile à temps. J'ai même eu le temps d'admirer rapidement le quartier ; première fois que je viens ici d'ailleurs. J'ai la très nette impression que c'est un quartier de bourges. Tant mieux pour eux. Bon, le bar. Pas mal de monde ici. Petit coup d'oeil à la carte... Et c'est presque la crise cardiaque. Pourquoi je me suis fait QUE 230$? On peut presque rien avoir ici avec seulement ça!Calypso Storm, où es-tu, avec ta tête blonde comme les blés... Trouvée! On s'approche tout doucement, on remet de l'ordre dans la coiffure... Et on arrive devant la table avec un grand sourire.

"Bonsoir, mademoiselle la Reine. Tu voulais me voir?"

Calypso
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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:50

Calypso n’avait jamais aimé attendre et les gens le savait. Ils savaient que s’ils étaient en retard, elle partirait et il raterait leur occasion en or de lui adresser la parole. Calypso savait parfaitement que les gens ne pouvaient pas lui poser un lapin mais étant donné qu’elle ignorait qui était au téléphone, il était possible que pour la première fois de sa vie, Calypso Storm se fasse poser un lapin.
La Reine était en pleine réflexion sur quelle réaction elle allait avoir lorsqu’elle se serait pris un gros vent quand elle entendit des pas se rapprocher de sa table. Ca ne pouvait pas être le serveur puisqu’elle l’avait envoyé balader quelques minutes plus tôt en le menaçant de le défigurer à vie s’il s’approchait de sa table. Cet abruti avait osé lui demandé combien elle coûtait ! Calypso n’était pas le genre de fille à qui on demandait ça ! Et puis de toute façon ce serveur minable n’aurait même pas eu de quoi lui payer un verre alors bon… Na !

- « Bonsoir, mademoiselle la Reine. Tu voulais me voir ? »

Calypso leva la tête de son revenu bancaire pour observer l’asiatique qu’elle avait en face d’elle. Sa tête lui rappelait vaguement quelque chose mais elle n’arrivait plus à se rappeler où elle l’avait vu. Peut être dans un sex-shop ? Non mais franchement ? Vous avez cru que la Déesse du Quartier Nord s’attardait dans des sex-shops ?! Tss…

- « Je ne voulais pas te voir personnellement, je voulais juste voir quelqu’un : je m’ennuie monstrueusement et mon prochain rendez-vous est dans trois heures. »

La blonde claqua les doigts en direction d’une serveuse brune qui passait pas loin. Elle commanda une autre limonade et laissa l’asiatique faire sa commande. La serveuse partit rapidement et revint aussi vite avec la commande : elle avait bien compris qu’elle avait en face d’elle Calypso Storm et la blonde était connue pour ne pas être patiente. Tout en sirotant sa limonade, la blonde dévisagea l’asiatique : elle était sûre de l’avoir déjà vu…
Tout d’un coup, la lumière fut : Haha ! Naoki Natureku ! C’était un nouveau, enfin nouveau… il venait du Japon et c’est Calypso qu’il avait rencontrée lors de son premier jour. Jour où il était d’ailleurs arrivé en retard… Hum hum… Tout revenait à la mémoire de la Reine. Elle l’avait trouvé sympathique, sauf quand il s’était excité sur son passé, et il était plutôt mignon.

- « Alors mon petit Naoki, quoi de nouveau depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? »

Ca remontait à ? Excellente question… à quand remontait la dernière fois qu’ils s’étaient vus… ?
Elle l’écoutait parler tout en se limant les ongles. Calypso était une fanatique de ses ongles et les trouvaient magnifiques, ce qui était d’ailleurs vrai. Elle venait tout juste de se refaire la manucure et elle les limait juste par habitude parce qu’ils étaient absolument sublimes ! Tout comme elle ! Tout était sublime chez Calypso Storm ! Surtout quand elle relookait l’arrière-train d’un mec qui passait par là. Hum hum… Abandonnant rapidement sa contemplation, elle tourna la tête vers Naoki tout en mordillant dans sa paille d’un air terriblement sensuel. Il venait de dire quelque chose qui l’avait intéressée. Haussant un sourcil, parfaitement épilé évidemment, Calypso plongea son regard bleu océan dans celui noir de son interlocuteur. Elle buvait chacune de ses paroles et lorsqu’elle sentit qu’on lui tapotait l’épaule, elle sentit son cœur se soulever de colère. Se redressant d’un seul coup elle se retrouva face à face avec le garçon possédant l’arrière-train qu’elle relookait tout à l’heure.

- « J’ai bien vu que tu me relookais tout à l’heure. Ca te dis pas un petit… »
- « T’as des yeux au niveau de ton cul maintenant ? Parce que c’est pas toi que je relookais mais c’était ton cul et d’ailleurs, faudrait que tu fasses du sport si tu veux pas qu’il pende encore plus ! Maintenant casse-toi ! J’ai autre chose à foutre que mesurer la longueur de ta queue ! »

Oh mon Dieu quelle vulgarité ! Le garçon déglutit difficilement et Calypso fulminait tout simplement de rage.

- « Faut que je te fasse un dessin ? Casse-toi ! J’suis en train de parler avec ce mec, ok ?! Barre-toi avant que je te refasse le portrait ! »

C’est sûr qu’une blonde super bien fringuée, très mince et avec la peau blanche était très imposante face à un mec qui faisait aisément deux têtes de plus qu’elle et cinquante kilos de plus. Mais Calypso était dans une telle rage qu’elle ne se rendit pas compte de l’absurdité de la situation : la naine s’attaquant au géant. La blonde n’était peut être pas très effrayante question violence mais question mental, elle avait ce qu’il fallait où il fallait. Elle connaissait parfaitement le point faible des mecs : leurs bijoux de famille. Quiconque s’en prenait à leurs parties intimes se retrouvaient éclaté par terre. Mais lorsque c’était des filles qui s’en prenaient à ses petites ou grandes choses, les mecs étaient tellement touchés dans leur virilité qu’ils n’osaient rien répondre et repartaient la queue entre les jambes. Et c’est ce que fit le garçon.
Calypso se rassit, se recoiffa, admira ses ongles puis se tourna vers Naoki et replongea son regard dans le sien.

- « Continue, je t’écoute. »

[HJ : J'te laisse parler de ce que tu veux, mais faut quand même parler d'un truc qui intéresse la Reine siffle:
Genre ce qui se dit dans les rues, les rumeurs qui courent sur le gouvernement ou sur une fille qui voudrait prendre la place de caly ou... Bref j'te fais confiance sadique
PS : Elle a la classe hein Calypso quand elle est vulgaire xD]

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:51

Elle ne dit pas mon prénom. Soit elle a oublié, soit... elle s'en fout. Possible. Mais j'ai plutôt l'impression qu'elle essaie de s'en souvenir, vu comme elle me regarde. Je sais que je suis beau et très mignon, mais d'habitude on ne me regarde pas comme ça quand on m'admire. La Reine qui fait un effort pour moi. Étonnant, et même gratifiant. En tout cas pour moi, pour elle j'en sais rien, mais j'en doute...

- « Je ne voulais pas te voir personnellement, je voulais juste voir quelqu’un : je m’ennuie monstrueusement et mon prochain rendez-vous est dans trois heures. »

Bon, ben voilà la preuve qu'elle en a rien à foutre de moi. Au pire, c'est pas comme si je m'y attendais pas. Ça m'étonne pas vraiment que la Reine de Weins utilise un nouvel élève dealer de drogue pas encore populaire comme bouche-trou. J'ai bien dit "pas encore", car je compte assez rapidement remédier à cette situation... Mais ça me dérange pas qu'elle se serve de moi. Au moins, ça me fait passer le temps. Et puis, si elle en avait vraiment rien à foutre de moi, elle m'aurait déjà viré d'ici. Donc, je vais m'installer, prendre mes aises, et on verra bien ce qu'il adviendra de ma pauvre petite existance...

La serveuse arrive. Une limonade pour Calypso, et... voyons voir la carte... Qu'est-ce qui est pas très cher et pas dégueulasse non plus. Pas prendre la boisson la moins chère, sinon elle va se foutre de moi encore plus. Allez, une bière fera bien l'affaire. Je vais y laisser tout mon pognon mais c'est pas grave.


- « Alors mon petit Naoki, quoi de nouveau depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? »

Quoi de nouveau? Ouh là là... Trop de choses... Et on apprend plein de choses quand on traîne dans la rue. Mais encore plus dans l'école. Enfin, pas vraiment plus, mais des plus intéressantes et qui concernent forcément quelqu'un. Un autre de mes dons? Me souvenir des ragôts le splus infimes, qui peuvent sembler inutiles pour l'instant, mais qui se révèleront fort utiles au moment voulu. Du moins, pour ceux qui s'en rappellent... Ce qui est, bien sûr, mon cas. Mais bon, elle me pose cette question tout en se limant les ongles, donc c'est vraiment que pour passer le temps... Ah, un regard autre que pour ses ongles... Mais non, c'est pas pour moi. Mais je m'attendais à quoi de toute façon?

"Quoi de neuf? Tu sais, il se passe tellement de choses à l'Académie que je sais même pas par où commencer... Beaucoup de ragôts circulent, mais la moitié ne doivent pas vraiment t'intéresser. A moins que tu veuilles vraiment perdre du temps pour quelque chose d'inutile, je passe directement à des nouvelles qui pourraient éventuellement te servir..."

Elle est quand même vraiment belle comme fille. Comment les autres peuvent se tenir quand ils sont en face d'eux? Surtout quand elle les regarde comme elle le fait actuellement? Heureusement qu'il y a une table entre nous, sinon, là maintenant tout de suite, je me jetterais sur elle... Concentré Nao, elle attend tes infos...

"Bon, alors déjà, mais ça tu dois être au courant, y a une nouvelle, qui à l'air shoutée d'après moi, qui a fait son entrée à Weins. Il me semble qu'elle n'a encore parlé à personne, mais à mon avis je vais prendre contact avec elle d'ici peu... Sinon, il y a quelques choses à dire à propos des Pompom Girls. J'en ai déjà eu plusieurs qui sont venues me voir pour avoir de la drogue. Plus précisément des produits dopants. Je leur ai dit que j'en n'avais pas pour l'instant, mais que je pourrais m'en procurer. Elle m'en ont demandé pour dans deux semaines maximum, je sais pas si y a des compèt' ou autre, mais je peux te donner des noms si tu veux..."

Qu'est-ce qu'il veut lui? Qu'est-ce qu'il vient faire ici, à parler avec la Reine? Il est laid, a une voix de merde, les pieds en canard... Je sais que je suis pas le top du pop's, mais je suis beaucoup plus présentable que lui, même avec mes fringues achetées en promo. On n'a pas les mêmes valeurs lui et moi... Guess, Gucci... Tout ce qui est cher et, pour l'instant, hors de ma portée. Et il propose un coup à Calypso... Le pauvre, il va en prendre plein la gueule...
Ça a pas raté d'ailleurs. Rentre chez toi gamin, va dépenser ton fric dans les derniers jeux vidéos à la mode, et viens pas nous faire chier. Surtout pas Calypso. J'ai même pas eu le temps, ni besoin, d'intervenir, qu'elle l'a bien remballé. Une vraie petite furie. Et quand elle se retourne vers moi... De nouveau normale. Je pense qu'on peut dire que j'ai de la chance... Faut dire que je fais pas de coups foireux moi...


- « Continue, je t’écoute. »

"Pas de problème. Donc, j'étais en train de te dire, avant qu'on nous interrompe grossièrement, que certaines de tes Pompom Girls sont venues vers moi pour me demander des produits dopants. Je les ai pas encore fourni, j'attendais ton avis. A moins que tu préfères t'en occuper toi-même si je te files les noms?"

Quoique, y a un truc pas logique dans ce que je viens de dire. Ce serait mieux de tout planifier, pour les prendre en flag...

"Ou alors, on a plusieurs façons de procéder. Soit tu les laisses se doper, pour être sûre de gagner, avec le risque de se faire choper, soit je te file les noms et tu t'occupes d'elles, soit je te files les noms, tu me laisses les fournir, et tu les prends en flag. Ou alors, t'en as rien à foutre, ce qui m'étonnerais quand même, vu le regard que tu me jettes actuellement."

Petite pirouette pour faire bien. Mais si, comme les valets, quand ils servent leur maître...

"A votre service Mademoiselle. Qu'importe votre décision, je vous suivrais."

Calypso
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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:53

Calypso vit l’asiatique hésiter devant la carte. Son regard allait sans arrêt vers la droite de la carte où se trouvaient les prix. La blonde se retint de ne pas pouffer de rire : il cherchait ce qui était le moins cher ! Ah ! Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas traîné avec quelqu’un qui n’était pas pété de tune ! Peut être qu’il serait plus amusant que son client du soir… Enfin bref, l’asiatique prit une bière, choix qu’approuva la Reine d’un hochement de tête. Au moins il avait eu la décence de ne pas demander un verre d’eau, sinon la blonde lui aurait foutu une baffe magistrale et serait partie en roulant du cul d’un air hautain. L’asiatique n’aurait donc pas cette chance de pouvoir relooker le cul de la blonde en se massant la joue rouge.
A la question habituelle « quoi de nouveau », Naoki mit du temps à réfléchir. Bon… Calypso s’était attendu à ce qu’il réponde : « Bah rien. Et toi ? » Ce à quoi elle aurait répondu par une gifle, le roulement de cul, etc… Tiens donc. Notre chère Calypso ne serait-elle pas d’humeur massacrante aujourd’hui ? Oh que oui. Et il fallait qu’elle trouve quelque chose à se mettre sous la dent ou alors elle allait passer ses nerfs sur l’asiatique en face d’elle. Et ne venez pas la voir en la traitant de raciste parce qu’elle s’attaque à un asiatique, sinon son meilleur ami de deux mètres de haut et de couleur de peau noire viendra vous voir pour vous apprendre la vie. Sympa, non ?

- « Quoi de neuf ? Tu sais, il se passe tellement de choses à l'Académie que je sais même pas par où commencer... Beaucoup de ragots circulent, mais la moitié ne doivent pas vraiment t'intéresser. A moins que tu veuilles vraiment perdre du temps pour quelque chose d'inutile, je passe directement à des nouvelles qui pourraient éventuellement te servir... »

Calypso haussa un sourcil et sourit. Pas bête l’asiatique ! Le coup de la paille et de l’air sensuel marchait donc sur tout les hommes… Sinon Naoki n’aurait pas eut l’air aussi paumé puis ne se serait pas concentré d’un seul coup, comme pour essayer de faire partir une image de sa tête. Il s’imaginait sautant sur la blonde peut être ? Boarf… On s’en fout ! C’était quoi cette habitude de toujours analyser les gens ? C’était chiant à la longue ! Calypso ne pouvait pas se mettre en face de quelqu’un sans analyser ses mouvements et chercher ses points faibles. Pour Naoki c’était évident que le point faible c’était son absence de popularité pour l’instant et Calypso. Hum… La blonde était sûre que d’ici peu de temps, le dealer serait devenu très populaire. Et quand elle disait que son deuxième point faible c’était elle, elle disait par là que si elle se penchait un peu plus et soupirait d’un air triste, aucun doute qu’il lui sauterait dessus. Mais comme il racontait des choses intéressantes et qu’il était mignon et que, en plus, elle commençait à l’apprécier, Calypso ne mit pas son expérience à exécution, se contentant d’écouter l’asiatique parler. Tiens… Il avait vraiment une belle bouche. Des lèvres parfaites et… hum… Quelles goûts elles devaient avoir ? Calypso avaient testés assez de lèvres pour savoir que chacune avait un goût différent. Ainsi celles de Matt avaient un petit goût piquant qui faisait craquer Calypso alors que celle du commissariat du Quartier Sud avait un goût sucré et franchement désagréable. Celles de Naoki devaient avoir elles aussi un petit goût piquant. Ah… et si elle essayait ? Calypso s’apprêtait à se pencher par dessus la table pour embrasser l’asiatique lorsqu’elle entendit quelque chose qui la stoppa net dans son élan mental. Lâchant sa paille brusquement, elle se redressa et plongea son regard dans celui de l’asiatique. QUOIIIII ? Ses pom-pom girls se shootaient ? COMMEEEEEEENT ?!!!!

- « QUOI ?! » hurla-t-elle.

Tout le monde se retourna vers elle mais Calypso s’en foutait royalement. L’heure était grave ! Elle avait fait confiance à des filles et celles-ci venaient de trahir sa confiance en demandant des produits dopants ! Alors là… ça n’allait pas se passer comme ça. La blonde jeta un regard noir à l’assemblée qui les regardait et immédiatement chacun retourna à ses occupations, cessant ainsi d’observer le duo. Alors comme ça ces petites connasses de merde voulaient être dopée pour le prochain entraînement ? Attendez un peu… Dans deux semaines… Ah mais oui ! C’était dans deux semaines que Calypso faisait passer des épreuves pour accueillir de nouvelles pom-pom girls et en virer des anciennes… Ces espèces de sales traîtresses allaient regretter d’avoir menti à la Reine… Elles allaient prendre cher… très cher. Elle allait les ridiculiser en public, les faisant passer du statut de populaire à celui de souffre-douleur. Oh que oui… Elles allaient beaucoup souffrir ces salopes !
Hum… Que de vulgarité me direz-vous. Eh bien oui. Calypso était en colère, énervée, et en plus un gros con venait de l’accoster comme un bateau sur un quai ! Le garçon s’en alla dépité et la blonde se rassit, un peu plus calme après avoir passé ses nerfs sur le gros con.

- « Continue, je t’écoute. »

Non mais franchement ! Elles allaient prendre cher… trèèèèèèès cher… Il ne suffisait pas à Calypso de les ridiculiser ! Elle voulait les ratatiner, les humilier, les lacérer, les faire cuire et les donner à manger aux élèves ! Elle allait leur supprimer leur vie sociale… Elle allait leur faire payer cette injure ! Comment avaient-elles pu penser pouvoir leurrer la Reine ?! Oui bon d’accord. Si Naoki n’avait rien dit à la Reine, elle aurait sûrement rien vu mais bon… quand même !

« Pas de problème. Donc, j'étais en train de te dire, avant qu'on nous interrompe grossièrement, que certaines de tes Pompom Girls sont venues vers moi pour me demander des produits dopants. Je les ai pas encore fourni, j'attendais ton avis. A moins que tu préfères t'en occuper toi-même si je te files les noms? Ou alors, on a plusieurs façons de procéder. Soit tu les laisses se doper, pour être sûre de gagner, avec le risque de se faire choper, soit je te file les noms et tu t'occupes d'elles, soit je te files les noms, tu me laisses les fournir, et tu les prends en flag. Ou alors, t'en as rien à foutre, ce qui m'étonnerais quand même, vu le regard que tu me jettes actuellement. »

Quoiiii ?! Qu’est-ce qu’il a le regard de Calypso, hein ?! T’veux t’battre ?! Vas-y ! Ramène ta tronche de chinois ! Calypso soupira en laissant sa tête retomber dans ses mains, comme si elle était épuisée. Elle partait totalement en live. Depuis quand elle s’énervait autant pour une simple histoire de salopes ? Décidément, la distance avec Matt ne lui allait pas du tout… La tête enfouie dans ses mains, Calypso réfléchissait. Que devait-elle faire. Les laisser faire et les exterminer comme de misérables cloportes ou empêcher Naoki de les fournir et les regarder galérer en riant ? Hum… le choix était difficile et la Reine commençait à avoir le cerveau en manque d’eau.

- « A votre service Mademoiselle. Qu'importe votre décision, je vous suivrais. »

La Reine releva la tête, prit son verre de limonade qu’elle fini d’un trait avant de lever la main pour faire un signe à la serveuse qui lui en apporta une nouvelle rapidement. La blonde se pencha en avant vers Naoki et sourit. Pas le genre de sourire sympathique et chaleureux. Non. Le sourire du prédateur qui a repéré sa proie et qui a trouvé comment la faire souffrir.

- « Fournis-les. Donne leurs tout le produit dopant qu’elles veulent puis vient me donner leurs noms une fois que tu es sûr qu’elles le boiront. Je n’ai rien à gagner dans deux semaines, je vais juste faire du tri dans les pom-pom girls et en rajouter des nouvelles : c’est la semaine de sélections et je suis sans pitié si elles sont nulles. On va les laisser se doper et une fois que je saurais les noms, ce sera facile de voir qui est à exterminer et qui est à garder. Je vais les humilier, les ridiculiser tellement fort qu’elles n’oseront même plus sortir de chez elles. Oui. Fournis-leur des dopants puisque c’est ce qu’elles veulent, et vends-leur ça très cher, histoire que tu te fasses un max de blé et qu’elles le sentent passer ce putain de dopant. »

La Reine ricana et but trois gorgées de limonade.

- « Elles vont regretter d’avoir essayer de berner la Reine… » murmura-t-elle d’un air mauvais.

La blonde regarda furtivement sa montre et vit qu’il lui restait encore un peu de temps. Elle tourna la tête vers Naoki, sa colère était tombée avec le coups des pom-pom girls et Calypso se sentait en pleine forme. Et puis cette idée de goût des lèvres était restée dans sa tête malgré tout.

- « J’ai encore du temps avant mon rendez-vous. Alors Naoki, raconte-moi un peu ta vie d’avant. Celle que tu avais au Japon, quoi. Ou alors parle-moi d’autre chose. Parle-moi de quelque chose qui m’intéressera, chéri. »

Le mot ‘’chéri’’ sonnait si bien dans sa bouche… Ah… le nombre d’hommes qui s’étaient jetés sur elle en entendant ce simple mot… Bon. Là le but n’était pas que Naoki se jette sur elle, sinon elle lui lancerait la table à la figure, mais elle l’avait prononcé inconsciemment. Signe que cet asiatique commençait vraiment à l’intéresser…

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:53

Apparemment, j'ai bien fait de prendre une bière. J'avais hésité entre ça et un verre d'eau, mais connaissant, enfin, devinant Calypso, je m'étais dit que c'était pas le meilleur choix possible. Elle aurait même pu partir, et même si je vais y laisser ma chemise, au niveau du prix. Ça a l'air de bien l'amuser d'ailleurs... Ce serait mieux si c'était elle qui payait, mais jamais je ne demanderai à une fille de payer quand je mange, ou boit, avec elle.

- « QUOI ?! »

Ou comment se faire repérer par tout un bar complet. Mais bon, on s'en fout, on va rien nous dire, puisque la Reine est avec moi... Heureusement d'ailleurs. Quoique, sans elle, je serais pas venu ici, j'aurai pas dépensé tout ce fric, car je sais que ça va me revenir cher... Et vu l'amusement qu'elle a montré avant, pendant que je choisissais, elle l'a remarqué, que je faisais attention aux prix... De toute façon, elle sait très bien que je roule pas sur l'or, donc... Si elle est pas contente, elle partira. A mon avis si elle se fait chier elle reste pas! Donc, si elle reste, c'est que je l'intéresse. Ou du moins ce que je dis, faut pas que je me fasse des idées non plus...

Donc, je lui raconte toute l'histoire. Et ses réactions sont assez... Flippantes.
A la fin, elle siffle son verre d'un trait, en commande un autre, aïe... Et se penche vers moi avec son regard de tueuse. Bon, j'avoue que mon regard s'est plongé moins d'une seconde dans son décolleté, mais j'espère qu'elle n'a pas la vue si perçante, ou qu'elle était trop occupée à préparer son plan...


- « Fournis-les. Donne leurs tout le produit dopant qu’elles veulent puis vient me donner leurs noms une fois que tu es sûr qu’elles le boiront. Je n’ai rien à gagner dans deux semaines, je vais juste faire du tri dans les pom-pom girls et en rajouter des nouvelles : c’est la semaine de sélections et je suis sans pitié si elles sont nulles. On va les laisser se doper et une fois que je saurais les noms, ce sera facile de voir qui est à exterminer et qui est à garder. Je vais les humilier, les ridiculiser tellement fort qu’elles n’oseront même plus sortir de chez elles. Oui. Fournis-leur des dopants puisque c’est ce qu’elles veulent, et vends-leur ça très cher, histoire que tu te fasses un max de blé et qu’elles le sentent passer ce putain de dopant. Elles vont regretter d’avoir essayer de berner la Reine… »»

Ouh... J'aimerai pas être à la place de ces pom-pom girls visées... Mais bon, en même temps, elles se foutent dans la merde toutes seules... C'est pas ma faute si leur leader me fait un effet tel que je sois obligé de tout lui dire... Et puis, c'est assez gratifiant quand Calypso me dit de me faire un max de fric sur leur dos. Mais bon, en même temps, ça pourrait vite me faire couler dans la région si ça vient à se savoir que c'est moi qui ai vendu la mèche...

"Ok. Je vais leur faire payer le triple du tarif habituel alors. Ça m'arrange, car, pour être honnête, je vais en avoir besoin pour finir le mois avec ce rendez-vous pas programmé dans un lieu... Pareil."

Toujours en souriant, et ne surtout pas dire lieu hors de prix, même si je n'en pense pas moins. Bon, je suis d'accord, la bière est meilleure que dans les bars miteux où je vais, d'ailleurs j'en reprends une gorgée, mais je suis pas persuadé que la différence de prix soit proportionelle à la qualité...

"Par contre, j'aimerai mettre une chose au clair. Officiellement, ce n'est pas moi qui les ai balancées ok? Sinon, je peux faire mes bagages et m'implanter ailleurs. Et puis, en ne dévoilant pas ta source, tu n'en deviendrai que plus mystérieuse et dangereuse... J'espère aussi que tu as le numéro de téléphone de tes pom-pom girls, parce que les noms, je ne suis plus sûr que ce soient les bons. Par contre, j'ai les bons numéros, on a vérifié deux fois... Toujours intéréssée je suppose?"

A mon avis oui, mais il est temps de changer de sujet. Je lui passe quand même les numéros de téléphone, en grand gentleman que je suis. Hum.

- « J’ai encore du temps avant mon rendez-vous. Alors Naoki, raconte-moi un peu ta vie d’avant. Celle que tu avais au Japon, quoi. Ou alors parle-moi d’autre chose. Parle-moi de quelque chose qui m’intéressera, chéri. »

Mon passé hein. Encore. Elle veut connaître ma vie ou quoi? Qu'est-ce que ça va lui apporter de mieux connapitre un dealer de bas-étage, qui cherche encore à se faire un nom? Mais bon, on va pas faire le difficile non plus, elle a proposé que je lui parle d'autre chose. Donc on va évoquer les grandes lignes, et pour l'instant ça suffira. En plus, elle m'a dit "chéri", donc on va lui faire plaisir...

"Alors comme ça, la vie d'un petit dealer méconnu t'intéresse? Tiens donc, ça m'étonne. En fait, c'est juste pour passer le temps c'est ça?"

Heureusement que j'ai sorti ça avec mon sourire charmeur et d'un air amusé, sinon je pense que je me serais pris une belle baffe, une de celles qui comptent dans la vie d'un homme. On retourne à nos moutons...

"Comme je te l'ai dit la dernière fois, j'aime pas évoquer mon passé, parce qu'il ne concerne que le Japon. C'est pas que j'aime pas mon pays, au contraire. Je l'adore comme il est. Mais c'est les gens qui le compose que j'aime pas. C'est soit mes ennemis, soit mes anciens amis, qui auraient pu mourir par ma faute. Puis ça me rappelle aussi ma famille, et ça, j'ai vraiment pas envie d'en parler, désolé."

Ça au moins, c'est dit, c'est clair et net. Jamais je ne parlerai de ma famille, on découvrirai mon "secret", et ce serait la cata.

"Parcontre, j'aimerai, si tu le veux bien, que tu m'éclaircisse quelque chose. Quand tu dis "rendez-vous", tu veux dire avec ton copain, des amis, ou une relation de travail?"

Oui, j'ai dit relation de travail, et alors? On peut très bien être ami avec ses collègues. Ou plus. Mais si elle exerce un métier que je maudis, je ne peux pas dire client. Impossible. Après tout, je suis issu d'une relation comme celees-là...

[HS : Désolée de la lenteur de la réponse, j'étais pas inspirée^^ Ça m'est tout venu pendant une interro de Français, cherche l'erreur... XD]

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:56

Son regard avait plongé dans le décolleté de Calypso pendant environ une seconde, voir plus. Calypso avait la vue perçante et elle repérait parfaitement ce genre de regard qui lui prouvait qu’elle était toujours aussi sex’. Elle aurait pu proposer à Naoki d’en voir plus mais c’était impossible parce qu’il n’avait pas de sous et qu’en plus elle l’appréciait trop pour lui faire miroiter ce qu’il n’aurait pas. Et puis elle était bien trop occupée par son super plan pour lui faire remarquer que sa poitrine était loin d’être fausse.

- « Ok. Je vais leur faire payer le triple du tarif habituel alors. Ca m’arrange, car, pour être honnête, je vais en avoir besoin pour finir le mois avec ce rendez-vous pas programmé dans un lieu… Pareil. »

Heureusement pour lui qu’il avait sourit… Sinon il se serait prit une belle gifle en pleine face. Pourquoi ça ? Pour rien. Calypso n’aimait juste pas qu’on conteste ses lieux de rendez-vous. Pas de sa faute si elle oubliait qu’elle ne côtoyait pas que des gens riches ! Quoi que… Enfin bref, la belle blonde ne laissa rien paraître et se contenta de boire une gorgée de sa limonade en silence.

- « Tu vas pas me dire que tu es déçu d’être venu ici, si ? Tu sais qu’il y a des gens qui tueraient pour que je leur accorde un rendez-vous. Et puis tu as eut le droit d’avoir un aperçu de mon décolleté, non ? Alors, intéressé ? »

Elle ricana d’un air moqueur. Cela aurait été sous-estimer la Reine que de croire qu’elle n’avait rien vu. Et puis Calypso était Calypso, alors elle n’allait pas s’empêcher de faire des sous-entendu coquin alors que ça la faisait rire, non ? Elle appréciait toujours autant l’effet qu’elle faisait sur les hommes en général. C’était tellement amusant de voir les gens rougir lorsqu’elle abordait le thème du regard qu’ils pensaient avoir fait discrètement. Elle se rappelait encore la fois où elle avait chopé un serveur qui regardait un peu trop souvent dans son décolleté.

- « Si ça peut te rassurer, c’est 100% naturel. Pas comme la plupart des pom-pom girls… »

Elle mâchouilla sa paille d’un air peu convaincu et se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir commander à l’hôtel après son rendez-vous avec l’autre coincé du cul. Par coincé du cul elle n’entendait pas parler de Naoki mais de son client du soir. Un vrai gentleman, certes, mais tellement complexé par son entrejambe que ça en devenait ennuyant à partir d’un certain stade. Mais il était riche et il faisait partit de la haute société alors bon… un mal pour un bien. Remarque il n’était pas si riche que ça, et il n’offrait aucun point stratégique dans la ville ou dans le monde, alors quel intérêt à le garder comme client ? Et si elle le larguait ce soir ? Après le repas évidemment. Ou alors elle lui posait un lapin ? Non. Ce ne serait pas correct. Eh attendez ! Depuis quand la Reine se devait d’être correct avec des ‘’petits’’ clients ?! Bien évidemment il y avait des clients qu’elle ne pouvait pas quitter, même en rêve. Non pas parce qu’ils étaient riches ou intéressants mais parce qu’ils étaient bien trop dangereux. Si elle en quittait un de ce genre, aucun doute qu’on la retrouverait avec une balle entre les deux yeux.

- « Par contre, j'aimerai mettre une chose au clair. Officiellement, ce n'est pas moi qui les ai balancées ok? Sinon, je peux faire mes bagages et m'implanter ailleurs. Et puis, en ne dévoilant pas ta source, tu n'en deviendrai que plus mystérieuse et dangereuse... J'espère aussi que tu as le numéro de téléphone de tes pom-pom girls, parce que les noms, je ne suis plus sûr que ce soient les bons. Par contre, j'ai les bons numéros, on a vérifié deux fois... Toujours intéressée je suppose? »

Coupée court dans ses pensées, Calypso tourna la tête vers Naoki et lui sourit de toutes ses dents blanches.

- « Evidemment, Naoki. »

Ca avait été dit sur un ton suffisamment froid pour que le japonais comprenne qu’il venait d’offenser la Reine. Depuis quand était-elle assez stupide pour révéler ses sources, hein ?! Calypso n’était pas assez idiote pour dire que c’était Naoki qui lui avait tout raconté. Déjà parce que ça faisait grosse balance et en plus parce que ça gâcherait tout. C’était tellement plus classe de dire qu’elle avait vu ça toute seule. Evidemment si Naoki ne lui avait rien dit, elle aurait rien vu mais bon, ça on était pas obligé de le savoir. Elle récupéra les numéros d’un air indifférent, comme si l’asiatique ne l’intéressait plus. Bien évidemment ce n’était pas le cas, mais ça Naoki ne pouvait pas le savoir. En fait la Reine pensait à autre chose et avait jusqu’à oublié la présence du garçon en face d’elle.

- « Alors comme ça, la vie d’un petit dealer méconnu t’intéresse ? Tiens donc, ça m’étonne. En fait, c’est juste pour passer le temps, c’est ça ? »

Il avait vraiment envie de s’en manger une ou quoi ? Calypso le regarda droit dans les yeux et dit d’un air las :

- « Exactement. »

Bam dans les dents ! En voyant l’air de Naoki, Calypso éclata de rire. Elle avait beau dire, elle l’aimait bien ce petit dealer. Il la faisait bien rire au moins.

- « Je rigole, Naoki. La vie des autres je m’en fous comme de ma première dent. Mais la tienne m’a l’air intéressante et puis je t’aime bien… »

Elle lui lança un petit regard qui en disait long sur le ‘’et puis je t’aime bien’’.

- « Comme je te l'ai dit la dernière fois, j'aime pas évoquer mon passé, parce qu'il ne concerne que le Japon. C'est pas que j'aime pas mon pays, au contraire. Je l'adore comme il est. Mais c'est les gens qui le compose que j'aime pas. C'est soit mes ennemis, soit mes anciens amis, qui auraient pu mourir par ma faute. Puis ça me rappelle aussi ma famille, et ça, j'ai vraiment pas envie d'en parler, désolé. »

Même pas drôle. Calypso soupira d’un air déçu. Elle qui pensait lui faire sortir les vers du nez, eh bah non. Cependant elle trouva vite un nouveau moyen de s’amuser en posant sa main sur celle de Naoki.

- « Je comprends. Je pense que je te dirais la même chose si tu me demandais de parler de mon passé. A la différence près que moi je t’aurai foutu une belle tarte en pleine gueule. »

Dit avec un sourire, ça avait de quoi en perturber plus d’un. Sous-entendu : ne me demande rien sur mon passé, sinon…
Enfin bref, il avait dit qu’il n’avait que des ennemis ou des anciens amis dans son pays. Boarf… En soit ça ne semblait pas si différent de Calypso. Dans cette ville soit on l’appréciait, soit on la haïssait. Il n’y avait pas vraiment d’autres issues. Sauf que Calypso n’était pas née sous ce nom et dans cette ville. Mais ça personne ne le savait. Sauf Aca, Matt et Frederic. Les trois seules personnes à connaître le lourd secret de Calypso. Les seules personnes à même de comprendre pourquoi elle tremblait à l’approche de son anniversaire ou pourquoi elle partait en courant en voyant un proxénète un peu trop drogué.

- « Par contre, j’aimerai, si tu le veux bien, que tu m’éclaircisse quelque chose. Quant tu dis ‘’rendez-vous’’, tu veux dire avec ton copain, des amis, ou une relation de travail ? »

Calypso haussa un sourcil en souriant. Relation de travail ? Client, quoi… Mais ça commençait à devenir amusant. Naoki voulait savoir ce qu’elle faisait ce soir ? Pourquoi, il voulait un rendez-vous ?
La blonde but une nouvelle gorgée de sa boisson et jeta un rapide coup d’œil sur son portable. Un nouveau message d’Acantha venait d’arriver. Elle le lue rapidement et y répondit avec une dextérité qui montrait bien qu’elle avait l’habitude d’écrire des textos à toute vitesse. Elle reposa son portable et regarda Naoki.

- « Désolée, c’était une urgence. »

En fait non pas du tout, mais elle aimait bien faire genre. Non, Acantha voulait juste savoir si elle pouvait emprunter la robe rouge de Calypso. Ce à quoi elle avait répondu oui, évidemment. Elle adorait Aca et se doutait bien que si elle voulait être sur son 31, c’était sans doute pour aller voir le fameux Alex dont elle avait entendu parlé par bride. Apparement c’était le meilleur ami de Acantha, mais Calypso n’y croyait pas trop. Sans doute une vision déformée par la prostitution, qui sait. Enfin bref, Naoki avait l’air de toujours attendre une réponse alors Calypso la lui donna.

- « Si par relation de travail tu entends clients, tu as tout bon. Je suis une prostituée de luxe mon petit Naoki. Ce qui explique pourquoi je me retrouve à enchaîner les verres dans des endroits aussi cher que celui-ci. Ce que tu gagnerais en deux ans, je le gagne en une fois. »

Voyons voir comment allait réagir notre cher Naoki. Calypso fini sa boisson et le regarda dans les yeux.

- « Et bien quoi ? Tu t’imaginais quoi ? Que j’étais une gentille fille à papa ? »

Elle avait appuyé la dernière question avec mépris. Elle ne supportait pas qu’on la prenne pour une fille à papa, surtout pas après ce qui était arrivé huit ans plus tôt…

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 15:57

Je vais vraiment galérer pour pouvoir tout payer. Elle en est déjà à la moitié de son deuxième verre de limonade, et j'ai à peine touché à ma bière. Peut-être temps de boire un peu, histoire qu'elle croit que je fais un peu attention mais que je m'en fous aussi. Hum, je m'embrouille là. Ça doit être à cause de "l'effet Calypso". Ou alors juste l'effet de sa poitrine. Je sais pas, à vrai dire.

- « Tu vas pas me dire que tu es déçu d’être venu ici, si ? Tu sais qu’il y a des gens qui tueraient pour que je leur accorde un rendez-vous. Et puis tu as eut le droit d’avoir un aperçu de mon décolleté, non ? Alors, intéressé ? »

Eh bah merde, elle m'a vu. Tant pis, maintenant il faut assumer, et surtout assurer. Ne pas paraître comme un gamin qui a été pris la main dans le sac, surtout pas. Dans ces cas là, il faut paraître sûr de soi, pour ne pas permettre à l'autre de se sentir en position de force... C'est drôle que j'applique cette méthode à Calypso. Avant, je faisais ça devant les gangs ennemis... Mécanismes de défenses, j'ai trop été habitué, va falloir commencer à baisser un peu la garde si je veux pas que les gens se doutent de quelque chose. Mais bon, face à Calypso, ne pas se reposer sur ses lauriers. Surtout pas avec elle... Donc on garde le sourire, on fait croire que ça nous a pas touché, cette petite pique...

"Non, pas déçu, pas quand c'est toi qui prends l'initiative de m'inviter. C'est juste le fait de payer qui me gène, mais bon, c'est pas comme si je payais pour quelqu'un que j'aime pas. Intéressé, je vais pas te mentir, qui ne le serait pas, avec de tels... atouts."

Eh oui. Naoki signifie droit, honnête. Bon okay, je ne le suis pas la plupart du temps, mais là oui. Je préfère l'être avec Calypso. Pourquoi? Elle me fait peur? Non, pas beaucoup. Alors pourquoi? Tout simplement parce que je l'aime bien, malgré ses airs de "J'm'en fous d'toi". Étrange n'est-ce pas? Mais ses ricanements ne me touchent même pas.

- « Si ça peut te rassurer, c’est 100% naturel. Pas comme la plupart des pom-pom girls… »

Intéressante information. C'est toujours bon à savoir. Le moindre petit détail peut être utile en ce bas-monde... Bien qu'ici, le détail ne soit pas si petit que ça... Je ne pense pas lui dire un jour en face cependant. J'ai pas vraiment envie de me prendre un baffe, ou autre. Soit c'est ça, soit ça la rendra encore plus fière. Quant à moi? Ça ne m'apportera rien du tout, à part le fait de risquer un coup. Donc je vais le garder pour moi. Mais bon, je pense qu'elle est quand même au courant... Ce serait pas normal qu'elle le soit pas.
La voilà partie dans ses pensées. Elle a le regard un peu plus trouble que d'habitude, mais s'il est toujours aussi beau. On ne peut pas dire le contraire, ou alors il faut vraiment ne pas avoir de goût. Mais bon, va falloir la ramener à la terre ferme... Et donc cette histoire de pompom girls.


- « Evidemment, Naoki. »

Ouh, ça a pas du lui plaire, vu le ton. Même le sourire brillant le fait ressentir. Mais montrons mon brillant, je suis sûr qu'il est à la hauteur de celui de la Reine. Après tout, ne sont-ce pas les Japonais qui ont les dents les plus blanches naturellement? Encore plus blanches grâce aux tonnes de poissons mangées?
Bon, les numéros. Mission accomplie, mais elle a l'air de commencer à s'en foutre. Elle a même l'air... Las. Ça ne colle pas avec son image. Du moins, pas avec tout ce que j'ai entendu sur elle. D'ailleurs, la description globale ne colle pas avec ce que j'ai pu tirer des gens qui ont osé parler. Méchante? Non, juste quelques piques par-ci par-là. Sans pitié? Elle aurait pu me bouffer depuis un bon moment, depuis mon premier jour ici. Non, vraiment, la personne en face de moi n'a presque rien à voir avec ce qui m'a été dit. La question est : pourquoi? Est-ce qu'elle est plus sympa pour mieux me tuer après? Est-ce qu'elle m'aime bien? Que j'aimerai connaître les réponses à ces questions...
Ah oui, elle veut savoir ce que j'ai vécu. Pour passer le temps?


- « Exactement. »

Okay... Ça m'a un peu désarçonné sur le coup. Pourtant, c'était à ce genre de réponse que je m'attendais, alors pourquoi ça m'étonne autant? Ça ne devrait pas... Elle a quand même un drôle d'effet sur moi, cette Calypso Storm...Au moins, ça la fait bien rire !

- « Je rigole, Naoki. La vie des autres je m’en fous comme de ma première dent. Mais la tienne m’a l’air intéressante et puis je t’aime bien… »

Oh mon Dieu! Une déclaration! Mais non... Encore un moyen de me perturbé plus qu'elle ne le fait déjà naturellement... Mais bon, ça fait toujours plaisir à entendre. Surtout venant de quelqu'un qu'on apprécie. Mais son long regard me trouble quand même... J'ai l'impression de rougir. Non! Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps! Mais qu'est-ce qu'il se passe? Je suis malade ou quoi?

Bref, elle me demande de lui raconter ma vie. J'ai pas vraiment envie moi, donc on va rester dans les grandes, TRES grandes lignes. Et l'impasse sur ma famille. Même si ça à l'air de la décevoir... Alors pourquoi elle pose sa main sur la mienne? Encore une perturbation... Je serais bien tenté de tout lui dire, là, maintenant... Non, pas possible. De toute façon, c'est du passé, laissons-le où il est...


- « Je comprends. Je pense que je te dirais la même chose si tu me demandais de parler de mon passé. A la différence près que moi je t’aurai foutu une belle tarte en pleine gueule. »

"C'est là toute la différence entre un gentleman et la Reine. Et aussi entre quelqu'un qui ne veut pas frapper une belle jeune femme et cette dernière qui a tout le monde à ses pieds. Et, en vrai gentleman que je suis, je ne vais pas te demander ton histoire. C'est pas que je ne veux pas, bien au contraire, ce serait un honneur pour moi, mais j'ai juste une grosse mauvaise impression si je m'y risquais... Par contre, si jamais un jour tes confidents habituels ne sont pas là et que tu as besoin d'une oreille attentive, ça ne me dérangerais pas de payer encore une fois une addition qui me coûterais ma chemise..."

A mon tour de lancer une petite pique. Pas bien méchante, mais qui prouve que j'ai de la répartie. Peut-être aussi que j'aime le risque... Bon, pas trop non plus, mais raisonnablement...
Au fait, son rendez-vous, c'est avec qui déjà? Ça à l'air de l'étonner un peu cette question, vu son haussement de sourcil. Alors, cette réponse?

Ah, un truc avec son portable. Pourquoi je suis même pas étonné qu'elle le préfère à moi? Ah oui, parce que je suis qu'un petit dealer de merde, mais que, apparement, elle m'aime bien. Qu'est-ce que ça doit être pour ceux qu'elle aime pas alors... Elle doit même pas les écouter. C'est quand même impressionnant la rapidité avec laquelle elle répond aux SMS. Elle doit aller environ... 1,5 fois plus vite que moi. Et pourtant, je suis pas le plus lent, loin de là.


- « Désolée, c’était une urgence. Si par relation de travail tu entends clients, tu as tout bon. Je suis une prostituée de luxe mon petit Naoki. Ce qui explique pourquoi je me retrouve à enchaîner les verres dans des endroits aussi cher que celui-ci. Ce que tu gagnerais en deux ans, je le gagne en une fois. »

Une urgence? Elle avait pas l'air bien affolé pourtant... Bref ça me regarde pas. Elle dit ce qu'elle veut à qui elle veut et prétendre autre chose, non? On est d'accord. Après tout, qui ne le fait pas...

Oh non, c'est pas vrai. Une prostituée. Non, pas elle. Mais pourquoi elle fait ça? Elle peut avoir qui ou ce qu'elle veut à ses pieds, alors pourquoi se rabaisser à être... Un objet sexuel de malades? Car pour moi, c'est le cas. Après, prostituée de luxe, je comprends pas trop le principe... Mais c'est le même... travail qui est demandé je suppose, vu le nom... Le pire c'est qu'elle me dit ça sans aucune honte, droit dans les yeux, en finissant sa limonade, comme si c'était normal. Mais non! Ça ne l'est pas! Comment je pourrais lui faire comprendre ça? J'ai l'air outré? C'est normal! Qui ne le serait pas, après avoir connu mon histoire?


"C'est pas possible... Pourquoi tu fais ça? Je te juge pas ni rien mais... Enfin si. Je te juge. Mais pour une bonne raison. Je sais pas ce qui te pousse à te vendre, mais tu dois avoir une raison. Ça me paraîtrait pas logique que tu fasses ça pour le plaisir. Et si c'est le cas, alors je comprends pas ta mentalité. C'est vrai que je connais pas la différence entre normal et de luxe. En tout cas, ce que je peux te dire, c'est qu'une normale aurait pu foutre ma vie en l'air. Pendant un long moment."

Je sais que je devrais pas dire tout ça, mais ça doit sortir. Je suis tolérant envers beaucoup de choses, mais ça, c'est une des seules choses que je peux pas. C'est impossible, ça m'a trop fait souffrir. J'espère juste qu'elle va pas tenter d'approfondir ce que j'ai commencé à dire, sinon, je vais devoir lui dévoiler toute mon histoire... Et dans un bar, c'est peut-être pas ce qu'il y a de mieux.

- « Et bien quoi ? Tu t’imaginais quoi ? Que j’étais une gentille fille à papa ? »

"Pas une fille à papa non, je pense que t'es trop autonome pour en être une. Mais je pensais pas que tu exerçais... Cette profession. Je t'imaginais plus comme une fille qui a hérité de tout l'argent de sa famille, avec des parents morts, reniés, ou un truc du genre. Car on peut pas dire que tu aies l'air pauvre. Désolé d'être aussi cash d'un coup, mais là, je ne peux pas m'en empêcher. C'est juste un sujet... où je peux pas me retenir."

Oui, impossible. Après ça, j'ai bien besoin d'un remontant. Je sais que c'est pas raisonnable du tout, mais j'appelle le serveur et lui demande un digestif. J'ai même pas regardé le prix, juste le degré d'alcool. Comme quoi je suis vraiment perturbé... Le verre arrive.

"A la tienne"

Ironique? Oui, un peu. Comment ne pas l'être? Cul-sec... Ce que ça fait du bien... Mais les paroles sont toujours là... Impossible de les faire partir.

"Est-ce qu'il y a un moyen de te convaincre d'arrêter?"

Oui, je veux qu'elle arrête. Oui, subitement, alors qu'elle donne l'impression de n'avoir besoin de personne, je ressens le besoin de la prendre sous mon aile, de l'aider. La mauvaise influence de ma mère m'aura donné au moins ce bon côté : aider ceux qui plongent dans la... prostitution. Voilà, je l'ai dit. Mais je déteste ce mot... Pourquoi est-ce qu'il existe?

Je sais que j'ai l'air totalement effondré. Je sais que ça va attirer sa pitié, mais pour une fois, ce n'est pas un masque que je me suis donné. Pour la première fois depuis longtemps, j'expose mon vrai moi.


[HS : Ouah... J'étais inspirée! Je crois bien que c'est ma plus longue réponse... Vive moi! T'as assez pour répondre?]

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 7 Juil - 16:00

- « Non, pas déçu, pas quand c'est toi qui prends l'initiative de m'inviter. C'est juste le fait de payer qui me gêne, mais bon, c'est pas comme si je payais pour quelqu'un que j'aime pas. Intéressé, je vais pas te mentir, qui ne le serait pas, avec de tels... atouts. »

Calypso rit à gorge déployée : il la faisait bien rire le petit Naoki. Ca faisait longtemps qu’on ne lui avait pas sortit ce genre de réponse. Généralement les gens qui l’invitait insistaient pour payer, même quand ça voulait dire qu’ils allaient s’endetter pour un stupide repas que la Reine aurait pu payer sans grincer des dents. Elle aimait bien voir les hommes se battre pour payer ce qu’elle mangeait, ce qu’elle buvait ou ce avec quoi elle s’habillait. Ca faisait très longtemps qu’on ne lui avait pas fait de remarque sur sa façon de vivre et sur ses lieux de fréquentation. Calypso avait vécu plus d’un an dans la pauvreté intense et elle ne s’en était jamais vraiment remise. Elle passait son temps à dépenser plus d’argent que nécessaire pour se prouver qu’elle n’était plus cette petite prostituée de bas étage exploitée. Pour se prouver qu’elle avait évolué et que maintenant, elle n’était plus obligée de sentir des corps gras et putrides sur son corps. Maintenant elle choisissait ses clients et fixait elle-même ses prix. Les bénéfices allaient dans son propre portefeuille et non pas dans celui d’un maquereau quelconque. Elle était libre.

- «  Si je ne t’avais pas invité, tu n’aurais jamais pris l’initiative de m’inviter ? Je suis affreusement déçue, Naoki. Je pensais qu’en me voyant ton cœur ratait un battement. »

Pour appuyer ses propos, Calypso fit la moue puis sourit en montrant ses dents blanches. Elle l’appréciait vraiment beaucoup ce petit Naoki. Le seul point noir c’était qu’il parlait beaucoup mais n’agissait pas des masses. Calypso aurait bien aimé qu’il se lâche un peu, qu’il arrête de faire attention à son apparence, qu’il laisse tomber son masque. Enfin bon, elle n’allait pas non plus le secouer par les épaules en grognant comme un chien de garde pour lui faire peur. Non mais franchement, depuis quand la Dirigeante du Nord devait grogner pour faire peur ?

Lorsque Calypso dit à Naoki qu’elle l’aimait bien, le japonais paru ne plus savoir où se mettre. Il commençait à rougir et Calypso haussa un sourcil d’un air interrogatif en se demandant s’il n’avait pas avalé de travers. Elle n’imaginait pas qu’il réagirait de cette manière. Elle s’attendait à ce qu’il fasse celui qui a l’habitude des compliments mais non, il avait rougit comme une tomate trop mûre. La blonde dû résister à l’envie de lui mettre une main sur le front pour vérifier sa température.

- « Bah alors Naoki, ça devient trop chaud pour toi ? »

Et non, la Reine ne s’arrêtait jamais. Lancer des piques et chauffer tout ce qui bouge, c’était sa spécialité. Généralement elle arrivait assez bien à tirer les vers du nez des gens mais là, étrangement, Naoki sembla opposer une certaine résistance. Calypso s’attendait à ce qu’il s’écroule sur son épaule et lui raconte en reniflant que son arrière-grand-père était un samouraï déchu ou quoi que ce soit d’autre, mais non. Naoki resta le dos droit et tressailli légèrement lorsque Calypso posa sa main sur la sienne. Donc pas de potins ce soir pour la Reine, tant pis. Un autre jour peut être…

- « C'est là toute la différence entre un gentleman et la Reine. Et aussi entre quelqu'un qui ne veut pas frapper une belle jeune femme et cette dernière qui a tout le monde à ses pieds. Et, en vrai gentleman que je suis, je ne vais pas te demander ton histoire. C'est pas que je ne veux pas, bien au contraire, ce serait un honneur pour moi, mais j'ai juste une grosse mauvaise impression si je m'y risquais... Par contre, si jamais un jour tes confidents habituels ne sont pas là et que tu as besoin d'une oreille attentive, ça ne me dérangerais pas de payer encore une fois une addition qui me coûterais ma chemise... »

Calypso sourit et pour la première fois de la soirée, son sourire était vrai et doux. Ce n’était pas un sourire menaçant, moqueur ou plein de sous-entendu, c’était juste un sourire sincère et ça, c’était plutôt rare de la part de la Reine de l’Académie Weins. Alors il n’allait pas lui demander son histoire ? Pas étonnant. La dernière personne qui s’y était risquée s’était retrouvée six pieds sous terre sans comprendre ce qui lui arrivait. On ne demandait pas le passé d’une Reine. Et puis combien même Calypso n’avait pas été une Reine, elle n’aurait rien dit. Elle avait bien trop honte de son passé pour l’exposer au grand jour. De toute façon, les rares personnes susceptibles d’avouer des choses sur son passé étaient mortes et enterrées ou alors elles lui obéissaient au doigt et à l’œil. Si elle avait eut un passé glorieux, jonché de réussite et de trophées, aucun doute que Calypso le clamerait sous tous les toits et s’en vanterait jour et nuit. Mais voilà, son passé n’était jonché que de trous noirs, de honte, de peur et de cadavres. Bienvenue dans l’univers caché de la Reine ! Extérieurement, Calypso paraissait être une figure de proue, une meneuse qui ne recule devant rien alors qu’intérieurement, elle avait fermé la porte de son passé et refusait d’ouvrir le chemin à ce dont elle avait honte. Calypso était lâche, lâche et encore lâche. Mais qui aurait osé le lui dire en face ? Qui aurait pu prendre le risque de l’insulter sans craindre les conséquences ? Et pourtant… Qu’on la traite de lâche et elle fuirait lamentablement en pleurant toutes les larmes de son corps. Calypso n’était pas surpuissante : Calypso était un être humain. Et l’être humain en général a ses forces et ses faiblesses. Ses forces, l’être humain les montrent et ses faiblesses, il les cachent. Calypso était un être humain et la seule chose apparente lorsqu’on la croisait dans la rue c’était la puissance de son regard, la justesse de son esprit et les formes de son corps. Mais quiconque se risquant dans la tempête des yeux de la Reine en sortirait totalement changé et perturbé. Qui aurait cru que la Reine cachait si bien son jeu ? Mais cela aurait été mentir que de croire que la Reine n’était qu’une gamine à l’apparence d’une femme de dix-huit ans. Calypso était une princesse sur une tour d’ivoire qui s’est effondrée et c’était une princesse qui réclamait vengeance pour tout le mal qu’on lui avait fait. Si vous lui avez fait du mal un jour, j’espère pour vous que ce jour là est effacé de sa mémoire parce que sinon, elle viendra vous retrouver et vous fera souffrir bien plus que ce que vous lui aviez infligé. Vous pouvez toujours espérer que sa mémoire ait des limites mais vous ne ferez que vous leurrer : la Reine n’oublie jamais ses ennemis et le mal qu’on lui a fait.

Lorsque Calypso dit à Naoki qu’elle était une prostituée, elle vit le regard du japonais changer et sa réaction étonna la blonde. Habituellement les hommes s’empressaient de lui demander son prix et ils cherchaient à tout prix à entrer dans son carnet d’adresse. Calypso n’était pas spécialement fière de son boulot mais c’était un travail comme les autres et il rapportait bien alors que demander de plus ? Mais le regard de Naoki la fit hésiter. Pourquoi avait-il l’air aussi désespéré ? Pourquoi affichait-il cet air d’animal blessé qui sent sa dernière heure arriver. S’il continuait avec ses yeux de bambi triste, la Reine allait perdre ses moyens… Elle aurait préféré qu’il soit comme tous les autres hommes et qu’il lui demande le prix. Mais non, Naoki avait juste l’air triste et déçu et ça, ça perturbait la Reine.

- « C'est pas possible... Pourquoi tu fais ça? Je te juge pas ni rien mais... Enfin si. Je te juge. Mais pour une bonne raison. Je sais pas ce qui te pousse à te vendre, mais tu dois avoir une raison. Ça me paraîtrait pas logique que tu fasses ça pour le plaisir. Et si c'est le cas, alors je comprends pas ta mentalité. C'est vrai que je connais pas la différence entre normal et de luxe. En tout cas, ce que je peux te dire, c'est qu'une normale aurait pu foutre ma vie en l'air. Pendant un long moment. »

Calypso fronça les sourcils et son regard changea du tout au tout. Elle ne dit absolument rien et son silence était encore plus effrayant que si elle s’était mise à hurler à plein poumon. La Reine ne dit rien, pas une blague, pas une allusion à autre chose. Rien. La blonde ne se sentait pas blessée, ni même rabaissée, non. Elle ne ressentait plus rien et c’était bien là le problème. Calypso avait perdu ses sentiments quelques années plus tôt et tout ses préjugés sur le sujet de la prostitution s’étaient évanouis lorsqu’elle avait sentit le premier corps s’affaisser sur elle. On pensait toujours que les prostituées étaient des filles aimant le sexe et s’amusant à enchaîner les clients pour satisfaire un désir sexuel sans arrêt plus fort. On imaginait toujours que les prostituées n’étaient que de grosses nympho sans arrêt à la recherche d’un nouveau plan cul. On imaginait tellement de choses sur les prostituées mais au final, tout était faux. Mais l’être humain se fichait de savoir ce qui était vrai et ce qui était faux, le plus important étant qu’il jouisse librement quand il le voulait. Si quelqu’un avait creusé un peu plus profond dans les réseaux de prostitution, il se serait rendu compte que les prostituées étaient loin d’aimer le sexe et que la plupart étaient droguées à mort lorsqu’elles recevaient les clients. Les maquereaux violaient eux-mêmes leurs prostituées pour être toujours sûr de leurs marchandises et si le produit n’était plus intéressant, ils les tuaient. Après tout, qui se soucierait de la disparition d’une prostituée ? Personne.
La plupart des prostituées étaient aussi des jeunes enfants violés à une période précise de leur enfance. Des personnes qui, comme Calypso, avaient grandis en apprenant à feindre le gémissement de plaisir, à essuyer le sperm de l’individu numéro X qui enfonçait son entrejambe sans préambule dans le seul but de jouir dans cette gamine de treize ans qui devait, de toute façon aimer ça puisqu’elle gémissait. Mais est-ce qu’il était déjà venu à l’idée des clients et que les prostituées ne gémissaient pas par plaisir mais par douleur ? Avaient-ils déjà vu que les pièces où ils se vidaient les couilles étaient remplies de caméra et que la prostituée pleurant ou ne gémissant pas assez bien risquait sa vie ? Les gens ne voyaient que ce qu’ils voulaient voir et ça, les prostituées l’avaient bien compris.
Calypso avait bien essayé de trouver un métier convenable mais toutes les portes se fermaient sans arrêt devant elle. La blonde, une fois débarrassée de son maquereau, s’était retrouvée à la rue, sans drogue, sans rien. Lorsque Andrew l’exploitait, il lui filait une dose de drogue qui la mettait dans un état de transe qui l’empêchait de se débattre lorsque trois individus douteux entraient pour se faire une petite pute à trois. Elle n’avait pas été accro à la drogue mais elle avait eut du mal à ouvrir les yeux sur le monde impitoyable qu’elle découvrait sobre pour la première fois. Il est amusant de constater que la plupart des prostituées sont des anciennes violées et que la plupart des prostituées de luxes sont des anciennes prostituées de bas étage. Comment les maquereaux s’y prenaient-ils pour s’approprier la vie d’un être humain ? Par la drogue, l’alcool ou l’enfermement et bien souvent par l’argent. Ils faisaient croire à la future prostituée qu’elle leur devait de l’argent et faisait débarquer deux hommes baraqués censé la menacer et alors, la fille perdue se pliait à tous les désirs sans se rendre compte qu’elle ne rembourserait jamais rien puisqu’elle n’avait aucune dette.
Calypso était devenue prostituée de luxe tout simplement parce qu’elle ne savait rien faire d’autre et que c’était de l’argent facile. Calypso avait grandit en feignant le désir et ne savait rien faire d’autre. On lui avait toujours dit de faire semblant et de faire jouir son client et jamais personne ne lui avait dit de faire l’inverse. Ses clients actuels étaient bien content d’avoir une belle blonde à leur côté pour aller à des soirées huppées par exemple. On n’avait jamais dit à Calypso qu’être prostituée c’était mal, on s’était toujours contenté de la soutenir en silence. Elle était riche, aidait le Quartier Nord à survivre et était influente. Qu’elle doive user de son corps pour ça ne la gênait pas. Après tout c’est ce qu’elle faisait depuis plus de six ans maintenant.

- « Pas une fille à papa non, je pense que t'es trop autonome pour en être une. Mais je pensais pas que tu exerçais... Cette profession. Je t'imaginais plus comme une fille qui a hérité de tout l'argent de sa famille, avec des parents morts, reniés, ou un truc du genre. Car on peut pas dire que tu aies l'air pauvre. Désolé d'être aussi cash d'un coup, mais là, je ne peux pas m'en empêcher. C'est juste un sujet... où je peux pas me retenir. »

Encore une fois Calypso ne dit rien, ses yeux ne montrant rien d’autre que de l’indifférence. Elle regarda le japonais à l’air effondré commander un digestif qu’il avala cul sec. Elle sentit que sa main droite commençait à trembler légèrement. Ca lui arrivait souvent lorsqu’elle ne se sentait pas bien et généralement ça se terminait très mal, soit pour elle soit pour ceux l’entourant.

- « A la tienne »

Elle ne releva pas l’ironie et ne bougea pas d’un centimètre. Elle ressemblait à une poupée de glace, figée éternellement pour avoir cru en l’être humain.

- « Est-ce qu'il y a un moyen de te convaincre d'arrêter? »

Son air effondré n’attira pas la pitié de Calypso mais bel et bien sa colère. De l’indifférence, ses yeux passèrent subitement à la haine la plus profonde. Elle ne méprisait pas spécialement Naoki mais tous ces individus qui parlaient sans savoir et qui pensaient pouvoir sauver le monde entier. Son regard devait être particulièrement perturbant parce que Naoki lui semblait encore plus pitoyable, ou peut être était-ce tout simplement la colère qui déformait sa vision des choses.
Sa main droite qui tremblait maintenant beaucoup plus se saisit du verre de limonade à moitié plein et le jeta violemment par terre. Le verre éclata dans un bruit assourdissant, provoquant le silence immédiat de tout le bar. La tension était palpable et les serveurs n’osaient pas venir ramasser les débris tant la Reine semblait hors d’elle. Ses yeux lançaient des éclairs et elle avait juste envie de se jeter sur Naoki pour l’étrangler sans lui laisser le temps et comprendre ce qui se passait. Elle n’avait qu’une envie, faire ravaler ses paroles à cet espèce de sale rat se prenant pour Superman. Calypso était dans une telle fureur qu’elle ne s’aperçut même pas que pour la première fois, Naoki avait lui aussi fait tomber le masque. Tous les clients du bar s’étaient tus et pas un n’osait en placer une. La Reine inspira et crispa les poings puis imita la voix de Naoki :

- « Est-ce qu’il y a un moyen de te convaincre d’arrêter ? »

Elle ne laissa même pas le temps au japonais de s’expliquer ou de se défendre, elle passa directement à l’attaque.

- « Pour qui tu te prends Natureku ?! Tu veux jouer le super héros et venir me sauver ? Tu t’imagines peut être que je suis une princesse en détresse enfermée dans une tour d’ivoire et que tu vas pouvoir venir me sauver sur ton valeureux cheval blanc ? Redescend sur terre, Natureku, tu n’es qu’un dealer pitoyable qui n’a même pas un carnet convenable. Tu n’es rien d’autre qu’un petit nouveau qui est entré dans la gueule du loup sans s’en rendre compte. Tu crois encore au bien et au mal. Tu t’imagines que je suis une pauvre petite pute exploitée par un vilain maquereau et tu viens pour me sauver ? Pas de chance, tu arrives beaucoup trop tard. »

Ses deux mains tremblaient et elle n’arrivait plus à s’arrêter de parler. Le japonais se prit en pleine face tout ce que la blonde avait emmagasiné depuis six longues années…

- « Qu’est-ce que tu t’imagines, Natureku ? Qu’il suffit de claquer des doigts pour stopper la prostitution ? Qu’il suffit qu’il y ait un pauvre crétin japonais qui vienne te ‘’convaincre d’arrêter’’ pour que tout s’arrête autour de toi ? D’où est-ce que tu viens ? Du paradis ? Dans ce cas bienvenue en Enfer, mon pauvre ! Abandonne tes préjugés et réfléchis avant de parler parce que tout ce qui t’entoure n’est que mensonges et apparences douteuses. Oui je suis une prostituée, oui j’exerce ce métier que tu sembles haïr mais sache que tes petits ressentiments je m’en balance sérieusement. Je suis une prostituée de luxe et je couche avec le haut de la société. Je n’y prends pas plaisir mais si mon simple corps peut assurer la nourriture et la paix de tout un quartier, alors je suis prête à me sacrifier. Je suis la Reine du Quartier Nord et si pour survivre, il faut vendre mon corps alors je le ferais. Tu crois que tu vas sauver le monde avec tes petits idéaux à peine plus haut que ta condition sociale ? Tu crois que tu pèses un quelconque poids dans la balance du destin ? Non. Tu ne pèses pas plus que ces prostituées que tu méprises. Mais moi je suis au dessus de vous tous, je suis celle qui dirige vos petites vies minables. Alors, ça fait quoi de s’apercevoir que tout le destin de cette ville est placée sous le contrôle d’une prostituée comme moi ? Il suffirait que je claque les doigts et toute la ville se soulèverait. Tu en serais capable toi ? De rassembler une armée d’un simple claquement de doigt ? Non parce que tu n’as pas les contacts qu’il faut. Alors oui je suis une prostituée, oui tu peux me mépriser, oui tu peux me haïr, oui tu peux me cracher dessus mais jamais, tu entends, jamais tu pourras te permettre de me juger. Le dealer timide n’a aucun droit de juger celle qui porte sur son dos le sort d’une ville entière. Je suis la Reine, Naoki Natureku, et être une Reine ça ne veut pas seulement dire paraître belle et conne. Une Reine c’est celle qui est capable de faire des sacrifices pour son peuple, une Reine c’est quelqu’un qui n’a pas peur d’être haïe. Je suis la Reine et si la Reine doit se prostituer pour exister, alors elle se prostituera. Ouvre grand tes oreilles, Natureku, tu ne me connais pas et tu ne me connaîtras jamais alors je ne te permets pas de me juger. »

Sortant de son sac deux billets, elle les posa sur la table, payant ainsi sa consommation personnelle. Le cheveux blonds de la jeune fille touchèrent la peau de l’asiatique lorsque Calypso se baissa pour ramasser un bout de verre qu’elle enfonça dans sa paume avant de le relâcher couvert de sang juste devant Naoki.

- « Je suis étrangère à mon corps depuis bien longtemps et même si je voulais m’échapper de ce monde de prostitution, je ne le pourrai pas. Tout comme toi qui ne pourra pas échapper à ton passé éternellement, moi je n’ai d’autre choix que d’accepter ce que j’ai fais et subis et je n’ai plus qu’à vivre avec. Je ne ressens plus de souffrance lorsque les gens comme toi se mette à juger sans connaître. Non plus de souffrance mais simplement de la colère contre vous qui pensez pouvoir sauver le monde facilement alors que d’autres sont morts en essayant de sauver leurs parents. Tu vois ce sang ? Dis-toi que c’est la seule chose de vrai et pur en moi car contrairement à toi, il y a bien longtemps que j’ai découvert la vérité sur ce monde et une fois qu’on l’a connaît, on ne peut plus jamais se comporter comme avant. Alors fais attention à toi, Natureku. Le passé n’est pas ce que tu dois craindre le plus, crois-moi… »

Ses talons crissèrent lorsqu’elle marcha sur le verre et la Reine aux cheveux dorés disparut comme par enchantement. Le bar resta silencieux jusqu’à ce qu’une petite serveuse brune se risque à aller ramasser le verre éclaté en milles morceaux.

- « Ca va aller monsieur ? » demanda la jeune serveuse à celui qui venait de prendre de plein fouet la colère de la Reine.

Calypso s’était arrêtée dehors et résistait à l’envie de tout casser lorsqu’elle entendit des bruits de pas derrière elle. Elle ne se retourna même pas et inspira profondément alors que du sang s’écoulait de sa main fermée. Elle ne savait pas exactement ce qui lui faisait le plus mal entre sa main et son cœur.

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Ven 8 Juil - 13:13

Cette fois, j'ai l'impression que c'est un vrai sourire qu'elle m'offre. Il faut croire que je suis comique... Mais, aucune idée de pourquoi elle rigole, et ça m'embête un peu...

- « Si je ne t’avais pas invité, tu n’aurais jamais pris l’initiative de m’inviter ? Je suis affreusement déçue, Naoki. Je pensais qu’en me voyant ton cœur ratait un battement. »

"Disons que, au vu de ta place comparé à la mienne, je n'aurais pas eu l'audace de le faire. Et puis, je t'avouerais que je pensais que tu ne te souviendrais pas de moi. Et puis, j'avais pas ton numéro non plus. Excuse bidon, mais néanmoins vraie!"

Oui, voilà, c'est dit. Mais attention, pas méchemment hein. Maintenant, y a plus qu'à espérer qu'elle le prenne pas mal... Apparemment non, puisqu'elle laisse sa main sur la mienne. Ce qui me fait encore plus rougir. Cette fois, impossible de m'empêcher, j'ai l'impression que le rouge a envahit toute ma tête, du menton, voire du cou, à la racine des cheveux.

- « Bah alors Naoki, ça devient trop chaud pour toi ? »

Et ça à l'air de l'amuser en plus. Au moins, elle aura pas perdu son temps en m'invitant... Je ne répondrais pas à cette question, donc un sourire ira bien. Et le fait de ne pas lui poser de question sur son passé lui fait afficher un autre sourire. Tout aussi sincère que le premier, d'après moi. C'est donc un échange de sourires qui a lieu. Du moins, jusqu'à ce qu'elle me parle de sa... Profession. A ce moment, tout a changé. L'ambiance agréable qui s'était installé s'est envolée d'un coup. La premier changement est venu de moi. En entendant ce que m'a dit Calypso, mon sourire est parti, de même que mon masque. Je pouvais presque voir l'expression de tristesse de mon visage dans les yeux de la Reine, devenu inexpressifs suite à ce changement.

Elle m'a laissé parler, sans rien dire, sans m'interrompre, ne relevant aucune de mes paroles. Son silence aurait du m'alerter, me forcer à me taire, de même que son manque d'expression. Mais une fois commencé, impossible de m'arrêter. C'est quand j'ai demandé comment l'aider que tout a changé, encore une fois. Ses yeux, indifférents, ont alors dégagés une haine profonde, menaçante. Sa main tremblait, si fort qu'elle bougeait de plusieurs centimètres. Puis, d'un coup, l'explosion. De fureur, de mépris, ou je ne sais quoi d'autre. Son premier geste, celui que personne n'attendait, fut de prendre son verre et de le jeter par terre. Des éclats volèrent un peu partout autour de l'impact. Le silence fut alors total dans le bar. Même les employés n'osaient pas s'approcher de nous. Il faut dire que Calypso, avec son visage remplit de haine, aurait fait peur à plus d'un. Mais cet excès n'était rien à côté des paroles lancés, les premières imitant ma voix.


- « Est-ce qu’il y a un moyen de te convaincre d’arrêter ? »

J'avais du aller trop loin. J'aurais aimé argumenter mes propos, m'expliquer, mais impossible. Calypso ne m'a laissé aucune chance.

- « Pour qui tu te prends Natureku ?! Tu veux jouer le super héros et venir me sauver ? Tu t’imagines peut être que je suis une princesse en détresse enfermée dans une tour d’ivoire et que tu vas pouvoir venir me sauver sur ton valeureux cheval blanc ? Redescend sur terre, Natureku, tu n’es qu’un dealer pitoyable qui n’a même pas un carnet convenable. Tu n’es rien d’autre qu’un petit nouveau qui est entré dans la gueule du loup sans s’en rendre compte. Tu crois encore au bien et au mal. Tu t’imagines que je suis une pauvre petite pute exploitée par un vilain maquereau et tu viens pour me sauver ? Pas de chance, tu arrives beaucoup trop tard. »

Elle ne s'arrêtera pas. Pas en si bon chemin. Je l'ai mise hors de ses gongs, à mes risques et périls. Mais cela signifie qu'elle a été blessée par mes paroles, et, à ce moment, pour la première fois depuis longtemps, j'ai ressentit de la culpabilité. Mais de la culpabilité pour quoi? Pour avoir blessé une femme intouchable, que tout le monde se doit de respecter, sous peine de voir la mort arriver? Ou est-ce que, au fond de moi, cette furie blonde me rappelait ma mère, que j'ai fait souffrir plus qu'autre chose, et qui me l'a fait ressentir tout au long de ma misérable vie? Pourquoi cette culpabilité? Pourquoi cette soudaine blessure au coeur, qui me perturbe plus qu'autre chose?
En tout cas, Calypso ne semble pas se rendre compte des tourments qui apparaissent en moi, puisqu'elle continue de rager.


- « Qu’est-ce que tu t’imagines, Natureku ? Qu’il suffit de claquer des doigts pour stopper la prostitution ? Qu’il suffit qu’il y ait un pauvre crétin japonais qui vienne te ‘’convaincre d’arrêter’’ pour que tout s’arrête autour de toi ? D’où est-ce que tu viens ? Du paradis ? Dans ce cas bienvenue en Enfer, mon pauvre ! Abandonne tes préjugés et réfléchis avant de parler parce que tout ce qui t’entoure n’est que mensonges et apparences douteuses. Oui je suis une prostituée, oui j’exerce ce métier que tu sembles haïr mais sache que tes petits ressentiments je m’en balance sérieusement. Je suis une prostituée de luxe et je couche avec le haut de la société. Je n’y prends pas plaisir mais si mon simple corps peut assurer la nourriture et la paix de tout un quartier, alors je suis prête à me sacrifier. Je suis la Reine du Quartier Nord et si pour survivre, il faut vendre mon corps alors je le ferais. Tu crois que tu vas sauver le monde avec tes petits idéaux à peine plus haut que ta condition sociale ? Tu crois que tu pèses un quelconque poids dans la balance du destin ? Non. Tu ne pèses pas plus que ces prostituées que tu méprises. Mais moi je suis au dessus de vous tous, je suis celle qui dirige vos petites vies minables. Alors, ça fait quoi de s’apercevoir que tout le destin de cette ville est placée sous le contrôle d’une prostituée comme moi ? Il suffirait que je claque les doigts et toute la ville se soulèverait. Tu en serais capable toi ? De rassembler une armée d’un simple claquement de doigt ? Non parce que tu n’as pas les contacts qu’il faut. Alors oui je suis une prostituée, oui tu peux me mépriser, oui tu peux me haïr, oui tu peux me cracher dessus mais jamais, tu entends, jamais tu pourras te permettre de me juger. Le dealer timide n’a aucun droit de juger celle qui porte sur son dos le sort d’une ville entière. Je suis la Reine, Naoki Natureku, et être une Reine ça ne veut pas seulement dire paraître belle et conne. Une Reine c’est celle qui est capable de faire des sacrifices pour son peuple, une Reine c’est quelqu’un qui n’a pas peur d’être haïe. Je suis la Reine et si la Reine doit se prostituer pour exister, alors elle se prostituera. Ouvre grand tes oreilles, Natureku, tu ne me connais pas et tu ne me connaîtras jamais alors je ne te permets pas de me juger. »

La voilà qui paie son addition, puis se penche pour ramasser un bout de verre et se couper avec. Je n'ai même pas eu le temps d'esquisser un mouvement pour l'en empêcher que son sang coule déjà, et que le morceau de verre se retrouve rougit, sur la table, devant moi. Je me suis senti ibligé de fixer ce morceau des yeux, jusqu'à ce qu'elle me parle à nouveau. Nos yeux se sont alors rencontrés une dernière fois avant qu'elle sorte de ce bar.

- « Je suis étrangère à mon corps depuis bien longtemps et même si je voulais m’échapper de ce monde de prostitution, je ne le pourrai pas. Tout comme toi qui ne pourra pas échapper à ton passé éternellement, moi je n’ai d’autre choix que d’accepter ce que j’ai fais et subis et je n’ai plus qu’à vivre avec. Je ne ressens plus de souffrance lorsque les gens comme toi se mette à juger sans connaître. Non plus de souffrance mais simplement de la colère contre vous qui pensez pouvoir sauver le monde facilement alors que d’autres sont morts en essayant de sauver leurs parents. Tu vois ce sang ? Dis-toi que c’est la seule chose de vrai et pur en moi car contrairement à toi, il y a bien longtemps que j’ai découvert la vérité sur ce monde et une fois qu’on l’a connaît, on ne peut plus jamais se comporter comme avant. Alors fais attention à toi, Natureku. Le passé n’est pas ce que tu dois craindre le plus, crois-moi… »

... Éclate le verre des pieds puis s'en va. Sans un autre mot. Comment ne pas rester figé un bon moment après de telles paroles? De plus, les dernières sonnent comme une lourde menace... Seule la serveuse qui s'approche me fait sortir de ma "rêverie".

- « Ca va aller monsieur ? »

... Est-ce que ça va aller? Pff... Même moi je ne le sais pas. Mais que répondre d'autre à cette question, posée par une inconnue, dans un bar bondé et figé comme une statue, tous les yeux posés sur soi? Un hôchement de tête suffira, et la serveuse s'empresse alors de ramasser les débris du reste de la commande de Calypso. Il ne me reste plus qu'à payer mes propres consommations, avant de prendre le bout de verre qui a meurtri la main de la blonde, puis de sortir à mon tour d'ici.
J'ai rejoint Calypso à l'extérieur, jouant avec le verre, non sans prendre une longue inspiration auparavant.


"Sauver le monde facilement hein... Jamais je n'ai dit que ce serait facile, et encore moins sauver le monde entier. Jamais non plus que tu es une princesse en détresse, qui attend qu'un chevalier en armure vienne la sauver du dragon qui la garde. Ce que, d'après ce que j'ai compris, tu étais pendant un temps. Et le fait que tu sois passée de ce stade à l'actuel force l'admiration. Après, la plupart de ce que tu as dit est juste. Le fait de lever une armée, de faire vivre un quartier, même si je ne comprend pas comment, mais je te crois. Cependant, ne pense pas que je ne connais rien au monde de la prostitution. Je ne connais rien du tien, celui de luxe, c'est vrai. Mais celui de bas-étage, je le connais, malgré moi. J'en ai bavé toute mon enfance. On peut presque dire que j'ai quitté le Japon à cause de ça. Alors je sais bien que c'est pas facile, voire même impossible, d'en sortir, ou en tout cas de s'en tirer vivant.

Je n'ai aucune idée de ce qu'elle en pense, puisqu'elle est toujours dos à moi. Je m'approche donc d'elle, cessant de jouer avec le verre, pour me couper à mon tour au creux de la main.

"Tu n'as pas d'autre choix que d'accepter ce que tu as fait et subi? Dans ce cas, on est deux. Pas pour les mêmes raison, c'est vrai. Tu veux savoir mon passé? Ma mère est une misérable pute, et mon père était un branleur de première, qui a eu ce qu'il méritait. Ma mère me faisait venir avec ses clients, quand elle "travaillait". Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas de moi, c'était sa manière de se venger. Quant à mon père, il ne savait même pas qu'il avait un fils. Il l'a su pendant quelques minutes seulement : la première et unique fois où je suis allé le voir. Après, il était trop mort pour s'en souvenir... Alors tu vois, on n'a pas d'autre choix que d'accepter le passé. La grosse différence est que tu considères ton sang pur, contrairement à moi." Lui dis-je en lui montrant ma main. "Ça ne me donne peut-être pas le droit de te juger, mais j'ai une opinion assez claire sur la prostitution. Et quoique tu puisses croire, je n'ai pas dit ça pour te rabaisser, car se sacrifier pour un quartier complet est un acte noble. Je pense juste qu'il existe d'autres façons tout aussi utiles et moins dégradantes pour une personne. Ce que je veux, c'est aider, ou du moins essayer. Pas forcer les gens à se plier à ma volonté."

Oui, je m'énerve à mon tour, tout doucement. Non, je n'étais pas venu raconter ma vie, mais les circonstances ont fait que. C'est arrivé, c'est tout. Mais qu'on ne me dise jamais que je ne connais rien à ce monde. Maintenant, il ne reste qu'à assumer les conséquences. Surtout avec Calypso Storm en face de soi... Advienne que pourra...

[HS : Notons la magnifique référence à Shrek 8)]

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Jeu 14 Juil - 16:06

Son rendez-vous avait lieu dans moins d’une demi-heure et Calypso n’avait pas du tout envie d’y aller. Elle se demandait si elle avait fait le bon choix en plongeant dans la prostitution de luxe. N’aurait-elle pas mieux fait de rester dans les bas quartiers ? De devenir une caissière au visage qu’on oublie ? Mais avait-elle eut le choix ? Non. Elle aurait pu être caissière si les employeurs avaient bien voulu d’elle. Mais pour ça, il aurait fallut qu’ils ne se soient pas déjà défoulé sur elle. Oui parce que la plupart des employeurs étaient déjà venus « coucher » avec elle lorsqu’elle était sous les ordres d’Andrew et maintenant qu’elle était libre, il ne voulait pas d’elle. Une prostituée qui n’est plus prostituée n’intéresse plus les hommes. Alors non, on ne pouvait pas dire de Calypso qu’elle n’avait pas fait le bon choix tout simplement parce qu’il n’y avait pas eu de choix, juste des obligations : vivre ou mourir. Alors Calypso avait choisi de vivre parce qu’elle était bien trop lâche pour se laisser mourir. Et Calypso avait monté les marches vers le haut de la société, vers les riches propriétaires et vers les dangereux criminels qui étaient prêts à tout pour devenir un de ses clients. Mais finalement, était-ce si désagréable d’être ainsi demandée ? Etait-ce si désagréable de se sentir si désirée ? Non. Calypso pouvait avoir honte de son passé, mais elle n’avait pas honte de son présent. Elle était la drogue de la haute bourgeoisie. Elle était celle que les riches voulaient. Elle était l’inaccessible Calypso Ruby Storm. Elle avait sûrement plus de pouvoir que le président lui-même et ses clients lui étaient fidèles et dévoués. Ils étaient prêts à tout pour passer ne serait-ce qu’une minute avec elle et prêts à tout pour lui plaire. Elle ne cessait de recevoir des présents toujours plus beaux, dès qu’elle allait mal ils payaient les meilleurs médecins et dès qu’elle se sentait seule, ils étaient toujours là. Les trois-quarts n’étaient pas mariés tout simplement parce qu’ils n’avaient jamais réussit à trouver une femme comme Calypso. Si la Reine avait dû se marier, aucun doute que les chevaliers se seraient entre-tués pour lui passer la bague au doigt. La seule chose qui aurait pu faire honte à Calypso était le fait qu’elle ne puisse pas les quitter, qu’elle le veuille ou non. Ils étaient riches et puissants et jamais ils ne supporteraient l’affront du départ de Calypso. Mais finalement, elle vivait avec. Ils étaient dépendants, elle était leurs drogue. Ils faisaient tout ce qu’elle voulait et en échange, elle ne les quittait pas. Finalement, ce travail n’était pas si terrible que ça. D’autant plus que ses clients n’étaient pas des vieux obsédés, non. Ils étaient jeunes, ambitieux, généralement bien foutus et plus d’une fille s’évertuait à se jeter à leurs pieds mais eux n’avaient de regard que pour Calypso et ça, il n’y avait pas de meilleur présent pour la Reine.

- « Sauver le monde facilement hein... Jamais je n'ai dit que ce serait facile, et encore moins sauver le monde entier. Jamais non plus que tu es une princesse en détresse, qui attend qu'un chevalier en armure vienne la sauver du dragon qui la garde. Ce que, d'après ce que j'ai compris, tu étais pendant un temps. Et le fait que tu sois passée de ce stade à l'actuel force l'admiration. Après, la plupart de ce que tu as dit est juste. Le fait de lever une armée, de faire vivre un quartier, même si je ne comprend pas comment, mais je te crois. Cependant, ne pense pas que je ne connais rien au monde de la prostitution. Je ne connais rien du tien, celui de luxe, c'est vrai. Mais celui de bas-étage, je le connais, malgré moi. J'en ai bavé toute mon enfance. On peut presque dire que j'ai quitté le Japon à cause de ça. Alors je sais bien que c'est pas facile, voire même impossible, d'en sortir, ou en tout cas de s'en tirer vivant. »

Calypso ne se retourna pas vers l’asiatique. Elle était encore trop blessée par ce qu’il avait dit quelques instants plus tôt. Oui la Reine était blessée, comme quoi elle était bien humaine après tout. Calypso était blessée par la vision qu’avait l’asiatique d’elle. Il se l’imaginait sans doute comme une pauvre fille que le destin a maltraitée, comme une pauvre fille qui se forge une fausse identité parce qu’elle ne sait plus où elle en est. Mais non. Calypso n'était pas une pauvre fille qui suit le destin et qui pleure sur son chemin, non. Calypso était une Reine et son destin, c’était elle qui le provoquait.

- « Tu n'as pas d'autre choix que d'accepter ce que tu as fait et subi? Dans ce cas, on est deux. Pas pour les mêmes raison, c'est vrai. Tu veux savoir mon passé? Ma mère est une misérable pute, et mon père était un branleur de première, qui a eu ce qu'il méritait. Ma mère me faisait venir avec ses clients, quand elle "travaillait". Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas de moi, c'était sa manière de se venger. Quant à mon père, il ne savait même pas qu'il avait un fils. Il l'a su pendant quelques minutes seulement : la première et unique fois où je suis allé le voir. Après, il était trop mort pour s'en souvenir... Alors tu vois, on n'a pas d'autre choix que d'accepter le passé. La grosse différence est que tu considères ton sang pur, contrairement à moi. Ça ne me donne peut-être pas le droit de te juger, mais j'ai une opinion assez claire sur la prostitution. Et quoique tu puisses croire, je n'ai pas dit ça pour te rabaisser, car se sacrifier pour un quartier complet est un acte noble. Je pense juste qu'il existe d'autres façons tout aussi utiles et moins dégradantes pour une personne. Ce que je veux, c'est aider, ou du moins essayer. Pas forcer les gens à se plier à ma volonté. »

Calypso se retourna et tout dans sa personne avait repris son allure de Reine. Elle avait la tête droite, le regard direct et perçant et rien ni personne ne semblait pouvoir la faire descendre de son trône. Elle regarda la main de Naoki et tendit sa propre main vers la sienne. Il s’attendait sans doute à tout mais sûrement pas à ce qu’elle allait faire. La Reine prit la main de l’asiatique dans la sienne et appuya son pouce sur la blessure de Naoki. La douleur devait être insupportable et pourtant, l’asiatique n’essaya pas de retirer sa main de l’emprise douloureuse avec l’ongle du pouce de la Reine. Le regard bleu océan plongea dans celui de Naoki et dans ce regard on ne lisait ni plaisir, ni orgueil simplement une profonde lassitude et un mince éclat de colère.

- « Tu ressens cette douleur, non ? Eh bien dis-toi que c’est exactement la même douleur qu’on ressent lorsqu’on est une prostituée de bas étage obligée à coucher avec tous les mecs qui se présentent. Tu as sans doute vu ta mère gémir de plaisir mais, tu sais, moi aussi je peux le faire. Je peux même te le faire maintenant, alors que je suis en train de te faire souffrir. Une prostituée de bas étage ne gémit jamais de plaisir, tu entends ? Jamais. On fait semblant mais au fond de nous on a juste envie de se tuer, de pleurer toutes les larmes de notre corps et d’étriper le mec qui prend son pied alors qu’on souffre. Retiens bien ça, Naoki, une prostituée de bas étage est toujours misérable mais jamais, jamais elle ne cherchera à faire souffrir un enfant. Tu es persuadé que ta mère cherchait à se venger en t’amenant avec elle quand elle recevait ses clients, c’est ça ? Mais as-tu déjà retourné le problème ? As-tu déjà cherché à comprendre ta mère ? Non, je ne pense pas puisque, après tout, ce n’était qu’une pute, hein ? »

Calypso détestait ce mot. Pour elle le mot « pute » était extrêmement péjoratif et elle avait beaucoup de mal à le prononcer sans grimacer. Naoki voulu parler mais Calypso leva la main qui n’était pas occupée à appuyer sur la blessure de Naoki, faisant signe à l’asiatique de ne pas dire un mot tant qu’elle n’avait pas fini. Il s’exécuta et Calypso maintient le rapport dominant/dominé à travers la pression de son doigt sur la main de Naoki.

- « Tu sais ce que je pense ? Je pense que ta mère a paniqué lorsqu’elle a été enceinte de toi. Elle a paniqué, s’est dit qu’elle devrait avorter mais finalement, le désir d’avoir un enfant de sa propre chair et d’en faire une personne remarquable l’en a empêché. Elle s’est dit que son enfant ne ferait jamais la même chose qu’elle et que, de ce fait, elle n’avait pas le droit d’empêcher sa naissance. Lorsque tu es née, elle a dû à nouveau paniquer mais pas pour les mêmes raisons. Elle a dû avoir peur de son maquereau parce que, Naoki, toutes les prostituées de bas étages ont un maquereau mais il est plus ou moins présent. Elle s’est dit que s’il apprenait ta naissance, il allait te tuer parce que ça gênerait son commerce. Alors elle a songé à te faire adopter. Mais lorsqu’elle a vu tes yeux, elle n’a pas pu le faire parce que tu étais sa fierté, tu étais enfin une chose qui était seulement à elle. Son corps était à tout le monde, son âme n’existait plus mais toi tu étais là et tu étais libre. Alors elle t’a élevé à l’abri des regards mais son maquereau a eut vent de ta présence et a menacé ta mère. Alors ta mère a été obligé de t’emmener avec elle lorsqu’elle recevait ses clients sinon son maquereau te tuait tout simplement. Tu sais que les gros porcs qui violent les prostituées adorent avoir un enfant pas loin d’eux. Un fantasme caché quelconque, mais souvent ils tentent de violer aussi l’enfant et ta mère a sûrement dû les tenir pour les en empêcher. Elle a sûrement dû gémir encore plus fort pour attirer leurs attention et pour qu’ils ne te fassent pas de mal. Alors elle t’a emmené avec elle, elle a souffert de voir ton regard changer à chaque nouvelle personne, elle a souffert de voir le dégoût dans tes yeux. Elle a souffert mais tu étais sa seule raison de vivre et te voir l’obligeait à vivre. Tu étais la seule chose de bien dans sa vie et dès qu’elle te voyait, elle se disait qu’elle pourrait vivre milles ans pour pouvoir te voir grandir. Je me suis sacrifiée pour un Quartier, Naoki, mais ta mère s’est sacrifiée pour toi et ça, c’est tout aussi noble. Elle aurait pu fuir, t’abandonner mais elle a continué à offrir son corps pour pouvoir te nourrir, pour que tu puisses vivre. Ta mère n’était qu’une misérable pute mais elle a souffert pour te maintenir en vie. La douleur qui parcoure ton corps lorsque j’enfonce mon ongle dans ta chair n’est rien en comparaison de la douleur qu’on ressent quand un être cher nous regarde avec du dégoût dans les yeux. Poses-toi la question, Naoki : aurais-tu été capable de souffrir pour ta mère comme elle a souffert pour toi ? »

La Reine lâcha d’un coup la main de Naoki et fouilla dans son sac. Elle en sortit un mouchoir qu’elle tendit à Naoki.

- « Tiens, empêche le sang de couler. »

Puis son portable se mit à sonner. Elle reconnu la sonnerie spéciale client et sourit.

- « Les prostituées ne sont pas des êtres misérables, Naoki. Ce sont des êtres qui souffrent à cause de la stupidité humaine, à cause des gens qui ne savent pas tenir leurs queues. J’ai peut être tout faux sur ta mère puisque après tout je ne la connais pas, mais j’ai connu trop de prostituées venant pleurer sur mon épaule parce que leurs fils, pour qui elles avaient tout sacrifié, les regardaient comme des monstres pour ne pas envisager l’autre côté du miroir. Demande-toi, Naoki, si ces prostituées sont si misérables que ça et demande-toi aussi si ta mère te haïssait tant que ça. Dis-toi que ma mère me haïssait, ma mère a engagé un homme pour me violer quand j’ai eu dix ans, ma mère a rit en me voyant me débattre, ma mère m’a poussé dans la prostitution de bas étage pour faire souffrir mon père, ma mère m’a abandonnée dans les mains d’un maquereau violent et drogué pour le plaisir de me savoir souffrante. Ca, c’est une mère qui hait son enfant. La tienne te haïssait-elle, Naoki ? »

Décrochant son portable, la Reine dit simplement ces quelques mots :

- « Viens me chercher à l’endroit habituel. »

Et elle rangea le portable dans son sac et partit sur ces derniers mots :

- « A bientôt, Naoki, ou à jamais. A toi de voir si tu te sens toujours capable de sauver le monde… »

Et la Reine partit sur ses talons hauts, laissant l’asiatique derrière elle. Une limousine noire s’arrêta à quelques mètres et la Reine monta dedans, sans un regard pour Naoki. La limousine partit, emportant avec elle la Reine et ses paroles déchirantes et pourtant vraies.


Fin pour Calypso

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MessageSujet: Re: Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Salut. T'es qui ? [PV Naoki] [Terminé] Icon_minitime1Mar 26 Juil - 11:26

A chacun son tour de parler. Elle ne m'a pas laissé en placer une dans le bar, et elle ne dit pas un mot à l'extérieur. Ne se retourne pas non plus. L'aurais-je blessée? Ou ne sait-elle pas quoi dire? Ces deux options semblent tellement improbables, l'une comme l'autre, que je n'arrive pas à me décider sur la bonne raison. Peut-être un mélange des deux alors. Ou bien, elle reprenait ses esprits. Car, après tout, est-ce que beaucoup de personnes se comportent avec elle comme je viens de le faire? Probablement pas. La Reine est dangereuse, tout le monde le sait. A mes risques et périls. La voilà qui se retourne. Toujours aussi sérieuse, fière et... Froide. Où est donc passée cette humeur joueuse de tout à l'heure, lorsqu'on était à l'intérieur du bar? Son petit jeu est parti aussi vite qu'il est apparu... Elle me tend la main. Me la prend. Et appuie dessus comme une folle. Son pouce dans la plaie. La douleur infligée est incroyable. Si un prof de SVT était dans les parages, il dirait sûrement que c'est parce que les mains sont l'un des endroits où les nocicepteurs sont les plus nombreux. Ce qui est une chose très utile à savoir, quand on veut torturer quelqu'un. Une autre chose utile à connaître est de ne pas montrer qu'on a mal. De ne pas fuir la douleur, de résister. Et c'est exactement ce que j'ai fait quand Calypso a enfoncé son pouce dans la plaie de ma main. En la regardant dans les yeux. Dans lee regard bleu océan de la Reine. Qui était pour moi, à ce moment là, indéchiffrable.

- « Tu ressens cette douleur, non ? Eh bien dis-toi que c’est exactement la même douleur qu’on ressent lorsqu’on est une prostituée de bas étage obligée à coucher avec tous les mecs qui se présentent. Tu as sans doute vu ta mère gémir de plaisir mais, tu sais, moi aussi je peux le faire. Je peux même te le faire maintenant, alors que je suis en train de te faire souffrir. Une prostituée de bas étage ne gémit jamais de plaisir, tu entends ? Jamais. On fait semblant mais au fond de nous on a juste envie de se tuer, de pleurer toutes les larmes de notre corps et d’étriper le mec qui prend son pied alors qu’on souffre. Retiens bien ça, Naoki, une prostituée de bas étage est toujours misérable mais jamais, jamais elle ne cherchera à faire souffrir un enfant. Tu es persuadé que ta mère cherchait à se venger en t’amenant avec elle quand elle recevait ses clients, c’est ça ? Mais as-tu déjà retourné le problème ? As-tu déjà cherché à comprendre ta mère ? Non, je ne pense pas puisque, après tout, ce n’était qu’une pute, hein ? »

Quoi? Elle défend ma mère maintenant? Calypso Storm, la prostituée de luxe, qui dirige un quartier entier d'une main de maître, défend une femme qui couche avec n'importe qui pour vivre? Une femme dont elle ne 'connaît' que le fils? Une femme... qui a la même vie qu'elle avait avant? Mais avant quoi? Qu'est-ce qui a bien pu arriver pour qu'elle en finisse avec cette vie de bas-étage? Et pourquoi ne me laiss-t-elle pas répondre à ses propos, qui sont sûrement véridiques, mais qui me dérangent? Et pourquoi continue-t-elle a presser ma blessure?

- « Tu sais ce que je pense ? Je pense que ta mère a paniqué lorsqu’elle a été enceinte de toi. Elle a paniqué, s’est dit qu’elle devrait avorter mais finalement, le désir d’avoir un enfant de sa propre chair et d’en faire une personne remarquable l’en a empêché. Elle s’est dit que son enfant ne ferait jamais la même chose qu’elle et que, de ce fait, elle n’avait pas le droit d’empêcher sa naissance. Lorsque tu es née, elle a dû à nouveau paniquer mais pas pour les mêmes raisons. Elle a dû avoir peur de son maquereau parce que, Naoki, toutes les prostituées de bas étages ont un maquereau mais il est plus ou moins présent. Elle s’est dit que s’il apprenait ta naissance, il allait te tuer parce que ça gênerait son commerce. Alors elle a songé à te faire adopter. Mais lorsqu’elle a vu tes yeux, elle n’a pas pu le faire parce que tu étais sa fierté, tu étais enfin une chose qui était seulement à elle. Son corps était à tout le monde, son âme n’existait plus mais toi tu étais là et tu étais libre. Alors elle t’a élevé à l’abri des regards mais son maquereau a eut vent de ta présence et a menacé ta mère. Alors ta mère a été obligé de t’emmener avec elle lorsqu’elle recevait ses clients sinon son maquereau te tuait tout simplement. Tu sais que les gros porcs qui violent les prostituées adorent avoir un enfant pas loin d’eux. Un fantasme caché quelconque, mais souvent ils tentent de violer aussi l’enfant et ta mère a sûrement dû les tenir pour les en empêcher. Elle a sûrement dû gémir encore plus fort pour attirer leurs attention et pour qu’ils ne te fassent pas de mal. Alors elle t’a emmené avec elle, elle a souffert de voir ton regard changer à chaque nouvelle personne, elle a souffert de voir le dégoût dans tes yeux. Elle a souffert mais tu étais sa seule raison de vivre et te voir l’obligeait à vivre. Tu étais la seule chose de bien dans sa vie et dès qu’elle te voyait, elle se disait qu’elle pourrait vivre milles ans pour pouvoir te voir grandir. Je me suis sacrifiée pour un Quartier, Naoki, mais ta mère s’est sacrifiée pour toi et ça, c’est tout aussi noble. Elle aurait pu fuir, t’abandonner mais elle a continué à offrir son corps pour pouvoir te nourrir, pour que tu puisses vivre. Ta mère n’était qu’une misérable pute mais elle a souffert pour te maintenir en vie. La douleur qui parcoure ton corps lorsque j’enfonce mon ongle dans ta chair n’est rien en comparaison de la douleur qu’on ressent quand un être cher nous regarde avec du dégoût dans les yeux. Poses-toi la question, Naoki : aurais-tu été capable de souffrir pour ta mère comme elle a souffert pour toi ? »

... Tout ce que je voulais lui répondre plus tôt, tous les arguments que j'aurais pu lui opposer se sont envolés. Elle ne connaît pas ma mère, mais certaines de ses paroles me vont droit au coeur, comme un pieu qu'on y aurait enfoncé. J'ai essayé de savoir pourquoi ma mère me faisait subir ses activités. Mais jamais, non, jamais, je ne l'ai vu de ce point de vue. Car il y a du vrai dans ce qu'elle dit. Jamais un de ses clients n'a posé la main sur moi. Elle voulait toujours voir où j'étais quand elle... travaillait. Mais je l'interprêtait différement. Je pensais qu'elle voulait que je vois ce qu'elle avait enduré pour que je naisse. Que je vois que je n'étais pas désiré. Son comportement, quand on était seuls, tous les deux, me faisaient penser la même chose. Mais je ne pouvais rien dire de tout ça à Calypso. Rien.

"Calypso, je... Je sais pas... C'est pas ce que..."

Incapable d'aligner deux mots. Vidé. Ses paroles m'avaient tout simplement vidé. Que dire? Que répondre? Elle a du sentir que j'étais perdu, peut-être même ressentir un peu de pitié, puisqu'elle m'a tendu un mouchoir.

- « Tiens, empêche le sang de couler. »

J'ai pris le mouchoir, l'ai remerciée d'un hôchement de tête. Dans mon état normal, je lui aurai sourit, mais là... J'étais loin d'être normal. Perdu dans ma contemplation de mon sang sur le mouchoir à Caly, j'ai sursauté quand la sonnerie de son téléphone s'est déclenchée. Elle a sourit, sans répondre tout de suite.

- « Les prostituées ne sont pas des êtres misérables, Naoki. Ce sont des êtres qui souffrent à cause de la stupidité humaine, à cause des gens qui ne savent pas tenir leurs queues. J’ai peut être tout faux sur ta mère puisque après tout je ne la connais pas, mais j’ai connu trop de prostituées venant pleurer sur mon épaule parce que leurs fils, pour qui elles avaient tout sacrifié, les regardaient comme des monstres pour ne pas envisager l’autre côté du miroir. Demande-toi, Naoki, si ces prostituées sont si misérables que ça et demande-toi aussi si ta mère te haïssait tant que ça. Dis-toi que ma mère me haïssait, ma mère a engagé un homme pour me violer quand j’ai eu dix ans, ma mère a rit en me voyant me débattre, ma mère m’a poussé dans la prostitution de bas étage pour faire souffrir mon père, ma mère m’a abandonnée dans les mains d’un maquereau violent et drogué pour le plaisir de me savoir souffrante. Ca, c’est une mère qui hait son enfant. La tienne te haïssait-elle, Naoki ? »

Un nouvel échange de regard. Le sien, toujours aussi indéchiffrable. Comme... Sans émotion. Comment peut-elle ne rien ressentir quand elle raconte son histoire? Comment peut-elle tirer un tel trait sur ses émotions? Et dans le cas où elle ressente bien quelque chose en ce moment, comment peut-elle le cacher? De mon côté, impossible de dissimuler quoi que ce soit. Car si je ne comprends pas ma mère, je comprends encore moins celle à Calypso. En entendant une partie de son histoire, j'ai ressenti de la pitié pour elle. Comment faire autrement? Mais la pitié s'est accompagnée d'un autre sentiment. La tristesse. La tristesse de savoir que cette jeune femme a été, lorsqu'elle avait seulement 10 ans, le plus violemment traitée. La compassion s'est alors immiscé dans mon esprit. La Calyspo Storm d'aujourd'hui est forte et indépendante. Qui pourrait croire qu'elle a un jour été faible, qu'elle a un jour dépendu de quelqu'un?

- « Viens me chercher à l’endroit habituel. dit-elle à son correspondant, avant de ranger son téléphone. A bientôt, Naoki, ou à jamais. A toi de voir si tu te sens toujours capable de sauver le monde… »

Trois petits tours et puis s'en va. Sans les petits tours. Et avec une limousine noire. Me voilà tout seul, incapable de penser. Je m'adosse au mur et me laisse glisser au sol, en fixant la longue voiture noire qui s'éloigne. Je reste ainsi dix bonnes minutes, avant de me reprendre, me lever, et rentrer à l'Académie à pied, les mains dans les poches...

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» Interrogatoire n°2 ▬ Naoki Natureku [Terminé]
» Naoki ▬ I need people to deal with
» Le mec de la chambre d'à coté. || Naoki & Frederic.
» Naoki ▬ You won't get much closer till you sacrifice it all ♪
» Au delà des rues, on croise des connaissances (naoki)