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Concours de vie de merde [PV-Jason]
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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 13 Juin - 20:02

« Tu as passé une bonne journée ? »
« J'en ai l'air ? »

Amabilité de porte de prison et sourire à l'envers : non, Calypso n'avait pas l'air d'avoir passé une bonne journée. Pire que ça : elle avait songé à la pendaison au moins trois fois ! Ça paraîtrait sûrement anodin venant de Nine mais Calypso, elle, était d'habitude du genre à voir des points positifs un peu partout. Pas au point de se transformer en licorne enchantée comme Harmony mais au moins au point d'éviter les envies suicidaires lorsqu'elle était à Weins ou en ville. Lorsqu'elle devait écouter les cours d'Histoire, elle trouvait toujours une information intéressante ou notait un point à creuser avec Sven ; lorsqu'elle devait supporter les lubies de Allegra dans les magasins, elle trouvait des idées de vêtements à confectionner ; lorsqu'elle devait supporter les discours interminables de Rebecca, elle réfléchissait à des chorégraphies mais là... Aujourd'hui le monde s'était bien foutu de sa gueule.

« On a passé la journée à parler de l'autre attardé de Caleb Reed... Et blablabla qu'il est entré dans la police et gnagnagna... On devait même écrire ce qu'on pensait de lui pour le musée... Nan mais franchement ?! »

Jalouse de Caleb ? Oh surtout pas... Calypso n'avait jamais apprécié Caleb, le jugeant trop détraqué du cerveau pour être considéré comme autre chose qu'un putain de Platine extrémiste. Alors oui il était bien foutu mais si Calypso avait commencé à se pâmer à chaque abdo' qu'elle croisait... Elle n'arriverait pas à faire un pas dans le Nord. Caleb avait toujours agit comme un prédateur et Calypso n'avait pas une once de confiance en lui. Autant Tempest était juste con, autant Caleb était malin. Un putain de robot avec comme seul programmation l'extermination des ennemis de Dieu. De Gordon, pardon. Et juste parce que ce ramassis de préceptes divins avait été accepté dans la police (comme s'il y avait eu un moindre doute concernant la perfection de son parcours...), il fallait qu'on l'encense pendant des jours entiers. Qu'est-ce que ça allait être le jour où Jade allait devenir championne olympique, hein ? Et encore... Au moins Jade était une fille intéressante et avec suffisamment de caractère pour être sympathique. Le mec allait juste servir des cafés pendant les réunions et il fallait qu'on en fasse un modèle de vertu ?

« Bon tu me raconteras ça un peu plus tard, ok ? Là faut que je file, on a réunion avec les chargés de la sécurité. »
« Bon courage ! »
« Merci ! Trouve un truc pour te passer les nerfs en attendant sinon tu vas finir par appeler Taleh juste pour avoir quelqu'un avec qui t'engueuler... »
« Grillée... »

Après un rapide ébouriffage de cheveux entraînant une gueulante stridente et un « désolé » pas du tout convaincant, Sven sortit de l'immeuble et Calypso, elle, monta dans sa chambre. Agacée par sa journée nulle et interminable, elle se mit en jogging, se recoiffa et s'apprêta à descendre à la salle de sport. Mais c'était sans compter sur l'attaque fourbe de la flemme qui poussa Calypso sur le canapé et la fit allumer la télévision. Après une journée aussi nulle, il n'y avait que deux solutions : appeler Taleh pour qu'ils s'engueulent ou regarder Top Model USA. La première solution était désormais interdite d'accès alors Calypso enclencha le DVD et le générique de début de la saison 9 de l'ancienne série à succès commença. Des futurs mannequins se mettant sur la tronche pour des disparitions de pot de mayonnaise ou pour des poils traînant dans une maison de luxe : voilà ce dont Calypso avait besoin actuellement ! La blonde s'étala de tout son long sur le canapé et ouvrit le paquet de chips caché dans un tiroir spécialement pour ce genre d'occasion. Elle irait faire du sport demain et puis merde.

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Jeu 21 Juin - 17:18

" Requiem for a Clown "

Une ombre noire se traîne, lente et blasée jusqu'à un couchage confortable installé tout proche du radiateur. Sa routine ne change plus depuis des jours à aller venir comme bon lui semble bien qu'une chose aie changée en fait, oui … Il est de retour, son maître, son ami son frère … son clown. Le molosse n'en attendait guère plus et peut désormais dormir sur ses deux oreilles ; car le monstre n'est pas mort. Pas encore...

Et pour tout dire l'oiseau a perdu bien des plumes à tel point qu'au moment M il évite judicieusement de se croiser au détour d'un éventuel miroir. Pas qu'il soit laid, enfin... à sa mesure balafrée et pas plus qu'autrefois mais il ne se reconnaît pas ou tellement peu qu'après tout, il peut bien faire abstraction. Jason Lecter n'est plus que son propre spectre, homme de cendres aux teintes chromatiques jusque dans l'anthracite de sa chevelure. Fade, délavé comme un vieux cachemire voilà à quoi se sent réduit le pire criminel/terroriste/fou dangereux de sa génération... Tu parles d'une fin. Un soupir fend ses lèvres sur un trait de fumée, au moins il lui reste encore cette bonne vieille nicotine pour le tuer à plus petit feu et l'occuper à défaut de trouver autre chose de plus explosif à faire dans ce trou. D'autant que ce n'est pas comme si on allait lui apporter de quoi fabriquer une bombe entre une botte de poireaux et des pommes de terre en plein quartier Nord … ben non... Tu parles d'une ironie, se retrouver à végéter ici. Il soupire de plus belle, écrase le restant de clope et fait avancer ses roues en direction de la baie vitrée. Il fait déjà bien noir, la nuit tombe si vite en hiver. Avant il en aurait profité pour commettre un méfait supplémentaire, serait allé ennuyer Tess au coin d'une rue ou aurait provoqué un accident débile -mais mortel- quelque part. Le bon vieux temps en somme !

Qui pourrait-il prétendre ennuyer désormais ? Roi déchu sans plus aucun lopin de terre, sans hommes, sans … sans la moindre relique de ce qu’il fut ou de ce que fut son nom. Peut-être qu’on l’évoque encore parfois, un regard jeté par-dessus l’épaule craignant qu’il revienne tel un fantôme pour jouer quelques tours désagréables et encore ; il en doute sévèrement.
Un battement de cils le sort de ses songes, lui laisse constater la cendre qui roule sur son jean parce qu’il reste là la clope suspendue au vide plutôt qu’à la bouche. Il finira cinglé à fixer le néant aussi longtemps ! Un peu plus un peu moins diriez vous mais faut-il réellement aggraver les choses ? Le filtre se retrouve écrasé au milieu d’autres et voilà le clown parti rouler en direction de la salle de bain. Il faut absolument qu’il sorte sans cela il finira par se pendre à un truc ou à essayer de se shooter au liquide vaisselle faute d’autre chose. Encore que, de mémoire il lui semble que quelqu’un disait un jour que la lessive était efficace et même plutôt comique si c’est bien dosé… il ricane, cherche un écho à sa voix.

Le silence est le seul à répondre.    

* * *

Le pire dans tout ça c’est que personne dans ce foutu-maudit-quartier-nord-de… ne l’a empêché de sortir ! Pourquoi le ferait-on ? a dit l’un des types à l’entrée. Un autre a dit : Il n’est plus personne… et ça les a fait rire. Pas Lecter, mais ça tout le monde s’en moque bien maintenant. Calypso entendra parler de ça ! Encore que, elle ne se soucie guère de sa petite personne ces derniers temps elle doit avoir tellement d’autres choses à faire, à gérer et à diriger. Comme lui en son temps, son cher bon vieux temps puant l’essence et la mort.

Une grimace lui tord la bouche, il enfonce le menton dans son écharpe et pousse un peu plus en avant le levier pour actionner la marche avant du fauteuil. Pas un seul ne s’est retourné, pas un regard même de loin. Les gens sont devenus fades, ignorants et tellement préoccupés par leur routine qu’il se pourrait -pour une obscure et indigne raison- qu’ils … l’aient bel et bien oublié en finalité.
Son molosse renifle les rares brins de gazons qui parviennent à se faufiler au milieu de la neige, profite de la ballade puisqu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. Jason doit bien l’admettre, ce n’est plus comme avant et rien ne pourra lui rendre son cirque. Le Sud a perdu son maître, est tombé aux mains des politiciens et de leurs pantins. Dégoutante et pitoyable réalité !

Ses roues cessent de tourner près d’un banc, une cigarette s’embrase et c’est le dos enfoncé dans le siège qu’un malade contemple sans le voir ce paysage qu’il ne savoure pas. Plus rien de familier dans ce tableau qu’il aurait juré contempler jusqu’à sa foutue mort à peine un an plus tôt. Les rares visages qu’il a pu croisé, l’agencement des rues, du parc où il vient d’échouer, ce marché nocturne qu’il a traversé … est-ce seulement la même ville ou pire la même planète ? En lui pleure un monstre esseulé, sa créature folle qui tourne en rond à l’intérieur d’une cage grande ouverte. Quant à cette chose de cendres tapie au plus profond de lui auparavant elle se manifeste de plus en plus, comme matérialisée à ses côtés en une bien vicieuse compagnie. Ombre grise sur laquelle perdure un sourire immense qui ne se moque plus que de lui.

« Et ça t’amuse hein ? » Lâche-t-il dans un soupir au goût amer. Le fidèle Cerbère tend l’oreille, retourne à ses occupations sans s’éloigner pour autant. Son maître n’a interpellé aucun être vivant après tout.
Le vent souffle à peine, il neige peu c’est une belle soirée pour le commun des mortels tandis que pour ce type cloué à terre elle frôle le parjure. Il ne devrait pas être là assis sans autre choix non ! Lecter devrait être occupé à d’immondes bêtises, il devrait au moins escalader ce lampadaire, s’y suspendre et une fois une idée glauque en tête, bondir de buissons en buissons pour la concrétiser… c’est injuste ! Même des abrutis sans mérite ni panache comme Samson s’en sont mieux tirés ! Bonjour la comparaison ! Berk ! Il se frapperait bien pour ça tiens !
Lentement Jason repousse en arrière les mèches cendrées qui lui balaient le front puis cale son menton au creux de sa main. Il s’ennuie.

« Et maintenant ? » Le clown sursaute, les mâchoires serrées et scrute un moment les environs. La folie est folle hein ? Pour sûr ! Ses doigts sont comme incrustés dans les accoudoirs, il a cessé de respirer à seulement halluciner sur la voix arrachée à un souvenir parmi un million d’autres. Sa voix…
Il s’était pourtant promis de ne pas y penser, de ne plus jamais raviver cette satanée flamme bleue car elle lui rappelle trop sa solitude, que le second a disparu, qu’il n’est et ne sera plus premier de rien. Une douleur sourde lui vrille les os, les crampes s’installent… il doit bouger, rentrer…

Son dos se voute et son visage blafard échoue entre ses mains.
Une volée d’images se succèdent, lui donnent le vertige.
Avoir mal c’est bien disait-il, ça prouve que tu vis.
La bonne blague… il ne rit pas.

Son molosse grogne, oreilles dressées et dents dehors. Lecter claque des doigts, c’est inutile de le garder ou de le protéger. Il ne lève même pas la tête, allume une nouvelle cigarette. Pour maintenant de toute manière, qui serait encore capable d’assimiler cette carcasse décharnée et terne à l’une des pires calamités de la ville?
Personne…

* * *

Personne, et il est retourné d'où il vient. Sans envie, sans plus aucune motivation.
Ses roues tournent sans but, le portent à travers les ruelles du Nord, à travers les couloirs... qu'est-ce qu'il fiche chez Calypso d'abord ? Le Clown soupire pour lui même, il se fait pitié. Sven lui a ouvert la porte d'entrée, un sourire navré aux lèvres. Ils sont peu à ne pas juste l'ignorer dans ce coin.

Le salon, la télévision cause et Lecter avance, son chien sur les talons. Ou plutôt les talons de ses roues... Le programme lui remet en mémoire une autre époque, quand ils se fendaient la poire à regarder ça ensemble juste pour le plaisir de la critique. La belle époque... Calypso est là et étrangement c'est peut-être la seule personne qu'il a envie de voir, là tout de suite. Posé derrière le canapé, croisant les bras sur le dossier pour y appuyer son menton Jason lâche d'un ton blasé. "Concrètement, ils ont fait combien de saisons à ce ... truc ?"

Pourquoi tu regardes ? Parce que... il n'a rien d'autre à faire.


© Jason L.

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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Ven 22 Juin - 17:14

Depuis combien de temps est-ce qu'elle n'avait pas pris le temps de regarder cette émission stupide ? Cela faisait plus de six mois, elle en était sûre... Ce n'avait pas été par choix mais plutôt par obligation : ces derniers temps, trop de choses s'étaient passées à New-York. Les attentats, la disparition des deux Monstres, l'apparition de Jason en mode cadavre au Nord, le départ de l'ancienne maire et l'arrivé au pouvoir du connard en chef, les fêtes de fin d'années, les diplômes de certains élèves de l'Académie, le tsunami gouvernemental qui avait balayé le Sud et les ennuis qu'elle avait dû éviter au Nord... Si elle y réfléchissait plus sérieusement, Calypso n'avait pas eu de temps de repos depuis très longtemps. Pas étonnant qu'elle commence à saturer....
Diriger un Quartier n'était pas chose facile mais plus le temps passait et plus les choses s'organisaient intelligemment : le Conseil de l’Élite se déroulait toujours dans une bonne entente, les frontaliers évoluaient dans leurs techniques, la population Nordique s'était agrandie, grâce à des entrées comme grâce à des naissances... Mais si à l'intérieur du Quartier, tout devenait plus simple, à l'extérieur, c'était l'inverse. On faisait régulièrement la fête dans le Nord mais Calypso avait, ces derniers temps, toujours quelque chose à gérer hors du Quartier. Surtout depuis que l'autre connard était devenu maire en fait... De l'époque de Veronika, les choses étaient plus simples car le Nord était accepté et personne ne cherchait à en reprendre le contrôle mais depuis le coup d'éclat du nouveau Maire qui avait profité de l'absence des Monstres pour raser le Sud, le Nord devenait la prochaine cible à abattre. Rien n'était dit clairement, évidemment, et ça ne serait pas la même façon de faire que lors de l'Attaque du Sud mais le Maire faisait des plans et Calypso avait toutes les peines du monde à les découvrir en avance. Ces derniers temps, ses rendez-vous secrets avaient pour ultime but de prendre de l'avance sur la Mairie et elle avait enfin réussi à infiltrer une Nordique au poste de secrétaire à la mairie. La jeune femme vivait sous couverture en plein Quartier du Milieu mais grâce à elle, Calypso était au courant des décisions de la Mairie et pouvait donc agir en conséquence. Mais il fallait faire cela intelligemment pour ne pas griller la couverture de la Nordique...

« Haaaaa.... pourquoi je ne suis pas née à l'époque de cette émission ? »

Calypso se plaignait et grognait mais elle avait beaucoup changé. Contrairement à avant, elle n'aurait changé de place pour rien au monde. Les périodes de doutes, d'injustice et de fuite étaient derrière elle : Calypso avait grandit. Forcée, certes (vu les événements) mais au moins, elle arrêtait d'être une chieuse. Ou du moins pas tous les jours...

La blonde se secoua la tête et tenta d'arrêter les rouages de son cerveau en se plongeant dans l'épisode passant à la télévision. Elle avait réussi à récupérer les DVDs de cette grande émission par  hasard et elle s'en félicitait à chaque fois que les concurrentes s'engueulaient pour rien : c'était parfait pour l'estime de soi...
Elle était en train d'essayer de comprendre l'intérêt du photoshoot du jour lorsque la porte s'ouvrit. Calypso entendit le cliquetis des griffes du molosse plus que les roues du Clown. Le temps avait passé, effectivement... Et dire que pendant un temps, ils s'étaient haïs et méprisés ? Et avant ça, ils avaient regardé cette même émission ensemble, en riant... Maintenant, ils étaient de nouveau l'un à côté de l'autre, face à cette éternelle émission et pourtant aucun des deux n'étaient semblables à celui ou celle qu'ils étaient avant.

« Concrètement, ils ont fait combien de saisons à ce ... truc ? »

Calypso tourna la tête vers Jason en soupirant :

« Je crois qu'ils se sont arrêtés à 30 saisons... Mais je ne suis pas sûre : il n'y a plus de traces écrites depuis la nano-bombe. »

Se saisissant de son paquet de chips, elle le tendit en souriant au Clown éteint :

« Je vois à ta tronche que ta journée a été au moins aussi géniale que la mienne... »

Calypso se leva et revint de la cuisine avec deux gamelles, l'une remplie d'eau et l'autre avec du pâté pour chien. Elle posa les deux objets près du canapé pour que le chien soit dans le cercle. Enfin... Pour que le molosse qui ne quittait pas Jason d'une semelle puisse rester à proximité de son maître.

« Tu veux quelque chose à boire ou à manger ? » Tant qu'à être levée, autant profiter de la toute petite volonté qui lui restait... « Installe-toi où tu veux, je vais chercher ça. »

Se dirigeant de nouveau vers la cuisine, Calypso ajouta :

« C'est marrant mais je pense que tu es la seule personne que j'avais envie de voir après cette journée de merde... »

Si on lui avait dit qu'un jour elle dirait ça à Jason Lecter, Maître du Sud, et qu'en plus de ça, elle le penserait sincèrement ? Les choses avaient vraiment changées...

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Dim 24 Juin - 20:11

" Requiem for a Clown "

Trente saisons ? Lecter grimace. Ça faisait vendre la connerie à l'époque. Remarque c'est toujours le cas mais bon, c'est lourd quand même. La blonde lui tend les chips, il en pique deux machinalement. Journée merdique aussi ? Le balafré soupire, ils sont donc dans la même galère, juste avec des choses différentes à régler. « C'est peu de le dire, même si on ne doit pas avoir les mêmes valises à traîner... »

Le temps qu'elle se lève et s'active à la cuisine il glisse son fauteuil près du canapé et se hisse sur l'assise. Bientôt le chien se rassasie d'une gamelle et Calypso propose d'apporter quelque chose à son visiteur aussi puisqu'elle est debout. Lecter ne s'en trouve même pas surpris. « Si tu as du café, même un fond chaud ou froid je m'en moque. » Et il se concentre à nouveau sur l'émission peuplée de pimbêches cherchant à tout prix la première place du podium. La seule personne qu'elle souhaitait voir ; bizarre mais c'est aussi son cas. Doit il se demander pourquoi ? Pas envie ; il n'a envie de rien !

Il attend son retour, la laisse revenir à sa place et tout en s'enfonçant dans le dossier du divan, lâche d'une voix éteinte. « Pareil pour moi... ta tête blonde était la seule qui me revenait. Faut dire que personne n'a très envie de causer dans ton quartier ; à moi en tout cas. Même ton pote là hm … Sven, il évite mais j'peux comprendre. C'est pas comme si on s'était adoré avant. »

C'était même plutôt l'inverse. Qu'on le méprise, ce n'est pas grave et c'est même légitime si on considère tout ce qui s'est passé mais qu'on le traite comme un vulgaire déchet, comme s'il n'avait jamais existé ça en revanche... c'est désagréable. Il n'est plus ce qu'il a été mais tout de même. Machinalement il allume une cigarette, remarque qu'il n'y a pas de cendrier. Avant il s'en serait foutu comme de la première guerre mais il n'est pas chez lui et Lecter a toujours mis un point d'honneur a ne pas manquer de respect plus que de raisons à certaines personnes pourvu qu'il les appréciait. « Si tu veux que j'éteigne dis le. » Simplement.

La télévision continue son discours, Lecter reste silencieux un long moment jusqu'à sentir sa main prise de crampes. Il est grand temps qu'il s'en serve un peu plus mais tripoter une balle en mousse très peu pour lui. Devant lui passe une série d'essayage en vue d'un shooting, ça lui rappelle quand il devait tailler ses costumes lui même. Ah comme il prenait plaisir à rafistoler ou même à refaire son complet bariolé... D'un coup il lâche, bêtement. « Tu ne veux pas que je te taille une robe à l'occasion ? J'ai rien à faire il faut que j'active mes doigts à quelque chose de concret. » Faute de faire des bombes … c'est ridicule, on oserait même dire qu'il est tombé bien bas mais quoi ? Quel est le problème ? Il s'ennuie, juste ça.

« Tu sais... Alonso aurait adoré voir ça. » Il y songe, ça lui fait étrangement mal. Le cubain avait tellement tempêté pour qu'ils se parlent, qu'ils posent sur papier un semblant d'ordre ou d'entente. Même un peu, que la guerre s'arrête pour leur bien à tous. Lecter n'a jamais rien voulu entendre à ce sujet, drapé dans son orgueil comme un maudit césar détraqué. Il se refusait à négocier, à céder le moindre grain de poussière quant à s'entendre il ne voulait pas. Persuadé du mépris de Calypso -qu'il n'a pas rêvé, il a existé à une époque- il ne voulait pas du Nord pour lorgner par dessus son épaule, pas envie de les concerter ou d'attendre leur bon vouloir. Seul ! Il se débrouille seul ! Tu vois le résultat ? C'est amère, acide... et il est le seul à blâmer. Bon le gouvernement et le Maire ne sont pas en reste hein ! Mais tout de même.
« Je n'aurai jamais cru qu'ils puissent me manquer. Juste leur présence, pas leur utilité. Parce que je les pensai seulement utiles à mes envies... Mais ils me manquent. » Boogie, Alonso... s'il avait décidé de les tuer ça n'aurait regardé que lui mais voilà on lui a volé, on a cassé ses jouets préférés. « J'ai jamais compris pourquoi Alonso t'aimait bien. » Lecter avoue, raconte, se confie parce qu'au stade où il est plus rien n'a d'importance. « Je pense qu'il devait aimer une part de toi qu'il était le seul à saisir, maintenant... je le comprend un peu mieux. »

Elle n'est pas folle à la mesure du clown, pas du tout dans ses délires et pourtant aujourd'hui Lecter la découvre simple, bien moins hautaine qu'à leur époque, plus Reine que jamais. Toujours humaine, avec ses principes et ses manies mais aussi capable d'être ça : cette fille qui regarde une émission pourrie pour se vider la tête parce qu'elle l'a décidé sur le coup. Trouver un intérêt dans des conneries et ne pas en rougir, être sois même. Dangereuse par bien des aspects et pourtant si ouverte. « Passées tes humeurs à la con et les grands airs que tu prends parfois... t'es sympa comme empêcheuse de tourner en rond. Enfin, je crois... »

Mouais ; il l'aime bien aussi finalement.

© Jason L.

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Jeu 9 Avr - 17:44

Le clown était tout triste, pâle copie de celui qui flambait des Quartiers pour le simple plaisir.
Et qui aurait pu prévoir que Calypso et Jason regarderaient ensemble cet épisode alors qu'ils avaient été en guerre froide pendant si longtemps ? Tout ça à cause de ce petit con de Frederic Host... Calypso regrettait de ne pas lui avoir tout simplement tiré une balle dans la tête plutôt que dans la rotule : à cause de ce morveux, la relation Nord-Sud avait été rompue et la guerre froide déclarée. Et maintenant que le Sud avait été récupéré par le gouvernement, Calypso se demandait ce qui se serait passé si l'alliance Nord-Sud existait encore. Est-ce que le gouvernement aurait osé s'attaquer au Sud alors qu'il était allié au Nord ? Mais, surtout, est-ce que le Nord serait allé aider le Sud ? Calypso ne poussait jamais plus loin la question car elle avait peur de savoir la réponse mais cela la hantait. Qu'aurait-elle fait ?

« C'est peu de le dire, même si on ne doit pas avoir les mêmes valises à traîner... »

Calypso laissa échapper un petit rire et hocha la tête avant de dire : « Ha bah c'est sûr qu'on n'a pas les mêmes bagages... on n'est même pas dans la même gare... » Elle haussa les épaules, fataliste, et ajouta « Moi je me plains de choses frivoles comme l'obligation qu'on a, à l'Académie, d'encenser un ancien élève que je déteste juste parce qu'il est entré dans la Police et de ne pas avoir de journées tranquilles depuis un moment. Bref, ce sont des broutilles comparés à ce que toi tu dois traverser. » Elle croqua dans un chips et conclu « Je sais que ce n'est pas ton genre mais si tu as besoin de parler, de t'épancher, n'hésite pas. Je ne peux pas comprendre ce que tu as vécu et ce que tu vis mais je suis capable d'écouter. C'est mieux que rien, parfois. »

Elle n'ajouta rien d'autre : elle avait dit l'essentiel. Si elle avait continué, ça aurait frôlé le pathétique et Jason ne méritait pas ça. Calypso partit donc s'activer dans la cuisine, sans forcément attendre de réponse, et mit à chauffer du café. Elle n'en buvait pas mais en conservait toujours dans ses placards au cas-où. Dans son entourage, tout le monde en buvait et même si elle ne comprenait pas pourquoi, elle tenait à pouvoir en servir. Elle servit une grande tasse pour Jason puis posa la cafetière sur un plateau et la recouvrit d'un tissus permettant au liquide de rester chaud. Elle ajouta un paquet de biscuits puis porta le plateau pour le poser sur la table basse. Elle se servit une tasse de thé et s'installa de nouveau sur le canapé. Elle tendit la tasse à Jason et mit la cafetière à proximité pour qu'il puisse se servir lui-même. Les gâteaux rejoignirent le centre de table, accessible à eux deux, et les chips se retrouvèrent dans un grand saladier. Voilà, ils étaient prêts !

« Pareil pour moi... ta tête blonde était la seule qui me revenait. Faut dire que personne n'a très envie de causer dans ton quartier ; à moi en tout cas. Même ton pote là hm … Sven, il évite mais j'peux comprendre. C'est pas comme si on s'était adoré avant. »

Il aurait fallu que quelqu'un enregistre cette scène : Jason et Calypso avouant s'apprécier. Eh bah... Gordon devait se retourner dans son lit !

« Ha bah c'est peu de le dire. Tu n'arrêtais de l'emmerder en même temps... Pauvre Sven. Il ne pouvait rien faire parce qu'il voulait éviter la guerre mais il mourrait d'envie de te jeter sous un train... D'ailleurs tu n'étais pas hyper populaire dans le Nord alors forcément, les gens sont un peu perplexes. Faut leur laisser le temps, je pense. D'ici quelques jours, tes voisins viendront sûrement te proposer de te faire à manger ou de t'emmener faire une promenade.... pas sûre que ce soit ce dont tu as envie, cela dit... Ho si tu aimes les échecs, on a un ancien champion et il peine à trouver des adversaires. C'est pas aussi bien que te proposer un atelier pour confectionner des bombes mais c'est peut-être pas si mal ? » Calypso eu l'air de réfléchir un moment et ajouta, d'un air rêveur « Cela dit, ça me plairait bien un cours pour apprendre à faire des bombes... Tu es quand même le meilleur dans ce domaine... »

L'odeur de la cigarette l'interrompit dans sa réflexion et lorsque Jason lui proposa de l'éteindre, elle secoua la tête. Elle se pencha sur le côté et saisit un cendrier dans le tiroir où elle avait prit les chips. Elle le posa à côté de Jason.

« Non continue,  ça ne me gêne pas. Matthew fumait de temps en temps. »

Matthew, le fameux Roi du Nord. La légende de celui qui s'était échappé de la prison la mieux gardée du pays continuait à circuler à travers la ville, rendant les policiers suspicieux mais pour autant incapables de savoir si l'homme était bien à New-York ou pas. Matthew, où l'homme qui avait sauvé Calypso des griffes de Andrew. L'homme ne s'était pas montré dans le Quartier depuis un moment et il ne tenait pas Calypso au courant de ce qu'il faisait en dehors de la ville. La blonde avait décidé qu'elle ne l'attendrait pas : elle refusait de vieillir sans savoir si elle était déjà veuve ou pas.

Calypso se concentra sur la télé-réalité qui battait son plein sur le grand écran. Elle se demandait comment il était possible de faire des photos aussi peu flatteuses lorsque Jason se mit à parler couture. Calypso se tourna vers lui, cherchant à savoir s'il blaguait et si quelqu'un dans le Quartier lui avait parlé de sa capacité absolument miraculeuse à changer le tissus en sac poubelle mais non, il semblait sérieux. Enfin, sérieux comme un Jason quoi.

« Euh je... Oh bah oui ! Avec plaisir, même ! » Calypso sourit « Je sais faire beaucoup de choses mais coudre, c'est ma kryptonite. Je ne suis même pas capable de repriser un trou dans un pantalon... »

On ne pouvait certes pas être bonne partout mais être aussi mauvaise en couture, ça relevait presque du talent. Elle se réinstalla face à la télé, commençant déjà à réfléchir à ce qu'elle allait pouvoir demander à Jason, lorsque la voix du clown retentit « Tu sais... Alonso aurait adoré voir ça. ». Calypso déglutit difficilement, manqua de s'étouffer et avala du thé pour faire passer le chips récalcitrant. Elle ne s'était pas du tout attendue à ce que Jason prononce le nom du Cubain et elle n'avait pas eu le temps de se préparer. L'homme lui manquait terriblement et d'entendre son nom la fit frissonner. Elle laissa Jason parler, n'osant pas l'interrompre, et but chacune de ses paroles. Ça faisait un moment que le clown n'avait pas autant parlé et Calypso était consciente d'être privilégiée alors elle le laissa parler. Ce qu'il disait la touchait et elle ne le quittait pas des yeux. Jason était, à ce moment-là, profondément humain et peut-être avait-il besoin de prononcer ces mots pour en prendre conscience et ''passer à autre chose''. Il avait été entouré par deux grands hommes et maintenant qu'ils n'étaient plus là, ils lui manquait. Calypso ne pouvait pas comprendre ce que vivait Jason actuellement mais elle pouvait en imaginer une petite partie lorsqu'elle songeait à ce qui se passerait si Sven et Taleh disparaissaient de sa vie. Quant à Alonso, il l'avait appréciée, ça c'était sûr. Et elle l'avait aimé. C'était facile à dire maintenant qu'il était mort et enterré mais, bordel, ce qu'elle l'avait aimé.
Ils avaient décidément beaucoup changé, tous les deux. Calypso avait grandit, certes, mais Jason, lui, avait abandonné une part de bestialité pour enfiler un gant humain. Ce n'était clairement pas de son fait mais peut-être que cela lui permettrait de s'élever encore plus haut ?

« Passées tes humeurs à la con et les grands airs que tu prends parfois... t'es sympa comme empêcheuse de tourner en rond. Enfin, je crois... »

Calypso sentit ses yeux se remplir de larmes et renifla d'un air méprisant avant de dire, d'une voix tremblante « Passées ta capacité à foutre la merde partout où tu passes et la gigantesque araignée que tu as au plafond.... t'es sympa comme psychopathe de génie. »

Pour un peu, elle se serait jeté dans ses bras pour pleurer le passé... Mais non, Calypso essuya les larmes qui menaçaient de couler et prit la main de Jason. Ils ne méritaient pas de grandes effusions de larmes et des sanglots à tout rompre, non. Ils devaient pouvoir se rappeler du passé sans pour autant avoir la sensation de ne pas avoir d'avenir.

« Alonso serait heureux de nous voir tous les deux ensemble, ça c'est sûr... Mais tu as pensé au Boogie-man ? Rien que d'imaginer la tronche qu'il ferait... »

C'était de notoriété publique : Boogie rêvait de transformer Calypso en médaillon alors s'il avait su que son cher Jason était assis sur le même canapé qu'elle...

Soudain, Calypso se tourna vers Jason, les yeux brillants : « Dis Jason, qu'est-ce que tu dirais d'emmerder ce Maire ? » et elle continua, à fond dans son idée « On pourrait envoyer un colis piégé ? Ou alors c'est trop daté ? Haa.... Je suis vraiment pas bonne pour ce genre de chose... »

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Jeu 9 Avr - 22:25

" Requiem for a Clown "

Il ne peut pas avouer, reconnaître à quel point il peut avoir mal ou être paumé, ne pas se sentir à sa place dans son propre corps, ne plus supporter son reflet, entendre son propre rire qui lui vrille les tympans comme pour se foutre de lui. Sa déchéance, sa honte, il ne peut pas mettre de mots dessus parce que cela lui semble tellement inconcevable... c'est comme observer sa propre chute et se noyer dans un tel déni qu'on fini par penser qu'il s'agit de quelqu'un d'autre. Jason Lecter ne veut pas admettre et pourtant il n'a pas le choix.

« Des fois même des futilités peuvent nous mettre en rogne, puis ça dépend du point de vue aussi. Si un truc te met en boule ça ne regarde que toi après tout, chacun sa façon de voir les choses. » Il est plutôt bien placé pour parler lui qui faisait sauter la tête de ses sbires pour des raisons qu'on a souvent jugé futiles. Une simple couleur aurait suffit à le faire exploser s'il avait décidé qu'il ne voulait pas la croiser un certain jour. Alors qu'elle soit contrariée pour un type de l'école pourquoi pas...

Oui il a pas mal ennuyé le grand Sven, c'était comme une obligation lorsqu'il le croisait lui et son air morose, jamais un sourire un peu comme Boogie tiens, mais Boogie était drôle autrement. Enfin, disons qu'ils se comprenaient mais l'autre était juste pas marrant. « J'attends pas après leur sympathie, qu'ils m'ignorent ça me suffirait en fait. » Soupire-t-il en piochant dans le saladier de chips. L'atelier bombes à au moins le mérite de lui tirer un sourire. « Tu serais surprise c'est pas si compliqué en fait, pour débuter on peut en faire avec des choses toutes simples mais bon, je pense pas que ce soit le genre d'atelier … cuisine que vous aimeriez voir ici. » Alonso regardait toujours ça d'un œil bizarre en son temps, disant qu'un jour il finirait par les faire tous sauter parce qu'il aurait mal positionné un truc. Lecter en riait, ce n'était pas son genre même si parfois il avait eu des surprises avec du matériel défectueux ou de mauvaise qualité.

Puisqu'il a le droit de fumer, il en profite et heureusement parce qu'il ne lui reste plus que ça en guise de passe temps. Ça ne le détend pas forcément mais au moins ça l'occupe. D'ailleurs parlant de ça il soulève qu'un de ces jours si elle veut une robe, il peut encore s'y mettre puisqu'il n'a rien d'autre à faire. Elle ne refuse pas, se montre même enthousiaste à l'idée en avouant au passage qu'elle n'y connaît rien. « Chacun ses arts, il y a des domaines où je ne vaux rien... d'autres que je n'ai même jamais exploré. J'ai vu un bouquin de droit un jour... il m'a juste servi à remplacer le pied d'une armoire... ça et la comptabilité... c'est assez indigeste en fait, comme le code de la route. » Surtout qu'il ne parvient pas à rester concentrer si un sujet l'ennuie. Paradoxe, Jason déteste lire mais il ne dit pas non à la lecture si quelqu'un s'en charge. Enfant c'était une réelle difficulté, il n'y arrivait pas. Si bien qu'il finissait par annoter les bouquins et se faisait corriger. Ah les bonnes sœurs … aucun sens de l'humour !

« Boogie ne comprenait tellement pas pourquoi je passais du temps à m'occuper de ton cas. Il pensait même que je t'accordais trop d'importance... En toute franchise, j'ai très mal pris le fait qu'Alonso tente de nous réunir. J'ai presque vu ça comme une trahison et... bah il est parti. Comme ça... je ne sais pas je ne pensais pas que ça durerait, je crois. Du genre il reviendra quand il sera calmé tu vois ?! Mais il n'est pas revenu. » Un sentiment très amer, cette situation comme d'autres dernièrement lui avait complètement échappé. Pourtant il avait tellement dit qu'il s'en fichait, que n'importe qui pouvait disparaître dans sa clique... Seulement voilà n'importe quel humain fini par avoir des habitudes, des espèces de rituels et même pour Jason, il fallait quelques repères. Alonso en était un et il n'est plus là.

La blonde évoque un truc à faire, elle a l'air tellement enjouée à l'idée mais reconnaît son manque d'imagination pour les mauvaises blagues de ce genre. C'est d'un geste presque fraternel que Lecter lui tapote la tête, un demi sourire aux lèvres avant d'allumer une autre cigarette. « C'est un peu vieux jeu mais les bons tours sont indémodables. Simples et efficaces parce qu'ils ont tellement fait leurs preuves. » Et il en a fait des choses au demeurant tellement banales... qui pourtant étaient les plus immondes. Lui vous dirait plus qu'un autre que c'est avant tout une question de mise en scène. « Prends l'exemple d'un restaurant, on dit toujours qu'il faut miser sur une valeur sûre lorsque tu ne connais pas l'établissement, histoire de pas crever en bouffant ton assiette de fruits de mer pas frais... » Pour le moment, il a bien du mal à penser, à planifier quoi que ce soit même une chose simple mais les araignées finiront bien par refaire surface au plafond. « Je garde l'idée d'un paquet à envoyer... le temps de trouver quelle surprise conviendrait le mieux. »

Le temps d'une gorgée de café, d'une oeillade sur la télévision et son programme pour dire de suivre un peu et … « Si jamais t'as envie de râler tu sais où me trouver... j'ai jamais été le plus attentif ni le plus compatissant et je ne prétend pas être de bon conseil mais bon, un clown au chômage c'est mieux que rien je suppose... » Ce n'est pas comme si son agenda pour les prochaines semaines ne lui laissait pas assez de temps à tuer. Parce qu'il n'a plus que ça à tuer de toute manière : du temps.

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Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Mar 14 Avr - 13:40

« J'attends pas après leur sympathie, qu'ils m'ignorent ça me suffirait en fait. »

Calypso haussa les épaules et prit un air fataliste : « Malheureusement, la solidarité est beaucoup trop forte dans le Nord... A moins de mettre un panneau ''ne pas déranger'' sur ta porte d'entrée, tu auras toujours des gens qui viendront te proposer de l'aide. Cela dit, si tu mets un panneau, tu vas juste te retrouver avec un tas de cadeaux ou d'invitations devant ta porte... » elle continua, un petit sourire aux lèvres « Le Nord c'est une grande famille et on n'aime pas quand l'un d'entre nous va mal... alors pour peu qu'ils t'aient adopté, tu es coincé avec des oncles et des tantes ne voulant que ton bonheur, hahaha ! »

Elle grignota deux chips avant d'ajouter « Et quant à Sven, il a beaucoup trop d'empathie pour t'ignorer. Je suis presque sûre qu'à l'époque, si tu étais tombé devant lui, il t'aurait aidé à te relever... même s'il te détestait. C'est un bon garçon mais en tant que garde-du-corps, il y a mieux : il serait capable d'aider mon assaillant s'il le trouve trop misérable... »

Calypso aimait profondément son Quartier et même si elle adorait charrier Sven, il faisait clairement parti de sa famille. C'était d'ailleurs cet instinct de meute qui avait permit au Nord de se bâtir et de se barricader contre le gouvernement. La famille passait avant tout et on parlait rarement de politique dans le Quartier tant il abritait toutes les opinions. Il arrivait parfois de mettre un sujet sur la table et s'ensuivait alors des débats à n'en plus finir mais il régnait toujours un respect fondamental qui empêchait les disputes de s'envenimer. Le Nord avait eu son petit lot de trahisons mais comparé à la taille du Quartier, au nombre d'habitants et aux conditions extérieures, c'était vraiment très peu. Les traîtres avaient, en tout cas, tous payés de leur sang leurs méfaits : on ne rigolait pas avec les règles Nordiques.

« Tu serais surprise c'est pas si compliqué en fait, pour débuter on peut en faire avec des choses toutes simples mais bon, je pense pas que ce soit le genre d'atelier … cuisine que vous aimeriez voir ici. »

Calypso frappa dans ses mains et sautilla sur le canapé : « Tu rigoles ? Tu penses qu'on a que des ateliers de cuisine, ici ? C'est complètement adapté au Quartier : c'est toujours utile de savoir ce genre de choses ! On a bien des psychopathes en tout genre mais si n'importe qui peu créer ou poser une bombe... là on a de quoi rire face à ce fichu maire... » Calypso ne parlait jamais de Gordon lui-même. Si elle détestait le nouveau maire, elle ne portait pas de jugement sur le président. Pas parce qu'elle restait centrée sur sa ville mais plutôt car elle ne savait pas comment se positionner : Gordon avait fait de très bonnes choses et même si les rumeurs d'une Police Secrète couraient bon train, la Reine avait du mal à se décider : tant qu'on ne lui apporterait pas de preuves formelles, elle ne se mouillerait pas... Et même si elle en avait entre les mains, elle ne pourrait pas s'empêcher de vérifier que les ordres partaient bien de Gordon lui-même : le traitement de l'Académie Weins faisait petit à petit son chemin dans son cerveau... « Si tu es d'accord pour gérer cet atelier, je te l'organise quand tu veux. Je suis vraiment sérieuse, hein. C'est une compétence qui nous manque et je suis sûre qu'on aura plein d'intéressés. » Calypso ajouta en riant « Je sais déjà qu'on aura Martha, la petite-vieille qui habite près de la frontière. Elle a demandé à s'installer près de la frontière spécialement pour pouvoir tirer sur les espions et elle s'est même aménagé une fenêtre spéciale pour y mettre son fusil sans que le froid rentre ou que le verre n'explose. Le plus grand danger à la frontière, c'est clairement elle : elle était sniper dans sa jeunesse. »

Lorsque Jason évoqua le livre de droit qu'il avait utilisé pour caler une armoire et le code de la route, Calypso répondit : « L'Académie nous finance des cours de conduite du coup j'ai mon permis voiture. Et j'ai même l'intention de passer celui poids-lourds juste pour voir la tronche des gens qui me verront descendre d'un gigantesque camion. Et on a aussi des cours de comptabilité et de droit, d'ailleurs... La prof est vraiment bien, ses cours sont faciles à comprendre. Je pourrai te passer mes fiches, si tu veux ? » Pas sûr que Jason en ait besoin, cela dit : il lui suffisait de braquer une banque ou de voler n'importe qui pour renflouer la caisse. Mais bon, Calypso aimait apprendre de nouvelles choses alors peut-être que Jason était comme elle ? Ils s'étaient trouvés pas mal de points en commun en peu de temps après tout...

« C'est un peu vieux jeu mais les bons tours sont indémodables. Simples et efficaces parce qu'ils ont tellement fait leurs preuves. »

La comparaison avec le restaurant fit sourire Calypso : elle ne mangeait jamais de fruits de mer tant qu'elle n'était pas sûre et certaine de leur provenance et de la propreté de la cuisine. Elle avait déjà fait une intoxication alimentaire lorsqu'elle était sous les ordres de Andrew et l'expérience lui avait suffit : hors de question de tenter le diable à nouveau.

« Je garde l'idée d'un paquet à envoyer... le temps de trouver quelle surprise conviendrait le mieux. »
« D'accord. Ne bride pas ton imagination : on peut tout trouver ici. »

La télévision attira la concentration de Calypso qui se tut le temps de découvrir la gagnante de la semaine (clairement la chouchoute du jury car la deuxième avait une photo beaucoup plus intéressante). L'épisode suivant s'enchaîna et lorsque le jury annonça le thème (poser dans une décharge), Calypso laissa échapper un ricanement en voyant la tronche des candidates : visiblement l'idée ne les rendait pas euphoriques.

« Si jamais t'as envie de râler tu sais où me trouver... j'ai jamais été le plus attentif ni le plus compatissant et je ne prétend pas être de bon conseil mais bon, un clown au chômage c'est mieux que rien je suppose... »

Calypso détourna son attention de la première candidate qui tentait maladroitement de monter sur un escabeau avec sa robe de douze mètres de long pour se concentrer sur les paroles de Jason.

« C'est noté. Ça fera des vacances à Taleh et ça me changera de sa sempiternelle ''sois patiente, ça va passer''. » Elle sourit et dit, comme pour elle-même « Ma journée était nulle et je pensais vraiment aller me coucher sur des pensées noires mais depuis que tu es arrivé, je vais mieux. Ça me fait du bien de parler avec toi. Merci. »

Elle laissa l'épisode continuer et rit en voyant l'une des candidates se vautrer bruyamment dans les ordures. Assise dans son canapé avec Jason et son chien à côté, Calypso savourait l'instant : elle se sentait bien et les idées noires disparaissaient les unes derrière les autres laissant la place aux idées plus... étranges...

« Dis Jason... Et si on s'alliait pour de bon ? » elle laissa planer la question puis continua « Pas officiellement, pour ne pas attaquer de face, mais officieusement. Pas comme avant mais... en plus fourbe. Le Nord a beaucoup à offrir et le Sud, soyons sincères, ne restera pas longtemps entre les mains du Maire alors si on s'alliait intelligemment ? Si ça te tente, on pourrait peut-être réfléchir à comment faire ? On pourrait commencer à monter le pire plan de l'histoire de New-York ? »

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Sam 18 Avr - 16:56

" Requiem for a Clown "

Il se voit tellement mal accepter les gages de sympathie des Nordistes, en fait il ne pourrait pas les voir autrement qu'en signe de pitié. Impossible pour Lecter de songer que ces gens puissent l'apprécier d'une quelconque façon avec son passif, il ne restait donc que ça : la pitié pour sa misérable situation et ça lui soulève l'estomac de seulement y penser. Même le fameux Sven, son regard en dit long. Son air dépité, presque désolé... Lecter préférerait sans doute un fond de mépris, ou un genre de « bien fait pour ta gueule » mais même ça, le nordiste ne le fera pas.

Quant à faire des bombes et apprendre à ce quartiers quelques astuces... ce serait une idée pour passer le temps oui mais ce n'est pas fort intelligent de donner ses combines à l'ennemi. Enfin, peut-il encore parler d'ennemi puisque l'ennemi en question l'a sauvé d'une mort certaine ? Sans doute pas. Il pourrait bien faire un petit effort pour les remercier ? Et puis quoi encore ? Faire le ménage aussi tant qu'on y est ?! Mais Jason Lecter est un homme qui paye toujours  ses dettes... bon dieu c'est parfois bien chiant d'être lui tiens ! Note que l'allusion à cette petite vieille sniper le pique un peu... comme Bertha, la grosse Bertha de la « laverie » du Sud... est elle encore sur les rails celle là ?

« On va éviter la compta hein... » Grimace-t-il. « J'ai aucune patience, et ma mémoire est plus ce qu'elle était alors si je dois regarder des chiffres... je risque un AVC. Puis j'aime pas les math... » Trop distrait pour ça sans aucun doute, il perd trop vite le fil et ça l'énerve. Lecter est doué à d'autres choses, génie dans ses domaines et le plus souvent autodidacte parce qu'il ne supporte aucune forme de professorat ou alors très rarement. Qu'il ne bride pas son imagination, rien n'est vraiment impossible au nord lui dit-on. Ce sera à voir dans le temps, après tout pourquoi pas...

Léger haussement d'épaules lorsqu'elle le remercie. Ce n'est pas grand chose voir même rien du tout, prêter son oreille n'est pas un souci en soi, bien que Jason n'ai jamais été bon public en la matière. Il faut dire que se bidonner quand les autres racontent leurs déboires, ça jette un froid en général, cependant il est bien loin celui qui riait de tout et surtout de rien...

Puis elle avance enfin ses cartes : si on s'alliait ? Lecter croit entendre Alonso... Il aurait payé pour ça. Unis ils pourraient bien réussir à renverser une partie et même plus encore de ce gouvernement politiquement incorrect. Ce serait terrible pour leurs adversaires : conjuguer Nord et Sud, on osait pas y penser tant cela semblait invraisemblable et tant mieux à l'époque. Ils s'en lavaient tous les mains ! Les choses ont changé, les protagonistes également. Dans son fort intérieur, Jason Lecter sait qu'une partie de lui a disparue avec son repaire, qu'il ne pourra plus jamais revenir sur ce qui fut, et qu'il doit se contenter de ce qui sera ou pourrait être. En a-t-il seulement envie ? Pas tellement.

« Je me dois d'être tout à fait... honnête. » Bigre, quel vilain mot le concernant ! « C'est la chose la plus logique à faire, la plus intéressante aussi. Niveau retombées, c'est indéniable seulement... Je ne parle plus qu'en mon nom et... je n'ai pas de quoi tenir la distance. Je doute que mon cerveau seul suffise à convaincre ton quartier qu'une alliance vous sera bénéfique. » Explique-t-il, les yeux rivés sur le fond de sa tasse. « Avant, c'était une chose : j'avais des hommes, des armes, des relations, un poids et tellement plus encore mais là, on ne se prononce même pas sur mes chances de rétablissement. J'ai des infos, je sais des choses et je connais la ville mais voilà... » Pour dire je n'ai rien d'autre, rien de concret et ça fait mal, face à elle plus encore. Parce qu'il se sent comme un fauve aux crocs limés et dégriffé, à moitié dépecé et boiteux. Ça fait mal, bien plus que la douleur physique celle qui lui ouvre la poitrine en deux : admettre à haute voix qu'il a tout perdu.

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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Concours de vie de merde [PV-Jason] Concours de vie de merde [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 20 Avr - 14:40

Allier le Nord et le Sud serait la meilleure chose à faire, Calypso n'en doutait pas une seconde. Le gouvernement et le maire n'avaient pas encore touché au Nord mais le Quartier n'était pas dupe : ce n'était qu'une question de temps... Le Maire, qu'il crève la gueule ouverte !, s'était occupé du Sud en premier en sautant sur une occasion en or mais tout le monde savait qu'il avait le Nord dans sa ligne de tir. Ils avaient attaqué le Sud car l'occasion s'était enfin présentée mais aussi parce que, d'un point de vue communication, c'était le quartier à abattre. S'attaquer au Nord, alors qu'il n'avait rien fait, et laisser le Sud survivre aurait laissé les citoyens perplexes, voir en colère. Le Quartier Nord avait beau être fermé, il restait néanmoins cordial et les new-yorkais n'avaient pas à se plaindre. Le Nord ne s'était jamais attaqué à qui que ce soit et l’événement le plus marquant le concernant restait la Guerre Froide qui l'avait opposé au Sud et, même pendant cette période, la ville n'avait subit aucun attentat ou règlement de comptes provoqué par les Nordiques. On ne pouvait évidemment pas en dire autant du Sud qui avait multiplié les attentats, les vols, les prises d'otages, etc... et qui avait réussit à liguer l'intégralité de la ville contre lui. A l'époque, la puissance de Jason et de sa troupe était telle qu'on ne pensait pas possible de récupérer le quartier : quand ce n'était pas la bande de Jason qui attaquait, c'était des petits gangs qui, s'ils étaient vite écrasés, restaient néanmoins gênants et épuisants. Le Nord aurait pu s'allier avec la ville pour exterminer le Sud et ainsi obtenir un possible statut d'indépendance mais il avait été voté en Conseil que le Nord ne s'engagerait pas de front contre le Sud. Surtout pas pour un possible statut qui serait, de toute façon, inatteignable sans d'autres ''missions'' et qui pourrait en plus disparaître dès que le Nord refuserait quelque chose. Il avait donc été décidé d'attendre et de laisser la ville s'occuper du Sud si elle le souhaitait. Mais maintenant que le Sud avait été purgé, le Nord ne pouvait plus rester dans une position neutre : le Sud avait été le méchant, la Ville la gentille et le Nord avait pu rester en dehors des conflits. Plus maintenant.

Le Conseil commençait déjà à réfléchir à l'avenir et les espions mettaient les bouchées doubles : la trêve n'allait pas durer mille ans et lorsque la Ville attaquerait, le Nord devrait être prêt à se défendre. Dans cette situation, l'ennemi d'hier pouvait tout à fait devenir l'allié d'aujourd'hui...

« Je me dois d'être tout à fait... honnête. » Calypso regarda Jason, interloquée par la force du dernier mot qu'il venait de prononcer. Honnête ? Qu'allait-il donc pouvoir dire ? « C'est la chose la plus logique à faire, la plus intéressante aussi. Niveau retombées, c'est indéniable seulement... Je ne parle plus qu'en mon nom et... je n'ai pas de quoi tenir la distance. Je doute que mon cerveau seul suffise à convaincre ton quartier qu'une alliance vous sera bénéfique. Avant, c'était une chose : j'avais des hommes, des armes, des relations, un poids et tellement plus encore mais là, on ne se prononce même pas sur mes chances de rétablissement. J'ai des infos, je sais des choses et je connais la ville mais voilà... »

Évidemment... Calypso faillit se frapper la tête devant son imbécillité : elle avait agit comme si Jason était en pleine possession de ses moyens mais ce n'était pas le cas : il avait subit un choc terrible et il était persuadé de ne pas pouvoir s'en remettre de sitôt autant parce qu'on ne voulait rien lui dire sur ses chances de rétablissement que parce qu'il était seul. Si Calypso avait été dans sa situation, elle aurait sûrement rit au nez de celui lui proposant une alliance. Ou alors elle aurait dit oui sans réfléchir, juste pour se sentir moins seule...

« Je m'excuse, Jason... Pour moi tu restes Jason Lecter, le Clown du Sud, l'ennemi numéro un du gouvernement. Tu es en fauteuil roulant et seulement accompagné d'un chien mais pour moi, rien n'a changé. Enfin si puisque tu es face à moi et que je viens de te proposer une alliance alors que je n'y aurai même pas pensé quelques mois plus tôt. » Elle se gratta la tête et chercha ses mots « Tu es fou, Jason. C'est ce qui fait ta force mais c'est aussi ce qui, selon moi, fait ta faiblesse en ce moment. Tu ne réfléchis pas comme tout le monde et tu n'écoutes personne, ou presque, or depuis ton attaque, tu laisses les autres décider de qui tu es. Je sais bien que je ne peux comprendre qu'une infime partie de ce que tu traverses mais tu n'es pas n'importe qui : tu es Jason Lecter, le criminel le plus dangereux de cette ville, si ce n'est de ce pays. » Calypso n'arrivait pas à trouver les mots qu'elle souhaitait alors elle se tut quelques instants avant de reprendre : « Quand Matthew m'a délivré d'Andrew, j'ai passé un long moment à ne pas savoir comment faire : je ne pouvais pas redevenir celle que j'étais avant car cette Calypso-là ne connaissait ni la souffrance ni l'humiliation. Je ne pouvais pas non plus rester la Calypso d'Andrew car je la haïssais : je voulais me débarrasser de ses doigts sur mon corps. J'ai quand même passé un temps à tenter de redevenir la Calypso d'avant : celle qui me faisait rêver, celle pour qui tout allait bien. Je voulais plus que tout redevenir cette Calypso-là... et je n'y arrivais pas. Quoi que je fasse, je redevenais toujours la Calypso d'Andrew et ça me paralysait. Le passé me faisait rêver et j'étais incapable de me débarrasser de l'odeur d'Andrew. Ça a duré un certain temps... jusqu'à ce que je me rende compte que la Calypso d'Andrew appartenait aussi au passé. Andrew était mort et j'étais libre ! J'avais mis des mois à m'en rendre compte, enfermée que j'étais à rêver d'un passé inaccessible ! J'ai alors compris que le passé était loin derrière moi et que si je ne pouvais pas l'oublier, je pouvais néanmoins m'en servir pour me reconstruire. J'ai décidé que mon passé n'était pas mon présent et encore moins mon futur. C'est un peu abstrait dit comme ça mais... Je me suis relevée et j'ai décidé de ce que j'allais faire et je l'ai fais. J'avais envie d'une maison chaleureuse, d'un endroit où je me sente en sécurité et aimée : j'ai créé le Quartier Nord. Pas seule, évidemment, mais justement en rencontrant des gens, en m'ouvrant et en choisissant les bonnes personnes sur lesquelles m'appuyer. J'ai réussi à me débarrasser de l'odeur de Andrew et même s'il continue de me hanter, il ne me dirige plus. Plus maintenant et plus jamais. » Calypso serra ses mains et soupira : elle n'avait jamais parlé de cela avec quiconque et pourtant, elle n'avait eu aucune hésitation à s'ouvrir à Jason. Que le Monde était étrange. « J'étais une gamine, seule et qui ne savait rien faire d'autre que se prostituer... Et je m'en suis sortie. Ça n'a pas été facile mais je n'avais rien, à l'époque. Je me suis faite des pieds à la tête en ne me fiant qu'à mon instinct. Toi, Jason, tu es plus aguerris que moi pour affronter cette phase-là. J'avais moins de vingt ans dont des années de séquestrations et d'autres de vie de princesse alors que toi, tu as eu le temps de te forger une réputation, une armée et de t'attitrer un quartier entier dans le Joyau de l'Amérique. Tu pars avec plus qu'une longueur d'avance... Tu es Jason Lecter et si tu ne peux pas être celui que tu étais avant, tu peux devenir bien mieux. Ou plutôt, bien pire... Tous les possibles te sont ouverts alors tourne le dos à la porte du passé regretté et choisi le chemin que tu veux prendre. Tu es l'ennemi numéro un : l'impossible est la seule chose qui soit possible pour toi... Tu n'es pas fait pour la normalité ou pour l'abandon... » Et parce qu'elle avait la sensation d'avoir beaucoup parlé d'un sujet pourtant assez sensible, elle ajouta timidement « Tu es vivant et rien qu'en respirant, tu brises ce qu'ils ont voulu t'imposer... Tu es plus fort qu'eux...»

Elle ne termina pas sa phrase, consciente d'avoir déjà assez parlé et d'avoir peut-être outrepassé les limites.

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