Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore
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MessageSujet: Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore  Icon_minitime1Dim 17 Jan - 16:21



Trois petits coups secs à la porte de son bureau. Levant la tête de ses papiers administratifs, ôtant les lunettes de son nez, Tess Sayers intime au visiteur d’entrer.

Lundi matin, la vie reprend son cours après Noël et l’épisode éclair de l’assaut du centre commercial… le travail aussi reprend son cours, et l’enquête ouverte à la suite de l’événement est la priorité sur laquelle tout le monde s’acharne. Lecter, de retour ? Les regards glissent plus ou moins furtivement vers Tess. Les mois ont passé, elle a su se blinder : ignorer les commentaires les plus fourbes qui suggèrent qu’elle sait peut-être quelque chose. Pourquoi pas après tout ? Elle, l’agent « affaire Lecter » depuis le début et qui a été écartée de la procédure d’interrogatoire après qu’ils l’aient finalement chopé.

Dans ces moments là, quand elle sent sans les voir les sourires en coin autour de la machine à café où qu’elle croise un regard interrogateur – faut-il lui en parler ou non ? – elle sourit l’air de rien et détourne la tête. Bien sûr qu’il faut lui en parler, c’est redevenu son affaire, son cas, et elle était bel et bien aux premières loges quand tout est arrivé. Quand relevant la tête après la coupure de courant son cœur s’est arrêté de battre et que tous ces inconnus venant simplement faire leurs achats se sont retrouvés entourés de Sudistes armés jusqu’aux dents. Quand elle a prévenu ses collègues en espérant que les autres attendraient avant de tirer aveuglément dans la foule. Quand la cavalerie était arrivée et qu’à peine sortie elle avait renfilé le gilet pour aider aux contrôles d’identité. Quand elle avait posé ses paquets à l’intérieur d’une voiture quelconque au gyrophare hurlant, et que la soirée prévue pour emballer ses cadeaux, elle l’a passée avec ces quelques mots : « Vos papiers s’il vous plaît, désolée on doit contrôler tout le monde. Oui… Vous avez vu quelque chose ? Non ? Vous pouvez y aller, si vous vous souvenez d’un élément qui pourrait être pertinent veuillez contacter le Commissariat Central. » Et au final ils avaient fait une liste de noms, individus à contacter et à faire venir au Commissariat : des personnes ayant indiqué avoir vu ou perçu quelque chose de suspect avant que tout cela n’arrive.

« Tess ? On a un nouveau témoin qui vient d'arriver, à propos du Centre.
- Ça marche, je termine ça, fais-le patienter deux minutes. Il y en a combien aujourd’hui ?
- Oh une dizaine… Ash est déjà en train d’en interroger, Anna aussi.
- Hugher n’est pas là ?
- Non, pas que je sache. »

Elle hausse un sourcil entendu – évidemment qu’il est absent. Peu importe. L’agent repart, et après une ou deux secondes de flottement, la policière remet un peu son bureau en ordre. Comprendre : elle vire l’énorme tas de papier et le pose par terre, à côté d’autres piles de dossiers. Elle se recoiffe un peu, puis bouge un peu sa plante verte, réarrange ses stylos, essaie de donner l’impression d’un bureau propre et rangé alors qu’elle sait pertinemment que c’est le bordel permanent. Par contre, pas touche à la tasse de café ni au paquet de cigarettes posé juste à côté : parfois, ça aide à nouer le contact (sans mentionner les boîtes de gâteaux qu’elle cache dans ses tiroirs).

Deux minutes plus tard (presque exactement, elle en est sûre), l’agent revient, accompagné d’un homme cette fois-ci. Tess se lève pour l’accueillir, avec la même phrase répétée des centaines de fois. Le triptyque politesse, invitation, aise. La phrase de base du policier qui fait entrer dans son bureau un homme à qui cet espace est complètement étranger, et qui dans l'imaginaire collectif, représente une nébuleuse de secrets.

« Bonjour monsieur, entrez je vous prie, installez-vous. Merci Hendricks, et tiens tu pourras passer ça à Anna ? C’est le compte rendu des interrogatoires d’hier. » Le dénommé Hendricks lui tend en échange un papier où sont noté quelques informations sommaires sur le témoin, puis ferme la porte et Tess retourne s’asseoir.

Le témoin est un homme plus âgé qu’elle – elle lui donnerait la cinquantaine. Élégant, propre sur lui, il est encore physiquement séduisant. S’attardant quelques secondes sur son visage, Tess remarque que les traits lui sont vaguement familiers. L’a-t-elle déjà croisé ? Jamais parlé en tous cas, elle s’en souviendrait. Est-il connu ? Si c’est le cas, elle ne parvient pas à rassembler assez de souvenirs pour faire ressurgir un nom.

« Je suis l’Agent Tess Sayers, merci d’être venu. Ça ne devrait pas être très long. Je vais juste procéder à quelques vérifications... Elle parcourt la feuille du regard. Vous êtes bien Theodore Traum né le 14 mai 2044 à Dayton, Ohio ? » Question de routine et particulièrement redondante mais ils doivent s’assurer que la personne en face est bien celle à qui ils pensent avoir à faire – c’est déjà arrivé que dans un bureau voisin, la feuille témoin ne corresponde pas audit témoin… fiabilité, zéro. Elle attend la confirmation, puis trop curieuse pour attendre, pose la question qui la taraude : « Excusez-moi monsieur Traum, mais votre visage me dit quelque chose. Nous sommes-nous déjà rencontrés ? »


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MessageSujet: Re: Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore  Icon_minitime1Sam 23 Jan - 1:30

Pour la première fois depuis longtemps, les fêtes de Noël eurent un goût d'amertume pour tous les new-yorkais et pas uniquement pour Theodore Traum. Alors qu'il avait mis à profit une de ses rares journée qu'il ne passait pas entre civières et brancards, Ted avait été pris au beau milieu d'une prise d'otages au Centre Commercial. Médecin urgentiste et l'un des seuls à oser s'aventurer dans les quartiers les plus mal famés de la cité, Theodore avait géré la crise dans le grand hall illuminé du mieux qu'il avait pu. La force tranquille qui se dégageait de lui, son assurance et la certitude affirmée que tout se finirait "bien" avaient réussi à convaincre petit-à-petit, les infortunés otages qui se trouvaient au plus près de lui. Au moment de la libération, Traum avait également veillé à ce que le mouvement de la foule se fasse sans le moins de blessés possibles. Le médecin sait qu'en cas de panique générale, l'instinct de survie animal prend le pas sur l'humanité. La foule devient un troupeau incapable de remarquer le pauvre hère qu'il est peut-être en train de piétiner. Une fois qu'il eut rejoint l'extérieur, c'est spontanément qu'il a laissé son numéro de téléphone aux autorités.
Noël était passé et New York déployait tous les moyens possibles et imaginables pour que les fêtes du Nouvel An se passent sans anicroches. Les médias s'efforçaient de rassurer la population à grand renfort de sujets sur l'abnégation de la police de la ville qui se mobilisait ou sur ce mouvement étudiant qui encourageait les gens à poursuivre le cours de leur existence en ne montrant aucune peur. Mais dans les rues, la paranoïa rampait. On s'épiait. On se déplaçait en dévisageant ses semblables. On ne fréquentait plus les magasins. Les gens étaient épuisé d'avoir peur et ils seraient prêts à tout pour bénéficier d'une sécurité complète. Même à sacrifier leur liberté si on le leur demandait,  pensait sombrement Theodore.

Pour le moment, le monde politique n'avait pas encore fait appel aux forces armées pour l'aider à gérer la crise. Visiblement, les autorités new yorkaises faisaient un travail suffisamment satisfaisant pour se passer de ce genre d'intervention. Et Theodore allait poser sa pierre à l'édifice en se présentant à la convocation reçue par le commissariat central. Après avoir planifié son absence, le médecin avait gagné l'édifice qui portait encore sur sa façade les stigmates laissées par un énième attentat sudiste. A l'intérieur, c'était une véritable ruche bruissante. Un grand nombre de bureaux recevaient les dépositions des ex otages du centre commercial et les policiers qui n'interrogeaient pas un témoin cavalaient d'un office à l'autre. Laissant sa convocation au bureau d'accueil, Theodore prit place sur un banc juste en face, attendant sagement qu'on vienne le chercher. Il eût à peine le temps de parcourir les couvertures des magazines à proximité qu'un dénommé Hendricks se plante devant lui, l'invitant à le suivre. Docilement, Theodore s'exécute.

C'est une jeune femme rousse, au teint pâle qui s'occupera de lui. Son apparence évoque aussitôt chez le médecin l'image d'une fragile poupée de porcelaine dans un vestiaire de rugbymen tant sa place ne semble pas être là. Pourtant, les yeux clairs de la policière ne sont pas ceux d'une petite chose  prête à se briser et sa poignée de main est aussi ferme que celle d'un homme. Avec politesse, elle l'invite à prendre place face à elle. Pendant qu'elle reporte son attention sur Hendricks le temps d'un bref échange formel, un demi-sourire étire les lèvres de Traum lorsqu'il remarque la pile conséquente de dossiers grossièrement masquée par la chaise de la jeune femme ainsi que la large zone vide "suspecte" sur son bureau. Le chef des urgences se noie lui aussi dans la paperasse et ces mêmes stratagèmes grossiers visant à cacher un capharnaüm sont loin, très loin de lui être étrangers.

Tess Sayers, tel est le nom de la jeune femme, lui explique la procédure avant de vérifier les quelques informations à sa disposition au sujet du médecin. Vous êtes bien Theodore Traum né le 14 mai 2044 à Dayton, Ohio ? Il acquiesce. Lui-même. En effet. Pourtant, sa réponse ne paraît pas la satisfaire. Il est vrai que depuis son entrée dans ce bureau, la policière a les sourcils légèrement froncés dès qu'elle pose les yeux sur l'urgentiste. Expression très discrète mais signifiant indubitablement que son visage lui évoque quelque chose qu'elle ne parvient pas à replacer dans un contexte. Excusez-moi monsieur Traum, mais votre visage me dit quelque chose. Nous sommes-nous déjà rencontrés ? Peut-être. Je suis le chef des urgences de l'hôpital et nous sommes tenus de contacter les autorités dès que nous soignons une plaie par balle. A moins que vous ne m'ayez aperçu dans les médias, il semble me porter une certaine affection...à mon grand dam.

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MessageSujet: Re: Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore Bonjour, entrez, installez-vous ! | Theodore  Icon_minitime1Mar 9 Fév - 20:52


Bonjour, entrez, installez-vous !

Généralement, les interrogatoires que Tess conduit se passent bien.

Que ce soit les enquêtes de routine ou les affaires plus complexes, elle obtient souvent un résultat, et pour les citoyens qu’elle a en face d’elle, c’est rarement un mauvais moment à passer. Elle sait que parfois c’est impressionnant de se retrouver face à un agent des forces de l’ordre, arme à portée de main, dans une pièce close, dans un endroit qui n’a rien de familier et qui sent la caféine et le tabac des jours sans fin. Par conscience professionnelle, elle évite de s’étaler dans les histoires personnelles – sauf quand c’est primordial, évidemment. Mais elle essaie toujours d’être agréable, ou au moins un minimum courtoise quand l’humeur n’y est pas. Surtout pour les enquêtes de routine, quand il faut interroger des centaines de témoins : comme pour le centre commercial. Ça demande un gros effort, quelques aspirines, de la motivation et de l’abnégation, mais au final, ses sourires et son attitude décontractée lui apportent plus d’indices, de détails et même de contacts que les visages fermés et lassés de ses collègues. Oh, évidemment, elle n’est pas parfaite et dans le lot, il y en a toujours quelques uns qui dans la journée pâtissent de soupirs ou de monosyllabes, d’une phrase un peu sèche et d’un accueil un peu froid.

Néanmoins, ces cas restent rares, et à la fin de la journée, quand les lumières s’éteignent, les rideaux se baissent et les portes se verrouillent, quand elle jette un œil au fruit de son travail et qu’elle y trouve une satisfaction, alors Tess se rappelle que ça vaut bien quelques sourires forcés et biscuits offerts. Pour autant, lorsqu’il s’agit de faire parler un témoin ou un accusé récalcitrant, la candeur et la douceur font place à une fermeté parfois insoupçonnée et à des menaces murmurées à demi voix, pas toujours fondées mais souvent efficaces.

Conclusion, Tess est une bonne flic. Et là, elle a un témoin potentiel à interroger, figurant parmi les premiers d’une longue série. L’Irlandaise a encore toute sa bienveillance naturelle a disposition, et elle ne va pas se priver d’en user un peu.

Elle écoute donc la réponse de Théodore, penche légèrement la tête sur le côté. Chef des urgences de l’hôpital ? Ouh, ça fait un bon bout de temps qu’elle n’y a pas mis les pieds. Peut-être lui a-t-elle parlé au téléphone, effectivement, mais sa voix n’évoque pas de brusque révélation. Quand à l’histoire des médias… Tess n’a pas la télévision, se contente de la chaîne d’information du commissariat. Elle ne lit que les journaux et écoute la radio – peu, à vrai dire, la propagande gouvernementale ayant tendance a l’agacer un peu. Donc... oui, son visage ou sa voix lui sont probablement apparus à un moment ou à un autre, enfin, rien de bien concluant.

« Sûrement, répond-elle sans se départir de son sourire. Je vous avoue que je ne fréquente pas assidûment les hôpitaux, que je prends rarement ce genre d’appel et que j’évite les médias… enfin, remarquez, c’est pour le mieux, ça veut dire que je n'ai pas eu à enquêter sur vous à votre insu. », ajoute-t-elle avec humour. Ah, oui, malgré toutes ses exceptionnelles qualités, l’humour n’est pas forcément le point fort de Tess. Elle fait ce qu’elle peut. Après tout elle a rarement eu, et a encore rarement, l’occasion de rire aux éclats.

« Je vous sers quelque chose avant de commencer ? Café, thé ? » En même temps qu'elle parle, elle se saisit d’un bloc-notes (le spécial enquêtes un peu chiantes), griffonne quelques mots en guise d’en-tête. « Donc, nous vous avons demandé de venir car lors de l’incident du Centre Commercial, vous avez dû déclarer aux autorités avoir vu, ou entendu quelque chose... Est-ce que vous avez une déposition particulière à faire ? » Oui, incident, c'est le terme messieurs-dames. Pas "prise d'otages", pas "attaques", non, juste "incident". Question de discours, ça sonne mieux, ça donne la fausse impression que rien de grave n'est arrivé. Un incident, ça pourrait tout aussi bien être quelqu'un qui a glissé sur une peau de banane dans l'escalator. Dommage qu'on parle d'une prise des lieux par la force et par les armes. Éphémère, certes, mais réelle quand même.


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