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I know a place, where the grass is really greener ♪
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MessageSujet: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Ven 7 Oct - 14:24


Mary Sofia Ann Wecker-Hans
« N'oublions pas que nos maîtres ont des âmes d'esclaves. » • Louis Scutenaire





« it's your life! »

NOM : Wecker-Hans
PRÉNOM : Mary Sofia Ann
DATE DE NAISSANCE : 14 août 2074
À : Washington
NATIONALITÉ : Américaine
SIGNE PARTICULIER : //

Poste vacant ; scénario ou inventé? inventé ! :O
Célébrité choisie : Danielle Panabaker of course !
Groupe : Souffre-douleurs & Personnel
Code du règlement :

Crédits :
© Dadeloux (icons) || © Shiya (avatar)





HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. » — Balzac.


Vous vous attendez sûrement à une histoire éclatante, qui enverrait des paillettes par-ci, des paillettes par-là dans un effluve de parfum sucré et, avec pour fond sonore, une musique joyeuse, qui vous donne la pêche ? Et bien donc… Vous voyez la bonne femme, là-bas, assise sur son banc, son chapeau sur ses cheveux ternes, sans vie, donnant à manger aux canards ? Elle a perdu son mari deux ans auparavant. Il est décédé d’une crise cardiaque, sur son lieu de travail. Durant de longs mois, elle avait perdu l’envie de vivre. Elle s’était plongée dans un tourment sans fin. On se demandait, autour d’elle, quand elle reviendrait parmi les vivants. Elle n’avait plus participé à rien, comme si toutes ses anciennes activités étaient mortes avec son mari. Pourtant, un rien lui avait fait reprendre le goût à la vie. Elle était sortie de son trou, avait de nouveau vécu parmi le monde. Ses yeux s’étaient ré ouverts et avaient réappris à se délecter de l’environnement qui lui était autrefois familier. Et ce monsieur, adossé à la balustrade qui sépare le chemin sablonneux du petit lac sur lequel reposent les canards nourris par la dame au chapeau plat, il fume sa pipe, comme tout un chacun. Il pense que son cancer le ronge, et qu’il devrait arrêter de fumer, que cela lui détruit la santé. Il y songe sérieusement, mais, lorsque ses actes le mènent au bord du sevrage, il y renonce. Pourquoi le ferait-il, sachant qu’il a toujours fumé ? C’est comme si on disait à une femme : « Maintenant ça suffit, tu ne porteras plus de soutien-gorge. ». Certaines s’y feront à l’aise, mais pour d’autres, c’est impensable. Et bien, ce cher monsieur ne peut tout simplement pas s’arrêter. C’est impensable pour lui. Il se sait condamné mais sa pipe et son tabac le retiennent prisonnier de cet enfer. Oh, et je ne vous ai pas encore parlé de la dame avec ses trois enfants, à l’aire de jeux, un peu plus loin. Elle se demande comment elle va pouvoir faire pour calmer sa progéniture qui est en proie à une véritable crise de surexcitation. Elle pense à les laisser sur le bord d’une aire d’autoroute mais elle les aime trop pour ça. Les faire suivre ? Plutôt crever que de racler les fonds de tiroirs à la recherche de quelques sous. Non. Elle se sent capable de les contenir mais, lorsque la bonne humeur n’est pas au beau fixe, on ne peut rien faire.

Ma vie, parmi les leurs, est tout aussi misérable. Enfin, pas tant que ça. Je n'ai pas de cancer ( enfin, pas à ma connaissance ), mais j'avais une sœur jumelle. J'en avais eu une l'espace de quelques secondes, avant qu'elle décède aussi vite qu'elle était venue au monde. Je ne comprenais pas, dans ma petite enfance, pourquoi ma mère se livrait à ses séances de sanglots d'où on ne la délogeait qu'avec difficulté. Mais, j'ai pu comprendre bien des années plus tard. J'aurais dû avoir une soeur jumelle. Ma mère avait eu tant de difficultés à concevoir et voilà que sitôt la vie donnée, on la lui avait reprise. Il lui restait un autre enfant. Son autre fille. Sa chair et son sang. Sa vie. Cet être fragile entre les bras hurlait à pleins poumons et durant quelques instants, elle eût envie de la faire taire, d'une façon cruelle, mais le chagrin la rongeait et elle n'avait point envie de rajouter une couche de désespoir. Elle observa longuement le corps inerte de son autre fille, qui gisait tristement entre les bras faibles de son mari, ravagé par une vague de tristesse tellement forte que lui fixer une limite ne serait pas suffisant. Les nuits se succédèrent, mélange de cris de bébé, de pleurs et de sombres pensées des adultes. Le père avait plusieurs fois pensé au suicide. Lorsqu'il tenta de mettre ses plans en application, sa femme lui vint en mémoire, comme une image floue, sur un fond de reniflements, de sanglots et de murmures inaudibles. Et il refermait les fenêtres, défaisait les cordes, ramassait les couteaux de cuisine. Il remettait les médicaments dans leurs flacons qu'il plaçait ensuite dans l'armoire à pharmacie. Il reprenait place auprès de sa femme, dans le lit froid, qu'un vide immense avait laissé.
Les années filèrent, aussi insipides les unes que les autres. Des jours sombres s'étaient profilés, narguant les jeunes parents de sourires démoniaques, leur rappelant avec cruauté leurs récents déboires. Tandis que moi, je gigotais et je braillais dans mon berceau, ils remontèrent petit à petit la pente. Ils me virent grandir et m'épanouir au soleil, à l'instar des fleurs. J'avais sans cesse eu le sourire collé au visage, comme si on me l'avait taillé avec un fin couteau de sculpteur. J'étais heureuse, d'être la seule enfant de la famille. On me chérissait peut-être plus que d'ordinaire et je n'avais rien pour entraver ma jeunesse semi-dorée. Un soir, alors que maman était venue me lire une histoire, je voyais dans ses yeux le souvenir d'un passé douloureux, qui m'était inaccessible. Pourtant, un sourire joyeux illuminait ses traits tandis que l'histoire qu'on me lisait se déroulait sur les pages et dans ma tête. Lorsque mes yeux commencèrent à se fermer, ma mère posa le livre ouvert sur ma table de nuit, se leva, éteignit la lumière de ma chambre avant de sortir dans le couloir où mon père l'attendait. Ils se sourirent et, main dans la main, ils partirent dans le salon où ils prirent place sur les deux fauteuils faisant face à la cheminée où un feu crépitait allègrement. Ils hésitèrent à me dire l'entière vérité, celle qui vous blesse à chaque mot, comme des milliers d'épines s'enfonçant au plus profond de votre être. Durant de longues minutes, leurs regards se perdirent dans l'éternelle danse des flammes. Puis, ils se fermèrent petit à petit et Monsieur et Madame Wecker-Hans sombrèrent dans un sommeil profond. Le lendemain matin, j'avais retrouvé ma mère, roulée en boule dans son fauteuil, les yeux clos, la respiration lente et régulière. Je m'étais hissée comme je le pouvais sur le fauteuil et je m'étais lovée tout contre elle. Ma présence dû la tirer de son sommeil car elle ouvrit les paupières, encore alourdies de rêves et de cauchemars. Soudain, ses yeux s'embrumèrent et des larmes perlèrent à ses coins. Elles commencèrent à dégringoler lentement, prenant de la vitesse au fur et à mesure de leur descente. Maman pleurait. Elle m'avait serré aussi fort qu'elle le pouvait, comme si elle désirait que je me fonde en elle. Et elle m'avait tout dit...
Les jours suivants cette révélation inattendue furent un peu flou pour moi. Je m'étais renfermée sur moi-même, ne m'occupant plus du reste du monde. Le monde, je m'en fichais désormais. Après cette douloureuse vérité qui m'avait sauté à la face, j'avais comme senti un vide dedans mon corps. Je ne savais plus ce que je faisais, où j'allais, qui j'étais, qui je fréquentais. J'avais un regard absent, des pensées qui avaient pris la poudre d'escampette, et mon sommeil me fuyait. En fait, je me fuyais. Je détestais ce corps qui avait grandi en parallèle de l'autre, qui était resté à l'état de nourrisson. Je détestais cette terre sur laquelle je marchais tandis que mon autre partie dormait paisiblement sous terre. J'en voulais à mes parents. Bien sûr, je ne pouvais les blâmer de m'avoir si longtemps caché ce lourd secret car une enfant âgée de trois à quatre ans tout au plus n'aurait pas saisi le sens de ces mots. Mais là, maintenant que j'avais eu huit-neuf ans, j'étais assez grande pour comprendre. Pour me faire ma propre opinion. Pour détester ma famille.
Malgré tout, je ne pouvais pas les bouder jusqu'à la fin des temps. Un jour, ma mère rentra, toute guillerette, d'un rendez-vous médical. Elle vint vers moi de son pas sautillant, me prit dans ses bras, me fit tournoyer. J'avais neuf ans et ce comportement quelque peu étrange me sauta aux yeux. Qu'avait-elle donc pour se sentir d'une humeur aussi joyeuse ? Je le sus plus tard, lorsqu'elle me montra des échographies. Elle attendait un enfant. Quelques mois plus tard naquit une petite Jules. 3 kilos 640, 48 cm. Elle fit le bonheur de Papa qui passait ses journées à la bercer dans ses bras, à lui fredonner des chansons douces, à lui adresser un visage rayonnant de bonheur. Cet accès au bonheur était communicatif. Je me sentais pousser des ailes, j'oubliais l'espace de quelques semaines ma jumelle au visage translucide, pour me consacrer à ce tout petit être regorgeant de vie.
A dix-neuf ans, je quittais le domicile familial, et partis vivre l'aventure. Un poste venait de se libérer dans une Académie pour gens défrayant toutes les chroniques. Il n'était pas super, mais je ne pouvais pas aller rechigner contre un peu d'argent.


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CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. » — Jules Renard.

Peut-être que je suis une Souffre-Douleur. En fait, la question ne se pose pas. J'en suis une, que vous le vouliez ou non. Parce que je suis trop douce, trop gentille. Je donne et en retour, je reçois des baffes, des coups de couteau, des insultes ou que sais-je encore ! Jamais je ne dirais rien. Je ne préfère pas user de la violence pour riposter. Pour moi, les mots seront toujours vainqueurs des coups. On ne me verra pas agripper un élève par le col, lui foutre deux torgnoles pour mauvais comportement et pour préjudices à un agent de l'Académie. Discrète, on ne me voit jamais arriver. Je suis présente partout. Je suis les yeux et les oreilles d'Edmund. Enfin, pas au sens propre du terme, quoique... J'écoute les ragots qui circulent dans l'école, je me fais aussi petite qu'une souris pour me faufiler là où je n'ai pas lieu d'être ( imaginez les vestiaires des gars *bave* ). Malgré tout, je ne peux pas me présenter partout à la fois. Quand une émeute surgit ici, il y en a une autre là. Mes sens me guidant, il y aura forcément des blessés, des perdants, des vainqueurs. L'impatience n'existe pas dans mon vocabulaire. Je suis de nature patiente, peut-être trop. Je pourrais attendre jour et nuit l'objet de mes convoitises : un homme, un film sortant au cinéma, un livre débarquant en librairie, un élève venant se rendre au proviseur pour mauvais comportement envers un agent de l'Académie... Souvent, la patience va de pair avec la sérénité. Enfin, le fait d'être calme quoi ! Je ne m'énerverais pas car une paire de chaussures que je convoitais m'est passée sous le nez en quelques secondes ou parce qu'un élève m'a insulté. Non, comme je l'ai déjà dit, je n'aime pas user de la violence, à la fois verbale ( insultes ) et physique. Sans qu'on ai besoin de me le dire, j'entreprends par moi-même les actions à mener. S'il faut aller là, et bien soit, j'irais. En d'autres termes, je suis autonome.
Mais, le fait d'avoir mariné un bon moment dans cette Académie où des fous furieux en tout genre se côtoient m'a rendu anxieuse. Quand je vois ce qu'est le présent, je me demande fortement comment sera l'avenir. Pire ? Oh que oui. Dévergondages en tout genre, anarchie totale, et que sais-je encore ? J'aurais aimé en discuter avec autrui mais, ma timidité me rattrape dans les trois-quart des cas, notamment avec les personnes qui ne me paraissent peu sympathiques ou qui ne m'inspirent aucune confiance. Je bredouille, j'ai tendance à trembler, à chercher mes mots... C'est chiant, à la longue. Mon statut de Souffre-Douleur donne aussi l'accès aux autres à exercer une certaine influence sur moi. Je suis très influençable. Trop émotive par la même occasion, j'ai tendance à verser une larme assez facilement. Et, l'Académie a fait de moi une grande stressée. Bien que je peux compenser par certaines qualités ce défaut gênant, il prend souvent le dessus lorsque je ne sais pas faire face à une situation.

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YOU & YOURSELF

Ton p'tit nom/pseudo : Alinoé, Dédé pour les intimes sadique
Ton âge : 19 ans bien passés
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? C'est le troisième :oops:
Comment as-tu connu le forum ? Co-fondatrice
Et comment tu le trouves ? siffle:
Quelque chose à ajouter ?
Valide-moiiiiiiiiii ! WOW Et ouais j'ai eu la flemme d'inventer une nouvelle histoire donc j'ai déterré l'ancienne

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MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Ven 7 Oct - 14:25

La fiche est terminée ! Le code y est mais il faut poster pour le voir. :)

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Ven 7 Oct - 20:05



J'te mets pas celui des Souffres-douleur, j'ai la flemme hum
J'te rajoute immédiatement dans les deux groupes (a)

https://projet-weins.forumgratuit.org
Policiers
Tess Sayers
Tess Sayers
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AVATAR : romola garai

DC : psycho H + Spencer la bombe à retardement

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : jane (avatar) | belzébuth (signature)

MESSAGES : 356

Date d'inscription : 29/07/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 30 ans
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses


MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Ven 7 Oct - 21:29

Welcome baby I love you

https://projet-weins.forumgratuit.org/
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MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Ven 7 Oct - 21:29

Thanks, honey !

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MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1Sam 8 Oct - 12:54

Welcome baaack ♥


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MessageSujet: Re: I know a place, where the grass is really greener ♪ I know a place, where the grass is really greener ♪ Icon_minitime1



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