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Cold day and hot coffee [PV] Abdonie
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Eric A. Morgenstein
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Date d'inscription : 31/01/2015

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MessageSujet: Cold day and hot coffee [PV] Abdonie Cold day and hot coffee  [PV] Abdonie Icon_minitime1Jeu 14 Jan - 23:26

Il marchait dans la rue. L’acte était banal. Ce n’était pas illégal ou mal vu de marcher. C’était une action engendrée par une commande provenant du cerveau et effectués par les muscles du corps humain. Pourtant, marcher pour se résulter par de graves conséquences pour sa personne à certains endroits et certains moments. Que ce soit des dommages physiques, mentaux ou une surveillance intrusive par le gouvernement ou autre tiers parti. Enfin, le Centreville n’était pas sur la carte des endroits à éviter et il faisait encore clair jour. Les rues étaient vides pour un dimanche après-midi. Le froid retenait probablement les gens à l’intérieur.

Une légère fumée blanche sortait des lèvres de l’humoriste. Il ne faisait vraiment pas chaud. Habillé pour les conditions, il ne souffrait pas de froid. Son manteau en laine d’alpaga le tenait à une température corporelle confortable. Pourquoi était-il là, au froid? Aucune raisons. Ce matin-là, il avait eu l’envie de traîner dans les rues. Eric avait fait le tour du Quartier Nord avant de descendre au Centreville. Il était était sorti depuis ce matin, se déplaçant à pied. Il s’était réveillé de bonne humeur et comptait bien profiter de la journée malgré ce froid glacial. Ce n’était pas une température hasardeuse qui allait l’empêcher de se promener comme il le souhaitait. Il ne prenait d’ordres de personnes sauf Calypso s’ils faisaient du sens et qu’il approuvait mais c’était une autre histoire. Aujourd’hui était une belle journée. Que les autres se fassent foutrent s’il n’aimaient pas la température. Lui, il l’aimait bien.

Partout c’était le même scénario: des rues désertes par une magnifique journée quoique froide. Il était rare qu’une température de la sorte se fasse enregistrer. Le ciel était clair et aucun nuage était en vue. Le vent était tombé et le silence n’était que brisé par par la respiration glacée d’Eric. C’en était presque dérangeant. New-York était une ville bruyante, mais le froid semblait paralyser la ville. Ce calme, par contre, permettait à Eric de passer un agréable moment seul dans des artères habituellement bondés de gens de toutes sortes. Les commerces étaient ouverts mais aucuns clients n’y étaient les commerçants s’ennuyaient seuls dans leurs échoppes vides. Parfois, une distante musique de magasin se faisait entendre timidement. Les quelques passants qu’Eric avait rencontrés se dépêchaient à rentrer, les oreilles rougies par la température hostile.

D’ailleur, l’humoriste commençait à avoir un peu froid. Pensant qu’un breuvage chaud lui ferait du bien, il se dirigea vers un petit café qu’il appréciait à quelques rues de son actuelle position. Là-bas, on y préparait un café torréfié d’une manière parfaite et là où les thés étaient séchés juste le temps nécessaire. Malgré cette qualité, peu de gens connaissaient cette petite merveille. Les gens préféraient les marques mainstream comme les gens le disent bien et pourtant c’était dans les petits commerces que l’on retrouvait souvent le meilleur. C’était une réalité bien dommage. Eric achetait le plus souvent dans ce genre de petit commerce. C’était sa manière d’encourager ceux-ci.  

L’humoriste tournait le dernier coin de rue lorsque le café le trouva avant. En fait, c’était une jeune femme qui  venait de lui foncer dessus avec un café. Elle possédait de grands yeux bleus. Pour calmer la tension, il engagea amicalement la conversation: “Je cherchais justement un café, il semble qu’il m’ait trouvé avant que je le trouve. Ne trouvez-vous pas cette tournure amusante?” Les yeux clairs de l'homme étaient rieurs. Eric ne s’affligeait pas du café dégoulinant de son manteau de laine. Ce n’était pas la fin du monde et les accidents arrivaient.


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