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Journée de merde [PV-Thomas]
Nine
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Nine "Nina" Smith-Werthem
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MessageSujet: Journée de merde [PV-Thomas] Journée de merde [PV-Thomas] Icon_minitime1Dim 7 Juin - 19:56

Nine quitta sa chambre, furieuse. Elle avait inspecté les moindres recoins de la pièce pour s'assurer que cette saleté de Zinc n'avait rien volé ou déplacé ! Alors qu'elle s'apprêtait à aller en cours, elle avait fait demi-tour et découvert une étrangère dans sa chambre. L'intruse, une Zinc détestable, avait dit s'appeler Dahlia mais Nine n'était pas complètement convaincue. Elle lui avait pondu un mensonge peu crédible comme quoi elle venait voir si le chauffage faisait du bruit dans la chambre de Nine aussi mais la tueuse n'y avait pas cru. Le chauffage ne faisait pas de bruit et puis l'Académie ne laisserait pas des mécaniques perturber le sommeil et le bien-être des étudiants ! Et puis l'intruse avait ajouté que, la porte étant ouverte, elle était entrée, comme si c'était normal ! Et elle avait eut le culot d'avoir l'air agacé par l'attitude de Nine ! Quelle garce !!
L'autrichienne n'eut même pas le temps de se calmer après cette terrible expérience puisqu'elle devait filer en cours. Elle aurait bien aimé sécher mais elle se devait de passer inaperçue et elle aurait du mal à le faire en séchant régulièrement... Intruse ou pas, Nine devait aller en cours et cette fois-ci elle ferma la porte à clef et vérifia la fermeture au moins trois fois. Hors de question que cette garce remette une nouvelle fois les pieds dans son antre ! Nine se mit donc en route tout en s'efforçant de ne pas tuer tous les êtres humains sur son chemin. Cette sale petite garce avait réveillé son envie de meurtre qu'elle avait pourtant réussit à calmer la veille en tuant de petits animaux. Nine allait devoir tuer de nouveau, alors que ce n'était pas franchement prudent. Connasse !

« Coucou Nina ! Comment ça va ? Tu veux qu'on se mette à côté ? Oh et tu n'as pas vu Brian ? Il te cherchait tout à l'heure ! »

Oh non pas elle... La rousse qui faisait face à Nine lui sourit et s'empressa, sans même attendre de réponses, de raconter sa vie. La brune ne savait pas ce qu'elle avait fait pour mériter ça mais visiblement la rousse s'était prise d'amitié pour elle et elle ne parvenait pas à s'en débarrasser. Malheureusement, ça lui faisait une bonne couverture dans la mesure où quelqu'un capable de rester calme face à cet étalage de vie privée ne pouvait, logiquement, pas être méchante. Nine supportait donc la rousse et se contrôlait pour ne pas la pousser dans les escaliers mais aujourd'hui, elle sentit qu'elle allait avoir du mal. Avec ce qui venait de lui arriver, elle ne parviendrait pas à garder son calme si la rousse lui parlait pendant tout le cours, ce qu'elle avait tendance à faire, plus ou moins discrètement. Elle allait donc devoir l'envoyer sur les roses tout en le faisant de façon à ce que ça ne paraisse pas suspect.

« Oh mais pourquoi ?! J'ai fais quelque chose de mal ? Tu me fais la gueule ? »

Raté... Nine fit un petit sourire, se voulant rassurante, et dit d'une voix assurée :

« Mais non je ne fais pas la gueule, allons ! Je suis juste un peu malade et je n'ai pas envie de te refiler mes microbes. De plus, je n'ai pas très bien dormi et je ne serai donc pas de très bonne compagnie... Je ne veux pas te gêner ! »

Qu'est-ce qu'elle était agaçante à toujours lui demander si elle lui faisait la gueule. Faire la gueule, bouder, en vouloir à quelqu'un pour quelque chose, etc, etc... tout ces termes passaient au dessus de la tête de Nine puisqu'elle ne les comprenait pas. Elle ne pouvait pas « bouder » quelqu'un : elle pouvait avoir envie de le tuer, c'est tout. La capacité de la rousse à toujours ramener tout à elle lui sortait donc par les trous de nez. Nine ne savait pas ce que la rousse avait subit pendant son enfance mais elle ne voulait de toute façon pas le savoir. Qu'importe le passé, ce n'était pas une raison suffisante pour être chiante comme ça ! Quelle ironie de découvrir ce genre de pensées dans la tête d'une meurtrière aveuglée par la vengeance depuis presque quinze ans...
Après environ dix longues minutes de débat, Nine parvint à s'asseoir au fond de la classe, seule. La rousse lui lança des regards inquiets pendant toute l'heure et l'autrichienne pria pour que le professeur ne s'en rende pas compte. Il ne manquerait plus qu'il veuille lui parler en fin de cours pour lui dire à quel point il était inquiet pour elle... Elle avait déjà eut une matinée de merde, on avait violé son intimité en pénétrant dans sa chambre alors l'idée d'avoir le droit à un sermon sur « l'importance de l'amitié », ça ne la tentait vraiment pas... Elle s'efforça de suivre le cours mais n'y participa pas spécialement, trop concentrée sur l'importance de ne pas laisser exploser sa rage et sa colère. Lorsque la cloche sonna, elle se leva lentement et rangea ses affaires avec soin. Elle espérait réussir à éloigner la rousse puisqu'elle avait entraînement de club juste après. Si elle s'y prenait bien, elle serait partie lorsqu'elle sortirait de la classe ! Alors qu'elle s'apprêtait à franchir la porte, elle aperçu la chevelure rousse de son « amie » s'éloigner : enfin une victoire dans cette journée de merde ! Elle allait pouvoir profiter de la pause pour calmer ses nerfs quelque part ! Mais non. C'était sans compter l'intervention du professeur Thorn... Maudit soit-il !!

« Que se passe-t-il ? J'ai fais quelque chose de mal ? » demanda Nine, alias Nina, en prenant un air un peu apeuré.

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MessageSujet: Re: Journée de merde [PV-Thomas] Journée de merde [PV-Thomas] Icon_minitime1Mer 12 Aoû - 19:51

C'était une journée normale, Thomas c'était réveillé de bonne humeur comme à l'habitude et aucun mal de tête ne s'était pointé. Accompagné de son habituel café, il avait fait des œufs brouillés ce matin là. Cela s'annonçait une longue mais bonne journée. Le professeur donnait trois cours pratiques pour un cours théorique. Les élèves appréciaient, pour la plupart, les classes pratiques. C'était plus intéressant pour eux et pour le physicien aussi. Faire des expériences et des démonstrations était une voie d'apprentissage bien plus interactive et stimulante que de parler devant des jeunes non intéressés, répondre à des questions et donner des exercices souvent plates à mourir plusieurs fois. Thomas ne voulait pas enseigner à des zombies mais à des adolescents et jeunes adultes motivés.

Prenant une gorgée brûlante de la drogue des adultes et celle la plus répandue et légale sur la planète, il fit divaguer son esprit sur de divers sujets. Ses yeux bleus s'attardèrent alors sur la vieille horloge et décida qu'il était temps de partir pour le travail, l'enseignant aimant arriver tôt. Mettant son vieux tweed, qui avait vu passer bien des années, il se prépara à partir. Thomas ramassa son vieux sac plein de documents encore neufs et vierges et attrapa au passage un thermos de café préparé ce matin même avant de sortir de son appartement. Il dévala les marches menant à la sortie et salua au passage l'une de ses voisines. Sortant à la lumière du jour, il se dirigea d'un pas vif vers l'établissement d'enseignement en achetant au passage un journal dans un petit étal. C'était un beau matin, le soleil était chaud mais quelques se plaindraient qu'il faisait froid à cause de la brise. Mais pas Thomas, il avait appris à profiter de tous les petits plaisirs de la vie et ce soleil en était un. Sifflotant, il traversa l'enceinte de Weins et se dirigea gaiement vers son office. Rendu à son bureau, il débarra et alla s'asseoir dans sa belle chaise de cuir, cadeau de l'établissement d'enseignement renommé. Le professeur ouvrit alors le journal et se versa un tasse de café. Ayant préparé toutes ses classes pour la prochaine semaine, il pouvait bien relaxer un peu. Levant son regard bleuté vers l'horloge, il décida d'aller siroter son café encore brûlant de son thermos dans le jardin. Il restait encore deux heures avant que les classes commencent et l'académie semblait encore endormie. Les couloirs étaient vides et peu de professeurs étaient arrivés. Seuls les surveillants du matin circulaient étaient présents. Les élèves déjeunaient encore ou étaient encore couchés. Certains plus zélés s'entraînaient ou d'autres étudiaient à la dernière minute. Sortant dans le jardin, il ferma les yeux quelques minutes pour s'emplir de la paix ambiante. Les petits oiseaux chantaient et le soleil lui réchauffait le visage. Thomas décida alors d'aller marcher et de faire le tour du propriétaire. Puisque c'était quand même grand et que l'enseignant prenait tout son temps en s'arrêtant à chaque dix pas pour admirer ceci et cela, il prit prêt de quarante-cinq minutes à faire le tour. Rentrant après à son bureau, il croisa l'enseignant de français langue seconde dans le couloir et le salua. Rendu à son office, il ramassa ce qu'il avait besoin pour les deux premiers cours et se dirigea vers sa classe. Il y avait déjà plus d'action dans les couloirs et plusieurs élèves placotaient devant leurs casiers.

Arriver à sa classe habituelle, il sortir une craie et écrit son plan de cours ainsi que quelques notions en laissant glisser doucement le bâtonnet blanc surface noir de l'ardoise. Après que sa tâche fut finie, il eu un sourire et se laissa tomber dans la chaise du professeur et roula au travers de la classe pendant quelques minutes avant d'agripper son manuel et de lire en diagonale le contenu de son cours, sa seule classe théorique ce jour là. Lorsqu'il resta un peu plus de dix minutes avant que la cloche ne résonna dans les couloirs, il ouvrit la porte pour permettre aux étudiants de s'installer. Ceux-ci arrivèrent au compte-goutte et lorsque la cloche du premier cours sonna, il commença la classe. Les élèves ne paraissaient pas très intéressés par le cours étant donné la platitude de son curriculum, mais quelqu'un, une élève en particulier semblait avoir l'esprit ailleurs. Nine Wintherm. Après que la cloche de la fin retenti, il laissa passer les élèves le cadre de la porte mais retint Nine.

-Nine, j'aimerais vous parler.
-Que ce passe-t-il ? J'ai fait quelque chose de mal ? Demanda-t-elle d'un air craintif.
-Non, mais vous m'avez semblé… hors de votre assiette ce cours-ci. Est-ce que tout va bien ?

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MessageSujet: Re: Journée de merde [PV-Thomas] Journée de merde [PV-Thomas] Icon_minitime1Jeu 27 Aoû - 13:05

Pourquoi, bordel de bordel, pourquoi ?! Pourquoi ces fichus professeurs n'étaient-ils pas capables de laisser Nine tranquille ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas contenir leur soit-disant pitié pour laisser la brune s'en aller simplement ? Pourquoi voulaient-ils tout savoir sur tout ?! D'abord il y avait eu Roger Manesse, cet atroce professeur d'allemand qui avait repéré l'accent autrichien de Nine. Il l'avait appelée après les cours, l'avait questionnée et s'était même accordé le bénéfice d'être méfiant à l'encontre de la petite brune. Nine avait néanmoins réussi à continuer son chemin sans être inquiétée mais elle avait failli y laisser sa précieuse couverture à force de questions déplacées ! Roger avait eu le culot de l'interroger sur sa famille, comme si ça le regardait ! Cet espèce de gros porc prétentieux s'était occupé de ce qu'il ne le regardait pas et Nine n'avait même pas pu l'exterminer. Si elle le tuait, elle serait chopée très rapidement : l'Académie Weins ne laisserait pas un meurtre sans punition et puis, de toute façon, c'était presque impossible d'exécuter quelqu'un dans un lieu aussi surveillé que Weins. Combien même Nine aurait voulu prendre le risque, elle aurait lamentablement échoué. Sans aucun doute. Alors la brune avait dû répondre aux questions du professeur comme une bonne élève. Et comme si c'était normal qu'un professeur se mêle de la vie privée d'une étudiante... Cet espèce de gros porc s'était permis des petites réflexions comme si l'histoire de Nine, pourtant calculée à la virgule près, pouvait être fausse. Bon, elle était évidemment fausse : la mère de Nine n'était pas disparue, elle était morte décapitée ; assassinée par sa propre fille. Elle connaissait son père et il était d'ailleurs sur sa liste noire. Et surtout : Nine n'était pas fille unique. Absolument pas. Elle avait une sœur. Une très chère sœur. Qu'elle se ferait un plaisir d'exterminer dès qu'elle en aurait l'occasion. Mais ça, elle n'allait évidemment pas le raconter au trop curieux professeur Manesse, n'est-ce pas ? Alors elle avait brodé et feinté de manière à ne pas avoir à répondre aux questions trop directes ou trop personnelles. Elle avait même réussit à avancer l'argument du rejet et de l'incompréhension au professeur qui avait, du coup, été obligé de la laisser filer. Elle l'avait échappé belle, certes, mais elle l'avait échappé ! Et puis elle n'oubliait pas que le professeur de langues étrangères était celui qui avait été épargné pendant la fusillade... Alors que les corps tombaient les uns après les autres et que son précieux nez était explosé, Monsieur Manesse, lui, avait été écarté de la peine capitale. Un terroriste avait retenu l'arme du second pour éviter que le professeur soit blessé et avait dit clairement « non, pas lui. ». Pourquoi, hein ?! Pourquoi avaient-ils tué des personnes et surtout pourquoi avaient-ils pété le nez de Nine si c'était pour ensuite éviter de tuer cette mouche à merde de Manesse, hein ?! Pourquoi s'étaient-ils acharnés sur des innocents au lieu de tuer l'ennemi : Manesse ? Après la fusillade on avait chuchoté que Roger Manesse faisait parti de la Résistance et qu'il aurait été l'infiltré permettant la prise d'otage. On le regardait bizarrement en cours, on refusait de répondre à ses questions et on laissait les rumeurs prendre de plus en plus d'ampleur. Au point que même Nine avait fini par se poser des questions. Pourquoi avait-il été épargné ? Pourquoi ?

« Vous m'avez semblé... hors de votre assiette ce cours-ci. Est-ce que tout va bien ? »

Ho et puis cet affreux professeur qui en remettait une couche ! Cherchait-il à énerver Nine ? A la pousser à bout ? Ou faisait-il tout simplement son boulot de gentil professeur ? Dans tous les cas il faisait chier Nine. Royalement. Il semblait plus stupide que Manesse et surtout moins parano. Il serrait sans aucun doute plus facile à berner mais.... mais Nine ne se sentait pas capable de le berner Pas aujourd'hui. Pas après ce qu'il venait de lui arriver. Elle était trop en colère, trop énervée, trop indignée pour jouer la gentille Nina un peu perdue et qui n'a rien à se reprocher. Qu'à cela ne tienne, elle jouerait à Nina l'effarouchée. Nina la pauvre petite gazelle qu'un léopard a tenté de bouffer.

« No... non non ! Tout va bien, Monsieur... »

Nine prit un air un peu effrayé pour appuyer le côté mensonge de la phrase. Il fallait que le professeur sente que quelque chose clochait. Il fallait qu'il reporte son attention sur Nina au point d'en oublier la meurtrière derrière. Il fallait qu'il oublie de se méfier et vu que la couverture de l'assassin était parfaite, Nine était assurée de gagner. Thomas ne pourrait jamais la suspecter. Personne ne pouvait la suspecter. Pas tant qu'elle serait capable de se retenir et de réfléchir avant d'agir. Cela ne tiendrait peut-être pas indéfiniment mais pour l'instant, Nine était parfaite. Personne ne pourrait la coincer. Plus personne, du moins.

« Je... C'est à dire que... » Nine hésita. Comme si elle avait envie de parler mais qu'elle avait peur des retombées. La pauvre Zinc paraissait effrayée mais également triste. Très triste. Quelqu'un ou quelque chose l'avait blessée et c'était au rôle du professeur que de pousser l'élève à la confession. Alors Nine obéit et ouvrit la bouche pour dire, entre deux sanglots :

« Je crois qu'on m'a volé quelque chose ! Il y avait quelqu'un dans ma chambre ! »

Deux sanglots plus tard, Nine s'expliqua. Elle avait suffisamment fait tenir le suspense, maintenant il fallait abattre les cartes :

« J'avais oublié ma trousse du coup j'ai fais demi-tour et... et... » sanglot et reniflement pleine de morve « Elle était là ! Il y avait quelqu'un dans ma chambre alors que j'étais sûre d'avoir fermé ! » Faux. Elle savait qu'elle avait mal fermé la porte mais qu'importe : elle était lancée et tout chez elle dégoulinait le désespoir et la souffrance. « Elle m'a menti quand je lui ai demandé pourquoi elle était dans ma chambre et elle m'a menacé de me frapper et de me harceler si jamais j'en parlais à qui que ce soit ! » Et hop, on engrosse la vérité de manière à la rendre complètement plausible. « J'ai essayé de tenir mais... mais elle me fait tellement peur ! J'ai peur qu'elle soit encore là quand je vais rentrer après les cours ! J'ai peur qu'elle m'attende au détour d'un couloir ! J'ai tellement peur ! Je ne veux pas vivre comme ça ! »

Nine éclata en pleurs, comme si elle retenait sa souffrance depuis trop longtemps. Dans les faits, cela ne faisait quelques heures mais Nina, la gentille Zinc, était connue pour être un peu simple et incapable de mentir. C'était donc tout à fait plausible qu'elle se mette dans un état pareil au bout de quelques heures seulement. Nine se mit donc à pleurer et assena, pour terminer son effet, le fameux rapport au passé. Celui qui montrait qu'elle n'avait pas eu une vie facile mais également qu'elle ne voulait pas spécialement en parler. Tous les étudiants de Weins avaient un passé particulier que les professeurs ne connaissaient pas forcément et dans une situation comme l'actuelle, cette absence d'informations pouvait se retourner au désavantage de l'équipe enseignante...

« Je ne veux plus jamais vivre dans la peur ! »

Pauvre petite Nina... Le rôle était merveilleusement bien joué et personne ne pourrait voir au travers. Personne. Et pour cause, certaines parties étaient sincères...

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MessageSujet: Re: Journée de merde [PV-Thomas] Journée de merde [PV-Thomas] Icon_minitime1Mer 16 Sep - 2:24

Nina semblait hors de son assiette, elle semblait hésitante et profondément troublée par quelque chose. Thomas sentait que quelque chose clochait et la réponse que lui servit l’élève lui mit encore plus la puce à l’oreille. Sachant que la période de l’adolescence et du début de la vie adulte était une tranche de vie souvent difficile et pleine de déceptions comme de succès, il ne la pressa pas à parler. Ayant commencé, Nina allait continuer. S’il y avait quelque chose qui n’allait pas, Thomas était prêt à écouter d’une oreille attentive et l’aider au besoin. N’était-ce pas le rôle d’un enseignant envers ses élèves? Celui d’un mentor et d’une seconde famille. C’était ce qui l’avait sauvé dans son enfance troublée et il ne priverait aucun élève, même le plus agaçant et idiot d’entre-eux, de ses conseils et attentions. Il adorait les jeunes. Ils étaient encore si… innocents et peu armés contre le monde. C’étaient des agneaux qui ne cherchaient qu’à être réconfortés par leurs aînés, les moutons adultes. Il se trouvait que Thomas était l’un de ces béliers paternels qui se battait fort pour les agneaux, même lorsqu’il n’étaient pas de sa portée. Tout rejeton méritait sa chance, que ce soit un bâtard, un agneau blanc ou un agneau noir. Un mouton se devait de protéger ses petits car ils étaient ceux qui les remplaceraient plus tard pour la tonte et leur permettrait une courte retraite bien mériter avant de se faire abattre pour inutilité. Enfin, il restait utile tant que sa laine était utilisable et qu’un pull tricoté  avec sa laine était sur le marché. D’ailleurs, la laine de mouton était très résiliente comme Thomas et c’était une qualité qu’il cherchait chez les jeunes. Une épreuve rendait toujours plus fort, comme le crâne d’un bélier qui heurte souvent de l’autre devient plus dur.  Celui du physicien était rendu très dur et il n’en était pas peu fier intérieurement. Le bêler haut et fort n’était pas dans son caractère. C’était un bélier qui avait encore la douceur d’un agneau. Il n’était pas mouton qui cherchait à prendre sa place par sa force physique, mais son caractère apprécié. Il ne bêlait pas le plus fort mais tout le troupeau l’écoutait.

La voix de Nina le fit retourner à ses moutons. Elle lui expliqua la situation d’une voix hésitante et quelque peu appeurée. La pauvre pensa Thomas, son coeur attendrit par cette cette petite fille qui semblait si éplorée. Elle était pleine de détresse et elle avait enfin trouvé quelqu’un à qui se confier en Thomas. La cloche du prochain cours allait bientôt sonner, mais retarder un peu son cours n’était pas trop dérangeant étant donné la situation qui demandait immédiate attention. De plus, depuis quand les élèves chialaient d’avoir des classes plus courtes? Nina semblait vraiment au bord d’une crise apoplexie si elle ne sortait pas ce qu’elle avait sur le coeur. Elle avait trouvé juste la bonne personne pour se vider, le professeur de physique avait le coeur sur la main et était prêt à la consoler, l’encourager. Ce qu’il entendit lui fendit le coeur. Les élèves de Weins étaient supposés être respectueux les uns envers les autres et encore il y avait des gens qui transgressaient les lois. C’était si décevant, surtout dans la grande Weins Académie. Thomas savait qu’il y avait encore des âmes encore grises à l’académie, mais chaque fois qu’il était témoin des actions de l’une d’entre-elle ou en entendait parler, il était particulièrement déçu sans pour autant baisser les bras pour mettre dans le droit chemin les brebis égarées.

Nina sanglotait, c’était une terrible vision qui déchirait le coeur de Thomas. Il ferait assurément quelque chose s’il le pouvait. “Qui est donc cette personne Nina? J’aimerais t’aider,” prononça doucement Thomas en lui donnant son sourire le plus compatissant.

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MessageSujet: Re: Journée de merde [PV-Thomas] Journée de merde [PV-Thomas] Icon_minitime1Mer 30 Sep - 13:48

Jouer la comédie n'était pas quelque chose que tout le monde pouvait faire de façon innée. Certains grands acteurs ou comédiens avaient prit des années de cours avant d'arriver à un résultat potable ou bon. La capacité de changer de personnage comme de chemise n'était pas quelque chose avec lequel on naissait. On acquérait cette capacité à force de travail et d'acharnement ; les acteurs se disant « naturellement doués » n'étaient que des menteurs. Il fallait travailler encore et encore avant d'arriver à changer de peau en une fraction de seconde. Passer de la petite fille triste à l'adulte énervé, de la femme sûre d'elle à l'adolescente rebelle, c'était un art. Ou une façon de vivre. Certains faisaient de ce changement de personnalité un métier, d'autres l'utilisaient pour leur quotidien... Nine, elle, l'utilisait pour assouvir sa vengeance.
Depuis qu'elle avait été abandonnée par sa sœur et son géniteur, Nine avait apprit malgré elle à faire semblant. A s'inventer une autre vie. A être quelqu'un d'autre. A feindre un autre sentiment. Ça n'avait pas été simple mais elle était parvenue à faire de la comédie une partie d'elle-même. Sourire, rire, pleurer, hésiter... tout faisait maintenant parti d'elle. Nine ne comprenait pas les sentiments tels que l'amour, la joie ou la peur : sur ces points, elle était semblable à un robot. Nine avait grandit dans la haine, la jalousie et la violence. Tout le reste lui était étranger. Complètement étranger. Ce qui donnait du coup lieu à des quiproquos assez comiques et parfois véritablement tragiques. Dans l'esprit de Nine, rien n'était dû au hasard et la bonté n'existait pas. Sauf peut-être en la personne de Edmund Weins, le directeur de l'Académie. Bien malgré elle, Nine commençait à assimiler le traitement de l'Académie ce qui la poussait, du coup, à jeter un œil plus tolérant sur ce qui l'entourait. Les Platines étaient de moins en moins perçues comme des ennemis potentiels là où les Plombs partaient de plus en plus avec un capital perdant. Alors que, vu le personnage, tout le monde aurait dû partir avec un capital tellement négatif que le positif ne reviendrait jamais. Mais pouvait-on vraiment vouloir à Nine ? Après tout, elle n'avait pas été aidée question enfance... Nine avait grandit en Autriche, loin de son père puis loin de sa sœur. Elle était celle qui était restée. Celle qui avait dû supporter deux fois plus de sévices, deux fois plus de trahison, deux fois plus de souffrance et deux fois plus d'incompréhension. Nine avait vu sa sœur partir loin, en sécurité, alors qu'elle devait rester près de sa mère. Elle avait dû supporter l'augmentation des tortures parce que sa mère reportait sa vengeance sur elle et lui donnait donc en surplus, les coups que H. aurait dû supporter. Nine avait été une bonne personne pendant sa vie. Pendant trois ans, environ. Et après elle était morte. La gentille Bianca, dont Nina n'était qu'une pâle copie, avait succombé sous les coups pour laisser la place à Nine. Nine, l'esprit vengeur. Nine, la Mort. Elle avait supporté les coups sans les rendre pendant plus de dix ans. Elle avait enduré les pires souffrances sans cracher mot et sans pleurer. L'être faible qu'elle avait été n'existait plus. La part humaine qu'elle avait dû détruire pour survivre ne reviendrait plus. Alors elle avait tué sa mère et avait effacé jusqu'à sa propre existence. Quoi de plus simple puisque, après tout, la seule que son existence ait contenté était sa mère. La petite Bianca avait été abandonnée pour que H. puisse vivre dans le luxe et l'abondance. Là où la blonde était lumineuse, la brune devait se contenter des ténèbres. Bianca avait disparu, se laissant mourir de désespoir alors que petit à petit, Nine prenait le contrôle. Et lorsque Nine pendit sa mère, la transformation se compléta. Bianca était morte et enterrée. A Nine de prendre le contrôle, maintenant. Et si la douce Bianca n'avait jamais cherché que des réponses à ses questions, Nine, elle, se contenterait des actes. Savoir pourquoi on l'avait abandonnée ou pourquoi H. n'avait jamais cherché à la sauver, Nine s'en fichait. Les sentiments d'abandon et d'incompréhension de Bianca n'étaient pas les siens. Nine, elle, vivait pour tuer les éléments l'ayant créé. Pas pour les comprendre.

« Qui est donc cette personne Nina? J’aimerais t’aider. »

Et ce n'était pas le premier à vouloir le faire. Bon nombre de personnes avaient essayé d'aider Bianca puis Nine. Mais rien. Ça n'avait jamais rien donné. Ils avaient soit été éliminé en essayant de sauver Bianca, soit ils avaient pris la fuite devant l'ampleur des dégâts. Et puis il y avait ceux qui avaient essayé de profiter de la situation. Ceux là, Nine s'en était chargée. Avant ou après les dégâts. Mais dans les deux cas, ils étaient morts et possiblement enterrés. A voir combien de morceaux avaient été retrouvés. Alors en quoi ce professeur pourrait-il changer la donne ? Roger Manesse aussi avait essayé d'aider Nine mais finalement, il s'était retourné contre elle. Qu'est-ce qui pouvait prouver que Thomas Thorn n'allait pas faire la même chose ? Nine avait cessé d'espérer et elle se contentait des faits. Et ce qu'ils lui disaient, là, c'est qu'elle ne devait faire confiance en personne. La confiance, c'était un sentiment. Et les sentiments, ça n'amenait jamais rien de bon.

« Elle... Elle a dit qu'elle s'appelait Dahlia mais... Mais je pense qu'elle mentait ! »

Bien sûr qu'elle mentait. Pourquoi aurait-elle dit son vrai nom sachant que Nine aurait pu la dénoncer ? La terre était peuplée d'êtres stupides mais même eux avaient une limite qu'ils ne franchissaient pas.

« Je pourrai la reconnaître mais... mais j'ai peur de ce qu'elle peut me faire... »

Ou plutôt « je sais parfaitement ce que je lui ferai »... Nine n'avait pas peur de l'intruse. Pas du tout. Elle savait qu'elle n'avait rien à craindre d'elle et que si personne ne la vengeait, elle le ferait elle-même. Le traitement agissait peut-être mais pas suffisamment pour combattre la folie furieuse de la meurtrière. Or là, Nine avait été touchée dans son point faible et rien que pour ça, elle irait jusqu'à tuer. Même si ça risquait de montrer à tout le monde sa véritable identité. Sauf si quelqu'un exerçait la vengeance à sa place... Auquel cas, Nine accepterait de battre en retraite. Momentanément en tout cas parce qu'elle n'oublierait pas ce que l'intruse avait fait. Et lorsqu'elles seraient toutes les deux sorties de Weins, elle la tuerait. En la faisant souffrir, évidemment.

« Je ne savais pas à qui en parler ! Et j'ai tellement peur de ce que ma dénonciation pourrait provoquer.. et si elle me tue ? »

Ou plutôt : et si je la tuais ?

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