« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »
— Balzac.

Ma mère a toujours été la plus présente dans mon Cœur, une admirable femme, et honorable personne. Ce fut les derniers mots qu’elle me glissa à l’oreille, avant de partir. Mon cœur se détacha à son départ, et ma rébellion ne fit que commencer. J’étais déterminée, et j’avais un énorme chagrin, sans doute pas comparable aux autres.

▬Born to golden family.

Je suis née dans une excellente famille, qui adorait se montrer, vendre ses enfants, et sourire alors que nous n’étions pas heureux. J’avais un frère jumeau, aussi, Ethan.  Ma mère était une journaliste plutôt réputée en Angleterre, et mon père faisait parti du gouvernement de celle-ci. Nous étions une famille modèle, mes parents travaillaient de façon admirable, et ils s’aimaient. Pour ma part, je m’occupais de mon cher frère, qui était malheureusement atteint de problème psychologique. Enfin, c’est ce que mon paternel osé proférer pour améliorer son image de père aimant qui s’occupe au grand mieux de son fils fou. Avec Ethan, nous nous amusions comme personne, notre monde était unique, et rien n’y personne ne pouvait nous séparer. J’avais un grand contrôle sur Ethan, comme il en avait un sur moi. Je savais que jamais il n’avait été atteint d’une quelconque maladie le rendant fou ou toute autre bêtise.  
Ma mère, pour sa part, se vantait d’avoir eu deux magnifiques enfants ce 23 décembre. Et à chacun de nos repas et des leurs depuis ce jour, nous remercions dieu. Pourquoi ? Car ma mère ne devait pas être en état d’avoir un seul « gamin » comme le disait si bien son docteur.  Et depuis se miracle, ou elle avait hérité de deux progénitures identiques, elle avait fait le choix de se plonger dans la religion, discrètement, pour remercier son dieu de ce si beau et merveilleux cadeau.

▬The happy childhood and disastrous.

Mon enfance fut plutôt heureuse, en somme. Cependant, derrière mes pensées enfantines et sages, nous pouvions retrouver mon père qui manigançait quelque chose de bien moins angélique. Moi qui pensait que ça valait le coup de m’en vouloir pour avoir déraciné l’arbuste préféré de mon paternel. Sottise. Son plan cupide et démoniaque était bien plus horrible que mes bêtises de gamine riche. Mais, à ce jour-ci, je n’en savais rien, et c’est bien là que le mot heureux prend tout son sens : J’étais loin d’être idiote, mais j’étais ignorante. Ce qui m’assurait de longues années enfantines pleines de joie aux côtés de mon frère aimant, qui était au mieux de sa santé, malgré les divagations de mon père fou. Le 24 décembre, alors qu’Ethan et moi venions de fêter nos 5 ans, mon père nous offrit un cadeau bien spécial, qui allait dès ce jour, détruire notre famille. Mais je vous rappelle que j’étais une petite sotte, une ignorante. Le cadeau était en fait quatre billets pour Washington DC, sur le continent le plus instable du moment. Sans doute avait-il un projet bizarre. Mais si je savais bien une chose, c’est que Washington DC n'était pas bien loin de la grosse pomme comme on l’appelait dans mes livres d’histoire en parlant du 21ème siècle, et ce qui me faisait peur, c'était que N.Y n’était plus la grande ville pleine d’avenir que nous faisait part nos livres historiques.  Le déménagement fut rapide, même si ma mère était contre, elle craignait pour notre avenir. Cette femme méritait tout l’honneur qu’elle n’eu pas au court de sa vie. Si elle méritait bien une chose, c’était du bonheur, de la liberté, mais la vie ne lui offrit pas ce cadeau magnifique.  Je détestais alors mon père au plus haut point alors que je n’avais pas 10 ans. Je le tenais coupable des grimaces habituelles qu’avait ma chère mère, ayant troqué celles-ci contre ses sourires, a notre arrivé a New York. En fin de compte, je découvris bien vite pourquoi nous étions arrivés là : Mon père avait un poste dans le gouvernement Américain. Ce n’était pas le plus haut, mais ce n’était pas le plus bas. Il aspirait à obtenir son Salut politique, alors que la Welter family se détériorait.

▬A teenage girl in need of love..

L’adolescence. C’est un peu le berceau de la rébellion, les adolescents trouvent leur personnalité, pour le meilleur … comme le pire. Et Ethan et moi, nous allions donner du fil à retordre a notre paternel. Ma mère nous avait quittés, suite à une infidélité de mon père. Je fis alors une dépression pendant plusieurs mois. A mes quinze années, j’acceptais enfin le fait qu’elle nous quitte, entre les bras dégoûtants de la chose cupide qui me servait de paternel. Mon Ethan devint un beau jeune homme, plus grand que moi d’une quinzaine de centimètres, ainsi que de 30 secondes pour ce qui est de l’âge, il était déjà mature. Je n’avais en rien perdu mon caractère de bonne fille, aimante et aimée, future femme au foyer. Non, je n’avais pas abandonné mes principes de luxe, qui étaient sans doute la seule chose que m’avait donné mon père sans espoir d’un éventuel retour.  Mais j’étais toujours une enfant, une sotte, une ignorante. Ethan, pour sa part, faisait une crise d’adolescence aigu. Il se battait avec mon père, le mettant au tapis à chaque fois. Et oui, les cours de King-boxing offert par notre père pour canaliser notre énergie, n’avait au final, que programmé sa fabuleuse perte. Alors que je regardais sans cesse le combat, préservé par mon frère des causes de cette violence, je compris enfin que notre départ de Londres, les grimaces de ma mère, et les coups violents infligés a mon père était en fait pour une raison évidente : Nous allions périr sous les oups du gouvernement, si nous montrions un simple mouvement de travers. Ma mère avait un esprit rebelle, que mon frère et moi héritions avec sagesse. Aucun de nous deux ne voulurent alors suivre le gouvernement. Non, nos souhaits, c’étaient de retourner en Angleterre, ou séjournait les autres Welter. Finalement, en bonne fille de grande famille, j’apprenais a être dans les ordres, jouant à la perfection mon rôle. Pas de rébellion, comparé a mon frère qui s’amusait a balancer des pierres sur le dos de nos dieux vivants, le gouvernement. A mes 16, je rencontrais Camilia, une jeune américaine de deux ans mon aînées.  Elle fut mon premier amour. Non pas que j’avais une attirance particulière pour les femmes, mais j’avais eu de suite un coup de cœur pour elle, comme j’en eu un avec Léo, Scott, Nash, Maxime, Nathaniel …  Enfin, vous comprenez. Elle devint comme ma mère, ma meilleure amie, et ma petite-copine. Seulement, un premier amour n’est pas fait pour durer, et c’est ce qu’il arriva. Je la quittais, car elle ne plaisait pas à Ethan, et par ce geste, vous comprendrez à quel point nous étions complémentaires, et voués à l’autre.


▬He is dead. I killed my brother. You call me? I killed him. I’m horrible person.

En suite … Il y eu cet affreux accident. Avec Ethan, nous avions encore nos jeux d'enfants. C'est donc normal, qu'aujourd'hui, nous soyons en train de jouer à cache-cache. Il me fallait ça pour ne pas sombrer. La vie à Washington était bien plus difficile que je ne l'eu cru. Enfin, bref. Je m'étais caché dans le salon, dans la grande boîte ou reposait plus tôt tout nos jouets. A présent, on s'en était débarrassé, et il y avait largement de la place pour un corps. Il y avait des trous, parce qu'on était, enfant, persuadé que nos jouets respiraient, et des trous assez grands, mais discrets, pour entrevoir l’extérieur. Malheureusement.
Je voyais Ethan sortir de la maison pour venir me trouver, j'avais une vue d'ensemble sur tout le salon, et ce que je vis ne me fit pas plaisir. Des hommes dont je ne reconnu aucunement le visage, celui-ci était caché, entrait discrètement, lors que mon frère n'était pas là, pas encore là. J'allais m'apprêter à sortir, mais le bruit des pas d'Ethan me fit me stopper. Il se jetait dans la gueule du loup à cause de moi. J'étais plus silencieuse qu'une tombe. Et Ethan respirait si fort que cela cachait mes tremblements. Il me protégeait. Et alors, tout se passa vite. Je fermais les yeux, directement, en voyant mon frère tomber à terre. J'essayais de contrôler ma respiration alors que celui-ci fit le plus de bruit possible. Les assassins fouillèrent la maison, de font en comble, pour vérifier qu'il n'y ait pas de témoin, mais heureusement, ils oublièrent mon coffre. Puis, ils partirent, après avoir mit la maison à sac. Je me relevais doucement, je sortais du coffre, avant de voir ma moitié au sol, agonisant. Je m'installais à côté de lui, froide et pensive. Je n'avais qu'une envie, mourir avec lui. Il murmura simplement :
Je t'aime, Lucy. Promets-moi que tu t'battras. Promets le ...
Et alors, il passa deux doigts sur ma joue pour me réconforter. Ce qui fit tout le contraire. Cela m'affolait. Je n'avais jamais connu la mort. Cette garce. Et alors, quand je compris qu'il ne se réveillerait jamais. J'avais toujours été une grande grande colérique. Et la rage qui me prit a cet instant, vous ne pouvez imaginer. Je laissais mon poing tapait fortement le parquet de la maison, avant de faire ce que je pensais le meilleur : Un massage cardiaque inutile, qui jamais ne me rendrait mon innocence. Je n'avais pas intervenu alors qu'il mourrait dans mes yeux. Alors, après une bonne heure a essayer de le réveiller, je le tirais jusqu'à la boîte, je l'installais dedans, et dès que le crépuscule arrivait, j'allais faire un grand trou. Ce fut aux alentours de 4heures qu'il fut dans le trou, recouvert. Et enfin, je criais, je pleurais, je frappais et je cassais ce que j'avais sous la main.
« Pourquoi tu m’as abandonné, pourquoi tu as fait comme Maman ? Ethan, je ne survivrais pas sans toi. Je n’ai pas ta force, pas ton courage. Je t’en supplie, sors de ce cercueil minable, et vient m’aider. Ou prends-moi avec toi, je t’en supplie, fais quelque chose, ne me laisse pas. S’il te plais, Ethan … »

Après avoir pleuré, crié, frappé, et enfin dormi dans mon jardin a côté du carré de terre retourné, je m’étais relevé, après avoir fait une promesse à Ethan, promettant à celui-ci cette chose avec hargne et détermination.

« Je te vengerais, coûte que coûte. Et je ne me découragerais jamais. Je te le promets. »

Mes yeux noirs, ma chevelure en pagaille ne me donnait pas un air sérieux, mais cette grimace pleine de rage fut la seule chose que mon père eu le droit pour le restant du temps en sa compagnie. Il n’avait pas fini de souffrir, et j’étais plus motivé que jamais.


▬My life is a huge bottomless pit. I want to everyone. I'll make them pay, believe me. I'm tired of crying, I want to kill the horrible people.


Jamais je ne fus remise de cet accident.
Mon père voyant que je me rebellais de plus en plus, décida de m'envoyer à Weins. Comme si ça allait changer quelque chose. Il me déposa devant l'enceinte, et les gérants, voyant bien qu'avec ma situation et la disparition "mystérieuse" de mon de frère, je pouvais être une rebelle dangereuse. Aujourd’hui, je fais parti du groupe plomb, je ne réagis pas au traitement : Ma haine, ma rancœur, ma tristesse sont bien trop puissantes pour être éradiqué avec un futile médicament. Je fais parti de l’équipe volley, et je n’y fais rien. De toutes façons, un plomb sera toujours puni, même quand il ne fait rien, tant qu’il ne devient pas zinc. Hors, je ne ferais pas semblant d’aimer ces infâmes personnes. Hors de question. Alors, j’accepte les coups, j’accepte les insultes, j’accepte le traitement, et je prépare ma vengeance.


Vous savez, une femme triste et en colère est la meilleure arme qui soit ? 

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.

Lucy a une personnalité contrastée. On peut percevoir deux personnages en elle: la personne sociable, ouverte, gaie, communicative, épicurienne, sympathique, effrontée, éprise d'aventure et de changement. Mais aussi a personne réservée, sérieuse, travailleuse, fidèle, tendant au conservatisme et éprise de stabilité. L'hyperémotivité alliée à une certaine susceptibilité la font passer d'un pôle à un autre, cela se traduisant parfois par des accès de colère. En effet, d'une nature instinctive, Lucy est une colérique. Enfant, elle était plutôt pétillante, enjouée, sociable et appréciait beaucoup plus l'école pour les relations qu'elle y nouait que pour le travail scolaire. La vie pour elle était un jeu ! Seulement, avec l'âge et les événements, elle devint plus instable, plus triste, et plus têtue.
Cependant, elle n'a pas perdu son caractère d'enfant, il est juste enfermé dans un coffre au fond de son esprit, elle ne laisse d'ailleurs sa réelle personnalité en sortir que très peu souvent.
Côté caractère, la jeune brune est devenue quelqu’un de têtue. Elle manque parfois de tact, et de joie de vivre. Elle est vraiment borné et motivé, son mental de fer dépasse d’ailleurs le gouvernement, qui essai tant bien que mal d’augmenter le traitement, mais rien n’y fait. Lucy est motivée, elle veut détruire cette dictature qui a détruite sa famille, qui a fait fuir sa mère, et qui a tué son frère.  Cependant, on ne peut pas lui enlever le fait qu’elle est maligne, malicieuse, intelligente et une ancienne bonne menteuse. Aujourd’hui, elle est franche, ce qui ne sonne pas pour autant comme honnête. Dans son cerveau, c’est borderland, et quand elle n’en peut vraiment plus, elle parle toute seule, enfin, avec son frère, mais elle est bien la seule à le savoir. Elle n’a plus d’attitudes enfantines, et elle déteste au plus haut point les zincs. Lucy se présente souvent sous le nom d’Evannah, parce qu’elle n’accepte pas que quelqu’un l’appelle Lucy. Pourquoi ? Parce que c’était son frère qui l’appelait Lucy, constamment. Et elle ne souhaite pas que quelqu’un d’autre ait le privilège qu’avait son frère, n’y même l’amour qu’elle portait a celui-ci. Elle est persuadé qu’elle souffrira toujours, que  même ses moments heureux étaient en fait de mauvais calculs, et qu’elle était vouée aux ténèbres.  Pourtant, elle ne pleure pas sur son sort. Elle est maladroite, froide, et elle est surtout folle et associable. Folle de chagrin avant tout. Elle est aussi souvent violente, et elle ne se gêne pas pour frapper les gens. Oh, oui, Lucy est loin d’être un ange, bien qu’enfant, elle l’était. Mais vous savez, une fois qu’on vous retire votre ignorance et votre bonheur, on vous oblige a grandir, à devenir mature et responsable. Elle est impatiente, mesquine, manipulatrice, mais elle ne veut en aucun cas avoir qui que ce soit sur le dos, en bref : Elle ne veut pas d’amis, car personne ne trouve grâce a ses yeux.
Elle garde quand même sa classe légendaire, ce qui n'est pas donné a tout le monde.

Ton p'tit nom/pseudo : Eve.
Ton âge : 12 ans.
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Un seul.
Comment as-tu connu le forum ? Grâce à Eris.
Et comment tu le trouves ? Génial.  
Quelque chose à ajouter ? Non, non.