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Pledge allegiance - Sydney & James
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MessageSujet: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Jeu 27 Mar - 21:39

PLEDGE OF ALLEGIANCE.
 I PLEDGE ALLEGIANCE TO THE FLAG OF THE UNITED STATES OF AMERICA AND TO THE REPUBLIC FOR WHICH IT STANDS, ONE NATION UNDER GOD, INDIVISIBLE, WITH LIBERTY AND JUSTICE FOR ALL.

Il n'y est rien au monde que l'homme ne puisse acheter. L’art, la planète, l'amour, vous, moi... L’homme est un produit comme les autres, il se vend et s'achète. Avec une date limite de vente. Cette limite, à New-York, c'est votre façon de penser, d'être. La diversité n'est plus admise : oh pas physique, je n'ai jamais connu cette période où le racisme divisait les peuples. Ce que pensent les gens, aujourd'hui, importe plus que la couleur de leurs cheveux ou de leur peau. Nous vivons une période où le racisme est aux idées. Aux opinions. Exprimez vos craintes en public ou rejoignez des adeptes de la théorie du complot et quelques jours plus tard, on lira votre nom à la rubrique nécrologique des journaux. Un accident. Tout simplement.

Il est plus facile de suivre la masse que d'y faire face. Les idées que le gouvernement véhicule, parfois tu veux y croire. La mort de ton père... de ta mère... ils reposeraient en paix en ton cœur, si tu croyais en ces accidents, alors tu cesserais de t'arracher l'âme entre deux idées, deux courants. Tu pourrais, avec un léger sourire aux lèvres, te laisser emporter par les vagues. Tu nagerais, encore et encore vers un tout autre rivage...

Sans penser que je suis en train de me noyer... Je n'ai rien, rien qui pourrait servir de début de preuve. Je n'ai rien à par des pensées, une façon de voir les choses qui m'a été inculquée par celui qui m'a élevée. La méfiance, ne jamais faire confiance à celui qui verse le vin dans notre verre. Pourtant, tellement de personnes autour de moi semblent ne pas se soucier de cela. Tellement de personnes acceptent les choses sans se poser de questions. Je ne me pose pas les bonnes, c'est indéniable, je n'ai pas la prétention de pouvoir faire quoi que ce soit de là où je suis. Mais au moins je m'en pose. Au moins je tente de persister dans une opposition pour tenter de faire bouger les choses. Loin de moi l'envie de voir le gouvernement nous mener à la baguette. On nous dit quand manger, quand boire, quand travailler, quand rentrez chez nous, quand dormir. Aucune liberté. Tout est conditionné...

Mais la liberté, qu'est-ce que c'est ? En fin de compte, ce n'est que le choix de faire ce qu'on doit faire ou non. Il faut bien un rythme de vie dans une société. Il faut bien que la communauté respecte des règles, des préceptes. Que tous les citoyens marchent dans le même chemin pour que les choses soient bien pour tous. Tu devras bien rentrer dans le moule, un jour. Parce qu'un jour Sae, tu ne seras plus ici. Ils te laisseront partir. Et où iras-tu ? Que feras-tu ? Tu trouveras un petit job pour payer ton loyer, et tu iras consommer parce qu'il faut bien se nourrir, avoir des loisirs. Et alors tu te lèveras quand ton réveil sonnera. Tu mangeras quand une pause on te donnera suite au travail que l'on te demande d'accomplir. Puis tu rentreras chez toi, tu regarderas un peu la télévision puis tu iras te coucher. Ce rythme qui s'impose à toi, est-il vraiment du fait d'un conditionnement de la part du gouvernement ? Est-ce vraiment lui qui bride ta liberté ? Ne le fais-tu pas toute seule ? N'es-tu pas libre de ne pas choisir ce modèle ?

Quand bien même j'accepterais d'avoir foi en ce fait que j'ai le choix ? Si je choisis de partir ? Des passe-droit, des autorisations, des cartes de séjour pour ailleurs, des instances attendront mon retour parce que je suis l'un de leurs moutons. Servile et docile. Hors de question. Ils ont beau avoir gagné mon frère, je ne les laisserais pas me prendre. Ils ne m'auront pas.

- Ils ne m'auront pas.
- Hein ?
- Pardon, je... pensais juste à haute voix.
- Hm c'est dangereux de penser à haute voix dans une bibliothèque.

Un sourire, plus gênée que courtoise. Cet étudiant me regarde d'un air suspect. Je déteste ça... J'ai comme marqué sur mon front que je suis une paria... Chaque mot que je dis, chaque phrase que je formule, j'ai l'impression que tout est relié à une base de données qui les analyse en permanence pour faire des corrélations absurdes - pas tant que ça effectivement - qui me conduirait à nouveau en isolement. Idiote que je suis. Nager à contre courant et être étourdie, un coup à me laisser prendre par celui-ci par simple peur de couler... Il était tard. Tant pour mon petit cerveau de faire une pause. Mais au sortir de l'établissement, alors que je me dirigeais au campus, une main vint se poser sur mon épaule. Une autre entravait ma bouche qui ne pu exprimer ma stupeur. Un sac, je tourne et voilà que je ne peux plus bouger mes bras. Mon cœur s'emballe et frappe tellement qu'il me fait mal. Je sens des gouttes chaudes échapper de mes yeux alors qu'on me pousse à marcher vers une direction inconnue. J'aurais pu la reconnaître, l'orientation n'était pas un défaut. Cependant, la nervosité et la peur créaient un mélange qui empêchait toute concentration.

Ils étaient deux, ou peut-être trois. Ils ne parlaient pas, je n'entendais que les bruits de leurs pas et le calme environnant qui témoignait de la pénombre des lieux, de la nuit qui venait. Soudain, ils s'arrêtent, moi avec. Quelqu'un vient se placer en face puis arrache le sac qui me privait de ma vue. Des masques, comme ceux qu'on achète au carnaval. Blanc, bleu, rouge. Ils étaient quatre et je ne voyais que l'ombre de leurs prunelles. Autant dire qu'il m'était difficile de mettre des noms sur ces yeux. De plus, j'étais bien plus inquiète de la suite que de leurs identités respectives.

- Citoyenne américaine...

Cette voix... le type de la bibliothèque. Il m'avait suivit. Dans quel but ?

- Jures-tu allégeance ?

Je fronce les sourcils, à quoi tout cela rimait ? Il me regarde avec insistance. Je sens son impatience et sa détermination rien qu'au ton de sa voix. Jurer allégeance, oui, oui bien sûr ! Mais à quoi ? Alors un autre sort le drapeau américain. Cela me laisse un instant perplexe. Ne faut-il pas la main sur le cœur ? Peu importe. S'il ne faut que ça pour qu'ils me laissent tranquille...

- Je jure allégeance au drapeau des États-Unis d'Amérique et...

Ma voix se trouble. Je comprends alors et regrette ma hâte d'en finir. D'un geste brusque il vint saisir ma mâchoire. Il est si près que je sens son souffle chaud sortir de son masque.

- ... et à la Ré... continue !!! S'écria-t-il en me faisant sursauter.

Mes yeux se ferment et dans un sanglot lamentable je poursuivis :

- ... et à la République qu'il représente, une nation unie sous l'autorité de Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous...
- Vooooilà. Tu vois, c'est pas si difficile ? Dit-il en glissant sa main sur mon cou.

S’approchant un peu plus, il vint près de mon oreille pour chuchoter :

- Ils ne t'auront pas, parce qu'ils t'ont déjà eu.

Ma respiration s'accéléra. J'avais peur et froid. Je tremblais probablement pour les deux.

- Tu as un frère il me semble, n'est-ce pas ?

S'il demandait, alors il connaissait déjà la réponse, restait à savoir où il voulait en venir.

- Il sera déjà parti d'ici quand toi tu commenceras à comprendre qui sont les bonnes personnes à suivre, mais au moins, il sera libre. Tu veux qu'il soit libre, n'est-ce pas ?

J'acquiesce d'un hochement de tête.

- Ce serait triste qu'il lui arrive malheur avant ce jour, n'est-ce pas ?

Mon idiot de frère suivait les autres sans se soucier de quoi que ce soit, dans son monde, son univers. Je lui en voulais d'être encore plus naïf que moi, mais il restait mon frère. Je ne supporterais pas de le perdre, pas lui.

- Alors fais attention à c'que tu dis ou fais, c'est compris ?

A nouveau, j'acquiesce, tentant de retenir mes sanglots. Posant une bise sur ma joue, il m'offre un sourire de satisfaction puis s'en va. L'un de ses amis me pousse à terre et en quelques secondes, je me retrouvais seule. Tentant de me défaire des liens qui enlaçaient mes poignets, je me remis assise et laissai les larmes évacuer l'adrénaline de ce qui venait d'arriver, maudissant ces extremistes.

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Sam 29 Mar - 15:49

C'est une journée qu'on peut qualifier de banale à l'académie. L'institution n'a rien de normale en tant que telle mais la routine est un monstre qui engloutie n'importe quoi, même les asiles d'aliénés. Blasé, Sydney vit en ses heures d'ennuie mortelle la journée d'hier, et celle avant, et l'autre avant celle d'avant. Il ne s'est rien passé, enfin dans son cas, dans les derniers jours. Il est vrai de dire qu'il se lasse facilement, c'est bien l'un de ses pires défauts mais aujourd'hui, ça semble le troubler. Plus que ça, le frustrer. Il s'aventure dans les couloirs un moment dans la masse, laissant des regards plus ou moins amicaux aux gens, entre en classe, étudie puis en sort une heure ou deux plus tard avec la cervelle remplie de nouvelles informations qui cependant ne le surprend guère. Et ça recommence. Cette danse qui dure des années l'exaspère. Enfin, il a toujours su trouver des divertissements à gauche et à droite, un peu partout où il peut avoir des problèmes amusants (encore, il faudrait revisiter la définition de problème pour Sydney) et autres sources de distraction. Mais il n'en est rien, cela en revient toujours à la même base. Son humeur morose n'améliore en rien cette condition détestable. Chacun son malheur en ce bas monde, quoique celui du travesti peut être jugé plutôt superficielle. Enfin, de toutes façons, il s'en lave les mains du caractère rudimentaire de sa souffrance, rien qu'un tout petit peu...

Il était plutôt tard, pas le choix de rester à l'école pour un projet scolaire. Néanmoins, Sydney a toujours eu cette habitude d'allonger ses journées en restant éveillés à des heures avancées du matin parfois, donc il ne sait pas sur le moment s'il doit situer sa journée au début de sa fin ou bien au début d'une autre étape. Eh puis bon, à quoi ça sert, elle va probablement de la même façon qu'il a anticipé. C'est-à-dire, dans son lit (il faut le préciser, on ne sait jamais), peut-être en pyjama, à regarder le plafond jusqu'à que le monde des songes viennent l'attraper brutalement pour l'enfoncer dans des cauchemars qui ne feront qu'exciter ses fantasmes étranges, corrompus. Il marche pour la dernière fois dans le couloir, à son plus grand plaisir. Il serait stupide d'avoir du dégoût pour un simple passage construit à la sueur d'hommes. Ce n'est pas exactement ce qu'il ressent, seulement, il l'a déjà vu des milliers de fois et surement que le ciel extérieur sera plus agréable. Avec de la bonne air et de la vraie lumière. C'est ce qu'il lui faut, après avoir trimé et garder son calme. Car, oui, ça lui prend des efforts herculéens pour se contenir parfois, lorsque le genre humain le désespère tellement qu'il en perd sa langue un moment, avec toutes les injures qui lui passent par la tête. Une vaniteuse qui s'est mis beaucoup trop de maquillage qui paradait telle une idiote tout à l'heure... De plus, ce demeuré de platine qui lui martèle la tête de la perfection plus que parfaite de l'État dans toute sa splendeur. Pauvre idiot, il a fait un si beau discours avec tant d'adjectifs, que pour récolter l'accord mensongère de Sydney sur tout ce qu'il dit. Il n'a rien contre le gouvernement mais il déteste férocement qu'on se mêle de ses affaires. C'est en pensant à toutes ces personnes qui le répugnent qu'il avance d'un pas lourd vers la sortie vêtue de sa veste rouge foncée.

Un semblant d'air de l'extérieur le frappe au visage. Bien sûr, ce n'est là qu'un maigre courant d'air qui passe entre les allées de l'académie. Des voix viennent titiller les oreilles de Sydney, des voix qui ne sont pas sympathiques loin de là, c'est plutôt évident mais la source de cette pagaille lui est inconnue. Après tout, il ne faisait pas partie de la conversation, encore moins du soi-disant conflit. Peut-être. On n'est jamais sûr de rien, c'est peut-être autre chose... Le Zinc s'aventure tranquillement, un peu trop même. Il n'a pas peur de tomber en plein milieu d'une bagarre, au contraire, mais la prudence est de mise et ça lui plait bien d'agir en silence, comme une panthère en chasse. Le mélancolique spectacle qui s'offre à lui est pire de ce qu'il avait pensé auparavant. Des garçons, probablement, qui s'en vont au loin, masqués, alors qu'une demoiselle seule et fragile dans son coin. Probablement brutalisée, vue les liens qui la serrent et sa position fâcheuse. Aucune compassion, ni sentiments malheureux en son égard. Simplement une confirmation que décidément, il y a des lâches en ce monde qui sont réellement irrécupérables, transformés par le gouvernement ou pas. Sa curiosité ne le pousse pas à se poser des questions sur les acteurs de ce théâtre de violence physique et mental. C'est bien ça qui risque de faire mal à la petite, plus qu'autre chose. C'est cliché, dit de cette façon. Pourtant, Sydney sait que trop bien que les maladies mentales peuvent être contagieuses si les circonstances adéquates sont réunies. Plus il avance vers celle-ci, plus il se rend compte que ça ne va pas bien. Il sent ses choses là, depuis qu'il est tout petit. Cependant, s'apitoyer sur le sort d'une personne qui n'est pas la sienne n'est pas chose facile pour lui et encore là il ne fait pas d'effort particulier pour y parvenir. Ce genre de comportement ne lui est pas familier. De sa voix féminine, il ose faire le premier pas.

« Bonjour... » Sa voix est neutre, dénué de chagrin ou de colère. « Ne pleure pas je t'en prie. Dû moins, n'affiche pas cet air si désolé et affligé. Les brutes adorent ça, ils sont comme les animaux, ils sentent la peur et le genre humain est facilement excité par ce qu'ils appellent parfois la chasse aux vermines. » Il sait de quoi il parle, après tout, qui donnait des raclées aux petits à la cours de récréation lorsqu'il était gamin ? Puis, Sydney n'est pas mal à l'aise d'intervenir après la tempête, à ses yeux, il fait une bonne action. Après tout, il serait navrant que la petite reste aux prises dans les filets de vilaines personnes encore longtemps. Il lance un regard sur les liens qui tiennent la Plomb et le peu de conscience qui lui reste la force à faire une deuxième bonne action. Il soupire. « Veux-tu de l'aide ? »

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Sam 29 Mar - 16:31

« Je peux savoir ce que vous venez de faire ? »

La voix de James était dure et le regard qu'il plaqua sur les trois individus en face de lui était plus que glacial. Les yeux du Platine passèrent d'un individu à l'autre, attendant que l'un d'eux crache le morceau mais ils n'ouvrirent pas la bouche. Et c'est justement cette absence de réponse qui mit la puce à l'oreille de James. Si le trio avait été blanc comme neige, ils n'auraient pas hésité à répondre au Platine ou au moins lui faire remarquer que ça ne le regardait pas, quoique James n'aurait pas du tout apprécié cette dernière réponse... Mais là, le trio se taisait et regardait tout sauf le Platine, comme si l'absence de regard pouvait décourager James. Mais James ne se décourageait jamais : il restait persuadé que Spencer allait changer et voir la vérité en face alors ce n'était pas un petit trio aux allures plus que douteuses qui allait le faire fuir. Ils avaient l'air coupables et le Platine ne partirait pas avant d'avoir entendu le fin mot de l'histoire. La journée avait pourtant relativement bien commencé malgré l'absence toujours flagrante de la Reine. Calypso R. Storm ne s'était toujours pas montrée depuis la fusillade et si James prenait la chose en se disant que la blonde reviendrait en force, Justin ne pouvait pas s'empêcher de se demander si sa blessure à l'épaule ne s'était pas aggravée. Les cours s'étaient déroulés sans problème et James avait même été s'entrainer avec Caleb puisqu'ils avaient eu une petite pause. James n'aimait pas rester inactif : il avait tant de choses à faire qu'il ne voyait pas l'intérêt de rester immobile à regarder les papillons passer. Pas comme cette Plomb étrange, Eloïse Cohen : elle avait l'air d'être dans un autre monde et James se demanda combien de temps elle continuerait à faire n'importe quoi avant que Hunter Stanton n'agisse. La Plomb n'était pas spécialement mauvaise mais elle paraissait complètement perdue, comme si elle vivait dans un autre monde et qu'elle faisait l'aller-retour trop rapidement pour comprendre le changement d'univers. James n'avait pas encore eu le plaisir de la croiser mais il en avait entendu parler par une des Platines qu'elle avait insulté à son arrivée : difficile de moins bien commencer l'année pour une nouvelle... En marchant dans l'Académie, James avait croisé la fameuse Nina, celle qui s'était fait casser le nez pendant la fusillade. Inutile de dire que la pauvre Zinc avait l'air bien malheureuse mais elle avait paru rassurée par les paroles réconfortantes de James. Pauvre petite chose. Caleb avait été salement amoché pendant la fusillade mais le Platine avait confiance en son capitaine : il s'en remettrait rapidement et n'en serait que plus puissant. Ce qui ne tue pas rend plus fort après tout. James n'avait pas revu la petite Alanis Pendcastle depuis la fusillade et il espérait qu'elle allait bien. Il avait apprécié l'esprit de la petite rousse dès qu'il l'avait vu proposer son aide aux visiteurs au début des portes-ouvertes. Elle avait le soucis de bien faire et James appréciait cela. La fusillade avait été un moment très difficile à passer mais elle faisait maintenant partie du passé et James avait fait une croix dessus. Cette terrible pression lui avait permis de retrouver foi en Gordon et en Dieu, même s'il ne l'avait jamais perdu... Grâce à Gordon, la fusillade avait cessée et Dieu avait fait en sorte que le Grand Gordon ne soit pas blessé. James s'était mit à prier le Grand Gordon et à chaque Plomb qu'il croisait, il ne pouvait s'empêcher de soupirer en demandant à Dieu, ou à Gordon, de ne pas en vouloir à ces pauvres pêcheurs qui ne savaient pas ce qu'ils faisaient. James propageait la bonne parole tout comme les catholiques l'avaient fait des siècles plus tôt. Sauf que lui respectait les opinions contraires et il n'allait pas jusqu'à tuer pour défendre sa vision des choses. Justin, par contre, ne se gênait pas pour le faire...

« C'est pour quoi ces masques ? »

Le trio n'ajouta rien, s'enfonçant dans son aura de culpabilité. James releva la tête et les domina de toute sa hauteur. Il fit un pas en avant, menaçant, et le trio recula précipitamment. Ce fut la preuve divine qu'ils avaient commis un pêché. L'un des trois pêcheurs ouvrit la bouche, s'apprêtant sûrement à sortir un infâme mensonge mais James ne lui laissa pas le temps de noircir la beauté de l'atmosphère et l'empoigna par le col avant de le plaquer contre un mur.

« Ne me prenez pas pour un idiot, je déteste ça. Je veux savoir qu'est-ce que vous avez fait... Tout de suite ! »

James était énervé et c'était suffisamment rare à voir pour que les deux autres pêcheurs en soient pétrifié de peur. Ce n'était que trois abrutis de Zincs. Avant la fusillade, ils n'étaient déjà pas très intelligents mais depuis la catastrophe, ils étaient clairement sorti du droit chemin et James n'était pas de taille à les remettre dessus. Hunter Stanton, lui, le serait. James approcha son visage du Zinc et planta son regard de glace dans celui, bovin, du bourreau devenu victime :

« Je t'ai posé une question il me semble... »

La pression exercé par le Platine semblait couper la respiration du Zinc, à moins que ce soit la position inconfortable ?, mais il réussit à articuler trois mots :

« Fais... pour... Gordon... »

Il n'en fallut pas plus pour que James lâche brutalement le Zinc, qui tomba au sol. Le Platine regarda le trio d'un air franchement inamical et rugit :

« Je vous interdit de salir le nom de Gordon !  Vous ne faites rien pour lui, rien ! Vous n'êtes qu'un ramassis de crétin agissant comme la Résistance ! Vous ne servez pas Gordon, vous ne le ferez jamais ! Gordon n'a pas besoin d'abrutis incapable de comprendre la beauté de ses gestes ! Vous devriez avoir honte, Gordon ne vous pardonnera jamais ce que vous avez fait ! »

Ce qu'ils avaient fait ? Mais James n'en savait fichtre rien mais sa technique pour les mettre à terre fonctionna puisque l'un des trois lâcha :

« Mais elle l'a cherchée ! Elle refuse d'accepter Gordon ! »

James dévisagea l'individu, un Zinc qui paraissait mal dans sa peau et qui avait apparemment viré extrémiste pour se faire des amis, et serra les poings.

« On n'a pas à forcer les gens à accepter Gordon... On ne doit forcer personne ! Personne ! Gordon n'est pas un dictateur qui se plait à écraser les opposants ! Gordon écoute tout le monde et ne force personne. Vous prétendez pouvoir agir en son nom alors que vous ne comprenez même pas son idéologie ! J'espère que vous avez honte de votre propre existence car moi votre vision me dégoûte. »

James serra la mâchoire et aperçu une Platine et deux Zincs plus loin. Il leur fit signe et la Platine le rejoignit immédiatement, suivie par les deux Zincs.

« Amène les chez Stanton, il saura quoi faire. »

La Platine acquiesça et les deux Zincs l'aidèrent à faire avancer les trois extrémistes sous le regard noir de James. Une fois le trio hors de sa vue, James s'avança à grand pas vers l'allée des brumes et fit fonctionner son instinct pour trouver cette fameuse « elle » que les Zincs avaient traumatisée. Il poussa une porte et ce qu'il vit ne fit qu'augmenter sa colère : la fille était au sol, ligotée, alors que Sydney Smith la regardait de haut. James n'avait pas tous les éléments pour comprendre mais la scène paraissait être criante de vérité : les trois agresseurs étaient Zinc, la victime Plomb et Sydney n'était qu'un Zinc, il devait donc faire équipe avec les trois abrutis et il était resté plus longtemps pour apprécier le spectacle. James fusilla le Zinc du regard :

« Je ne t'imaginais pas aussi répugnant, Smith... »

Le Platine n'attendit ni la réponse du Zinc ni un geste de la Plomb et il rejoignit la victime à grandes enjambées, s'accroupit et détacha les liens lui entravant les poignets. James aida la Plomb à se relever et la rassura :

« Ça va aller, calme-toi. » il étudia rapidement la jeune Plomb pour s'assurer qu'elle n'était pas blessée physiquement puis enchaîna « Je suis désolé pour ce que ces trois abrutis t'ont fait. La fusillade n'a clairement pas aidé leurs cerveaux déjà pourris. Tu as eu de la chance que je les ai croisés en rejoignant une amie. Je les ai envoyé chez le psychiatre et ils sont en bonne garde : ils ne t'approcheront plus et ils payeront pour ce qu'ils t'ont fait. Personne ne devrait être forcé à faire quelque chose qu'il ne veut pas faire. Personne... »

James se tourna ensuite vers Sydney, le dévisagea comme si c'était la première fois qu'il le voyait :

« Et dire que je t'appréciais, Sydney Smith. Je pensais que tu étais quelqu'un d'intelligent mais je me suis clairement trompé. Je ne t'imaginais pas être le genre de personne à s’acoquiner avec des extrémistes comme ces trois-là... J'ai honte pour toi, mon pauvre... Tu avais tellement de potentiel mais tu as tout gâché en agissant comme cela... »

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MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Sam 29 Mar - 20:47

PLEDGE OF ALLEGIANCE.
 I PLEDGE ALLEGIANCE TO THE FLAG OF THE UNITED STATES OF AMERICA AND TO THE REPUBLIC FOR WHICH IT STANDS, ONE NATION UNDER GOD, INDIVISIBLE, WITH LIBERTY AND JUSTICE FOR ALL.

Penser être seul dans un endroit tranquille c'est faire preuve de naïveté : les lieux calmes ont cela d'intrinsèque que beaucoup les recherchent, par conséquent, ils sont toujours peuplés. Ou tout du moins, plein de passage. Se joue alors une danse sur les heures de fréquentations et la qualité des fréquentations, ceux qu'on aiment croiser et ceux que l'on préfère éviter. Cet endroit avait l'air très paisible malgré les émanations de fumées. Et alors que les partisans avaient quittés les lieux, une autre personne arriva, doucement. Je m'attendais à un pas plus pressé à la vue d'une personne visiblement mal comme je l'étais mais à mon agréable surprise, il n'en fut rien. Cette personne, d'une voix plate mais douce à la fois me salua.

- Ne pleure pas je t'en prie. Du moins, n'affiche pas cet air si désolé et affligé, ajouta-t-elle. Les brutes adorent ça, ils sont comme les animaux, ils sentent la peur et le genre humain est facilement excité par ce qu'ils appellent parfois la chasse aux vermines, poursuivit la... jeune fille ?

Mes yeux s'étaient portés aux siens, je ne sais s'il s'agissait de l'ombre ou de ma vue quelque peu embrumée par les sanglots que je réprimais désormais mais je ne parvenais pas à déterminer quoi que ce soit de cette personne hormis sa voix et ses traits fins.

- Veux-tu de l'aide ?

Alors que je m'apprêtais à accepter, une autre personne arriva. Un soupir et je ferme mes yeux le temps de deux misérables secondes. Je n'étais pas du genre à aimer être prise en pitié, ni du genre à aimer qu'on me traite comme une gamine fragile, une petite chose. Je savais me défendre, malgré que ce soir j'en fus totalement incapable. Je n'aime pas être vue comme faible. C'est pourquoi le conseil de l'inconnue restait dans une case « à méditer » dans mon esprit. Oh ça ne partait pas d'une mauvaise intention, et quand bien même ma fierté en prenait un coup majestueux dans la face, je le laissai me venir en aide. Si ça n'avait pas était lui, ça aurait été l’inconnue.

- Je ne t'imaginais pas aussi répugnant, Smith... avait-il dit en arrivant.

Un pas en avant, c'était un jeune homme aussi. Un pas en arrière : il 'avait rien de répugnant, rien fait de mal. Un quiproquo malvenu qui semblait important aux yeux de l'arrivant, des comptes à rendre ?

- Ça va aller, calme-toi, déclara-t-il en m'aidant à me relever maintenant que les liens étaient défaits.

Je m'étais calmée, bien que mal à l'aise d'être regardée comme un sucre dont on s'assurer l'intégrité des angles.

- Je suis désolé pour ce que ces trois abrutis t'ont fait. La fusillade n'a clairement pas aidé leurs cerveaux déjà pourris, tenta-t-il de justifier. Tu as eu de la chance que je les ai croisés en rejoignant une amie. Je les ai envoyé chez le psychiatre et ils sont en bonne garde : ils ne t'approcheront plus et ils payeront pour ce qu'ils t'ont fait. Personne ne devrait être forcé à faire quelque chose qu'il ne veut pas faire. Personne...
- Tu n'as pas à t'excuser pour eux, articulai-je en époussetant mes vêtements et lui esquissant un sourire alors qu'il se retournait vers l'autre acteur.
- Et dire que je t'appréciais, Sydney Smith. Je pensais que tu étais quelqu'un d'intelligent mais je me suis clairement trompé. Je ne t'imaginais pas être le genre de personne à s’acoquiner avec des extrémistes comme ces trois-là... J'ai honte pour toi, mon pauvre... Tu avais tellement de potentiel mais tu as tout gâché en agissant comme cela...
- Il n'a rien à voir avec eux, dis-je comme pour le défendre sans pour autant penser qu'il en ait besoin. Ce Sydney semblait bien assez grand pour se débrouiller tout seul, cependant la soirée avait été assez mouvementée pour éviter de nouveaux mal-entendus.

Mais après tout, peut-être que s'il avait des soupçons quant à l'implication de Sydney dans cette affaire, peut-être ne devrais-je pas chercher à l'excuser. Après tout, j'ignorais qui était l'équipe qui m'avait attaquée, il pouvait très bien en faire partie, n'être là que pour observer le résultat et s'assurer que je n'irais pas me précipiter jusqu'à un éducateur. A être consciente de ma naïveté ne me rendait que plus idiote et stupide, à douter dés que quelqu'un dit blanc quand le premier à dit noir. C'est sûrement pour cela que l'éducation de Weins ne m'a pas rendue Zinc : au-delà des influences d'un défunt et des vivants qui s'entre-mêlent, c'est avant tout un manque d'assurance qui fait tanguer mes idées vers l'un ou l'autre. Et ce qui me doit cette terrible première année qui m'a bazardée chez les Plombs... Je ne regrettais rien, n'en pensais pas plus que je ne l'avais déjà exprimé, mais après ce soir, les choses risques de changer. 1-0 pour me taire définitivement quant à ma façon de voir le gouvernement. Se taire c'est le début de l'acception, disait mon père. Mais d'un autre côté, les enjeux étaient risqués. Visiblement je n'étais pas prête à en assumer les conséquences. Pas pour l'instant tout du moins.

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Sam 29 Mar - 22:48

Je ne t'imaginais pas aussi répugnant Smith... Oh mais c'est la voix de ce très cher James ! Ça vole haut en cette journée, la première réaction de Sydney est simple. Il se retourne vers le Platine, se contentant que de hausser un sourcil d'un air perplexe. Qu'est-ce que j'ai fait encore ? C'est la question qui titille l'esprit du travesti. Il avait été gentil pendant... Très longtemps, de quoi le reproche-t-on ? Il trouve l'adjectif répugnant particulièrement violent, c'est surement une grosse gaffe mais là tout est plongé dans le noir, comment savoir ? Déjà que le Platine à un caractère particulièrement agaçant pour lui, il faut en plus qu'il baisse aussi drastiquement dans son estime en si peu de temps. Un vrai gâchis. Et dire qu'il avait réussi à prouver son courage il y a peu de temps. Tsss, les minables petits humains sont tous pareils décidément, à gueuler des mots outrageants partout comme s'ils en avaient réellement le droit. Sydney se contente de réplique d'une voix douce mêlée d'une certaine haine à Monsieur le héros notoire à la fierté plus gonflée que son ballon de football. Le Zinc a aussi sa fierté, elle est tout aussi grande. Il n’est pas mieux sur ce point mais ça, faut lui expliquer bien entendu…« Tu m'imaginais comment alors ? » Il fonce vers la petite créature fragile étalée par terre. Puis, les mots manquent à Sydney pour décrire la scène qui se produit devant lui. Le prince charmant qui vient en aide à la pauvre victime des gros méchants qui traînent dans le coin, c'est à faire vomir. Il grimace en regardant cette scène se dérouler devant ses yeux de vautours. Une illumination lui vient à l'esprit concernant l'attitude étrangement agressive du garçon tout à l'heure. Il ne voulait pas qu'on lui vole la vedette ! Ça explique tout ! Il aime tellement recevoir des lauriers que cela en devient maladif. Tout commence par le sauvetage du psychiatre, le parrainage de cette malheureuse alcoolique de Lexy et maintenant... Ça le rend complètement fou ! Et dire que les platines ont la réputation oh combien surfaite d'être l'incarnation de la perfection, la preuve que les aliénations mentales peuvent affecter tout le monde. Décidément, le travesti n'a pas aimé la façon dont James lui a parlé, ça le met dans une rage muette qui n'attend que le bon moment pour s'exprimer, en toute politesse bien entendue. Ça pourrait être un malentendu aussi, mais qu'est-ce que le Zinc s'en moque. Quelqu'un l'attaque de cette manière et pour une raison ridicule, il devient par défaut un ennemi. Un point c'est tout. Et pas de pitié pour les ennemis. Bien entendu, rares sont ceux qui ont vraiment la malchance de se confronter à la méchante rancune du travesti mais ça arrive. On ne s'attaque pas à plus gros que soi. Par contre, ça ne l'empêche pas d'éprouver de la haine et de ressentir d'étranges fantasmes contre sa personne. Soudain, la voix de la raison le détendit. Si ça se trouve, il ne pensait pas ce qu'il disait et ce serait un vrai gaspillage que de mal s'entendre avec lui. Regarde-le Sydney, il est si généreux avec cette pauvre Plomb martyrisée, il est certes méprisable, toutefois, ça ne vaut pas la peine de se venger contre une âme de cette noblesse là. C'est ce qu'il pensait quelques instants avant que toutes ses idées s'envolent dans une fumée noire étouffante...

Il reste bouche-bée. Quel... Quel... Quel... Imbécile ! Non mais pour qui il se prend ? Ok, bon, il ne savait pas que c'était des extrémistes qui avaient agressé la demoiselle. Bon, il aurait pu le supposer aisément mais il aurait pu aussi s'agir d'une secte anti-femme, de vulgaires voyous ou autre groupe du genre. Ça peut sembler invraisemblable en ce qui concerne la secte anti-femme mais rien n'est impossible en ce bas monde. Autant il peut être ennuyeux, autant il peut être palpitant. Une envie tout sauve raisonnable envahie Sydney. Celui de vouloir donner une immense, énorme et puissante gifle à James. Il se résigne aussitôt qu'il a sentie sa main tremblée d'excitation. Non, il ne doit pas faire ça. Cela lui apporterait des problèmes et ça prouverait, dans l'esprit des autres, que c'est un complice. Ce qu'il n'est pas, il compte bien le prouver et ça ne se fera pas avec de la dentelle. Oh que non, il aura le droit à une correction ce maudit héros. Il lance un sourire quelque peu nerveux à James, impulsivement, avant de reprendre son regard glacial et insensible habituel. Il frotte ses mains, se les griffe légèrement pour faire passer l'envie d'être très méchant avant de se remettre à parler. Au moins, la fille a eu la gentillesse de spécifier qu'il n'avait rien à voir là-dedans, rien que pour ça, elle vient de gagner en respect...« Les gens sont tellement... Impulsifs ces derniers temps. C'est navrant. Vraiment... Je pensais de toi James que tu étais quelqu'un de... Comment dire... Je te voyais comme une personne sportive, charmante, belle et en plus dotée d'une forte conscience sociale. Ce que je vois aujourd'hui me fait de la peine... Je suis tombé sur cette fille purement par hasard alors que des mauvais garçons s'en sont pris à elle. Je ne savais même pas que c'était des extrémistes quelconque, quoique, j'aurais peut-être pu m'en douter je le conçois. Mais non, je n'étais pas l'un d'eux. Que tu me compares à ces gens, ça m'insulte. Le pire, c'est que je peux le prouver que je n'étais pas dans leur groupe. » Ce n'est pas tant l'idée d'être vue comme une mauvaise personne qui ne le dérange mais c'est de lui être attribuée une faute qui n'est pas la sienne. Et ce comportement... Cette façon dont il lui a parlé... Juste à l'idée d'y repenser, ça lui donne la nausée.

« Il y a à peine quelques minutes, j’étais en salle de classe. Avec des gens, Rebecca en autre. Tu la connais bien, je me trompe ? J’étais en train de travailler à un projet scolaire en histoire, sur l’histoire nationale en plus. Tu peux allé voir Rebecca, elle te le dira, j’étais là et j’y travaillais avec que les membres de l’équipe. Et après qu’on est terminé pour ce soir, je suis tout de suite partie de l’académie et je suis tombée sur notre amie. J’avais vue les brutes partirent mais ils étaient trop nombreux et m’auraient certainement pas écouter, je suis donc resté avec elle, lui proposant mon aide. Bien sûr, je lui ai proposé, j’ai connu des gens qui par le passé ne supportaient pas qu’on les aide lorsqu’ils rencontraient des problèmes de la sorte. Ne connaissant pas très bien cette jeune fille, je ne pouvais pas deviné si elle voulait de l’aide pour se détacher de ses liens ou si elle voulait le faire elle-même, question de fierté. Puis, je ne savais rien de cette histoire, je ne voulais surtout pas faire un faux pas qui aurait été désagréable pour elle… » Il parle d’une voix étrangement sereine, qui contraste énormément avec la haine qui l’envahie intérieurement. Il n’est pas coupable. Il refuse ce qu’on lui reproche, platine ou pas, ça n’a aucun rapport. Sydney ne supporte pas qu’on le traite de la sorte...« Ensuite, tu dis que tu m’appréciais ? Excuse-moi, j’ai dû mal à envisager cela. Pour moi, lorsqu’on apprécie quelqu’un, on ne le traite pas de répugnant lorsqu’on le croise par hasard dans une allée près d’une fille qui s’est fait récemment brutalisée, question de lui porter compagnie et de vérifier s’il n’y a pas de blessure grave. Surtout lorsque visiblement, on sait déjà que les coupables ont été ramenés vers notre bon vice-directeur. Si j’étais vraiment des leurs, pourquoi est-ce que je ne saurais pas partis en leur compagnie ? Fuir pour ne pas me faire prendre ? C’est illogique, j’ai connu assez ce genre de personne pour savoir qu’ils fonctionnent en groupe et non pas en solo. » Il lance un soupir de déception en la direction de James. Décidément, il se sent blasé…

« Pour ce qui est de l'intelligence, ma foi, c'est un concept bien vague et je connais peu de gens qui s'en rendent compte. Par conséquent, je ne vois pas trop d'où tu veux en venir par là... Et bon sang, s'attaquer des plombs dans les coins sombres de l'académie, c'est quelque chose de tellement lâche et lassant. Les personnes qui me connaissent vraiment savent que ce n'est pas mon genre mais que tu me confondes avec ces personnes, ça prouve bien que tu ne me connais pas vraiment et c'est réciproque. Je ne t'invite pas à vouloir le faire, tu as raison, je ne suis pas la personne que tu t'imaginais mais je ne suis certainement pas une extrémiste qui s'en prend aux gens seulement parce qu'ils sont des plombs ou autres. Et s'il te plait, ne te prends pas la peine d'avoir honte de moi ou de te préoccuper de mon potentiel, c'est inutile. Je sais très bien m'occuper de moi-même et j'estime que je n'ai pas à avoir honte de ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai voulu faire une bonne action mais si c'est pour se faire cracher dessus... Je vais te la laisser, je pense qu'on devrait la mener à l'infirmerie, elle n'a pas l'air d'avoir eu des blessures graves mais on ne sait jamais. Tu sembles tenir cette affaire à coeur, je ne vais pas m'y interposer plus longtemps... » Il lance un regard plutôt sympathique vers la Plomb avant de s'éloigner du groupe, affiché un air beaucoup moins sympathique vers James. « J'espère que la prochaine fois qu'on se croisera, ce sera dans de meilleures circonstances. Mais si j'apprends que tu continues à m'accuser à tord d'extrémisme et de complicité du genre avec ces gens, moi aussi j'irais voir monsieur Stanton pour mettre les choses au clair. Je ne sais pas vraiment qui sont les trois malotrus, j'espère qu'ils seront punis à la juste mesure de leur erreur mais je refuse fermement cette... étiquette. Bonne journée à vous deux et particulièrement à toi... » Il réfléchit... Il y pense, il a déjà vue cette fille quelque part. Il se tourne vers elle et parle d'un air peu assuré. Sydney n'est pas sûr de ce qu'il va avancer, il tente sa chance. « Saaaeeee c'est ça ? Enfin, j'espère ne pas m'être trompé de prénom, ce serait très impoli de ma part. » Le travesti tourne les talons, sentant qu'il avait bouclé la boucle qu'il devait boucler. C'est tout ce qu'il voulait faire, de toute façon. Puis, il n'a pas insulté James pour ainsi dire. Pas directement. En même temps, le Platine en a dit plus de crue que lui en a dit de manière sous-entendue, si ça le dérange, il peut toujours aller se plaindre à monsieur Stanton. Sydney sait que monsieur Stanton est quelqu'un de juste qui ne va pas le condamner seulement parce qu'un platine a décidé qu'il était coupable d'une infamie qui n'a pas commis. Il marche lentement, le plus loin possible de James Miller...

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Jeu 3 Avr - 18:27

La question de Sydney flotta en l'air, ne trouvant pas de réponse : James était bien trop occupé par la jeune fille pour se préoccuper du Zinc. La jeune fille était à terre, ligotée et elle avait été brutalisée : évidemment qu'elle passait en priorité ! James n'avait jamais fait de différences entre les groupes de l'Académie. Il n'avait jamais pensé devoir haïr les Plombs et adorer les Platines, ça aurait été complétement illogique pour lui. Pour James, tous les individus étaient égaux et en cela, ils avaient tous la possibilité de lui demander de l'aide. Il n'avait jamais pris quelqu'un de haut sous prétexte qu'ils n'appartenaient pas au même groupe. James n'avait jamais jugé quelqu'un sur les rumeurs ou sur les apparences : il décortiquait ce qu'il entendait, le gardait dans un coin de son esprit mais ne se faisait une véritable idée sur la personne qu'une fois qu'il l'avait vue. On pouvait médire sur James pour différentes choses mais on ne pouvait pas lui reprocher d'être buté dans ses idées et de ne pas accepter l'erreur. Le Platine gardait toujours l'esprit ouvert et les jugements qu'il avait à l'encontre des personnes pouvaient changer facilement : après tout l'être humain était un animal changeant rapidement alors comment James aurait-il pu garder les individus dans des cases alors que tout changeait à toute vitesse ?
Il aida la jeune fille à se relever et passa outre la gêne qu'elle devait ressentir. Cette jeune Plomb n'avait pas l'air d'être quelqu'un demandant facilement de l'aide et elle devait sûrement se sentir blessée dans sa fierté d'être aidée par une Platine mais pour James, ça n'avait rien à voir. Il ne s'était pas porté à son secours par manque d'adrénaline ou par envie de briller dans le noir, non. Il ne s'était pas porté à son secours pour lui prouver sa vulnérabilité : il avait voulu l'aider parce qu'il refusait de voir qui que ce soit dans une mauvaise situation. James n'avait rien d'un héros, il ne se qualifiait même pas comme tel ! Il faisait ce qu'il estimait être juste et il combattait ce qu'il estimait être mauvais. Alors oui, on pouvait le prendre pour un héros mais il ne s'était jamais qualifié ainsi. Il ne faisait que faire ce que, selon lui, tout le monde aurait dû faire. James était, contrairement à ce que certains pouvaient penser, quelqu'un d'extrêmement modeste. Il ne se vantait jamais, ne roulait des muscles à aucun moment et rougissait en entendant des compliments. Ce qu'il avait fait dans l'amphithéâtre n'avait absolument pas été réfléchis comme un moyen de briller mais seulement comme une solution pour éviter des morts en plus. James n'avait pas sauté pour jouer le héros, il n'avait pas risqué sa vie pour pouvoir ensuite se pavaner dans la rue, non ! James avait sauté sur l'ennemi pour défendre les victimes et pour éviter que d'autres morts viennent s'ajouter aux corps allongés par terre. Le psychiatre l'avait complimenté pour son action mais James ne voyait pas pourquoi il l'avait fait : il n'avait fait que faire ce qui lui semblait juste. Jamais James ne se glorifierait de ce qu'il avait fait. Jamais. Mais si certains, qui n'avaient pas osé agir, tentaient de lui donner des idées plus égoïstes, il ne pouvait pas non plus les laisser faire. James se fichait de ce qu'on pensait de lui : qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, cela ne changeait rien à sa façon de vivre et d'agir. Mais à partir du moment où on colportait des rumeurs disant qu'il avait agit ainsi uniquement pour se la jouer héros, ce n'était pas seulement lui qu'on accusait, mais également ceux qui avait été derrière lui et ceux qu'il avait protégé. Car si James n'avait pas agit ainsi, les autres seraient morts et si on accusait James d'avoir agis avec intérêt, que pouvait-on dire des autres ? Qu'ils avaient été lâches à en mourir ? Non. La fusillade n'avait rien d'un événement pendant lequel on réfléchissait normalement ou avec recul : James n'avait pas réfléchis, il avait agit et pour cela il ne demandait ni compliments ni insultes. Réduire James à une envie de se montrer fort ou à un égo sur-dimensionné ça aurait été bien mal le connaître. James n'avait qu'une envie : aider les gens à aller mieux mais pas dans le but d'être présenté comme celui qui les avait aidé, non, mais simplement parce qu'il préférait voir les gens heureux que malheureux. Mais sa façon de penser n'était pas comprise par n'importe qui et le Platine s'en était plusieurs fois rendu compte. Là où d'autres agissait par intérêt personnel, lui n'agissait que pour la communauté.

« Il n'a rien à voir avec eux. »

La jeune Plomb était décidément quelqu'un de très fort et elle le prouva une nouvelle fois, en disant cela. Elle avait d'abord dit que James n'avait pas à s'excuser pour les actes des autres, prouvant par là-même qu'elle était intelligente et suffisamment forte pour ne pas s'en prendre au monde entier, et elle avait ensuite tenté de défendre Sydney après que James l'ait qualifié d'ignoble personnage. James s'apprêtait à croire la jeune fille sur parole lorsqu'il la vit perdre un peu ses moyens. Oh pas grand chose mais James avait vu trop de personnes souffrantes ou sur qui on avait fait pression pour ne pas voir lorsqu'une personne réfléchissait à ce qu'elle venait de dire. Après avoir défendu Sydney, la jeune fille n'ajouta rien et James comprit ce qui la tracassait : elle n'avait pas pu voir le visage des agresseurs puisqu'ils avaient mis des masques, et elle n'avait donc aucune preuve que Sydney n'avait pas été des leurs. James savait que le Zinc n'avait pas mis de masques car il avait chopé les trois agresseurs. Mais ce qu'il ne pouvait pas savoir c'était ce qui s'était réellement passé dans la salle obscure. Les trois Zincs avaient pu partir après s'être assuré l'acceptation de la Plomb mais Sydney avait tout à fait pu rester dans l'ombre pour apprécier le spectacle. Sydney avait tout à fait pu avoir un masque et le jeter juste avant que James ne débarque, mais ça ne collait pas avec l'idée de rester insoupçonnable des trois autres. James avait déjà vu bon nombre d'individu plus préoccupé par leurs nombrils que par le fait d'aider les autres et qui trouvaient un plaisir incontrôlable à regarder les gens se débattre. James ne connaissait pas personnellement Sydney et ne pouvait donc pas affirmer sans faute qu'il était ce genre de personne. Sydney était un Zinc bon en cours et qui ne faisait pas spécialement de remous même si certaines rumeurs affirmaient qu'il rêvait de mettre la couronne de Calypso Storm sur sa tête. Mais ce n'étaient que des rumeurs et James n'avait pas l'intention d'y croire dur comme fer. Mais il avait apprécié le Zinc de loin, appréciant ce qu'on disait de lui, ses réflexions et sa façon d'être. James n'avait rien d'un raciste, d'un homophobe ou d'un extrémiste : il acceptait chacun comme il était et non pas comme il ''aurait dû être''. Ça ne le choquait pas plus que ça qu'un garçon s'habille en fille, non. Chacun faisait ce qu'il voulait et James admirait Sydney pour l'assurance qu'il dégageait lorsqu'il arrivait, habillé en fille. C'était justement cette prestance que James avait apprécié chez le Zinc mais le voir regarder d'un air froid la jeune Plomb ligotée l'avait fait revenir sur ses idées. La case Sydney avait été bouleversée par ce que le Platine avait vu. Lorsque le Platine était arrivé, Sydney était immobile, regardant de haut la Plomb et il n'avait pas l'air de lui vouloir du bien ou de lui proposer son aide. James venant juste de choper trois extrémistes, il lui avait paru évident que le Zinc avait quelque chose à voir avec tout ça. Après tout : pourquoi ne s'était-il pas déplacé pour aider la Plomb ? Et qu'il ne vienne pas dire que c'était une question de fierté ou quoi que ce soit : quand on était dans une telle position, même si ça faisait mal à la fierté, on avait besoin d'aide. On ne laissait pas quelqu'un dans la merde sous prétexte de ne pas vouloir ''blesser son égo'' !
James écouta attentivement ce que le travesti dit, ne l'interrompant pas et le laissant continuer comme il le voulait : le Platine ne coupait jamais la parole, sauf lorsqu'il y en avait vraiment besoin mais c'était très rare. Chacun avait le droit de s'exprimer, même si ce n'était pas l'opinion de Justin. Ainsi Sydney le voyait comme une « personne sportive, charmante, belle et en plus dotée d'une forte conscience sociale. » ? Amusant. Ce n'aurait pas été ainsi que le Platine se serait défini mais si pour le Zinc, seul comptaient le sport, l'apparence et le social, pourquoi pas ! Chacun pensait comme il le voulait ! Sydney lui en voulait visiblement de l'avoir accusé d'être un extrémiste mais pour l'instant, James n'avait aucune raison de l'interrompre pour s'excuser. N'importe qui à la place de James aurait réagit de la même façon. N'importe qui. Sauf Caleb, peut-être, qui aurait explosé la tête de Sydney avant de se préoccuper de la Plomb... Mais c'était Caleb, ça ne comptait pas. Sydney continua à se défendre et James ne l'interrompit pas, le laissant parler. Il cita Rebecca puis ajouta qu'il n'avait pas voulu paraître désagréable à la jeune Plomb. Ah parce que la laisser ligotée à terre c'était paraître agréable ? Le Zinc parlait de la fierté mais il ne s'était sans doute jamais trouvé dans une situation comme celle-là pour avoir hésité à l'aider malgré tout. Forcément que la fierté de la Plomb était blessée mais elle l'aurait été encore plus si elle avait dû se débattre seule pour enlever ses liens sous le regard blasé d'un Zinc l'observant sans bouger... Dans ces moments-là il fallait passer outre la fierté car laisser l'autre dans une situation pourrie n'arrangerait rien.

« Ensuite, tu dis que tu m’appréciais ? Excuse-moi, j’ai dû mal à envisager cela. Pour moi, lorsqu’on apprécie quelqu’un, on ne le traite pas de répugnant lorsqu’on le croise par hasard dans une allée près d’une fille qui s’est fait récemment brutalisée, question de lui porter compagnie et de vérifier s’il n’y a pas de blessure grave. Surtout lorsque visiblement, on sait déjà que les coupables ont été ramenés vers notre bon vice-directeur. Si j’étais vraiment des leurs, pourquoi est-ce que je ne saurais pas partis en leur compagnie ? Fuir pour ne pas me faire prendre ? C’est illogique, j’ai connu assez ce genre de personne pour savoir qu’ils fonctionnent en groupe et non pas en solo. »

James haussa un sourcil, presque amusé par la réponse du Zinc. Il avait connu assez ce genre de personne pour savoir comment ils fonctionnaient ? Allons bon, il connaissait tout sur tout peut-être ? Il y avait également des gens comme Jason Lecter qui préférait rester sur les lieux du crime pour se régaler de sa victime alors que sa meute s'en allait pour éviter d'être prise.

« On a beau apprécier quelqu'un, lorsqu'on le croise immobile et ne faisant pas mine d'aider une personne à terre, forcément, on peut changer d'avis. Tu m'accuses de t'avoir traité de personne répugnante au lieu d'aider cette jeune fille ? Mais tu dresses ton propre portrait, mon pauvre. Contrairement à toi, je n'aime pas laisser qui que ce soit dans une situation pareille et, contrairement à toi, je ne me suis pas préoccupé de t'insulter de tous les noms avant de m'assurer de son état physique. Et, je t'arrête tout de suite, je ne retire aucune joie ou aucun honneur d'avoir ''sauvé'' quelqu'un. Je ne fais pas ça par plaisir ou par soucis de gonfler mon égo, contrairement à d'autres. Je fais ça parce que ça me semble juste. Et tout comme il me semble juste d'aider quelqu'un qu'on a blessé physiquement comme psychologiquement, il me semble juste de m'assurer que la personne qui était dans la même pièce qu'elle mais qui n'a rien fait, ne fasse pas parti du groupe. Si tu connais ''si bien'' ce genre de personne, tu dois également savoir que dans ces groupes-là, il y en a régulièrement un qui aime rester en arrière pour profiter du spectacle. »

James n'ajouta rien, laissant le Zinc continuer sa défense mais lorsque Sydney parla de « bonne action », James ne pu s'empêcher d'étouffer un rire jaune.

« Bonne action ? Tu parles de bonne action ? Mais ce n'est pas une bonne action que d'aider quelqu'un dans une situation pareille ! Ce n'est pas une bonne action, c'est quelque chose de normal ! De normal, pas d'incroyablement généreux ! »

Il n'ajouta rien sur le fait qu'il tenait cette affaire à cœur car c'était effectivement le cas : toute personne blessée ou ayant été agressée devenait affaire numéro une dans l'esprit de James. Il tenait à ce que cette jeune fille s'en tire avec le moins de séquelles possibles et même s'il n'avait rien à voir avec ce qui lui était arrivé, il n'empêche qu'il se sentait concerné.

« J'espère que la prochaine fois qu'on se croisera, ce sera dans de meilleures circonstances. Mais si j'apprends que tu continues à m'accuser à tord d'extrémisme et de complicité du genre avec ces gens, moi aussi j'irais voir monsieur Stanton pour mettre les choses au clair. Je ne sais pas vraiment qui sont les trois malotrus, j'espère qu'ils seront punis à la juste mesure de leur erreur mais je refuse fermement cette... étiquette. Bonne journée à vous deux et particulièrement à toi... »

James haussa un sourcils, perplexe. Est-ce que Sydney venait bien de le menacer ? Oh mais qu'il parle à ce cher Monsieur Stanton, le Platine n'avait rien à se reprocher. Et sitôt que Hunter entendrait ce qui s'était passé, James était à peu près sûr qu'il n'irait pas l'accuser de s'être fait des illusions et de s'être trompé. Dans la situation de James, tout le monde aurait réagit comme il l'avait fait mais le Zinc ne semblait pas l'accepter. Néanmoins il était maintenant évident que Sydney n'avait rien à voir avec l'affaire et, même si James ne digérait pas son manque d'entraide à l'égard de la jeune fille, il ne pouvait pas l'accuser pour ça. De plus il avait dit des choses qui se révélaient finalement fausses et James n'était pas du genre à ne pas s'excuser. Si James se trompait, eh bien il s'excusait : il n'y avait aucune honte à se tromper.

« Je suis désolé de t'avoir accusé comme ça, Sydney Smith. J'ai commis une erreur en te croyant en lien avec ces trois individus et ce n'est pas le cas. Je t'ai accusé à tord et je t'ai dis des choses que tu ne méritais pas d'entendre. J'en suis navré et je m'excuse. Vraiment. »

James n'était pas du genre rancunier et pour lui s'excuser n'était pas une forme de faiblesse. Au contraire, il avait plutôt tendance à admirer les personnes capables de reconnaître leurs erreurs et de s'en excuser. Il s'était excusé pour ce qu'il avait dit et fait et n'avait donc plus rien à se reprocher. Il avait accusé Sydney à tord, soit, mais ça ne changerait rien au fait que dans la case du Zinc, il y avait maintenant de nombreux points d'interrogations... Après avoir appelé la Plomb Sae, Sydney s'éloigna du duo et disparu de l'attention du Platine. Avait-il accepté ses excuses ? James n'en avait aucune idée mais il s'en fichait royalement : il s'était excusé et n'avait donc plus rien à se reprocher. Après, les pensées du Zinc ne l'intéressait aucunement.

« Tu ne m'as pas l'air d'avoir été gravement blessée mais dans le doute, il vaudrait peut-être mieux aller à l'infirmerie, non ? » le Platine attendit la réponse de la Plomb et ajouta « Si ça te va, je t'accompagne à l'infirmerie pour vérifier que tout va bien et après je te raccompagne à ton internat. » puis il s'empressa d'ajouter « Je me suis déjà fait agressé, quand j'étais plus petit, et je sais qu'on a tout sauf envie d'avoir l'air faible ou quoi que ce soit mais sache que je ne te juge pas. Je ne considère pas du tout comme faible ou dépendante, au contraire tu m'as l'air d'être forte mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de te laisser seul. Lorsque je me suis fait agressé, je n'avais pas envie d'être seul, du moins pas tout de suite. Je te promet que je ne serais pas envahissant mais j'aimerais vraiment t'accompagner au moins à l'infirmerie, pour qu'on soit tous les deux sûrs que tu vas bien. »

Il fit un petit sourire compatissant, pensant réellement ce qu'il avait dit. Il aida la Plomb à sortir de la pièce obscure sans pour autant la surprotéger mais tout en restant à l'écoute de ses gestes pour pouvoir l'aider si elle le demandait ou si elle en faisait ressentir le besoin. Ils sortirent de la pièce pour arriver dans l'allée des Brumes, peu peuplée à cette heure de la journée.

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MessageSujet: Re: Pledge allegiance - Sydney & James Pledge allegiance - Sydney & James Icon_minitime1Ven 4 Avr - 14:55


Pledge allegiance



Sae & James & Sydney & Frederic



    La cigarette était vraiment le pire pêché de l'homme et surtout de Frederic. Rien qu'à la pensée d'arrêter le mettait en rogne. Mais l'allée des brumes étaient désormais interdites aux fumeurs, théoriquement parlant. Car il n'était pas encore né celui qui allait empêcher Frederic de frauder. Surtout quand il s'agissait de son petit confort. Bref, Frederic fumait, encore et encore. Il en était à sa quatrième de la journée et sa gorge commençait seulement à peine à le brûler. Rien à faire il ne pouvait pas s'empêcher d'enfreindre les règles, comme si c'était totalement normal pour lui. Il tira une nouvelle bouffée et regarda la fumer s'élever. Ca le détendait. Ca lui permettait de réfléchir, de se concentrer sur les pensées positives et sur les bons points de son existence, notamment ce que l'Académie lui avait apporté, que même s'il était pauvre il avait un but, un point, un toit sur sa tête, qu'il était en vie ... Que lui n'était pas mort dans sa fusillade. Et voilà, il repartait à penser comme ça, à s'égarer dans sa tête. Il soupira. Il ne voulait plus y penser. Il avait assez de ses nuits pour stresser à ce sujet, il pouvait se permettre d'avoir des pensées positives pendant la journée.

    En glissant une main dans sa poche, il effleura le zippo argentée de son père et sourit malgré lui. Cet objet avait une histoire. C'était plus ou moins le seul vestige de son paternel qu'il avait gardé. Ses vêtements avaient brûlé. Et le reste était parti quand il avait vidé son appartement. Il n'avait gardé que cette petite chose, qu'il serra entre ses doigts tatoués. C'était totalement idiot. Mais il lui semblait que le souvenir de son père était préservé par ce zippo. Et dire qu'il avait failli le perdre. Deux semaines auparavant, en remontant dans sa chambre par la force de ses béquilles, il s'était aperçu que quelqu'un s'était introduit dans sa chambre, dans son sanctuaire, son endroit privé à lui, le seul chez lui qui lui restait et qui avait dérobé certaines choses. Dont ce zippo en plaqué argent ainsi qu'un paquet de tabac intact, entre autres diverses petites choses. Il n'avait pas compris à ce moment, mais la méchanceté de cet acte gratuit lui avait paru totalement insensé et il avait vraiment réagi de façon violente.

    Par manque de chance, James était dans le couloir à ce moment précis et sa grande gueule et sa franchise avait encore parlé pour lui. Il l'avait cru coupable, il lui avait fait sentir, il l'avait presque insulté de voleur sans scrupule. Plus tard il s'était rendu compte qu'il s'était encore mis une personne à dos. Mais sur le coup, bien qu'il qu'il n'avait pas retenu ses mots. Il s'était quand même vite arrêté, sans preuve valable pour l'accuser et surtout sans aucune envie de se faire amocher encore plus qu'il ne l'était, et il était rentré dans sa chambre faire l'inventaire des objets manquants. Et la perte de ce zippo, sans être terrible, l'avait mis dans une colère particulièrement rageante et l'avait fait passé dans un mode d'énervement total contre l'humanité. Mais par mal chance, le coupable avait montré le zippo le soir même dans un coin de la cour après le repas et par chance pour Frederic, il le vit. Le pauvre petit Plomb ne s'en ait pas remis. Sans vraiment l'insulté, il lui avait balancé au visage des répliques cinglantes avec une froideur extrême, qui l'avait poussé à restituer les bien volés et à s'excuser. Et le soulagement avait remplacé l'énervement. Sans être fier d'avoir remis un stupide voleur à sa place, il était content de pouvoir récupérer le souvenir de son père. Même s'il ne pouvait plus s'en servir par manque d'essence, au moins il l'avait. Il ne lui restait plus qu'à s'excuser auprès de James.

    Décidément ses relations avec les Platines étaient peu glorieuses, entre James et Caleb. Quoi que ce dernier semblait décidé à se faire bien voir, ce fourbe. Il tira de nouveau sur la cigarette et sursauta en entendant une porte s'ouvrir non loin de lui. Il jura dans sa langue et écrasa son mégot à terre. Son seul réflexe fut d'agiter la main pour faire chasser l'odeur, bien qu'il sache pertinemment qu'après quatre cigarettes, l'odeur de tabac étaient déjà et depuis longtemps imprégné dans ses vêtements. Il se força à plaquer un sourire sur son visage, déjà prêt à affronter un professeur ou même un Platine désireux de faire du zèle. Mais ce fut deux formes collées l'un à l'autre qui apparurent, James et Sae. Il resta un instant surpris de la formation de ce duo. Peut être que le Platine tentait de convertir Sae. Il fronça les sourcils et s'approcha d'eux.

    "Salut vous ... hola ça va Sae ?" Ces pensées s'étaient un peu bloquées en voyant son état. Question totalement stupide, elle n'avait pas vraiment l'air d'aller bien. Inquiet, il s'approcha en voyant que James la soutenait. Qu'est ce qu'il s'était encore passé dans cette Académie de dingue ? "Tu l'emmènes à l'infirmerie ? Qu'est ce qu'il t'est arrivé Sae ?" Idiot. Comme s'il pouvait vraiment faire quelque chose, lui la pauvre petite chose incapable de se servir de ses poings pour faire mal à quelqu'un et de tenir correctement sur ses jambes. Pourtant Sae était son amie. Et on ne laisse pas une amie. Et il s'excuserait auprès de James, dont il tentait d'éviter le regard. Sérieusement, il y avait vraiment des gens totalement ... cons, dans cette Académie pour pouvoir se croire tous permis et surtout croire qu'ils avaient le droit de faire du mal aux autres.


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