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Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason]
Calypso
Calypso R. Storm
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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Ven 10 Mai - 3:15

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque Calypso sortit de son lit en s'étirant. Matthew dormait encore et la blonde enfila un peignoir sans faire de bruit. Elle alla dans la cuisine et fit chauffer l'eau puis se servit un thé. Elle retourna dans la chambre et alla s'asseoir sur le fauteuil installé à côté de la gigantesque baie vitrée qui laissait apparaître une vue imprenable sur New-York. L'immeuble réservé à l'élite du Nord montait haut dans le ciel et était aujourd'hui parmi les plus hauts de la ville. Tous les bâtiments d'avant la Guerre s'étaient écroulés à cause des chutes de satellites et de robots-espions et il avait fallu reconstruire toute la ville. On avait fait dans le rapide et on avait préféré les bâtiments bas aux hauts grattes-ciels qui étaient des cibles trop évidentes lors des attentats. L'immeuble où habitait Calypso datait de l'ancien temps et avait été l'un des seul à survivre à la Chute. L'immeuble montait haut et de l'appartement situé au dernier étage où logeait la blonde, on pouvait voir la ville vivre. Elle apercevait au loin les autres Quartiers et elle se dit qu'elle était chanceuse d'être dans le Nord. Le Sud était instable et dirigé par Jason, l'Ouest était bourré d'hypocrites prêts à dénoncer les voisins pour récupérer leur appartement, le Milieu était impersonnel et rempli d'abrutis et l'Est, pour finir, ne comptait que des entreprises ennuyantes à mourir. Le Nord était une sorte de monde miniature, une grande famille unie et solidaire. Lorsqu'on était accepté dans le Nord, on savait qu'on aurait toujours quelqu'un derrière soit pour nous défendre si on en avait besoin. A l'inverse des autres quartiers, il régnait dans le Nord une véritable solidarité et ça devait être le Quartier le plus agréable à vivre de tout New-York. Il n'y avait ni viol ni meurtre et ça aurait pu être l'exemple parfait pour le gouvernement si le Nord avait été dirigé par une Platine. Or Calypso était une Zinc et elle restait neutre quoi qu'il se passe : pas un bon exemple de propagande.... Calypso adorait son Quartier et il le lui rendait bien. Lorsqu'elle passait dans les rues du Nord, on la saluait, on lui souriait, on lui parlait et jamais elle n'avait l'impression d'être mise de côté. Les frontières du Quartier étaient particulièrement bien gardées, c'était Matthew qui les organisaient, et peu de personne réussissait à s'aventurer sans autorisation dans le Nord et les rares personnes réussissant l'exploit mourrait trois pas plus loin, exécuté par les tireurs juchés sur les toits. Rien n'était laissé au hasard et si les dealeurs servaient de caméra de surveillance, les assassins servaient de défenseurs. On trouvait d'anciens assassins comme d'anciens bourgeois dans le Nord et c'était cette diversité qui faisait la force du Quartier. Quel que soit le passé des habitants, ils n'avaient qu'un objectif en tête : protéger leur Quartier et c'était pour ça qu'on pouvait voir un ancien meurtrier travailler en équipe avec un ancien policier sans que les deux ne se tirent dessus. Le passé, on s'en foutait : il ne servait qu'à enrichir le présent par ses expériences, on n'était pas jugé dessus. C'était d'ailleurs pour cela que Matthew pouvait être Roi du Nord. L'homme était recherché activement par la police depuis plus de neuf ans pour de nombreuses accusations dont homicide volontaire sur dix personnes, politiquement haut placées, mais le gouvernement n'avait jamais réussi à mettre la main dessus. Et pour cause, Matthew était protégé par le Nord et ce qui était dans le Nord n'en sortait pas de sitôt... Calypso était la Reine officielle du Nord, celle avec qui les autorités parlementaient et celle sur qui on chuchotait dans la rue. Personne n'ignorait le nom de Calypso et la blonde régnait dans la lumière. Matthew, lui, n'avait aucun intérêt à être connu comme Roi du Nord puisque ça aurait mettre le quartier dans une drôle de position, alors il régnait dans les ténèbres. On le connaissait et ses décisions étaient écoutées et mises en action. Matthew était celui qu'on allait voir pour ce qui touchait au Quartier, aux défenses, aux attaques, etc... Calypso était celle qui brillait de l'autre côté de la frontière, c'était l'envoyée à l'extérieur alors que Matthew était le Roi de l'intérieur, celui dont on ignorait plus ou moins la présence hors des frontières. Calypso et Matthew étaient indissociables et la mort de son Roi aurait rendu Calypso bien plus inhumaine qu'elle ne l'était déjà...
La blonde sentit les lèvres de Matthew se poser au creux de son cou, ce qui la fit frissonner de plaisir.

- « A quoi tu penses ? »
- « Je me dis que j'irais bien au restaurant aujourd'hui... »

Le brun éclata de rire et embrassa Calypso en souriant. Matthew alla se faire du café et revint près de Calypso.

- « Tu m'laisses une petite place ? »
- « Non, t'as qu'à t'asseoir par terre ! »

Matthew prit un air offusqué, posa sa tasse par terre et d'un main porta Calypso pour prendre sa place dans le fauteuil. Il la posa sur ses genoux comme il aurait posé une poupée sur une chaise. La blonde éclata de rire et s'adossa contre le torse du brun. Ils restèrent ainsi une bonne partie de l'après-midi, comme un gentil petit couple parfait. Mais les prendre pour un gentil couple innocent aurait été une erreur plus que dangereuse... Matthew était un assassin, un homme trop intelligent pour ne pas tuer lorsqu'il en avait besoin alors que Calypso était une prostituée de luxe ayant à sa botte des personnalités toutes plus influentes les unes que les autres. Oh non ce couple était tout sauf mignon et innocent... Matthew quitta l'appartement pour aller réorganiser la frontière et Calypso partit vers le Quartier Ouest pour manger. En quittant le Nord, Calypso eut envie de faire demi-tour et de retrouver Matthew pour passer la journée, enfin la soirée, avec lui mais elle se força à continuer son chemin : il avait des choses importantes à faire et il fallait qu'elle arrête d'être aussi niaise, mince alors ! Heureusement pour elle que personne ne pouvait lire son esprit sinon toute son image de Reine froide et impitoyable se serait envolée face à tant de niaiseries rose bonbon. La Reine marchait d'un bon pas, ignorant les quinze centimètres de talons aiguilles sous ses pieds : l'habitude... La blonde n'utilisait pas de voiture tout simplement parce qu'elle n'en avait pas. Elle préférait utiliser son argent autrement qu'en achetant hors de prix une vieille voiture datant de 2020 ! Autant marcher plutôt que d'être vue dans une carrosserie toute rouillée. Eurk...Pourtant des belles voitures, il y en avait quelques-unes dans le Quartier Nord mais la beauté n'était vraiment pas important pour l'utilité qu'on en faisait. Au contraire plus elles étaient banales et mieux c'était. Calypso aurait pu demander à Sven de l'accompagner mais le géant avait d'autres chats à fouetter et c'était agréable de temps en temps d'être seule et d'apprécier la solitude ! Calypso passa le barrage de policier qui bloquaient continuellement le Quartier Ouest. On la laissa passer sans hésitation et elle sentit les regards fixer sa poitrine puis ses fesses : Matthew les aurait tous tués s'il avait été là... Le Quartier Ouest était perpétuellement rempli de policiers engagés pour protéger les riches abrutis qui y habitaient. En chemin, elle en croisa plusieurs et se dit qu'ils devaient s'ennuyer : il ne se passait jamais rien dans ce quartier ! Calypso repéra un individu ressemblant à tout sauf à un habitant de l'Ouest. Elle l'avait déjà vu quelque part mais elle n'arrivait pas à situer le moment et l'endroit. L'homme ne pouvait pas savoir qu'il avait été vu puisque la Reine portait des lunettes de soleil qui cachaient ses yeux bleus glaciaux. L'homme essayait apparemment d'agir comme un habitant de l'Ouest mais il n'y arrivait vraiment pas... il allait finir par se faire prendre par la police à ce rythme là !
La Reine entra dans un restaurant chic et cher où on lui attribua immédiatement une table tranquille loin des autres et loin des regards indiscrets. La blonde commanda à manger et comme d'habitude elle fut servie à toute vitesse : on avait peur de décevoir la Reine du Nord. Calypso avait une réputation qui la précédait dans les restaurants : elle était capable de faire fermer un superbe établissement si elle y était mal accueillie alors dès qu'on la voyait, les employés commençaient à paniquer. On venait de lui servir son plat, une belle tranche d'agneau avec une sauce relevée parfaitement et accompagnée de riz et de légumes et elle s'apprêtait à déguster son plat lorsqu'elle entendit des cris. Levant la tête de son assiette, elle vit Jason entrer dans le restaurant. Bin voyons... Il fallait toujours qu'il vienne quand elle n'avait pas envie de le voir.

- « C'est bon, laissez-le entrer. Il est avec moi. »

Elle n'avait pas eut besoin d'élever la voix : tout le monde l'avait entendu et on laissa donc Jason entrer sans tenter d'opposer une quelconque résistance que Calypso savait perdue de toute façon. Si Jason voulait entrer, il entrerait, quitte à faire exploser la porte d'entrée. Elle laissa l'homme venir vers sa table et commença à manger : l'agneau était excellent ! Assise dans ces fauteuils luxueux dans sa robe bleue nuit, Calypso ressemblait plus à une Déesse qu'à une Reine.

- « Que me vaut l'honneur de votre visite, mon cher ? Voulez-vous quelque chose à manger ou à boire ? »

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Jason
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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Ven 10 Mai - 5:02


Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] 2wqs95i
« « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » »


Minuit, une heure, deux heures … trois … quatre … ok. Il ne dormirait pas donc. Mécanique, sa langue passe sur ses lèvres et l'homme se redresse dans son lit, le front appuyé dans la paume de sa main. La migraine lui cuit le cerveau, mais ce n'est pas important, c'est autre chose qui agite l'araignée pendue dans le crâne du criminel le plus craint de cette foutue ville. Jason Lecter grogne, se lève rageusement en repoussant sa couverture qui recouvre aussitôt le chien qu'il a sauvé quelques temps plus tôt. La bête relève sa tête mutilée, passe le bout de son museau de sous le tissu et reste finalement couchée ; sentant de toute évidence que son « maître » est d'une humeur fracassante. Rapidement le balafré passe à la salle de bain, refait son maquillage en deux temps trois mouvements et s'habille à la même allure. Sa nuit est flinguée, ses soupapes avec. Quoi ? Oui, même lui peut se montrer contrarié ; c'est rare mais ça arrive et quand bien même on ne le souhaite pas il faudra faire avec.
Quand il sort de son antre la porte claque rudement et repend un bong sonore dans les murs de l'entrepôt, faisant accourir le BoogieMan qui -aussi insomniaque que son dérangé de patron- ne semblait pas plus enclin à fermer l'oeil ; à moins que les grincements de dents de Jason lui aient vrillé les tympans aussi éloignés qu'ils étaient.

« Quelque chose ne va pas ? » Demande-t-il, prestement.
« Oh mais siiiii ! Tout va divinement et merveilleusement bien sinon pourquoi je serais déjà debout à te parler alors qu'il est cinq heures du mat et à -accessoirement- me diriger en bas dans l'idée de fabriquer je ne sais quoi qui pétera en arrachant la tête des passants ? Franchement ! Tu deviens con pour poser des questions aussi inutiles ? »

Débitée d'une traite la réplique est aussi cinglante qu'un fouet sur le dos d'un condamné. Le second cligne des paupières, préférant ne pas relever le fait que régulièrement il leur arrive de parler jusqu'à pas d'heure pendant que Jason fabrique ses bombes car là n'est pas le souci … c'est tellement rare, rarissime même qu'il le rembarre de la sorte. Il suit Lecter en bas, se masse la nuque et le regarde s'affairer … ahuri.

« Petit enfoiré de merde … j'aurai dû … le décapiter et faire arriver sa … tête dans une glaciaire avec un joli ruban et un petit mot ! » Maugrée-t-il, arrachant un outil d'une boite et se posant lourdement sur sa chaise à roulettes.
« … Fred hein ? »
« Oui Fred, le petit Freddy, la pute de la poudre blanche, le héros qui craque ses collants à la seule force des cures dents qui lui servent de jambes FREDDY QUOI ! Bon dieu tu as perdu l'usage de ton cerveau ce matin ou quoi ? » Beugle Jason, soupirant sèchement la seconde suivante.
« Tu aurais dû le tuer. »

Le Canadien tire une chaise, se pose face à Jason et croise lacement ses longues mains sur le bureau, observant de ses yeux glacés les pièces diverses qui s'étalent autour. Jason le considère, lâche un reniflement méprisant et tend la main sans un mot pour que l'autre lui passe le couteau à sa droite.

« Ouais … j'aurai dû ! Mais … je pensais qu'elle aurait déjà réagis et de toute évidence elle en a … rien-à-foutre ! » Il prend la lame, dénude l'extrémité d'un fil et s'active à le monter.
« Elle a … peut-être des trucs à faire. Un quartier se gère pas facilement. »
« Comme si je l'ignorai ! » Persifle-t-il, le désignant de la pointe de sa lame. « Et ne la défend pas alors que tu es le premier à dire que c'est, je cite : une pute de luxe dont la tête ferait un parfait lampadaire sur ma table de chevet ! »
« … Je n'ai jamais dit ça ! » S'étrangle presque son interlocuteur.
« Tu l'as pensé tellement fort que mes oreilles en sifflent encore ; c'est pareil ! »

L'homme grimace. En effet … c'est presque pareil. Il est trop peu courant de voir cet homme en colère, ou du moins, dérangé par un événement. Et Boogie soupire intérieurement parce qu'il sait que ce n'est pas tant le geste de Freddy qui dérange son patron, mais bien le temps de réaction de la blonde du Nord … Dans l'esprit chaotique de Lecter, elle aurait dû s'empresser de réagir dans la journée même … pas soixante douze heures plus tard. Jason n'aime pas qu'on l'ignore c'est connu, c'est craint, c'est évident. Un personnage de son envergure, si attaché aux grands spectacles ne peut pas concevoir une seule seconde qu'on le mette de côté. Il ne veut pas de reconnaissance ; il veut foutre la merde … et voir que rien n'arrive le met dans une rage folle.

« Qu'est-ce que tu veux faire ? La concernant j'entends. »
« Oh mais … je vais faire quelque chose oui ! Je vais … je vaaiiis … »

Il plisse la bouche, y pense, ça tourne, ça cogite sous la boite crânienne, la tempête s'est levée dans ses yeux. Il va faire une connerie, il va provoquer, tuer, chasser, rire, déranger … encore. Reste à remplir les trois questions : où, comment, quand … une formalité pour la bête du quartier Sud. Son sourire revient, mauvais, sadique et plein de ces sous entendus monstrueux dont lui seul à le secret. Le canadien patiente ; il n'y a que ça à faire.

« Trouve moi … où elle est. Envoie deux types et qu'ils me préviennent dés qu'elle met un pied dehors. »
« Pardon ? Tu ne vas pas ... »
« Aller au Nord ? Et alors ? JE suis ou-tré et c'est MOI qu'on a humilié sur MON terrain ! S'il faut j'irai la sortir de sa baignoire pendant qu'elle sirote une putain de bouteille de champagne et je me gênerai pas ! » Circuit grillé ; la conscience se tait, la folie l'a muselée. « Et ses gorilles je m'en balaaan-ce ! J'y vais avec de la dynamite dans les poches s'il faut mais elle va m'entendre -pas qu'un peu- et … crois le bien, si elle me fait le coup de la femme glaçon -qui en a rien à foutre- ; je soulève le Sud et OUI ; bordel OUI je les envoie dans sa saloperie de quartier idyllique où les tueurs se sont rachetés une conduite pour ses fesses histoire que mes clowns lui plantent la merde du siècle ! »
« Ok ok … je vais voir ce que je trouve. »

C'est du délire. Boogie suivrait Jason en enfer, serait son repose pieds s'il fallait mais … enfin ; ce que Jason veut n'est pas discutable. L'homme se lève, prend son téléphone et lui passe la main sur l'épaule avant de s'éloigner, espérant que d'ici le moment où il trouvera des informations, Lecter sera un peu calmé. Cette histoire pue … la poudre ; le sang ; et il espère éviter un relent de cadavres en décomposition. Pas qu'il en ait quelque chose à foutre des morts -quand on voit ceux qui pourrissent derrière- mais ça va un peu loin. Tout ça pour des bonbons dans un chiotte. « Pauvre petit con ... » Pense alors BoogieMan. Ah ça ; pour sûr, le petit Lapin Freddy n'aura pas ouvert le chemin vers le pays des merveilles … Et dans cette scène là, le Chapelier n'est pas toqué … il est déglingué.

[…]

L'Ouest ; lieu des pingouins en costards bons à jeter. Jason n'aime pas l'Ouest, ou disons qu'il l'aime un peu moins que tout le reste, c'est plus vrai. Les types l'ont prévenu, il est sorti de sa tanière comme un prédateur à la recherche de la biche égarée. Calmé ? A peine, ou du moins, il prend le contre pied et rebondit comme toujours pour caser ses pions. Mais le cœur n'y est pas. Non, il n'aime pas qu'on l'ignore, vraiment pas. Si Calypso le laisse être si aisément humilié et qu'elle laisse passer ça, le Nord se foutra de lui. Il rira, jaune, parce que se moquer de sa petite personne c'est s'attirer ses foudres et il voudra tuer ; détruire, anéantir. Il a de quoi faire tellement de bombes mais ce serait bête d'en arriver à démolir le château de cartes qu'il met sur pieds depuis plus de dix ans maintenant … sérieusement ; à quoi bon ?

Quand le fourgon s'arrête il descend, tire sur ses gants pour les ajuster correctement sur ses mains et cela fait il ne jette pas un seul regard à ses hommes pour leur dire qu'ils doivent l'attendre dehors. Pas besoin de suivants, c'est entre elle et lui. La devanture du restaurant lui arrache un rictus cynique ; une jolie poupée dans un joli cadre … logique ; banal, normal. En y pensant, il n'a jamais dîné à une grande table alors qu'il en sait plus long sur les manières à tenir en ces lieux que la plupart des gamins de seize ans venus là pour frimer avec papa maman dans leur trois pièces Versace. Rien n'est logique à New York, décidément …
Il a à peine ouvert la porte à doubles battants qu'on hurle. Qu'on s'enfuit presque et une chance que la blonde se manifeste sans ça, il aurait juste tiré dans le tas pour les faire taire. Il est avec elle ? Ben voyons … Non justement ! C'est là tout le problème ou du moins une partie ; lui croyait un minimum en elle ; elle l'a laissé tomber ! Ou un truc du genre … dans ce goût. C'était lui manquer de respect et rien d'autre.

« Gardez vos gracieusetés hypocrites Calypso et achevez donc votre assiette avant que nous entamions une grande et belle … conversation ... » Il s'assoit en face, cale son dos dans le fond du siège et claque la langue. « Dont le sujet principal sera le respect … et les principes. »

Le clown ne rit pas ; son sourire est là peut-être mais la joie est éteinte. Rapidement il demande -ordonne- qu'on lui apporte un gin pur, et la bouteille avec pendant qu'il enfonce ses gants dans ses poches. Ce qu'on s'empresse de faire ; pour des raisons légèrement différentes de celles qui les motivaient à l'arrivée de la Reine. Ici, c'est une question de survie.

« Vous devez savoir que ; aussi aimable que je sois à votre encontre … il y a tout de même des limites ! » Grince-t-il, avalant d'une traite son premier verre. Ça l'embrume trop peu. « Votre … igno-rance me chagrine voyez ? Je n'aime pas mais alors … tellement pas … qu'on se joue de moi. J'attendais un minimum d'égard, de vous à moi, me serais-je si lourdement trompé ? »

Parce qu'il a serré trop fort, le verre explose dans sa main, lui entaille la peau … ça fait mal, c'est plein de nerfs une main … Ne manquerait plus qu'elle lui fasse son numéro de Reine j'm'en foutiste et hautaine et il perdra définitivement quelques cases supplémentaires … Franchement ; c'est une très mauvaise journée.


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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Dim 12 Mai - 20:17

- « Gardez vos gracieusetés hypocrites Calypso et achevez donc votre assiette avant que nous entamions une grande et belle … conversation ... Dont le sujet principal sera le respect … et les principes. »

Allons bon, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité là... Qui est-ce qui levait les yeux au ciel quand Calypso parlait de limites et de principes ? Qui est-ce qui n'entendait rien quand la Reine parlait de respect ? Qui est-ce qui avait un vide cosmique à la place des limites et du respect allant avec ? Jason Lecter. Et qui est-ce qui respectait scrupuleusement les limites ? Qui est-ce qui respectait les limites et les principes ? Qui est-ce qui respectait les autres dans la mesure du possible ? Calypso Ruby Storm. Et c'était Monsieur Lecter qui accusait Mademoiselle Storm d'être irrespectueuse et sans principes ? Non mais c'était l'hôpital qui se foutait de la charité, merde !

- « Cela m'étonne que vous vouliez me parler de respect et de principes. Il me semblait pourtant que vous étiez le premier à fuir le sujet lorsque j'avais dans l'intention d'en parler. »

Qu'il la contredise et elle se barrerait, purement et simplement. C'était une chose que d'arriver sans prévenir et de gâcher son repas mais c'en était une autre de l'accuser sans explication. Depuis quand Lecter manquait-il de bonnes manières ? Jusqu'à présent s'il manquait d'esprit, il n'avait jamais manqué de manières mais à voir comment il agissait en ce moment, Calypso le sentit descendre dans son estime. Pour qui se prenait-il, hum ? Que croyait-il ? Qu'il allait pouvoir foutre son flingue sous le menton de Calypso pour la forcer à parler ? Allons bon, elle en avait vu passer d'autres des flingues et elle n'avait pas peur de mourir. Ça la ferait chier mais tant pis. Alors pourquoi donc une telle mise en scène ? S'il voulait qu'elle le craigne, il s'était trompé de méthode : là ça ne faisait qu'emmerder profondément la Reine.
La blonde découpa délicatement la viande et la porta à sa bouche. Heureusement que le repas était bon, sinon sa journée aurait vraiment été gâchée...

- « Vous devez savoir que ; aussi aimable que je sois à votre encontre … il y a tout de même des limites ! »

Calypso lui lança un regard lourd de sens : ''ne venez pas me parler de limite alors que vous ne savez même pas ce que ce mot veut dire.''. Qu'il ait un accès de colère, certes, mais qu'il vienne faire une leçon sur les limites à Calypso c'était se foutre du monde... Néanmoins la Reine n'eut pas le temps de lui lancer une remarque acerbe puisque Lecter continua sur sa lancé après avoir bu cul-sec son verre :

- « Votre … igno-rance me chagrine voyez ? Je n'aime pas mais alors … tellement pas … qu'on se joue de moi. J'attendais un minimum d'égard, de vous à moi, me serais-je si lourdement trompé ? »

Il ne souriait pas et il venait de briser le verre : Lecter n'était pas dans son état normal. Calypso le voyait bien et ça l'effrayait : elle ne savait pas comment il pouvait réagir, mais elle n'en montra rien et la seule chose que ses yeux affichèrent fut la lassitude. Elle commençait à en avoir assez des phrases aux sous-entendus à peine visibles et aux menaces mal camouflées. Qu'il aille directement à ce qu'il voulait dire et qu'il épargne à la Reine une demi-heure de baratin inutiles. On disait à tord qu'il n'y avait que les filles qui parlaient pour ne rien dire mais Jason en était le contre-exemple parfait.

- « Avant de m'insulter d'ignorante et de jouer les victimes, peut-être pourriez-vous m'expliquer la raison de votre énervement, non ? Ce serait du moins la première des politesses or il me semblait que vous étiez un peu pointilleux sur le sujet, me serais-je trompée... ? »

Elle leva la main et claqua des doigts. Et avant même que Jason ait le temps d'en placer une, ajouta :

- « Et épargnez-moi le trop connu ''vous savez très bien de quoi je veux parler'' puisque si je vous pose la question c'est que j'ignore votre problème. Je ne suis pas le genre de personne à parler pour ne rien dire ni à questionner pour éviter la réalité. » 

Un serveur s'approcha et remporta l'assiette vide de Calypso. Quelques secondes plus tard, il lui apporta une sublime part de gâteau au chocolat accompagné par une salade de fruit ainsi qu'une boule de glace au chocolat intense. La Reine n'avait rien demandé mais le serveur avait vite compris ce qu'elle voulait. C'était un bon restaurant ici, elle y reviendrait volontiers. Enfin si Lecter ne cassait pas tout avant, évidemment.
Calypso n'avait pas été hautaine mais elle ne s'était pas séparée du sang-froid qui la caractérisait si bien. Peut-être Lecter s'attendait-il à ce qu'elle se jette à ses pieds pour lui demander pardon mais déjà ce n'était pas le style de Calypso et en plus, elle ne savait même pour quoi elle était censée s'excuser. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour provoquer la colère de Lecter, hum ? Elle n'était pas venue le voir depuis quelques jours mais ce n'était pas une raison pour faire un caca nerveux pareil alors qu'est-ce qui avait bien pu mettre le clown dans cet état ? Le problème ne pouvait pas venir du Quartier Nord puisque les habitants étaient bien conscients que le Sud ne leur appartenaient pas et ce n'était pas le genre de la population d'aller chercher les embrouilles chez le voisin sans l'approbation de la Reine. Calypso n'ayant jamais eu de poussées expansionnistes, le Quartier Nord n'était jamais allé chercher la merde chez ses voisins alors pourquoi donc le clown du Sud venait lui grogner dessus ? En attendant des réponses à sa question, Calypso attaqua son gâteau. Il était vraiment excellent !

- « Vous êtes sûr que vous ne voulez rien commander d'autres que des verres à casser ? Le gâteau est excellent. »

Elle ne sourit pas, l'ambiance n'y était pas. Mais tout dans sa posture et son visage laissait apparaître qu'elle écoutait attentivement la personne en face d'elle. Calypso n'était pas stupide, elle n'allait pas envoyer promener Lecter mais elle n'allait pas non plus s'aplatir sans raison alors elle allait se contenter d'écouter ce qu'il avait à dire. Et s'il ne parlait pas, eh bien il n'aurait pas à se plaindre par la suite. Calypso était peut-être patiente mais il ne fallait pas non plus la prendre pour Santoshî.

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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Dim 12 Mai - 22:25


Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] 2wqs95i
« « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » »


Sa voix l'agace ; c'est une première. Elle le fait tellement rire en temps normal, allume une lumière sans cesse plus folle dans son esprit, elle le pousse à penser au pire dans un besoin primaire de provocation. Pas maintenant, pas ici, il n'arrive pas à relativiser. Ce n'est juste pas drôle, c'est … bah ; ça passera. Ou pas.
Oui il parle de principes ; oui il parle de respect ! Oui il ne respecte que ce qu'il veut mais bon dieu quel rapport ? Quand bien même ses idées ne sont pas celles de la majorité Lecter en a des principes, moins de respect c'est une évidence ou il n'en a que pour ce qu'il fait et encore c'est à voir. Ses oreilles sifflent, ses dents grincent. La vision de cette tête blonde sous une cloche et bien arrangée dans une assiette ne lui arrache même pas l'esquisse d'un sourire. Pas marrant ; d'habitude ça marche. Il lorgne sur sa main, voit briller les éclats de verre enfoncés dans sa chair. Ça ne fait plus mal, c'est déjà passé, il se sent vide ; c'est d'un chiant.

Jouer les victimes ? S'il n'était pas lui il se serait étranglé. Et elle le contredit ? Veut-elle finir dans une chambre froide pendue à un crochet à côté de son chevalier en collants ? Idée plaisante, malvenue ; il la range dans une autre case, pour un autre jour. Furax, il la fusille des yeux, serre les doigts sur les accoudoirs de la chaise. Un goût de fer dans la bouche, hémoglobine, il percute à reculons qu'il s'est mordu la langue au sang. Sérieusement c'est insensé, ça n'aurait même pas dû arriver ! C'était bien quelques jours avant ; et ce n'est qu'une foutue histoire de crocodiles et de bonbons … ou de bonbons et de … bref ; un truc du style ; une broutille ! Mais ça va tellement plus loin ! Tellement …
Dans ce verre d'alcool jeté Jason a tiré une offense sans nom, il a vu une pâle et ridicule tentative pour le rabaisser, pour essayer de prouver qu'il n'était pas si dangereux et qu'on pouvait aisément s'imaginer boire un gentil petit thé en sa compagnie comme deux grands mères devant leur tricot … Comparaison honteuse et loin d'être hilarante ! S'il faisait du tricot, il vous enfoncerait les aiguilles dans les deux yeux à la première occasion !

« Une Reine qui ne sait pas tout … pauvre de vous, c'est un rien frustrant pour votre … grandeur ça non ? » Persifle-t-il, claquant sa langue saignante.

… Une part de gâteau en plus ? Elle se fout de lui là hein ? Quoi d'autre ? C'est quoi ce … manque de considération sans nom ? Il fulmine, décroise les jambes et se redresse contre le dossier. S'il n'était pas maquillé son visage serait tout aussi blanc, tiré de rage et de cent expressions associées au genre.
Les derniers mots qu'elle prononce sont difformes, tel un murmure de rat étranglé et il passe une main sur sa nuque, soupire sèchement. Les choix possibles se mélangent, tournent devant ses yeux à la vitesse d'une hélice de ventilateur. Exploser, se contenir, se raviser, attendre, exploser, rétorquer …

Il se tait, statufié donne-t-il l'impression et elle a le temps de terminer son dessert sans l'entendre. Pourtant il flambe, il perd toute notion de retenue, s'englue. Jason est instable, versatile comme aucun autre et pourtant il semble que certaines personnes ignorent encore à quel point il sait être affreux, à quel point ses explosions mentales puis physiques sont dévastatrices. Et dans ces moments il n'existe rien pour le calmer, rien hormis la mort, un carnage, des cris, des larmes. Il lève le nez après avoir retracé chaque jointure des plaques sous ses pieds, la voit essuyer ses lèvres avec sa serviette, gracieuse, imperturbable …

La câble claque, le fil d'Ariane vient de lâcher quelque part dans un reste de sa conscience. Il bondit littéralement, empoigne la table, la propulse sur le côté sans en sentir le poids. Cet excès de violence provoque nombre de cris autour dont celui d'une serveuse beaucoup trop proche d'eux et dont la voix vient lui vriller la tête. Lecter brandit un flingue, ne lui jette aucun regard et tire à l'instinct.

« Ta gueule ! » Beugle-t-il, constatant -non sans regrets- qu'elle est encore vivante, seulement touchée à l'épaule. La balle lui a certainement brisé la clavicule aussi … qu'importe, il l'ignore.

Le ton crisse comme une craie sur un tableau, il reporte son attention sur la blonde, vient à sa hauteur et claque une main ferme sur le dossier de sa chaise, la faisant partir en arrière sur deux pieds sans la lâcher, venant la surplomber de toute sa hauteur.

« Qui se moque de qui ? Mes hommes sont peut-être pires que des poulpes décérébrés mais j'ai l'avantage de savoir leur clouer le bec au sens propre comme au figuré ! Pas un ne bougera si je ne lui en ai pas soufflé l'idée et il faut croire … que moi le … « pire clown de New York » -disent les journaux- je leur tiens mieux la bride que vous dans toute votre putain de grandeur ! »

Il recule, laissant le siège reposer à nouveau sur ses quatre pieds sans l'ombre d'une délicatesse et là il balance le bras, emporte un vase et sa composition florale qui s'en vont rejoindre ses autres casses sur le marbre en dessous. Ne pas la frapper ; ne pas la toucher ; ne pas le faire ; na pas lever la main ; reculer ; se calmer, se calmer … Il ne veut pas en venir là ; pas faire le pas de trop parce que merde, putain de merde gâcher tant de travail pour si peu ce serait trop con.

« Vous ne savez pas vous dites ? Quoi elle n'est pas venu pleurer dans vos jupes votre pute sois disant sevrée de la poudre mais qui tremble à la vue d'une seringue ! » Il la pointe de son arme sans intention de tirer ; c'est dans l'élan, dans le feu de l'action, comme pour appuyer ses propos. « Vous ! Votre Fre-de-ric et sa saloperie d'inconscience viennent me tirer dans les pattes et vous n'en savez rien ? Il n'oserait pas vous en faire le quart mais il ose envers ma … personne alors que je suis cent fois plus capable de lui enfoncer les yeux dans les orbites ! »

Il compte, recompte, décompte ; imagine une bombe et son détonateur, dessine les fils et le système de mémoire seulement pour penser à autre chose et ne pas foutre en l'air une décennie de sa vie. Sa main piquetée de verre s'écrase sur son propre visage, entame la peau lorsqu'il la passe tout au long. Ça l'électrise, ça le détend à peine. Il souffle, lève le nez au plafond.

« Je devrai lui balancer un verre à la tête comme il a osé le faire … mais si ça ne tenait qu'à moi, il serait plein d'acide … Je ne sais pour quelle maudite raison je l'ai laissé en vie ; certainement par égard pour vous ? Pour ne pas vous froisser ? Je me suis oublié et comme j'ai eu … tort. » Il la dévisage, d'un sérieux à faire peur. « Au fond … je ne vous dois rien ; n'est-ce pas ? »

Une grimace plus qu'un sourire ; Jason est peut-être seulement blessé ? A sa mesure, parce qu'il avait imaginé ; il avait prévu qu'elle vienne et se plaigne elle même de Freddy, sans s'excuser -pas le genre de la dame- mais par sa présence, elle lui aurait fait sentir qu'elle n'avait pas pris les choses à la légère et qu'elle … l'estimait. C'est ça le problème ; Lecter se fout des autres mais il existe quelques âmes qu'il met à sa hauteur sur un podium. Et de ces même personnes, il ne supporte ni l'ignorance ni le silence.

« J'aurai dû le tuer ... »

Se faire justice seul. Comme avant, comme très souvent. Franchement … il aurait mieux fait.


Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 13 Mai - 1:12

- « Une Reine qui ne sait pas tout … pauvre de vous, c'est un rien frustrant pour votre … grandeur ça non ? »

Calypso ne répond pas. Elle pourrait lui répliquer un bon kilomètres de phrases toutes aussi tranchantes les unes que les autres mais elle ne le fait pas. Lecter ne s'énerve pas sans raison. Il tue sans raison mais il ne s'énerve pas sans un petit quelque chose. Il en a tué des gens, un bon paquet et ce n'est pas lui qui vous dira de ne pas appuyer sur la gâchette mais tout a été fait à cause de sa folie. En tuant, il souriait, il riait. Un Lecter sans sourire et sans rire, c'est mauvais. Très mauvais. Calypso se demande ce qu'elle a bien pu faire pour mériter ça, ce qu'un nordique a bien pu faire pour qu'elle se prenne un Lecter énervé en pleine face. Qui ?! Qui a eu le culot de s'en prendre à Lecter sans en assumer les conséquences ?! Oh que Calypso le retrouve et elle lui fera la peau.  Littéralement. En laissant fondre la glace dans sa bouche, la Reine se dit que la vie est décidément en train de devenir de plus en plus difficile. Ce matin elle était avec Matthew en train de dormir, la tête  sur son torse et elle entendait son cœur battre. Maintenant elle est assise sur une chaise, face à un fou incontrôlable et elle n'est pas sûr que, lui, ait un cœur qui batte. Calypso croque dans un bout de poire et se dit que, peut-être, en mangeant plus lentement, le Lecter se calmera ? Peut-être... Mais trop vite, l'assiette est vide et lorsque le serveur repart avec, Calypso sent que Lecter va exploser. Ce qui la frappe lorsque Lecter se met à jeter la table par terre c'est que ce n'est pas Lecter qui lui fait peur, mais ce qu'il y a derrière lui. Calypso s'attendait à avoir peur du clown, peur de se faire tirer dessus mais ce n'est pas le cas. Bien évidemment le clown fait peur, Lecter en colère c'est rarissime et personne n'y a jamais survécu, mais Calypso n'est pas terrorisé par l'homme au sourire éternel, non, elle est terrifiée par l'homme derrière. Andrew.

- « Tu t'prends pour qui espèce de p'tite pouffiasse pour dire nan ?! Hein ?! »

Assise dans sa robe de velours bleu nuit, Calypso fait face à l'homme qui a changé sa vie. Lecter n'est plus là. Le restaurant a disparu. Les hurlements ne viennent plus que de la bouche de Andrew. Calypso se sent toute petite et de fait quand elle se regarde, elle s’aperçoit qu'elle n'a pas plus de onze ans. La belle robe en velours a laissé place à une petite robe noire trop moulante et trop courte pour le corps d'une enfant.

- « Tu vas y retourner et tu vas écarter tes petites cuisses de salope, compris ?! Et tu vas gémir et tu vas faire tout c'qu'il veut, même si t'as mal ! T'as compris, p'tite conne ?! »

Calypso sent les larmes couler sur ses joues et même si elle les retient, elle ne peut pas les empêcher de tomber. Elle ne veut pas pleurer. Pas devant lui. Il va devenir encore plus violent s'il la voit pleurer mais c'est plus fort qu'elle : elle ne veut pas retourner là-bas, elle ne veut pas laisser encore une fois un homme entrer en elle. Elle ne veut pas. Elle veut rentrer à la maison. Elle veut retrouver son papa. Elle veut partir.

- « Tu crois que tu vas m’apitoyer en chouinant ?! Arrête tout de suite de pleurer ! »

Calypso essaye mais elle n'y arrive pas. Les larmes tombent toutes seules et même si son cerveau leurs ordonne d'arrêter, elles continuent encore et encore, inépuisables.

- « J't'ai dit d'arrêter, PUTAIN ! »

Andrew est furieux : ses yeux roulent dans ses orbites et ses mains tremblent. Calypso a peur. Calypso est morte de peur. La table s'écrase contre le mur et s'y brise sous le choc. Andrew se jette sur Calypso et la projette au sol. Calypso a mal et les larmes redoublent d'intensité. Non il ne faut pas! Il faut qu'elle arrête de pleurer sinon il va la frapper ! Andrew lève la main et son poing s'abat sur la joue de Calypso. Il s'arrête quelques instants le temps de reprendre ses esprits : il ne doit pas frapper la marchandise, ça ferait mauvais genre. Mais il est tellement énervé... Alors il donne un violent coup de pied dans le ventre de la gamine. Qu'est-ce qu'elle à chouiner comme ça aussi, merde ! Calypso a mal. Le choc lui a coupé la respiration et elle essaye de reprendre son souffle quand son cœur s'accélère de peur : Andrew est en train de baisser son pantalon. Il est vraiment énervé. Pourquoi est-ce qu'elle s'est mise à pleurer, pourquoi ?! Lorsque Andrew pénètre Calypso, c'est sans douceur et avec une agressivité non camouflée. Il se jette sur elle comme le ferait un guépard sur sa proie et il la déchire, la fait saigner et la mord. Lorsqu'il a fini, il se relève, se rhabille et la fous dehors. Il la menace de recommencer si elle recommence à chouiner. Il lui dit d'aller retrouver son client et il lui dit que s'il la revoit en train de pleurer, ce sera beaucoup plus violent. Calypso a mal, Calypso est humiliée, Calypso a peur mais Calypso ne pleure plus. Plus jamais.

La Calypso actuelle reprend ses esprits lorsqu'elle sent son corps basculer en arrière. Elle ne lève pas la tête et évalue d'abord la scène du regard. Elle a loupé beaucoup de choses... Depuis combien de temps son esprit a quitté son corps ? La serveuse a terre pleure de douleur et Calypso aimerait lui dire de se taire : il ne faudrait pas que Andrew l'entende... Calypso est complètement perdue. Elle ne sait plus où elle est. Elle ne sait plus si Andrew est mort. Elle ne sait plus qui est au dessus d'elle. Un frisson la parcourt en voyant le sourire figé de Lecter. Pas un frisson de peur, non, mais un frisson de soulagement. Ce n'est que Lecter. Ce n'est pas Andrew. Alors tout va bien. Ou presque...

- « Qui se moque de qui ? Mes hommes sont peut-être pires que des poulpes décérébrés mais j'ai l'avantage de savoir leur clouer le bec au sens propre comme au figuré ! Pas un ne bougera si je ne lui en ai pas soufflé l'idée et il faut croire … que moi le … « pire clown de New York » -disent les journaux- je leur tiens mieux la bride que vous dans toute votre putain de grandeur ! »

Lecter recommence à l'accuser de quelque chose qu'elle ignore mais Calypso n'en a plus rien à faire. Pour dire vrai elle n'a plus peur de rien. Le clown peut la tuer. Qu'il la tue même, ça l'arrangerait. Calypso ferme les yeux et laisse le flot de paroles de Lecter passer sur son corps comme l'ont fait des centaines d'hommes avant lui. Elle sent la chaise retomber sur ses quatre pieds et entend un vase éclater au sol mais plus rien ne l'atteint. Derrière ses yeux fermés, les larmes sont sèches et elle ne pleurera pas. Pas ici. Pas plus tard. Plus jamais. Si elle pleure, Andrew reviendra et ça, c'est ce dont Calypso a le plus peur. On peut la menacer avec un flingue, on peut lui faire avaler de la drogue, on peut la violer, on peut la frapper, on peut l'abandonner, qu'importe. Rien n'aura autant d'effet que le retour de Andrew. Rien. Lecter peut la violer, lui faire un sourire de l'ange, il peut lui arracher les bras un à un, qu'importe. Calypso n'en aura pas peur. Elle aura mal, évidemment, mais elle ne hurlera pas de peur et ses yeux n'afficheront pas autre chose que la souffrance. Calypso n'a peur de rien sauf de cette petite partie de son passé : Andrew. Mais elle en a tellement peur que ça la tiendra pendant des années.

- « Vous ne savez pas vous dites ? Quoi elle n'est pas venu pleurer dans vos jupes votre pute sois disant sevrée de la poudre mais qui tremble à la vue d'une seringue ! Vous ! Votre Fre-de-ric et sa saloperie d'inconscience viennent me tirer dans les pattes et vous n'en savez rien ? Il n'oserait pas vous en faire le quart mais il ose envers ma … personne alors que je suis cent fois plus capable de lui enfoncer les yeux dans les orbites ! »

Alors donc tout est la faute de Frederic ? Tout ça pour quoi ? Pour Frederic ? S'en est tellement ridicule que Calypso aurait presque envie de rire mais elle ne le fait pas. Elle se contente d'ouvrir les yeux et de fixer Lecter. Ses yeux ne s'attardent même pas sur le pistolet braqué sur elle. Il pourrait tirer qu'elle n'en aurait rien à faire. En fait ça l'arrangerait même, ça la libérerait d'un fardeau trop lourd pour elle. Il n'y a aucune peur dans le regard de Calypso lorsqu'elle regarde Lecter s'énerver face à elle. S'il s'attendait à voir de la peur, du regret ou de l'appréhension, il va être déçu car dans les yeux de Calypso il n'y rien. Rien. Son regard est mort et ses yeux bleus glaciaux plongent dans ceux, fous, de Lecter sans même ciller et rien dans son attitude ne montre qu'elle a peur. Elle ne craint rien : ce n'est pas Andrew.

- « Je devrai lui balancer un verre à la tête comme il a osé le faire … mais si ça ne tenait qu'à moi, il serait plein d'acide … Je ne sais pour quelle maudite raison je l'ai laissé en vie ; certainement par égard pour vous ? Pour ne pas vous froisser ? Je me suis oublié et comme j'ai eu … tort. Au fond … je ne vous dois rien ; n'est-ce pas ? »

Il est sérieux et ça aurait pu effrayer Calypso si elle avait été dans son état normal. Mais voilà, la Reine n'est pas là. La Reine est revenue dix ans en arrière et l'homme en face d'elle ne l'effraye pas. Qu'il soit armé, qu'il soit fou, qu'il soit dangereux. Qu'importe. Calypso ne le craint pas. En temps normal elle aurait parlé, elle aurait plaidé sa cause mais aujourd'hui rien n'est normal. Aujourd'hui Calypso a revu Andrew et, elle le sait, rien ne sera plus normal pendant au moins deux semaines. Matthew va encore devoir la bercer le soir, il va encore devoir la rassurer lorsqu'elle se réveillera en hurlant, il va devoir l'accompagner dehors et lui serrer fort la main lorsqu'ils croiseront un homme pouvant potentiellement ressembler à Andrew. Cela fait longtemps que cet individu est mort mais dans le cœur et l'âme de Calypso, il ne mourra jamais. Elle le croise à chaque coin de rue, dans chaque regard, dans chaque phrase. Il est partout tout en étant nul part : insaisissable.

- « J'aurai dû le tuer ... »

Lecter a arrêté de hurler. Il a arrêté de s'exciter. Il s'est calmé, en apparence du moins. Calypso desserre les lèvres pour la première fois depuis longtemps et sa voix grave fait sursauter les gens autour tant ce qu'elle prononce fait peur.

- « Eh bien tire. Tues-moi. »

Pour la première fois elle le tutoie. Pour la première fois elle l'étonne. Pour la première fois elle le prend par surprise. Pour la première fois c'est vraiment Calypso Taylor qui parle. La mort ne l'effraye pas, au contraire elle la trouve attirante. Peut-être que si elle meurt, elle ne verra plus Andrew ? Peut-être arrêtera-t-elle de voir son ombre partout autour d'elle ?

- « Alors c'était donc Frederic l'affront... A voir votre réaction je suppose qu'il a fait fort, encore une fois. Tsss... Je trouvais ça étrange qu'un nordique s'attaque à vous dans votre propre quartier mais maintenant tout s'explique... Frederic... »

Et elle se met à rire. Elle ne peut plus s'en empêcher. Son rire cristallin emplit la pièce et plus personne ne sait comme réagir. Plus personne ne comprend ce qu'il se passe. Quelques minutes plus tôt l'homme saccageait et tirait partout, quelques secondes plus tôt la Reine lui disait de lui tirer dessus et maintenant elle rit ? Plus personne ne comprend. Pas même Calypso. Ce rire sort du plus profond d'elle-même. Elle peut rire, non ? Tant qu'elle ne pleure pas ce n'est pas grave, hein ? Pas vrai, Andrew ?

- « Cet espèce de crétin n'est même pas un habitant du Nord mais il se permet de vous affronter en notre nom...  » et d'un coup le rire s'arrête et la Reine devient guerrière « il va le payer... très cher...»

Et en l'entendant dire ça, on se dit qu'on aimerait pas être à la place du dit-Frederic. La voix est glaciale et tranchante comme une lame de rasoir : la Reine est en colère et ça on l'a bien compris, même si elle riait quelques instants plus tôt.

- « Quelle ironie... Je l'ai accueilli après sa cure et c'est comme ça qu'il me remercie ? En allant vous lancer de l'alcool au visage et en se cachant sans rien me dire ? Tss... Aidez votre prochain, mon cul oui. »

Elle regarde Jason droit dans les yeux et lui sourit. Pas le sourire habituel, non, mais le sourire carnassier qui ne laisse jamais rien présumer de bon. Ce sourire-là on l'a rarement vu mais quand il est apparut, les cadavres se sont empilés.

- « Vous n'aurez pas besoin de le tuer, mon cher. Je vais lui faire regretter cet affront et, croyez-moi, il regrettera de ne pas vous avoir laissé le tuer... »

Oh oui il regrettera d'avoir eu la stupidité d'affronter Jason alors qu'il était hébergé par le Quartier Nord. Calypso le lui fera regretter tellement fortement qu'il en pleurera de désespoir et qu'il s'agenouillera pour demander pardon. Mais Calypso ne lui accordera pas le pardon, jamais. Tout comme Jason a été furieux qu'elle ne vienne pas le voir, Calypso est furieuse que Frederic ne soit pas venu la voir. Ils auraient pu éviter tellement de choses s'il avait eut le courage de venir la voir pour le lui raconter. Elle aurait eut le temps d'aller chez Jason pour s'excuser à sa façon. Mais Frederic n'avait pas eut le courage d'en parler à sa Reine. Quel genre de chevalier était-il pour laisser sa Reine seule et sans informations face au dragon ? Imbécile. Bon à rien. Le Quartier Nord ne lui ouvrira plus jamais ses portes. Plus jamais. Offrez votre aide à l'orphelin et il vous remercie en vous crachant au visage. Mais Calypso est, comme Jason, quelqu'un a qui on ne crache pas au visage et ça Frederic l'apprendra vite. Ho non il n'aurait jamais dû faire ça. Jamais.

- « Dites-moi très cher, est-ce que vous connaissez le principe de la destruction mentale ? Saviez-vous qu'elle était connue pour faire beaucoup plus de dégât que la destruction physique. Une chance pour nous que je sache tout ce que cet imbécile aurait voulu cacher. Je vais le faire payer, faites-moi confiance pour ça. » son regard est froid mais dans sa tête elle imagine déjà les pires scénarios qu'elle pourra faire subir à Frederic « Et dire que la Reine du Nord et le Roi du Sud sont face à face pour régler le sort d'un idiot qui est étranger à leurs territoires et qui vient de perdre l'accès à deux Quartiers... Hinhin... J'ai toujours adoré la chasse à l'homme, pas vous ? »

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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 13 Mai - 2:32


Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] 2wqs95i
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« Et bien tire. Tues-moi. »

Son esprit tique, braque, bloque. Il lève un sourcil, penche la tête de biais dans cette expression de curiosité qu'on lui connaît quelques fois. Cette tirade l'effleure sans le toucher ; c'est comme si elle ne lui était pas destinée, comme s'il n'était pas concerné par quelques chose. Il la regarde, ne la voit pas comme à son habitude ; elle lui semble … étrangère. Pas que sa froideur perturbe, c'est le fond qui remue le tout. Lecter est un tel tordu qu'il sait voir, il sait sentir les plus infimes changements. C'est bizarre tout ça … vraiment.
La voilà qui rit ; lui non. A-t-il fini par devenir si contagieux en définitive ? Non, c'est seulement autre chose. Il ne partage pas cette joie là, parce qu'elle est fausse, elle est comme ces sourires tordus qu'on retrouve chez certains enfants maltraités, qui se forcent parce qu'on leur a incrusté dans le crâne qu'ils avaient tout intérêt à ne pas pleurer. Jason la toise, de bas en haut, de loin, de près en plongeant les yeux dans les siens. Pourquoi ne rit-il pas, déjà ?

Ah ça, il ne dira pas le contraire, c'est bien pour ça qu'il n'aide personne ; qu'il les écrase comme des fourmis et les oublie sous ses godasses. Ne jamais tendre la main, il s'y emploie, après tout on ne lui en a jamais tendu une à lui. Oh ça Freddy s'en bouffera les doigts et rongera ses os en désespoir de cause ; Jason n'a aucun doute sur la question. Elle sourit, en donne l'impression mais l'homme qui l'observe n'y est pas sensible ; il ne sent pas l'aura trop prenante des grands délires comme il les aime. Qu'est-ce que c'est que cette sensation de voir danser un fantôme ? De penser qu'elle n'est pas totalement là avec lui ? Elle est trop différente, et c'est tellement imprévu que ça ne peut pas être une simple coïncidence.

S'il connaît la torture mentale ? Elle doit se moquer ; il en est si friand. Il l'accorde si bien à ses manies, en joue et a cassé des têtes à la pelle ; moralement, avant de les achever sans annonce. Il lâche un rire jaune, net, rapide et hoche la tête à l'évocation de la chasse à l'homme. Ses prunelles s'ancrent dans les siennes ; il avance, se plante à un mètre d'elle.

« Je connais cela, puisque c'est là une grande partie de mon … art si j'ose dire. » Il range l'arme, fait littéralement fuir la serveuse en larmes quand il pose les yeux sur elle. « Comme vous dites c'est on ne peut plus ironique d'avoir à parlementer sur le sort d'une quantité négligeable. Je vous souhaite au moins de vous amuser à ses dépends et s'il ne porte plus sur la joue le souvenir que j'ai laissé soyez gentille de le repasser histoire qu'il ne m'oublie pas. »

A bien y penser, il sourit moindrement, au ridicule de la situation mais à tout autre chose aussi. Il voit le dallage autour, le bordel qu'il a mit, et ce qu'il a provoqué. Les mots de la blonde tournent en boucle. Tire. Tue-moi. Pourquoi donc est-ce si … tenace dans la tête de Lecter ? Pourquoi cette envie de plonger la lame de ses couteaux dans la brèche pour voir ce qui en ressort ? Le surprendre est dangereux, il a la curiosité mal placée et peut s'acharner jusqu'à vous autopsier lui même sur son bureau. Tourne tourne manège … l'un de tes chevaux est rouge et tous les autres sont blancs … Un truc, un tout petit détail dérange, l'intrigue, fait s'agiter la petite araignée perchée là haut.

« Sachez le, je donne le droit -ou le devoir- à quiconque dans mon … royaume, de le descendre s'il pense à y remettre un pied. Je n'aime pas l'impolitesse surtout quand elle vient d'un gamin dont les connexions neuronales ne sont plus qu'un souvenir. Pas que j'attende qu'on rampe en permanence, j'aime la … distraction proposée par une conversation intelligente mais dans son cas il n'a fait que prouver qu'il vous est en réalité … nuisible. Faites en une loque, c'est encore le mieux. Ou tuez le ; les morts … ils sont utiles à leur manière saviez vous ? Ils font un bon engrais parait-il … »

Il soupire, sent un sourire naître à ses lèvres déchirées. C'est une sensation douce amère qu'il ne devrait pas -en toute logique- apprécier mais qui lui parle un tant soit peu. Il lève la tête, balaie l'air d'un mouvement de la main et on comprend qu'il veut de l'espace, on s'enfuit, normal.
Seuls enfin … et là ; il vient poser lentement les mains de chaque côtés de la jolie blonde, comme caressant le bois de la chaise hors de prix et son visage approche le sien ; éclairé du croissant écarlate d'un sourire que sa bouche en sang rend d'autant plus inquiétant. Jason est fou … Lecter est taré … Jason Lecter est de retour.

« Le point noir de la torture mentale, ma chère, c'est qu'on peut rarement la mettre en oeuvre à moins d'avoir sois même vu et embrassé l'horreur de ce monde déglingué. »

Il murmure, raconte comme on chuchote un conte aux enfants pour les endormir ; mais lui ne pousse pas aux songes dorés du marchand de sable ; il appelle les ombres, invoque les monstres et lâche le croque mitaine. Ses doigts maculés remontent le long de son bras sans même la toucher, saisissent une boucle d'or et la font rouler sagement. La soie est douce sous sa peau, éclipse un temps la morsure du verre qui pique en arrière plan.

« La femme qui m'invitait à tirer plus tôt n'est pas la Reine dont les talons rayent le sol de mon antre, cette voix n'était pas la votre et dans toute ma … rancune je n'ai rien attisé en vous sinon une flamme mourante, l'étincelle d'une vie passée qu'on aimerait souffler mais qui nous hante. » Il approche encore, au point de pouvoir avaler le moindre de ses soupirs. « Qui est le cadavre dans votre placard Calypso Storm ? Quel visage vous torture au point de le calquer sur chacun de vos ennemis dans l'espoir de le tuer à nouveau, persuadé qu'un jour il mourra pour de bon ? »

Il recule, lâche la mèche claire et laisse échapper un rire.
Enfin là, enfin le clown revient et joue son mauvais rôle.

« Vous m'impressionnez en fait … car dans votre humanité à souffrir du passé votre inhumanité à tuer et à diriger un lieu à présent vous rend simplement fascinante. Retenir des larmes, brider la tristesse pour la cacher en public alors que je sais au fond qu'il existe des bras où vous aimez vous reposer … ma chère ; vous êtes une vraie Reine. Et voyez je ne serai jamais un roi ... »

Ses bras s'écartent, un rien fataliste.

« Car contrairement à vous je suis né dépourvu de cœur ou de peur ; et je suis une ligne établie depuis des lustres. Alors je vous admire en un sens, d'avoir tiré votre épingle du jeu. Je suis et resterai un fou, que rien n'a jamais chagriné, qui n'a pas pensé à pleurer. Au fond si je me suis peut-être relevé de quelques déboires mais c'est comme si je n'étais jamais réellement tombé. »

Lecter est calmé, et c'est dans une cruauté gracieuse qu'il s'incline, prend sa main pour y poser un baiser.

« Sachant tout cela sachez moi ravi, honoré même, de savoir que notre petit problème nommé Freddy, paiera de votre main, plutôt que de la mienne ... »

Car selon lui ; celui qui torture en ayant pleinement conscience -pour l'avoir vécu- du mal qu'il provoque … est homme ou femme qui mérite ses plus sincères félicitations.
 

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Il y en a qui ont un don pour gâcher les repas ! [PV-Jason] Icon_minitime1Mar 21 Mai - 1:18

Avec sa réaction, Calypso a sans doute dû titiller la curiosité malsaine de Jason. Si elle avait pu, elle n'aurait rien titillé du tout mais elle n'était pas dans son état normal et on ne peut pas revenir en arrière. La blonde aimerait bien pourtant : revenir à l'époque de son enfance, avant que Andrew n'entre dans sa vie. Elle aimerait pouvoir retrouver son père, pouvoir rire sans se poser de question sur son futur et croquer la vie à pleines dents. Mais elle ne le peut pas. Calypso est une Reine, une Dirigeante, une personne faite pour régner et comme toute position haut placée, il y a des conditions et des devoirs. Calypso doit paraître inébranlable, elle doit paraître imperturbable, elle doit paraître dangereuse, elle doit être impitoyable. Qu'elle soit triste, qu'elle souffre, qu'elle pleure ou qu'elle veuille hurler, qu'importe : Calypso doit être une Reine de Glace. Elle ne doit pas sourire sans y avoir réfléchis avant. Elle ne doit pas ressentir de culpabilité et surtout elle ne doit jamais hésiter. Jamais.
Calypso ferme les yeux. Elle entend les rouages dans le crâne de Jason. Ça bloque. Ça grince. Ça coince. Il ne laissera pas passer cet ''écart'' car Jason est comme ça : il n'aura de cesse de chercher à comprendre la raison de ce blocage. Jason n'aime pas quand ça grince, il aime les choses huilées qui fonctionnent bien : il fait des bombes et avoir quelque chose qui bloque entre ses doigts ça le perturbe. Jason est un chien affamé à qui elle vient de donner un os et tant qu'il ne l'aura pas entièrement rongé, il n'ira pas chercher à manger ailleurs. Jason vient se planter à un mètre d'elle, fait fuir la serveuse blessée et lui parle d'une marque qu'il a laissé sur la joue de Frederic. Oh qu'il ne s'inquiète pas, Frederic aura plus qu'une simple marque sur la joue lorsqu'il quittera la pièce... Cet imbécile regrettera d'être venu au monde et il regrettera d'avoir osé interféré dans une guerre silencieuse entre le Nord et le Sud. Calypso et Jason ne sont pas assez stupides pour attaquer l'autre sans avoir au préalablement préparé une offensive imbattable et qu'un tiers tente de les faire s'affronter, quelle idée stupide... Oh Frederic aurait pu faire énormément de choses bien plus graves, certes, mais elles n'auraient jamais eut l'impact qu'avait maintenant sa stupide action. Il aurait pu tuer quelqu'un, il aurait pu faire un attentat, qu'importe, ça n'aurait pas eu un impact aussi violent. Calypso se demanda s'il avait compris dans quelle toile compliquée il s'était prit les pieds. En jetant un misérable verre au visage de Jason il avait réussit à s'attirer les foudres du Nord et du Sud, il avait réussit à mettre fin à une amitié dont il avait besoin, il avait réussit à mettre à ses trousses des tueurs assoiffés et il avait réussi à perdre une alliée importante. Oh non, Frederic n'avait vraiment pas géré son coup...

- « Sachez le, je donne le droit -ou le devoir- à quiconque dans mon … royaume, de le descendre s'il pense à y remettre un pied. Je n'aime pas l'impolitesse surtout quand elle vient d'un gamin dont les connexions neuronales ne sont plus qu'un souvenir. Pas que j'attende qu'on rampe en permanence, j'aime la … distraction proposée par une conversation intelligente mais dans son cas il n'a fait que prouver qu'il vous est en réalité … nuisible. Faites en une loque, c'est encore le mieux. Ou tuez le ; les morts … ils sont utiles à leur manière saviez vous ? Ils font un bon engrais parait-il … »

Calypso ricana :

- « Vu toute la drogue qu'il a consommé, je doute que son corps soit capable de faire autre chose que shooter la terre où il sera enterré. Oh non, ce serait plus intéressant de le brûler vif, au moins on shootera un bout de la ville avec ses cendres. »

Jason a fait partir tout ceux qu'il y avait encore dans la pièce et maintenant que le silence règne, Calypso sent qu'il va venir lui parler de ce qui bloque ses rouages bien huilés. Ça ne manque pas et le clown s'approche d'elle et fait passer sa main juste au dessus de son bras. Il passe un doigt dans ses cheveux blonds et lui murmure comme à un enfant des phrases qui pourraient faire pleurer un adulte.

- « La femme qui m'invitait à tirer plus tôt n'est pas la Reine dont les talons rayent le sol de mon antre, cette voix n'était pas la votre et dans toute ma … rancune je n'ai rien attisé en vous sinon une flamme mourante, l'étincelle d'une vie passée qu'on aimerait souffler mais qui nous hante. » Il approche encore, au point de pouvoir avaler le moindre de ses soupirs. « Qui est le cadavre dans votre placard Calypso Storm ? Quel visage vous torture au point de le calquer sur chacun de vos ennemis dans l'espoir de le tuer à nouveau, persuadé qu'un jour il mourra pour de bon ? »

Calypso sourit et rapproche son visage de celui de Jason. Les deux faces sont maintenant si proches qu'on pourrait croire qu'ils vont s'embrasser. Mais non. Calypso laisse ses lèvres frôler sans toucher la joue de Jason jusqu'à son oreille avant de chuchoter :

- « Ça mon cher ami, je crains que vous ne l'appreniez jamais. Il est des murs qu'on ne peut faire exploser et creuser pour le dépasser ne vous apportera rien. Abandonnez, c'est la solution la plus intelligente à faire... »

Elle sait qu'il n'abandonnera pas. Jason n'abandonnera jamais. Mais il ne trouvera jamais rien et pour la première fois, Jason devra accepter son premier échec. Calypso ne lui parlera jamais de son passé et la seule autre personne au courant, Matthew, ne trahira jamais sa Reine. Oh qu'on les torture ou non, ils ne parleront jamais. Jason pourra chercher autour d'eux, il pourra interroger, menacer, fouiller, tuer mais ça ne changera rien : les deux personnes au courant de ce problème de rouage ne diront jamais rien. Mais le clown n'arrêtera pas de chercher. Jamais.
Elle l'écoute la complimenter. Oh oui c'est une vraie Reine, en a-t-il jamais douté un jour ? Celui qui pense que Calypso est une Reine de pacotille est bien bête. Elle a gagné sa couronne, elle a gagné sa réputation et celui qui tentera de la lui usurper risquera bien plus que la vie.

- « Sachant tout cela sachez moi ravi, honoré même, de savoir que notre petit problème nommé Freddy, paiera de votre main, plutôt que de la mienne ... »

Calypso se lève délicatement, prend son sac à main et pose une liasse de billets sur son siège. Inutile de préciser que c'est pour le restaurant et non pas pour Jason. Ce dernier ne manque pas d'argent, avec tout ce qu'il vole, mais Calypso aimerait bien pouvoir revenir dans ce restaurant et sans Jason si possible. La blonde passe une main dans ses cheveux puis s'approche de Jason.

- « Je vous tiendrai au courant des évolutions de ce... problème, mais je pense que vous en entendrez parler avant même que je vous prévienne... »

Ho oui la punition ferait parler d'elle, aucun doute. Lorsque Calypso punissait directement quelqu'un, ça faisait toujours beaucoup de dégâts, moraux comme physiques. Rares étaient ceux qui avaient résisté à ses attaques mais cette fois là elle ne tuerait pas Frederic, non, le laisser en vie le ferait beaucoup plus souffrir. Oh non Frederic n'allait pas mourir mais pourtant il allait en rêver.

- « La prochaine fois que vous me rejoignez au restaurant, évitez de tout casser, je vous en serais reconnaissante. »

Cela suffisait comme au revoir et la Reine quitta le restaurant sans jeter un regard en arrière. Ses yeux fixait l'avenir qui s'offrait devant elle et son esprit commençait déjà à travailler contre Frederic. Il allait souffrir. Terriblement. Elle allait s'en assurer personnellement.


FIN DU RP

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