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Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants
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MessageSujet: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 22:35

Poule Party ~ Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  

On peut pas dire qu'il ne le savait pas pourtant. Demander un service à Allegra était une entreprise périlleuse. Il l'avait fait parce qu'il était un doux dingue persuadé d'avoir raison. Tu parles, il avait fait une connerie ouais. Cela aurait été trop beau qu'elle accepte simplement de l'aider. Elle n'aurait pas été elle même sinon. Certes, cela lui aurait grandement faciliter la tâche. Il était un homme qui avait eu tord. Mettre sa fierté de coté était difficile. Mais expliquer cela à la fille qui lui faisait face était encore plus compliqué. Pourtant il avait tenté de ruser avec le verre. Mais étant de l'alcool qu'il pouvait avoir gratuitement, cela n'avait pas le même effet. D'autant plus qu'il était maintenant sûr qu'elle savait tout de ses problèmes financiers.

Au fur et à mesure de sa réponse, calme, posée, réfléchie, et ferme, il eut la grande envie de partir en courant et de demander au service la boisson la plus forte qu'il pourrait bien lui offrir. Il en avait presque oublié qu'Allegra n'était qu'une sale garce égoïste qui ne faisait jamais rien par hasard, qui se foutait de tout, de tout le monde, qui n'était que l'exacte copie de Narcisse. La seule raison parmi tout cela qui l'avait poussé à la voir était qu'à sa connaissance elle ne portait pas d'arme sous sa robe. Et encore il en doutait. Il perdit son sourire en se faisant massacrer sur place. Bien sur. Il lui faudrait être plus fort qu'elle, rentrer dans son petit jeu sordide comme il le faisait avant. Mais voilà : avant il était fort, car il n'était jamais seul quand il lui parlait. Sa femme la poudre blanche lui permettait de dire n'importe quoi. Ce n'était plus le cas. Il allait être obligé d'aller piocher dans ses meilleurs réparties. A coté d'elle, Rebecca n'était qu'un échauffement. Il fit claquer sa langue d'agacement.

Est ce que quelqu'un allait un jour se décider à lui tendre une perche qu'il tendait vainement d'attraper ? Ou allait-il devoir continuer à se débattre encore et encore jusqu'à la mort finale ? Pourtant elle accepte, enfin, et il ne peut que lâcher un soupire de soulagement. Mais il y a un mais. Il y a toujours un mais. Evidemment. C'est Allegra mec, tu t'attendais à ce qu'elle se mette à genoux devant toi ? Bien sur que non, cette jolie blonde peut tout faire, elle ne sera pas punie, elle. Elle dormira bien ce soir contrairement à lui. Il avale une gorgée de vin en ne la quittant pas des yeux. Son comportement l'énerve. Il n'a plus envie de jouer avec elle comme autrefois. Pourtant à l'entende de son jugement final, il comprend qu'il va devoir en passer par là s'il veut qu'elle lui fasse l’extrême hommage de lui rendre ce service. Convaincre Allegra serait un premier pas dans la présentation d'excuse à celle qu'il veut vraiment attendre. Un niveau à passer.

Son sourire, nerveux cette fois ci, revient sur ces lèvres quand elle parle de défi. Elle doit croire quelque chose de faux, peut être imagine-t-elle qu'il a repris assez de force pour le second round. Bien au contraire, c'est même l'inverse. Il saisi alors qu'il doit la convaincre elle. Après tout c'est une grande curieuse, elle veut toujours être au courant de tout. Ils se ressemblent tellement sur ce point que ça en devient terrifiant. Il termine son verre et le pose sur la table. Il doit se convaincre lui même.

"Tu as raison, j'aurai dû te supplier de le faire pour moi. C'est vraiment important, tu comprends. Ou peut être non, ne comprends tu pas. Alors laisse moi donc t'expliquer les raisons d'un cadavre tenant à peine sur ses deux jambes. Je pourrai rester dans mon coin, continuer de survivre dans la misère économique et sociale. Mais non, cela ne me suffit plus. J'ai besoin d'exister de nouveau, de pouvoir sortir de chez moi sans sentir en permanence une arme braquée sur moi. J'ai besoin de dormir la nuit sans faire d'affreux cauchemars d'appartement repeint avec le sang du corps encore chaud de ma mère. J'ai besoin de me sentir bien avec les rares amis qu'il me reste sans croire qu'elle va les égorger juste pour me punir. Je ne peux plus vivre comme ça. Il faut que quelqu'un fasse le premier pas et ... et il faut que ça soit moi. J'ai ... Je lui ai fait tellement mal ... J'ai été sérieusement écorché dans cette histoire mais tout ça c'est ma faute si tu regardes bien. Je suis presque un adulte. Je dois assumer les conséquences de mes actes, regarder en arrière pour voir ce que j'ai fait. Ce n'est pas uniquement de sa faute. Tout est venu de moi, tout est parti d'un verre de liqueur et d'un clown, mais cela ne la regardait pas. Elle s'y est retrouvée melée à cause de moi. Et ne vas pas croire que je te dis tout ça pour te convaincre, ou pour arriver à la voir. Je le pense vraiment. Je pourrai te parler encore de tout ce qu'elle a fait, de la terreur qu'elle m'inspire, que j'ai peur de lui dire tout ça en face. Mais au risque d'y laisser une seconde rotule ou même ma tête ... il faut vraiment que je la vois. Qu'on arrive à avoir cinq minutes pour clôturer tout ça. "

Penser tout cela est dur. Le dire l'est encore plus. Il se sent mal à l'aise. Il respire. Il la regarde. Il ne sait plus quand il a tourné les yeux. "Après dis lui ce que tu veux ma chère Allegra. J'espère que pour toi aussi le message est clair. J'en ai marre. Et surtout, j'en ai marre de me faire rabaisser par les jolies blondes dans ton genre qui portent des talons hauts qui claquent sur le sol pour entendre le son de leur propre existence. Tu n'as pas besoin d’agrandir tes jambes. Tu es une magnifique distraction et un messager parfait." Il sourit de nouveau. Il n'a jamais su mentir.


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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Dim 15 Juin - 13:53





Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants

Elle avait apprécié la folie de ce garçon, ce personnage désaxé aux ambitions trop grandes ou pas assez en phase. Insouciance et provocation ; comme Tristan, comme Daniel, elle avait aimé pousser à bout les mécanismes de leur jeu.
La sympathique audace s’était mué en stupidité sans bornes, et il avait perdu. Déchu, banni, renié, un paria comme on n’en faisait plus. Allegra n’aurait même pas pu trouver un contentement dans sa misère tellement elle était totale. La métamorphose ; transformation d’un homme en cafard. Et le plus fascinant, c’était que ce petit cafard, retourné sur le dos, s’était débattu par-delà la mort, s’accrochant à la vie, agitant ses petites pattes en l’air pour se retourner. Il avait visiblement réussi. Quelle était donc cette espèce qui ne voulait pas mourir ? Fascinant, absolument fascinant. Il fallait dire que son intérêt pour la personne de Frederic Host commençait à connaître un renouveau. Était-ce une bonne chose ? Certainement pas. Lorsqu’Allegra Lockhart s’intéressait de très, trop près à vous, cela pouvait signifier le pire comme le meilleur. Et dans le cas de l’Estonien… bah, on verrait bien l’issue.

La venin dans ses paroles se répandait dans le sang de Frederic, elle pouvait le voir, presque le sentir. Le raidissement de son corps malgré les efforts pour paraître détendu, la légère panique déclenchée dans son regard, sa respiration haletante toutefois discrète. Il essayait de se convaincre qu’il ne céderait pas. Allegra était aux anges, soudainement : quoi de plus délicieux que d’assister au combat intérieur d’un personnage aussi peu conventionnel que lui ? Regrettait-il de lui avoir parlé ? Elle espérait que non : elle devrait s’avouer déçue, si, après son monologue, il s’en allait. Elle voulait qu’il reste, qu’il sorte ce qu’il avait en lui… et si ça lui plaisait suffisamment, elle essaierait de ne pas trop le détruire. Après tout, le gamin devait encore avoir un minimum de force mentale s’il désirait effectivement parler à Calypso en personne. Nul doute que l’entrevue serait explosive.

Alors, il rassemble son courage. Semble prendre une inspiration, pose son verre sur la table – elle écoute. Silencieusement. Elle se concentre, examine attentivement chaque mot – chaque choix de mot. Ainsi, serait-ce une rédemption ? Elle observe, un léger sourire sur ses lèvres rouges.

Show me your mercy, I’ve been waiting so long, for you to cover me with every lovesong…

Le mal-être croit, frappe Allegra de plein fouet même si elle y est insensible. Il semble ne pas savoir où se mettre. Doit-elle le soutenir ? Confessions d’un enfant du siècle, d’un cœur brisé, d’un cœur ouvert. Non, elle ne se mettra pas à sa place. Ni ne compatira, ce n’est tellement pas son genre. L’argument, toutefois, tient la route.

« Après dis lui ce que tu veux ma chère Allegra. J'espère que pour toi aussi le message est clair. J'en ai marre. Et surtout, j'en ai marre de me faire rabaisser par les jolies blondes dans ton genre qui portent des talons hauts qui claquent sur le sol pour entendre le son de leur propre existence. Tu n'as pas besoin d’agrandir tes jambes. Tu es une magnifique distraction et un messager parfait. »

Ouh, touché. Elle ricane, son regard bleu de vipère se promène sur le visage résolu de son interlocuteur. « Quelle bravoure, persifle-t-elle. Tant de hargne, tant de résolution… Combien de temps ça t’a pris pour te relever ? Combien de temps ça t’a pris pour mettre en place ce petit discours ? C’est assez convaincant, remarque. Oh pardon, tu parles avec ton cœur peut-être ? Si tu as l’intention de parler avec Calypso, tu ferais mieux de savoir exactement quoi dire. Je lui ai fait tellement mal… Pitié. Si tu me disais ça à moi, je ne suis pas sûre que je te laisserai continuer. Je ne sais pas ce qu’elle aura envie d’entendre, mais tu aurais besoin de corser ton joli mea culpa. Conseil d’amie. » Elle bute exprès sur le mot. « Mais pas aussi corsé que ta conclusion. Le problème avec les jolies blondes dans mon genre, c’est qu’on a les moyens de faire ce que l’on veut. Toi, non. Garde ton insolence pour les moments où tu seras autorisé à t’en servir, je ne suis pas sûre que la Reine apprécie les petites piques. Tu dois choisir un ton, ferme mais humble. Ta misère n’intéresse personne, tu l’as créée toi-même. Si c’est un Salut que tu cherches, il te faudra camper sur tes positions plus que ça. Ne te mets pas en situation d’infériorité dès le départ, même si tu l’es, ta déférence doit être calculée. Sinon, c’est foutu. Il faut doser. S’excuser est un art, que je ne maîtrise pas car je trouve ça ridicule. » Petit sourire comme il faut, qui devrait l’agacer au plus haut point. « Et je n’ai jamais tort. En revanche… j’ai reçu suffisamment d’excuses pour savoir ce que j’apprécie ou pas. Et ce que tu viens de me donner, même pas en rêve. Oh c’est intéressant, mais j’espère que tu as autre chose à lui offrir. Quelque chose de solide. Tu le fais pour toi, c’est normal. Mais elle t’a nié. Tu n’existes plus à ses yeux. Si tu dois faire quelque chose, donne-lui l’impression que tu le fais pour elle et non pour toi. Sinon… ça risque de passer pour un égoïsme et ce n’est pas une bonne idée. »

Enfin, elle dit ça, elle dit ça… mais elle n’est pas Calypso. Si ça se trouve, elle lui donne de mauvais conseils et l’envoie à la mort. Bah, tant pis ? Elle le regretterait sûrement. Néanmoins, elle doutait fortement se tromper. Elle connaissait bien Calypso et l’imaginer attendrie par un discours larmoyant ne collait pas vraiment. Il devrait être moins mélodramatique. Plus adulte, justement. Il faudrait qu’elle retrouve en lui ce qu’elle avait apprécié et non ce qu’elle avait haï. Quoique ça risquait d’être difficile. Ah, si seulement elle pouvait se trouver une place aux premières loges afin de regarder la scène.

« Enfin, je te dis ça, tu en fais ce que tu veux n’est-ce pas ? Et si tu demandes pourquoi je… t’aide, c’est que, contrairement à ce que tu penses, ma propre existence me comble déjà. Chaque seconde, on me rappelle que j’existe sans que j’ai besoin de faire claquer mes talons hauts – je suis indispensable. Ton existence à toi, en revanche, est sérieusement compromise, et je trouve ça fabuleusement distrayant de t’observer essayer de la garder. » Nouveau sourire espiègle. « Et je mène à bien tout ce que je dois faire ».



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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Jeu 19 Juin - 21:28


 
L'ennuie qui le touche, la sensation que cette soirée n'est simplement qu'un bal déguisé ou tout le monde cherche à montrer sa perfection, tout ça lui prenait la tête. Il attendait patiemment que les gens fassent quelque chose de plus farfelus, de plus dingue. Cette soirée était réellement monotone et on se demandait presque ce qu'on faisait ici, devant tout ce monde abrutis. Daniel savait ce qu'il faisait, Daniel observait. Il avait vu Calypso Storm partir parler avec un jeune homme qu'il ne connaissait pas, chose très étrange pour lui. Il ne pourrait donc pas lui parler tout de suite de ce qu'il voulait, mais cela ne tarderait pas et sans devait-il préparer un peu son discours pour la convaincre car il sentait que ce ne serait pas très simple. Jade était dans une grande discussion avec James, même s'il aurait adoré savoir ce que des platines entres eux pouvaient bien raconter à part que Gordon pouvait être beau. Mais comme toute personne à peu près normales ils devaient également parler de la pluie et du beau temps, en autre rien de bien intéressant pour Daniel. Il décida de laisser tranquille son élève pour se soir, si elle voulait lui parler, elle saurait où le trouver. Il entraperçut Evangeline Hopskin en train de rentrer dans la salle, dans une très belle robe, qui se dirigeait vers le jardin dans le but de fumer des cigarettes jusqu'à ne plus rien à avoir dans son paquet. Il devrait aller s'en griller une tien. Mais en avait-il vraiment envie ? Il décida que oui. Au moment de poser son verre, son regard fut attiré par deux personnes qui discutaient au niveau du buffet. Deux autres personnes qu'il voulait voir. Hypathie Allegra Lockhart et Frédéric Host. La jeune femme était dans une magnifique robe noire qui laissait entrevoir sa cuisse, quant au plomb il portait un costume noir. Pourquoi aller les voir ? Pourquoi vouloir les voir ? Il devait parler avec Allegra. Frédéric l'intéressait car cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas parler avec lui. Même si c'était la personne à éviter si on voulait rester en vie, Daniel aimait bien le plomb. Nuance, Frédéric était un bon informateur, précieux pour ce que le zinc entreprenait dans un futur proche. Personne ne savait ce qui pouvait se tramer dans le cerveau complexe de Lassiter, mais il n'était pas encore prêt pour son projet, il avait encore quelques choses à régler et les deux personnes qui discutaient en faisait partis.

Lassiter ne posa pas son verre et se dirigea vers le buffet. Il prit quelques petits fours pendant que le serveur remplissait sa coupe de champagne. Il s'approchait tout doucement pour entendre la conversation qui se tenait entre la platine et le plomb. Évidemment il était au courant de la situation dangereuse de Fred envers Calypso et envers Allegra et pour le coup Daniel ne savait pas quel camps choisir. Il écouta donc le plomb s’apitoyer sur son sort, demandant à la belle blonde de plaidoyer en sa faveur auprès de la reine. Fred parlait trop, il était trop franc s'en était presque désespérant. Mais Daniel décida de ne pas venir à son secours tout de suite, autant laissé Allegra savourer les paroles de vipère qu'elle lançait au pauvre estropié, avec grand plaisir. La soirée serait très productive et intéressante. Il apprenait des choses que certains ne savaient pas. Il entendit donc au bout d'un moment que la misère de Frédéric n'intéressant personne. Il fallait faire attention justement à ce petit être si précieux. Daniel lui s'intéressait beaucoup à son existence et il avait crut comprendre que Caleb Reed lui avait donner quelque chose pour son genou. C'est que Frédéric ne semblait pas tout seul au final. Mais cela devait rester cacher pour le moment, tant que Calypso n'aurait pas décidé de rendre une vie normale au plomb. La conversation se poursuivit, ou plutôt le monologue d'Allegra crachant sur le plomb qui voulait se faire pardonner de son geste ingrat. Daniel continuait à manger ses petits fours non loin de là, caché parmi lesquelles personnes autour, et écouta jusqu'à ce qu'Hypathie sorte qu'elle était indispensable. On lui tendit son verre. Avec un merci, il s'en saisit délicatement, prit une gorgée et se lança dans une historie qui ne le concernait pas. Il s'approcha et arriva à la hauteur des deux protagonistes du dialogue au moment même où la Zinc termina sa phrase. Quel timing !

« Je ne suis pas d'accord avec toi Allegra. Je suis sûr que la vie misérable de Fred intéresse plus de monde que tu le crois. Mais je dois avouer mon cher Frédéric que tu t'y prends vraiment très mal en ce qui concerne le choix de tes mots pour t'excuser ou pour demander un service. Tu devrais apprendre à faire plus attention. Une leçon que je serais ravi de te donner. Et tu as plutôt de la chance que la belle blonde que voilà t'écoute et te donne des conseils qui n'en sont pas vraiment. Par contre c'est un peu déloyal n'est-ce pas de regarder quelqu'un qui n'a pas les atouts adéquats, en train de s'enfoncer encore plus profond ? Même si je dois avouer que c'est amusant, ce serait juste pitoyable de le voir ainsi. Sinon à part cela, je vous souhaite le bonsoir.

Il eut un sourire cynique. Peut-être n'aurait-il pas dû s'incruster dans une telle conversation. Allegra devait être en pétard non seulement contre Fred, mais maintenant contre lui. Elle avait cette arrogance, cet égoïsme narcissique et cette certitude d'être au dessus de tout, de tout savoir, qui caractérisé aussi bien la belle blonde que Daniel. Si identiques, si proches l'un de l'autre. Et pourtant il sentait qu'il n'aurait pas dû se mêler de tout ça, bien que cela soit bien plus fort que lui. Tant pis lorsque la conversation serait terminé, il devrait comme un détective, qui n'en est pas un parler aux deux personnes qui lui faisaient face.

« Avant que vous puissiez dire quoique ce soit je suis bien conscient de rentrer dans une conversation qui ne me concerne pas et je n'ai aucune raison de vous coupez à part ma curiosité maladive qui vous savez tout les deux très bien, me pousse à des actes parfois suicidaires.

Non il ne cherchait absolument pas à se justifier, mais il savait très bien qu'en venant ici, il était venus chercher les emmerdes.
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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Lun 23 Juin - 17:05

Poule Party ~ Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  

Foutue donneuse de leçons. Il ne pouvait même pas se sentir offusqué de sa réponse puisqu'il savait qu'elle avait raison. Et par saint George ce que cela pouvait l'énerver. Evidemment que ce semblant de discours n'était pas parfait à ses yeux. Ce n'était qu'un brouillon du vrai qu'il prononcerait. Et surtout ce n'était pas à elle qu'il était destiné. Alors pourquoi est ce qu'elle avait ce besoin de le prendre de haut ? Ils savaient tous les deux qu'elle lui était supérieure, qu'elle était bien au dessus de lui dans la hiérarchie sociale, financière, scolaire et toutes les échelles possibles. Qui était-il lui pour oser venir lui parler, misérable cafard boitant face à la princesse des abeilles ? Il avait osé, encore, et encore, il avait tenté de grimper ces échelons.

Mais ce n'était pas ses mots qui allaient lui faire lâcher prise. Il n'était plus aussi bas. Il était en train de se reforger. Il s'ordonna mentalement de ne pas s'énerver, de penser qu'elle avait raison, qu'elle essayait juste de lui montrer sa toute puissance et qu'en plus elle y arrivait. Et encore, elle, elle avait le droit de lui faire la leçon. Plus que Rebecca en tout cas. Même si cela irritait ses nerfs à vif. Il devait encore tenir le coup, serrer les poings encore quelques minutes. Il ne devait pas se dire que ce n'était pas grave s'il ne convainquait pas. Au contraire, c'était la preuve qu'il n'y arriverait pas avec l'autre. Elle n'était pas sensible à son discours et elle continuait de lui faire la morale ? Grand bien lui fasse. Cela ne devait plus l'atteindre. Il devait continuer dans son optique. Il tenta tant bien que mal d'enregistrer ses conseils et avisa  que son verre était vide. Encore. C'était peut être pour cela qu'il avait de plus en plus de mal à réfléchir. Il buvait sans doute un peu trop ce soir. Mais ne pas répondre serait bien sur impoli.

"Merci pour tes précieux conseils, ô toi la jolie blonde à qui la vie sourit depuis sa naissance. Je ne cherche pas le Salut comme tu peux le croire, je ne cherche même pas à me pardonner mes erreurs, je veux seulement lui faire comprendre que je regrette que cela se soit passé comme ça. Après, ce qu'elle fera ou dira, ça la regarde, cela ne changera surement rien à ma situation et encore moins à la tienne. Je sais que jamais tu ne t'apitoieras sur mon pauvre sort et encore moins que tu prendrais la peine de faire semblant. Et pourtant je te remercies grandement de m'avoir aidé à ... tester ma capacité de persuasion. J'ai encore du travail on dirait."

Et avant que Frederic ait le temps de continuer ses explications légèrement foireuses, Daniel Lassiter le coupa en plein dans son élan et interrompit de façon TRES impolie la conversation qu'ils étaient en train d'avoir. Non content de venir les embêter alors qu'il avait déjà du mal à jouer correctement, le nouveau participant ajouta des cartes sournoises, mesquines et méchantes. Loin de penser qu'il venait vraiment de les déranger, Daniel continuait. Encore. Et il crut clairement percevoir l'insulte à son égard dans le mot pathétique. Bien sur il savait que Daniel était quelqu'un d'assez sarcastique qui se réjouissait du malheur des autres. Mais c'était trop.

Frederic pouvait endurer les railleries de Rebecca qui ne songeait qu'à lui parler de Gordon. Il pouvait entendre Allegra lui dire qu'elle lui était supérieure parce que c'était la vérité. Mais voir que Daniel se permettait de lui donner des leçons lui était tout simplement insupportable. Décidément cette soirée était déjà bien trop longue à son goût. Il savait qu'il choisissait mal ses mots, cela avait toujours été le cas quand il devait dire des choses intelligentes. Mais encore une fois, tout cela n'avait pas d'importance avec Daniel. Il n'était qu'un petit prétentieux en costume et cheveux frisé. Et pourtant il lui ressemblait. Ils étaient sans doute trop semblables pour se trouver dans le même mettre carré en même temps. Il prit le temps de lui faire un sourire bien hypocrite comme il l'avait fait à Rebecca.

"Tu nous souhaite le bonsoir ? Daniel, je te jure que ce n'était pas la peine de se donner cette peine après le discours que tu viens de nous sortir. Premièrement, ça ne se fait pas d'interrompre une conversation qui relevait du privé il me semble. Deuxièmement ... qu'est ce que tu viens faire ici si ce n'est pas pour nous déranger de façon volontaire et en effet suicidaire ? Je pensais que j'étais la seule personne dans cette soirée à avoir des idées qui pouvaient conduire à la mort mais apparemment non."

Il échappa un petit soupire et d'un air faussement amical, il tapota vaguement l'épaule de Daniel. "Je plaisante bien sur, ce n'est pas du genre d'Allegra de te tuer parce que tu as osé l'interrompre alors qu'elle était en train de me démolir sur place. Au contraire, ça m'arrange, ça m'évite de me prendre encore deux trois piques bien placées. Mais est ce que je devrais te remercier ... Franchement non. Daniel, chez moi, les gens qui viennent interrompre des conversations pour insulter l'un des deux protagonistes de pathétique et l'enfoncer encore plus, ça s'appelle un emmerdeur. Et un donneur de leçon par dessus le marché. Tu ne fais pas preuve de respect envers moi et encore moins à Allegra que tu traites de belle chose uniquement à l'usage de potiche. Donc je ne vais pas te remercier et je vais même te prier d'aller emmerder quelqu'un d'autre, parce que vois tu ... nous sommes occupés, même si massacrer Frederic verbalement n'est pas une de mes activités favorites."

Définitivement il avait trop bu et il était beaucoup trop énervé. Beaucoup, beaucoup trop. Il était bientôt temps qu'il quitte la soirée avant de s'attirer encore plus d'emmerdes. Ou alors il pouvait continuer à boire. Il avisa un serveur porter des verres de ce qu'il identifia comme du gin et c'est machinalement qu'il tendit la main pour en prendre un. Et cela lui fit un bien fou de sentir de nouveau l'alcool dans sa bouche.


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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Mer 23 Juil - 23:59




Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants

Peut-être avait-il l’impression qu’elle le méprisait et qu’elle s’efforçait de se montrer supérieure. Ce n’était pas tout à fait vrai. Frederic avait la noblesse du cœur, le courage de se relever, même après avoir été écrasé maintes et maintes fois. Elle appréciait voire admirait cela en lui – tout le monde n’avait pas cette démence de vivre. Elle-même n’était pas sûre de l’avoir… mais ne nous étalons pas davantage sur ce problème. Après tout, ce n’est pas comme si c’était Allegra qui se faisait faire la morale en bonne et due forme.

« Merci pour tes précieux conseils, ô toi la jolie blonde à qui la vie sourit depuis sa naissance. Je ne cherche pas le Salut comme tu peux le croire, je ne cherche même pas à me pardonner mes erreurs, je veux seulement lui faire comprendre que je regrette que ça se soit passé comme ça. Après, ce qu’elle fera, ça la regarde, cela ne changera sûrement rien à ma situation et encore moins à la tienne. Je sais que jamais tu ne t’apitoieras sur mon pauvre sort et encore moins que tu prendrais la peine de faire semblant. Et pourtant je te remercie grandement de m’voir aidé à… tester a capacité de persuasion. J’ai encore du travail, on dirait. »

Elle sourit – et pour une fois, un sourire authentique. Ou presque. Disons, un qui n’était ni mesquin ni carnassier ni… bref. Elle sourit pour plusieurs raisons – le « jolie blonde à qui la vie sourit depuis sa naissance » (si seulement il savait…) et pour l’explication qui suivit. Elle voulut lui dire que c’était mieux, qu’elle préférait ces derniers mots – même s’ils étaient jetés avec un dédain et une hargne évidents. C’était plus cru mais c’était plus vrai. Justifié. Elle voulut même ajouter quelque chose de gentil – oh là là – mais on l’interrompit.

Quelqu’un l’interrompit.
Et elle n’aima pas ça… surtout vu le perturbateur en question.

« Je ne suis pas d'accord avec toi Allegra. Je suis sûr que la vie misérable de Fred intéresse plus de monde que tu le crois. Mais je dois avouer mon cher Frédéric que tu t'y prends vraiment très mal en ce qui concerne le choix de tes mots pour t'excuser ou pour demander un service. Tu devrais apprendre à faire plus attention. Une leçon que je serais ravi de te donner. Et tu as plutôt de la chance que la belle blonde que voilà t'écoute et te donne des conseils qui n'en sont pas vraiment. Par contre c'est un peu déloyal n'est-ce pas de regarder quelqu'un qui n'a pas les atouts adéquats, en train de s'enfoncer encore plus profond ? Même si je dois avouer que c'est amusant, ce serait juste pitoyable de le voir ainsi. Sinon à part cela, je vous souhaite le bonsoir ».

Ha ha ha.
PARDON ?

Elle ouvrit la bouche pour répliquer, mais visiblement, l’alcool qui coulait à flots dans le sang de Frederic lui donnait une rapidité superhéroique.

« Tu nous souhaite le bonsoir ? Daniel, je te jure que ce n’était pas la peine de se donner cette peine après le discours que tu viens de nous sortir... »

Elle n’échoua même pas la fin du speech de Frederic : ils avaient fini de jouer, là ? Est-ce qu’elle allait enfin pouvoir en placer une ? Parce-qu’après tout, elle était le personnage principal, là. Non ?

« Oui, bonsoir Daniel. Chez les gens bien élevés, on salue avant, et non après avoir dérangé une conversation des plus privées. Et on n’écoute pas aux portes non plus. » Déjà. « En ce qui concerne ta future possible mort, Fred a raison, ce n’est pas mon genre. » Elle avait saisi l’ironie du Plomb et trouvait assez malin de l’exploiter. « Je n’ai jamais tué personne - pas encore, mais je n’aime pas qu’on m’ôte mes jouets, tu devrais le savoir non ? Alors, mon ange, reste sur le côté bien sagement pendant que je finis de donner de vrais conseils à monsieur Host, d’accord ? Je serai toute à toi juste après. Et oh, avant que j’oublie. » Mâchoire serrée, yeux plissés. Il n’était plus question de rire. « La prochaine fois que tu te permets une remarque contre moi, assure-toi qu’elle soit fondée. Si Frederic est venu me chercher, moi, c’est qu’il y a une raison, non ? Raison que je n’ai visiblement pas besoin de détailler puisqu’elle tient en quelques mots seulement : le simple fait que je sois moi. Alors laisse-moi lui donner ce dont il a besoin. Par ailleurs, si je voulais regarder quelqu’un s’enfoncer et s’humilier, c’est toi que je regarderai à cet instant précis, Daniel. Je suis peut-être du genre à aimer retourner le couteau dans la plaie, mais je sais aussi faire preuve de clémence. »

C’était méchant et prétentieux – Allegra dans toute sa splendeur. Voilà ce qu’elle pouvait également avoir à offrir – et Daniel, Daniel, qui osait venir l’interrompre, pire, la contrarier, pire, la descendre en face d’un tiers, alors que depuis tout ce temps il se délectait de ses pseudo-leçons avec Jade Thomas, alors qu’ils avaient un marché… ça la rendait folle. Bref.

Elle lança à Daniel un regard si appuyé du genre "bouge pas, je reviens dans deux minutes, si tu n’as cligné ne serait-ce qu’un de tes cils, je t’égorge" qu’elle était sûre qu’il attendrait qu’elle ait fini son entrevue avec Frederic. D’ailleurs… non, sérieusement ? Il se reprenait un verre ? D’accord, c’était gratuit mais bon, ce n’est pas comme s’il allait être plus cohérent pour parler à Calypso avec trois grammes dans le sang. Elle le prit à part, laissant Daniel quelques mètres derrière.

« Frederic, écoute-moi. » Ça devenait important. « J’irai parler à Calypso, je te le promets. Je te trouve assez courageux et ce n’est pas sans m’intéresser – peut-être que tu pourras finalement améliorer ta situation… ou que je pourrai le faire pour toi. Tu dois par contre t’en montrer digne. Tu m’as beaucoup déçue avant, et clairement, je ne risquerai jamais rien pour sauver ta peau mais… tu vaux peut-être la peine que quelqu’un essaie de faire quelque chose pour toi. Effectivement, jamais je ne m’apitoierai sur ton sort - j’ai trop à faire avec ma petite personne. Or, si vraiment je m’en fichais, tu aurais été mis dehors à la minute même où tu m’as adressé la parole. Notre relation vaut, ou valais, comme tu veux, mieux que ça. J’accepte d’aller parler à Caly, mais comprends bien que ça me compromet aussi, malgré ce que tu sembles croire. Tu auras donc un jour une grosse dette à me rendre… On ne sait jamais quand on peut avoir besoin d’alliés, n’est-ce pas ? » Un ton de velours, mais des paroles de fer. Si elle aidait Frederic pour quelque chose d’aussi dérisoire que parler à Calypso – soyons clairs, il ne lui avait pas demandé de le défendre et encore moins de plaider sa cause… - elle voulait néanmoins quelque chose en retour. Quoi, elle ne le savait pas encore, mais elle voulait absolument une garantie importante. De toute façon, s’il ne respectait pas leur marché, elle n’aurait qu’à claquer des doigts pour l’anéantir.
« Je considère que nous avons un deal… » Elle regarda Frederic avec un regard malicieux. « Maintenant, tu m’excuseras, mais j’ai d’autres affaires à régler avec un charmant jeune homme qui devrait passer un sale quart d’heure. »

Sur ce, elle s’en alla, prit une nouvelle flûte dorée et pétillante sans même accorder un regard au pauvre serveur et retourna vers Daniel. Elle n’avait pas été longue, et bien entendu, il n’avait pas bougé. Elle sourit.

« Alors, Lassiter, on se permet des folies ? Voyons, tu sais que c’est imprudent. Au fait, si je puis me permettre, quels conseils aurais-tu donné à Frederic, hm ? Les mêmes qu’à Jade Thomas ? »

Elle avait dit ça de la façon la plus tranquille du monde, passant négligemment une main dans ses boucles blondes et souriant avec naturel et élégance, comme s’il s’agissait d’une conversation normale entre deux jeunes gens ordinaires. Elle trempa ses lèvres rouges dans le champagne, fixant Daniel sans retenue. Certes, il était beau, et il avait toujours cette aura différente… mais il l’avait mise en colère par deux fois et elle ne le laisserait pas s’en tirer comme ça. En amenant Jade directement dans la conversation, les bases étaient posées. Bien sûr, elle aurait pu être pu subtile (elle avait failli faire une introduction plus mielleuse et saupoudrée d’hypocrisie) : ce n’était pas son genre d’être si directe. Allegra était féline, elle aimait tourner autour de sa proie et jouer avec. Quoiqu’elle s’y apprêtait.

Elle voulait voir comment il allait réagir. Elle voulait se donner le temps de réfléchir, et surtout, elle ne voulait pas lui donner l’avantage. Il avait trop de répondant et ne la craignait pas assez pour qu’elle se permette de lui céder du territoire.

Quelle soirée… et elle qui avait eu peur de s’ennuyer. Elle ferma brièvement les yeux et savoura le goût des bulles laissé dans sa bouche, attendant la réplique du second round.



Suite du RP entre Daniel et Allegra

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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Sam 2 Aoû - 16:10

Poule Party ~ Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  

Frederic avait toujours su qu'Allegra était une égoïste, une narcissique, qui ne pensait qu'à elle. Il savait aussi qu'elle avait des pions placés un peu partout dans le grand jeu de la vie dans la ville de New York. Mais chaque fois qu'il la voyait, elle semblait rayonner un peu plus, elle semblait plus fort, plus sur d'elle, plus blonde aussi et pourtant tellement parfaite qu'il pourrait presque être jaloux de sa réussite. Elle, elle se croyait reine de la ville, au centre du monde et elle n'avait presque pas tord. Elle était juste ... tellement parfaite qu'on ne pouvait pas lui dire non. Une grande manipulatrice en somme. Une fille rayonnante qu'elle attire tous les regards. Ou alors ce n'était qu'à lui qu'elle faisait cet effet. Peut être, peut être pas. En tout cas, elle avait son charme. Elle l'avait toujours eu. Et avec lui ça marchait. Quand elle commença à parler à Daniel, il n'eut même pas envie de la contredire. Elle était douée. Elle était elle, voilà, tout simplement. Elle pouvait se permettre de rembarrer Daniel de la sorte, parce qu'elle savait qu'il serait encore là quand ils auraient fini leur conversation. Saloperie de princesse.

Pourtant à sa grande surprise, elle accepta sa demande. C'était tellement surprenant après ses grands discours sur la conviction qu'il ne répondit pas tout de suite. Oh bien sur elle acceptait avec ses conditions, parce qu'après tout, elle était elle. Il fallait bien qu'elle soit totalement elle, sinon cela ne pourrait pas fonctionner. Le cerveau de Frederic commença, lentement mais surement  à analyser qu'il avait retrouver une alliée de poids. En effet, il était beaucoup plus préférable d'avoir Allegra dans son camp. Il lui en devrait une, et une bonne selon ses dires. Au moins acceptait-elle. Pour le moment c'était tout ce qu'elle pouvait lui accorder. Et même si elle pouvait plus, elle ne ferait pas. Elle était décidément bien trop unique. Elle lui aurait presque fait peur s'il n'avait pas eu tout cet alcool dans le sang. Il devait arrêter de boire. Ca serait une bonne idée. Ce gin avait du mal à passer. Il hocha la tête en souriant de contentement. Il lui devrait un service ? Soit. Il pouvait bien faire ça. De toute façon on avait rien sans rien dans cette ville. C'était donnant donnant. Cela avait toujours été comme ça. Mais au moins grâce au service d'Allegra, il pouvait espérer reprendre sa place dans le jeu et abattre un dernier atout avant de se retirer pour être tranquille. C'était une très bonne chose.

"Merci Allegra. Encore désolé de t'avoir dérangée dans tes occupations." Tu parles s'il était vraiment désolé il serait parti depuis longtemps. Il était juste tellement content d'avoir ce qu'il voulait qu'il pouvait bien lui servir un peu de politesse. C'était la moindre des choses. "Une excellente fin de soirée avec Daniel ..." Il leva son verre en signe d'au revoir et la regardant partir. Il connaissait ce ton, il connaissait ce regard. Elle avait quelque chose à régler avec le jeune Zinc. Ce n'était donc pas le moment pour lui de retourner lui parler et lui redire d'aller se faire foutre. Elle s'en chargerait. Il n'allait pas se meler de leurs histoires. Il pourrait toujours lui parler plus tard. Il hésitait et posa son verre aux trois quart pleins, s'éloignant d'eux pour rejoindre Win et Harmony.

HS : Suite ici

[TERMINÉ]


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JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:41


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

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MessageSujet: Re: Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants Pantin désarticulé et poupée garnie de diamants  Icon_minitime1



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