« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »
— Balzac.

William est un père de famille de 40 ans et marié à Marylia depuis 20 ans maintenant. Né à Boston, il déménage à l’âge de 5 ans dans New York à cause du travail de ses parents. Il essaie, là, de se creuser une place dans ce nouveau monde, plus violent et malfamé que son ancien.  À seize ans, il fait la rencontre de sa bien-aimée qu’il rencontrera dans une bibliothèque minable de l’arrondissement. Ayant tous deux le coup de foudre, ils commencent à se fréquenter lentement, étape par étape, et se louent un appartement après trois ans de relation. Un an après l'aménagement commun, les deux tourtereaux se marient avec l’accord des parents, heureux de voir que les amants étaient complémentaires et compatibles. Après le mariage, ils déménagent en banlieue pour ouvrir un petit hippodrome pour élever des chevaux  avec sa belle, qui, comme lui, adore l’équitation et les chevaux. Et en plus de ce travail relaxe et amusant, il est comptable pour une épicerie. À 23 ans, quelques années après la fin de la Troisième Guerre mondiale, le mari et la femme ont un premier enfant nommé Nico Yannick Ottway. Quatre ans plus tard, la naissance d’Alexandre William vient égayer le quotidien de la petite famille de trois membres. William est heureux, son entreprise familiale va bien, grâce à l’aide du gouvernement lors du crash boursier lors de la dernière guerre. Sa famille est heureuse et il n’y a pas de problème. Il vit une vie paisible comme il l’a toujours voulu. En 2089, c’est l’arrivée de Maya qui réjouit le petit quatuor. La famille compte maintenant cinq membres et vit avec bonheur et amour.

Le drame arrive alors en 2095: Nico rentre à Weins. Depuis ce moment, il n’a plus de nouvelles de son fils aîné. Le jeune Ottway ne répond plus aux lettres ni aux appels, il ne donne pas signe de vie. Très inquiet pour son fils, William appelle plusieurs fois l’Académie, mais la seule réponse qu’il obtient est: “Il est très occupé, il ne peut pas répondre à son courrier, ni aux appels. Ça pourrait le distraire…” Peu convaincu et très très inquiet, tout comme sa douce, William décide, avec l’accord de sa femme, de partir pour New-York pour avoir le fin mot de l’histoire. Vers le printemps 97, il laisse l’entreprise à son fils cadet et à sa femme et trouve un passeur prénommé Loki qui le conduit, deux semaines plus tard, dans New-York. Ses enfants et sa femme prétendant qu’il est parti quatre ans pour faire des voyages autour du monde avec les différents peuples utilisant les chevaux pour enrichir ses connaissances et mieux s’occuper de ses pensionnaires et amis équidés.

Rendu à l’intérieur de la forteresse, il se fond dans la masse de New-York et devient le comptable d’un petit café appelé La Plume du quartier du Milieu et habite dans le quartier Sud dans une vieille cave mal aérée qu’il loue pour une modique somme. Aussi, il envoie, grâce aux services du passeur Loki, de l’argent à sa famille. Il a appris à faire confiance à Loki, qui, d’ailleurs, est rendu un bon ami. Pendant la fin de semaine, il essaie de contacter son fils par lettres et de se frayer un chemin vers l’académie Weins, toujours aussi mystérieuse et intrigante. De temps en temps, il demande des questions anodines ici et là des élèves comme « tu ne connaîtrais pas un certain Nico? »  ou « ça ce passe bien à l’académie? » lorsque des jeunes disant détester New-York reviennent un ou deux mois plus tard avec pour réplique : « J’aime bien N-Y et j’aimerais y rester pour aider le gouvernement. » William trouve louche qu’un ado change aussi rapidement et en si peu de temps, mais ne trouve rien d’autre en ne faisant que ça. Malgré son envie dévorante de creuser plus loin et prendre de très gros risques, il hésite car, pour le bien du reste de sa famille, il doit rester prudent. Cependant, Nico lui manque tellement… ses cheveux châtains et ses yeux vert émeraude lui manque, sa voix si riche lui manque, son sourire… tout lui manque. Il n’abandonnera pas la partie, mais restera prudent… enfin prendre un ou deux risques… cinq… ne seront pas exclu mais tout de même. Il est prêt à se sacrifier pour son fils, mais pas le reste de sa famille. De plus, la police est de plus en plus efficace, il faut faire très attention désormais.

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.

William est un garçon intellectuel et qui aime le plein-air. Il adore l'équitation et a une passion pour l'histoire. Très jeune, ses parent lui ont inculqué des valeurs de respects, d'amour, de fraternité, d'amitié et de loyauté. Aussi lui ont montré le revers de la médaille et lui ont appris à vivre avec. Aimant et attentionné, il a tout pour plaire. C'est un père attentif aux besoins de sa famille et ayant une bonne humeur légendaire. De nature bonne, il pense toujours aux autres avant lui. Sa première pensée s'il voyait un SDF mourant de faim serait de lui donner son sandwich. On pourrait aussi dire qu'il ne pense pas assez à lui-même tellement ce trait peut être poussé. Débordant de loyauté, il mettrait en péril sa vie pour sauver un ami ou un membre de sa famille, c'est d'ailleurs pour ça qu'il est à New-York en clandestin: Pour sauver son fils qu'il adore. Il est trop gentil aussi, il a beaucoup de difficulté à dire non. Aussi, il a tendance à paniquer vite pour les gens qu'il aime. Aussi, il a peur de perdre quelqu'un, que ce soit de sa famille ou un ami proche. C'est une peur viscérale qui va le suivre toute sa vie. Autre chose, il déteste se faire rejeter, il n'aime pas ne pas être aimé. Il est aussi perfectionniste, souvent un peu trop. Calme, pensé, honnête, c'est quelqu'un en qui on peut avoir confiance et qui est bon conseiller. C'est un être regorgeant de surprise et il a cette attitude... il est  toujours plein de vie et de bonnes idées, qui peuvent paraître folle parfois. Il est drôle et aime rire. C'est l'as pour redonner le sourire. Il peut, cependant être sérieux, trop parfois. Il sait quand rire et quand être sérieux. c'est une de ses plus grandes qualités. Il peut aussi rendre une tâche déplaisante en une activité amusante. Parfois mélancolique, il peut avoir des excès de tristesse inopinés. Poète, il écrit souvent pour les amours de sa vie: Marylia, Nico, Alexandre et Maya, sa femme et ses enfants. C'est un hobby qui lui est resté depuis ses huit ans, lors d'un concours de poésie à son école. Enfin, malgré son aura étincelante, il est quelqu'un de discret qui sait toucher ceux qui le voit. Il n'est pas toujours devant, il laisse sa place aux autres. Il sait quand ce sera son tour. Il n'a pas besoin d'être toujours devant, il peut aussi bien prendre le paysage que prendre l'avant plan.