CASIER JUDICIAIRE ÂGE: Tu ne sauras pas. CAMP: Adhérant au Gouvernement JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système
Sujet: Mini-Intrigue n°3 ▬ VDM Mar 3 Fév - 1:05
« NEIGE, JE TE HAIS »
▬ Il était une fois, dans une voiture de police :
« Mesdames et Messieurs, faites attention à bien vous couvrir ! Les températures seront proches du zéro toute la journée et il se pourrait bien qu'il se remette à neiger. Rien de bien inquiétant mais couvrez-vous pour ne pas tomber malade ! »
Décembre 2099. Cela fait plusieurs jours que la neige tombe, s'accumulant délicatement sur la ville. Les températures restent proches de zéro et le ciel couvert continue de déverser son flot de flocons. Les habitants sont maintenant habitués à la neige et aux risques qu'elle amène. Les chutes se font plus rares et on commence à s'habituer au New-York blanc.
Samedi 8 décembre 2099. La journée avait pourtant si bien commencé... Le soleil brillait et les habitants se promenaient tranquillement dans la ville, profitant des commerces, des cinémas ou tout simplement des rencontres au coin de la rue ou dans un café. La matinée s'étant déroulée sans flocon, New-York se détend pour apprécier l'ambiance pré-fêtes de fin d'année. On se met à chercher des cadeaux, à rêvasser, à discuter... Et lorsque les flocons recommencent à tomber, on n'y fait pas vraiment attention. Erreur. Terrible erreur. L'après-midi est déjà bien entamée lorsqu'une gigantesque tempête de neige fait son apparition à New-York. Les vents sont terriblement puissants et les flocons virevoltant violemment rendent les rues dangereuses. La population n'a pas le choix : il faut vite trouver un abris avant de terminer recouvert de neige. Les habitants s'engouffrent dans les voitures, dans les magasins ou dans les recoins de rues. Et la neige s'accumule encore et encore jusqu'à bloquer la circulation et les entrées des bâtiments. Il n'y a plus de possibilités de sortir : il faudra rester où vous vous trouvez jusqu'à ce que la tempête se soit calmée...
Vous vous trouvez actuellement dans la voiture de police de Samson H. Hugher et de Tess Sayers. Libre à vous de trouver la raison pour laquelle votre personnage se retrouve coincé à l’intérieur. Les policiers ont dû arrêter la voiture en l'absence de visibilité : la tempête rend les essuies-glaces complétement inutiles. Les bourrasques sont parfois si violentes qu'elles font bouger la voiture. Vous voilà donc bloqués au milieu de la route, dans une voiture de flic et avec l'impossibilité totale de prendre la poudre d'escampette. Bon courage !
Règles : Votre personnage peut être entré avant ou pendant la tempête (cachez-vous dans une voiture pour échapper à la neige ? Eh merde, c'est une voiture de flic...) mais il ne pourra pas sortir tant que Edmund Weins n'aura pas posté la fin de l'intrigue. L'intrigue durera jusqu'au 21 février alors n'oubliez pas de la faire passer en priorité sur tous vos autres RPs. Il n'y a pas d'ordre de passage afin que l'intrigue soit efficace et dynamique alors n'hésitez pas à poster dès qu'un personnage à répondu !
Participants :Samson H. Hugher & Tess Sayers & Eric A. Morgenstein & Jethro Mentworth
DC : Calypso Storm (à privilégier pour les MPs), Nine Werthem, James Miller et Harmony Chanteloup
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COMMENTAIRES : Je suis le policier le plus sexy de tout New-York ! Comment ça vous ne me croyez pas ?! J'vous le permet pas ! Tiens... pour la peine tu vas allez faire un séjour anticipé en prison, hein ! Non mais oh ! On ne critique pas la loi et JE représente la loi !
Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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La journée avait de toute façon très mal commencé pour Samson : son réveil n'avait pas sonné et le pauvre homme avait dû courir au commissariat sans prendre le temps de manger un petit-déjeuner. Ce stupide réveil, il le jetterait en rentrant le soir ! De toute façon, il ne fonctionnait presque jamais ! A croire qu'il prenait un malin plaisir à mettre Samson en retard ! Tess aurait-elle mit un peu de son âme dedans ?! Cette bonne femme en serait bien capable ! Samson allait la surveiller de près et il vérifierait qu'elle ne faisait pas de vaudou ou d'autres trucs louches... Depuis qu'il lui avait sauvé la mise lorsque Jason Lecter avait tâté les bancs du commissariat, elle avait de plus en plus de mal à cacher son mépris pour son génialissimement génialissime chef. Samson ne comprenait pas pourquoi elle lui en voulait tant : grâce à lui, elle avait conservé son métier et on ne l'avait pas reléguée à la circulation ! Samson aurait dû laisser faire et comme ça il aurait été débarrassé de cette saleté de bonne femme ! Mais en même temps il se serait retrouvé à devoir travailler... Et ça c'était hors de question ! Lui il résolvait les affaires grâce à son flair hors du commun, Tess, elle, s'occupait de la paperasse et des affaires chiantes. C'était comme ça ! Samson avait une définition toute particulière de l'égalité homme-femme et il n'en avait rien à faire. Lui, chef, avait sauvé elle, policière basique. Peut-être aurait-il intérêt à le lui dire comme ça la prochaine fois qu'elle le regarderait de travers ? Boarf... il n'en aurait jamais le courage...
« Tenez, chef, votre café et vos donuts ! » « Merci ma mignonne ! »
Les mots écorchaient la bouche de Samson car cette nana, elle était tout sauf mignonne ! C'était une des secrétaires et elle frôlait les cinquante ans, soit beaucoup trop vieille pour ce valeureux policier qu'était Samson H. Hugher ! Samson aimait se dire qu'il était admiré et désiré par toutes les femmes et il avait donc tendance à classer les femmes selon ce qui pouvait faire bien à son bras ou pas. Mais le fait est que les femmes avaient tendance à fuir Samson autant parce qu'il n'avait aucun charme que parce que leur instinct leur disait de l'éviter. Samson était donc, à ce jour et depuis des années voir des décennies, célibataire et moyennement ravi de l'être. Et, étant bien trop stupide pour discerner la vérité dans ce désert de relations amoureuses, il se disait qu'il était trop bien pour les femmes et qu'elles prenaient peur devant sa perfection. Abruti. Une fois les donuts savourés et le café engloutit, Samson se dit qu'il était temps de travailler. Il ne regarda pas l'heure mais ses coéquipiers étaient efficaces depuis un bon moment lorsqu'il se décida à décroiser les jambes de sur son bureau pour regarder les feuilles mal rangées posées ça et là. Maniaque de la propreté lorsque c'était sur son espace personnel, Samson rangea son bureau, classa les feuilles et finalement la pause-déjeuner arriva qu'il n'avait toujours rien foutu de concret. Tant pis, il n'aurait qu'à prendre un dossier de Tess et dire que c'était lui qui l'avait fait ! Jusqu'à présent il n'avait jamais eu besoin de le faire mais bon, s'il le fallait...
« Il faudrait une voiture de patrouille dans le Milieu. Ton équipe pourrait s'en charger, Hugher ? » « Sans problème, patron ! »
Ni une ni deux, Samson décida que Tess et Eugène iraient faire un tour en voiture. Mais, comble de la malchance, Eugène n'était pas au bureau aujourd'hui : c'était son jour de congé ! Et Samson ne s'en était même pas rendu compte... Heureusement pour lui, le policier n'avait confié à personne sa volonté de filer la mission foireuse à Tess et l'autre mec là. Samson resta un bon moment à réfléchir avant de se rendre à l'évidence : il n'y avait que Tess et lui aujourd'hui et ils allaient donc devoir faire le tour en voiture ensemble. Horreur !
« Agent Sayers, on doit aller patrouiller dans le secteur du Milieu. Vu qu'il n'y a que nous deux aujourd'hui, on va devoir y aller ensemble. On prend ma voiture. »
Mais Tess refusa et proposa de prendre la sienne. Comme elle avait une bonne raison, et que Samson n'avait pas envie de conduire, il la suivit et monta dans la voiture sans rechigner. Ils ne se dirent mot et un bon moment se passa avant que la tempête de neige n'arrive, empêchant Tess d'avancer. La voiture se retrouva bloquée, rendant impossible la fuite. Résultat : Tess et Samson étaient bloqués ensemble. Avec deux autres personnes à l'arrière maintenant. Génial. Parfaitement génial.
« Bah alors ? Elle avance plus votre voiture ? »
Samson, le pro de la diplomatie. Le boulet ne voyait pas où était le problème : bon certes il neigeait beaucoup mais en roulant lentement, ils arriveraient sans doute au commissariat. Au chaud et loin de cette grognasse de Sayers ! Bon d'accord, ils risquaient de renverser quelqu'un mais bon... Un mal pour un bien, non ?
Eric A. Morgenstein
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Samedi matin, le soleil brille dans le ciel. Eric marche d’un pas décontenancé à travers les rues. Il passe devant plusieurs petits commerces qui ont généreusement décoré leurs vitrines pour inviter les passants et, surtout, monter leur chiffre d’affaire. C’est une journée froide et dégagée. Un léger nuage d’eau condensée sort de sa bouche lorsque l’humoriste expire. Les rues sont bondées et une atmosphère électrique règne. Tous cherchent le cadeau parfait à offrir. Pas Eric. Le nordique ayant déjà fait ses achats, il ne fait que profiter de la magnifique journée qui s’offrait à lui. Prendre l’air aidait aussi à trouver de l’inspiration et il en a besoin pour écrire son prochain spectacle. Après avoir croisé quelques connaissances et avoir souhaiter le joyeux noël à chacun d’entre eux, l’homme se dirige dans une boulangerie-brûlerie pour aller se réchauffer et acheter un croissant sorti du four ainsi qu’un café brûlant. Lorsqu’il sort de l’établissement, il a commencé à neiger. Ayant auparavant vécu dans une ville où la neige est commune et les températures baissent jusque dans les -20°C, Eric n’est pas vraiment importuné par ce phénomène métérologique ni impressionné. Il doit cependant avouer qu’il lui trouve un charme à toute cette blancheur meurtrière car, oui, la neige peut tuer. Sa morsure surpasse pas celle de la flamme et le froid qu’elle apporte est sournois et s’infiltre jusqu’aux os. Il est très facile de succomber. Se laisser aller comme on dit. Heureusement, les gens s’habillent en conséquence et achetent les vêtements lorsqu’ils n’en possédaient pas. Seuls les plus démunis risquaient d’être les victimes du froid hivernal. Cependant, New-York n’étant pas une ville très au nord, les pauvres gens qui mourront ne seront pas nombreux heureusement. Enfin on verrait bien, l’hivers n’est pas terminé… pense ironiquement l’humoriste en continuant d’avancer. Grosse erreur.
Eric est en chemin pour rentrer chez lui lorsque l’averse de neige tourna à la tempête. En moins de cinq minutes, le ciel clair s’assombre pour se couvrir de lourds nuages. Le tout est accompagné de vents violents et la neige se met à pleuvoir comme jamais. C’est dans cet enfer blanc et épais que l’homme aperçoit un véhicule stoppé en plein milieu de l’avenue où il essait tant bien que mal de se trouver un abri. En se protégeant le plus possible, Eric marche lentement vers l’automobile dont le pare-brise est déjà blanc. Après une lutte acharnée contre le vent, il arrive finalement près du véhicule et s’empresse de s’y engouffrer sans demander son reste. Il ferme la portière d’un coup sec et décrispe ses muscles avant de se tourner vers les autres occupants de la voiture. Il réalise alors qu’il est dans un auto-patrouille. Soit, un véhicule de flic. Quelle dalle songe sarcastiquement l’humoriste. Sachant pertinemment qu’il va rester coincer dans cette voiture pour un petit moment, il adopte un ton qui se voudrait amical sans plus et s’adresse aux deux officiers à l’avant et à un jeune homme, assis à côté de lui. - Eric Morgenstein. Humoriste. Vous êtes? Il semble que nous soyons pris dans votre véhicule pour une certaine période donc aussi bien que ce soit dans de bons termes. Il sourit en finissant cette phrase préfaite. C’est clair et sans appel. Il ne veut pas d’ennuis ni de conflits. Ce serait la cerise sur le gâteau s’il doit se faire arrêter. Cependant, il ne peut s’empêcher de laisser échapper un commentaire ironique. - Ne trouvez-vous pas qu’il s’agisse d’une merveilleuse journée? Neigeuse et tempêteuses sont mes préférées. C’est plus fort que lui et l’occasion trop bien donnée et il faut dire que cette remarque était bien placée. Finissant ce commentaire, il pause son regard sur chacun de ses compatriotes. Deux hommes et une femme. Ce qui fait un total de quatre personnes s’il se compte dans le groupe. Merveilleux, je sais maintenant que je n’ai pas perdu mes mathématiques, ne put se retenir de penser Eric tout en continuant d’analyser ses compagnons de tempête. Les deux personnes à l’avant sont probablement des officiers de l’ordre et le jeune homme un étudiant de Weins. Ce n’est pas difficile à trouver. Et pourtant… Quelle compagnade hétéroclite font-ils. Deux cops, un humoriste et un étudiant. Ça promet d’être étrange. Ça pourrait même faire l’objet du spectacle qu’Eric prépare depuis déjà quelques jours. Rire de l’hiver et du coup du destin. Un sujet qui pourrait, avec les bonnes tournures, se révéler fructueux. Après tout, se moquer des catastrophes naturelles n’est pas bien méchant. De plus, il est important de prendre de rire des situations difficiles vécues et d’en faire des apprentissage pour les générations futures. C’est à quoi servait les erreurs… Et les tempêtes de neige. Dame Nature a ses caprices et les hommes ne peuvent que subir en priant quelconque dieu ou juste en espérant. Peu importe, Eric a son sujet de spectacle et c’est ce qui importe le plus autre que de sortir le plus vite possible de cette prison. Il n’haïe pas les policiers, mais ce n’est pas top de se retrouver coincer dans un de leurs véhicules.
La voiture bouge au gré du vent qui semble ne pas vouloir se changer et l’humoriste peut l’entendre siffler allègrement. Les fenêtres et le parebrise semblent recouverts d’une dense couche de neige et toute tentative pour sortir est hors de question. Eric et ses trois nouveau copains sont isolés, à la merci de dame nature et aveugle du monde qui les entoure. Une splendide longue attente les attend. Il n’y avait rien d’autre à faire que d’espérer la fin de la tourmente. Ce qui ne semblait pas proche d’arriver.
Tess Sayers
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« Agent Sayers, on doit aller patrouiller dans le secteur du Milieu. Vu qu'il n'y a que nous deux aujourd'hui, on va devoir y aller ensemble. On prend ma voiture. »
Bonjour, blaireau, songea Tess en voyant son "patron" débarquer dans le bureau de l'équipe. Tess leva la tête, visiblement ennuyée : elle n'avait absolument pas prévu une descente dans le Milieu, et encore moins avec son boss. Non, en ce moment, elle faisait attention à prendre soin d'elle, à se relaxer un peu, et elle apprenait même à prendre de la distance vis à vis de son travail. Récemment, l'irlandaise avait accepté un rendez-vous avec un collègue des stups, Graham. Elle ne le connaissait pas très bien, mais il semblait que depuis qu'elle s'était forcée à être moins "rigide" concernant son travail, elle attirait plus la sympathie de ses collègues. De toute évidence, Sayers suscitait souvent la sympathie : la rouquine des homicides, au visage de poupée mais un caractère de fer, qui avait su imposer son respect naturellement dans un milieu masculin, et machiste. Parfois, elle se heurtait à certains collègues qui la déconsidérait, car elle leur paraissait trop naïve, trop ingénue. Erreur, Tess, malgré ses beaux cheveux et ses grands yeux bleus, était loin d'une adolescente excitée par le risque. Fondamentalement, elle l'avait dans le sang : c'était une flic de terrain et elle n'avait pas peur de montrer les dents. Enfin, voilà : elle se montrait toujours très agréable avec tout le monde, mais avait été jusqu'alors très réservée, très secrète vis-à-vis d'elle-même, ne partageant ses secrets qu'avec son collègue et meilleur ami, Eugene. La situation entre eux deux était certes ambiguë, mais cela ne changeait rien à leur travail et à leur dynamique. Cela contribuait à lui donner l'image d'une jeune femme solitaire, vivant pour son métier et impliquée dans chacune de ses affaires.
Or, depuis l'incident Lecter, Tess s'était sentie, et avait été, mise à l'écart. Involontairement, inconsciemment, la conjonction d'un éloignement et d'un rejet l'avait coupé du reste du Commissariat. Cette période, très difficile psychologiquement, l'avait néanmoins aidé à prendre du recul par rapport à sa vie, et à se poser les questions "essentielles". Où voulait-elle aller ? Que voulait-elle faire ? Pas de réponse concrète évidemment, tout se bousculait et tout se compliquait. Tess était une battante : elle avançait naturellement, prise dans la synergie de son métier. Mais maintenant, elle devait faire face à ses failles. Et cela impliquait de s'ouvrir aux autres, ce qu'elle tentait de faire... avec un relatif succès. Plus communicative, ses collègues découvraient peu à peu une nouvelle Tess, une qui n'avait pas que le café et les dossiers dans sa vie.
Évidemment, il n'y avait que le brillant Samson H. Hugher pour penser qu'elle était une moins que rien. Tess, au début, n'avait pas immédiatement détesté Hugher. Elle l'avait trouvé un peu bouffon mais pas dangereux. Alors qu'en fait... sa stupidité le rendait dangereux. Combien de dossiers l'équipe avait-elle dû revoir avant qu'ils ne soient bâclés par leur chef ? Tess n'était pas une femme à lorgner sur les titres et les récompenses, mais depuis qu'elle s'était rendue compte de la vacuité de Samson, elle espérait un jour qu'il se ferait virer, ou blesser, et qu'elle serait celle qui le remplacerait. Oh, pas pour être la "chef", ce qu'elle était déjà plus ou moins officieusement, mais pour enfin donner de bonnes directions à son équipe.
Et là, la perspective de patrouiller avec lui... déjà que ce n'était pas formidable, mais hors de question de monter dans sa voiture (elle ne voudrait même pas toucher la poignée, vu l'état du bureau de Samson...), et hors de question de le laisser conduire !
Ce fut donc dans sa voiture à elle qu'ils se dirigèrent vers le Milieu. « Mesdames et Messieurs, faites attention à bien vous couvrir ! Les températures seront proches du zéro toute la journée et il se pourrait bien qu'il se remette à neiger. Rien de bien inquiétant mais couvrez-vous pour ne pas tomber malade ! » L'annonce passa au tout début de leur patrouille, mais ne souhaitant pas écouter une météo mortellement ennuyeuse, elle changea de station, pour mettre de la musique un peu énergique. De la musique irlandaise, précisément. Et ainsi, ils ne furent pas au courant de l'alerte météo prévoyant une tempête de neige : ce ne fut que lorsque les flocons redoublèrent que Tess se rendit compte de l'atrocité de la situation.
Nooon... ils allaient rester bloqués ENSEMBLE. « Bah alors ? Elle avance plus votre voiture ? » Nooon... elle ne croyait plus en Dieu, mais là, pitié, elle Le priait presque d'intervenir et de faire taire Samson. Peut-être pourrait-elle l'assommer ? Discrètement ? Le froid dehors pénétrait sa voiture : même avec son chaud et joli pull bleu, son collant sous son jean et son écharpe, elle frissonnait. Elle allait devoir mettre ses gants pour conduire...
Tess coupe le contact, ne laisse que tourner le chauffage, sans dire un mot. Elle n'a pas envie de parler à son patron, pas du tout. Quelques minutes passent, sans qu'ils ne soit possible d'avancer: même avec les essuie-glace, le pare-brise restait blanc. Elle poussa un soupir désespéré. « On est bloqués ici... » Nerveuse, la policière passa une main dans ses cheveux. La chaleur envahissait la voiture, mais ça n'allait pas être évident de rester coincés ici longtemps. « Il faut juste rester calmes. »
Juste à ce moment là, elle entendit la porte arrière s'ouvrir, et une bourrasque de vent et de flocons envahit la voiture. Réflexe : Tess se retourna, arme en main, vers le premier intrus... puis vers un second. What the f... ? Ebahie, elle attendit que ses frissons s'arrêtent pour avoir une vue claire des deux "invités". « Qui êtes-vous ? » La question ne pouvait être éludée. « Eric Morgenstein. Humoriste. Vous êtes? Il semble que nous soyons pris dans votre véhicule pour une certaine période donc aussi bien que ce soit dans de bons termes. » Elle plissa les yeux, avisant cet Eric Morgenstein. Il ne semblait pas armé, visiblement rationnel. Okay. Puis, elle percuta. Humoriste ? Bon sang, quelle journée de merde... comme si elle avait besoin de quelqu'un pour rendre Samson encore plus lourd qu'il ne l'était déjà. « Agent Tess Sayers, NYPD » , dit-elle d'un ton acerbe, sans se donner la peine de présenter son actuel coéquipier. Elle se tourna vers le deuxième homme - ou garçon ? Il avait l'air sensiblement plus jeune, et son visage était vaguement familier à Tess. Peut-être un élève de Weins ?
« Ne trouvez-vous pas qu’il s’agisse d’une merveilleuse journée? Neigeuse et tempêteuses sont mes préférées. » Tess n'aimait pas les imprévus. En tous cas, pas ce genre d'imprévus : coincée dans une voiture (bon, au moins c'était la sienne), avec son patron qu'elle voulait étouffer avec sa propre bêtise, dans une tempête de neige, sans café, ne pouvant pas fumer (elle s'interdisait de fumer dans sa voiture), avec un humoriste et un étudiant visiblement pas ravi d'être là. Ça la mettait un peu sur les nerfs... la preuve, si elle avait légèrement baissé son arme, elle ne l'avait pas lâchée, toujours retournée vers les sièges de derrière. « Eh, l'humoriste, ne vous mettez pas à l'aise. Dès que ça roule, vous sortez. »
Oh pitié... elle voulait juste rentrer chez elle et se mettre au fond de son lit.
Les bruits de pas
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Le temps passait, lentement mais sûrement. L'ambiance, dans la voiture, n'était pas des plus incroyable mais au moins, tout le monde était à l’abri. La tempête soufflait, créant une sorte de sifflement insupportable à l'intérieur du véhicule. Visiblement la voiture avait des soucis de circulation d'air et d'isolation puisque la température se mit à chuter... La radio crachotait des informations plus ou moins utiles sur les conditions météo, sur le soleil brillant au Texas, sur la victoire de telle équipe de football ou sur la possibilité d'une météorite frappant le Brésil. Et puis la tempête commença à perdre en puissance puis, finalement, elle disparut. Quelques flocons tombaient ça et là mais rien n'empêchait les gens de se promener librement. Sauf l'énorme quantité de neige bloquant les portes et rendant le démarrage de la voiture impossible. Conclusion ? Personne ne sort tant que les déneigeuses et les agents d'entretien ne sont pas passés...
Lorsque la radio se mit à annoncer la fin de la tempête, les occupants de la voiture commencèrent à s'agiter. Les essuies-glaces parvinrent, au prix d'efforts intenses et de couinements d'agonie, à dégager l'énorme quantité de neige affalée sur le pare-brise. Les flocons tombaient légèrement mais il n'y avait personne dans les rues. Étrange, non ? Pas tant que ça puisque la première personne à chercher à sortir se débattit avec la porte, forçant sans succès la poignée avant de comprendre l'atroce vérité : la neige empêchait les portières de s'ouvrir et les fenêtres de devant étaient bloquées par le froid. Et merde. La radio choisit ce moment d'après-espoir-foireux pour expliquer que les bâtiments étaient bloqués et qu'il allait donc falloir attendre le passage des aides gouvernementales (déneigeuses, agents d'entretien, pompiers, etc...) pour réussir à sortir dans la rue. Au même moment, la radio de police crachota pour demander à la voiture de se rendre quelques rues plus loin où un cambriolage avait actuellement lieux. Peut-être qu'en forçant le démarrage ou en poussant la voiture, après être passé par la fenêtre de devant (en la cassant ?), puisque celles de derrières sont grillagées, la voiture acceptera de démarrer ? A voir si les occupants du véhicules sont prêts à s'activer pour arrêter un cambriolage, alors qu'il fait très froid dehors et qu'il n'y a aucune façon d'être sûr que ça fonctionnera... Et puis dans tous les cas il faudra fonctionner en équipe : seul, ça ne marchera jamais... et vu la tronche des personnes dans la voiture, rien n'est moins sûr...
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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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Rester calmes, rester calmes... Elle en avait des bonnes la Mère Sayers ! Comment Samson était-il censé garder son calme alors qu'il était enfermé dans une voiture qui n'était pas la sienne (dans la sienne au moins, il aurait pu se détendre en lisant des magazines peu recommandables, par exemple) avec, en plus, une policière qui le détestait sans qu'il ne sache pourquoi. Samson n'avait rien fait qui mérite un tel mépris de la part de cette saleté de bonne femme ! Au contraire ! Il l'avait sauvée du renvoi lors de l'affaire Lecter ! Tout le monde avait commencé à suspecter Tess Sayers d'avoir fait ami-ami avec le clown du Sud. Elle ne serait pas la première policière à se faire corrompre, certains chuchotaient que Zachary Gaunt n'était pas blanc comme neige. En même temps vu sa tronche et sa coéquipière, c'était pas bien compliqué de se rendre compte qu'il était pas blanc comme neige, ce drogué ! Mais Samson avait réussi à être pile au bon moment pour entendre ses supérieurs douter de Tess et s'était donc mit en tête de la sauver. Et donc de sauver sa propre peau, accessoirement. Parce que si Tess était suspectée d'amitié avec l'ennemi, l'équipe de Samson allait être inspectée, surveillée et le policier serait obligé de travailler à fond tout en gérant une équipe sur laquelle il n'avait aucune autorité tout en faisant semblant d'en avoir. Bref, ça aurait été un bordel monstre ! Samson avait donc prit son courage à deux mains, et c'était peu dire vu qu'il avait été affronter le Grand Jason Lecter directement. Bon Dieu il s'était assis à la même table que lui et en face de ce dégénéré au maquillage douteux ! Samson continuait d'en faire des cauchemars, la nuit... Il avait donc viré Tess, il l'avait fait délicatement en plus !, et s'était attablé pour obtenir du clown qu'il lui obéisse. Chose faite tralalalalère ! Grâce à son intervention, les supérieurs avaient abandonnés leur suspicion à l'égard de Tess et ils avaient donc été renifler ailleurs. S'ils avaient découverts une liaison quelconque entre Tess et Lecter, nul doute qu'elle aurait été virée, radiée, éliminée ! Samson avait sauvé ses fesses et son métier et cette espèce d'ingrate continuait de le détester sans raison ! Ha ! Ils mettraient les choses au clair une bonne fois pour toute ! Maintenant tiens ! Samson ouvrit grand la bouche et la referma aussitôt lorsqu'un individu entra dans le véhicule. Ho bah non alors ! Il n'allait pas risquer de se faire remballer en public, hein ! Le courage avait ses limites, franchement ! Le nouveau venu était, en plus, un humoriste. Génial... Samson détestait les humoristes... Et ça ne tenait pas qu'au fait qu'il ne comprenait jamais les blagues mais également au fait qu'il était toujours la cible facile des quolibets des "artistes". D'ailleurs Samson ne voyait même pas pourquoi on les appelait des artistes ! Ce n'était qu'une bande de profiteurs désagréables ! L'humoriste se présenta, Tess se présenta mais Samson ne dit rien. Il était connu, après tout !, l'humoriste se devait de savoir le nom du Héros de New-York ! Et si ce n'était pas le cas, eh bah il n'avait qu'à s'en mordre les doigts ! Le temps passait lentement et les informations à la radio n'aidaient pas vraiment à faire passer le temps convenablement. Et puis la tempête faisait des bruits terribles à l'intérieur de cette vieille voiture !
« Faudrait songer à faire réparer votre voiture, hein ? Parce que bon, niveau isolation c'est pas encore ça... »
Il faisait froid et en plus ça sifflait comme si un serpent géant s'était mit en tête de chanter un monologue d'amour à la voiture ! Et puis la tempête sembla s'arrêter et après quelques coups d'essuies-glaces dépressifs, encore une chose à réparer tss !, ils virent que la neige avait cessé. Fantastique ! Ils allaient pouvoir partir ! Sauf que non. Les portes ne s'ouvraient pas et en regardant pas la fenêtre, Samson vit une quantité de neige phénoménale. Génial. Franchement génial. Et puis la radio d'en rajouter une couche en mode "il faut attendre les secours !". Mais c'étaient eux les secours ! La preuve, on leur demandait d'aller empêcher un cambriolage ! En tant normal, Samson aurait envoyé quelqu'un de son équipe ou refilé le bébé à un autre groupe mais là, il n'avait pas trop le choix. S'il voulait quitter la voiture rapidement, il fallait aller à ce foutu cambriolage. Et puis peut-être qu'ainsi Tess arrêterait de le regarder comme s'il passait son temps à rien faire ! Samson était un excellent policier, non mais ho !
« Bon on va devoir bouger coute que coute ! Tess, vous passez par la fenêtre pour débloquer les portes et vous l'humoriste, vous allez nous aider à déneiger la voiture. C'est la moindre des choses vu qu'on a supporté vos blagues et votre présence pendant la tempête. Et puis c'est grâce à nous si vous n'êtes pas mort congelé donc vous allez nous aider à empêcher ce cambriolage. » Samson se tourna vers Tess « Ouais bah va falloir casser la vitre, hein ? Ça changera rien niveau température et ça ne fera jamais qu'un truc en plus à réparer dans votre voiture. » Samson s'essayant à l'humour, ça marchait jamais terrible... « Allez-y, Tess, c'est vous la plus fine et la plus agile ! »
Et hop des compliments pour tenter d'amadouer la créature des enfers ! Samson tenta une nouvelle fois d'ouvrir sa portière, sans succès, puis entreprit de se tourner vers Tess pour voir ce qu'elle faisait. Il ne serait pas celui qui passerait pas la fenêtre, c'était absolument hors de question ! Ça montrerait à tout le monde qu'il avait prit du poids et le policier n'était même pas sûr de pouvoir sortir de la voiture sans tomber lamentablement. Seul, il aurait fait avec, mais avec l'humoriste et l'agent Sayers ? C'était juste hors de question ! Et puis c'était fatiguant de déblayer la neige alors que Tess le fasse, ça lui permettrait de passer ses nerfs et d'arrêter d'agir comme une droguée déraisonnée, non mais ho !
Eric A. Morgenstein
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Date d'inscription : 31/01/2015
CASIER JUDICIAIRE ÂGE: 43 CAMP: Contre le Gouvernement JE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses
Agent Tess Sayers, NYPD. Très formel comme présentation remarqua ironiquement et intérieurement l’humoriste qui avait fait de même. Sayers semblait anxieuse. Ça se voyait comme un énorme bouton sur le front. Ses traits faciaux étaient tendu et sa main était toujours crispée sur son arme. En tout cas, Cette tempête de neige la stressait. Parlant du blizzard, il continuait joyeusement à branler le véhicule comme s’ils n’étaient que de vulgaires jouets, ce qu’ils étaient métaphoriquement. Des jouets que Dame nature pourrait casser d’un seul petit doigt. Les hommes se croyaient des êtres supérieurs mais étaient soumis aux lois de ce monde et personne ne pouvait contester. Même pas Gordon. L’Agente Sayers sorti Eric de ses pensées lorsqu’elle lui lança : "Eh, l'humoriste, ne vous mettez pas à l'aise. Dès que ça roule, vous sortez." Cette phrase amusa particulièrement l’humoriste dont les lèvres s’étirèrent en un large sourire. "Sans vouloir insulter votre métier, je ne crois pas que se retrouver dans un char de police en pleine tempête de neige était ce qu’on pouvait espérer de plus. Ce n’est pas dans mon intention d’étirer ma visite dans votre… magnifique véhicule." Une réponse plus que vraie. Eric souriait toujours. Ce n’était pas une tempête de neige qui allait lui geler son ironisme au sens propre et figuré. C’était peu être mal placé de rire de la situation, mais en pleurer n’allait pas arranger les choses. Le sifflement du vent était toujours audible et ne cessait pas. L’humidité dans le véhicule en raison du nombre de personne faisait givrer l’intérieur des fenêtres. Un légère fumée d’eau en suspension sortait de la bouche d’Eric qui se félicitait intérieurement d’avoir gardé la barbe. Elle pouvait se révéler utile. Surtout en tant de tempête. Le partenaire de Sayers resta silencieux. Un brin agaçé par la situation. Sa face lui disait de quoi. Un truc lu dans les journaux mais puisqu’il ne se souciait pas des potins… Tant pis. Le nom de l’agent n’était pas très important aux yeux d’Eric qui ne se souciait que de sortir au plus vite de ce merdier. Il était patient, mais il se la gelait ici et l’atmosphère de la joyeuse bande de lurons qu’il formait avec ses trois compagnons n’était pas top. La preuve, le policier ouvrit la bouche pour la première fois depuis leur rencontre fortuite pour dire : Faudrait songer à faire réparer votre voiture, hein ? Parce que bon, niveau isolation c'est pas encore ça... Gardant une attitude relativement sympathique mais cordiale, il attendit. Après ce qui semblait une petite éternité, la radio cracha quelques mots brouillés du aux interférences avec la neige. La tempête semblait s’en aller. Tant mieux pensa Eric. Cependant, une mauvaise nouvelle arriva avec la bonne. Les deux font la paire comme on dit… La radio de police demandait à Tess et son partenaire d’aller quelques rues plus loin pour arrêter un cambriolage. Brillant ironisa intérieurement l’humoriste en regardant les deux agents. Il fallait qu’ils fassent quelque chose pour le vol bien sûr. Ils ne pouvaient rien faire. Au même moment, le vent tomba brusquement et laissa place au silence. Le policier activa les essuie-glaces et au prix d’un énorme effort de leur part, les quatres prisonniers de la nature purent voir les dommages causés. Plusieurs lampadaires étaient tombés et une couche atroce de neige entourait le véhicule et occupait la rue. La lumière fit cligner des yeux Eric dont ses pupilles s’étaient adaptés à la pénombre qui régnait dans la place. C’est alors que le compagnon de Sayers prit les commandes. "Bon on va devoir bouger coûte que coûte ! Tess, vous passez par la fenêtre pour débloquer les portes et vous l'humoriste, vous allez nous aider à déneiger la voiture. C'est la moindre des choses vu qu'on a supporté vos blagues et votre présence pendant la tempête. Et puis c'est grâce à nous si vous n'êtes pas mort congelé donc vous allez nous aider à empêcher ce cambriolage." L’agent se tourna alors vers sa compagne et continua son monologue. Ouais bah va falloir casser la vitre, hein ? "Ça changera rien niveau température et ça ne fera jamais qu'un truc en plus à réparer dans votre voiture." L’agent de l’ordre semblait vouloir faire de l’humour mais quel résultat désastreux. Pourtant, sa remarque à l’égard d’Eric avait arraché un sourire à l’humoriste. "Maintenant c’est à notre tour d’endurer votre humour chef?" Une réplique bien placée. Le policier lança alors à Sayers pour lui demander de sortir par la fenêtre. "Allez-y, Tess, c'est vous la plus fine et la plus agile !" Des compliments. C’était du déjà vu pour éviter de faire les tâches déplaisantes. "Hé, l’agent, et qu’est-ce que vous allez faire vous? Il est aussi de votre responsabilité d’aider. Un chef est toujours supposer assister son équipe." Eric avait dit ça comme ça, mais c’était la pure vérité. Ils étaient tous dans le même bateau et allaient devoir coopérer ensemble. "Regardez, on se connaît pas et personne n’a vraiment le goût d’être ici ni de travailler main dans la main, mais on doit faire équipe pour ce sortir de cette merde et arrêter les cambrioleurs. Right? Parce que ce taper l’un sur l’autre c’est pas vraiment aidant quoi et je ne crois pas que vous vouliez mourir geler dans ce véhicule…" Eric prononça ces paroles d’un ton absolument neutre. Ce que les autres allaient décider n’était pas de son ressort.
Les bruits de pas
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CASIER JUDICIAIRE ÂGE: Tu ne sauras pas. CAMP: Adhérant au Gouvernement JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système
La tempête a duré quelques heures : du blanc à perte de vue, des flocons qui tourbillonnent, et un froid glacial. Cette vague de l’Hiver 2099 ne vous a pas épargné, et enfin lorsque le vent et la neige semblent stopper leur course folle, il règne sur la ville un silence sans pareil. Les rues sont très enneigées et il est toujours difficile de marcher normalement – certains ont de la neige jusqu’aux genoux et il faut porter les jeunes enfants. Néanmoins, il est possible de sortir : libérés, délivrés, les citoyens de New-York se précipitent dehors et profitent de cette accalmie pour rentrer chez eux ou se réfugier ailleurs : personne ne sait combien de temps durera cette trêve avec le temps.
Vous aussi, désormais, vous êtes libres. Ce qui s’est passé pendant ces quelques heures passées en huis-clos vous auront plus ou moins marqués, mais ce que vous retiendrez surtout, et ce pour quelques années encore, c’est cette exceptionnelle tempête de neige qui s’est abattue sur vous sans prévenir : un événement sans précédent que les experts météorologiques n’avaient pas vu venir et pour lequel ils ne prévoyaient pas de renouveau.
Hébétés, frustrés ou soulagés, vous pouvez enfin respirer à l’air libre, et après quelques pas mal assurés dans le tapis blanc et froid, vous vous décidez à rentrer : il ne fait pas bon trainer ici. Les voitures et autres moyens de transports sont encore bloqués, et tandis que certains choisissent de se réchauffer en attendant la fonte, il vous paraît clair que vous avez subi assez d’aventures pour votre journée…
Sujet: Mini-Intrigue n°3 ▬ VDM 
Mar 3 Fév - 1:05
