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Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra]
Calypso
Calypso R. Storm
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ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Icon_minitime1Mar 6 Sep - 20:06

Elle était rentrée tard, très tard. Calypso avait été absente pendant un peu plus d'une semaine environ car un de ses clients lui avait proposé un voyage au Japon. La prostituée de luxe était habituée à ce que ses clients lui demandent de les accompagner à des cocktails, des réceptions hors de prix et surtout elle avait l'habitude qu'on la demande lorsqu'ils partaient en voyage d'affaire. C'était tellement plus gratifiant et rassurant d'arriver sur place accompagnée d'une superbe femme blonde sulfureuse au physique parfait. Oh non, Calypso n'était pas parfaite de nature : elle passait une heure par jour à faire du sport, et suivait un régime très léger, pour dire vrai elle ne mangeait presque rien sauf quand on l'invitait au restaurant. Autant vous dire franchement que son compte en banque atteignait des sommets pour la simple et bonne raison qu'elle se contentait de deux petits repas par jour et d'une pomme lorsqu'elle s'ennuyait. Enfin bref, ne parlons pas régime mais parlons voyage. Calypso avait acceptée de partir au Japon avec un client chef d'entreprise qui devait signer un accord très important entre le Japon et sa firme géante. La Reine s'était dit qu'elle ferait du tourisme pendant que son client se taperait des séances de serrages de mains et de faux sourires mais elle s'était vue confiée la tâche ingrate de s'occuper des "épouses" des hommes sur place. Elle s'était ennuyée et avait regrettée qu'il n'y ait pas de pommes au Japon. Elle s'était donc contentée de se faire les ongles. En l'espace d'une journée, elle avait une manucure si parfaite qu'on aurait pu croire qu'elle était passée chez un pro. Toute contente d'elle en voyant ses ongles, Calypso se dit qu'elle n'allait pas faire ça tout les jours et qu'il était temps qu'elle mette les points sur les i. Elle alla donc voir son client, Monsieur Winson, et l'avait menacé de révéler à tous les maris présents tout ce que les femmes avaient dit et surtout, elle avait menacé le chef d'entreprise de le quitter pour sortir avec son adversaire économique. Winson n'avait pas pu refuser la demande de Calypso et l'avait donc laissée libre de son temps en la suppliant néanmoins d'être présente le soir pour serrer les mains et pour époustoufler tout le monde avec son superbe physique. C'était un marché honnête et Calypso l'avait accepté en souriant. Elle était donc sortie de l'hôtel au bout de deux jours d'enfermement au milieu d'une horde de bonnes-femmes toutes aussi ridicules les unes que les autres. La blonde s'était promenée dans les rues de Tokyo en appréciant par-ci par-là quelques arrières-trains joliment modelés. Elle s'était faite draguée une bonne dizaine de fois en quelques mètres et avait accepté le rancard d'un japonais qui la dépassait d'une tête et qui avait l'air sympathique. Ils avaient passés la journée ensemble et il lui avait fait une sorte de visite guidée de la ville. Il n'avait évidemment pas pu s'empêcher de parader devant son groupe d'amis alors Calypso s'était agacée et était partie. A peine quelques minutes plus tard, le japonais revenait vers elle et il ne fanfaronna plus de toute la semaine.
Le soir, Calypso tenait sa promesse et mettait chaque jour des robes différentes afin de dégoûter les femmes présentes. Le premier jour, elle mit une longue robe vert émeraude avec des escarpins noirs, le tout accompagné d'une superbe coiffure et de longues boucles d'oreilles en argent ainsi que d'un pendentif et d'une multitudes de bracelets. Le deuxième soir, elle mit une courte robe rouge et chaussa des hauts talons de la même couleurs tout en laissant ses cheveux blonds retomber en cascade sur ses épaules recouverte d'un voile en soie de couleur or. Le troisième jour, elle arriva avec une robe bleu nuit, ouverte jusqu'à la cuisse et avec un décolleté plongeant dans le dos et sur le devant. Le quatrième soir, elle arriva avec une robe argentée qui tendait plus vers le déshabillé que vers l'habillé. Le cinquième jour, elle ne vint pas : elle était trop occupée à traîner dans les quartiers sombres de Tokyo avec ses "nouveaux amis". Le sixième jour, elle était partie découvrir le nord du Japon et ne revint que deux jours plus tard, tard dans la nuit. Le dernier jour elle vint avec un kimono long et magnifique. Les femmes présentes en restèrent bouche-bée et ne réussirent pas à ronchonner dans leurs coins. Chacune d'elle voulait toucher le tissus mais Calypso les tenaient à l'écart avec son regard. Son kimono lui avait été offert par une femme dans le nord du Japon qui avait tenue à lui faire un cadeau après que la blonde ait servie de traductrice entre elle et une touriste européenne. Le kimono était un bijoux à lui tout seul tant le tissu était magnifique. Durant toute la soirée, Calypso savoura sa victoire sur les espèces de petites pimbêches qui n'osaient plus rien dire. Le lendemain, la blonde reprenait l'avion privé de Monsieur Winson en laissant derrière elle un gang qui lui avait servi de "garde du corps" et une troupe de femmes cherchant à savoir où elle s'était procurée son kimono. Évidemment, Calypso ne le leurs dit pas et elle partit en ricanant, laissant les femmes désemparées.
Dans l'avion, Winson reçu un coup de téléphone qui le laissa abattu. Calypso réussit à savoir que son fils, Jonathan Winson, venait d'être retrouvé mort. Cette information lui allait parfaitement puisqu'elle détestait cet espèce de petit rat qui passait son temps à la draguer sous prétexte qu'elle était la prostituée de son père. Mais étant donné que son client allait mal, elle lui fit quelques petites gâteries qui lui remirent les idées en place. Le père Winson appela la police et à peine Calypso débarquée à New-York, le tueur avait été mis derrière les barreaux. Peu décidée à rentrée chez elle immédiatement, Calypso se promena dans la ville et y apprit que le tueur de Winson-Junior avait été James Miller. Elle le connaissait de nom et de présence puisque c'était un de ses "garde du corps" dans l'Académie. La nouvelle de sa culpabilité ne l'étonne pas : elle avait toujours considéré James comme un être bizarre. Des fois elle avait l'impression qu'il n'était pas tout seul dans sa tête...
Rentrée chez elle au petit matin, Calypso se coucha dans son grand lit et ne se réveilla en pleine forme que vers six heures du soir. Elle prit une douche, demanda des nouvelles du Quartier Nord, régla quelques papiers, passa voir quelques habitants et prit son portable pour envoyer un texto à Allegra, sa meilleure amie.

« Hey ! Je viens juste de rentrer du Japon et je m'ennuie déjà. Ça te dit de passer chez moi ? »

C'était sa façon de dire à Allegra qu'elle lui avait manquée. Calypso attendit la réponse immédiate de la jeune fille et rentra mettre l'ordre dans son appartement. Une fois l'appartement gigantesque rangé, elle changea de vêtements et mit un slim noir avec un haut bleu, de la même couleur que ses yeux. elle mit des anneaux d'argent à ses oreilles et un long collier de la même matière autour du cou. Chaussant ses sandales à talons, elle prit son sac à main et y jeta son portable. Elle descendit et alors qu'elle sortait de l'immeuble, elle reçu l'appel d'un dealer à la ''frontière" et sourit. En quelques minutes elle était sur place et elle sauta dans les bras de Allegra. Après lui avoir fait la bise et l'avoir complimentée sur sa tenue, Calypso l’enjoigna à la suivre dans le Quartier Nord. Elles marchaient et discutaient, Calypso saluant les personnes qu'elles croisaient et Allegra les regardant d'un air suspicieux, joyeux, étonné ou séducteur.

- « Alors, quoi de neuf à l'Académie ? Tu t'en es sortie avec les cheerladers ? L'autre crétine de Hopskin est toujours aussi cruche ? Raconte-moi tout ! Mon voyage était tellement ennuyant que j'ai l'impression d'être partie pendant neuf ans ! »

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H. Allegra Lockhart
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MessageSujet: Re: Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Icon_minitime1Mer 23 Nov - 17:26

CALYPSO & ALLEGRA.




Sept heures sonnèrent à l'horloge du salon. Le bruit résonna dans le vide pendant de longues secondes, dans la grande demeure des Lockhart. Négligemment assise dans un fauteuil confortable, devant la cheminée éteinte, Allegra lisait. L'écume des jours, de Boris Vian. Encore un auteur mort depuis des décennies, enfin, qu'importe. Elle terminait son chapitre au moment où son téléphone vibra. Intriguée, elle s'en empara. Oh, Calypso. Bonne surprise.
Il s'agissait d'une invitation de la Reine à venir la rejoindre dans le Quartier Nord. Immédiatement, elle envoya sa réponse:
“J'arrive tout de suite chérie!” C'était exactement ce dont elle avait besoin. Allegra s'étira, posa son livre sur la table basse - un vestige datant de l'époque de Louis XIV, inestimable, puis monta dans sa chambre. Allegra ignorait si Keith ou Amber étaient rentrés depuis leur réception de la veille, mais qu'importe? De toute façon, elle ne voyait jamais ni l'un l'autre: son père vivait pratiquement dans l'entreprise, et depuis qu'il envisageait de se lancer dans une carrière sénatoriale, il ne rentrait au domaine que pour prendre des affaires de rechange ou pour vérifier que la femme de ménage faisait bien son job. Quand à Amber, elle venait de terminer un défilé, et restait principalement dans sa chambre à dormir, ou dans la salle de sport pour perdre des kilos. Parfois, elle venait prendre des nouvelles d'Allegra avant de partir pour le bureau de Keith - elle était quasiment obligée de s'y rendre à chaque fois qu'elle avait envie d'un peu de sexe puisqu'il ne pouvait pas se libérer entre deux rendez-vous professionnels. Du coup, H. vivait pratiquement toute seule, avec les gardes de sécurité, les employés et les cuisiniers pour seule compagnie.
Une fois en face de son placard, H. sélectionna un jean slim noir et un haut tout en dentelles, de chez Chanel. En enfilant son pantalon, elle sentit que quelque chose d'inhabituel s'était glissé dans sa poche, et s'empara donc du mystérieux objet. À peine avait-elle posé les yeux dessus qu'elle sentit ses entrailles se serrer. Un cliché en noir et blanc, photographie d'une jeune fille. Même visage long et fin, même regard cruel et profondément intelligent, même rictus hautain. Même date de naissance, mêmes parents. Comme à chaque fois, les souvenirs affluèrent, et prise de vertiges, Allegra dût s'asseoir. Elle ferma brièvement les yeux, et quand elle les rouvrit, elle n'était plus adossée au mur de sa chambre confortable, non.

Elle avait trois ans et était dans une cave. Enchaînée à une chaise, une femme monstrueux s'amusait à lui brûler les avant-bras avec une cigarette allumée. La femme à proprement parler était belle, très belle, mais tandis qu'elle mettait à vif sa peau, ses yeux verts se paraient d'un éclat sadique et intéressé. La femme se délectait de ses sanglots, riait quand elle hurlait.
Elle avait trois ans et sa mère la torturait.

Allegra se leva rapidement, courut aux toilettes et régurgita de manière peu classieuse son repas de midi. Sa tête brûlait, et ses bras également. Elle tira la chasse, les yeux et les joues humides de larmes. Quand elle alla se rincer la bouche, elle jeta un coup d'oeil à ses avant-bras et constata avec stupeur que de petits cercles rouges étaient apparus. C'était insensé. La jeune fille ferma les yeux et entreprit de se calmer. Ce genre de comportement était inhabituel chez elle, son esprit lui jouait des tours. Marlene n'était plus là, elle était morte et Bianca Nina n'était pas là non plus. Il n'y avait qu'elle, qu'elle, Hypathie Arsène Allegra, et elle devait aller chez Calypso. Peut-être iraient elles faire du shopping, ou bien elles échangeraient des ragots à propos des garçons et critiqueraient les cheerleaders. C'était ça, le plan. Rien à voir avec son passé. Rien du tout.
Après s'être démaquillée puis remaquillée correctement, H. descendit et appela son chauffeur. Réajustant le gilet qui couvrait ses bras, elle se demanda si elle devait en parler, et si oui est-ce que Calypso était la personne désignée? Après tout, c'était la seule en laquelle elle avait plus ou moins confiance et d'après ses sources, elle avait aussi eu une enfance difficile. Keith et Amber étaient bien sûr exclus, puisqu'ils ne faisaient pratiquement pas partie de la vie d'Allegra. Tandis que la voiture roulait jusqu'au Quartier Nord, H. prit conscience que c'était Keith qui l'avait tiré des griffes de Marlene. Mais qu'à cause de lui, sa soeur jumelle avait pour objectif de la décapiter.

Arrivée à la frontière, H. descendit et attendit son amie. Elle aurait très bien pu rentrer si elle l'avait voulu, mais ne tenait pas spécialement à se faire cribler de balles. Quelques secondes plus tard, Allegra vit se découper la silhouette parfaite de Calypso dans le paysage. Elle sourit; et les deux blondes s'empressèrent de se rejoindre. Une fois les effusions des retrouvailles passées (ce dont Allegra n'était pas forcément coutumière), Calypso l'entraîna à sa suite et elles finirent par déambuler dans le Nord.

« Alors, quoi de neuf à l'Académie ? Tu t'en es sortie avec les cheerladers ? L'autre crétine de Hopskin est toujours aussi cruche ? Raconte-moi tout ! Mon voyage était tellement ennuyant que j'ai l'impression d'être partie pendant neuf ans ! » « C'était plutôt agréable d'être la numéro un pendant quelques jours, mais j'ai eu du mal avec les Cheerleaders. Il y a quelques problèmes de coordination dans l'équipe, et pour une fois, Hopskin a fermé sa grande gueule. Sinon, j'ai vu les nouveaux uniformes, vraiment la classe - on va gérer avec ça. Sinon, il ne s'est pas passé grand chose tu sais? Oh, si, j'allais oublier... Un psychopathe de Weins a buté un autre élève de Weins, tu sais, le mec, Winston ou Winson. L'autre taré qui avait essayé de m'agresser et que j'ai du gifler pour qu'il me laisse tranquille... Bah, ça fait toujours un de moins. Tu te rends compte qu'ils ont enfermé tous les élèves dans le Hall et qu'ils nous ont interrogé un par un? La flic qui s'est chargé de mon interrogatoire était vraiment nulle, du genre méga intègre et prude. On aurait dit qu'elle sortait du couvent. Enfin. Oh, sinon, Amber est rentré de Paris hier et j'ai rompu avec Jesse Stevenson. Il était trop jaloux. » Elle adressa un clin d'oeil à Calypso, sous-entendu que si elle voulait s'en servir, il était désormais libre. Après une seconde de silence, Allegra hésita à lui parler de la photographie. Puis, finalement, elle décida de laisser tomber. Elle lui en parlerai plus tard. D'un ton enjouée, elle demanda des nouvelles de son voyage: « Et toi alors? C'était comment le Japon? »




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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Icon_minitime1Mer 20 Mar - 14:57

Calypso n'était pas juste une poupée dont on pouvait se vanter d'être proche, non. La Reine avait beau sourire de façon charmante en présence de la gente masculine, ça ne l'empêchait pas de se dire que pour rien au monde elle ne s'attacherait à aucun des individus présents dans la salle. Calypso était venue au Japon parce que son client le lui avait demandé mais aussi parce qu'elle savait qu'elle pourrait se servir de sa prétendue gueule de poupée pour arracher des informations confidentielles à son client et à ses... amis... Ils la regardaient tous avec sourires carnassiers, de ceux qu'un homme a lorsqu'il regarde une femme plus que désirable et le client de Calypso s'en trouvait ravis. Après tout il avait amené Calypso pour ça : pour montrer aux autres sa supériorité. Calypso souriait, déjouait les sous-entendus et les invitations mal camouflées et jouait le jeu de la parfaite amoureuse mais pour elle ce n'était que du théâtre et elle s'apprêtait à leur présenter un rôle parfaitement interprété. Elle était payée pour ça, et aussi pour ce qui se passait dans la chambre de son client après que les autres soient partis. Son client négociait avec des japonais parce qu'il voulait quelque chose de précis et Calypso pensait bien qu'il n'était pas là seulement pour tenter de convaincre les japonais de prendre des actions dans son entreprise. Non. Il était là pour autre chose et Calypso était bien partie pour découvrir de quoi il s'agissait. Ils parlaient en sous-entendus et la Reine savait bien que lorsqu'elle s'absentait, ils parlaient de ce pourquoi son client était réellement venu. Mais Calypso n'était pas stupide au point d'écouter aux portes alors la veille du départ du ''couple'', la Reine épuisa son client au lit et une fois qu'il fut endormi et pas prêt de se réveiller de sitôt, elle sortit du lit délicatement, enfila un peignoir et s'enferma dans la pièce qui servait de bureau. Elle fouina partout et fini par découvrir ce pourquoi elle était venue : des informations sur ce pourquoi son client négociait. Il s'apprêtait à acheter des armes hautement technologiques, du genre de celles que l'on avait perdu avec la troisième guerre mondiale. Et non seulement il achetait des armes, mais en plus il demandait à ce que certains scientifiques rejoignent les États-Unis pour un court moment ''d'échange de connaissance''. Calypso ne comprenait pas trop ce que ça cachait mais apparemment ça avait un rapport avec une cellule secrète de la police et du gouvernement. Peut-être était-ce la fameuse Police Secrète dont parlaient les rumeurs ? Mais pourquoi prendre le risque d'envoyer Calypso sur les lieux de la négociation ? A moins que... ils ne soient pas au courant de sa venue ? Ça pourrait expliquer les regards perplexes des japonais lorsqu'elle était arrivée... Mais si elle n'était pas prévue, cette entrevue cachait des choses bien plus intéressantes, non ? Bon d'accord le gouvernement achetait des armes et des scientifiques, mais pourquoi faire ? Il y avait sûrement quelque chose d'autre... La blonde fouilla partout, vida les sacs, éplucha les feuilles de compte et les contrats mais rien ne lui sauta aux yeux. Elle cherchait quelque chose de minuscule, une toute petite mention à quelque chose qui lui aurait échappé mais elle n'apprit rien. Ses yeux passèrent sur de nombreuses informations que la Résistance aurait tué pour avoir mais Calypso se contenta de les noter en se disant que ça servirait peut-être plus tard. Elle tomba sur un petit post-it jaune où il était noté un code relativement étrange et perturbant. La Reine le nota dans un coin de sa tête et se dit qu'elle allait mettre Sven dessus pour qu'il déchiffre la chose. Une fois sûre qu'elle n'avait rien oublié, Calypso remit les affaires en place et retourna s'allonger et s'endormit. Pendant son sommeil, elle vit passer des centaines de codes, de lignes précises de ce qu'elle venait de lire mais en se réveillant, elle ne parvint pas à mettre le mot sur cette sensation d'être passée à côté de quelque chose de gros, de très gros.

Tout en écoutant Allegra lui raconter ce qu'elle avait loupé à l'Académie, Calypso essaya de comprendre pourquoi elle avait l'impression d'avoir raté un détail important. Elle avait pourtant tout fouillé dans le bureau... Tout ce que son client avait pu touché avait été inspecté par les yeux de Calypso, rien n'avait pu lui échapper ! Alors pourquoi cette sensation... ?
La Reine laissa Allegra s'insurger quant à l'inutilité du flic qui avait dû l'interroger et la blonde rit en imaginant à quel point son amie avait dû faire souffrir la flic. Allegra parla finalement de sa rupture avec un certain Jesse Stevenson et elle sentit plus qu'elle ne vit le clin d’œil de Allegra : vas-y tu peux t'en servir semblait-il dire. Calypso lui sourit et fit mine de chercher dans ses souvenirs :

- « Stevenson... Serait-ce ce petit bourge hautain et possessif ? Ah non mais attend... Ça c'est son père ! »

Calypso se mit à siffloter d'un air innocent en regardant Allegra avec des yeux de biches.

- « Par pitié dis-moi que tu n'as pas couché avec Jesse... S'il était comme son père, tu as dû te faire bien chier... »

Calypso passa son bras autour de celui de Allegra et régla son allure à la sienne.

- « Stevenson-père m'avait l'air intéressant d'un point de vue utilité dans les sphères de l'Ouest mais finalement il est tellement ennuyant que j'ai laissé tombé... Si t'as largué le fils parce qu'il était trop possessif, je vais peut-être passer mon tour. Mais c'est très aimable de ta part de penser à moi ! Remarque, ce serait très amusant de débarquer à la maison du père avec le fils autour du bras. »

Calypso éclata de rire en imaginant la tronche que tirerait Stevenson en voyant la prostituée qui l'avait laissé tomber aux bras de son fils. Ça serait tellement drôle !

- « Malheureusement je n'ai pas le temps pour ce genre d'amusement... Ce qui est bien dommage ma foi mais bon, j'ai un Quartier à réguler et un code à essayer de comprendre. » puis en regardant Allegra « Tu déchiffres le morse, toi ? Non parce que je viens de tomber sur un code qui me paraît intéressant mais je n'arrive pas à le déchiffrer...C'est d'un frustrant ! »

Mais Calypso n'avait pas l'intention d'ennuyer son amie avec ses problèmes nordiques et alors qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose, elle remarqua que quelque chose clochait chez Allegra. Elle avait eut l'air d'hésiter sur quelque chose et elle ne semblait pas aussi à l'aise qu'en temps normal. Calypso se demanda ce qui avait bien pu perturber son amie ainsi mais elle était assez finaude pour savoir que poser la question n'allait pas attirer la réponse alors elle laissa l'habitante de l'Ouest parler lorsqu'elle en aurait envie. En attendant, elle répondit volontiers à la question de Allegra concernant son voyage au Japon et elle y mit toute sa bonne humeur pour dérider la blonde.

- « Mon voyage au Japon... Bon déjà faut dire que c'était un voyage professionnel, malheureusement, et que du coup j'étais censé assurer un certain... service le soir. Dommage d'ailleurs, je me serais bien baladée dans Tokyo de nuit, ça avait l'air amusant mais bon, j'étais là pour le boulot et puis voilà. Au début il m'a laissé avec les femmes des autres hommes d'affaires et franchement, j'ai compris pourquoi je ne supportais pas les femmes... Bon dieu qu'elles étaient ennuyantes ces épouses ! Toujours en train de se plaindre, de grogner, de vanter leurs maris, de cracher sur la voisine, etc... Au début elles ont commencés à parler de moi en parlant très vite, elles devaient penser que je ne parlais pas japonais et bon, elles se lâchaient sur la blondasse qui accompagnait l'occidental. Tu me connais assez pour savoir que si j'adore qu'on parle de moi, je déteste qu'on me critique alors je leurs ai répliqué en japonais que si elles étaient à ce point mauvaises au lit pour voir dans mon arrivée la possibilité que leurs maris les délaissent, elles ne devaient s'en prendre qu'à elles et que, personnellement, les couilles-molles leurs servant de maris ne m'intéressaient pas. J'ai évidemment quitter la pièce et j'ai dis à mon client que je ne retournerais pas parmi cette bande de desséchées du vagin ! Non mais franchement ! Bref. Du coup j'ai passé toutes mes autres journées à me balader dans Tokyo puis je suis partie faire un tour du Japon puisque je m'étais fait de nouveaux... ''amis'' fort sympathiques et assez drôles. Les gangs japonais c'est quand même assez étrange... moi qui pensait que ça ressemblerait à ceux qu'on a ici, eh bah non pas du tout ! C'est bizarre comme organisation en tout cas... Fin bref j'ai profité de ma liberté et je suis revenue juste à temps pour repartir avec mon client qui lui avait l'air d'avoir réussit à son affaire. Puis dans l'avion on a apprit que son fils s'était fait buté, il a appelé la police et ça ne m'étonnerait pas qu'il ait utilisé toutes ses relations pour faire évoluer l'affaire. C'est sûrement à cause de lui que l'autre incapable t'a interrogée... »

Calypso et Allegra se baladaient dans le Quartier Nord et elles finirent par arriver là où Calypso voulait aller : un grand espace vert. C'était quelque chose qu'on ne trouvait plus à New-York, du moins pas de cette taille-là. Les anciens parcs et jardins étaient morts et celui-ci restait relativement secret puisque seul les habitants du Nord étaient au courant de son existence. Le gigantesque jardin avait miraculeusement échappé à la pollution et à la pourriture de New-York. Les fleurs étaient magnifiques et tout le Quartier Nord mettait la main à la pâte pour améliorer cet espace qui ressemblait quelque peu à un paradis sur terre. Ancien vestige d'une civilisation passée, on avait installé par-ci et par-là des bancs pour qu'on puisse s'asseoir pour profiter de la beauté du lieu. L'air était pur et les fleurs rejetaient leurs parfum avec générosité ce qui tranchait véritablement avec l'odeur de la ville.

- « Techniquement, en dessous ce jardin il y aurait des vestiges d'une très ancienne civilisation mais on a pas eu envie de tout détruire pour savoir si c'était vrai. C'est tellement rare les jardins comme celui-ci qu'on s'est dit que le mystère de la civilisation enfouie attendrait quelques années. »

Calypso inspira profondément l'air délicat du jardin, de l'herbe fraîchement coupée et des roses plantées plus loin.

- « J'ai entendu dire que le gouvernement nous préparait une ''surprise'' pour Noël. A ton avis c'est quoi ? Sinon le directeur m'a laissé un message disant que l'un des Platine fait n'importe quoi et que les Plombs commencent à prévoir une petite rébellion. Tu saurais pas quelque chose à propos de ça ? C'est quand même dingue ! Je m'absente et j'ai à peine le temps de revenir que c'est la merde. Entre ces crétins de Plombs qui se croient tout permis et ces abrutis du foot qui veulent prendre la place des cheerladers... Bon sang... Heureusement que tu étais là pour t'occuper des cheerladers parce qu'avec leurs délicatesse habituelle, je suis sûre que les footballeurs auraient cassé les jambes des filles. C'est ennuyant des fois cette compétition interne entre les clubs et les groupes... »

Allegra était bien une des rares personnes avec qui Calypso pouvait parler des problèmes de l'Académie et de ses points de vues sur certaines choses s'y déroulant.

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MessageSujet: Re: Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Icon_minitime1Sam 4 Mai - 18:04

CALYPSO & ALLEGRA.


Il était de notoriété publique qu'Hypathie Lockhart ne se confiait pas facilement. Cette fille était tellement inaccessible que ce vous pensiez savoir sur elle n'était fondé que sur des rumeurs, des on-dit, des suppositions souvent infondées. En dehors de son histoire familiale - mais si, celle qui était totalement inventée et qui reposait sur un énorme mensonge, personne ne pouvait vraiment se targuer de connaître la jeune femme. Elle n'avait pour ainsi dire pas d'amis, pas de gens de confiance de qui s'entourer. À part Calypso, évidemment. Quant aux autres, Tristan, Frederic, même ses Cheerleaders, ils avaient acquis, à force de patience et de volonté, le simple statut d'objets décoratifs dans sa vie. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas, mais plutôt qu'elle ne pouvait pas s'intéresser aux autres. Son côté absolument froid l'empêchait de se soucier de quiconque n'étant pas sa précieuse personne. Ses exs ne comptaient pas, ils ne comptaient jamais. Sa famille ne comptait pas. Elle n'avait, pour ainsi dire, rien ni personne à qui se raccrocher dans son univers, mais peu lui importait. Allegra était une louve, un prédateur. Carnassière, elle estimait n'avoir besoin de personne pour vivre, ou survivre dans cet univers relativement hostile qu'était l'Amérique en 2099. Elle ne cherchait pas le confort, ni à susciter la compassion. Elle évoluait étrangement, solitaire et étrangère au reste du monde, ce qui la rendait particulièrement dangereuse.
Certains la disaient inhumaine. Elle emmerdait ces racontars. Bien sûr, comme tout membre de l'élite, elle se souciait de ce que disaient les autres, mais... quand même, pas trop. Les gémissement des miséreux ne l'importunaient guère: ce qui comptait était l'avis de ses pairs: les riches et les puissants. Et tous les riches et puissants de New-York City trouvaient Hypathie Lockhart extrêmement à leur goût. Des propositions de mariage arrangé avaient été faites à son père - la bonne blague. Comme si elle allait sacrifier sa vie, sa richesse, sa jeunesse, sa beauté, sa gloire et son intelligence pour un rôle stupide de mère au foyer. Comme si elle avait la moindre intention de s'embarrasser d'un mec longue durée et de pondre des enfants qu'elle serait incapable d'aimer. Ha, ha.
Non.
C'était bien mieux de vivre en toute impunité. Du fait de son grade prestigieux, elle jouissait d'une grande liberté dans la ville: ses faits et gestes ne se trouvaient pas perpétuellement épiés.

Elle sourit en entendant Calypso faire la remarque sur Jesse, et émit un petit rire lorsqu'elle parla du père du concerné. « Hautain, possessif et bien mieux foutu que son géniteur. Que j'ai... fréquenté aussi. Comme tu le dis si bien, il est assez bien vu dans l'Ouest et ça m'a toujours permis d'obtenir des compensations financières intéressantes - tout d'un coup, il a bien voulu céder à mon père dix pour cents de sa société. » Clin d'oeil. Calypso sait bien que le monde d'Allegra, c'est le monde des affaires. Elle sait aussi que son amie n'hésite pas à utiliser le sexe comme moyen de persuasion pour faire faire faillite à un entrepreneur, à un politicien ou à des P-DG... quand ce ne sont pas de gentilles menaces susurrées à l'oreille au cours d'un gala de charité. Allegra est l'arme parfaite pour ce genre de combinaisons; belle et sensuelle, impitoyable et tenace. Son père est vaguement au courant, mais préfère fermer les yeux et découvrir avec un étonnement fin que Stevenson-père a enfin accepté de lui céder une part de son capital.
Business is business, et la fin justifie les moyens.

Allegra afficha une mine compatissante (ou ce qui s'en rapprochait le plus) quand Caly fit mention de son Quartier à gérer - elle -même n'avait pas ce genre de problème, mais maintenir sa famille à la tête de New-York n'était pas non plus de tout repos. Cependant, sa compassion se mua en intérêt quand son amie mentionna un code.
Voilà qui passionnait réellement Allegra.
Les énigmes.

Depuis toute petite, alors qu'elle affichait un flagrant désintérêt pour tout, les seules choses qui parvenaient à la captiver étaient les mathématiques et les énigmes. Les codes secrets, les codes anciens... « Non, au contraire, ton histoire de code m'intéresse. Si tu veux en parler, te gènes pas. De toute façon, tu sais où me trouver si jamais. » À côté d'elle, la plupart du temps, ou bien dans l'Ouest. Et puis, travailler un peu sur un mystérieux code permettrait à Allegra de penser à autre chose qu'à sa cinglée de soeur meurtrière et assoiffée de sang et de vengeance. Elle ne voulait pas en parler à Calypso, pas maintenant. C'était certes sa meilleure amie, mais pour le moment, H. préférait mettre ça derrière elle. Plus tard, peut-être, dans une ambiance plus intime, elle aborderait le sujet. Si elle avait du temps, car... Car il faudrait tout raconter. Depuis qu'Allegra se souvenait de son histoire, elle savait bien que seule elle-même, sa soeur et son père (voire Amber, et encore) étaient au courant. Aucun d'eux ne parlerait jamais, et compromettre quelqu'un d'autre risquait de tous les mettre en danger. Surtout elle. Car si cela filtrait, son père perdrait tout, et elle aussi. Sa notoriété, sa fortune, et pire, sa supériorité. Elle serait vue comme un individu désaxé - elle ne niait pas ne pas l'être, mais que ça soit rendu public représentait un problème qu'elle ne voulait surtout pas connaître - et dangereux. Elle perdrait ses privilèges. Elle ne serait plus ni crainte ni respectée. Et toutes ces salopes inférieures et stupides, tous ces connards bêtes et hideux se permettraient alors de la critiquer, elle, l'intouchable. Fille d'une folle, soeur d'une folle, folle. Usurpatrice et héritière bâtarde, à-demi illégitime. Menteuse. Menteuse.

Elle devait prendre plus de temps pour réfléchir. Elle faisait confiance jusqu'à Calypso, mais jusqu'à quel point? Saurait-elle garder le secret quoi qu'il advienne? Allegra y réfléchirait. En attendant, pendant que son esprit travaillait à ces réflexions, elle écouta avec attention le récit de Calypso concernant le Japon. Elle rit en entendant l'anecdote des femmes japonaises: tout à fait le genre de Caly de réagir ainsi. En revanche, elle n'avait toujours pas bien saisi pourquoi cette... prostitution. Beaucoup de choses agaçaient Allegra, mais la prostitution appartenait à la catégorie des choses qui la rendaient malade, catégorie assez vide en raison de l'impassibilité de la jeune blonde. Le corps était sacré pour elle. Elle n'éprouvait elle-même pas de problèmes particuliers lorsqu'il s'agissait de faire l'amour à un homme, même plus âgé qu'elle, pour en obtenir quelque chose, mais se savoir assujettie et devoir combler leurs... attentes immondes dépassait son entendement. En matière de sexe, si elle ne dominait pas, ou peu, Allegra laissait tomber. Même si Caly disposait d'un certain "choix", H. ne pouvait que grimacer à la mention de ses "devoirs", ou de son "boulot".

Tout en parlant, elles parvinrent à un espace vert, l'un des rares restant à New-York. « C'est magnifique... » « Techniquement, en dessous ce jardin il y aurait des vestiges d'une très ancienne civilisation mais on a pas eu envie de tout détruire pour savoir si c'était vrai. C'est tellement rare les jardins comme celui-ci qu'on s'est dit que le mystère de la civilisation enfouie attendrait quelques années. » « Tu m'étonnes... C'est une merveille, ce jardin. Il y en a un dans l'Ouest, pas aussi grand mais également très bien conservé: ce sont les domestiques des grandes familles qui s'en occupent, mais il est... privé. Comme tout se paie là-bas, si tu veux y avoir accès, tu dois sortir la mallette. Bien sûr, on a tous un accès très privé - tu connais Amber et mon père en ce qui concerne la valeur des choses... » Sous-entendu que les Lockhart pouvaient se payer n'importe quoi. H. haussa les sourcils: elle n'était ni avare ni trop dépensière et considérait l'obsession de l'argent de ses parents comme un trait de caractère absolument ridicule.

Elles bavardèrent un peu, puis Calypso prit une profonde inspiration, et H. pressentit que le sujet était important. « J'ai entendu dire que le gouvernement nous préparait une ''surprise'' pour Noël. A ton avis c'est quoi ? Sinon le directeur m'a laissé un message disant que l'un des Platine fait n'importe quoi et que les Plombs commencent à prévoir une petite rébellion. Tu saurais pas quelque chose à propos de ça ? C'est quand même dingue ! Je m'absente et j'ai à peine le temps de revenir que c'est la merde. Entre ces crétins de Plombs qui se croient tout permis et ces abrutis du foot qui veulent prendre la place des cheerladers... Bon sang... Heureusement que tu étais là pour t'occuper des cheerladers parce qu'avec leurs délicatesse habituelle, je suis sûre que les footballeurs auraient cassé les jambes des filles. C'est ennuyant des fois cette compétition interne entre les clubs et les groupes... » Le visage d'Allegra se tinta d'un profond air de suspicion. « Une "surprise"? Hm, étrange, je n'en ai pas eu vent. Je me renseignerai. Mais je suis déjà sûre que je ne vais pas aimer... un peu trop de surveillance en ce moment, à cause des récents évènements. Je demanderai autour de moi, mon père doit bien savoir quelque chose à ce sujet, ou sinon, un des proches de Gordon. Quant au Platine qui fait n'importe quoi, c'était une fille, Penelope Merryweather. Elle se droguait et a été prise en flagrant délit de... disons, commerce avec un Plomb. Sanction immédiate. Rétrogradée en Zinc et une semaine de Pénitence. » En effet, les Platines, en tant qu'élite de l'Académie, devaient afficher, au sein de l'Académie au moins, un comportement exemplaire. Les Platines étant vu entrain de se droguer, ou étant en état d'ébriété avancée étaient tout de suite punis. En dehors des cours, ils faisaient bien ce qu'ils voulaient, mais aucune substance artificielle et illicite ne devait venir compromettre le "traitement" mis en place par Edmund Weins. Et si, de surcroît, la prise de drogue ou d'alcool compromettait un Plomb dans le processus, le Platine était envoyé en Pénitence - comme un "stage intensif" de lavage de cerveau, une semaine maximum, ou l'élève devait se repentir et se persuader de nouveau du bien-fondé des actions du Gouvernement. Mais cette sanction particulière était plutôt secrète et conservait le stade de rumeur mythique chez les élèves. Même Allegra n'en savait que très peu à ce sujet. Ce qu'elle savait, c'est que les Platines qui en ressortaient n'étaient plus jamais les mêmes. « Les Plombs sont toujours en rébellion, Caly. Mais c'est vrai qu'il y a une petite recrudescence. Rien de bien méchant. À part une fille, Spencer Fitzpatrick. Elle est plus coriace que les autres... elle pourrait peut-être t'intéresser, si tu la connais. Et je te passe sous silence le dernier match de foot où on a dénombré au moins une dizaine de blessés parmi les joueurs qui se sont tous jetés dans une baston générale à la fin... Un massacre, » déplora la jolie blonde en secouant ses cheveux. « Heureusement qu'on a de bons éléments, y compris chez les Zinc. Je me méfie un peu des Platine, certains sont trop intégristes à mon goût, comme cette fille, Charlotte Cook. Bref, peu importe. »

« En tous cas, ça fait du bien de te revoir... Je m'ennuyais un peu, toute seule sur le trône vacant de la Reine. » Nouveau clin d'oeil, et elle rit. Calypso savait bien qu'Allegra n'avait aucune prétention à la supplanter en tant que number one de Weins.



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Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Quand la Reine revient de voyage : elle appelle sa meilleure amie [PV-Allegra] Icon_minitime1Lun 20 Mai - 23:46

Le parc sentait l'herbe fraichement coupée et ainsi assise sur un banc, entourée d'arbres, Calypso se dit qu'elle pourrait aisément oublier ce qu'il y avait en dehors du parc. La brise légère faisait danser les feuilles dans les arbres et laissait entendre le doux chant de la nature. Cette sérénité n'existait nul part ailleurs à New-York. Les parcs étaient tous strictement identiques et celui du Quartier Nord était le seul à pouvoir vivre sa vie comme il l'entendait. Certes on coupait l'herbe, taillait les arbres, enlevait les mauvaises herbes poussant autour des fleurs mais on le laissait vivre comme il le sentait, on ne le bourrait pas d'engrais et on ne le forçait pas à laisser pousser telle ou telle plante plutôt qu'une autre. Calypso fit un signe de main à un homme noir qui, agenouillé dans l'herbe, s'occupait d'un carré de tulipes d'un beau jaune. L'homme lui répondit en souriant puis son attention retomba sur les fleurs. Qui aurait pu se douter que cet homme qui s'occupait des fleurs avec autant de soin avait tué cinq hommes quelques années plus tôt ? Une grande femme brune passa, suivie de près par un petit garçon de cinq-six ans. Les deux sourirent à Calypso et la blonde se fit la réflexion que H. ne pouvait pas savoir qu'elle venait de voir passer deux personnes censées être mortes. La Reine avait préparé leurs prétendues morts quelques mois plus tôt. Le mari des deux individus était très haut placé dans le gouvernement et il avait été assassiné par des membres de la Résistance. La femme n'avait pas voulu prendre de risque et avait fait une demande au Quartier Nord. Elle et son fils avaient passer le test d'entrée et avaient été acceptés. Dès lors les habitants du Nord avaient aménagés un appartement pour eux et l'élite avait travaillée pour leurs permettre de recommencer une nouvelle vie. Officiellement ils avaient été tués dans une fusillade organisée par la Résistance, officieusement ils avaient redémarré une nouvelle vie dans le Nord et ils en étaient fort heureux. Le Quartier Nord était ainsi. Sous chaque visage se cachait une histoire et généralement on ne pouvait pas se fier aux apparences. Une adorable mère de famille pouvait se révéler être une meurtrière sans scrupule tout comme un homme au visage couvert de cicatrices pouvait se révéler être un ange à qui la vie n'a pas arrêté de faire des coups bas. Calypso en était le parfait exemple : sous le visage d'une jolie blonde se cachait un être que la vie a trop fait souffrir et qui a décidé de prendre sa revanche sur le monde entier.

- « Une "surprise"? Hm, étrange, je n'en ai pas eu vent. Je me renseignerai. Mais je suis déjà sûre que je ne vais pas aimer... un peu trop de surveillance en ce moment, à cause des récents évènements. Je demanderai autour de moi, mon père doit bien savoir quelque chose à ce sujet, ou sinon, un des proches de Gordon. Quant au Platine qui fait n'importe quoi, c'était une fille, Penelope Merryweather. Elle se droguait et a été prise en flagrant délit de... disons, commerce avec un Plomb. Sanction immédiate. Rétrogradée en Zinc et une semaine de Pénitence. »

Calypso soupira. C'était la Reine, elle était censée surveiller l'ambiance générale de l'Académie. C'était à elle de régler les conflits, de désamorcer les bagarres et de renseigner les nouveaux mais dès qu'elle s'absentait, c'était toujours la merde. A croire qu'ils ne pouvaient pas se passer d'elle...

- « Ouais bah on est pas prêt de la revoir de sitôt... Quelle idiote aussi. Une Platine qui va fricoter avec les Plombs, elle devait pas être très nette dans sa tête. Abrutie. »

Calypso ne mâchait pas ses mots mais ce genre de situation la fatiguait. Les Platine étaient censées montrer l'exemple alors qu'est-ce qu'elle était censée faire Calypso lorsque ses ''alliés'' tombaient dans les bras de l’ennemi ? Mince alors ! Les Plombs étaient considérés comme les impopulaires, les mauvaises graine et le boulot de Calypso était de vanter les mérites des Platine afin de faire régner l'ordre dans l'Académie or lorsqu'une Platine fréquentait un Plomb ça créait toujours de la perplexité et c'était ennuyant de devoir expliquer que la Platine n'était pas vraiment une Platine et blablabla. Les Platine devaient montrer le bon exemple, pas s'abaisser au niveau des Plombs, merde à la fin !

- « Les Plombs sont toujours en rébellion, Caly. Mais c'est vrai qu'il y a une petite recrudescence. Rien de bien méchant. À part une fille, Spencer Fitzpatrick. Elle est plus coriace que les autres... elle pourrait peut-être t'intéresser, si tu la connais. Et je te passe sous silence le dernier match de foot où on a dénombré au moins une dizaine de blessés parmi les joueurs qui se sont tous jetés dans une baston générale à la fin... Un massacre... Heureusement qu'on a de bons éléments, y compris chez les Zinc. Je me méfie un peu des Platine, certains sont trop intégristes à mon goût, comme cette fille, Charlotte Cook. Bref, peu importe. »

Calypso haussa les épaules d'un air dépité. Bon Dieu ce que les Plombs l’horripilait ! Ils étaient toujours en train de se plaindre, de grogner, de clamer des idioties à tout va. C'était fatiguant ! Certains venaient se plaindre que le club de volley n'avait pas d'espace pour s'entrainer mais Calypso n'était pas dupe : le club de volley ne servait que de club de discussion alors hors de question de leur laisser un endroit où ils pourraient partager leurs idées stupides alors que d'autres avaient besoin de s'entrainer. Certains Plombs venaient aussi se plaindre leurs chambres peu confortables mais à quoi s'attendaient-ils sérieusement ? A ce qu'on leur déroule un tapis rouge alors qu'ils étaient sans cesse en train de se plaindre ? Ils gueulaient que le gouvernement était pourri, que les cheerladers étaient toutes des salopes et que les Platine n'étaient qu'un ramassis de robots et après ils venaient se plaindre de leurs chambres ? Sérieusement ? On allait quand même pas leur donner des belles chambres comme celles de Platine, hein ! Ça aurait été donner de la confiture aux cochons !

- « En tous cas, ça fait du bien de te revoir... Je m'ennuyais un peu, toute seule sur le trône vacant de la Reine. »

Calypso éclata de rire. Elle savait parfaitement que H. n'avait pas l'intention de prendre sa place sur le ''trône''. Pour prendre le titre de Reine la couronne ne suffisait pas et plus ça allait et plus Calypso se demandait si quelqu'un réussirait à prendre sa place. Calypso était une bonne ''Reine'' parce qu'en dehors de l'Académie elle gardait cette dangerosité : c'était la Dirigeante en Chef du Quartier Nord et rien que pour ça on lui devait le respect. Et puis le fait qu'elle soit une Zinc était un avantage à ne pas écarter car ainsi elle donnait cette impression qu'on pouvait lui parler, quelque soit sa position au sein de la hiérarchie. Si cette proximité était un avantage, ça pouvait aussi se révéler être quelque chose de particulièrement ennuyant quand les Plombs s'imaginaient avoir le droit de venir se plaindre. Bande d'abrutis.

- « Je suis bien contente de te revoir mais je n'ai vraiment pas hâte de retourner à Weins. Je vais encore avoir le droit aux Plombs venant se plaindre de l'état de leur matelas ou du fait qu'ils se soient fait virer de leur salle de sport. Ce qu'ils sont fatiguant... »

Une sonnerie de portable vint déranger la quiétude des lieux. Calypso sortit l'objet de son sac à main en grognant un superbe « pas moyen d'être tranquille dans c'te ville ! ». Elle regarda le message et soupira.

- « Désolée ma belle mais j'ai la Police qui veut encore venir fouiner dans le Nord. Je vais devoir te laisser avant de me retrouver avec des cadavres en uniforme devant chez moi... Callie te raccompagnera, histoire que les policiers évitent de te faire chier s'ils te croisent ! On se voit très vite à l'Académie de toute façon ! »

Calypso prit H. dans ses bras, lui fit une bise rapide puis elle sortit du jardin, immédiatement rejointe par l'homme noir qui s'occupait des tulipes quelques instants plus tôt : il avait sentit que quelque chose se passait et il avait bien l'intention d'aider s'il y en avait besoin. Callie, une jeune femme de vingt-cinq ans aux cheveux noirs et aux yeux vairons salua H. et la raccompagna hors du Quartier. Calypso de son côté se dirigea vers l'une des entrées du Quartier où les policiers avaient apparemment décidés d'essayer d'entrer discrètement. Pas moyen d'être tranquille dans cette stupide ville !


FIN DU RP

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