« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »
— Balzac.

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Il parait que nous ne vivons pas qu'une seule vie. D'une certaine manière j'y crois. A force de multiplier les expériences, on se fascine d'années en années une nouvelle personnalité. Avec elle, nous bousculons nos principes, quand on ne les bafouent pas. C'est donc assez difficile de raconter une histoire de manière linéaire, et pourtant il faut le faire si on veut se faire comprendre.

Je suis Sven Olhsson. Je n'ai pas eu une vie tragique marquée par un événement particulièrement traumatisant. Je ne suis pas un personnage mystérieux qui soulève plus d'interrogation que de réponses. Je ne croit pas être l'être le plus charismatique du monde et si on met de côté ma taille, je ne suis pas remarquable. Ma vie n'en est pas moins narrable. Né il y a 30 ans  à Stockholm, j'ai grandit dans un "petit" village de la banlieue de la capitale suédoise. Je ne vais pas le cacher, j'ai eu de la chance durant cette première partie de ma vie. Mon éducation a été plus que bonne, j'ai été élevé dans un cadre stable. Ne vous y trompez pas, j'ai grandit dans un climat de guerre, et rien n'était simple à l'époque. Je suis né avant que la guerre n'éclate, et si j'ai quelques souvenir d'avant le Black-out, je me souviens surtout du jours où tout à cessé de fonctionner. Les premiers mois on mis à l'épreuve la solidarité des suédois, et je suis assez fier de pouvoir dire que nous avons réussi à nous relever sans aucunes effusion de sang.

A l'âge de 17 j'ai décidé de parcourir le pays. La réalité était que j'avais besoin d'une expérience que personne ne m'aurai imposé. Ce voyage a été formateur. J'ai pu rencontrer des gens fous, merveilleux, créatifs , certains étaient même incroyablement débiles et cons, mais c'est à ce moment là que j'ai compris que le monde n'était pas noir ou blanc. J'ai également prit conscience que la vie pouvait être capricieuse et courte, j'ai donc décidé de la vivre pleinement. Durant cette partie de ma vie, j'ai été ce qu'on appel un épicurien. J'ai vécu de ma passion, la boxe, j'ai beaucoup voyagé (essentiellement en Europe et en Asie) et j'ai multiplié les rencontres et les conquêtes sans me soucier des conséquences. Jusqu'à ce que je pose les pieds sur le sol américain. Ce que j'ai pu y vivre fut également révélateur de ce que je ne veux pas de la société dans laquelle je déciderai de vivre. Même si à l'époque j'avais conscience que je passais le plus clair de mon temps à remettre en question les fondements des valeurs de mes parents et de mes proches, j'ai pu constaté en arrivant aux États Unis pourquoi ils y tenaient tant! Je n'y suis pas resté longtemps, et je ne comptait pas y retourner.

Mais c'était avant que je bouscule Callypso. J'ai vécu des tas de choses entre mon retour des États-Unis et notre rencontre. Mais rien ne m'avait fait transcendé ou fait d'avis sur ma ligne de conduite comme elle l'a fait en l'espace de très peu de temps. J'aimais l'écouter, et elle semblait aimer ma compagnie. Si une semaine n'est pas suffisant pour connaitre une personne, on peut facilement décider si celle ci pourrait avoir un impacte dans notre vie ou pas. Je venais de mettre fin à ma carrière de boxeur et j'avais un cruel besoin de me rendre utile, mais c'est parce que j'ai su que Callypso pourrait m'apporter autre chose que du travail que je l'ai suivit jusqu'à New York.

J'ai eu raison. Malgré le fait que je n'apprécie que moyennement ce pays, j'ai très vite compris que ses habitants valaient la peine qu'on essaye de se battre pour leurs consciences.

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.

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Ton p'tit nom/pseudo : Rederst
Ton âge :   26 ans
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Pas encore :p
Comment as-tu connu le forum ? Grâce à Weins sur PRD
Et comment tu le trouves ? Nul c'est pour ça que je m'inscrit XD
Quelque chose à ajouter ? Chaussette!