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Touch Too Much | Frederic
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H. Allegra Lockhart
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MessageSujet: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Sam 17 Mar - 16:22

Touch Too Much | Frederic Tumblr_lxi3d7Qrqg1r23tzz

She had the face of an angel, smilin' with sin
The body of Venus with arms
Dealin' with danger, strokin' my skin
Like a thunder and lightnin' storm.


Elle marche d'un pas rapide dans les rues sombres du Centre-Ville. On entend juste le claquement de ses Stilettos résonner dans l'espace désert et étroit. Les odeurs de rouille et d'égouts ont depuis longtemps pris possession du quartier, et sur son passage, elle entend les gémissements de quelques prostituées en pleine action. Elle a un rictus de mépris, porte le mégot rougeoyant de sa cigarette à ses lèvres. Inhalant la fumée, elle se demande tout de même si elle ne s'est pas un peu égarée. Le manque d'éclairage et les ombres des poubelles modifient le décor urbain - Allegra remet une mèche bouclée derrière son oreille. Elle n'est pas perdue, voyons.
Une Lockhart ne se perd jamais.
Elle jette négligemment sa cigarette par terre, s'essuie les mains dans son jean hors de prix. Enfin, le voilà, cet immeuble de sept étages. Allegra ôte ses lunettes de soleil Prada, qu'elle porte en toute occasion, nuit et jour. Surtout la nuit, en fait. Elle monte les quelques marches, pousse la porte déjà ouverte. Il lui a dit un jour, troisième étage. Sans jeter un regard au vieux libidineux affalé devant une porte du premier, qui la déshabille du regard, elle continue de tracer. Vite. Elle a envie, là, maintenant. Elle a envie de faire l'amour. Quand même, elle vérifie son portable, juste pour voir si Tristan n'a pas rappelé. Ça fait quelques semaines qu'il n'a pas donné de nouvelles. Comme s'il avait disparu de la circulation. Comme si elle ne comptait pas. Certes, se dit-elle avec un haussement de sourcils, il ne compte pas non plus, mais il DOIT être à sa disposition. C'est comme ça que le monde fonctionne, bébé. Moi je décide, toi tu suis. Point barre.
Mais Gallagher est une forte tête, un déchet imprévisible. Ce qui n'est pas le cas de Frederic Host. Lui aussi c'est un déchet, mais tellement prévisible. Ainsi, H. sait très bien qu'il sera chez lui ce soir là, peut-être en train de se faire un rail, peut-être en train de se toucher, peut-être en train de picoler comme un trou devant une émission de TV pourrie.
Elle frappe à la porte, trois coups succincts et fermes. C'est le geste d'une femme qui sait ce qu'elle veut. Déterminée. Attendant qu'il vienne lui ouvrir, elle déboutonne encore sa chemise grise, de manière à faire apparaître la naissance de ses seins, son soutien-gorge de dentelle rouge. Comme il met un peu de temps, elle en profite pour remettre du rouge à lèvres, pour se recoiffer un peu.

Heureusement que personne ne l'a vue partir du domaine... Les yeux d'Allegra s'animent sournoisement lorsqu'elle pense à ses parents. Keith n'est pas rentré depuis une semaine, les élections sénatoriales approchent et il tente de se faire élire à New-York. Le Quartier Ouest est déjà entièrement sous son pouvoir, mais ça ne lui suffit pas. La fille est comme papa, ambitieuse, elle n'en a jamais assez. Quant à sa belle-mère, Amber, elle passe ses soirées de mannequin écervelée à traîner dans des centres esthétiques. Au cours du mois dernier, elle a claqué cinquante mille dollars en soin de beauté en tout genre - manucure, pédicure, maquillage, massage, fringues, etc, etc.... et pour la remise en forme, aussi. Car Amber a pris une taille de pantalon - même H. doit reconnaître que son cul est si gros que c'est un miracle qu'il rentre toujours dans la Ferrari. Du coup, elle a passé sa semaine à se faire vomir, à faire du sport de façon intensive, à ne rien manger. Allegra a jugé ça très drôle de voir Amber sourire tant bien que mal, crispée, pour rentrer dans sa robe Miu Miu dont la jeune héritière a consciencieusement serré un peu les coutures. Amber est au bord de la crise de nerfs, et la Fashion Week de New-York est dans moins de deux semaines. Si H. raccourci suffisamment toutes les fringues d'Amber, peut-être qu'elle va crever d'anorexie, non? Bon, H. a volontairement omis de lui révéler que Keith se tape régulièrement, au bureau, sa secrétaire, sa directrice de campagne, la femme de son meilleur ami, la petite stagiaire et une femme de ménage. Et dire qu'Amber fait l'effort d'aller toutes les semaines au bureau pour baiser avec Keith - le pauvre, j'voudrais pas qu'il soit en manque de moi!
Allegra vit dans un monde désabusé de sexe, d'argent, de champagne, de sexe, de luxe. Les affaires de ses parents ne sont pas les siennes, et si elle fouille régulièrement dans leurs comptes, dans leurs e-mails, lettres, portables, c'est juste pour s'assurer que tout va bien, en apparence du moins.
Elle, elle est censée rester à la maison comme une gentille fi-fille, mais avec mille dollars, le gardien ne dira pas à Keith et Amber qu'Allegra est sortie ce soir-là. Sortie pour aller où, faire quoi?

Passer un peu de bon temps avec un ex-drogué.

Frederic ne vient toujours pas ouvrir et Allegra s'impatiente. « Host bordel, ouvre cette porte! » Sans déconner.
Il ne va pas la refuser, tout de même?

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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Mer 28 Nov - 23:08




H. & Fred
Touch Too Much


"Host bordel, ouvre cette porte! "

"Lockhart bordel de merde mais tu vas la fermer oui ? Y en a qui se sont coucher à midi et qui voudraient dormir jusqu'à demain !"

Non mais oh et puis quoi encore ? On ne s'appelait pas Frederic Host pour rien nom d'un chien. Ce n'était quand même pas cette saloperie d'Allegra, débarquant chez lui alors qu'il était rentré le jour même à quatre heures du matin qui allait le faire chier non ? Non. Non non non. Finit de devoir se réveiller pour prendre des médocs ou pour manger ou pour aller faire des activités de groupes. Il la toisa de tout son mètre soixante dix. La Blondasse en puissance n'avait pas changé. Juchée sur ses talons. Il esquissa quand même un sourire. Il pouvait bien être sympa, ça faisait plus d'un an qu'il ne l'avait pas vu. Il s'écarta pour la faire entrer dans l'appartement avec une fausse révérence remplie d'ironie.

La pièce principale était remplie des milliers d'objets que sa mère avait emmené puis rammené de Los Angeles, ainsi que divers autres choses étranges et complexes qu'elle avait rapporté, sans même parler des kilos de vetements. Ceux de Frederic ne lui allaient pour la plupart plus, elle avait insisté pour le trainer dans toutes les meilleurs boutiques de Los Angeles le dernier jour pour lui trouver les plus beaux jeans, pantalons, chemises et blaser en tout genre, renouvelant sa garde robe avec une taille en moins. Des jolis tenues parfaites pour le rendre absolument beau.

Putain comment Allegra avait-elle pu savoir qu'il était DEJA revenu ? Franchement, il avait débarqué le matin même, à quatre heures du matin, un peu plus de douze heures s'étaient écoulés et là voilà qu'elle se pointait comme une fleur devant chez lui. New York et ses mystères. Il vallait mieux qu'il ne se pose pas de questions et qu'il se roule un ... UNE cigarette, qu'il allait d'ailleurs prendre dans son paquet tout neuf. Il pris sa veste sur une chaise et l'enfila, cachant son torse nu et parfait qu'il exposait aux yeux chastes d'Allegra depuis tout à l'heure. Il avait enfilé un jean quand il l'avait entendu frapper et manquer de défoncer sa porte mais c'était tout. Les pieds nus, le cou nu et aucun sourire.

Roh la la, il aurait voulu dormir encore une semaine entière avant de recommencer à avoir une vie. Mais tout allait trop vite à New York, c'était vraiment un autre style de vie. A Los Angeles, on pouvait se permettre de trainer un peu toute la matinée dans le lit d'un garçon super mignon qui faisait des calins sous la couette, on pouvait fumer dans les bureaux des psychologues, mais à New York, ça, non, la vie revenait cogner votre porte et c'était déjà reparti avant d'avoir eu le temps de dire Batman. A certains moments ça en était impressionnant tellement tout partait dans tout les sens ici.

Frederic alluma sa cigarette avec un soupir de soulagement. Même s'il était fatigué et qu'il aurait bien aimé aller se coucher encore et encore, pour tout oublier et prendre un long, très long moment et ne plus émerger. Peut être même ne pas émerger du tout et découvrir que la vie serait très bien sans lui. Maintenant que Frederic était de retour à New York, le plus dur était à faire. C'est à dire ne pas replonger et ne pas faire n'importe quoi. Et ça, ça risquait d'être compliqué. Il renleva sa veste, chaud et attrapa une chemise dans le bordel qu'il avait dit qu'il rangerait plus tard.

Bref. Frederic était de retour, Allegra était là. La boucle du cauchemar se bouclait.

"Qu'est ce que tu fous là Lockart ? T'as décidé que tu voulais enfin coucher avec moi ? Sérieusement, t'as toujours pas trouvé de mec ?"

Qui que tu sois devenu salle connasse, Freddie le méchant allait régler ses comptes. Et tout le monde risquait d'en prendre pour son grade. Surtout les poupées connes et blondes mais jolies.

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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Sam 1 Déc - 15:06

Touch Too Much | Frederic Tumblr_lyhn4uzI351r9rkt2o1_500

Write me off, give up on me
'cause darling, what did you expect
I'm just off a lost cause
A long shot, don't even take this bet.


Sa voix lui parvint avant même qu'il n'ouvre la porte, dans un pincement de coeur. Comment allait-il être? Il n'y avait eu aucun contact entre eux depuis son overdose. Il ne s'était pas manifesté, et Allegra, fidèle à elle-même, n'avait pas fait la démarche de prendre des nouvelles.

Ses sentiments pour Frederic lui donnaient toujours une impression de confusion. Pas comme avec Tristan, non, pas du tout, mais avec le jeune estonien, H. se trouvait partagée. Parfois, elle le considérait avec bienveillance et prenait un certain plaisir à parler avec lui, à se tourner autour, à repousser ses avances ou au contraire, à lui en faire. Et parfois, elle le trouvait juste bête à mourir, inutile, invisible. Alors qu'elle arrivait à se foutre complètement de la grosse majorité des gens, elle avait hésité à se renseigner pour lui. Demander à Calypso ce qu'il devenait, avec une réflexion, genre, « au fait, à quelle date dois-je faire livrer les chrysanthèmes pour l'enterrement de Host? »

Mais elle s'en était abstenue. L'indifférence, et surtout d'autres problèmes plus graves se substituaient à la pensée de ce pauvre fou camé jusqu'aux os. Et puis ce matin, son portable avait vibré. Le message, d'un de ses "informateurs" était plutôt clair: Host, rentré. Et voilà, elle était au courant.
Présenter ses excuses, ou ses condoléances pour sa non-mort, en se ramenant chez lui prête à faire l'amour sans plus de conditions lui avait semblé une bonne idée.

Il ouvrit la porte, et lui adressa un sourire qu'elle lui rendit. Enfin, rendre un sourire, c'est beaucoup dire - il s'agissait plutôt d'une moue empreinte d'affection signifiant pas trop tôt, salut, oui merci je vais bien, on passe aux choses sérieuses? Goguenard, il se courba pour la laisser passer dans la pièce principale, encombrée d'objets divers et variés. Son oeil fut attiré par une pile de vêtements de bonne qualité et de marques réputées - le genre de fringues que Freddie méprisait... alors, qu'est-ce qu'elles foutaient là? C'est alors qu'elle réalisa que non seulement lesdits habits lui appartenaient, mais qu'en plus il portait un de ces jeans. Un jean à la Hugo Farrell-playboy-joueur-de-football-américain. Rien à voir avec Freddie-Host-le-(dé)drogué.

Sans aucune gêne, Allegra le regarda enfiler puis ôter une veste, changer pour une chemise, allumer une cigarette. Dans le plus grand silence, bien entendu. Il semblait finalement que ce soir ne serait pas dédié à une petite partie de jambes en l'air... Frederic avait l'air tellement sérieux. (ha ha, ha.)

« Qu'est ce que tu fous là Lockart ? T'as décidé que tu voulais enfin coucher avec moi ? Sérieusement, t'as toujours pas trouvé de mec ? » Rictus d'Allegra. « Quel accueil, je suis impressionnée. On t'a pas forcé à ingurgiter des carottes dans ton établissement de camés? Dommage, il paraît que ça rend aimable. » Lui tournant le dos, elle entreprit d'étudier la pièce, promenant son regard acéré sur les objets trônant sur les étagères, sur les vêtements éparpillés sur le sol. Elle agissait en parfaite maîtresse des lieux, bien qu'elle ne soit jamais venue auparavant. Mais Hypathie avait cette faculté de prendre possession des lieux dans lesquels elle évoluait. Comme une princesse quoi.
Une princesse sociopathe.

« Pour répondre à tes questions, effectivement, j'ai enfin décidé de céder à tes prières, mais ça ne semble pas t'enchanter... tant pis, disons que je passe prendre quelques nouvelles. Sérieusement, je me suis inquiétée, j'ai cru que tu étais mort et que j'avais oublié d'envoyer une couronne funéraire. » Sourire faussement compatissant. Elle continua d'un ton traînant et nonchalant. « Mais je vois que le fils à maman est toujours sur pieds finalement. T'as perdu combien de kilo de coke? Parce-que t'as drôlement minci. Je t'aurai bien proposé de te prêter mes fringues mais visiblement ta chère maman s'est déjà occupée de réapprovisionner ton placard. » Toujours sans se retourner, elle saisit entre ses mains un objet non identifié.

« Ta mère a beaucoup de courage. Pour devoir supporter tout ça - par tout ça j'entends tes déboires perpétuelles. » Reposant avec délicatesse le bibelot, elle revient vers Frederic, s'adossa contre un mur. « La bonne nouvelle, c'est que tu sois enfin clean. Je suis sincère. Plus personne n'aura à supporter la vision de la loque que tu étais auparavant. Bravo. Que de progrès... j'espère te voir bientôt chez les Platines, ce serait la suite logique de tout ce beau futur qui s'ouvre à toi. »

H. ne parlait jamais politique avec qui que ce soit, mais elle trouvait drôle de provoquer l'ex-drogué à ce sujet. Elle savait bien qu'il était toujours un Plomb, un cafard quoi, et bien qu'il soit pour le moment sobre, il ne changerait pas d'opinion politique. En effet, ce n'était pas comme si les neuf dixième des clodos de Weins étaient des plombs, comme cette moins-que-rien de Spencer Fitzpatrick. Bien sûr, Lockhart appartenait aux Platines, à l'élite de l'Académie, mais plus à cause de sa fortune, son nom et bien entendu son physique que de ses convictions. D'ailleurs, H. n'en a aucune. Elle se contrefout bien de la Dictature tant qu'elle a toujours carte blanche.

Elle regarde Freddie, son perpétuel air de garce collé au visage.
Finalement, elle va peut-être bien s'amuser.


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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Sam 1 Déc - 15:48




H. & Fred
Touch Too Much


    Mais quelle connasse et salope égocentrique ! Allegra avait-elle conscience qu'on ne parlait pas comme ça à un mec qui a a failli crevé, qui revient tout juste de la morgue ou presque, qui a baigné dans un autre univers pendant une année entière, qui n'a pas dormi assez depuis trop longtemps et qui en plus est toujours totalement inconscient et irresponsable ? Saloperie de fille de bonne famille de New York. Avec tout ce temps enfermé entre quatre murs, en ne parlant à personne d'autre qu'à des vieux qui en était déjà à leurs troisième ou dixième cures, il avait eu l'impression de gagner en maturité. Et il avait vaguement espéré que ses anciens amis avaient suivis le même chemin, mais apparemment non. Les subtilités du langage ado jeunesse dorée et à fond derrière le gouvernement, ce n'était pas, ou plus pour lui. Il n'avait pas vraiment le temps ni même l'envie de faire attention à ce genre de chose.

    D'ailleurs, il n'en avait jamais eu quelque chose à foutre d'ailleurs, au passage. Premièrement. Secondement, il se sentait mal dans ce putain de jean de marque, même si les pièces de tissu lui faisaient un corps de rêve qu'il pouvait exhiber sans complexe. Non, le physique n'était pas un souci et n'en avait jamais été un. Le seul problème était le moral. Dans sa tête, Allegra restait la salope blonde qu'il draguait plus par jeu qu'autre chose et que dans ses délires de drogué, il imaginait à lui. Mais maintenant, hein ? Maintenant ? Plus rien. Il n'y avait rien eu de sérieux entre eux, ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. Ils n'avaient rien en commun franchement. C'était une connasse de Platine méprisante et égoiste, il n'était qu'un Plomb misérable sans aucun talent que son carnet d'adresse bien rempli.

    D'ailleurs, comment savait-elle qu'il était déjà rentré ? Qui était l'abruti qui avait vendu la mèche ? C'était malin, il allait devoir renouer avec la société plus tôt que prévu. Il aurait bien hiberné pendant encore deux mois, avant de se repointer tout frais, tout plein d'envie révolutionnaire en hautes couleurs numériques. Mais non, évidemment. New York, la ville où tout va plus vite que nul part ailleurs dans le monde. Fuck New York, songea-t-il en observant H la superbe dans son univers merdique. Ce n'était d'ailleurs pas elle qui aurait du venir la voir. Des anciens copains de débauche, de sexe, peut être. Naoki, il lui devait du fric. Calypso, passons sur ce chapitre pour le moment. Mais Allegra ? Pourquoi venait-elle la voir ? Il y avait forcément une idée dans sa tête blonde pour venir le faire chier. Il l'écouta parler en croisant les bras. Mais quelle connasse, quelle salope, vraiment. Sa cigarette se consumait entre ses lèvres et il en aurait bientôt besoin d'une autre.

    "J'en ai mangé, rétorqua-t-il, retrouvant un semblant de répartie quand elle parla des carottes, "avec des bonnes saucisses bien juteuses. Tu les aurais adoré, surtout le liquide blanc qu'on obtient en supplément pour avoir bien mangé."

    Non mais oh. Et puis quoi encore ? Il était Frederic Host putain de merde, il n'allait pas se laisser faire par elle ? Ca avait assez duré de se faire mener en bateau dans son petit jeu de séduction, un jour oui, le lendemain alors qu'il commence à y croire non. Fini toutes ses conneries. C'était à elle de jouer maintenant. Il se doutait qu'il savait fort bien de quoi il pouvait bien parler. C'était peut être ça leur seul point commun, se taper des mecs en série. Enfin surtout un en ce qui concernait l'année de Frederic passé au centre. Il se concentra mentalement pour ne pas s'énerver quand elle en parla. C'était normal qu'elle le charrie là dessus. Il s'était pris pour le roi du monde, il était tomber de très très haut, maintenant il allait devoir en baver en se tapant des commentaires hargneux. Mais il pouvait répliquer, maintenant qu'il avait toute sa lucidité.

    "Tu passes prendre de mes nouvelles, tu t'es inquiétée ... Non mais tu te fous de moi ou quoi ? On me l'a fait pas à moi, Allegra Lockart. T'es venu dans un seul interet, va savoir lequel, peut être est ce que tu t'attends à ce que je m'occupe de ton clito. Mais je vais répondre à ta courtoisie et à ta gentilesse. Je vais bien je suis bel et bien vivant, je vais retourner en cours dès que j'aurai découpé ses putains de jeans de marque et j'ai perdu une taille, je suis donc plus maigre que toi. D'ailleurs un régime ça serait pas du luxe, tes fesses sont plus charnues non ?"

    Prendre de ses nouvelles, c'était la meilleure excuse de l'année. Il éteignit sa cigarette dans le cendrier déjà plein et croisa les bras. Il fumait beaucoup, beaucoup trop.

    "Puisqu'on parle de ma mère, sache qu'elle n'aimerai pas te trouver là à son retour. C'est chez elle ici, et elle n'apprécie pas que je traine avec des vilaines filles qui boivent et qui ont une trop grande bouche pour les mots qui en sortent." Il reprit son souffle et la fixa un instant dans ses beaux yeux. "Et oui je suis clean. C'est le miracle du siècle. Mais tu rêves si tu t'attends à me voir chez les Platines. Mon beau futur s'ouvre à moi chez les Plombs. Tu me donnerai trois millions de billets que je n'irai pas dans ta communauté de minable qui lèche les fesses du Gouvernement."

    Jamais. Et puis même s'il le voulait, il ne pourrait même pas. Qui voudrait d'un toxico dans ses alliés, même d'un ex toxico totalement incontrolable ? Il esquissa un sourire à H, ce sourire qu'il réservait à ceux qu'il voulait charmer et allonger dans ses draps, comme par ironie.


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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Mar 11 Déc - 19:44

Touch Too Much | Frederic Tumblr_lxi4nc5hJk1r23tzz

Bring your love baby I can bring my shame
Bring the drugs baby I can bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here.


Elle resta silencieuse, attendant que Frederic termine de parler. Elle esquisse une moue de dégoût en l'entendant parler aussi crûment de sexe, elle déteste ce genre de vulgarité. D'ailleurs, malgré ce que Host pense croire, elle n'a rien de vulgaire. Elle a la classe. Oui, peut-être qu'elle est peut-être méprisable, haïssable, pathétique, mais elle n'a rien de vulgaire. Allegra ne se complaît pas dans l'exhibition du corps, elle déteste celles qui se font passer pour des prostituées de bas-étage, ou même de « luxe », peu importe. Elle déteste voir ces ignobles filles et garçons vendre leur corps. Ils n'ont aucune idée de la valeur d'un corps. Aucune. Aucune.
Se faire violence, se forcer à accepter la marque, la présence d'un autre sur soi est un enfer qu'elle ne souhaite plus jamais revivre. Ce n'est pas parce-qu'elle pas été violée sexuellement parlant qu'elle ne l'a pas été autrement. Les brûlures de cigarette, les cicatrices du fouet, les entailles du couteau sont une présence imposée sur son corps. Alors elle hait les prostituées qui se font violer sans le savoir car si elle, elle avait eu le choix...

Elle va pour répliquer, le lui dire, lui dire qu'il n'est rien qu'un porc dégueulasse, que le sexe ne règle pas tout - et OUI, même si elle est venue pour ça, c'était innocent. Que pour une fois, elle n'avait rien d'autre en tête. C'était quoi cette paranoïa? Chacune de ses actions devait-elle être motivée par un sombre complot? Elle pince les lèvres.
Mais elle se tait.

Elle le laisse encore la critiquer sur son physique, pauvre chéri, elle a le physique le plus parfait de Weins, avec quelques autres filles. Ce genre de remarque, elle les entend tous les jours, Bon Dieu, elle les fait même subir à sa crédule de belle-mère, si elle peut l'appeler comme ça. Et au pire, elle s'en fiche. Deux jours de régime et le problème sera réglé.

Patiemment, sourire de convenance, sans se sentir mal à l'aise, elle laisse son dernier mot s'évanouir dans l'air, emporté par la fumée de cigarette.

« Quelle classe. Si tu ne veux pas de moi, tu n'as qu'à le dire, c'est tout. Pas besoin d'être si vulgaire, mon ange. D'ailleurs, depuis quand mes fesses ne te conviennent pas? T'avais pas l'air si réticent il y a quelques temps de cela. » Clin d'oeil suggestif. Elle aime bien jouer. Puis, il évoque sa mère (parfaitement tue-l'amour), son côté vilaine fille. Mon Dieu, s'il savait... Elle est bien pire que ça - je suis bien pire que toi. Il n'a visiblement aucune, mais aucune idée du pouvoir qu'elle détient. Sûrement, comme la plupart, ne voit-il en elle que l'incarnation d'une fille née du bon côté, chez les riches, dans le coton. Sûrement croit-il qu'elle est la représentation archétypée de la garce bourgeoise, de la petite traînée de bas-étage trop prétentieuse.

Elle rit, sort elle aussi tranquillement une cigarette, son briquet en feuilles d'or. Chéri, ça ne te dérange pas si je fume, hm? Elle ne pose pas la question. D'ailleurs, probablement que Mme Host n'aimerai pas trouver une belle jeune fille blonde, d'apparence extrêmement soignée, respirant le luxe et la domination sociale chez elle... sauf si cette jeune femme s'appelle Allegra Lockhart. Elle le sait, elle est irrésistible. Tout le monde ne peut que s'incliner devant elle. Elle domine cette putain de ville. Peu importe qui sont ses ennemis, ses détracteurs; pour quelques centaines de dollars il la bouclent, pour quelques mots de plus ils vont en taule. On n'affronte pas impunément la fille du Sénateur sans en payer les lourdes conséquences.

Leurs regards se croisent. Il est fier et impétueux, déterminé et fougueux. Elle voit qu'il a changé. Sur la défensive, les bras croisés, les paroles dures et hargneuses, il la défie... mais elle, elle joue toujours, tout le temps. Cette petite scène l'amuse beaucoup: le voir s'énerver contre lui-même - car elle se doute bien qu'elle n'est ni plus ni moins qu'une personnification, parmi d'autres, de ses troubles de l'année passée. S'exciter contre elle, c'est s'exciter contre ses démons - peut-être que ça lui fait du bien?

« Hm hm. De toute façon, je n'ai jamais eu l'occasion de te donner trois millions de billets. » Elle fume délicatement, prend le souci de déposer ses cendres dans le cendrier près de lui. Il lui sort son sourire de tombeur, elle le regarde avec ses yeux de glace et se réjouit finalement de ce face à face: ils ont bien des comptes à régler. « Peu importes ce que tu penses, d'ailleurs. Tout ce que je sais, c'est que les Plomb n'ont pas de futur. Tu ne t'es jamais demandé où étaient passé ceux qui n'ont jamais décollé du groupe, arrivés à leur âge adulte? » Sourire carnassier. Oh, bien sûr, elle non plus ne le sait pas, mais pourquoi être honnête quand elle peut le faire marcher? Elle prend un ton ennuyé, celui qu'elle maîtrise le mieux, pour donner l'impression que rien, non, que rien ne compte. Que le sort des pauvres vermines qui se complaisent dans leur médiocrité n'est même pas une réalité à ses yeux. « Disparus. Plus de nouvelles, et personne ne s'en occupe, car ils n'étaient rien, du tout. Évaporés, soudainement. » Sa voix n'est plus qu'un murmure un peu rauque, un peu animal. Elle s'approche tout près de lui, pose négligemment son mégot. Elle se rapproche encore, jusqu'à ce que seule la fumée qui s'échappe des lèvres de Frederic les séparent. « Poof. »

Tension exacerbée.
Leurs corps à quelques centimètres.
Doucement, elle se penche.

Délicatement.

Et l'embrasse.



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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Jeu 3 Jan - 12:10




H. & Fred
Touch Too Much


    Soit, Allegra était donc venu pour se faire baiser. Mais ce qu'Allegra ne savait pas, c'était que Frederic n'en avait absolument rien à foutre. Rien. Rien, rien rien. Une connasse blonde, une vulgaire pétasse de bas étage qui aurait pu très mal tourner et qui allait mal. Une espèce de chose dont il ne voulait pas dans sa vie. Elle était déjà bien trop compliquée comme ça. Il avait déjà une blonde, pas la peine d'en avoir deux. Allegra allait juste compliquer le shéma qu'il voulait mettre en place dans son cerveau. Sur le tableau d'échec, il n'y avait pas de pion pour elle. Elle n'était rien. Elle n'avait rien à faire chez lui, rien à faire contre lui. Il voulait qu'elle dégage. Il le voulait fort.

    "Quelle classe. Si tu ne veux pas de moi, tu n'as qu'à le dire, c'est tout. Pas besoin d'être si vulgaire, mon ange. D'ailleurs, depuis quand mes fesses ne te conviennent pas? T'avais pas l'air si réticent il y a quelques temps de cela."

    Avant, il la désirait. Mais ça, c'était avant, en effet. Ses fesses étaient laides, à comparé à celles qu'il avait pu voir à Los Angeles. Si elle savait ! Mais si seulement elle savait ! Elle ne connaîtrait jamais Samantha ou Jenifer, Jessica ni même Amy. Lui commençait déjà à les oublier, parce qu'elles n'avaient aucune importance pour lui. Comme Allegra, elles appartenaient au passé de son ancienne vie. Elles n'étaient rien d'autre que des filles à qui il avait fait l'amour, une fois, quatre fois peut être. Elles n'étaient rien de plus et Allegra ne vallait guère mieux. Il fallait qu'il s'en persuade. Sinon c'était foutu, elle allait l'attirer de nouveau dans son piège et il n'avait pas besoin de ça.

    Les amis d'Allegra étaient les siens, ils buvaient, fumaient, sniffaient, se piquaient. Il ne voulait pas aller avec Allegra parce que ça signifiait revenir en arrière, faire des choses qu'il ne voulait plus faire. Mais elle était si belle. Il aurait été idiot de refuser ce que la moitié de la ville rêvait. Si une belle fille vient à votre porte avec une envie clair et nette de faire l'amour avec vous, il fallait être un parfait imbécile pour refuser. Ou alors il fallait revenir d'une cure de désintoxication d'un an à Los Angeles. Allegra faisait parti de son ancienne vie, celle dont il ne voulait plus. Et pour ça il devait la repousser, au risque de passer pour un connard, un enfoiré, un salopard. Il le devait, sinon rien de tout ça n'aurait servi à rien.

    Mais il avait un problème. Elle l'attirait. Il avait envie d'aller vers elle, pour lui faire l'amour, mais pas que. Passer du bon temps avec elle, être gentil, être quelqu'un de bien avec elle. Faire l'amour à une belle femme ne voulait pas forcément dire replonger dans ses anciens démons n'est ce pas ? En plus, ils étaient amis elle et lui. Et puis elle le voulait aussi, même si ce comportement était étrange venant d'elle. Après un an passé à le repousser, lui faire clairement comprendre qu'elle ne voulait pas de lui, elle ne donnait pas de nouvelle pendant un an, puis venait chez lui alors que ses valises n'étaient même pas défaites pour lui faire l'amour. Waw. C'était quoi ce bordel ? Il fallait vite qu'il se remette dans le bain de New York sinon il allait se faire dépassé. Sourit Frederic. Tu es de retour chez toi, tu l'as voulu, maintenant assume.

    "Tes fesses sont trop charnues pour moi. J'y peux rien, je préfère les filles fines. Certains hommes aiment plus la chair, pas moi. Et c'est pas que je ne veuilles pas de toi, c'est juste que ça me fait bizarre de te voir débarquer brandissant un panneau "Baises moi, j'ai enfin envie de toi alors que je te faisait clairement comprendre le contraire il y a quelques temps de cela." "

    Il n'avait pas été vulgaire, là, ça allait ? Il pouvait gagner un peu de temps. Juste un peu, la faire parler, le temps qu'il puisse se décider quoi faire : la baiser ou la foutre dehors. La seconde option ne lui plairait pas et de toute façon il n'avait pas envie de la voir s'en aller. Et s'il lui faisait des choses uniquement avec sa langue ? Il était passé plutôt doué dans ce domaine, il pourrait la surprendre. Humm en voilà une idée, faire des choses avec ce petit morceau de chair à Allegra. Miam.

    "Hm hm. De toute façon, je n'ai jamais eu l'occasion de te donner trois millions de billets. Peu importes ce que tu penses, d'ailleurs. Tout ce que je sais, c'est que les Plomb n'ont pas de futur. Tu ne t'es jamais demandé où étaient passé ceux qui n'ont jamais décollé du groupe, arrivés à leur âge adulte ?"

    Elle continuait de fumer, aspirant délicatement sa cigarette. Oh oui elle lui faisait envie. Elle se rapprochait. Il avait un futur lui. Il en avait même eu deux. Il était déjà mort, lui. Il avait regardé la Faucheuse droit dans les yeux et il lui avait dit "Pas maintenant." Il avait encore trop de chose à vivre, le Gouvernement et les disparitions des Plombs ne lui faisaient pas peur. Il n'en avait rien à faire, les autres n'étaient rien. Mais lui, il avait déjà mourru une fois. Il pouvait très bien recommencer. Ca ne l'effrayait pas. Il pouvait tout faire, même faire des choses à Allegra. Même pas peur. Il souriait. Il ne répondit pas. Il la laissait venir vers lui, tout doucement. Viens Allegra. Il frissonna. Elle était encore plus belle vu de près.

    "Disparus. Plus de nouvelles, et personne ne s'en occupe, car ils n'étaient rien, du tout. Évaporés, soudainement. Poof."

    Ses lèvres se posèrent sur les siennes. Frederic ferma les yeux pour profiter du contact mais ne répondit qu'à peine au baiser. Il ne fit rien, se laissant emporter par ce doux contact. C'était bien, c'était chaud, c'était doux. On aurait dit le baiser de deux vierges du lycée qui sortent ensemble depuis peu et qui découvrent l'amour. N'importe quoi ! Frederic n'avait jamais aimé, ce n'était pas maintenant qu'il allait commencé. Allegra l'attirait sexuellement parlant, mais c'était tout. Il n'y aurait rien de plus entre eux.

    Une minute. Puisqu'il n'aurait rien de plus entre eux, il pouvait très bien avoir son corps. Tu es débile Frederic. Une sex-friend, voilà ce qu'Allegra pouvait devenir pour lui. Oh et puis merde. Tu réfléchis trop espèce de connard. Pense comme la moitié des hommes de cette ville quand une jolie ville vient taper à ta porte et fais lui l'amour. Prends la, baise la et tout le reste. Il écarta sa bouche de la sienne et prit une inspiration. Il souriait. Elle aussi. Bref.

    "J'ai bien disparu, sans donner de nouvelle. Parce que j'étais rien, du tout. Je me suis ... comment tu as dit ? Evaporé soudainement ? Poof ... ?"

    De nouveau, il l'embrassa. Ce fut un peu plus soutenu. Comme un homme qui a envie de sa femme. Bref, pas de détails baveux ni rien. Il pouvait sentir l'odeur de son après shampoing et ça sentait bon. Il souriait contre sa bouche. C'était bien comme ça. Il fallait qu'il lui parle encore un peu. Il avait envie d'elle, c'était clair et ça n'allait pas tarder à se voir physiquement, mais et elle ? Est ce qu'elle le faisait marcher ou non ? N'était-ce qu'une façon de reprendre leur jeu idiot et débile ou non ? Hum. Bonne question. Il n'y avait qu'une façon de le savoir.

    "Eh, Allegra. Tu veux qu'on couche ensemble ? Qu'on baise ? Qu'on fasse l'amour ou je ne sais quoi ? Tu le veux hein ? Sinon tu serai jamais venu. Puisque je ne suis qu'un Plomb qui n'a pas de futur."

    Ses mots se retournaient contre elle. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier. Connasse de blonde. Le désir était plus fort que tout. Le reste, on s'en foutait. Le reste, c'était le monde, les autres. Rien à foutre. Elle pouvait bien partir maintenant si elle le voulait. Il s'en foutait aussi. Lui seul comptait, décida-t-il soudainement.

    [color]"Les petits plombs n'ont pas de futur, tu as raison. Mais je ne suis pas qu'un petit Plomb ridicule. Je suis déjà mort une fois."[/color]

    Et les mecs immortels, ça court pas les rues. Il était unique ? Non peut être pas. Mais il se plaisait à le croire. Il était Frederic Host bordel de merde. Avec tout ce que ça impliquait derrière.


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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Mer 20 Mar - 18:39


Give a little time to me, I'll burn this out
We'll play hide and seek tu turn this around,
All I want is the taste that you lips allow...

give me love.


Il rompit le baiser, elle le regarda en souriant. Elle avait déjà gagné. Elle voyait le désir dans son regard et savait - ou plutôt sentait - qu'il perdait un peu plus de contrôle sur lui-même seconde après seconde. Mais elle percevait également le doute dans ses yeux, et elle devait le lui accorder, ce doute était légitime. Cela faisaient tellement longtemps qu'ils se pavanaient mutuellement l'un en face de l'autre, qu'ils jouaient à cache cache, qu'elle avait fini par croire que ça ne se réaliserait pas. Qu'il avait fini par croire qu'il n'était qu'un jouet. Oh, bien sûr, elle le manipulait. « Freddie, je te manipule complètement. Je tire les ficelles de tes gestes. Je te domine. Ne le nie pas. » Elle ne s'était pas départie de sa voix sensuelle et basse, son sourire se fanant toutefois. « Mais... Tu as raison. Je suis venue. Je suis venue, c'est vrai. Tu n'étais pas mon premier choix, mais je savais que tu serai là. Je te veux, Freddie. » Son visage avait changé. Les morceaux d'arrogance se détachaient un peu, mais là encore, il s'agissait d'apparences. Elle n'était pas sotte au point de se mettre à nu devant lui. Métaphoriquement parlant. Elle voulait qu'il voie qu'elle était capable d'un peu de tendresse, au moins fictive, ce qu'il ne verrait pas forcément. Comment aurait-il pu déceler que l'air un peu honnête d'Allegra n'était qu'une illusion? Elle souhaitait avoir l'air vulnérable un quart de seconde, pour mieux s'assurer de sa prise. Jamais elle ne serait vulnérable.
Elle était née pour survivre, et pour écraser les faibles.
Pour le moment, elle ne savait pas trop où situer Host.

« Je suis déjà mort une fois. »
« Et moi donc. N'y vois pas d'offense, mais je suis plus morte que toi. »

Comme s'il était le seul à avoir perdu pied. Comme s'il était le seul à être mort. Et encore, comparée à la sienne, la mort de Host avait eu des accents de fête. Il avait ressuscité. Pas elle.

« So, je mets mon cadavre exquis à ta disposition. »

Et pour une fois, elle ne plaisantait pas. Leur jeu avait assez cessé. Le chat s'ennuyait, avait fini de jouer avec la souris. Elle voulait passer à l'action, elle voulait son dû. Son attirance pour Freddie était plutôt anodine, d'habitude, elle préférait les hommes, pas les petits garçons maigres et perturbés. Elle aimait les sportifs, les regards fiers, la jalousie morbide dans les yeux des autres quand elle passait accrochée au bras d'un des joueurs de foot ou de basket. Elle aimait avoir ce dont les autres ne pouvaient que rêver. L'élite, en gros. Allegra jouissait de la haine des autres filles, de l'envie des autres mecs. Elle voulait que tous la convoitent, et s'afficher en compagnie des plus beaux partis était un excellent moyen, entre autres, de parvenir à ses fins.

Mais Freddie...? TOUT LE MONDE pouvait l'avoir. La preuve, une blondasse canon se pointait à sa porte au beau milieu de la nuit et il était déjà open. Les filles et les garçons, tout le monde avait Freddie. La rencontre de deux psychisme si diamétralement opposés promettait d'être littéralement explosive, une fois consommée. Et puis, opposés, ils l'étaient en tout, encore plus qu'avec n'importe qui d'autre. Il était Plomb. Et condamné à disparaître. Elle pensait qu'elle ne le pleurerait pas quand on n'entendrait plus parler de lui. Allegra ne s'attachait pas aux autres, et de toute façon, des Freddie, malgré ce qu'il pouvait penser, ça courait les rues. Des ex-camés avec des présupposés principes et valeurs, merci, ça courait Weins. Malgré ça, elle devait admettre que tous les autres cafards n'étaient pas les protégés de sa chère Calypso. Mais bon, dans l'absolu, ça ne changeait rien. Autour d'H, les gens vivaient et mourraient sans aucune conscience de la vie invisible, des luttes de pouvoir et des luttes d'influence. Allegra évoluait dans ce milieu: ce qui comptait, ce n'était pas l'être humain, sa personnalité, ses états d'âme... Ce qui importait vraiment étaient ses failles, comment s'y immiscer et comment manipuler l'individu en question. Voilà ce qu'on lui avait enseigné depuis sa plus tendre enfance. À force de fréquenter des magnats du pétrole, des politiciens véreux, des hommes d'affaires sans coeur et toute la jet-set parvenue, Allegra avait inconsciemment intégré ces principes. Et depuis dix-huit ans, elle les appliquait.

Quelque part en elle, peut-être y avait-il une chose s'apparentant à une humanité. Mais des années de haine et de mépris, d'indifférence et de brutalisation avaient anéanti la majeure partie de cette humanité, qui s'était réfugiée en des lieux inaccessibles pour Allegra. Elle ne voyait pas où était le mal, où étaient ses fautes. Elle croyait réellement qu'elle avait le droit de tout, le droit sur tout. Elle allait broyer Frederic. Ils allaient passer la nuit ensemble, et elle allait l'oublier. Il allait tenter de la chercher à nouveau mais elle aura été satisfaite et passera à quelque chose d'autre. Peu importe ses sentiments à lui. Seul ce qui la servait avait un intérêt. Lorsque Fred ne serait plus à sa disposition, plus comme maintenant, elle le laisserait.
Mais ça, elle ne le savait pas - du moins, pas consciemment.
Allegra broyait les êtres normaux, doués d'émotions profondes et sincères. Elle pouvait les rendre fous, sa froideur aussi impénétrable qu'une plaque d'acier. Ça ne la choquait pas. Pour elle, c'était normal.
Et puis, Freddie allait replonger. Forcément. Et elle ne bougerait pas le petit doigt pour l'aider. Il faisait ce qu'il voulait. Elle ne s'occupait que d'elle.

Elle l'embrassa à nouveau, passa ses mains sur son torse. Elle le sentit tressaillir. Elle le voulait.
Ses doigts se posèrent sur la fermeture de son pantalon, qu'elle commença à ouvrir avec lenteur.

Elle le voulait? Bien. Elle l'avait.

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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Jeu 21 Mar - 16:29




H. & Fred
Touch Too Much


    Cette scène avait un certain coté surréaliste, irréel. C’était New York, c’était la côte est, c’était cette ville pourrie où pourtant tout était possible. Un bordel sans nom, ni queue ni tête. Quelque chose qui ne pouvait se passer n’importe où ailleurs. Quelque chose qui ne pouvait pas se passer réellement. Un bref instant, Frederic se demanda pourquoi est ce que faisait ça. Peut être se sentait-elle seule, abandonnée, peut être qu’elle avait juste envie de baiser, comme les mecs. Parce que les filles aussi ont ce genre d’envie, il avait tendance à l’oublier. Et puis, comme les doigts d’H se posaient partout sur son corps maigre, comme ses lèvres douces l’embrassaient, il eu tendance à zapper ce genre de détails futiles et se concentra dans l’action présente. Dans son présent. Car c’était aussi ça, la vie, c’était baiser avec cette fille blonde pour qui le gouvernement représentait le bien, pour qui il n’était rien d’autre qu’un plan cul qu’elle allait se faire pour le fun. C’était être vivant, sentir la peau chaude d’H contre la sienne et tout les petits détails qui le faisait se sentir en vie. Comme il était heureux que madame Poudre Blanche n’ait pas sonné la fin de sa vie. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas couché avec une fille. A Los Angeles, il y avait eu Andrew, Nathan et puis David … Mais pas de fille. Sa première fille en étant un habitant normal, sobre, clean.

    "Freddie, je te manipule complètement. Je tire les ficelles de tes gestes. Je te domine. Ne le nie pas."

    Oh il était loin de le nier. Il eu un léger sourire. Il aimait ça. C’était une très très bonne chose. Il aimait bien se faire dominer ces temps ci. Il subissait ? Très bien. C’était loin de lui déplaire. Il pouvait être sa marionnette autant qu’elle le voulait tant qu’elle faisait ce qu’ils voulaient tout les deux. Oui elle le manipulait. Il suffisait qu’elle débarque en lui disant « je te veux » et elle l’avait. C’était simple et parfois, Frederic se sentait con de se laisser avoir de la sorte. Il se sentait mal de se faire baiser par une femme aussi faible qu’avait l’air de l’être H mais … mais en même temps, ce n’était pas ça l’important. En dehors de ce petit appartement, tout le monde s’en fichait, personne ne voudrait en entendre parler.

    "Je ne le nie pas. Mais j’m’en tamponne le coquillard Allegra. Tu me domines si bien que je te laisse cet honneur."

    Ils s’amusaient bien tout les deux, à jouer entre eux à cette partie stupide qui n’avait aucun sens. Ils étaient bien. Le reste n’avait pas d’importance. Pour lui en tout cas. Mais pour elle ça devait être la même chose. Tout le monde aimait dominer les autres.

    "Mais... Tu as raison. Je suis venue. Je suis venue, c'est vrai. Tu n'étais pas mon premier choix, mais je savais que tu serai là. Je te veux, Freddie."

    Elle le voulait, il le voulait. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un lit, un bout de latex rose, et c’était parti. Il se fichait même de l’avoir entendu dire qu’il avait raison, parce que de toute façon il le savait. Il tiquait sur l’emploi de son surnom, qu’il supportait de moins en moins et lui mordilla la lèvre inférieure.

    "T’avises pas de crier Freddie quand je serai en toi ma petite Allegra."

    Oh oui il allait la faire crier. Sans se vanter, Frederic était un bon amant, autant auprès des femmes des hommes. Il savait utiliser toutes les parties de son corps pour donner du plaisir, ses mains, ses doigts, sa langue surtout, ce petit muscle de chair était très pratique quand on savait l’utiliser.

    "Et moi donc. N'y vois pas d'offense, mais je suis plus morte que toi. So, je mets mon cadavre exquis à ta disposition."

    Parfait. Il n’attendait que ça. Il n’attendait plus qu’elle. Il jeta un coup d’œil autour de lui alors qu’elle commençait à le tripoter. Un lit serait bienvenue. Il ne pouvait pas prendre le risque de l’emmener au septième ciel sur le canapé avec sa mère qui risquait d’arriver à n’importe quel moment. Ils étaient deux cadavres quand même, ils méritaient mieux que ça. Tout en sachant que ça pourrait tout gâcher. Il prit sa déesse du jour par la main et l’entraîna jusqu’à sa chambre, encore pleine de bordel qu’il préférait ne pas décrire. Pour le moment, ce n’était pas important.

    ...

    Panpan!

    ...

    La chambre verrouillée sentait le sexe. Des vêtements et des sous vêtements traînaient un peu partout. Frederic ressentait cette désagréable sensation de l’après. Comme s’il avait manqué quelque chose, comme si quelque chose n’allait pas, n’allait plus. Enfin après c’était peut être lui qui ressentait ça. Il avait envie d’une cigarette. Il se redressa, prenant garde à garder la couverture sur lui, un peu de pudeur ne faisant jamais de mal et attrapa son paquet de tabac, ses feuilles et ses filtres pour se rouler une cigarette bien corsée. Comme si c’était le moment, et comme s’il n’avait pas mieux à faire à l’instant présent. C'est-à-dire peut être un second round. Évidemment. Il l’alluma en se rallongeant, un léger sourire aux lèvres.

    Il avait passé un TRÈS bon moment. Il préférait le signaler maintenant, il avait vraiment pris son pied. Si c’était réciproque, à ce moment il s’en foutait. Il avait juste passé un très bon moment et il avait adoré faire ça avec Allegra. Il tourna la tête vers elle. Il n’était pas vraiment du genre à parler après le sexe, surtout en montrant son corps un peu trop maigre et surtout les petits cicatrices sur ses avants bras. Il avait un peu de suçon aussi, ça et là. De la cendre tomba sur le drap.

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MessageSujet: Re: Touch Too Much | Frederic Touch Too Much | Frederic Icon_minitime1Mer 8 Mai - 15:10


I think that life's too short for this,
I'll pack my ignorance and bliss
I think I've had enough of this,
Blow me one last kiss.


L'odeur de la nicotine, odeur abjecte et irritante dès le réveil lui firent ouvrir les yeux. Elle mit un instant à se rappeler où elle était. Host. Prenant appui sur ses avants-bras, elle se retourna. Il était allongé à côté d'elle. Silence. Ils se regardèrent. Un moment assez étrange, mais le silence ne l'importunait pas. Elle avait l'habitude de ces moments de blancs après l'amour. Généralement, c'était là qu'elle se levait, prenait ses affaires, se rhabillait se cassait sans rompre l'absence de bruit. S'ils essayaient de la rattraper, elle se dégageait. Hypathie n'avait pas d'engagements, et n'était pas non plus du genre à paresser amoureusement au lit, ou à passer la matinée avec son amant.
Elle s'en allait juste, oubliait. Continuait de vivre.

Elle ne se leva pas. Ne parla pas non plus, continua de regarder Frederic. Il n'était vraiment pas son genre de mec, définitivement pas. Mais ça avait été bien. Très bien. Elle ne le dirait pas. Elle ne ferait aucun commentaire, ne lui laisserait pas connaître ses impressions. Comme s'il avait besoin d'elle pour penser qu'il était doué dans ce domaine. Comme si elle avait besoin de lui pour lui rappeler qu'elle assurait plus que nécessaire.

Les secondes passaient, et Allegra décida qu'il était temps de laisser Host se réhabituer à New-York. Elle avait d'autres choses à faire, elle aussi. Ce soir, elle était conviée à l'avant première du nouveau film d'action sensationnel - propagande honteuse au service de Gordon, bien sûr, mais elle se devait d'y assister. Demain, toute la presse titrerait en première page qu'Allegra Lockhart avait fait une apparition éblouissante dans sa robe Versace. Elle lirait le compte rendu au petit déjeuner, puis ensuite, se rendrait à la réunion des actionnaires de l'entreprise de son père. Les affaires ne cessaient jamais. Allegra n'avait pas de temps à perdre au lit. Surtout si ce n'était pas le sien.

Sans sourire, sans parler, elle se leva, enfila ses sous-vêtements sous l'oeil intéressé du jeune homme. Le temps n'était pas à la fausse pudeur, aussi s'habilla-t-elle entièrement devant lui, ses vêtements de la veille imprégnés d'une forte odeur de tabac. Elle secoua ses longues boucles blondes, les attacha en un chignon vite fait au dessus de sa tête. Remit ses escarpins. Prit son sac, et marcha vers la sortie.

Frederic ne fit rien, ne dit rien - non pas qu'elle ait attendu quelqu'action de sa part. Le moins de mots, le mieux.
H. mit ses lunettes de soleil, soigneusement rangées dans un étui de son sac à main. Les verres teintés éviteraient d'exposer son mascara qui avait coulé aux yeux de tous. Elle devait toujours donner l'illusion de la perfection, et elle pensait l'être en ce moment même. Hypathie ouvrit la porte. Se retourna.

« Passe le bonjour à madame Host. Et mes excuses pour le bordel. »

Référence à l'état de la chambre, assez... désastreux depuis leurs ébats. Bien que ses excuses soient purement factices.
Elle regarda encore une dernière fois Frederic. Sourit.

Et s'en alla.

Ils se reverraient bien assez tôt.


RP TERMINÉ —

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