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Dirty old town
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MessageSujet: Dirty old town Dirty old town Icon_minitime1Sam 17 Jan - 12:30

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Et bien quel bordel...Zachary ne remerciait pas la bande d'enfoirés qui avait perpétré ce foutu attentat. Tout le commissariat était sur des charbons ardents et les élucubrations allaient bon train. Certains accusaient Lecter - son nouvel employeur occulte - d'être responsable, d'autres préférait suivre les médias et accusaient ces débraillés de résistants et une poignée d'autres, peut-être plus éclairés que les autres avançaient presque timidement la possibilité qu'il y ai une troisième faction de chieurs à New York. Pour Gaunt, ça n'avait aucune importance. L'alourdissement de son emploi du temps était la seule conséquence réelle qu'avait eu cet acte. Et bordel, c'était déjà largement suffisant. Gaunt ne s'était pas pointé aux commémorations à la mairie, ce genre de rassemblement people où tout le monde sent bon, où tout le monde rit en mettant la main devant sa bouche en émettant un petit "hihihi" pédant, c'était pas pour lui. Il avait opté pour une soirée chez Seth, à se défoncer en jouant à une console de jeux vidéos datant de Mathusalem.
Les événements étaient loin de se tasser et le lieutenant de police s'était retrouvé à patrouiller en voiture banalisée dans les rues du Quartier Sud. La Hyène étant encore plus ou moins en convalescence, il s'était gardé de révéler à Venecia ce qu'il allait faire de sa soirée...la savoir contrainte et forcée à faire de l'administratif pour préserver sa petite santé valait son pesant de cacahouètes. Il lui enverrait peut-être une photo des ruelles du Sud...juste pour la faire enrager...juste pour avoir le plaisir de ne pas décrocher son portable quand elle l'appelerait pour l'insulter et l'imaginer en train de fulminer derrière son bureau en train de classer des dossiers, entourée par les mous du genou de bureaucrates du commissariat. Si c'était pas aussi marrant, il la plaindrait presque.

Il avait garé la bagnole devant l'un des bars dont il sait que le véritable propriétaire n'est autre que Lecter. Dans ces lieux, il a une ardoise et les patrons ne l'emmerdent pas avec les consommations qu'il ne règle jamais. Ou très rarement. Etalant une pincée de poudre sur sa carte d'officier de police, il s'envoie deux lignes avant de pénétrer dans l'endroit enfumé pas très fréquentable. La population penchée sur son verre est patibulaire et dès que la petite cloche située au-dessus de la porte tinte, tous les regards convergent dans sa direction. Vous inquiétez pas les mecs, je suis pour ainsi de la maison, semble-t-il dire en entrant nonchalamment dans les lieux. Si l'identité réelle de Gaunt est ignorée par beaucoup (on l'appelle juste G), sa tronche l'est moins. Se juchant sur l'un des tabourets faisant face au bar, il esquisse de l'index une croix devant lui, croix invisible couverte quelques secondes plus tard par un verre de scotch qui glisse jusqu'à lui, précédée par un bol de cacahouètes. Les glaçons tintent et les arachides roulent hors du petit bol alors qu'il y plonge la main. Levant son regard halluciné sur le patron ventripotent qui essuie nonchalamment des verres de bière, Zach' demande d'une voix mollassonne avant de boire une gorgée de scotch. Alors...quoi de neuf dans le coin, Rupert?
- La routine, mon vieux. Si les flics patrouillent plus fréquemment dans les aut'quartiers, ils ont toujours pas les couilles de venir ici. On a surpris un bleu qui semblait en avoir encore mais on les lui a rapidement fait avaler.
Un reniflement amusé s'échappe de Gaunt tandis qu'il porte son verre à ses lèvres. Ca devait être Meyer. On l'avait retrouvé aux limites du quartier Sud, le nez explosé et les deux bras pétés en trois endroits différents. Pauvre gosse. A peine sorti de l'académie qu'il était déjà à l'hosto. C'est pas faute de l'avoir averti pourtant...
Haa...les jeunes. T'auras beau leur dire ce qu'il faut faire et pas faire, ils en feront qu'à leur tête...on écoute plus les vieux.
- Ouais. A part ça, c'est le calme plat depuis quelques jours. On voit juste Cimarro plus souvent que d'ordinaire et dans des lieux où ce sont les deux autres qui traînent.
Tiens donc?
A bien y penser, ça faisait au moins une semaine qu'il n'avait pas eu de nouvelles de son employeur grimé. Zachary s'était tout simplement dit qu'on avait pas besoin de lui. Mais Lecter ou le Croque-Mitaine lui aurait demandé l'organisation des rondes policières aux frontières du Sud et dans le Sud.
- Attends deux secondes, G.

Dans le fond du bar s'élevait une clameur. Le genre de clameur qui se termine par du verre brisé, du mobilier abîmé, un coup de serpillère et un jeté de corps inconscient ou amoché sur le macadam devant le bar. Pivotant sur son tabouret, Gaunt plisse les paupières en scrutant les tables le long du mur où deux silhouettes esquissent des gestes qui n'ont rien de fraternels près d'un troisième larron.
Woh! WOH! les filles! hèle Zach'. Deux trognes se tournent vers le zinc. Ben alors? On est en plein syndrome prémenstruel? Vous pouvez pas picoler sans faire chier le monde?
Nous casse pas les couilles, G! C'est pas à toi qu'on cause mais à cette tantouze. Hein? Tantouze!
C'est alors que Zach' remarque ce bonhomme qu'il n'a encore jamais vu. Cheveux courts. Regard clair. L'air suffisamment absent pour paraître hautain. C'est pas la défonce qui rend ce visage aussi provocant sans piper mot mais bien l'attitude et pour sûr que ça pète les couilles de ce duo d'enfoirés qui cherche la merde à toute nouvelle trogne qui pointe son pif dans les bars du Sud. Ca va partir en sucette...c'est obligé. S'en réjouit-il? Un peu. Il faut juste attendre l'étincelle qui va foutre le feu aux poudres. Et les deux pyromanes de la baston vont pas tarder à la faire apparaître. L'un tire la chaise du client inconnu et l'autre pousse ce dernier en arrière.
Allez, réagis, tantouze.

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MessageSujet: Re: Dirty old town Dirty old town Icon_minitime1Sam 17 Jan - 23:48

Une douleur sourde au lobe frontal empêchait le professeur de physique de corriger la montagne d'examen qui occupait tout le coin gauche de son bureau. Il ferma les yeux en tentant vainement de faire disparaître sa migraine. Ce n'était pas rare qu'il en souffrait, mais celle-ci semblait vouloir perdurer et ne voulait baisser en intensité. Thomas soupira, il ne pouvait continuer comme ça. Les examens pouvaient attendre, il ne devait les corriger que pour dans quelques semaines. La santé primait au travait. l'enseignant se leva et entrepris de mettre son manteau tout en jetant un coup d'oeil à l'horloge qui était suspendue au-dessus de sa porte. Dix-huit heures sonnait. Après avoir rangé sa table de travail et vérifier s'il n'avait rien oublié, il sortit de son office. Il faisait sombre dans le corridor, normal à cette heure tardive. Subissant un nouvelle vague de douleur, il s'appuie sur le casier le plus proche. S'arrêtant quelques minutes pour reprendre le la contenance, le professeur s'empresse de sortir de l'académie pour aller rejoindre son logis qui se trouvait à une bonne vingtaine de minutes de marche. Thomas dû s'arrêter trois fois en cours de route pour laisser passer les assauts renouvelés de sa migraine. Même les médocs anti-douleurs ne marchaient pas. Arrivé devant son appartement, il s'empresse de gravir les marches. Cependant, au milieu de son ascension, une vague puissante de douleur le fait tomber à genoux. Une voisine, ayant entendu du bruit, vint voir ce qui se passait.
Monsieur Thorn, allez-vous bien? Puis-je vous aider”, demanda la vieille dame en voyant Thomas, agenouillé dans les marches. “Je vais très bien merci. Vous pouvez retourner à vos occupations”, fit le professeur d’une voix plus froide et détachée qu’à l’habitude.
La bête avait émergée.
~

Thomas se releva et entra dans son appartement sans plus un mot sous le regard hébété de la septagénaire. *Quelle vieille sorcière celle-là, pourquoi ne veut-elle pas mourir?* Furent les pensées de celui-ci. Il déposa les clés sur la table et s’étira. "Ça fait du bien d’être soi-même. Cet idiot de Thomas ne se laisse pas faire facilement. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il ignore même que je suis là." Le professeur ricana et alla s'admirer dans le miroir. Après s'être regarder intensément à la manière de Narcisse dans la glace, il prit une douche et changea sa tenue pour des vêtements plus décontracté. Un hoodie, des joggings, des vieux sneakers et une tuque l'en composait. Satisfait de apparence, il sorti à l'extérieur et respira un bon coup avant de se diriger vers le Quartier Sud. En passant par un stand à hot dog, il en déroba trois et déposséda un certain Joshua de son portefeuille de cuir, 50 belles piasses pour ses consommations. L'alcool allait couler ce soir. Et pas qu'un peu car le gentil enseignant ne buvait quasiment jamais. N'ayant pas sorti depuis très longtemps, il s'en donnerait à coeur joie. Une petite bagarre serait probablement de mise pour pimenter la soirée et peut-être deux ou trois danceuses pour bien finir. Mais qui sait? Il verrait en temps et lieu. Pour bien faire, il passa dans un quartier résidentiel et s'y appropria une belle bagnole noire. Conduisant d'une manière totalement nonchalante, il arriva bientôt dans le Quartier Sud. La différence se voyait. On y sentait la clandestinité et le malheur. Ce sentiment emplit de joie Thomas. Un large sourire fendit son visage. Ralentissant le véhicule, il passa par plusieurs petites rues au hasard et se fit remarquer par tous ceux qui s'y trouvaient. C'était l'effet qu'il recherchait. La soirée commençait bien. D'une humeur très bonne, il gara la voiture devant un bâtiment où une enseigne luminescente annonçait qu'il s'agissait d'un pub. Descendant de la voiture, il ne prend même pas la peine de barrer les portes sachant d'or et déja qu'elle allait vite se faire voler. le professeur ne voulait pas n'on plus se faire voir avec de toutes manières.

Il poussa les portes du l'établissemment et ne fut pas surpris de son apparence miteuse mais qui restait engageante. Il alla au bar. "Une double vodka, sans de glaçons." Après tant de sobriété, il fallait y aller fort en partant. Même pas deux minutes plus tard, son verre arrivait. Il s'en empara et alla se trouver une table un peu plus loin. Plusieurs personnes le regardaient discrètement. Thomas était un pur inconnu pour ces clients qui devaient être tous des habitués. Ne s'en perturbant pas, il prit une gorgée de vodka et se fit craquer le cou. La soirée serait bonne. Cinq minutes plus tard, deux hommes barbus et sales se dirigèrent vers l'enseignant, et pas avec des intentions amicales.
-Hey l'bleu qu'est tu fou dans notre bar, lança agressivement le plus grand. Un grand barraqué aux tattoos douteux.
-Ceci est un établissement public à ce que je sache.
-Ne joue pas à ce jeu grand-papy, menaça le plus petit mais tout aussi carré que son compagnon. Une moustache mal taillée ornait le bas de son nez.
-Je ne cherche pas les ennuis messieurs, répondit Thomas avec froid.
-Tantouze! lancèrent les deux de vive voix.
-C'est vous qui l'êtes en vous attaquant à deux sur un homme qui ne cherche qu'à boire.
Une totale nonchalance et froideur perçait dans la voix du professeur. Ces deux lourdeaux seraient faciles à maîtriser s'il le fallait. Ils avaient la force brute, mais pas l'intelligence.
-Tu veux te battre grand-père?
-Non.
-Tantouze
-Non, votre petite bagarre ne m'intéresse pas. Maintenant, si vous avez l'obligeance de me laisser terminer ce verre de vodka, je vous en serait gré.
Le moustachu s'empara du verre, lança le contenu sur Thomas et brisa le verre.
-Tantouze!
C'est alors q'une voix inconnue et autoritaire vint percer l'atmosphère tendue de la scène. Un certain G voulait que ces deux idiots arrêtent de crier. Bien entendu, ils n'en firent rien. Ils eurent même l'audace de tirer la chaise du professeur et de le pousser. Certes, la patience était l'une des vertues qui était restée du gentil Thomas, mais elle avait une limite réduite. Il se releva lentement en prenant appui sur la table et s'empara discrètement le cendrier qui traînait.
"Je ne cherchais vraiment pas à me battre contre des loosers comme vous, mais vous l'avez cherché." Sur ces mots, il lança le cendrier au visage du moustachu qui fut aveuglé et sonné à la fois par le cendrier lui-même et son contenu. Suite à ce geste, il prit rapidement le couteau à sa ceinture et, avant que l'autre idiot ait le temps de digérer sa surprise, menaça de tuer le moustachu, la lame collée au cou de celui-ci. Le couteau ayant déjà légèrement entamé la chair tendre. "Je le tue si tu ne pars pas illico. Ne revient pas. Si tu oses, ton copain va mourir lentement et douloureusement." C'était d'un ton froid, calme et cruel que l'enseignant avait prononcé ces paroles.

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MessageSujet: Re: Dirty old town Dirty old town Icon_minitime1Lun 2 Fév - 17:05


Showtime !
Zachary n'a nulle envie d'intervenir. Il ne le fait déjà pas quand il est en service, ça va pas changer lorsqu'il est en temps libre. Par contre, si on vient le chercher la réaction ne se fera pas attendre. Alors, il se contente de siroter en attendant l'explosion. Car elle va avoir lieu. Faut pas être sorti de Weins pour le savoir, le sentir. Prévoir l'issue de l'échauffourée est, toutefois, plus aléatoire. Les deux sudistes, s'ils ont réussi à atteindre la majorité sans perdre une partie de leur corps ou tout simplement la vie ou l'usage d'un membre ou d'un organse, ne sont pas des agneaux et n'appartiennent pas à ceux qui évitent de faire des vagues. L'inconnu, quand à lui, a l'air trop assuré pour être un civil qui s'encanaille le temps d'une soirée. Il n'a ni l'air flippé, ni l'air paniqué et il n'a pas du tout l'attitude du bureaucrate lâché en pleine nature sauvage bien loin de son petit bureau propret.
Les deux enfants de salaud brise l'espace intime de l'inconnu allègrement. Sans ménagement, ils viennent d'arracher la chaise à sa table et y vont de bon coeur dans le harcèlement du troisième larron qui quitte avec lenteur sa position assise. Gaunt avale d'un trait le reste de son verre qu'il pose nonchalamment sur le zinc sans perdre des yeux la baston qui va avoir lieu. Ce n'est plus qu'une question de secondes...aucun mec normalement constitué ne peut tolérer être malmené de la sorte et quand l'inconnu achève de se redresser, un bras à peine tendu vers l'arrière (peut-être pour choper son verre et l'éclater sur un front?) Zach' peut presque clairement entendre la paire de balloches de ce dernier gonfler d'un coup. Ca va faire une tâche!
Sans que rien ne le laisse présager, et dans un magnifique arc de cercle, le cendrier massif qui orne toutes les tables du boui-boui s'envole. Une poussière grisâtre se répand aux alentours, s'insinue dans les yeux bovins du sudiste moustachu qui peste aussitôt et qui ne remarque pas que l'on vient de le délester de son arme qui se trouve ausitôt sous sa gorge. Zachary esquisse une brève grimace "not bad".

Le déclic caractéristique du fusil à pompe qui s'arme fait brusquement se retourner Zach vers le comptoir derrière lui. Ouvrant des yeux grands comme des soucoupes (ce qui réclame un certain effort de la part de ses paupières lestées par la cocaïne), il a un stupide et léger sursaut en voyant le canon de l'arme. Bordel de merde, Rupert, t'es fondu ou quoi? Range-moi ça. Tu vas ruiner ton mobilier si tu tires. Et alors que dans le fond du bar les choses sont maintenant passées aux promesses de mort et aux menaces, Zachary quitte son tabouret, ajuste le col de sa veste rouge vif, dégaine son flingue. Laisse faire le Texas. roucoule-t-il en tendant le bras et en visant le fond du bar.

Une détonation. Un unique tir qui s'achève par un minuscule trou dans le mur près de l'inconnu. D'une démarche décontractée, Gaunt s'avance vers les deux lutteurs, écartant du canon le sudiste qui paraît incapable de prendre une décision sur ce qu'il doit faire. Son compagnon maintenu contre sa propre arme adresse au ripou une oeillade indéfinissable espérant peut-être que Gaunt le tire de ce mauvais pas et règle son compte à cet inconnu qui se croit tout permis. C'est bon, l'ami. commence le flic en s'adressant à l'imperturbable inconnu. Il remarque alors que c'est à peine si le mec est essoufflé alors que les deux autres ont la veine du front qui pulse furieusement. On va en rester là pour  ce soir. N'est-ce-pas? Le regard pers dévoré par des pupilles dilatées se baisse sur les sudistes. Un grommellement de protestation s'échappe des lèvres de celui qui a une lame plaquée sur sa gorge. Doucement mais fermement, Gaunt éloigne l'inconnu du sudiste qui file sans demander son reste se poster près de son pote. Tu t'en sors bien, mon gars, fais demi-tour...pourtant, l'idée de retrouver ses pénates ou un autre à martyriser peine à trouver un chemin dans les deux cervelles des deux malfrats. Gaunt soupire en levant les yeux au plafond. Posant son poing libre sur sa hanche, il adopte l'attitude du paternel qui attend que son rejeton lui obéisse. Il agite sa main armée, indiquant du canon du flingue la porte du bar. Une moue réprobatrice aux lèvres, il reprend. Sérieux, les mecs? Toi, prends ton pote et allez ailleurs. Les bars malfamés, c'est pas ce qui manquent ici. Et puis chuis sûr que  vous z'avez des tas de choses à faire comme...je sais pas moi...pas ruiner l'un des bars des monstres. Aux grands maux, les grands remèdes. Même si Zach' sait que Lecter doit se foutre de ce boui boui comme de son premier claque-doigt, le ripou a survécu à une entrevue avec ce dernier et on murmure que pour le moment, il est dans les petits papiers du clown. Et le Croque-Mitaine ne l'a pas encore écorché, c'est pas rien. Pour les sudistes, ça signifie au moins que Gaunt est, pour le moment, utile aux monstres. Et s'il est utile, vaut mieux pas s'en prendre à lui.

Enfin, une ampoule s'allume quelque part dans les cerveaux sudistes. Le départ ne se fera pas sans regard noir et index pointé dans la direction de l'inconnu. Des menaces silencieuses de gamins dans la cour de récré. Zach' se contente de secouer la tête en soupirant et de rengainer son arme une fois que le duo a franchi la porte d'entrée. Perdant instantanément sa nonchalance pour une expression bonhomme, il reporte enfin son attention sur l'inconnu, un sourire radieux fendant son visage. Et ben...ce que tu lui as mis. Le coup du cendard, c'était fendard. Rupert! mets les consos de c'monsieur sur ma note! Puis, il reprend d'une traite. G. se présente-t-il en avançant une main. C'est la première fois que je te vois dans le coin. D'où tu sors, mon gars?

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MessageSujet: Re: Dirty old town Dirty old town Icon_minitime1Mer 4 Fév - 2:03

Dans un air saturé de cendre, Thomas tenait fermement à la gorge le petit moustachu. Celui-ci ne pouvait se débattre, le couteau à la gorge. L’enseignant sentait le poul accéléré du mécréant qui était en sueur et apparemment stressé. Normal. Son grand copain avait dégainé son arme à feu et la pointait vers le professeur qui ne cilla pas. Il ne savait que trop bien qu’il ne tirerait pas. Ça se voyait à bout de nez. Même la grand-mère décédée et aveugle aurait pu le deviner. Ses traits étaient crispés et indécis. Sa main tremblait légèrement et la grosse veine de son front pulsait. Le grand con semblait avoir peur de la possible réaction de l’enseignant. Thomas enfonça légèrement la lame émoussée de l’arme blanche dans la chair tendre du cou du petit homme qui eut un cri de fillette. Il fallait dire que la qualité du tranchant n’était pas top, mais c’était une arme bien équilibrée et confortable à maintenir le manche étant en cuir. Si la partie utile de l’objet était en meilleur état, ce couteau vaudrait cher. Un simple affutage et retrempage devrait lui redonner sa valeur initiale. C’était une bonne acquisition autrement dit. Il pourrait bien le servir ce couteau. Probablement mieux que son précédent maître. Surtout, il en prendrait soin. Grand soin. Il fallait toujours entretenir les armes, s’assurer que les lames soit intactes et propres pour éviter leur oxydation. Sur cette pensée plutôt technique, il lança au grand nigaud : Tu lâche ton flingue à la con et tu déguerpis. Si tu ne te décide pas je vais égorger ton ptit copain comme un sale porc. Do you understand? Ou est-ce que j’ai à me faire plus convaincant? La chair de ton ami est tendre tu sais? Il ferait un bon ragoût ne crois-tu pas?
Pour exemple, il enfonça de quelques millimètres encore le tranchant. À la limite de la aorte. Le moustachu déglutit difficilement, son regard alarmé allant de Thomas à son pote. Le petit homme sentait mauvais. Ses vêtements avaient une odeur de boue et d’urine. Son haleine, putride, était un mélange d’alcool et de d’œufs pourris. Il était aussi collant de sueur. Le professeur ne doutait point qu’il ne s’était pas lavé depuis des lustres. Malgré l’odeur pestidentielle, Thomas ne desserra pas son étreinte, prêt à trancher la gorge tendue de son prisonnier.

Tous les regards étaient tournés vers les trois adversaires. C’était le silence. Tous étaient surpris par la tournure des événements. La tension était palpable dans tout le bar. Le seul bruit perspectible était celui des gens dans la rue, à l’extérieur, et les déglutissements anxieux du moustachu qui semblait sur le bord de l’évanouissement tellement il était stressé. Soudainement, la détonation d’une arme à feu vint faire tressaillir les deux connards et la plupart des gens dans le pub. Un minuscule trou perçé dans le mur derrière le grand barraqué était maintenant visible. Imperturbable, Thomas fixait toujours durement le grand tantouze de son regard clair. Du coin de l’œil, il vit approcher le dénommé G qui avait intervenu pas même cinq minutes plus tôt. Il marchait d’un pas détendu et lorsqu’il fit à quelques mètre de l’enseignant, celui-ci pu voir qu’il était sur une drogue. Ses pupilles le trahissaient. Malgré ses airs, il émenait de lui une présence. Les gens présents dans cet établissement miteux semblaient respecter l’homme qui se prononça : C’est bon l’ami, dit-il en s’adressant à Thomas. On va en rester là pour ce soir. N’est-ce pas? Continua le mystérieux individu en regardant les deux sudistes malfamés. Le petit moustachu manifesta son mécontentement. D’un mouvement ferme mais doux, G éloigna l’enseignant du sudiste qu’il menacait. Thomas se laissa faire car risquer de se faire repérer par la police. Le petit homme ne demande pas son reste et alla se réfugier derrière son gros copain. Toujours imperturbable, Thomas se contenta de les regarder en jouant avec l’arme nouvellement acquérie. Le moustachu semblait beaucoup lui en vouloir et regardait avec convoitise son couteau. L’autre semblait incertain sur ce qu’il fallait faire, mais ne voulait pas quitter l’établissement n’ont plus. Il fallu le mystérieux type au blouson rouge intervienne à nouveau. Sérieux, les mecs? Toi, prends ton pote et allez ailleurs. Les bars malfamés, c'est pas ce qui manquent ici. Et puis chuis sûr que  vous z'avez des tas de choses à faire comme...je sais pas moi...pas ruiner l'un des bars des monstres, dit-il en pointant la porte avec son arme. Après un moment où les cerveaux de ces deux tarés semblaient analyser les paroles de G, les deux cons sortirent du bar en pointant du doigt Thomas et en lui lançant des mauvais regards qui passèrent à cent pieds au dessus de sa tête. Il les regarda s’en aller sans montrer une seule émotion. Le mystérieux inconnu qui avait réussi à faire sortir le duo rangea alors son arme et soupira avant de s’adresser à lui avec un large sourire. La nonchalance dont il avait fait preuve avait disparue et il semblait de meilleure humeur. Et ben...ce que tu lui as mis. Le coup du cendard, c'était fendard. Rupert! mets les consos de c'monsieur sur ma note! Et sur cette phrase, il se présenta officiellement et lui tendit la main. Après avoir observer cette main, Thomas se permit de la serrer et se présenta à son tour par un pseudonyme. Steel. L’autre ajoute ensuite un commentaire sur sa nouveauté. C'est la première fois que je te vois dans le coin. D'où tu sors, mon gars? L’enseignant pensa alors un moment à sa réponse et dit simplement : From hell ya know. Le professeur se permit de sourire. Il aurait eut du plaisir à tuer le bonhomme, mais la soirée promettait même plus maintenant qu’il avait rencontré le prénommé G. Une initiale en guise de nom. Ce nom éveillait sa curiosité et son sens analytique. Il allait, s’il le pouvait, essayer d’en savoir plus. Ce G l’intéressait et la soirée était encore jeune. Les deux hommes auraient le temps de faire plus grande connaissance.


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