Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €


Je pense donc je fuis. [Pv Spencer]
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Dim 14 Juil - 2:08

Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Tumblr_m76g4ssuLr1rosovg

Je pense donc je fuis.

Elle marche la tête baissée dans la rue. Lexy se rend à l’abattoir quotidien qu’est l’académie Weins. Elle traine sur son pauvre dos un sac prévu pour cela. À l’intérieur, il n’y a rien de susceptible à l’intérêt de l’adolescente. Gordon et encore Gordon ! Ça va bien faire ! Le monde est déjà assez ennuyeux à la base, c’est inutile d’en rajouter avec des opinions sans jugement et des discussions stériles ! Tous ces livres sont incroyablement lourds et Lexy est dans l’obligation des portés sur son dos et de les emmener dans une classe. Le plomb pense à chaque fois qu’elle va vers l’académie à quel point c’est sans vie comme établissement. On fout les gens dans des salles en les obligeant à écouter un professeur disant qu’est-ce qui est bien de faire ou ne pas faire. Rien qu’a y pensé, Lexy a envie de tout casser avant de partir à jamais de New York. C’est une vision bien utopique dans ce monde. L’adolescente regarde les nuages gris qui polluent si grossièrement le si joli ciel bleu. Soudainement, une voiture noire fonce près de Lexy et roule sur une flaque d’eau qui l’asperge aussitôt. Probablement des gosses de riches… pensent la jeune fille. Ce qui est sûr, c’est que dès que l’occasion se présente ou que sa vie soit tellement désespérée pour qu’elle n’en ait rien à foutre de toutes conséquences, elle doit brûler cette voiture. Avec les passagers encore à l’intérieur. Enfin, ce n’est que des fantasmes et pour le moment ce n’est pas près d’arrivée. Elle continue son chemin fatigué par l’immense effort d’être sortie du lit aujourd’hui. Marcher de l’internat jusqu’à Weins, ce n’est pas si difficile mais pour l’adolescente, il n’y a rien de plus épuisant. Surtout lorsqu’on sait qu’on va dans une école comme celle-là. Soudainement, un platine aborde Lexy.

- Alors, est-ce que tu as fais tes devoirs pour aujourd’hui ?

Question idiote, bien sûr que non elle ne les a pas faits. Hier, elle faisait quelques choses de beaucoup plus importantes. Elle exerçait sa séance de fixation du mur en se posant des questions sur sa raison d’être et sur le sens de la vie. Elle n’a pas trouvé la réponse à cette question mais ça ne devrait plus tarder selon elle.

- Je suis flatté de voir que les platines prennent encore un peu de temps pour s’occuper de leurs martyrs… Et puisque tu es tant intéressé par ma vie je vais te répondre en toute honnêteté… Non.

Le garçon sourit.

- Je savais que tu allais me dire ça…

C’est au tour de Lexy de sourire.

- Alors, pourquoi m’as-tu posé la question ?

- Eh bien… Moi aussi je vais être honnête avec toi, je veux seulement te prévenir que si tu ne te dépêches pas à le faire avant que les cours commencent, tu auras de gros ennuis.

- Comme quoi ? Un coup de règle sur les mains ? Désolées mais avec le temps, elles ont perdu toute sensibilité aux bois que nos chers éducateurs utilisent…


- Le truc, c’est qu’on a un nouveau professeur… J’ai entendu dire qui donne des terribles retenues… Le genre qui dure des heures et des heures !

Lexy reste perplexe. Il est en effet possible qu’un nouvel enseignant plus sévère est pris place dans l’établissement. Alors, dans ce cas, elle doit finir son devoir à tout prix pour ne pas se prendre une retenue qui dure si longtemps pour si peut. Toutefois, l’adolescente aux cheveux noirs sait très bien à quel point certains platines peuvent être fourbes et manipulateurs. Lexy n’a pas du tout envie de continuer cette discussion avec ce mec…

- Oh je t’en remercie mon cher ami… Grâce à toi et ta bonté, je vais pouvoir m’éviter plein de problèmes ! C’est très gentil !

- Mais de rien voyons !

Lexy est décidément une très bonne menteuse même si sa remarque était des plus exagérés. Elle lui a dit ça seulement pour lui faire plaisir et rien de plus. En peu de temps, le plomb arrive à l’intérieur de l’académie. Elle croise le local auquel qu’elle devrait rejoindre pour son cours matinal. Elle y jette un petit coup d’œil discret et observe le spectacle. La classe est pleine et une sorte d’anarchie d’avant classe règne. Rebecca parle avec la petite Alanis sur des sujets tels que la ‘’renaissance " américaine depuis l’arrivée de Gordon au pouvoir. Franchement, elle aimerait bien foutre un peu de discorde dans toutes ces allégations que Rebecca prononce avant tant de vivacité mais elle doit faire un choix. Soit elle s’amuse lors d’un divertissement éphémère et qu’elle subit la colère de Rebecca et l’ennuie des cours ou bien elle se casse pour vivre sa vie pour une journée. Elle tourne les talons et se tapit dans l’ombre des couloirs. Sa journée de congé, elle le mérite ! Enfin, selon elle. Elle pénètre dans la salle de bain des filles pour s’y réfugier un moment et boire l’eau du robinet. Oui, Lexy a soif et bon, ce n’est pas le luxe mais faut faire avec. Elle commence à boire un peu. Après un moment, elle remarque une charmante présence. Elle relève qu’elle avait dans le robinet pour regarder son amie. Elle sourit sincèrement pour la première fois de la journée.

- Je vois que je ne suis pas la seule à en avoir contre l’éducation. N’est-ce pas ma très cher Spencer ?

Volley
Spencer J. Fitzpatrick
Spencer J. Fitzpatrick
Informations
AVATAR : Kathryn Prescott

ANNÉE D'ÉTUDE : "En échec scolaire", échappée des griffes du système

DC : Allegra, Tess, Zélis

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : © blimey! (avatar) | © endless love & imagine dragons (signature)

MESSAGES : 157

Date d'inscription : 26/06/2012

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: dix-neuf ans
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Lun 15 Juil - 2:08

 

So we only get one chance can we take it
And we only get one life can't exchange it
Can we hold on to what we have don't replace it
The age of innocence is fading..... Like an old dream




Spencer ne se réveille pas. Pas besoin, puisqu'elle n'a pas dormi - troisième nuit blanche consécutive et toujours plus de crack pour l'aider à tenir. Cannabis, cocaïne, elle prend ce qui lui tombe sous la main et ses grands yeux hallucinés s'écarquillent dans le noir. Lampe allumée, elle se terre sous sa couette et quand tout est vide redoute les apparitions cauchemardesques qui viennent s'immiscer dans sa chambre. Tour à tour son père ou sa demi-sœur, Lecter ou James Miller, un hydre monstrueux ou des ombres décharnées. Ils veulent tous sa mort. Avec son couteau a la main, en sueur, elle taille dans le vide, gémit, incapable de distinguer la réalité de son imagination.

La terreur sourde ne se dissipe qu'aux premières lueurs du jour, où elle tombe pendant une heure ou moins dans un sommeil profond mais agité.

Elle devrait arrêter, son cerveau se fait bouffer, mais elle n'y arrive pas. Son univers entier n'est fait que de ça, paradis artificiels qui se dessinent dans les volutes d'une fumée d'opium, soirées de débauche et de violence. Du carburant qui l'alimente, petite bombe à retardement dont personne ne connait le décompte.

On tambourine à sa porte, une voix grave lui ordonne de se lever et de se préparer. Grognement, elle se lève, manque de trébucher. Tout est en bordel ici, à l'image de sa tête, mais elle s'y retrouve et c'est l'essentiel. Ça sent le parfum et une odeur âpre de fumée, le tabac et la laque. Un paquet de clopes dans la poche et elle va faire sa toilette, revient prendre un briquet. Elle se passera de déjeuner.

Sur le chemin des cours elle croise certains visages familiers, plus ou moins sympathiques, qui la dévisagent. Haussement d'épaules, elle a bien l'habitude d'être observée avec dégoût. Son débardeur léopard trop décolleté, sa jupe en cuir moulante et ses santiags noires attirent l'œil, inévitablement, ses parler de ses cheveux rouges lâchés, formant une crinière rousse autour de sa tête.  Spencer est un animal.

La sonnerie retentit, tout le monde en cours - un sourire flotte sur des lèvres. Elle n'a ni sac ni livres, rien qu'une pochette ou tient un rouge a lèvres et des cigarettes. Redoutablement inefficace pour une journée de cours. Dans un bâillement elle remonte le couloir à contre-sens, bien décidée à trouver un endroit où siester tranquillement. Il paraît qu'il faut rentabiliser son temps, et c'est ce qu'elle fait. Les journées ensoleillées ne lui plaisent pas trop, Spencer est un animal qui vit surtout la nuit.

Ça pousse une porte et ça scrute les lieux en un seul coup d'œil. Parfait. Vide. Les toilettes des filles, cachette privilégiée de quelques bouteilles que personne d'autre qu'elle ne sait dénicher, soigneusement planquées derrière une brique, ou un carreau - peu importe - mal scellé. La main dans le trou elle hésite car malgré son pauvre cerveau ramolli aux opiacés et a l'alcool, elle n'aime pas boire seule.
Ça fait mauvais genre.
Comme si.

Alors elle s'assied dans un coin, briquet et cigarette dont elle observe le mégot se consumer avant de la fumer. La nicotine lui chatouille les narines et envoie des appels désespérés à son organe cérébral.
Il est plus que temps qu'elle arrête ses conneries, mais pas aujourd'hui, il fait trop beau.

Spencer n'est surement pas la seule à éviter les salles de cours. Ceux qui le font sont légion, ou bien presque, disons, quelques malheureux fous, assez adroits pour échapper à la vigilance constante de Big Brother façon Weins. Platines et surveillants, tout le tralala.

La porte s'ouvre, elle reconnaît le pas lent et nonchalant. Choisit de se taire, plisse les yeux. Ecrase sa clope à même le sol. Si ça se trouve ça fera une jolie marque impossible à enlever?
Winchester se désaltère, l'oisiveté donne soif. Enfin un regard, une exclamation. Le petit cœur de Spencer se gonfle de joie tandis qu'elle se relève, sa bouteille hermétiquement fermée toujours à la main.

Clin d'œil qui ne saurait en aucun cas être sage.

« Mon éducation, je m'en charge comme une grande, et ça me réussit bien. Je n'ai pas besoin d'une histoire falsifiée ou d'une philosophie pervertie, regarde, j'ai tous les rudiments pour mener à bien mon existence de parasite. »
Dieu sait que c'est vrai. « Il semble que toi aussi, petite carabine. » Elle lui sourit et s'approche encore pour lui coller une bise sur la joue. La malice de ses yeux prend le pas sur le faux air d'innocence et elle lui tend la bouteille. « Ce n'est que de la tequila. Je ne suis pas encore soûle. Promis.  »

Elle fait claquer sa langue comme une évidence. La proposition est implicite - elle est rarement aussi subtile - mais impossible de passer à côté. Qu'elle dise oui et c'est ensemble qu'elles passeront leur première heure de sèche, comme deux gamines ayant trouvé un trésor. Qu'elle dise non et elle la rangera, il faut essayer d'arrêter.

De toute façon, la bouteille est bien trop grande pour sa petite pochette.

https://projet-weins.forumgratuit.org/
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Lun 15 Juil - 23:56

Spencer a fait l'erreur de prononcer le mot philosophie devant Lexy. L'adolescente est une championne dans le domaine et elle n'hésite pas à provoquer des débats qui ne finissent plus avec les gens et cela, n'importe quand, n'importe où avec n'importe qui est pour n'importe quelle raison. Surtout avec les platines. Elle aime bien débattre avec eux. Le plomb a remarqué qu'il y avait toujours cette même façon de pensée qui ressortait chez chacun d'entre eux. Une joue de Lexy se fait donner la bise.

- La philosophie peut changer tous les aspects du monde, il suffit de la maitrisée.

Elle lui donne une bouteille de bière et Spencer lui promet de ne pas être saoul. Lexy sourit devant cette remarque.

- Si tu serais saoule, je l'aurais remarqué crois-moi.

Lexy a un problème avec l'alcool, c'est connu. Elle a tendance à en abusée et ça lui pousse à faire des choses qu'elle n'oserait jamais faire sobre. C'est justement ce qu'elle adore de la boisson. L'effet dévastateur est le courage que l'alcool offre au consommateur, il n'y a que sa de vrai dans ce monde rongée par le mensonge. Elle prend une grande gorgée de la bière. Le goût est terriblement fort. Les papilles gustatives de Lexy explosent telle une bombe terroriste antigouvernementale. Puisque à chaque fois que cela arrive, Lexy est de bonne humeur, alors, cette boisson lui redonne le sourire dans cette journée médiocre. Toutefois, est-ce seulement la boisson qui la rend heureuse ? Non, la présence d'une de ces rares amies à ses côtés lui fait chaud au cœur. Pourtant, est-ce qu'elle le fait savoir ? Absolument pas. Ensuite, elle prend le temps d'examiner la si alléchante bouteille.

- En effet, ce n'est pas de la téquila.

L'adolescente s'assoit par terre et Spencer fait de même.

- Est-ce que tu le sens toi aussi ?

Évidemment, Spencer ne sait pas de quoi parle Lexy. Elle pourrait très bien parler de l'effet de l'alcool ou de sentiments amoureux forts et refoulés. Heureusement pour l'humanité tout entière, elle n'est pas du genre à tomber en amour. Du moins, pas comme ça et pas dans cette circonstance. Non, c'est un tout autre sentiment qu'elle évoque.

- Enfin, je veux dire... Entre nous deux... Tu vois ce que je veux dire . Désolé, ce n’est pas facile à expliquer...

On pourrait presque croire que l'adolescente cherche ces mots et qu'elle s’apprête à lui faire une déclaration d'amour. Ce n'est pas le cas. C'est qu'un petit jeu de comédie que Lexy réussit à merveille pour créer une atmosphère étrange. Toutefois, l'adolescente veut parler d'un sujet tout aussi, même plus, profond que l'amour lui-même. Elle laisse quelques secondes pour faire durée le mal aise.

- Il y a quelques minutes, nous étions emprisonnées dans une torture infernale imposée par le gouvernement et ces vils adorateurs. Tout ça, jusqu'à ce qu'on les rejoint. Maintenant, tous leurs chiens sont en eux-mêmes en cage au moment où on se parle. Les platines qui sont chargés de l'ingrate mission de nous pourrir la vie ne sont plus là ! On peut enfin reprendre une vie décente le temps qu'ils ne sont plus des nôtres. Je me demande, si toi aussi, tu sens ce sentiment. Celui de la liberté.

Il est rare que Lexy parle de ces émotions aussi ouvertement mais bon... Spencer est sa meilleure amie à quoi bon se censurer.

- Du coup, je me demande si toi aussi tu le vis. Car vois-tu, il n'y a plus personne ici pour nous faire la morale ou nous dire quoi faire. C'est très... reposant ! Et même si on sera punis, un moment comme celui-là en vaut largement la peine à mon avis.


Le rêve de Lexy, c'est d'être assez riche pour ne jamais travailler. Toutefois, depuis son arrivée à l'académie, elle a un autre rêve. Elle aimerait bien pouvoir quitter New York et gambader dans les champs couverts de magnifiques verdures. Le ciel serait sans nuages et bleu comme les yeux d'un ange. La température y serait douce et le vent agréable. Cette facette rêveuse et poétique de Lexy, elle ne le montre pas souvent.

- Ces moments, c'est si précieux.

Elle prend une gorgée de la bouteille avant de continuer.

- Je suis heureuse de te connaître Spencer.


Voilà un mélange de comédie et de révélations. Lexy n'a pas réellement besoin d'exprimer de tels sentiments. Elle n'a pas ce besoin que certaines ont de se confier mais elle le fait quand même. Pourquoi ? Pour créer un mal aise dans la conversation probablement mais aussi parce que tout cela l'amuse. Lexy vit un moment où ses profondes émotions côtoient ses habitudes tordues... Après tout, ce qu'elle dit, elle le pense. Toutefois, l'impression que son discours donne peut sonner autrement aux oreilles des autres. Et c'est là que l'adolescente arrive à voir les différences des autres. Comment il pense, comment il réagisse et ainsi de suite. Elle n'a pas à le faire sur Spencer. Si sa se trouve, ça ne va que foutre de la merde. Pourtant, elle le fait quand même. C'est comme lorsqu'elle fait des mauvais coups avec Spencer. C'est stupide, éphémère et ne leur apportent que des problèmes. Toutefois, elles le font tout de même. Bien souvent, les gens ont des raisons que la raison ne connaît pas...

Volley
Spencer J. Fitzpatrick
Spencer J. Fitzpatrick
Informations
AVATAR : Kathryn Prescott

ANNÉE D'ÉTUDE : "En échec scolaire", échappée des griffes du système

DC : Allegra, Tess, Zélis

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : © blimey! (avatar) | © endless love & imagine dragons (signature)

MESSAGES : 157

Date d'inscription : 26/06/2012

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: dix-neuf ans
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Mer 17 Juil - 13:13


Don't wanna be an
American idiot.
Don't want a nation under
the new media
And can you hear the
sound of hysteria?
The subliminal mind
fuck America.


La philosophie? Maîtrisée? Par Spencer?
Ha ha ha ha ha ha ha.
Qu'elle est marrante, Lexy.  

« Est-ce que tu le sens toi aussi ? » Regard interloqué. Le seul truc qu'elle sent, c'est le carrelage froid, le silence et l'alcool. « Enfin, je veux dire... Entre nous deux... Tu vois ce que je veux dire. Désolé, ce n’est pas facile à expliquer... » Double regard interloqué, non, franchement, c'est pas sympa de la plonger dans un tel état de confusion si tôt le matin, alors qu'elle a déjà du mal à garder les yeux ouverts. Spencer reste muette, attend patiemment.

Oh. La liberté. Spencer arque un sourcil, un rictus méprisant se dessine sur ses lèvres. La liberté? Quelle liberté? Une heure, deux maximum, volées pour une bouteille et une discussion stérile entre copines. Une heure, deux maximum, soustraites à la surveillance acharnée des Platines, un moment de répit, une pause dans le processus de hachage de cerveau. Au mieux ce n'est qu'une illusion de la liberté. Vous séchez? Bien, profitez-en avant de passer trois jours en isolement, puis sept, dix, quatorze. Avant que le système ne vous rattrape et ne vous broie, la pression étant trop insupportable pour des adolescents, aussi blindés soient-ils. D'une manière ou d'une autres des failles apparaissent, fragilisent l'édifice et s'ils s'en aperçoivent, c'est la fin. Même elle, la si bravache Spencer Fitz, tout-vu-tout-fait, se craquelle d'un peu partout. Les bleus, les os cassés, la douleur et la tension... À force de tirer sur la corde, ça craque toujours. Ils ne sont pas infaillibles, cette armée fantoche de rebelles plus ou moins convaincus, plus ou moins perdus. La machine aura leur peau.
La différence? Spencer préfère agoniser overdosée ou s'empoisonner plutôt que de se laisser embarquer dans les rouages de la mécanique infernale. Elle est humaine, elle. Elle ne sera pas une machine. Même si elle se brise, au bout du compte, à force de ployer, ployer encore et encore, tout vaut mieux que de vendre son âme au Diable en personne, Gordon le soi-disant Porteur de Lumière.

Connard.

« Chérie, la liberté, elle est partout en-dehors de cette ville et surtout en-dehors de ce continent. La liberté, c'est passer par les portes sans avoir à raser les murs, c'est hurler des obscénités sans qu'on te bâillonne. C'est fréquenter qui tu veux et parler démocratiellement. Démo... Démocratiquement. Ouais. » Gorgée. « La liberté, c'est ailleurs. Tant qu'on est là, nous sommes des rats en cage. Et j'suis peut-être une teigne, mais je ne suis pas un rat. »

Sa conception est peut-être un peu simpliste - la liberté, ce n'est pas que ça, mais ça commence par là. Elle sera libre le jour où elle n'aura plus à se cacher. Elle aimerait s'en aller, retrouver sa mère au Japon et recommencer. Pour le moment, la seule chose qu'elle est en mesure de recommencer, ce sont ses punitions.

Elle jette un coup d'oeil à Lexy, qui n'est pas spécialement connue pour ouvrir son coeur. Les moments comme ça, c'est précieux, c'est vrai. Spencer lui prend la main, croise leurs doigts, ce geste qu'elle a avec ses amis, pour leur dire "je ne te laisse pas tomber". Mêler leurs forces, mêler leurs coeurs.

« Je suis heureuse de te connaître Spencer. » Quelques mots qui ôtent toute trace de légèreté sur le visage de la jeune rousse. Elle serre la main de Lexy un peu plus fort, son ventre se tord et pour une fois, elle ne sait pas quoi répondre. Personne ne lui dit jamais ce genre de phrase, ces petits riens qui entretiennent une fougue juvénile et recollent un coeur brisé. Elle se mord la lèvre inférieure, juste parce-qu'elle n'est pas sûre à cent pour cent de la véracité des propos. Lexy est sa meilleure amie, mais les deux filles ne sont pas spécialement portées sur la mièvrerie des sentiments. Enfin, Spencer, si, mais ça dépend pour qui. Elle ferme les yeux un instant, inspire et décide d'y croire. Ça ressemble à la liberté, avec un arrière-goût d'optimisme insolent. Si sa petite carabine est heureuse de la connaître, alors ça vaut encore la peine de se battre, n'est-ce pas? Fred aussi tient à elle d'ailleurs - serait-ce la période des déclarations d'amitié? Ses yeux papillonnent un instant, essaient de sonder l'expression impassible de Lexy. Rien de plus que son éternel sourire un peu narquois, un peu ailleurs. « Moi aussi, Lex, je suis heureuse de te connaître.  » Un petit flottement. Malgré toute sa spontanéité, Spencer est maladroite avec les sentiments, et surtout ceux des autres. « J'aurai abandonné depuis longtemps si tu ne m'avais pas soutenue. Que ce soit au niveau de la rébellion, ou... tu sais quoi. » Une confession dite sur un ton presque d'excuses. Spencer se lance dans la bataille sans s'en soucier, mais seule, elle n'arrive à rien, et elle n'a pas honte d'avouer qu'elle a besoin de ses amis. La période pendant laquelle Fred s'est éloigné d'elle ne résonne pas comme un bon souvenir. Plus de provocation, plus de bagarres, plus de coups. Chercher les ennuis pour combler un manque, se faire frapper par un Platine pour ancrer la douleur dans son cerveau, un chantage muet; reviens-moi ou je saigne. Il n'était pas revenu, Lexy avait dû panser bien des plaies, surtout physiques, car Spencer n'avait pas trop parlé. Mais elles sont une équipe; Lexy la carabine et Spencer la balle. Belle métaphore.

Des pas se font soudain entendre, et les deux jeunes filles échangent un regard paniqué. Elles ne peuvent pas faire grand chose sinon attendre que le prof, ou le Platine, leur tombe dessus. La porte s'ouvre, mais ce n'est qu'un autre Plomb, essoufflé, le regard un peu flou. « Ah, vous êtes là... on a appris ce matin que Gordon allait venir ici, visiter Weins et tout... Bon, je vous laisse, faut que j'aille prévenir les autres. » Repart aussi vite qu'il est entré.

« Mon audition est-elle de nouveau défaillante ou j'ai bien entendu ce que j'ai entendu? » Gordon à New-York? Intéressant. Un sourire se peint sur ses lèvres. Elles vont bien s'amuser.

https://projet-weins.forumgratuit.org/
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Lun 22 Juil - 4:37

Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] 3127110243_1_15_nSRrMNbX

Les pas de la peur résonnent dans les couloirs. La fuite semble se terminer. Que ça soit un professeur ou un platine, c'est du pareil au même. Lexy garde un minimum de sang froid mais à l'intérieur, c'est l'anarchie. Si elle n'a pas envie d'aller en cour, elle ne veut surtout pas aller en retenu. Pas encore ! Elle dormirait probablement sur les bureaux et on la réveillerait tous les deux minutes à coup de règles. C'est dans ces moments qu'on désire avoir le pouvoir de devenir invisible. D'être capable de s'enfuir dès qu'on a des problèmes. Lexy ne veut pas prendre ces responsabilités. C'est égoïste et paresseux de sa part mais c'est comme ça. L'adolescente regarde Spencer avant de fixer la porte de la salle de bain. Elle attend... Comme une condamnée qui attend qu'on vienne la cherchée pour son inévitable exécution. Toutefois, s'il y a quelque chose qui peut réchauffer le coeur froid en alarme de Lexy, c'est Spencer. Si les deux filles se font punir, elles se feront punir mais, ensemble ! La porte s'ouvre et une nouvelle des plus sordides résonne dans les oreilles de Lexy. Gordon ? À New-York ? C'est fort troublant pour l'adolescente... La remarque de son amie relâche la tension qui était palpable à cause de la petite crise cardiaque que Lexy a failli avoir.

- Malheureusement non...

La plomb n'est pas heureuse de cette nouvelle. Vous savez ce que ça veut dire ? Les platines seront cent fois plus énervants maintenant ! Ils vont se mettre à gueuler n'importe quoi et cela jusqu'à que ce politicien de mes deux sans aucun charisme dégage à jamais. Ils vont l'a forcé à faire des efforts pour impressionner le grand dirigeant. Ça va être l'enfer ! Gordon écoeure Lexy. De quel droit a-t-il de dire aux autres quoi faire et pensé ? Dans son inconscient, elle est terriblement jalouse de sa place. Elle aimerait bien donner des ordres à tout le monde et être adulé. Toutefois, le pouvoir, la gloire et la richesse, ce n'est pas pour Lexy. Du moins, pas encore. Elle verra les adolescents heureux, ce qu'elle n'est pas. La plomb tend la bouteille qui est désormais en la possession de Spencer.

- Puis-je ?

Ce n'est que par politesse. Qu'elle dise oui ou non, Lexy prend la bouteille. Elle se lève avec l'alcool en main et boit une énorme gorgée avant de commencer un discours. Oui, Lexy est une grande oratrice. Elle tousse avant de commencer et elle se met à parler. Toutefois, elle conserve sa voix relativement basse pour ne pas que ces propos se fassent entendre. Les murs ont des oreilles.

- Puisse la justice faire rage en ces moments de... réjouissances pour les mieux privilégiés de ce monde ! Que le peuple se prend en main pour dire non et qu'il chasse les odieux monstres qui les gouvernent. Le jour ou la minuterie de la bombe à retardement affichera zéro, les grosses cibles perdront la vie sous les flammes alors que les petits insectes invisibles sur lesquelles les gens ont l'arrogance de marcher survivront. Puisque les bottes de cuivre fondront sous la chaleur ardente.

Évidement, Lexy a besoin de s'exprimer un peu. Peut-on lui en vouloir ? Depuis qu'elle est à l'académie Weins, elle se fait marcher dessus encore et encore. Et on doit blâmer qui pour ça ? Gordon bien entendu ! En réalité, c'est aussi de la faute à Lexy. Par contre, son orgueil la rend aveugle comme une taupe. Elle aimerait bien que la violence éclate. Ce serait sa revanche contre tous ceux qu'elle déteste... En quelques sortes. Pendant que les autres adolescents feront la fête et riront... Elle restera dans sa chambre miteuse. À regarder le plafond... une fois de plus ! C'est déprimant pour le moral.

Volley
Spencer J. Fitzpatrick
Spencer J. Fitzpatrick
Informations
AVATAR : Kathryn Prescott

ANNÉE D'ÉTUDE : "En échec scolaire", échappée des griffes du système

DC : Allegra, Tess, Zélis

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : © blimey! (avatar) | © endless love & imagine dragons (signature)

MESSAGES : 157

Date d'inscription : 26/06/2012

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: dix-neuf ans
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Ven 26 Juil - 12:20


And I leave behind this hurricane of fucking lies
And I walked this line a million and one fucking times
But not this time

I don't feel any shame, I won't apologize
When there ain't nowhere you can go
Running away from pain when you've been victimized
Tales from another broken home



Spencer lâche un soupir, plus par habitude que par lassitude. Gordon va débarquer et ce sont eux, les Plombs, qui seront sacrifiés sur l'autel de la revanche si quelque chose va de travers. Comme d'habitude. Lexy se lève, boit, tousse. Ça sent le discours. Spence sourit, entoure ses genoux de ses bras et regarde avec intérêt sa meilleure amie se lancer dans une tirade digne d'une pièce de Shakespeare. C'est bien un dramaturge hein? Quelque part dans le foutoir de sa chambre doit gésir dans un coin une oeuvre de lui. De mémoire, c'est... McBeth, c'est ça. Un vieux livre, une antiquité, qu'elle a trouvé abandonné à la bibliothèque - à tous les coups c'est un livre interdit, encore un qui subit la censure littéraire. Que Gordon dorme en paix, Spencer ne l'a jamais encore ouvert, trop occupée à ouvrir ses paquets de clope et ses bouteilles d'alcool. «  Puisse la justice faire rage en ces moments de... réjouissances pour les mieux privilégiés de ce monde! » La rousse ouvre des yeux ronds, incapable de répliquer. Lexy termine son discours à voix basse, car on ne sait jamais à qui les murs prêtent allégeance. Elle passe sa langue sur ses lèvres, songeuses, pendant que les mots de l'autre fille s'impriment dans son esprit. Froncement de sourcils - elle ne possède ni l'éloquence ni le vocabulaire propice aux discours, mais elle a la fougue, la rage. Dans un bond elle se lève, bien moins maladroite que ce que l'on pourrait croire, et se place en face la brune, lui arrachant la bouteille des mains. Cul sec, elle boit la dernière goutte, s'essuie la bouche du dos de sa main et lève le récipient vide aux cieux.

Sans doute, ça lui a déjà monté au cerveau.

« Alors trinquons! Trinquons, toi et moi et ceux qui veulent, trinquons au début de la fin de cette ère de noirceur et de fanatisme. » Elle voudrait bien dire obscurantisme, mais doute fortement de l'existence du mot. C'est solennel, désormais, c'est une promesse cachée qu'elle grave dans son coeur et elle ne veut pas saccager ce moment. Ses yeux rencontrent ceux de Lexy, elle n'a jamais vu aussi clair. « Levons-nous, il est temps, célébrons l'avènement du tyran pour mieux le mettre à terre. Nous ne cèderons pas, Lex. Nous prendrons les armes, qu'elles soient de paille ou de bois, et sans craindre, et sans faillir, nous marcherons sur nos ennemis. » L'ivresse se répand doucement, et emportée dans son élan, Spencer monte sur le lavabo. L'équilibre est précaire et mal assuré, mais elle sait s'y prendre - si elle tombe elle se relèvera. Elle brandit la bouteille plusieurs fois pour échauffer les esprits; ça marche bien sur le sien. Sa vue est trouble, c'est à peine si elle distingue la silhouette de son amie.

« Soyons les libérateurs! L'occasion nous est offerte sur un plateau d'argent, et nous ne pouvons pas nous permettre de la laisser passer. Il faut faire la révolution! Vengons-nous des humiliations, de l'injustice, de la tourmente dans laquelle ils nous plongent. Que les coupables soient enfin punis, que les châtiés deviennent les bourreaux, que les victimes se lèvent et lavent dans le sang les péchés de leurs tortionnaires. » Les yeux brillants, les joues rouges, elle saute de son estrade improvisée et laisse choir le verre qui se brise en milliers d'éclats de verre. Peu importe, l'heure n'est pas au nettoyage. Elle agrippe Lexy par les épaules, approche leurs visages. « Faisons la révolution, Winchester. Est-ce que tu marches avec moi? » Spencer a les pupilles dilatées, hallucinées, mais elle y croit. Laver dans le sang, elle n'hésitera pas, elle a failli tuer une fois et si elle doit en passer par là pour briser ses chaînes, le doute n'aura pas sa place dans son action... pense-t-elle.

Spencer ne réfléchit pas, jamais, se contente de dire et de faire ce qui traverse son petit cerveau. Sur le moment elle s'imagine vengeresse, incarnation de la justice sur terre, fourche en main, empalant ceux qui l'ont traînée dans la boue, ivre cette fois-ci de sang et de colère. Irréfléchie, ses mains tremblent à l'idée de commettre une pareille exaction mais elle ne voit que la récompense, sa Terre Promise, sa liberté. Même au fond d'elle elle ne se doute pas que c'est impossible, qu'il n'y a pas d'issue, sa raison reléguée à l'arrière-plan. Impulsive, son souffle est court et des larmes brillent dans ses yeux bruns.

« Et si on ne peut pas... ou si tu ne veux pas, Lex, fuyons. Débrouillons-nous pour fuir le jour de sa visite. Ils seront après nous mais on leur échappera... tout pour ne pas subir leurs regards moqueurs et pervers, leurs sales regards cruels nous rappeler où-est-notre-place pendant qu'ils paradent autour de lui à grand renfort de cirage de pompes. Moi je n'y survivrais pas. »

Le calme après la tempête, elle relâche Lexy et la grande Spencer s'est évanouie, si vite. Ne reste que la petite Plomb désemparée, effrayée. Cette histoire-là est déjà plus réaliste; non elle ne survivra pas aux moqueries des Platines, et devoir faire semblant, devoir bien se tenir en prétendant que la vie est belle, elle ne pourra pas. Les mensonges lui arracheront la gorge, lui brûleront la langue et quitte à se faire envoyer en Isolement avant, elle ne les dira pas. Si Lexy refuse, tant pis, elle, elle fera sa propre mutinerie, quitte à être une contre mille.

Elle n'a rien à perdre. À la guerre comme à la guerre, il n'y aura pas de concessions.

https://projet-weins.forumgratuit.org/
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Dim 4 Aoû - 1:49

Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] 3127121149_1_3_dd4lT9Ez

Spencer se lève suite au discours de Lexy. Elle semble exalter suite à ces ardentes proclamations. Cela satisfait l'adolescente. Elle aime que les gens réagissent a ces propos et encore plus quand c'est positif. Elle se sent... intelligente et juste. C'est un sentiment qu'elle adore vivre et revivre en boucle. C'est dommage que toutes ces idées soient bafouées par une bande d'élève inculte. De qui est-ce qu'on parle ? Les platines bien évidemment ! Ça lui fait du bien d'avoir une spectatrice qui sait apprécier la véritable parole d'une personne sensée. Ça rend sa journée moins merdique que d'habitude. C'est comme un prix de consolation au fait que c'est une plomb et qu'elle a autant d'amis que Spencer. Bien entendue, c'est extrêmement minime. Lorsqu'elle boit le reste de la bouteille, Lexy se sent un peu vexée. En effet, l'égoïsme et l'avarice sont des vilains défauts et elle aurait aimé garder l'alcool pour elle toute seule, même si elle apprécie beaucoup Spencer. Par contre, elle retrouve le sourire en écoutant ces déclarations révolutionnaires, combatifs et de vengeances. Lexy rougit même. Puisque c'est un fantasme pour l'adolescente de voir le système tomber sous les feux de la guerre et de la révolution. Elle aimerait pouvoir être sur un balcon en fumant une cigarette et se verser un bon vin en regardant New-York brûler sous le chaud feu de la révolte ouverte. La fumée qui émanerait de sa bouche serait absolument rien comparé à ce qui sortirait de la société qu'elle méprise tant. Par contre, Lexy n'a rien d'une combattante acharnée. On ne la verra jamais au front avec un pistolet en tirant sur l'ennemie. Elle préfère qu'on fasse le travail à sa place ou bien qu'elle dise aux autres quoi faire. Elle se verrait bien avec le merveilleux et tant convoité titre de colonel... Lexy s'exclame lorsque Spencer la demande si elle veut marcher avec elle. C'est sûr qu'elle le désire !

- Oui ma très chère ! Marchons ensemble ! Nous aurons raisons de ces ignobles cloportes qui nous ont martyrisées depuis trop longtemps déjà aussi cruellement. Bande de sans âmes, montrons leurs !

Et voilà un autre songe. Ce pur moment de joie n'arrivera probablement jamais et Lexy le sait très bien. Mais rien que pour une fois, pendant l'espace d'un moment, elle désire y croire sincèrement. L'espoir fait vivre mais, le désespoir lui tue sans scrupule. Une philosophe telle que l'adolescente est assez intelligente pour le savoir pertinemment. La vie d'un plomb est sans couleur mais, avec un peu de rêves naïfs, on peut lui donner quelques couleurs. S'il y a bien une couleur qui vient d'apparaitre dans la triste vie des deux demoiselles, c'est certainement le rouge. Non seulement c'est la couleur des cheveux de Spencer mais, le rouge représente bien plus. Cette coloration représente la vie ainsi que le danger. Vivre dans la même condition que les jeunes dames vivent, c'est ça vivre dangereusement à Weins. Lexy sourit timidement devant la proposition de Spencer. Elle veut s'en aller lors de la sortie mais, si c'est pour y passer...

- Vivre comme une plomb, c'est une vie sans couleur. C'est triste, monotone et les échecs s'accumulent comme les avertissements et les arrestations. Au moins, en échappant à cet abattoir, nous pourrons revoir une couleur. Le rouge... Et tu sais pourquoi on verra cette couleur et pas une autre ? Puisque c'est celle de tes cheveux. À chaque fois que je vois du rouge je pense à toi Spencer et ce n'est pas seulement à cause de ta teinture. Le rouge est synonyme de la vie et du combat. Tu représentes à merveille la résistance mon amie.

Lexy prend la main de son amie en souriant.

- Spencer, partons de cette toilette miteuse et vivons la vie, toute en couleur.

Comme une gamine, elle traîne Spencer hors des toilettes des filles. Le pire est encore devant eux pour ces demoiselles. L'avenir des plombs est noir... La seule solution, rejoindre les platines. Toutefois, rejoindre leur camp serait peut-être encore plus amer que de rester parmi les marginaux.

Volley
Spencer J. Fitzpatrick
Spencer J. Fitzpatrick
Informations
AVATAR : Kathryn Prescott

ANNÉE D'ÉTUDE : "En échec scolaire", échappée des griffes du système

DC : Allegra, Tess, Zélis

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : © blimey! (avatar) | © endless love & imagine dragons (signature)

MESSAGES : 157

Date d'inscription : 26/06/2012

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: dix-neuf ans
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1Jeu 22 Aoû - 17:22


And now I've been gone for so long
And I can't remember who was wrong
All innocence is long gone
I pledge allegiance to a world of disbelief
Where I belong

A walking disaster, the son of all bastards
You regret you made me, it's too late to save me



À chaque fois que je vois du rouge je pense à toi Spencer et ce n'est pas seulement à cause de ta teinture. Le rouge est synonyme de la vie et du combat. Tu représentes à merveille la résistance mon amie. Spencer rit, applaudit. Le coeur et la tête ivres, échauffés par l'alcool et les véhémentes déclarations de guerre. À deux, elles sont terribles, sur la même longueur d'ondes, à comploter en secret. Elles se regardent, sans rien dire, se comprennent. Les mêmes envies, la même ardeur dans leurs veines. Certes, Lex n'a pas le tempérament de la Britannique, toujours plus radicale dans ses actions et ses propos - l'autre se montre plus flegmatique, moins prompte à passer à l'action et à se faire fusiller en première ligne. Et pourtant, malgré cette différence qui pourrait devenir un gouffre, elles trouvent l'une dans l'autre leur complément. Parfois, Spencer a ce don, cette capacité à faire surgir dans les yeux sombres de Lexy la flamme de la passion et de la rage, faire jaillir des étincelles et une énergie qui surpasse son habituel déhanchement paresseux. À l'inverse, sa carabine Winchester transforme les hautes flammes du brasier qu'est Spencer en petit feu discret, moins virulant mais non moins brûlant. Elle devient plus mesurée, retrouve son caractère indolent, nonchalant, s'étend de tout son long sur un canapé et fume toute la journée. D'ailleurs, elle en allume une avec une fébrilité visible. Les mains qui tremblent, les doigts qui peinent à tenir le petit bâton, elle sent son sang bouillir dans ses veines.

Elles gagneront. Peut-être? Lexy lui tend la main, ce sourire si brillant sur son visage, qui l'illumine, qui illumine leur quotidien. Vivons la vie toute en couleur. Oui, faisons ça, colorons notre univers, pense-t-elle. Rouge, bleu, jaune, vert ou violet, rose et orange, il faut barioler ce monde, rendre son éclat à la vie qui se fane sous le passage et la pression des autres, des Platines et du Gouvernement, qui s'acharnent à tout détruire, à tout rendre gris ou noir.

« Partons, tu as raison. Faisons quelque chose de beau, créons notre propre arc-en-ciel! » Un rire, un clin d'oeil, un profond sentiment de joie et de sérénité. Oubliés les cauchemars, oubliés les ennuis. Rien ne compte plus que leur chemin qu'elles tracent ensemble, main dans la main. Elles se chamaillent comme des gosses en souriant, feignant d'ignorer que leur avenir est lourd et sombre. Pourtant, Spencer a du mal à concevoir que ce qui l'attend puisse être pire que son passé... Tant pis, de toute façon, jamais elle ne se rendra. C'est ancré en elle, mieux vaut mourir en femme libre que de vivre en monstre, non? Sa vie n'a rien d'enviable mais elle s'en contente. Si parfois, tout plaquer pour accepter le traitement lui traverse éphémèrement l'esprit - pour enfin jouir d'une liberté illusoire, cesser d'être persécuter, trouver un refuge. Le confort contre la conscience. Fair trade? Bien sûr que non. La perspective de se transformer en machine bien huilée (pire, de se transformer en Pearl bis) la fait hurler de peur.

Spencer ne brûle pas sa vie par les deux bouts, elle est la flamme.

Lexy et Spencer sortent ensemble dans le couloir, bras dessus bras dessous.

Encore un moment de bonheur volé au nez et à la barbe des Tyrans.
Ô joie.

RP TERMINÉ —

https://projet-weins.forumgratuit.org/

Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Je pense donc je fuis. [Pv Spencer] Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1