Jane Edison
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MessageSujet: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Jeu 26 Déc - 21:12


Jane Edison

« J'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison »
▬ Serge Gainsbourg



identité

NOM : Edison
PRÉNOM(S) : Jane
DATE DE NAISSANCE : 28/09/2067
À : New York
ÂGE : 32 ans
NATIONALITÉ : Américaine
MÉTIER : Tenancière d'un bar jazz clandestin dans le Quartier Sud, ancienne avocate de renom
SIGNE PARTICULIER : Un nom mort, quelques articles disséminés ça et là dans des journaux de bas étage pour l'accuser d'avoir tuer son mari.

► Poste vacant ; inventé
► Célébrité choisie : Audrey Hepburn
► Groupe : Clandestins

Crédits : © White Rabbit (icons) || © Jane (avatar)



HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »

— Balzac.



I'm friend with the monster that's under my bed
Get along with the voices inside of my head
You're trying to save me, stop holding your breath
And you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy
Well that's nothing

Certaines personnes ne voient pas le monde changer. Soit parce qu'elles en ont été épargnées, ou bien elles ont d'autres soucis à se faire ou, tout simplement, elles éprouvent pour lui une telle indifférence, qu'elles ne cherchent pas vraiment à se rendre compte. En un sens, Jane a traversé ces trois causes d'ignorance, successivement, et ce quand bien même sa vie s'est faite publique, médiatique, presque politique, à de nombreuses reprises.
Son enfance fut tout à fait aisée, elle comptait parmi les plus privilégiés et ne manquait jamais de rien.  Son père, un homme puissant, de ceux qu'on l'on salue et à qui l'on donne toujours du Monsieur, avait l'heur de posséder un commerce que la crise informatique n'ébranla pas, ou si peu. Une fabrique de vêtements de luxe, faits à la main, au prix des articulations de ses employés d'avantage que par l'oeuvre d'une réelle régence informatique. Les seules raisons que l'on pourrait trouver à une infime baisse de ses revenus durant cette grande période de Noir Virtuel, est que les gens avaient sans doute mieux à faire que d'acheter des vêtements de luxe faits à la main.

Son père n'était pas raciste mais il désapprouvait cette vague d'immigration qui rendait les rues si peu sûres pour les enfants des honnêtes citoyens. Son père ne discréditait pas l'égalité homme femme mais plaisantait souvent sur le mauvais ménage que ces dernières faisaient avec les machines - surtout lorsque leur retour sur le marché lui permit de s'offrir une voiture, en 2084, à peine les premiers moteurs remis en marche. Son père n'avait rien contre la misère mais enfin, ce n'étaient pas les pauvres qui allaient lui permettre de faire manger sa propre famille. En somme, son père était un homme dur qui ne pardonnait pas la faiblesse, et n'avait que peu de place pour l'affection dans ses affaires. Au moins n'était il pas violent. Il était incapable de faire un câlin, alors frapper quelqu'un, pensez-vous.
Et sa mère... Sa mère fut une entité trop minuscule dans la vie de Jane pour mériter réellement d'être citée ici, sinon avec le dédain que l'on octroie souvent aux gens minuscules.

Ainsi la petite fille avait elle autre chose à penser que l'effondrement du monde, avec ce père tout à la fois si absent et imposant, dont le spectre sévère semblait éternellement peser sur ses épaules. L'homme fut à l'origine d'études prestigieuses qu'elle engagea dès le primaire dans les meilleures écoles, brillamment, ce dans le seul but de lui faire plaisir. Puis, ensuite, du chemin étrange que prirent ces mêmes études, et cette fois dans l'objectif à peine dissimulé de lui faire payer vingt années à se débattre pour une fierté qu'elle n'obtiendrait jamais de lui. Elle se maria jeune à un homme indigne d'elle et devint avocate. Une avocate de renom, spécialisée dans les affaires privées, litiges, divorces et gestion d'entreprise. Mais elle abandonna tout lien avec l'entreprise de son père et laissa la patrimoine familial sans héritier, avec la plus grande panache, au nez et à la barbe du patriarche.

A vingt trois ans, diplômée du barreau et fraîchement mariée, Jane entama une carrière dont l'ascension fut fulgurante, au point tel que les journalistes s'arrêtaient souvent sur cette femme au tempérament si conquérant derrière ses traits angéliques. A l'instar de son père, elle était terriblement ambitieuse, car à force de lui en vouloir, il fallait bien qu'elle finît par lui ressembler. Elle était brillante, élégante, humiliait régulièrement les procureurs face auxquels elle plaidait, gagnant des procès où tout le monde la voyait perdante, jusqu'à se faire un nom solide en société. Les deux conjoints ayant passé la vingtaine lorsque l'Académie ouvrit pour la première fois ses portes, il n'en virent pas les couleurs, préférant terminer là où ils avaient démarré, dans les écoles de droit et d'économie fraîchement reconstruites hors de la ville, pour ensuite obtenir un visa permanent entre les murs de New York, de par leur métier. C'était là l'une des conditions sine qua non au chemin qu'elle devrait entreprendre : qu'il la laissât jouir de cette ville, en dehors de laquelle elle ne se voyait pas vivre, trop amoureuse du bruit des klaxons pour espérer s'endormir sans lui.

En 2094, à l'apogée de son début de carrière, Jane signa une affaire tout ce qu'il y avait de plus classique au premier abord, mais qui détermina en partie le cours des événements plus tard. Un flic vint la voir à son bureau, dont la réputation n'était plus à faire et aux traits tellement tirés par sa propre insanité qu'ils ne la contredisaient en rien. Il est déjà bien connu que les avocats ne sont pas tout à fait en bons termes avec les flics mais alors, quand on a récupéré deux ou trois fois ses clients dans un état lamentable après interrogatoire, autant vous dire que la visite du responsable agace.
La tête blonde venait pour réclamer ses services, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Services qu'elle aurait amplement pu lui refuser, si elle même n'était pas dépourvue de beaucoup de principes en dehors de son orgueil, et si l'affaire n'avais pas été intéressante. Mais intéressante, elle l'était. Un homme d'affaire connu pour travailler avec les services de police et dénoncer ses clients depuis qu'on avait pointé du doigt le nombre grandissant d'individus louches en faisant partie, et qui se trouvait dans une impasse économique à force de passer des choses sous le manteau. C'était épineux, complexe, tordu et, somme toute, assez passionnant. Elle accepta donc, avec un prix abaissé pour le principe car toutes les forces de la justice sont censées collaborer ensemble, quoiqu'elles se haïssent cordialement par ailleurs. Jane gagna, contre toute attente, de justesse, grâce au miracle d'un vice de procédure de la partie adverse, qu'elle eut le bon goût de relever. Et il devait rester un semblant de principe à Zachary Gaunt car l'homme laissa entendre qu'en échange, elle pourrait demander un jour à ce qu'on lui rendît la pareille. Même si, à l'époque, Jane n'imaginait vraiment pas en quoi ce genre d'individu pourrait bien lui être utile.

Son mari, un certain Randall Green, était un banquier de petite envergure, pas même un directeur, tout juste un gestionnaire, gagnant bien moins son pain mensuel qu'elle. Et dans l'égoïsme à l'affectif franchement lacunaire qui la caractérisait, Jane l'aimait pour ça, parce qu'il ne ressemblait pas à son père. En somme, les paramètres qui la composaient étaient alors terriblement simples, et n'auraient pas mérité la moitié d'une page dans un journal, quand bien même les hebdos trouvaient chez elle de de quoi vanter les prouesses de ce que le gouvernement pouvait accomplir en matière d'élite. Jane était belle et intelligente, et c'est là tout ce qui intéressait le beau monde. Peu de gens s'attardent sur ce qui se cache derrière un sourire, pas même son auteur, car il est également rare que l'on soit un jour confronté à ce qui nous constitue nous-même. Jane en eut l'occasion, en un sens, au travers d'un événement qui changea, pour toujours, le cours de son paisible petit alcôve.


This is a man's world, this is a man's world
But it wouldn't be nothing
Nothing
Without a woman or a girl


Jane ne voulait pas d'enfant, au début, de toute façon. Elle n'avait ni le temps ni l'affection nécessaire pour s'occuper d'une petite chose aussi bruyante et fragile, et risquer ainsi de compromettre sa précieuse carrière. Ce fut à vingt six ans seulement, après trois ans de mariage, qu'elle céda aux requêtes incessantes de Randall et arrêta de prendre des contraceptifs, dans l'espoir de resouder un mariage qui battait déjà de l'aile. C'était dans l'ordre des choses, et elle-même se sentait parfois terriblement vide. Peut être un mioche aiderait il à combler ce manque d'un dieu sait Quoi qu'elle avait au fond du ventre. Ca remplissait les cases vides... et c'était dans l'ordre des choses.
La sentence est tombée dès le premier essai : grossesse extra utérine opérée en urgence, ablation de la première trompe et ligature de la deuxième pour enrayer le risque accru que l'événement ne se reproduise.

Il est étrange de se faire donner du Maître et du Madame par les docteurs, quand ceux là vous annoncent que vous n'êtes pourtant plus que la moitié d'une femme. Jane ne voulait pas d'enfant et pourtant, ce jour là, elle sent le vide se creuser jusqu'à devenir insondable. Arrachée à sa condition d'être procréateur sans possibilité de retour en arrière, meurtrie dans son instinct le plus primitif à vie, Jane se sent vaciller dans un gouffre. Elle est successivement arrêtée d'exercer puis internée trois mois pour dépression, à la plus grande joie des hebdomadaires locaux.

A sa sortie d'hôpital, elle regagna le foyer conjugal et tenta sincèrement de sauver son mariage, du peu des forces qu'il lui restait encore pour ce genre de futilités. Peut être par simple peur de se retrouver seule, sentence bien pire à son sens que d'être avec une personne qu'elle n'aimait plus, ou n'avait même jamais aimé. Sans doute aussi parce ce mariage était la dernière preuve de normalité qu'elle pouvait assigner sur papier, en opposition à des vents contraires dans son ventre, dont l'amplitude se faisait de plus en plus forte, au point qu'elle en fut bientôt perpétuellement ballottée. Depuis toute jeune, Jane éprouvait à l'égard de la violence, la clandestinité, la criminalité, une curiosité et une tendresse qu'elle avait bien tenté de se cacher. Elle y palliait seulement par quelques lectures plus ou moins légales sur les grands criminels de ce monde, des sites internet controversés visités dans des cyber cafés miteux, un oeil par dessus son épaule pour s'assurer qu'elle n'était pas remarquée. Comme un déviant sexuel s'adonnerait à des pratiques semi acceptables pour éviter de franchir le pas de l'inavouable. Mais comme ce même déviant, ou le drogué, ou même le criminel, Jane devait toujours en avoir plus pour se trouver satisfaite. Et elle se sentait terriblement coupable de ces inclinaisons malsaines, au point de se flageller elle-même, et de ne jamais oser vraiment y plonger, creusant le fameux manque qu'un petit enfant ne viendrait jamais combler. La nature doit avoir une certaine forme d'équilibre, finalement, pour priver ainsi une femme pareille de progéniture, une femme dans l'incapacité totale à être mère.

La rédemption de Jane fut signée par le marché noir. Le marché musical, pour être totalement exact. Elle tomba dessus un jour par hasard et n'en décrocha plus. Chaque escapade était une bouffée d'air frais, une sensation d'illégalité revigorante. Elle allait y acheter des musiques interdites qu'elle dissimulait soigneusement dans sa remise, éprouvant chaque fois qu'elle en ouvrait les boîtiers le délice des plaisirs coupables. Ainsi acquit elle une culture honnête qui lui servirait plus tard, à force de passer des nuits solitaires avec ses vieux écouteurs aux oreilles, pour fuir les envies pressantes de son mari, qu'elle n'avait même plus envie d'essayer de combler.
Et un jour qu'elle faisait ses petites emplettes, elle fut abordée par un homme. Entre deux tentatives pour l'amadouer, l'homme laissa échapper une adresse. A cette adresse où ils se rendirent, il y avait des tas d'autres hommes dont deux, le torse nu suintant de sueur et de sang, luttaient jusqu'à la mort sous les cris stridents de tous les autres. Jane n'oublierait jamais cet instant où elle tendit un billet à un type louche derrière sa capuche, et où celui ci lui donna en échange un ticket de pari. Cette injection d'adrénaline directement dans ses veines lorsqu'elle se mêla au hurlement uni de la foule pour soutenir son poulain...




He had it coming, he had it coming
He only had himself to blame
If you'd have been there, if you'd have seen it
I betcha you would have done the same


Un, deux, trois, quatre, cinq, six.
Six coups de couteau de part et d'autre de sa poitrine.
Arme en main, le visage éclaboussé de sang, Jane contemple le corps inerte de son mari, dont le liquide infâme s'échappe pour se répandre peu à peu sur tout le carrelage de la cuisine. Immobile, elle reste là, des minutes durant, à savourer son absence totale de remords. Cet enfoiré l'a mérité. Ce salaud baisait sa secrétaire. Qu'aurait elle pu faire d'autre ? Demander le divorce ? Voir ces putains de journalistes fouiller sa vie comme des rapaces, comme la fois où ils ont tourné et retourné le poignard de ses tourments dans son ventre condamné à l'éternelle vacuité ? Non, Jane n'allait pas faire ça. Jane a perdu foi en la justice et en la société depuis longtemps, depuis qu'elle a connu successivement l'injustice naturelle puis la loi de la mort dans les combats de rue. Jane a vingt huit ans et elle a changé, peu à peu, jusqu'à devenir capable d'enfoncer un couteau six fois dans la poitrine de son mari sans en éprouver le moindre regret. La glace formée par son enfance sans amour a fondu peu à peu, remplacée par le feu tordu qui n'attendait, depuis toujours, qu'une petite étincelle pour prendre forme. Jane a franchi la limite de ces autres gens, ces gens plus ou moins normaux, ces gens capables de tuer sans remord.
Et, doucement, terriblement, un sourire se forme sur ses jolies lèvres, jusqu'à fendre la totalité de son visage.
Jane se sent vivante. Vivante comme elle ne l'a jamais été.

-

Elle alla prendre une douche et enfiler une chemise de nuit, puis fouilla dans son répertoire, en arrachant un petit bout de papier, sur lequel était écrit le contact d'un ripou qu'elle n'aurait jamais cru appeler un jour. Elle lui demanda de venir à son appartement sans s'expliquer d'avantage et attendit là, sur un tabouret de sa grande cuisine à côté du corps, un verre de whisky en main, les yeux dans le vague, la porte laissée ouverte pour ne pas avoir à se relever.

" Je l'ai tué. " souffla t'elle en expirant sa fumée de cigarette une fois la silhouette dans l'encadrement de la porte, après l'avoir laissé constater la présence d'un cadavre dans la pièce, la voix exempte de tout remords, tout juste un peu hagarde. Histoire qu'il n'y eut aucune confusion quant à la raison de sa présence.

Nina Simone jouait son célèbre Feeling Good par la petite stéréo dans un coin du comptoir.
Sous l'impulsion toute méthodique d'un flic qui savait ce qu'il faisait, Jane exposa tous les détails. Elle avait entendu le téléphone de son mari vibrer dans la poche de sa veste pendant qu'il préparait à manger et avait décroché, pour entendre la petite salope lui murmurer des insanités. Elle était entrée dans la cuisine, avait saisi l'un des gros couteau et attendu qu'il se retournât vers elle pour frapper six fois dans le torse, en prenant soin de regarder ses yeux se vider de toute substance. Ensuite la douche, l'appel, et le verre de whisky. Elle le laissa reprendre les choses en main et suivit ses instructions à la lettre, du nettoyage correct de l'arme pour effacer les traces d'ADN, arme qu'elle lui confia ensuite, à la destruction des meubles et enfin la porte de l'appartement pour faire croire à une agression extérieure. Le scénario fut monté de toute pièce, et elle le répéta en boucle, jusqu'à le dire sans hésiter sur les détails. Des détails qu'elle ne devrait pas oublier de changer d'un interrogatoire à l'autre, pour éviter qu'on la soupçonnât de l'avoir, justement, appris par coeur.

S'en suivit une longue suite de questions et de convocations, auxquelles Jane répondait toujours de la même manière, dans un jeu d'actrice somme toute convaincant : elle était sous la douche quand elle avait entendu la porte s'enfoncer, et n'avait pas osé sortir de la salle de bain avant que le boucan ne soit terminé. Randall était déjà mort quand elle l'avait trouvé. Elle avait mis longtemps à se remettre du choc, d'où le délai entre l'heure et l'appel. Grâce à Zachary Gaunt, des preuves furent amenées dans le dossier, compromettant Randall Green et l'accusant de plusieurs affaires avec de riches criminels pour arrondir les fin de mois, notamment la création de faux comptes à la banque pour que les pires crapules y déposent leur argent. Devant l'évidence accablante, Jane fut rapidement innocentée, du moins jusqu'à ce que quelqu'un de plus attentif ne prêtât attention à cette affaire. Et elle n'attendit certainement pas de voir si cela allait se produire pour disparaître de la société, sans se retourner un instant.


Birds flying high you know how I feel
Sun in the sky you know how I feel
Breeze driftin' on by you know how I feel
It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
For me
And I'm feeling good



Un soir elle se rendit à son rendez-vous hebdomadaire avec les combats clandestins. Là, elle y retrouva Jim, un ancien poulain reconverti de lutteur à gérant, devenu ami depuis lors, car deux ans à soutenir financièrement un homme forgent des liens certains. Quand le combat s'acheva sur la victoire attendue du favori encore en lice - soit entendu toujours vivant - ils allèrent pour boire un verre dans le vieux bar où ils se rendaient toujours et dépensaient l'argent des paris gagnés. Une pancarte en annonçait la fermeture définitive, sous une inscription écrite au sang dénonçant le propriétaire d'impardonnable traîtrise. Et l'idée traversa naturellement Jane. Elle n'avait aucune garantie que le véritable auteur du meurtre ne fût jamais découvert et ne désirait, de toute façon, plus aucunement faire partie de ce monde là, qui l'ennuyait finalement depuis sa plus tendre enfance. Elle proposa le partenariat à Jim, car elle savait qu'il avait amassé beaucoup d'argent entre ses victoires et sa nouvelle gérance. Et Jim, séduit par cette idée, composa le numéro d'un Cubain devenu célèbre pour sa place au sein de ce monde là, ancien frère de lutte, pour lui soumettre la requête. Tous deux attendirent qu'elle remontât sans inquiétude, car tout le monde gagnait au change dans l'histoire : le propriétaire retrouvait un loyer rapidement, les habitués retrouvaient leur bar, et Jane et Jim retrouvaient une vie.

Ainsi, quelques temps plus tard, après une enquête pour s'assurer de la bonne foi des demandeurs, les locaux gagnèrent deux gérants au sang neuf, et l'enseigne fut rebaptisée le New Dawn, en référence à cette chanson que Jane avait écoutée en boucle après le meurtre de son cher et tendre.

-

" Et on fait quoi si les tôliers se ramènent ?
- Tu leurs sers à boire, Jim. Et tu fais un joli sourire. "

Dans un rire paisible, Jane tourne la clé dans la serrure, et ouvre pour la première fois les portes de son bar fraîchement restauré, un été 2095.


Tout est gravé quelque part sur ma peau
Tellement que j'en ai les bras comme des romans photos
Blessure de guerre, cul d'bouteille, coup de couteau
Tant qu'y aura des comptoirs on aura des héros


Cela fait quatre ans, maintenant, que le New Dawn tourne, plus ou moins sans encombre. Jane en a vu passer, des visages, et tous avaient en commun de ne pas être bien propres. Qu'importe, voilà bien longtemps qu'elle n'éprouve plus rien que de la curiosité, de l'exaltation, pour ce genre de pratique, quand bien même une fois lui a suffi à elle. Elle a menacé, bien sûr, depuis, de son fusil à pompe acquis peu après l'ouverture de bar pour se défendre mais n'a jamais eu besoin d'ouvrir le feu, auréolée d'une certaine reconnaissance de la part de ses clients. La plupart sont des habitués, après tout, et la jeune femme est bien trop intelligente pour s'attirer des ennuis. Elle paye son loyer tous les mois à heure fixe, répond poliment quand on l'interroge et se contente de désapprouver le plus élégamment du monde les questions qu'elle juge déplacées. Elle sait allier distance nécessaire et complicité tendre avec ses clients, les laissant déposer sur le pas de la porte la moindre crainte d'animosité ou de jugement, pour seulement savourer les alcools clandestins qu'elle fait acheminer elle-même. Toujours le meilleur, servi dans un fond de musique Jazz et une ambiance des années 1960, dont elle s'est passionnée depuis sa rencontre avec le marché noir et qui fait sa marque de fabrique. N'importe qui peut entrer dans son bar, de la ménagère de moins de cinquante ans - rare à cette époque de l'année, ceci dit - à la pire des ordures, tant qu'il respecte les engagements simples et implicites : on reste poli, on ne détruit pas le mobilier et si on doit faire le bordel, on a la décence de franchir les dix mètres qui nous séparent de la porte pour s'y employer. Jane éprouve un instinct maternel, une protection de louve à l'égard de son bar, tout autant qu'une indifférence absolue pour ce qui a trait à l'extérieur. Elle sait être tout ce dont ses clients ont besoin, tantôt leur camarade, tantôt leur amante, tantôt leur mère, parfois seulement une oreille patiente Mais, quoiqu'il arrive, elle s'emploie à toujours être pour eux une image apaisante, à ce que le porte cigarette et le verre de whisky semblant perpétuellement greffés à ses mains suffisent pour que les tourments rejoignent les vestes accrochées au vieux porte manteau près de la porte. En échange, ce qu'ils font en dehors reste en dehors, et ne viendra sous aucun prétexte perturber l'équilibre de son nouveau, son dernier petit alcôve.

Comme elle dit toujours, un whisky se savoure la tête vide, et pas remplie d'inepties sociales.
Jane est une adepte de l'humour douteux, l'humour noir, et des remarques qu'elle bazarde comme des préceptes de vie sur tout et n'importe quoi. En somme, au premier abord, c'est une femme facile à fréquenter.
Au premier abord.

Elle en a vu passer des têtes, plus ou moins connues, du petit dealer sans envergure réfugié dans la cocaïne pour laquelle il dépense tous ses bénéfices, à de bien plus grandes envergures. Elle a vu débarquer une ou deux fois la chevelure verte, reconnaissable entre toutes, de son bailleur. Et, fidèle à ses propos, elle s'est contentée de lui servir un verre et un joli sourire, quelques petites anecdotes sur la fabrication du gin qu'il tenait dans sa main gantée. La même tendresse que pour les autres en dedans et la même indifférence une fois sorti. Peut être seulement une curiosité un peu plus poussée que pour la plupart.
Un Cubain dont la carrure à peine capable de passer ses portes l'amuse toujours, un flic aux activités douteuses dont elle se moque à outrance, des gens de passage, des trafiquants d'arme, de pute, de mort, Jane baigne dans ce monde avec rien d'autre que du plaisir. Elle a enfin embrassé ses déviances sans se flageller le soir venu, car le soir est désormais le début des affaires pour elle.

Il est vingt et une heures - autant dire le début de l'après midi - ce jour là, quand elle voit trois hommes passer la porte de son bar. Elle n'en reconnaît aucun, fait assez rare pour l'inquiéter. Habituée à la procédure, Jane échange un regard avec Jim et passe paisiblement la porte de la chambre arrière, avant qu'ils aient pu noter sa présence assez pour remarquer son absence. Sa main délicate attrape le métal rude d'un fusil à pompes, dont elle vérifie paisiblement le chargement, avant de se planter derrière le battant, que son pied tient à peine entrouvert. Dans la salle principale, elle entend un silence qui ne lui plaît pas du tout. Là dessus, ces messieurs commandent et annoncent la couleur, le drapeau d'une mafia avec laquelle le Sud semble avoir quelques affaires en ce moment. Fronçant les sourcils, elle les écoute parler échange de bons procédés, une petite rente en échange de protection. Et lorsque Jim annonce ne pas estimer avoir besoin de protection, la donne change pour un pacte de non agression.

" On paye déjà un loyer, messieurs. " coupe la voix rauque et sans appel de son associé. " C'est illégal de solder deux fois le même produit. "

La petite plaisanterie semble les faire rire. Et, après un silence mal esquissé, Jane entend le bruit métallique d'une gâchette armée. Là dessus, sans autre forme de procès, elle donne un coup de pied dans la porte, vise et tire dans la poitrine de l'homme qui a osé menacer son associé. Le bougre a à peine eu le temps de tourner les yeux vers elle qu'il gît au sol, un trou béant dans la poitrine toutes tripes dehors. Jim dégaine immédiatement sur un deuxième et Jane braque le troisième. Ils n'ont pas besoin de prononcer un mot pour les voir déposer leurs flingues. Et dans un souffle colérique, Jane murmure entre ses dents, sous les yeux écarquillés de la foule.

" Maintenant faites-moi plaisir, messieurs, et évacuez vos miches, ainsi que cette sale petite merde de mon bar. "

Et ces messieurs de s'exécuter, non sans leur jurer mille morts au franchissement de la porte, traînant leur cadavre. Les deux patrons attendent le signe d'un habitué qu'ils ont disparu à vue pour baisser leurs armes. Dans une grimace contrite, Jane observe les tripes brillant encore sur le sol, et lâche un soupir en déposant le fusil sur le comptoir.

" Il faudra trouver une adresse où leur envoyer la facture. Je ne paye pas pour les tâches des autres. "

Une parole portée par un instinct de divination. Car Jane ignore que, dans sa providence, le destin fera payer une facture terriblement salée à la mafia seulement quelques jours plus tard.
Même si celle du plancher restera pour sa pomme.

Tous droits t'auteur réservés à Eminem, James Brown, la comédie musciale Chicago, Nina Simone et Soldat Louis.




CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.


Jane est une compagnie agréable au premier abord. Elégante, souriante, elle met un point d'honneur à régner sur son petit domaine avec délicatesse. Férue de la vieille époque, de la musique indémodable, elle embarque avec elle cette grâce désuète dont elle s'amuse beaucoup au quotidien. Une douceur perpétuellement tranchée par sa façon plus que personnelle d'aborder la mort le carnage, tout en plaisanteries vaseuses. Fière tenancière d'un bateau en pleine tempête, Jane s'amuse perpétuellement des ressacs, lui fournissant à eux seuls tant d'énergie qu'ils sont devenus sa raison de vivre. Déviante derrière ses airs de ne pas y toucher beaucoup, on voit scintiller dans son regard noir une lueur de malice étrange dès qu'il s'agit d'activités douteuses, qu'elle se contente pourtant d'observer en toute neutralité, spectatrice insatiable, un verre de whisky en main. Jane aime sa place en retrait derrière son bar, d'où elle observe la vie se dérouler sans elle, parfait contraste avec la place décisive qu'elle occupait autrefois, et qui a failli la bouffer de l'intérieur. C'est une jeune femme charmante quoique acide, remplie d'un humour tout à fait à part entière, et qui tient sa clientèle douteuse d'une autorité qui n'est plus à prouver. En somme, un tableau digne de contes pour adultes.

Elle est régie dans son quotidien par des principes simples, des engagements tacites, qui font la base de tous ses échanges. On peut plaisanter de tout, surtout avec tout le monde, mais on le fait avec un peu de finesse. On peut être la pire des brutes mais on ne casse pas les verres. Les combats de rue se font dans la rue, pas dans un bar. On paye son ardoise respectueusement. Le pourboire n'est pas obligatoire mais il attire la sympathie de la gérante, et il vaut mieux que cette gérante là vous ait en sympathie, à moins d'être l'un ou l'autre des intouchables de son monde. Les tôliers. Ceux là reçoivent un loyer à date et heure fixe, auquel elle n'a jamais fait défaut, et des informations si demandées, si elle peut accéder à la demande. Autre principe : on a le droit de faillir, mais on s'en excuse dans ce cas. Toutes ces petites choses, elle s'y tient, et attend des autres qu'ils fassent de même.
Jane n'est pas non plus le genre de femme à s'encombrer d'idéaux trop grands, ou d'illusions trop profondes. Elle a vu comment tournait le monde et lui a laissé des plumes avant de tirer son épingle du jeu, on ne la prendra plus à tenter de faire comme n'importe quel individu saint d'esprit pourrait faire. Ca, elle a essayé, et elle n'est vraiment pas douée dans ce domaine. En échange, elle éprouve pour les événements se jouant autour d'elle, comme pour tout le reste de son nouveau monde, un amusement franc, et un réalisme flirtant bien souvent avec le cynisme. Jane sait comment marchent les choses et les affaires, elle ne se sent ni le temps ni l'énergie de s'en désoler ou d'espérer qu'elles changent. La vie est ainsi faite, et la seule chose qu'il faut savoir faire, c'est tirer son épingle du jeu avec panache.

Dura lex sed lex, comme dirait l'autre.

Mais Jane est bien plus qu'une simple et charmante tenancière de bar avec un fusil à pompe caché dans la remise. Elle est terriblement, et absolument imparfaite. Jane a été capable de tuer par jalousie, pour un homme qu'elle n'aimait même pas, d'un simple revers de son orgueil, et de la manière la plus violente qu'elle ait eu à portée de main. Alors imaginez ce qui se passerait si quelqu'un qu'elle aime entrait dans un jeu d'orgueil avec elle... Au fond d'elle même, Jane est une femme possessive et terriblement tempétueuse, vouée à la pire des atrocités par simple impulsivité. Elle a découvert et chéri cette part d'elle même, ce petit fond destiné à des détours de l'âme bien plus tortueux que son joli petit minois. Mauvaise, agrippée à ce qu'elle possède comme une chatte tient ses jouets, toutes griffes dehors, elle n'est ni une femme aimable en amour, ni une douce compagne à côté de laquelle lire le journal le dimanche matin. Ses relations intimes sont rares mais elles sont passionnelles, vouées à brûler encore et encore jusqu'à être consumées puis jetées à son bon vouloir. Ses amis se comptent sur le doigt de la main mais elle tuerait sans la moindre hésitation pour eux, tout comme elle les assassinerait sans honte s'ils avaient l'audace de l'abandonner. Jane est vénéneuse à son contact proche, elle a vécu trop d'années dans la lassitude pour perdre une minute de plus à s'ennuyer. Et que ceux qui s'emploient à chercher chez elle plus qu'une oreille accueillante où déposer leurs tourments : la lame est à double tranchant, et chaque jour la rend plus aiguisée que le précédent.





YOU & YOURSELF
Mais qui donc se cache sous le masque ?



Ton p'tit nom/pseudo : Luka ?
Ton âge : 23 ans
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? TC
Comment as-tu connu le forum ? Googleuh, à l'époque.
Et comment tu le trouves ? On ne change pas une équipe qui gagne.
Quelque chose à ajouter ? Bis.

Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫




Jason
Jason Lecter
Jason Lecter
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AVATAR : Heath Ledger - Joker

DC : Venecia

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Fuck !
CRÉDITS : Moi même ~

MESSAGES : 701

Date d'inscription : 18/04/2012

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Crise de la quarantaine ~
CAMP: Contre le Gouvernement
JE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses


MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Jeu 26 Déc - 21:40

Hé hé hé j'aime bien cette tenancière moi ~
La dame est au Sud, on va pas l'embêter et on paie ses ardoises sinon ça risque de sentir la poudre  siffle:

Jolie fiche vraiment **

Calypso
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Ven 27 Déc - 17:36

Audrey Hepbuuuuurn happy
Je l'avais jamais vu sur un forum, c'trop cool ! Et moi qui voulait jouer Brigitte Bardo jeune, plus rien ne me retient What a Face
*sort*

Alors j'ai tout lu et on en a discuté avec Jason car il y a certains points qui coincent et qu'il faudrait donc étoffer ou modifier hum

  • Le métier de ton personnage : Que Jane ait été une avocate de renom, ça pourquoi pas, mais elle ne peut pas avoir continué à l'être après l'arrivée de Gordon si elle défendait les criminels. Dans l'optique de faire chuter la criminalité, Gordon a une politique beaucoup plus sévère à l'égard des criminels et officieusement (ce que Jane ne peut pas savoir), les criminels dont les preuves sont évidentes n'ont le droit qu'à un procès pour faire joli puisque le jury ne se prononcera pas en faveur de la défense, même si elle est très convaincante. La politique envers les criminels étant beaucoup plus sévère sous Gordon, les criminels gagnent rarement les procès ou lorsqu'ils les gagnent c'est soit qu'ils sont effectivement innocents, soit qu'ils se retrouvent avec des sanctions en plus dans la vie de tous les jours (travaux d'intérêts généraux, etc, etc...). Vu que Jane est devenue connue en défendant les criminels, elle ne peut pas avoir continué à gagner des procès sous Gordon. Sa réputation d'avocate "imbattable" en a donc pris un sacré coup puisqu'elle va perdre un max' de procès. Justement, certains de ses clients vont lui en vouloir à mort et ses confrères vont l'estimer de moins en moins puisqu'elle perdra plus qu'elle ne gagnera ses procès. Avec l'arrivée de Gordon, la défense des criminels va se révéler être beaucoup plus dure et pas seulement parce que certains procès sont bidons, mais surtout parce que les lois sont beaucoup plus dures et qu'il devient très très difficile de trouver de quoi défendre les meurtriers, violeurs, voleurs, etc...

  • La presse : Comme Cain nous le montre bien en essayant sans succès de publier ses articles, la presse est contrôlée et rien qui pourrait "bouleverser la paix intérieure" n'est publié. En gros tout ce qui est contre le gouvernement n'est pas publié car ce serait porter atteinte à la paix des USA. De ce fait, les journaux se feront un plaisir de publier des articles assassins sur les procès perdus de Jane. A coup de "l'avocat du diable se fait enfin tirer les oreilles" ou autres stupidités, les journaux s'amuseront beaucoup à se moquer de Jane et à bien mettre en avant le fait que grâce au gouvernement, les lois sont respectées et les criminels ne peuvent plus sévir tranquillement. En gros ils vont bien se foutre de la gueule de Jane et il n'y aura pas un seul journaliste pour la défendre ou pour trouver juste le fait que les criminels puissent se défendre en Justice. Enfin si, ils trouveront ça juste mais ils trouveront ça encore plus juste qu'ils perdent leurs procès siffle: De ce fait, grâce à cette chère presse, Jane va prendre encore plus cher moralement puisqu'en plus de perdre ses procès, on va les lui rabâcher à longueur de journée alors qu'on ne le faisait pas des masses du temps de son succès. Aucun doute donc que la disparition de Jane va être relativement couverte à coup de "l'avocate qui jouait avec les faiblesses de la Justice pour remettre en liberté des criminels est finie ! Maintenant qu'elle ne peut plus tourner la Justice à son avantage, elle a préféré prendre la fuite et tuer son mari : elle nous dévoile son véritable visage !". Puisque bon comme tu l'as dit, la disparition du mari ne va pas passer inaperçu sachant que Jane a pas super réputation. Les policiers vont aller interroger la famille et donc déduire que la barge l'a buté avant de prendre la fuite. Ça va donc faire la une des journaux histoire de montrer par milles et un articles que Jane est dangereuse, qu'elle est nuisible pour le bien-être des USA et que c'est une traitresse opportuniste qui se servait des faiblesses du gouvernement d'avant pour son avantage. Mais que, grâce à Gordon, ça ne marche plus et on l'a percée à jour. Bref un magnifique portrait dégueulasse de Jane avec des coups de "si vous avez des informations relatives à cet individu, prévenez-la police au plus vite" mais finalement puisqu'ils la chopent pas, on ne va plus s'en préoccuper puisqu'on a d'autres chats à fouetter et d'autres personnes à arrêter. Mais Jane reste dans les dossiers non-classés et je pense que la PS va finir par mettre la main sur le précieux dossier sadique

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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Ven 27 Déc - 19:13

Merci, boss ! Touchée par le compliment, je suis. Et je saurais rendre grâce à votre élégance.

Je comprends, Caly. Je m'en doutais un peu, pour tout dire, mais il fallait essayer. J'avoue que ton petit tableau a l'air tout à fait délicieux mais il ne convient pas vraiment à ce que je voulais faire devenir Jane, à savoir une cynique un peu barrée plus qu'une victime désignée. Donc je me suis contentée de changer son métier pour une simple avocate de société, et de laisser le reste de son cheminement intact. Pour ce qui est de ce qu'on dira d'elle après le meurtre, je te laisse te déchaîner sur le sujet, ça n'a plus aucune importance pour elle.

Merci pour ces compliments, ce temps pris si rapidement, et s'il y a quoique ce soit d'autre, un oubli dans les modifs ou un truc du genre, pas de sushi !

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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Dim 29 Déc - 12:08

OMG Audrey Hepburn ! Trop bien !

Re-bienvenue !

(toi quand tu craques sur un forum, c'est pas pour rien^^)

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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Dim 29 Déc - 19:50

Et pourtant, tout ce qu'on peut faire en ce bas monde n'est jamais très utile, mon cher...

Merci beaucoup, ça me va droit au coeur ! \o/

Calypso
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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1Dim 29 Déc - 20:25

Et hop !

Bienvenue chez les
LES CITOYENS



© Jason


DÉSORMAIS TU POURRAS ►
... aller te recenser pour éviter de te faire arrêter par la Police sans passeport ;
... aller demander un rang pour qu'on puisse mieux savoir qui tu es ;
... te faire de nouveaux amis influents pour pouvoir être survivre ici ;
Et t'amuser parmi nous en te baladant dans la ville !

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MessageSujet: Re: Jane Edison Jane Edison Icon_minitime1



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