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« On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward}
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MessageSujet: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1Dim 31 Juil - 17:57

« On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} 124274ghfs
© Poupinete

    J'étais restée un bon bout de temps dans cette chambre à essayer de dormir. Seulement, mon cher frère qui en plus de ronfler, parlait dans son sommeil, m'en empêchais. Les murs de cette chambre étaient vraiment trop fins à mon goût ! Je contemplais le plafond, sans aucune raison avant de jeter un coup d'œil à mon réveil : 23 h 00... Désespérant, moi qui pensais qu'il était au moins 3 h 00 et des poussières... Pour moi, la nuit ne sert plus à l'occupation habituelle des autres depuis que j'ai atterri ici, il n'y avait que pendant la journée que je me sentais en sécurité et encore ! Ce qui bien sur m'empêchait de faire correctement le travail que j'avais à effectuer pendant la journée, même si, entre deux bâillements et trois assoupissements, j'arrive à tout finir dans les temps. « La ferme ! » Marmonnais-je pour moi-même entre mes dents, puisque mon frère ne m'entendrait pas de toute façon.

    Il fallait que je sorte, je n'allais pas continuer à scruter le plafond comme une pauvre idiote en attendant que le sommeil me gagne enfin. C'est en soupirant que je me levais, un peu trop vite d'ailleurs puisque je trébuchais et retombais sur mon lit aussi vite que je m'étais levée. En grognant, je pris le premiers sweat-shirt qui ce trouvait en haut de la pile - instable - de vêtements pliés dans ma petite armoire.

    Après avoir enfilé mon fameux sweat, je me précipitais vers la sortie, trop impatiente de respirer l'air frais. J'aurais du jeter un coup d'œil par la fenêtre pour regarder quel temps il faisait. C'est avec surprise que je sortie donc en constatant qu'il pleuvait des cordes. Je soupirai un long moment, je n'avais pas du tout prévu ça. Ma soirée allait être pire que je ne le pensais. Je fusillais le ciel du regard, l'insultant presque avant de mettre ma capuche, et mes mains dans les poches de mon sweat-shirt pour faire demi-tour.

    Je ne voulais pas retourner dans ma chambre, alors je pris la direction qui menait au parc, peut importe le temps qu'il faisait et les dangers qu'ils pouvaient y avoir, j'avais besoin de respirer. La pluie finit par cesser, même si quelques gouttes subsistaient encore. J'ôtai ma capuche et ébouriffais mes cheveux désordonnés. Je levai les yeux sur l'horizon pour découvrir que l'herbe présente devant moi s'étendait à perte de vue un peu gâché par tous les détritus qui s'y trouvaient. Un sourire s'accrocha à mon visage, je fis encore quelques pas pour m'assoir sur un petit banc qui ne tenait presque plus debout et contempler le paysage, sans un bruit. Je fini par sortir mon petit appareil photo que j'emportais partout - je m'étais dit en l'achetant que je rapporterais de beaux souvenirs, des morceaux de ma misérable vie, en quelque sorte, sauf que j'étais loin d'imaginer ce qui c'était produit c'est trois dernière années - et commençais à mitrailler le paysage à coup de flashs éblouissant. Quelques minutes plus tard, en voulant changer d'objectif, je fis un geste trop brusque et tombais en arrière. Je retins un cri de surprise et de douleur quand mon dos heurta le sol, alors que mes jambes, elles, étaient restées sur le banc presque en ruine.

    « Et merde ! Fallait bien sur que ça tombe sur moi ! »

    Je parti sur un énorme fou rire même si celui-ci était quand même assez nerveux, finalement cette soirée n'allait peut-être pas être aussi mauvaise que ça. Allongé à rire comme ça, on aurait pu me prendre pour une vrai folle, mais heureusement pour moi, j'étais seule dans le parc, par pour longtemps du moins. J'entendis des bruits de pas mais n'y fit pas vraiment attention jusqu'à ce qu'ils s'approchèrent de plus en plus, je finis par m'arrêter, la panique pris possession de mon corps et je n'osais plus faire le moindre mouvement, ni même respirer. Je commençais sérieusement à croire que j'avais fait la pire bêtise de ma vie en sortant cette nuit. Il n'empêche que la seule chose de sensé qui me passa par la tête à ce moment là, ce fut de faire la morte. La panique me faisait vraiment réagir de façon bizarre...
    Les bruits de pas s'approchèrent encore un peu plus et je manquais sérieusement d'air, j'allais réellement finir par mourir si je continuais à retenir ma respiration. Je pris une inspiration tremblante pour la dernière fois et fermer les yeux. Les pas s'arrêtèrent enfin à quelque centimètre de mon corps immobile. J'avais peur et je ne savais pas comment réagir. Les battements de mon cœur étaient incontrôlable, j'avais l'impression qu'il allait exploser d'une minute à l'autre, il ne s'était jamais affolé comme ça auparavant, c'était comme si je n'arrivais plus à le contrôler, j'avais perdu tout mes moyens après être tombé de ce foutu banc.

    J'avais deux solutions : Me relever et affronter la personne qui se tiendrait devant moi ou continuer à faire la morte alors que personne n'était dupe. La première solution était sans doute la plus rationnelle et sans aucun doute la plus dangereuse étant donné les circonstances et le fait de ne pas savoir qu'elle sorte de personne - parce qu'avec la chance que j'avais, ce ne sera surement pas un gentil - se tenait à côté de moi. Mais dans l'état ou je me trouvais, je n'arrivais pas à penser correctement. C'était de la folie. Je ne sais pas pourquoi j'avais si peur, mais avec tout ce qu'on entendait aux informations, cette peur était tout à fait justifier, bien qu'un peu exagéré...

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MessageSujet: Re: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1Dim 31 Juil - 19:20

*Non, non, tu ne prendras pas cette foutue merde…*

Edward était dans tous ses états. Ces derniers temps, son état de santé était pitoyable. Depuis qu’il avait ses visions d’Aly’, il n’arrivait plus à trouver le sommeil, torturé par des souvenirs sombres qu’il tentait en vain de refouler. Et cette nuit ne faisait pas exception.
Allongé sur son lit, il était dans l’incapacité de fermer les yeux, ceux-ci préférant rester grands ouverts. Rien à faire, Morphée ne voulait pas de lui.
Soudain, il avait eu envie de prendre une dose…Ces derniers temps, il en ressentait vraiment le besoin. Il avait cédé une fois, la première fois qu’il avait crû apercevoir Aly’. Cela n’avait pas été compliqué de s’en procurer. Après deux trois renseignements demandés auprès des bonnes personnes, il savait auprès de qui il pouvait s’en procurer. Naoki Natureku, un des dealers les plus connus de Weins. Il avait réussi à faire affaire avec le jeune asiatique, lui promettant de le régler toujours à temps. La maison ne faisait pas crédit, il s’en doutait, surtout pour lui qui était un tout nouveau client. Naoki avait été méfiant sur le moment mais bon, maintenant c’était une affaire qui roule. Il fournit, Edward paye, et c’est tout ce qui comptait.
Voilà pourquoi il avait quelques doses planquaient chez lui. Il en avait pris qu’une fois et il l’avait regretté, bien que sur l’instant, ça lui avait fait un bien fou. Seulement voilà, une fois qu’on y retouche, on a envie d’en reprendre, encore et encore. Surtout quand on a quelques soucis dans le genre de ceux d’Edward. Il pensait en avoir fini avec la drogue, mais apparemment, elle avait de nouveau raison de lui. Il détestait l’homme qu’elle lui avait fait devenir et il n’avait aucune envie de le retrouver. Seulement là, il ne savait plus quoi faire, il était seul, désespéré et plus le goût à rien. Même le sport et l’écriture qui, par le passé avaient été des ressources efficaces pour noyer son chagrin ne suffisaient pas. Il replongeait, il touchait de nouveau le fond…et aujourd’hui, il ne savait pas s’il aurait encore la force de pouvoir de nouveau s’en sortir.

*Oh et puis merde !!*

Il se leva d’un bond et se dirigea vers le salon. Il souleva les fleurs artificielles reposant dans leur vase et mit la main dans ce dernier. Le fait de sentir le sachet entre ses doigts lui procura un étrange soulagement ainsi qu’une courte extase. Il retira sa main et fixant longuement le petit sachet dans sa main. Est-ce le bon choix ?! Plus la peine de reculer, il en avait terriblement envie, point. Et surtout, Edward se convint qu’il en avait également besoin. Besoin pour s’évader, pour l’éloigner quelques heures de son esprit, pour ne plus souffrir…
Sa décision était prise, tant pis pour les bonnes résolutions qu’il avait faîte. Elle ne lui donnait pas le choix. Il ne voulait plus souffrir, il considérait qu’il en avait déjà assez bavé comme ça. Que la roue tourne un peu et qu’on lui foute la paix !
Il enfila un jean, un tee-shirt, un polo, une paire de pompe et le tour était joué. Il sortit de son appartement, prit soin de bien fermer derrière lui, et se glissa dans l’obscurité de la nuit. Enfin façon de parler, car ce soir là, la nuit était éclairée par la lune quasi pleine, et remplie de nombreuses étoiles plus brillantes les unes que les autres. Rien n’aurait pu gâcher cette nuit là…mis à part la pluie. Il pleuvait à verse.
Il se mit à l’abri d’un auvent pour rouler et allumer son joint, puis cela fait, il commença à déambuler dans les rues. Il ne pleuvait presque plus et finalement, la nuit un peu fraîche été agréable. Il tira sur son joint, il se sentait mieux. Toujours pas fatigué, mais au moins, il ne pensait à rien, ou du moins, pas à son foutu passé.
Il se surprit à se retrouver à proximité du parc. Inconsciemment, il avait parcouru une trotte pour parvenir jusqu’ici. Le retour allait être plus difficile. Bref, il s’en fichait. Il n’était pas pressé de rentrer, personne ne l’attendait là bas et il n’attendait personne. Une nuit en solitaire. Bah, cela ne pouvait pas faire de mal. La journée, à Weins, il avait dû mal à se retrouver seul, toujours un sportif, une cheer’ ou une fan délurée pour lui tenir la jambe. Telle était la dure loi de la hiérarchie au sein d’une école. Il n’avait pas choisit la popularité bien qu’elle ait tout de même ses avantages. Son statut de sportif avait choisit pour lui. Mieux valait cela qu’être souffre-douleur…Mais tout de même, il n’avait rien contre le fait d’être un lycéen comme les autres, sans aucune notoriété. Mais ce n’était pas le cas et il faisait avec. N’allait pas croire que ça lui déplaisait, mais en tout cas, il ne jouait pas de son statut comme certain. Il savait le nombre de personnes qui auraient aimé être à sa place ou du moins qui voudraient goûter à la popularité. C’était hallucinant ce qu’une personne était capable de faire pour parvenir à ce but, quitte à lécher les bottes immaculées de Calypso Storm.
Il souria en pensant à la jolie blonde et à sa horde de courtisanes qui faisaient tout pour être dans ses faveurs. Pitoyable…
Un flash dans la nuit le fit sortir de ses pensées. Ce n’était pas un éclair. Qui pouvait prendre des photos à une heure pareille ?
Poussé par la curiosité, il se dirigea vers l’origine des flashes. Soudain, ceux-ci s’arrêtèrent et il fût un peu désorienté. Il s’arrêta en plein milieu du par cet jeta des regards droite à gauche. Plus rien.
Soudain, un fou rire brisa le silence de la nuit. Il pouvait le reconnaître entre mille cet éclat de rire mais il ne pouvait pas en être quasi certain, pas avant de l’avoir vu de ses propres yeux.
Il jeta son joint par terre et l’éteignit d’un écrasement du pied, car si c’était bien Gale, elle n‘était pas au courant de son nouveau petit penchant.
Il la trouva finalement allongée sur un banc, immobile. Il y avait à peine quelques secondes, elle rigolait et voilà que maintenant, elle ne bougeait plus d’un pouce. Apparemment, elle était seule.
Il s’approcha suffisamment pour voir son visage. Les yeux clos, elle ne bougeait pas d’un centimètre. Que faisait-elle ?
Amusé, il lui lança :

-"Je peux savoir à quoi tu joues Gale ?!"

Il souria quand il vit l’air étonné de la jeune femme quand elle ouvrit les yeux.

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MessageSujet: Re: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1Lun 1 Aoû - 20:47

    Il me sembla que l'individu m'adressa la parole mais tous ce que je réussis à entendre ce fut l'espèce de bourdonnement qui obstruait mon cerveau et mes tympans. Le souffle de son haleine balaya mon visage. J'expirais discrètement pour essayer de retrouver mon calme, j'entendis seulement la fin de sa phrase. « ... Quoi tu joues Gale ?! » Il connaissait mon prénom et je connaissais sa voix. J'ouvris les yeux brusquement, surprise et essayais en vain de voir qui se tenait au dessus moi. Cette voix m'étais familière. Je plissais les yeux et après de longue seconde, je finis par voir enfin qui se tenait au dessus de moi : Mon meilleur ami et je pus voir à son sourire que la situation l'amusais beaucoup. Je me demandais ce qu'il avait bien pu penser en me voyant allonger par terre, faignant d'être morte d'une façon peu crédible. Nouvelle inspiration, raclement de gorge, je pris finalement la parole.

    « Je... »

    Et rien ne vint. Je ne trouvais rien à dire. A la place, je ris doucement en regardant fixement le sol. La situation n'était plus terrifiante, loin de là, elle était même devenue gênante et assez drôle d'ailleurs. Ma respiration était redevenue régulière et les battements de mon cœur s'étaient définitivement calmés, enfin oserais-je dire. Ma réaction avait été excessive, je l'admets, mais me retrouver dans un parc en pleine nuit avec quelqu'un que je n'aurais peut-être pas connu, personne n'aurait trouvé ça rassurant, une personne sensé évidement. Je passai une main dans mes cheveux remplis d'herbe, de saletés en tout genre et de verre avant de reposer mon regard sur Edward plutôt que sur mes pieds.

    Une douleur aiguë au niveau de ma nuque me fit gémir. Un bout de verre avait entaillé ma peau et un liquide chaud se répandit jusque dans le col de mon sweat. Du sang. d'un geste automatique, je passa la main sur le point de douleur et elle en fut presque recouverte. Mes traits étaient tordus par une grimace et un nouveau gémissement s’échappa de mes lèvres. La plaie n'était pas profonde, juste superficielle. Elle ne mettrait pas longtemps à cicatriser je decidais donc de l'ignorer bien que la douleur soit toujours bien présente. Je reporter mon attention sur Edward et me souvins de sa question à laquelle je n'avais toujours pas répondue et je ne savais toujours pas quoi répondre. Je décidais de l'ignorer aussi et répondis à sa question par une autre.

    « Mais toi, qu'est ce que tu fais ici ? » Mon accent australien se fit bizarrement plus présent, sans doute à cause de la panique qui m'avait fait perdre tous mes moyens quelques minutes plutôt. Depuis que nous avions emménagé ici, mon frère et moi, nous avons tout fait pour nous adapter au mieux et la première chose que nous avions faites c'est d'effacer au mieux notre accent pour adopter celui des américains, exercice qui m'avait pris plusieurs mois avant que ce soit réellement crédible, avant qu'on n'arrête de me demander si c'était cool de fêter noël en plein été, ou si les kangourous étaient vraiment des boxeurs... Foutu stéréotypes.

    Avec le recul, je m'étais rendue compte que mon pays me manquait, même si je n'avais plus rien pour m'en rattacher. Ma mère était morte, mon père avait fui et mes anciens amis m'avaient sans doute déjà tous oublié. Mon appareil photo emprisonné dans ma main droite se fit tout d'un coup plus lourd. Toutes ma vie était enfermé dans ce petit appareil, il était insignifiant aux yeux des autres, mais pas aux miens. Il était vieux, ne fonctionnait plus très bien, les photos n'étaient pas de très bonne qualité, mais je m'en fichais. Je n'arrivais pas à m'en séparer, comme si c'était la chose la plus précieuse que j'avais au monde et je pense que finalement, elle l'étais vraiment.

    Le flash de l'appareil photo nous pris tous les deux par surprise, je n'avais pas réfléchi sur le moment mais je n'avais même pas essayé d’empêcher mon geste, j'avais soudainement levé mon appareil vers le visage d'Edward, en soufflant un petit « Cheese ! » avant de l'enclencher. Je jurais bruyamment quand le flash me brûla les yeux un instant, la seconde d'après, je riais.

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MessageSujet: Re: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1Mar 9 Aoû - 15:01

Quand Edward déprime ou qu’il a les idées noires, comme ce soir là, il recherche plutôt la solitude, préférant s’occuper l’esprit dans une de ses activités préférées telles que l’écriture ou le sport… éventuellement, la drogue…Cela lui permettait de s’évader le temps de quelques heures…Un répit en quelque sorte.
Mais ce soir là, il devait avouer que rester en compagnie de Gale était une idée plus agréable. D’autant plus qu’elle était plus ou moins au courant de ses visions, de son histoire, de son passé…Elle savait à quel point il avait été dur pour Edward de remonter la pente après la disparition tragique d’Alysson. Elle connaissait la souffrance qu’il avait enduré et à quel point cette histoire l’avait détruit. Et aussi qu’il s’était plongé dans la drogue, pensant trouver en cette dernière le remède idéal pour oublier, s’apaiser et changer de vie. Cela avait été sa plus grosse erreur. Il avait laissé sa mère à ses idées préconçues de la haute et abandonna les soirées mondaines. Il avait passé ces soirées dans les bas fonds de Newcastle à traîner avec des gens de la pire espèce, enchaînant les mauvaises fréquentations…Trempé jusqu’au cou dans des histoires plus que louches, il avait ensuite quitté Newcastle pour New-York et continua sa vie de débauche jusqu’au déclic. A quoi tout cela rimé ? Qu’est-ce qui avait changé depuis ? Et la réponse qui lui vint immédiatement : rien. Rien n’avait changé, il était toujours aussi malheureux, il n’avait plus d’amis sur qui compter et il se bousiller la vie. L’alléchante vie que lui promettait la drogue n’arriva jamais. Du coup, il entreprit une cure et stoppa net à tous produits illicites. Il se plongea à corps perdu dans le sport et l’écriture, et il pût enfin trouver la paix de l’âme, pour quelques temps.
Son passé faisait partie entière de lui et l’accompagnera jusqu’à la tombe. Il devait se faire une raison. On oubli jamais rien, on vit avec.
Passer du temps avec Gale lui avait comprendre cela. Peu enclin à se confier au début, la jeune femme l’avait très vite mis en confiance et une grande amitié était née. Ils pouvaient tout se dire, même les pires choses inavouables, ils trouvaient en l’autre un auditeur fort compréhensible et peu enclin à juger sur quoi que ce soit. Une relation idéale à qui cherche du soutien ou simplement à se libérer de certaines choses.
Il était heureux de compter la jeune femme parmi ses amis et il tenait beaucoup à elle.
Le fait de voir cette dernière jouer la morte dans un parc vide au beau milieu de la nuit était plutôt comique et fit sourire Edward.
Il pensait la surprendre en lui adressant la parole aussi près que possible de sa tête et il ne fût pas déçu en voyant l’état de surprise qu’affichait son visage. Il souria de plus belle. Elle ne s’attendait vraiment pas à le trouver là, et en y réfléchissant, c’était tout à fait normal. A qui ça prenait l’envie de se balader seul, en pleine nuit, dans un parc dont quelques recoins pouvaient donner la chair de poule ?
Finalement, elle pût balbutier un mot :

« Je… »

Il haussa un sourcil, et son sourire s’étira un peu plus encore sur son visage. Elle ne s’était toujours pas remise de son effet de surprise et il s’en délectait. Leur relation avait toujours été plus ou moins basée sur le rire et les déconnades, quand se n’était pas à la confidence et au quart d’heure déprime.
A la place, elle préféra rire de la chose, manière plus ou moins subtiles de se sortir de la situation plus facilement.
Son sourire s’effaça quand il se rendit compte que Gale s’était blesser au niveau du cou lors de sa chute. Le sang coulait à flot et la douleur fit tirer une grimace à la jeune femme. Ignorant à la fois sa blessure et la question qu’il lui avait posée précédemment, la jeune femme lui en posa une autre :

« Mais toi qu’est-ce que tu fais ici ? »

C’était à son tour d’ignorer la question. Il ne pouvait pas la laisser dans un tel état. Il fouilla dans ses poches à la recherche d’un éventuel mouchoir ou autre qu’il aurait pu appliquer sur la plaie afin de faire arrêter le sang de s’écouler. En tâtonnant au fond des poches de son jean, il ne trouva qu’un briquet et son sachet qu’il prit soin de ne pas sortir.

*Et merde*

Ne sachant pas trop comment si prendre pour stopper la petit hémorragie, il prit un air grave et lança à Gale en montrant la plaie du doigt :

- « Il faudrait soigner cela et… »

« Cheese… »

Il fût interrompu par un flash photographique. Gale venait de le prendre en photo sur le vif. Le flash lui fit mal aux yeux et il dût les rouvrir deux ou trois fois avant de retrouver entièrement la vue.
Gale rigola et au bout d’un moment, le temps de retrouver ses esprits, il fit de même.
Edward était plutôt du genre rancunier et joueur, et donc une idée lui vint à l’esprit. Profitant de l’inattention de la demoiselle, il lui piqua l’appareil photo des mains et pris plusieurs clichés de la jeune femme, encore surprise par son geste. Il courait dans tous les sens pour prendre dans différents angles et éviter que la jeune femme ne le poursuive pour récupérer son bien.

- « Voilà ce que ça fait quand on ne prends pas mon plus beau profil. Sachez demoiselle, pour votre gouvergne, qu’on ne se frotte pas à Edward O’Connors sans en payer le prix… »

Il rigola à la fin de sa petite tirade, tout fier de lui, comme un gamin.
Puis il se calma et revint s’asseoir sur le banc, auprès de Gale. Il remarqua alors l’herbe dans ses cheveux et entreprit de lui retirer. Une fois cela achevait, il approcha son visage de celui de la jeune femme, tendit son bras, se prépara mentalement à ce foutu flash et appuya sur le bouton de l’appareil.

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MessageSujet: Re: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1Sam 20 Aoû - 20:43

    La photo une fois faite, je décidais d'y jeter un coup d'oeil et je ne fus pas déçu, mon hilarité pris de nouveau le dessus. Mon doigt dérapa sur la touche qui faisait défiler les photo et mon rire se brisa. Je me raclai la gorge pour cacher mon changement d’émotions et déglutis difficilement. Mes yeux me brulèrent et je compris que les larmes menaçaient de couler. J'essayais de les retenir tant bien que mal. Ma mère dans notre ancien jardin, souriante, ses yeux regardant je ne sais quoi au loin, le soleil illuminant son visage, le vent faisant voler ses cheveux.

    Elle était belle, elle l'avait toujours été. Les regrets remontèrent subitement à la surface et me nouèrent la gorge. La réalité s'imposait à moi. Je l'avais laissé mourir, tout simplement, J'étais partie, je l'avais quitté sans même un au revoir. J'avais cru la voir heureuse avec mon ivrogne de beau-père, mais j'avais eu tord, sur tout la ligne. Elle n'avait rien montrer de ses sentiments pour me voir heureuse à mon tour, parce qu'elle savait que quitter Melbourne avait été la meilleure chose pour moi et pour mon frère.

    Mon élan de mélancolie s'envola quand Edward saisi mon appareil d'un mouvement vif qui me fit sursauter et se mit à courir et à me prendre en photo sous tous les angles possible. « Voilà ce que ça fait quand on ne prends pas mon plus beau profil. Sachez demoiselle, pour votre gouverne, qu’on ne se frotte pas à Edward O’Connors sans en payer le prix… » Je me cachais le visage sous le flash éblouissant tant bien que mal et me mit à rire bêtement avant de me prendre au jeu, prenant la pose, grimaçant...

    Il était rapide, trop rapide pour moi. Je ne cherchais donc pas à courir après lui, juste à lui proférer des menaces qu'il ne prendrait jamais au sérieux, comme toujours. « Rends-moi ça espèce de...! » Et évidement je ne trouvais rien pour l'insulter, tout simplement parce que je ne le pourrais jamais lui dire de telles choses et de toute façon parce qu'il ne le méritait pas, dans n'importe quelles situations, aucune insultes ne pourrait jamais lui être destiné, il était trop bon pour ça. Du moins je le pensais, après tout, on ne sait jamais tout des personnes que l'on côtoie tout au long de sa vie, même s'il s'agit de son meilleur ami. On a tous nos petits secret !

    Je l'avais tout de même poursuivi afin de récupérer mon bien, sans grand succès. Je me résignais donc à regagner le banc à cause du quel je m'étais retrouvée à terre, quelques instant plus tôt. Je regardais Edward faire son petit manège jusqu'à ce qu'il en eu assez. Quand il revint en riant fièrement, je ne pus m'empêcher de lui tirer la langue comme une enfant avant de rire aussi. Je ne m'étais pas rendue compte à quel point ça me faisait du bien de passer du temps avec lui, pas étonnant qu'il soit devenue mon meilleur ami. Il s'asseya à côté de moi, sans m'avoir rendue mon appareil pour autant, il entreprit d'enlever toutes les saletés qui se trouvaient dans mes cheveux. Je l'aidais pendant au mois une dizaine de minutes au cours desquels nous nous sommes battus avec mes cheveux avant d'en venir enfin à bout. Son bras se tendit en face de nous, munit de mon appareil. Comprenant ses intentions, je fis ma plus belle grimace en prenant soin de fermer les yeux afin de ne pas être surprise par le flash.

    Je ne regardais même pas le résultat, je savais que ce cliché était parfait, premièrement parce que j'étais dessus... Bon d'accord, pas grâce à ça, mais tout simplement parce que notre amitié se reflétait surement dessus, et que c’était la beauté de toutes les photos, j'en étais certaine. Je passais un bras sous celui d'Edward et posais ma tête sur son épaule, un sourire sur les lèvres. Après de longue minutes, je me rendis compte qu'il n'avait toujours pas répondu à ma question, l'évitant aussi bien que moi en se préoccupant de ma blessure, que j'avais totalement oubliée d'ailleurs.

    « Tu n'as toujours pas répondu à ma question ! » Dis-je sans le regarder, en sachant que moi non plus, je ne lui avais pas répondu. Et puis la photo de ma mère refit son apparition dans ma tête et soudainement, sans que personne ne s'y attende, même pas moi-même j'éclatai en sanglot, sans réellement savoir pourquoi. Je savais juste que j'avais besoin de parler à quelqu'un et Edward se révélait être la meilleure personne pour ça, il savait absolument tout de moi, alors il comprendrait.


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MessageSujet: Re: « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} « On couche ensemble ?» - « Non merci, j'ai pas sommeil... » {Edward} Icon_minitime1



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