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"Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~
Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Mar 12 Mar - 15:22

"Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ A0j81h


    « There once were two cats of Kilkenny, Each thought there was one cat too many ~ »

    Il a la mélodie en tête, lointaine, ancienne. Chanson d'enfant qu'on récite en ronde. Voix mécanique, éraillée ; cette nuit il a trop marmonné, trop fumé, trop tout. Mais le pas assez est son ennemi de toujours, il faut en rajouter à tout. Visage penché sur le bureau encombré, un rail de poudre envolé.

    Ricanement, glacial. Il secoue la tête, les babines comme un chien le ferait. Deux claques sur ses joues déchirées, il serre et desserre ses doigts bloqués aux articulations. La raison : trop d'heures à veiller. Une seconde il déplie le dos, les bras, muscles sur-tendus au point qu'ils en sont durs comme le bois à force de rester penché sur ce plan de travail maculé de tout et de rien, de taches suspectes, jonché de babioles en pagaille.

    Plus loin un jeune type écarquille les yeux, direction son voisin latino qui aiguise un couteau. L'autre hausse les épaules, signifie « Laisse tomber t'en verras d'autres. ». Le boss est taré, chacun le sait. Mieux vaut encore oublier qu'ici, à la gueule de l'enfer comme on dit, on vit parce que lui le veut bien. Il a main mise sur leur tête, gratuitement comme on dispose d'objets du quotidien et qui se plaindrait ? Un mort ça ne parle pas … même s'il tient encore debout pour l'heure.  

    « So they fought and they fit, And they scratched and they bit ... »

    Sourcil levé, contrariété. Quelques uns ont tremblés, si la voix se tait l'augure est mauvais.
    Ce type parle pour ne rien dire, à lui même, aux murs, aux chiens, on s'est habitués à l'entendre comme un bruit de fond qui -même déplaisant- a un truc rassurant. Car de Jason, on craint surtout les silences.

    « Alonso ! » Il désigne le cubain de la pointe d'un tourne vis. « C'est quoi la suite ? »
    « La suite de ta chanson ? » Accent roulant, nonchalant.
    « Ouaip ! C'est un … vieux truc. » Langue sur les lèvres, expression concentrée. « Les deux chats de Kilkenny … quelque chose du genre. »

    Haussement d'épaules. Le latino n'en sait foutre rien et peaufine son ouvrage sur la lame. Lui sait qu'il gardera sa tête un moment encore. Il a deux mètres de hauteur, plus de cent kilos à la pesée, un pro du free fight qu'il serait stupide de buter pour une réponse qui ne vient pas. C'est utile les molosses.

    « No lo se. » Grincement de dents. « C'est pas anglais ta comptine ? »
    « Haaa oui c'est … vrai. No cononces ... haan ?  » Il traine sa phrase, sourit sans le faire.
    « No amigo. »

    Pianotement des ongles sur le bois, ongles noir de graisse, rouge de maquillage, gris de cendre. Mouvement de nez, il remonte ses lunettes ou ses loupes cela dépend du point de vue. Il voit très bien, pas besoin de ça si ce n'est pour monter des fils extra fins dans une bombe.
    Bleu sur vert, rouge sur violet, jaune sur orange. Personne ne comprend, il est le seul à connaître ses engins de mort. Nouveau rire, pouffé derrière ses dents que l'abus de nicotine à finit par jaunir légèrement mais que son teint blafard fait trop ressortir.

    « Voyooons … »
    « Till, excepting their nails. C'est la suite Jason. » Voix venue d'un sofa défoncé.
    « Ah oui ça me revient ! Till, excepting their nails ... »

    Double porte qui grince, c'est volontaire pour mieux entendre si un tiers la passe. Il ne lève pas le nez, affairé et deux autres se lèvent pour savoir qui est entré. Les jeunes font le larbin, les anciens vaquent. La hiérarchie est faite, l'entrepôt grouille et chaque âme a sa place. Place vite échangée, un vivant pour chaque mort, remplacé dans la même journée le plus souvent. Sur un coup de tête, un coup de sang, un regard de travers, un mot de trop ; des vies en sursit.  

    « And the tips of their tails, Instead of two cats, there weren't any. »
    « Glauque ton truc ! » Le géant cubain grimace.
    « Les comptine anglaises le sont souvent, t'as jamais ouvert un bouquin du genre ? Les anglais sont plutôt morbides dans leur morales pour enfants. »

    La voix d'un peu plus tôt. Un autre visage, les yeux bleus et pâles comme un glaçon. Le type a des cases en moins ; il est là depuis un bail, de l'époque de Jason quand le pouvoir appartenait encore à un autre. Grand aussi mais un peu à l'image de Lecter, cette façon dont il garde le dos un brin vouté lui ôte quelques centimètres. Pas con pour autant, même si ce mec est un psychopathe. Un canadien si la mémoire du patron est correct, un bonhomme qui a trop joué de la hache sur les ados venus trainer sur son terrain. Le brun pourrait être un dictionnaire vivant tant il lit, de tout : de la revue aux fictions en passant par Baudelaire et compagnie. Le seul -hormis le cubain- contre qui Jason s'est refusé à jouer du couteau ou du flingue, question de … respect ?! Peut-être ça, ou autre chose. « BoogieMan » comme on le nomme suivrait le boss jusqu'en enfer alors à quoi bon le larguer ; il peut servir.

    « C'est tout le charme de la MO-RALE ~ » Rire chantant du patron, mouvement d'outil.

    Talons haut qui claquent. Il rit entre ses dents jointes, faisant tressauter ses épaules. Il a reconnu, il a l'habitude à force. Il sera hilare bientôt. Elle a toujours un truc pour le mettre de bonne humeur. Elle est la bienvenue, sans qu'il l'apprécie mais Jason n'apprécie personne. Au pire il tolère, utilise aussi. Mais Elle … c'est différent, c'est le rouage qui ne s'enclenche pas comme il aimerait, la vis qui vrille dans le trou ; celle qui tourne à contre sens et ça. Ça a le goût du défi, la saveur piquante de la poudre.

    « Bien le bonjour Caly votre radieuse majesté ! Que me vaut le plaisir d'entendre vos talons rayer le bitume de mon antre ? »

    Nez dans ses jouets ; tournevis et pinces volant entre ses doigts sous la vitesse. Il n'a pas besoin de la regarder pour le moment. Il soutiendra le regard de cette « jolie » frimousse en temps voulu.

    « Je vous manquais, peut-être ? »

    La langue au coin des lèvres, un rien moqueur, il couine en riant.
    Il faut être lui et pas un autre pour se gausser de bon coeur devant la Reine.
    Non sérieusement … il n'a pas finit de rire aujourd'hui.  



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Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Jeu 14 Mar - 21:45

Cheveux emmêlés. Deux corps nus ne formant plus qu'un. Gémissement feint. Grognement satisfait. Une matinée comme les autres pour Calypso Ruby Storm. La blonde sortit du gigantesque lit où son amant reposait, persuadé d'avoir réussit à charmer la belle, persuadé qu'elle n'est rien sans lui. La blonde va prendre une douche pour enlever toute la crasse et l'odeur de cet homme qu'elle n'apprécie pas mais qui fait parti  de ses clients les plus réguliers. Dur métier que celui d'une prostituée de luxe ne pouvant pas prendre la fuite sous peine de retrouver sa tête loin de son corps.

- « Tu as entendu parler de l'explosion qui a eut lieu dans le Quartier du Milieu ? »
- « Hein ? »
- « Une bombe a fait sauter un immeuble, juste à la limite du Quartier Nord d'ailleurs, je pensais que tu aurais été prévenue... »
- « Je viens tout juste de revenir à New-York et je n'ai pas eu le temps de lire le journal ou même de me tenir informée de quoi que ce soit... A la limite du Quartier Nord tu dis ? »
- « Bin on arrive pas vraiment à savoir si l'immeuble était dans le Quartier Nord ou dans le Quartier du Milieu. En tout cas, qui que ça soit, ça a foutu un beau merdier. »
- « Comment ça ? »
- « La Police voudrait bien enquêter mais ceux du Nord leurs bloquent le passage. Bref, c'est la merde. »

Calypso ne dit rien, s'habille et quitte son client alors que celui-ci allume sa cigarette en regardant les beaux cheveux blonds de la Reine virevolter. La Dirigeante en Chef du Quartier Nord rejoint son repère et salue ses habitants. On la connait de tête ou de nom dans la ville mais dans le Quartier Nord elle fait office de figure, de déesse. Chacun lui doit sa vie, sa paix et sa force. Si Calypso attaque, celui en face d'elle n'aura pas l'ombre d'une chance.

- « Ah t'es là, Caly ! C'est la grosse merde là-bas ! »
- « Je viens d'en entendre parler, Sven... Pourquoi vous n'êtes pas venu me chercher ?! »
- « On a pas vraiment eu le temps... Depuis que l'immeuble a explosé, les hostilités sont ouvertes avec la Police et inutile de te dire que dans le Nord, on attend qu'un ordre de toi pour tous les bouffer ! »
- « Vous allez devoir faire un régime : on ne va pas les toucher. »
- « Hein ?! »
- « On va les laisser enquêter. Tant qu'ils ne vont pas plus loin que la scène du crime, on ne les touche pas. S'ils en profitent pour s'aventurer dans le Quartier Nord, buttez-les. »
- « Ça marche. Je préviens les autres. »
- « Je compte sur toi. Je m'absente, j'ai quelqu'un à voir. »
- « J'imagine que c'est Son œuvre, non ? »
- « Qui d'autre pourrait foutre la merde à ce point ? »

La Reine s'arrêta quelques minutes à son appartement pour changer de vêtement. Dehors le temps était glacial et la blonde n'avait aucunement envie de se retrouver malade à cause de Lui. Calypso sortit un pantalon en cuir noir et l'enfila tout en vérifiant l'état de ses cheveux dans le miroir. Le pantalon la moulait parfaitement tant et si bien que n'importe quel homme normalement constitué n'aurait pu s'empêcher de se retourner sur son passage. Elle enfila un haut gris qui allait parfaitement avec le pantalon. Chaussant ses bottines avec talons aiguilles noirs, Calypso mit du rouge à lèvre et passa un petit coup de crayon noir autour de ses yeux, pas plus : elle n'allait pas à un rendez-vous basique. Elle enfila un pendentif rouge sang, de la même couleur que ses lèvres, et mit des boucles d'oreilles longues ornées de petits rubis : de pures merveilles. Calypso ouvrit un placard et en sortit un superbe manteau en fourrure gris perle qu'elle enfila avant de prendre son sac à main et de partir d'un pas énergique. La Reine ressemblait à une véritable princesse russe et si on ne la connaissait pas en temps que Calypso Ruby Storm, on aurait pu aisément la confondre avec une grande reine russe. Le manteau en fourrure était parfaitement taillé si bien qu'elle ne ressemblait pas du tout à un mammouth à poils longs. Ses talons claquaient sur le sol et son regard était perçant et froid : la Reine ne bougeait pas par plaisir.

Calypso atteignit rapidement son but et entra dans le repère de Jason Lecter sans même hésiter une seconde. La Reine n'était pas venue jusqu'ici pour avoir affaire à des sbires si bien qu'elle ne regarda même pas les deux individus venus vérifier qui entrait dans le repère. Elle fit mine de leur passer devant mais l'un des deux lui bloqua le passage. Mauvaise idée puisque la Reine lui lança un regard glacial et impitoyable :

- « Dégage de mon chemin, minable. »

Elle ne lui laissa même pas le temps de répliquer et lui passa sous le nez. Ses talons claquaient sur le sol mais elle entendait les deux hommes la suivre. A quoi s'attendaient-ils ? A ce qu'elle tue Jason ? Et avec quoi ? Ses talons aiguilles ? Et puis qu'ils ne fassent pas semblant, ils seraient bien contents si elle butait l'autre dingue ! Calypso poussa la porte et l'envoya valser contre le mur. Son parfum et sa fraicheur pénétrèrent dans l'air putride et renfermé de la pièce. La Reine était dans la pièce et personne n'avait pu l'arrêter. On ne pouvait pas arrêter Calypso de la même manière qu'on ne pouvait pas empêcher un obus chargé en poudre d'exploser en touchant le sol.

- « Bien le bonjour Caly votre radieuse majesté ! Que me vaut le plaisir d'entendre vos talons rayer le bitume de mon antre ? »
- « Votre antre est tellement répugnante que vous devriez me remercier d'y laisser mes rayures, au moins elles ne puent pas la poudre et la drogue, elles. »

Jason Lecter ne leva pas la tête mais Calypso n'y fit même pas attention. A force de fréquenter l'individu douteux, elle avait fini par s'habituer à ses manières étranges et repoussantes. Jason était laid. Peut-être avait-il été beau dans sa jeunesse mais aux yeux de Calypso, il était laid et repoussant. Pourtant elle ne le trouvait pas aussi ignoble que certains de ses clients. Jason était laid, certes, mais il ne s'en cachait pas et ne s'en préoccupait d'ailleurs pas du tout. Lorsqu'on les voyait face à face, on avait l'impression de voir Quasimodo et Esméralda tant la laideur de l'un mettait la beauté de l'autre en valeur. Il était laid, elle était magnifique, c'était comme ça et puis voilà.

- « Je vous manquais, peut-être ? »

Et pour terminer sa réplique, Jason se mit à rire d'un espèce de couinement tellement grinçant qu'un individu normal se serait bouché les oreilles. Oui mais voilà, Calypso n'était pas normale. Qu'il rit, qu'il pleure ou qu'il bave, elle s'en contrefichait royalement. La Reine leva le menton ce qui donna à sa posture un aspect encore plus royal qu'elle n'avait déjà.

- « Le seul moment où vous me manquerez peut-être sera celui où je verrais votre tête et votre corps séparés pour l'éternité et encore, je doute sérieusement vous regretter un jour. »

Propos glaciaux sortant de la bouche d'une Reine. La blonde s'avança et avant même que les hommes réagissent, elle avait posé brutalement sa main sur le bureau de Jason.

- « Ne touchez plus jamais au Quartier Nord, crétin. »

La voix était douce mais tellement tranchante qu'on aurait pu s'y couper une main.

- « D'où tu parles au patron comme ça, sale pute ?! »

Calypso tourna la tête vers l'individu de sexe masculin et se dirigea vers lui. Ses yeux lançaient des éclairs et elle essuya la main qui avait touché le bureau de Jason sur le blouson en cuir de l'inconscient.

- « Je préfère le terme prostituée. » dit-elle en laissant glisser sa main vers la braguette de l'homme.

Elle laissa ses doigts jouer sur le jean et une fois que l'érection devint dure et bestiale, elle enleva sa main et planta son regard dans celui, à présent plein de désir, de l'individu.

- « Je dirais même... Prostituée de luxe, petit con. »

Et elle se retourna de nouveau vers Jason. L'homme qui avait essayé de défendre son patron se retenait de ne pas se jeter sur la belle blonde mais l'aura terrifiante de la Reine le retenait à sa place. Il brûlait de désir, il avait senti en quelques secondes toute l'expérience de la blonde et maintenant il était ridicule avec son érection qu'il ne parvenait pas à cacher. Quoi de plus humiliant pour un homme que de se retrouver seul avec son érection, totalement ignoré par la femme et observé avec moquerie par ses paires. Rien. Et ça Calypso l'avait bien compris.

- « Pourquoi avez-vous été assez stupide pour faire exploser cet immeuble précisément ?! N'êtes-vous pas capable de retenir vos ridicules pulsions pour aller faire joujou ailleurs ?!»

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Jeu 14 Mar - 22:55

    Vent froid. Polaire. Il balaie la pièce d'un parfum frais, d'une fragrance de femme et a fait vibrer les corps. Pas le sien c'est un fait, pas ceux des deux autres sbires non plus. ÇA ! C'est une entrée comme il aime, fracassante, comme un paquet cadeau qui vous arrache le visage à la seconde où vous l'ouvrez. Jason grince des dents ; de déplaisir non, de folie oui. Il coupe un fil, net.
    Les premiers mot de la Reine et il a déjà envie d'exploser de rire. La remercier ? Elle a de l'humour. Il trépigne sur sa chaise et poursuit son oeuvre. Son antre puante ? Possible qu'elle le soit à force de voir passer tant de mâles, il n'y a jamais prêté attention. Il répond, suppose qu'il ait pu lui manquer et la réponse lui arrache ce grincement de gorge quasi électronique, digne d'une sorcière d'Halloween.

    Les plus sensés ont reculé dans un coin, c'est encore le plus sécurisant pour leur tête, ils l'apprendront tôt ou tard. Le patron chantonne, tire un fil rouge de sa ceinture et le lisse vivement entre le pouce et l'index, se brulant les doigts sous l'effet de la friction.
    Bruit, tremblement du bureau. Jolie manucure, elle doit griffer comme un fauve avec ça ! Plait-il ? Quel est le sujet de la phrase ? Lecter claque la langue, concentration concentration. Une seconde, deux. Quartier nord … nord, immeuble, bombe. Aaah oui c'est vrai. Il a fait sauter ça.

    Il ouvre la bouche, laisse aller un soupir rieur mais coupé dans son élan par la pauvre tentative d'un -sale- gamin pour le défendre, il referme la mâchoire dans un claquement sec, digne d'un piranha qui aurait gobé une mouche. Dos qui se voute, manche d'outil qui crisse sous ses doigts. Bravo, le voilà en rogne !
    Black Out.
    Il n'entend plus. Oreilles qui sifflent, cerveau en vrac ; la colère lui va mal, très mal.
    Le voilà humilié ce petit con à la gueule trop bien pendue et à la queue sensible, bien fait ! La reine : un point ; le con : zéro. Il aurait mieux fait d'imiter les autres, de la fermer sagement, on ne DOIT PAS lui couper la parole !

    La Reine lui parle, il croit du moins. Son index claque à rythme régulier sur le bureau, envahissant la pièce d'un toc toc glauque. Il souffle sévèrement, c'est digne un gosse mécontent. Puis il la regarde pour la première fois depuis son entrée. Tête, pieds ; allez retour. Sympa son maquillage ; joli le manteau, dommage il n'aime pas la fourrure. Regard dans le vide, il tord sa bouche par réflexe, fait confiance à cette fille pour bouger rapidement dans les prochaines secondes.

    Bras tendu, flingue à canon long au bout. Un mouvement de serpent qu'on ne voit pas venir. La détonation résonne longtemps contre la tôle, Lecter inspire, savoure l'odeur de la poudre brûlée. Silence. Plus loin le gamin s'écroule contre le mur, la tête trouée en plein entre les deux yeux.

    « Navré ma chère … vous disiez ? »

    Nez plissé, il jette les lunettes sur le plateau malpropre, claque des doigts sans rien ajouter et un jeune tas de graisse se lève d'une pauvre chaise en plastique. Encore un à qui le fast-food ne réussit pas ; quoi que. Il prend le corps d'une main serrée à la cheville, le traine plus loin sans même se soucier du sang répandu. Direction la benne immonde dépourvue de couvercle « le cimetière » derrière le bâtiment.

    Lumière ! Le balafré croise les jambes sur sa chaise et la fait tourner assez pour pouvoir dévisager son invité … ou l'intruse. C'est du pareil au même au final.

    « Oui mes pulsions disiez vous ... » Il tapote ses lèvres d'un doigt après l'autre. « Mais ce n'est pas mon quartier ça si je me souviens bien. Donnez moi une raison d'y mettre les pieds. »

    Sourire diabolique qui lui dévore les joues. Il a la voix fausse et sifflante d'un reptile tapit dans l'ombre.
    Puis il soupire, balance un crayon à peine ramassé par dessus son plan de travail.

    « On a tendance à me coller des … choses très vilaines sur le dos ces derniers temps hmm ? »

    Silence. Lourd.
    Rire ; dément, un couteau sur un fusil à aiguiser n'aurait pas fait pire.
    Le fou pourrait continuer des heures mais il se retient, pouffe ses élans de joies qui de fait, ressemblent à des couinement de rats enragés. Il écarte les bras, théâtrale.

    « Mais bien évidement que c'est mon oeuvre ! Vous en avez de ces questions ! Chipie va ! »

    On serait tenté de lui rappeler que la blonde n'a jamais insinué le contraire. Mais ce serait suicidaire alors les langues restent à leur place et personne ne bronche. Il dodeline de la tête, bat du pied et passe les dents sur ses lèvres meurtries.

    « Je vous proposerai bien à boire mais … vous allez refuser. J'ai du bon vin pourtant, ou du cyanure ; au choix. »

    Du délire ; ce type est fêlé et ceux qui en doutaient encore en ont la preuve par neuf. La blonde présente est connue comme le loup blanc, ils savent bien qu'elle a un quartier à sa botte. Faut-il être à ce point dénué d'âme pour ne pas voir qu'elle est capable de choses affreuses ? Pire ; Jason le sait trop bien et il s'en fout. Il n'y pense même pas.

    « Bon soyons sérieux ! »

    Vraiment ? Pourquoi aucun de ses hommes n'a l'air d'y croire ? Le cubain et le canadien moins encore. Le premier lève les yeux au ciel, l'autre n'a même pas relevé.

    « Vous n'êtes pas seulement venue pour un mont de cailloux entre deux zones si ? Oh pitié non je serai très déçu ! » Il mime une bouille triste, aussi fausse que son ton larmoyant. « Mais ! Pourquoi je l'ai fait c'était ça l'idée … correct ? Alors ... »

    Il ramasse un couteau papillon, en joue avec habileté. Concentration ! Foutaises.
    Il fait tourner la pointe sur le meuble, le dirige ensuite sur le gros qui revient.

    « Toi ! La dame veut savoir pourquoi j'ai fait sauter un immeuble, sois mignon réponds lui ! »

    Le tas de graisse hausse les lourdes épaules.

    « Parce que ça vous fait prendre votre pied ? »
    « Good Boy ! » Couteau qui vole, l'autre a juste le temps de se jeter à plat par terre pour éviter un futur oeil crevé. « Ah les gosses … bref ; je n'ai pas à me justifier si ma mémoire est toujours valide. Et épargnez moi votre baratin sur les flics et les limites de chacun ça me … sort par le nez ! » Un blanc. Et puis … « Et vous ? Les amis, les amours les emmerdes ; ça roule ? »




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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Ven 15 Mar - 23:07

Calypso avait mortellement envie de lui foutre des claques à cet espèce de gamin désagréable. Quoique le terme gamin ne lui aille pas physiquement... mais mentalement, Jason était un gamin oh ça oui ! Calypso se retint de ne pas lui balancer son talon aiguille dans la face et même si intérieurement, elle imaginait déjà la tête de Jason éloignée de son corps, extérieurement on ne voyait qu'une poupée calme et insaisissable. Calypso avait cette capacité, ce talent de pouvoir feindre n'importe quel sentiment. Que ce soit le désir, la joie, la colère, le désespoir ou la haine, personne ne pouvait savoir ce qu'il en était réellement dans la tête de la blonde. Feindre les sentiments était d'une simplicité dérisoire pour cette prostituée de luxe habituée au mensonge. Elle aurait pu faire les yeux doux, enlever son manteau et draguer Jason pour finalement le tuer d'un talon entre les deux yeux mais ça n'aurait pas marché. Calypso était une véritable kryptonite pour tout individu de sexe masculin mais étrangement, Jason échappait à la normale. Calypso n'arrivait pas vraiment à savoir si cette absence de désir venait de son absence de sentiment ou d'une possible absence de membre viril entre les deux jambes. Pour dire vrai elle s'en contre-foutait, c'était plutôt amusant de savoir qu'un homme sur cette planète était capable de voir en elle autre chose qu'une bombe sexuelle sur pattes. Jason appartenait à cette petite catégorie d'êtres humains que Calypso considérait comme "utiles". Mais Jason n'était pas vraiment utile finalement, non, c'était plutôt l'espèce de personnage chiant et imprévisible qui rend une vie moins monotone. Si Jason n'avait pas été là, Calypso serait sans doute à la tête de la ville entière poussée par un désir de conquête ardente provoqué par un ennuis hors du commun mais Jason était là et Calypso n'avait pas spécialement envie de conquérir New-York. Son Quartier Nord lui suffisait mais surtout, ce qui empêchait la Reine de penser à une conquête des États-Unis, c'était le fait qu'il y avait dans New-York un individu capable de foutre la merde sans même s'en rendre compte. Pourquoi s'épuiser à conquérir une ville où une telle débilité s'activait ? Au même titre que le merule rendait une maison invendable, Jason rendait New-York inintéressante aux yeux de Calypso. Qu'il s'active, qu'il détruise s'il le voulait, elle ne l'avait jamais arrêté, mais jamais Ô grand jamais, il n'avait le droit de toucher au Quartier Nord.

Le tapotement de Jason avait tendance à l'énerver, à la faire perdre patience mais Calypso restait froide et impénétrable. Pour n'importe qui dans cette pièce, la Reine était de glace et même si intérieurement elle mourrait d'envie de faire avaler ses doigts à Jason, extérieurement elle n'en laissait rien paraître. Elle avait bien vu qu'il avait pété un câble, n'importe qui s'en serait aperçut. Mais apparemment le débutant n'avait rien vu venir puisqu'il ne s'écarta pas d'un centimètre lorsque la balle le transperça entre les deux yeux. Calypso, elle, avait l'habitude des mouvements de serpent de Jason, elle avait sentit la balle partir avant même que Jason n'ait levé la main. Calypso était habituée à sentir la mort venir, elle savait reconnaître un homme en colère et prêt à tout pour tuer. Son métier de prostituée l'avait habituée à sentir les mauvais coups venir et si Jason avait dû paraître totalement imprévisible pour certains, pour Calypso il avait été plus prévisible qu'un débutant. Il n'avait même pas eut le temps de bouger la main que la blonde s'était écarté d'un geste brusque et dédaigneux. Hautaine comme une Reine, elle avait regardé le cadavre du débutant s'écrouler sur le sol puis avait foudroyé Jason du regard. Peu de personnes devaient oser s'en prendre à Jason mais Calypso, elle, n'en avait pas peur.

- « Navré ma chère … vous disiez ? »
- « Sombre imbécile ! Vous avez failli tâcher mes vêtements. Si d'avenir il vous reprenait l'envie subite et stupide de tuer quelqu'un, assurez-vous de le faire loin de moi ou bien je vous ferais payer le pressing. Je n'ai pas à payer pour vos stupidités ! »

Ses vêtements étaient saufs grâce à son bond sur le côté mais sa fierté était encore là, elle. Elle entendit quelqu'un déglutir de façon peu discrète mais elle ne s'excusa pas pour autant. Jason n'allait pas la tuer, elle le savait. Jason était comme un enfant ayant trouvé une distraction et Calypso était cette chose dont il n'arrivait pas à se passer. Un monde sans Calypso aurait été bien terne pour ce pauvre petit Jason. La Reine regarda d'un air blasé le gros garçon déplacer le corps. Il ne la regardait pas dans les yeux et Calypso lui en fut reconnaissante : elle n'avait aucune envie de croiser son regard de goret en rut. Peut-être évitait-il de croiser son regard parce qu'elle l'effrayait ou peut-être était-ce la réaction de Jason qui l'effrayait ? Qu'importe, qu'il garde ses yeux loin des formes de Calypso ou elle lui enfoncerait son talon entre les yeux, n'en déplaise à Jason !

- « Oui mes pulsions disiez vous ... [...] Mais ce n'est pas mon quartier ça si je me souviens bien. Donnez moi une raison d'y mettre les pieds. [...] On a tendance à me coller des … choses très vilaines sur le dos ces derniers temps hmm ? »

Décidément, un coup entre les deux yeux lui ramènerait peut-être son cerveau ! Calypso se contenta de le fixer d'un air blasé lorsqu'il se mit à rire comme un dément. Bon Dieu que son rire était désagréable et que sa simple tête était antipathique. Comment pouvait-on rester plus de cinq minutes en sa présence ? Calypso l'ignorait : elle restait parfois une heure entière en sa présence sans voir le temps filer. Il fallait dire que Jason savait occuper le temps entre ses ricanements et ses remarques énervantes. Il faisait passer le temps et ce n'était pas pour en déplaire à Calypso qui n'avait strictement pas envie de retourner dans le Quartier Nord pour se faire relooker l'arrière-train par des policiers un peu trop fiers de fouler le territoire interdit. Qu'ils ne se leurrent pas, ils étaient ici parce qu'Elle l'acceptait, pas l'inverse !

- « Mais bien évidement que c'est mon œuvre ! Vous en avez de ces questions ! Chipie va ! »

Calypso lui jeta cette fois un regard moqueur : il avait décidément la capacité de faire de chacune de ses répliques un grand moment d'émotion. Ironie, bonsoir !

- « Non ? Vraiment ? Je ne m'en doutais pas du tout... »

Voix faussement surprise et air étonné. Personne dans cette pièce n'aurait osé répliquer ça mais Calypso s'en fichait : Jason et elle jouaient à un jeu qui ne se souciait pas des règles et de l'éthique morale.

- « Je vous proposerai bien à boire mais … vous allez refuser. J'ai du bon vin pourtant, ou du cyanure ; au choix. »

Calypso ne fit même pas mine de réfléchir et répliqua de la même façon qu'une personne faisant son choix dans un restaurant :

- « Le cyanure laissant un goût amer en bouche, je me contenterai de votre soit-disant bon vin. J'espère qu'il est effectivement bon, sinon je ne reviendrais plus et je vous laisserais mourir d'ennui derrière votre... bureau... »

Personne ne s'y attendait, pas même Calypso pour dire vrai. Si on lui avait dit un jour qu'elle demanderait du vin à Jason, elle s'en serait étouffé de rire. Mais voilà, la situation n'était pas banale et elle se doutait bien que si Jason lui servait à boire, ce ne serait pas du cyanure : elle était encore trop... précieuse à ses yeux.

- « Bon soyons sérieux ! »
- « Oh vous proposiez ce vin sur le ton de la plaisanterie ? J'en suis affreusement déçue... Et moi qui vous pensais capable de faire proposer quelque chose d'intéressant finalement... »

Et de conclure ça par une petite moue déçue. Décidément, Calypso aimait jouer avec le diable. Mais elle appréciait tellement ces petites "discussions" avec Jason... Ça lui permettait de... jouer à un autre jeu.

- « Vous n'êtes pas seulement venue pour un mont de cailloux entre deux zones si ? Oh pitié non je serai très déçu ! [...] Mais ! Pourquoi je l'ai fait c'était ça l'idée … correct ? Alors ... »

Elle le regarda mimer une tête triste mais avec son maquillage ça rendait la chose particulièrement abominable. Si la moue triste de Calypso avait un petit quelque chose d'adorable, celle de Jason donnait tout simplement envie de fuir. Jason ramassa un couteau papillon et fit mine de se concentrer tout en jouant avec. Calypso n'était pas dupe : cet individu ne réfléchissait jamais, sauf lorsqu'il faisait ses bombes. Et encore, la blonde finissait par se demander s'il ne faisait pas ça aussi naturellement qu'un humain marcherait : certains naissent avec des dons bénéfiques et d'autres avec des dons destructeurs.

- « Toi ! La dame veut savoir pourquoi j'ai fait sauter un immeuble, sois mignon réponds lui ! »
- « Parce que ça vous fait prendre votre pied ? »
- « Good Boy ! [...] Ah les gosses … bref ; je n'ai pas à me justifier si ma mémoire est toujours valide. Et épargnez moi votre baratin sur les flics et les limites de chacun ça me … sort par le nez ! »

Le gros garçon avait plongé au sol pour éviter le couteau et l'acte de Jason avait arraché un soupire résigné à Calypso : là où Calypso agissait de façon réfléchie, Jason agissait de façon impulsive mais dans les deux cas, ça avait toujours porté ses fruits. Que Jason se contrefiche des territoires et autres, Calypso s'en doutait bien : la seule chose dont il ne se contrefichait pas c'était de foutre la merde partout où il allait. Là où Calypso construisait, Jason détruisait. Ils étaient ainsi fait, ce que l'un faisait l'autre le détruisait mais l'un sans l'autre, ils s'ennuieraient royalement. Si un jour on annonçait à Calypso que Jason avait disparut pour toujours, elle serait certes soulagé de ne plus avoir un fouteur de merde dans les pattes mais aussi déçue qu'il ne soit plus là pour lui pourrir la vie.

- « Je ne suis pas là pour vous parler de limites ou autres, je suis simplement là pour m'assurer que vous allez jouer ailleurs par la suite. Il y a des centaines de lieux plus amusants dans New-York alors laissez le Quartier Nord tranquille ou bien je me verrais contrainte de ne plus jamais vous revoir. Ce qui m'attristerais fortement mais que voulez-vous : à partir du moment où vous vous attaquez au Quartier Nord, vous vous attaquez à moi et nous savons tout deux que je n'aime pas ça. Jusqu'à présent je vous ai laissé vous amuser sans m'opposer mais si vous continuez à venir me chercher sur mon territoire, vous allez finir par vous retrouvez seul entouré de mâles n'ayant rien entre les jambes et à ce moment là ma présence vous manquera horriblement. Et moi qui nous croyais amis... »

Calypso eut un petit sourire attristé et ne fit même pas attention aux possibles réactions de ceux qu'elle avait traité d'hommes sans entrejambes : elle s'en foutait royalement ! Elle savait comment jouer avec Jason et leurs dialogues l'amusait beaucoup. A chaque phrase ils posaient des pièges, des mines, des sous-entendus et entre eux d'eux, le dialogue allait beaucoup plus loin que ce qu'une personne normale pouvait entendre. Pas un mot n'était laissé au hasard et pas un ne frappait à côté.

- « Et vous ? Les amis, les amours les emmerdes ; ça roule ? »

Calypso inspecta sa manucure et se fit la réflexion qu'elle irait en changer dès le lendemain : ses ongles avaient touchés et le bureau de Jason et le débutant maintenant mort alors il était grand temps de désinfecter tout ça ! On ne savait jamais ce qui pouvait trainer sur le bureau de Jason et ça ne l'aurait pas étonnée qu'elle ait mit la main sur un produit toxique. Elle balança ses hanches sur sa gauche, prenant appuis sur sa jambe gauche pendant que la droite se pliait très légèrement. Elle posa sa main gauche sur sa hanche et prit un air blessé :

- « Comment osez-vous me laisser debout de la sorte sans me proposer un siège ! Vous manquez décidément à tous vos devoirs d'hôte ! »

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Sam 16 Mar - 1:17

    Comme si il s'inquiétait une micro seconde des fringues qu'elle porte … elle devrait le savoir. Il n'a déjà pas grand soin des siennes alors imaginez celle des autres. Jason écarte les mains avec fatalisme ; un genre de « j'y suis pour rien si sa cervelle est arrivée en petits morceaux sur votre couverture en poils ! » ; un rien gonflé.
    Stupide envie ? Pas si stupide que ça. Il y a longtemps que l'homme a fixé des règles dressé des fils barbelés autour de son petit monde ; chez lui on lui appartient et s'il choisit de buter quelqu'un, c'est pour ses petites raisons bien égoïstes que PERSONNE ne remet en cause.
    Il ricane de plus belle, ça ne l'atteint tellement pas …

    En revanche il ne plaisantait pas pour le vin et tiendra parole à ce propos. Elle n'a encore jamais voulu boire avec lui, c'est à marquer d'une croix rouge sur le calendrier ! En a-t-il un seulement ? Pas sûr ; bah il en volera dans un tabac press la prochaine fois. Il sifflote cette fois, le tueur Canadien ferme son livre et se lève sans demander son reste. Lecter lui envoie un jeu de clefs ; il est le seul à avoir le droit de descendre.

    Le sous sol est abject, un trou humide et mal éclairé d'ampoules rouges et vertes qu'on rejoint seulement par une échelle piquée de rouille. Personne ne voudrait la place du BoogieMan ; cet endroit terroriserait n'importe quel être doué d'un minimum d'instinct de survie. Mais Jason tient à sa cave, à ses noirs trésors accumulés jalousement, on ose même penser que des lingots dorment là dessous mais on ira pas le vérifier. Ça vaut mieux …

    Pendant ce temps, le boss écoute le discours sans queue ni tête de la blonde. Il a ramassé une autre lame, un rasoir de barbier d'époque incertaine. Une antiquité sans valeurs aux yeux du balafré. Il a beau hocher régulièrement la tête, les mots entrent par une oreille pour sortir aussi vite par l'autre. Pas qu'il la trouve ennuyante ; au contraire mais lorsqu'elle s'importe sur CE sujet il se retient férocement de lui fracasser le crâne contre un mur.

    Les limites ; il déteste ça depuis l'enfance.
    Impossible à cloisonner, à poser, cet homme est pareil aux bombes qu'il assemble.

    Il appuie la joue sur sa main, étalant légèrement son fard blanc au passage. Ses yeux roulent dans ses orbites, il n'a aucune patience. C'est pénible à la fin pourquoi faut-il qu'elle lui reproche tout ? Bien sûr qu'il ne fait pas que foutre le bordel à chaque passage ! Ok ... Un peu ; un peu seulement … Zut alors !

    Sourcil levé, il tique sur les dernières phrases qui ne concernent pas les quartiers et tout le baratin qui en découle. Entouré de castrats ? Il devrait y songer tient ! Ce serait marrant comme examen de passage. Il roucoule infiniment cette fois, sadique à en pleurer. On prie pour que l'idée ne fasse que l'effleurer.

    « Oh pardon ! Je ne ris pas de vous je songeais seulement à la castration comme cadeau de bienvenue chez moi, et on accrocherait les trophées de chacun au mur ! Mais je m'égare … Amis dites vous ? »

    Visages blêmes. Ils ont tous reculé d'un pas derrière. Amusantes les réactions en chaine ! Un mot de sa part et ils changent de couleur, de tête ; son pouvoir ne vient que de l'horreur qu'il inspire et c'est dans son rôle de tyran qu'il se complait.

    « Bien entendu allons … les meilleurs amis du monde. »

    La voix suinte de mensonges à qui veut l'entendre mais elle a sa part de vérité. Pas amis, pas complices mais des opposés qui s'accordent. Que serait le jour sans la nuit, le calme sans le bruit, elle sans lui, lui sans elle ? La monotonie de la vie humaine les a déjà trop lassé et sans ce jeu plus tordu encore que la roulette Russe ils passeraient leurs journées à quoi ? Baiser ? Penser ? Boire et se souvenir d'avant ? C'est bon pour d'autres … Pour ces crétins qui n'ont rien comprit au vertige saisissant que l'on trouve à évoluer sans filet. Ces deux là savent depuis longtemps, que quand on veut on peut énormément.

    Une fois n'est pas coutume et la voilà qui râle, sale gamine capricieuse. Trop habituée à ce qu'on la flatte et qu'on la dévore avec gourmandise qu'elle en oublie certainement qu'ici, même si les mâles meurent d'envie de lui servir de repose pieds, Lecter est le seul à décider si oui ou non, il faut céder à ses exigences royales.

    « On est hôte quand on a envoyé un carton d'invitation et si j'en juge … vous vous êtes invitée toute seule. N'allez pas vous plaindre, Milady. »

    Mais il rit de plus belle, savourant ses expressions. Ha la la … Comme elle doit rêver de lui enfoncer ses talons dans les yeux. Direct au cerveau, clair et net. Au moins autant qu'il rêve de lui trancher la gorge d'une oreille à l'autre. C'est pas mignon cette entente entre eux ? Franchement.

    « Mais je suis dans un bon jour et me fait Gentleman cette fois ! Juste une puisque vous acceptez un verre ; n'y prenez pas goût sinon ça perdrait en … saveur ! »

    Il s'est levé avec galanterie, a fait apporter un fauteuil en bois vernis qui jusque là n'avait pas encore servit, toujours protégé par son emballage de plastique. Du bel ouvrage comme on en croise dans les hôtels de luxe à l'ancienne. Propre, confortable.
    Il esquisse un geste lent et l'invite à prendre place, un bras replié devant sa poitrine et le buste incliné dans une révérence. Jason a choqué plus d'une fois à user de telles manières. On ne l'en croit pas capable et pourtant il a l'Étiquette imprimé dans la tête. De l'art de la table aux formules de politesse les plus précises ; ça n'a plus de secret depuis sa jeunesse. Mais n'espérez pas qu'il vous raconte ; il n'est même plus conscient d'avoir retenu toutes ces choses et ne les ressort que par spontanéité.

    « Ah voilà notre bouteille ! Tu as choisi une grande cuvée au moins ? Je ne voudrai pas qu'on dise de moi que je suis un radin en plus d'être un peu cinglé hi hiii ! »
    « Je te laisse juge ; mais tu ne devrais pas être déçu »
    « Aloors … Un millésimé de 2028 ; brillant ! J'adore les gens efficaces. Tu iras loin si les petits cochons ne te mangent pas Boogie ! »

    Il glousse, prend le coffret en bois que lui tend l'autre. Dedans deux grands verres ballons, le nécessaire à une dégustation. Jason sert, précis, son éternel sourire au visage. Cela fait il tend son calice à la Reine, se rassoit et prend le sien pour en apprécier l'arôme qui s'échappe.

    « Qui a dit que je ne savais pas recevoir dans mon antre puante ? »

    Il se moque, on peut bien parler à son propos, il sait quelle est sa valeur aussi tordue soit-elle mais en attendant, on ne peut pas nier l'évidence. Aucun doute qu'ailleurs et vêtu plus correctement, sans ce maquillage qui lui mange la figure il pourrait même faire illusion parmi les riches propriétaires. Il aurait pu choisir cette voie là, bien rangée mais il a préféré le chaos et la révolte. Plus séduisantes de son point de vue.

    Verre levé à l'intention de la blonde. Définitivement, il jouit trop de l'anarchie pour le bien de cette ville.

    « Santé ? »

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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Jeu 21 Mar - 19:49

Lorsqu'elle s'était énervée quant au coup de feu tiré par Jason, Calypso n'avait pas vraiment réfléchit. Quelle idée de parler vêtements de luxes à un individu qui ne parvenait même pas à comprendre que ses vêtements étaient dépassés de mode depuis plus de trente ans. Comment tenter d'expliquer le prix de pressing pour la fourrure quand l'individu en face ne comprenait même pas que le maquillage sur toute la face c'était quelque chose de laid ? Impossible... Calypso aurait dû s'en douter : Jason n'en avait cure de ses vêtements mais la remarque lui avait échappé tant la situation était énervante : déjà que ça la saoulait de venir ici alors si en plus elle devait repartir avec du sang sur elle, ça n'allait pas le faire du tout ! Et l'autre abruti de faire sa victime... Comme si ce n'était pas sa faute si le débutant avait la cervelle explosée sur le sol... Il n'avait qu'à se retenir ce bougre d'idiot !
Jason et Calypso avaient des façons diamétralement opposées de se charger de leur entourage. Jason agissait impulsivement, obéissant à une pulsion que seul son cerveau dérangé pouvait lui dicter. Calypso, elle, réfléchissait toujours avant d'agir et n'éliminait pas sans y avoir préalablement réfléchit à l'avance. Bon bien sûr dans certains cas le coup partait plus vite que la réflexion mais ces cas étaient rarissimes, contrairement à la tête de clown qui les multipliaient. Mais s'ils étaient diamétralement opposés en matière de gestion du personnel, Jason et Calypso avaient en commun le fait de n'avoir que des hommes autour d'eux. Calypso avait quelques femmes mais presque rien en comparaison du nombre d'hommes sous ses ordres. Dans le cas de Calypso, elle ne s'entourait pas de femmes parce qu'elle ne leurs faisaient tout simplement pas confiance. Pour être elle-même une femme, la Reine savait à quel point le sexe féminin pouvait être fourbe et imprévisible. Là où l'homme basique attaquait toujours de la même façon, la femme était capable d'un éventail de ressources franchement impressionnantes. Calypso avait trop entendu le refrain selon lequel la femme était un sexe faible, une bonniche utile seulement pour la reproduction. Elle s'était faite trop de fois sous-estimer et si parfois c'était bien pratique, la plupart du temps ça avait l'effet immédiat d'agacer mortellement la Dirigeante du Quartier Nord et chacun dans cette ville savait pertinemment qu'énerver la Reine ce n'était jamais quelque chose d'intelligent à faire. Calypso était une femme : un être capable de détruire une ville dans le seul but de ridiculiser quelqu'un en particulier. Elle était capable de prévoir des stratégies dignes des plus grands militaires dans le seul but de s'emparer d'un endroit en particulier. Sous-estimer Calypso sous prétexte que son sexe était censé être faible aurait été la plus grosse erreur à faire, au même titre que penser que Jason était sain d'esprit.
On avait tendance à l'oublier mais Calypso était un être lâche et sans scrupule. En voyant sa gueule d'ange on pensait des fois être face à un adorable petit être à protéger et lorsqu'on découvrait la vérité, c'était bien souvent trop tard. Calypso était une sorte de sangsue : elle aspirait tout ce qui l'attirait et tout ce qui pouvait être utile chez l'individu avant de le laisser tomber pour aller voir quelqu'un d'autre. Qu'on mette des obstacles sur le chemin de Calypso et elle les détruirait ou enverrait quelqu'un les détruire. Mais si l'objectif n'était, à ses yeux, pas suffisant pour prendre des risques, alors Calypso laisserait tout tomber et prendrait la fuite. Calypso n'avait pas de fierté à proprement parler. Les questions d'égalité, de liberté, d'aide, de solidarité, etc... elle n'en avait strictement rien à foutre. Sauf bien sûr quand ça concernait son illustre personne ou son cher et tendre Quartier. A ce moment la démone était prête à tout pour détruire l'ennemi et ce à n'importe quel prix. Calypso n'était pas un être facile à comprendre et visiblement c'était aussi ce qui faisait son charme aux yeux de Jason. Oui car en plus d'être tout cela, Calypso était ce qu'on qualifie de personnalité en béton armé. Impossible de la manipuler et ce n'était même pas la peine d'essayer de l'utiliser contre son gré. Si elle décidait quelque chose, il était rare qu'elle écoute un tiers pour changer de position. Rarissime même. Dans le cas de Jason, Calypso était cette petite chose désagréable qui refuse de se ranger comme les autres. Calypso était neutre et cela gênait grandement Jason dans son objectif de ''chaotisation'' de New-York. Mais Calypso n'était pas du genre à bouger si elle n'y voyait pas d'intérêt et actuellement être neutre lui rapportait bien plus qu'être pour ou contre le gouvernement. Elle dénonçait des résistants, cachait des insurgés, tuait des pro-gouvernement et en protégeait d'autres. On ne savait jamais comme allait réagir le Quartier Nord et c'était bien cette ombre menaçante qui lui donnait son côté si... imprévisible et dangereux.

Jason siffla son canadien comme on aurait sifflé un chien et l'individu disparu discrètement. Calypso ne l'aimait pas cette espèce de grande brute désagréable et possessive. Elle avait bien remarqué que c'était réciproque et elle n'était pas prostituée pour rien : cet individu était mort de jalousie qu'elle soit si ''proche'' de son cher et tendre Jason. Bah s'il voulait se taper Jason c'était son problème et c'était sûrement pas Calypso qui allait l'en empêcher. Des fois elle se demandait si Jason n'aurait pas besoin de tirer son coup pour lui permettre d'être plus... logique ? Mais à chaque fois qu'elle s'imaginait Jason coucher avec quelqu'un, elle se faisait la réflexion que ça avait un côté... impossible. Imaginer Jason faisant l'amour c'était comme imaginer Calypso en nonne : inimaginable.

Pendant sa tirade sur les limites, Calypso avait bien remarqué que Jason en avait strictement rien à foutre. Il semblait préoccupé par autre chose et la blonde n'avait pas envie de savoir par quoi. Il hochait la tête, ce qui lui donnait un air de clown en porcelaine cassé. Tiens et si un jour ils se cachaient derrière une vitre, Calypso et lui ? Lui jouerait le clown et elle la poupée, tous deux en porcelaine. Bon Dieu que ce serait étrange... Puis Jason se mit à rire, comme ça, sans raison.

- « Oh pardon ! Je ne ris pas de vous je songeais seulement à la castration comme cadeau de bienvenue chez moi, et on accrocherait les trophées de chacun au mur ! Mais je m'égare … Amis dites vous ? »

Calypso ne releva effectivement pas sa pensée étrange mais sourit en entendant les autres déglutirent difficilement derrière elle.

- « Bien entendu allons … les meilleurs amis du monde. »

Le tout dit avec une voix aussi débordante de mensonge, n'importe qui s'en serait vexé mais Calypso savait parfaitement les véritables sentiments de Jason à son égard. Enfin pas tout à fait, évidemment, puisqu'elle n'était pas dans la tête de l'individu mais elle en savait assez pour savoir que sous ce mensonge peu discret se dissimulait une part de vérité. Pas qu'ils soient amis, non, mais plutôt alliés contre la monotonie de l'existence. Jason sans Calypso se serait ennuyé à mourir et ce réciproquement évidemment !

- « On est hôte quand on a envoyé un carton d'invitation et si j'en juge … vous vous êtes invitée toute seule. N'allez pas vous plaindre, Milady. »

Oh qu'il était désagréable quand il s'y mettait l'autre clown ! Calypso était bien tentée de lui foutre son talon dans le front mais elle se contenta de répliquer :

- « Vraiment ? Et moi qui pensais que votre... explosion à la limite de mon quartier était une invitation... Je ne pensais pas que vous aviez besoin de carton pour inviter les gens, Dieu que vous êtes vieux-jeu mon cher. »
- « Mais je suis dans un bon jour et me fait Gentleman cette fois ! Juste une puisque vous acceptez un verre ; n'y prenez pas goût sinon ça perdrait en … saveur ! »

Calypso le regarda déployer toutes ses réserves de galanterie et prit place sur le siège qui était d'ailleurs fort agréable.

- « Eh bien mon cher Jason. Si je ne partage pas vos méthodes de traitement du personnel, ce n'est pas moi qui irait dire que vous traitez mal vos... invités. » dit-elle en insistant juste assez sur le mot invité pour sous-entendre qu'elle ne dirait pas la même chose pour ses non-invités.
- « Qui a dit que je ne savais pas recevoir dans mon antre puante ? »*

Calypso esquissa un sourire montrant l'alignement parfait de ses dents blanches :

- « Ce n'est sûrement pas moi. Je sais bien que vous savez recevoir dans votre... antre... sinon je ne reviendrais pas si souvent. Croyez-moi je choisis judicieusement ceux chez qui je vais... Santé ! »

Elle répondit au toast de Jason en levant son verre également. Les règles de politesse étant respectées, elle but une gorgée du vin. Elle ne réfléchit même pas sur la possibilité de poison dans le verre, l'idée ne lui traversa même pas la tête : Jason n'était pas de ce type. S'il voulait tuer quelqu'un, il le faisait au grand jour. Calypso, elle, appréciait l'utilisation de poison, particulièrement lorsqu'elle pouvait regarder la victime mourir à petit feu mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier la cervelle éclatée par un coup de feu, tant que la chose ne risquait pas de tâcher ses vêtements. Après un petit moment de silence dédié à la dégustation du vin, Calypso ouvrit la bouche de nouveau et sa voix douce et sensuelle emplie délicatement la pièce :

- « Ce vin est absolument divin, mon cher ami. Le goût de votre domestique n'est pas mauvais. »

Petite pique en direction du canadien. Pique non camouflée, ça n'en valait pas la peine. Et que Jason ne s'en offusque pas : il passait son temps à envoyer des piques dans la face de Sven lorsque le géant suédois accompagnait la blonde dans son antre de temps en temps. Se moquer des autres et les charrier, ça faisait partis du jeu après tout.

- « A propos, j'ai ouïe dire que vous aviez encore titillée l'agent Sayers... On raconte que vous lui avez fait voir des cadavres particulièrement répugnants. Je tiens l'information de la policière en personne. Elle m'a d'ailleurs dernièrement demandé si je savais où vous vous terriez. C'est amusant de voir à quel point vous l'obsédez, vilain que vous êtes... »

Calypso but une nouvelle gorgée de vin en se demandant ce qu'elle allait bien inventer comme excuse la prochaine fois qu'elle croiserait Tess et qu'elle l'interrogerait sur ses liens avec Jason Lecter, sa bête noire.

- « Et vous mon cher ami ? Vous n'avez pas de problèmes, j'espère... ? Cela m'attristerais terriblement mais vous savez bien que je serais près de vous si vous me le demandiez... »

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Ven 22 Mar - 12:51

    Un sourcil levé en accent, la bouche suit, remontée d'un côté seulement. Une invitation déguisée ? Oh mieux vaut ne pas penser de la sorte ! Ce serait un peu contrariant qu'elle rapplique à chacune de ses petites farces. Vu le nombre de choses qu'il fait exploser Jason la verrait venir pour un oui ou un non et finirait par lui attribuer une chambre ici à force. Pas que l'idée soit absolument repoussante, le boss rirait bien plus que de raison à la côtoyer de façon journalière mais les choses les plus rares sont les meilleurs c'est connu.
    Elle savoure le vin, complimente. Jason sourit largement, il aime savoir que ses convives se plaisent à sa table et pour une fois que la blonde ne trouve rien à redire sur ses manières il prend même sur lui de ne pas se montrer médisant en lui rappelant que jusqu'ici il l'a toujours assez respectée pour ne pas débouler chez elle en tuant une dizaine de ses hommes. Elle en a tellement ; un de plus un de moins qu'elle différence ?

    Fracas de verre à quelques mètres ; c'est commun dans cet endroit sauf quand le patron reçoit. Là chaque personne sait qu'elle a tout intérêt à se faire discrète. Le balafré tourne la tête sur le côté à la manière d'un pantin, pratiquement contorsionné sur sa chaise et quand il constate que c'est une maladresse de Boogie, il plisse la bouche et claque la langue. Il se cache de ne pas aimer Calypso ça oui, mais cette fois le terme « domestique » a eut son effet … Pas grave, ils en rediscuteront ultérieurement. Quoi que, il lui doit au moins la considération … alors ...

    « Domestique n'est pas un mot de mon monde. Vous voyez ... » Il se penche en avant, les coudes sur ses genoux. « Je préfère penser que je suis disons, un très méchant chef de meute. »

    Clin d'oeil, il sous entend. Ses gens lui appartiennent et il a le droit de tout sur leur tête. Légalement ? Non, bien entendu mais dans son espace Jason est un monstre divin qu'on ose pas contrarier. Il les paie quand il juge que l'heure est à ça, les frappe si le sang lui monte à la tête, les tue pour tout et rien, on est bien loin de la simple idée d'un valet. On lui rampe aux pieds tenu par une peur viscérale.
    Malgré tout Lecter ne se privera jamais de charrier les types à la suite de la blonde ; c'est trop drôle ! Ses gentils chiens répondent, c'est tout le charme de l'idée, il n'y a qu'à voir son géant là, il a déjà largement prouvé que s'il pouvait, il battrait la bête du quartier Sud à coups de marteau. Mais Boogie n'oserait pas parler se défendre ; il s'efface gracieusement car il ne fera pas un centimètres d'ombre à son boss, il vit dans la sienne.

    « L'agent Sayers ... »

    Le menton sur la main, le verre tournant entre ses doigts, il fouille rapidement ses souvenirs, élimine des visages. Qui c'est ça ? Il a trop peu de mémoire sur les identités vu qu'il claque des surnoms à n'importe quoi. Pensif sous son maquillage il gonfle une joue en écoutant toujours la jeune femme. Deux secondes, trois … Ah ouiii son chaperon rouge ! C'est Sayers son nom ? Il devrait le noter. Et ce n'est pas faute de lire les journaux pourtant …

    Verre posé sur le coin du bureau, il ravance son siège et saisit un tournevis. Sa bombe ne va pas se finir toute seule. Un rire lui file entre les lèvres, ainsi il obsède la blondinette ? C'est à ce point ? Elle devrait se faire soigner non ? C'est mauvais ça …

    « Oh comme vous y allez, il n'étaient pas horribles ces cadavres ! Je suis convaincu que voir leur immense sourire vous aurez diverti ! » Il lève le nez, roule des yeux en ricanant. « Ou pas c'est à voir. Elle me cherche vous dites ? Tient donc … je me demande bien pourquoi ! »

    Une extrémité d'un câble entre les dents, il monte l'autre sur le mécanisme. Il n'a aucune patience c'est devenu très connu mais en contrepartie c'est un as à ces jeux. Jason est né avec la contradiction vissée au cerveau, secoué entre l'impulsivité et le calme troublant avant la tempête. Ses mains aux doigts déliés savent créer au moins autant qu'ils savent briser, un paradoxe. Hop ; un fil de moins à mettre. Il fouille la boite à sa droite, cherche une autre pièce.

    « Des problèmes ? Naaan ! Pensez vous je ne suis pas de ces hommes qui se lamentent … actuellement, je suis plutôt sujet à l'ennui. Une banque vidée, quelques corps, un immeuble explosé ; c'est d'un banal pour les gens de notre envergure ! »

    Il soupire, secoue la tête pour chasser ses cheveux de devant ses yeux. Se mordant la lèvre il entreprend de gratter un numéro de série sur un objet métallique, s'ouvrant le pouce au passage avec son cutter. Il n'a pas sursauté, il continue malgré le sang qui bientôt colore un peu plus ses doigts.

    « Mais revenons à ce gentil chaperon rouge ! Elle est tellement … amusante ! »

    Rire s'échappant de ses joues taillées, faisant vibrer ses épaules. Une armée de psy le déclareraient bon pour la peine capitale mais pour qui a un jour « discuté » avec Jason il faut avouer qu'il n'est pas seulement un grand malade. Il préfère agir, c'est un fait mais ses plans les plus noirs sont pensés et structurés. Un détail que son attitude force à oublier. Les flics tombent dans le panneau sans cesse ; heureux de trouver ses empreintes jusqu'au moment où ils se souviennent que cet homme est comme sortit de nul part, crée durant les dix dernières années. Son dossier dentaire ne correspondrait à rien, son adn ne mène nul part. Pour la justice et l'administration Jason Lecter est un fantôme qui, si on se base sur des faits, n'aurait jamais vu le jour …

    « J'ai pensé à vous en … gribouillant sur les corps, j'ai laissé une petite couronne sur le front d'un gros lard détestable qui a tenté de se jeter sur le bouton d'appel d'urgence ! Hi hiii ; comme il vous aurait déplut ! Oh ! En parlant de ça ... »

    Un chien aboie depuis l'entrée. Lecter renifle, contrarié. Ses ongles claquent sur le plateau et il jette un regard désespéré à son invitée. Suivie de deux hommes la bête surgit alors telle un boulet de canon et toutes dents dehors, elle grogne furieusement sur ses poursuivants.

    « Je suis en rendez vous. » Croit-il bon de rappeler. « Bon dieu vos mères ne vous ont pas éduqué ? »
    « Cette saloperie m'a mordue ! » Se justifie rapidement le jeune en montrant son bras perforé.
    « Oh comme c'est bizarre venant d'un animal qu'on a dressé au combat … Sombre crétin. »
    « Patron ce truc a sûrement la rage faut l'abattre. »

    Non mais depuis quand ses hommes ont une cervelle défaillante ? Lourdement son front claque sur le bureau avec toute la peine du monde. Soupir ; long. Il relève la tête, grince des dents.

    « Un de ces jours je vous demanderai d'être présente pour un recrutement très chère ! Je ne veux pas de femmes chez moi parce qu'elles sont trop pleines de questions mais je fini par penser que … des questions s'imposent justement pour savoir avec qui on doit travailler. »

    Il siffle sèchement, se lève et le chien vient à ses pieds, tête basse. Lecter s'agenouille, passe les doigts sur la tête du molosse. Il est au moins aussi abimé que lui même … Pauvre bête.

    « Mais non on ne te tuera pas. Sage hein ? Va coucher ... »

    Ici, ce ne sont pas les chiens qui ont la rage … c'est un être bien moins enclin à la sagesse qui tire un tiroir, récupère un autre flingue et qui, chargeant les balles dans le barillet, contourne le fauteuil de la Reine avant de venir croiser les bras sur le dossier. La tête penchée sur l'épaule de la blonde, la bouche à hauteur de son oreille il balance doucement l'arme du bout des doigts.

    « Votre altesse cet homme a des doléances ! Voyez, il veut tuer ce pauvre animal que j'ai sorti avec ses copains des plus horribles rings il y'a moins de deux jours. Vous connaissez les paris sur les combats de chiens je suppose. C'est affreusement méchant hein ? De surcroit il ose nous interrompre et puisqu'il vient d'offenser votre divine présence ... » Il lui présente le flingue, nonchalant. « Je vous laisse le choix de la sentence. Un bras, un genoux, la tête si cela vous chante ~ »

    Étrange tableau, la bête penchée sur la belle et à voir l'air décomposé de l'assemblé on se demande ce qui est le plus terrifiant. Ces deux là, où l'arme qu'ils se passent …



Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Mer 10 Avr - 21:37

On racontait à tord que la Reine était imbattable pour ce qui était de répliquer pour faire mal mais le fait est que Calypso n'avait strictement aucune répartie. Généralement l'idée de la phrase méchante lui venait après coup et c'était alors terriblement frustrant de ne pas pouvoir revenir en arrière. Pendant trop longtemps elle s'était contentée de répliques bateaux qui frôlaient les gens mais qui ne les attaquaient pas vraiment. Pendant longtemps il avait été d'une facilité déconcertante de clouer le bec de la Reine et même si ses regards valaient tous les mots du monde, il n'empêche que face à une réplique mordante elle ne savait pas quoi répondre, plutôt embêtant dans le cas de quelqu'un aimant chercher les poux chez l'autre... Si la Reine avait cette façade impénétrable c'était en premier lieu pour ne pas montrer qu'elle n'avait aucune répartie et ensuite pour dissuader les autres de lui clouer le bec, chose qu'ils feraient avec facilité malheureusement. Mais depuis quelques temps la Reine était devenue plus menaçante, plus dangereuse et c'était grâce à ses répliques mordantes et tranchantes comme de l'acier. Avant, Calypso répliquait rapidement et pitoyablement, avouons-le, mais aujourd'hui elle réfléchissait avant d'ouvrir la bouche et elle choisissait délicatement ses mots un à un pour faire le plus mal possible. Elle avait été une tête brûlée digne de Jason, le genre de personne à agir avant de réfléchir mais elle n'était plus la même et si elle était aussi redoutée aujourd'hui, c'était grâce à son changement. Oubliée la Calypso qui ne savait pas choisir ses mots et qui était K.O. au moindre affrontement verbal, aujourd'hui elle était capable de faire terriblement mal avec trois petites phrases. La preuve, elle avait réussit à faire perdre son sang froid à l'impénétrable Boogie-man, le lèche-botte de Jason. Pourtant pour réussir à faire perdre son sang-froid à l'ombre de Jason, il fallait y aller mais Calypso avait réussit son coup en une petite phrase, glissée au bon moment avec la bonne intonation. Pas de doute, elle n'était plus la grande gueule qu'elle avait été par le passé mais bel et bien quelqu'un qui savait quand l'ouvrir pour faire mal et quand se taire car un silence valait parfois plus que des centaines de mots. Elle esquissa une petite moue innocente lorsque Jason s'identifia comme un chef de meute. Elle ne dit rien mais là encore son silence parla pour elle : « Alors même dans ta meute tu acceptes des caniches comme Boogie-man ? ». Étant donné qu'il n'avait pas d'autre verre à casser, l'ombre de Jason se fit plutôt discrète mais Calypso savait qu'il n'en pensait pas moins. C'était une prostituée, elle pouvait ressentir les flots de haine, de folie et d'excitation que dégageaient les humains car dans son métier c'était une question de survie et là dans le cas présent, elle ressentait une vague de haine venant de chez Boogie-man. Calypso se retint de ne pas éclater de rire même si l'idée la tentait beaucoup, ça aurait été défier directement Boogie-man et elle n'avait pas envie de devoir expliquer à Jason pourquoi elle avait dû coller son talon dans le front de sa chère ombre.
Jason n'avait pas l'air de se souvenir de qui Calypso parlait... Pauvre petite Tess, elle allait être bien frustrée lorsqu'elle apprendrait que l'être abjecte qui occupait tous ses cauchemars ne se rappelait même plus de son nom. La policière était complètement obsédé par Jason et, lui, il ne se rappelait même pas de qui elle parlait... Bon Dieu... Ah si ! La lumière se fit apparemment dans l'esprit de Jason puisqu'il se rappela enfin de qui Calypso parlait. Tess pouvait se rendormir tranquille, Jason ne l'avait pas oublié. Quoique ce n'était au final pas quelque chose de positif pour elle, oups... Dans le cas de Calypso, elle paniquerait sérieusement si Jason l'oubliait puisque ça voudrait dire qu'ils entreraient véritablement en guerre et ça personne ne le voulait. Faire entrer ces deux géants en guerre aurait eut comme seul résultat le déchirement total de New-York et la plongée immédiate de la ville dans un chaos tellement sanglant et catastrophique que même Jason ne le désirait pas. Il voulait le chaos, certes, mais un chaos qu'il pouvait regarder, pas un chaos qui le concernait directement et dont il aurait du mal à s'échapper.

- « Oh comme vous y allez, il n'étaient pas horribles ces cadavres ! Je suis convaincu que voir leur immense sourire vous aurez diverti !  Ou pas c'est à voir. Elle me cherche vous dites ? Tient donc … je me demande bien pourquoi ! »

La Reine écoutait Jason parler des sourires immenses qu'il avait "dessiné" sur les cadavres et se fit la réflexion que l'individu en face d'elle devait avoir un sérieux problème avec son passé... Jason avait lui-même un sourire de l'ange collé sur la face et apparemment cela torturait son subconscient puisqu'il ne pouvait pas s'empêcher de faire le même sourire à chacune de ses victimes. Était-ce un traumatisme du passé ou bien Jason trouvait ce sourire si sexy qu'il ne pouvait pas s'empêcher de partager son opinion avec le monde entier ? Calypso n'en avait strictement aucune idée et tout ce qui l'intéressait c'était que Jason tienne son couteau loin d'elle : avouez qu'elle aurait été beaucoup moins attirante avec deux coupures béantes de chaque côté des lèvres...

- « Enfin mon cher ami, vous savez parfaitement que vous l'empêchez de dormir ! Comment la parfaite petite policière peut dormir tranquillement lorsqu'un meurtrier aussi dangereux que vous court les rues ? » puis elle ajouta en regardant sa manucure d'un air rieur « Remarquez, j'empêche de nombreux policiers de dormir la nuit... mais les raisons sont diamétralement opposées... »

Calypso occupait les pensés de très nombreux policiers et les rares fois où elle allait au commissariat, généralement pour récupérer les boulets qui s'y étaient fait enfermés, elle sentait la sexualité et le désir mal camouflés qui emplissaient la pièce à son entrée. Elle provoquait des insomnies à de nombreux jeunes policiers qui la voyait pour la première fois : les pauvres étaient incapables de fermer l’œil sans la voir, sans la désirer si violemment qu'ils en perdaient le sommeil et le lendemain ils devaient en assumer les conséquences, jusqu'à ce qu'il la revoit et là encore le cycle infernal reprenait son cours. Calypso était un véritable poison à long terme pour certaine personne...

- « Des problèmes ? Naaan ! Pensez vous je ne suis pas de ces hommes qui se lamentent … actuellement, je suis plutôt sujet à l'ennui. Une banque vidée, quelques corps, un immeuble explosé ; c'est d'un banal pour les gens de notre envergure ! »

Calypso le regarda s'activer autour de sa bombe et se demanda comment étaient les mains de Jason au touché. Pour avoir touché la peau d'un sacré paquet de personne, Calypso savait que la peau des mains était souvent révélatrice de certaines personnalités. Celles de Jason étaient agiles et rapides et pourtant elles semblaient insensibles, comme le lui prouva le sang qui se mit à en couler après que Jason se soit ouvert le doigt avec un cutteur. Calypso se demanda si les mains de Jason étaient rugueuses ou douces et sa réflexion était telle qu'elle ne fut même pas dégoutée par Jason mettant du sang partout sur son bureau, chose rare pour elle qui détestait la saleté et le désordre...

- « Effectivement c'est d'un banal... Vous m'avez habitué à mieux que ça... Rassurez-moi, vous n'êtes pas en train de perdre votre inspiration ?! »

Le rire de Jason avait quelque chose de... profond. A l'entendre rire on avait l'impression d'être au fond d'une caverne mal éclairé et que lui, l'ermite, se tapait des barres en te voyant te prendre les parois. Le rire de Jason, Calypso l'aimait bien. Il avait certes un côté effrayant mais il rendait aussi Jason plus humain et ce n'était pas pour déplaire à la Reine qui préférait se battre contre des humains plutôt que contre des pseudo dieux. A l'entendre rire de la sorte, Calypso se retint de ne pas aller le prendre dans ses bras. Tiens donc, serait-elle en manque d'affection ? Zut alors... Ce n'était pas sérieux ce genre de réaction ! Vouloir prendre Jason dans ses bras ? Et pourquoi pas lui demander de la laisser coucher avec Boogie-man, tiens ! Calypso se promit d'aller voir Alexander ce soir puisque Matthew n'était pas là et qu'elle avait grandement besoin d'affection apparemment...

- « J'ai pensé à vous en … gribouillant sur les corps, j'ai laissé une petite couronne sur le front d'un gros lard détestable qui a tenté de se jeter sur le bouton d'appel d'urgence ! Hi hiii ; comme il vous aurait déplut ! Oh ! En parlant de ça ... »
- « Oh quelle attention adorable ! Vous m'en voyez touchée ! Vous êtes adorable ! »

Et elle esquissa un sourire ravis en posant sa main droite sur sa poitrine en signe d'émotion. Qu'il ait pensé à lui dans un cas aussi étrange laissait Calypso penser qu'il allait falloir qu'elle cesse d'aller le voir aussi souvent. Qu'il pense à elle quand il s'ennuyait, ok !, mais qu'il pense à elle pendant qu'il tuait oh ça non ! Ça voulait dire qu'elle commençait à trop occuper son esprit et elle n'avait aucunement envie de provoquer des rêves érotiques à Jason, mince alors ! S'il pensait à elle dans ces situations, ça voulait dire qu'elle commençait à devenir banale et ça n'était pas pour plaire à Calypso. La Reine allait donc cesser de venir pendant quelques semaines, histoire que Jason l'oublie un peu parce que bon là, ça allait finir par devenir gênant qu'il pense à elle aussi souvent !
En entendant le chien aboyer, Calypso sut que les embrouilles débarquaient et Jason dû penser la même chose puisqu'il lança un regard désolé à son invitée. La Reine ne daigna pas abaisser son regard vers les individus qui venaient de rentrer à la suite d'un énorme chien qui, au vu des blessures, avait dû combattre pour le plaisir des hommes. Elle suivit l'échange d'une oreille blasée tout en se disant qu'il faudrait peut-être qu'elle adopte un chien elle aussi. Elle s'ennuyait toute seule et un chien lui aurait peut-être permis de faire passer le temps...

- « Un de ces jours je vous demanderai d'être présente pour un recrutement très chère ! Je ne veux pas de femmes chez moi parce qu'elles sont trop pleines de questions mais je fini par penser que … des questions s'imposent justement pour savoir avec qui on doit travailler. »

Calypso éclata de rire et son rire cristallin apporta de la fraicheur dans la pièce, une fraicheur qui se transforma en glace :

- « Ce serait avec plaisir, mon ami. Les femmes posent peut-être trop de questions mais au moins elles réfléchissent avant de parler... Ce qui n'est pas le cas de certains de tes hommes, apparemment... Néanmoins je me ferais un plaisir de t'assister dans ton recrutement, il est parfois bon d'avoir l'avis d'une femme sachant repérer les inutiles au premier coup d’œil... »

Calypso ne venait pas d'accuser Jason de ne pas être apte à discerner les gens inutiles des autres, non, elle lui faisait simplement constater qu'à force d'agir sur des coups de tête, il se retrouvait avec des boulets comme ceux-là dans les pattes. Mais après tout les boulets de ce genre étaient facilement éliminables, non ?
Elle regarda l'homme prendre un pistolet et sourit lorsqu'elle sentit son souffle chaud sur son épaule. Il se mit à lui parler à l'oreille et Calypso se dit que le tableau devait être particulièrement étrange et effrayant : elle, avec son sublime manteau en fourrure, beauté glaciale et lui avec son sourire interminable, bête folle. La Belle et la Bête s'étaient une fois de plus retrouvés et ça ne promettait rien de bon pour la population...

- « Votre altesse cet homme a des doléances ! Voyez, il veut tuer ce pauvre animal que j'ai sorti avec ses copains des plus horribles rings il y'a moins de deux jours. Vous connaissez les paris sur les combats de chiens je suppose. C'est affreusement méchant hein ? De surcroit il ose nous interrompre et puisqu'il vient d'offenser votre divine présence ... Je vous laisse le choix de la sentence. Un bras, un genoux, la tête si cela vous chante ~ »

Saisissant le visage de Jason avec ses doigts agiles, Calypso lui maintint la tête en place sans forcer. Elle tourna son beau visage vers lui et leurs deux visages furent si prêts qu'on aurait pu croire que la Reine allait l'embrasser. Mais non, Calypso n'était pas aussi dérangée que ça... Quoique...

- « Vous savez bien que je serais toujours là pour vous... Demandez-moi ce que vous voulez et je le ferais, vous savez bien à quel point vous comptez pour moi, n'est-ce pas ? »

De sa main libre elle prit le flingue entre ses longs doigts fins puis elle relâcha la tête de Jason avant de se lever. Elle fit glisser son manteau en fourrure sur le siège, révélant ainsi un corps plus que parfait dans des vêtements la mettant tellement en valeur qu'on avait l'impression qu'ils avaient été fait sur-mesure. Elle s'approcha de l'homme en question de sa démarche ondulante. Ses talons claquaient sur le sol comme les ongles de Jason avaient claqués sur son bureau quelques instants plus tôt. L'homme la dévisageait comme s'il n'avait pas peur d'elle mais ses yeux démontraient que plus elle avançait et plus l'apparente indifférence qu'il affichait se brisait.

- « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, mon mignon... »

L'individu ne répondit pas mais déglutit de façon peu discrète. La Reine sourit et montra le flingue.

- « C'est que... je ne sais pas vraiment comment m'en servir... »

L'espoir revint d'un coup dans l'attitude de l'homme et il eut le malheur de croire la partie gagnée.

- « C'est normal, c'est un truc de mec ça... »

Et il conclut en souriant d'un air typiquement machiste. Calypso afficha un air candide et lui tourna le dos pour s'avancer vers Jason comme si elle abandonnait la partie. Elle n'avait pas abandonné son air candide et lorsqu'elle ne fut plus qu'à deux pas de Jason, le masque tomba d'un coup. Le sourire disparut et l'innocence qui avait parcourut ses traits et ses yeux laissa place à la froideur et la détermination. D'un mouvement d'une rapidité déconcertante, Calypso se retourna brusquement et tendit le bras. Le bang de la détonation retentit si vite que personne dans la salle n'eut eu le temps de voir venir le changement d'attitude de Calypso, personne sauf peut-être Jason qui connaissait suffisamment la Reine pour savoir qu'elle n'allait pas laisser passer le machisme de l'homme. En l'espace de moins d'une seconde, la Reine était passée à l'action et si le coup avait atteint la cible gémissante par terre, chacun dans la pièce pouvait comprendre qu'il ne fallait pas la sous-estimer. Au jeu du mensonge, elle était purement et simplement imbattable. Des hommes elle en avait tué des dizaines et celui qui avait le malheur de la sous-estimer se retrouverait assez tôt sans tête pour réfléchir à ses erreurs passées. La Reine avait parfaitement bien calculé son coup puisque le sang ne l'avait pas touché et les éclaboussures s'étaient arrêtés à quelques centimètres d'elle : un coup de maître. La Reine s'avança vers l'homme qui hurlait au sol. La balle l'avait atteint en plein dans l'entrejambe et elle avait explosé ce qui faisait autrefois sa fierté. Calypso s'accroupit et prit un air navré :

- « Oh je suis désolée, je n'ai pas fais exprès... »

Dit comme ça, avec sa gueule d'ange elle était tout à fait crédible. Mais ce qui montra qu'elle avait encore une fois gagné le jeu du mensonge ce fut son talon s'enfonçant dans la blessure béante de l'homme. La Reine venait de salir ses chaussures mais elle s'en fichait royalement : la douleur qui faisait hurler l'homme à ses pieds valait bien le coup. Elle tourna son talon encore quelques instants dans la plaie puis elle soupira d'un air ennuyé :

- « Je t'aurais bien achevé mais ça aurait été trop facile... Souffre, mon chéri, mais sois un bon garçon et fais-le en silence, voyons... »

La Reine retourna vers son fauteuil et enfila son manteau. Jason étant toujours à côté du fauteuil, Calypso lui remit le flingue dans les mains :

- « Ce fut un plaisir mais le devoir m'appelle... »

Et alors que personne ne s'y attendait, elle posa ses lèvres rouges sur la joue gauche de Jason. Puis elle fit demi-tour et disparut en faisant claquer ses talons. L'odeur du sang prit rapidement la place de celle du parfum de Calypso et très vite, les seules traces indiquant le passage de la Reine furent  le verre posé sur le bureau, l'homme se tortillant de douleur sur le sol, castré et n'en ayant plus pour longtemps, et la trace de rouge à lèvre sur la joue gauche de Jason Lecter.

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MessageSujet: Re: "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ "Two Cats of Kilkenny" Sing me a song my Queen ~ Icon_minitime1Mer 17 Avr - 1:05

    Bras croisés sur le dossier la bête a le sourire immense. Il jubile, il rit d'avance alors que rien n'est fait. Il sait, il sent la présence de la faucheuse. Trop de fois il l'a précédée, a aidé la faux à tomber et on peut logiquement se demander s'il n'a pas son numéro direct. Diabolique est Jason dans sa démesure et sa haine du monde ; dans la cruauté qu'il déverse comme on étale de l'acide. Moqueries encore et toujours, il ne sait que rire de vous. La souffrance lui plaît, il piétine et arrache l'espoir des mains comme on vole et brise les poupées de porcelaines. Oui Jason est horrible, oui et le sait et non vous n'y pouvez plus rien …

    Il pouffe. Mais bien entendu qu'elle sait se servir d'une arme ! La manière dont elle l'a prise parlerait à n'importe quel habitué. Cette fille a la gueule d'un ange, mais son auréole tient bien droite sur ses cornes pointues. Vile diablesse ; il font la mauvaise paire et s'ils ne s'aiment pas, c'est purement personnel car pour tous, ils sont bien assez tarés pour s'associer. Jason observe, il mange la scène sous ses yeux et gardera le tout comme on entasse des vieux films dans un grenier poussiéreux. Son cerveau est un labyrinthe.

    « Oh oooh ! » Ricane-t-il quand le type évoque -non sans machisme- que les armes sont aux hommes.

    Le tueur qu'il est a bien conscience du contraire. N'importe qui peut tenir une arme ; la seule différence et la manière dont on s'en sert et lui est passé expert certifié. Elle n'est pas pire, pas mieux, car la belle est d'un genre bien différent. Une femme, plus calculatrice et elle a d'autres principes qui sont loin de ceux de Jason. Il a une expérience qu'elle n'a pas, les années aidant … il a mis le doigt dedans trop jeune, déjà si mauvais, si … vilain envers les autres. La terreur des gamins de son age ; il est né avec l'incapacité à ressentir la peur et sans peur … rien ne vous retient. Un jour elle en viendra là, sans doute à moins qu'elle change de route.

    Le coup part, normal. C'est moche les machos et ça fait tache ! Moins que le sang qui barbouille le sol mais enfin, ça dérange. Jason préfère encore qu'on se taise plutôt que de dire des conneries. À la limite, entendre sa propre voix une journée entière alors que cent personnes l'entourent est préférable. Ce qui est fréquent ; on bronche très rarement à moins qu'il l'ait autorisé. Sa langue claque joyeusement derrière ses dents, il rit, c'est fin et horrible à la fois, un bruit de fond à hérisser le poil.

    Et le type hurle, et elle s'amuse de sa douleur. Parce qu'il s'est montré trop bavard, il paie et devra se taire dans ses dernières minutes de vie. Jason ne le fera pas aider, il le laissera mourir là sans attention et se fera sordide spectateur de son agonie. Sadique qu'il est ; il est bien capable de demander un paquet de chips et un soda pour le temps que durera la chose. Lecter applaudit chaudement, ravi avant qu'elle lui rende son arme, précisant qu'elle doit filer. Oh déjà ? Dommage … c'était si drôle !

    « Au plaisir dans ce cas ! » Lui lance-t-il joyeusement.

    Il lève un sourcil, moins surpris que ses hommes lorsque la blonde lui pose un baiser sur la joue avant de filer. Le bruit de ses talons s'éloigne, son parfum avec et retombe l'ambiance bien moins cordiale d'une discussion entre vieux amis. Jason Lecter rit, il s'esclaffe et on l'entend assurément de dehors. L'imprévu a toujours cette notion de plaisir qui lui gonfle la poitrine. C'est bon ! Très bon de vivre si facilement, sans barrières et sans tabous ! Il se laisse tomber lourdement sur le fauteuil, croise les jambes et se sert un nouveau verre de vin, le vidant à petites gorgées pendant que la victime de Calypso supplie qu'on l'aide.

    « Tu veux … de l'aide hein ? Dommage … » Il sourit, cynique à mourir. « Tu vas seulement cre-ver ! »

    De longues minutes, sans fin pour le mourant, trop courtes pour Jason et ses besoins primaires de violence, de mort en masse. Il soupire à peine quand l'autre croule, mort de son hémorragie et c'est inutile de rester là. Un rien peiné qu'on lui enlève si rapidement la marionnette de son théâtre Jason boude, repose le verre et retourne à sa bombe sans avoir besoin de demander qu'on débarrasse le corps, on s'en charge déjà.

    « It's a beautiful day ! »

    Il chante, monte fils et vis, écrous et charges explosives en pagaille. Il retrouve machinalement le sourire, oublie le monde, se perd dans ses plans et ses idées noires. Le feu brûle dans sa boite crânienne, consume sa raison comme on cigarette allumée. L'homme n'est plus réellement présent ; seuls ceux qui le connaissent un minimum le savent et il ne bougera plus jusqu'à tard tard dans la nuit, quand on se sera endormit autour, qu'il réalisera le temps qui a filé sans lui, que sa bombe est finie aussi …

    Alors il monte les escaliers suivit du molosse dit enragé, rejoint sa « chambre » et la porte de fer claque sans douceur derrière eux. La bête est retournée au nid, s'est enfermée et mal avisé serait l'homme qui oserait frapper à l'entrée. Jason Lecter se jette sur le lit défait, observe les lumières de la ville qui dansent au plafond, passées à travers les hautes vitres. C'est orange et rouge dans le bleu marine de son antre, c'est chaotique et merveilleux. L'animal monte par le pied du couchage, pose sa tête ravagée sur sa cuisse et Jason lui caresse lentement le cou.

    Il repense à sa journée, il est satisfait. Son quotidien lui plaît, il ne demande rien de plus pour l'heure, il voudra tout demain et l'obtiendra fatalement. Car il est trop dépourvu d'humanité, qu'il attend son heure et qu'il l'aura tôt ou tard, y perdant la vie et si cela se produit quelle importance ?

    Au feu tout brûle ; ne reste que les cendres et les siennes, même dispersées aux quatre vents, riront encore longtemps …


    RP TERMINÉ


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