Je ne sais pas où j'en suis. Je me souviens de l'avoir vu là, me fixant dans les yeux, me demandant de rester. Il gardait ses mains dans les miennes pour m'empêcher de partir alors que oui je devais partir. Ses mains si froides, mais en même temps qui me transmettait toute la chaleur de son corps. Je le voulais oui, avec sa veste de costard, sa chemise blanche et sa chevelure continuellement en pagaille. Mais qu'aurais-je dû faire ? Me jeter sur lui pour l'embrasser ? Là comme ça devant tout le monde. Non je n'en avais pas le droit ... pas le droit ... et en même temps sa voix qui me disait « non ne t'en vas pas ! ». Évidemment que je ne voulais pas partir, j'aurais voulu rester avec lui. Je lui demandais alors s'il comptait me rendre mes mains et il me répondait par un petit « non » en souriant. C'était un jeu entre nous deux, un tout petit jeu, car aucun de nous ne voulait que l'un ou l'autre ne soit plus là. Non nous souhaitions rester là, à nous tenir la main. Tout aurait été parfait si seulement il n'y avait pas eu cette question fatidique : « Bon quand est-ce que vous sortez ensemble ? » avait-elle dit, celle qui était juste à côté de moi. Cette fille tellement curieuse, mais qui restait mon amie et voulait que mon bonheur. Oui elle qui savait que je l'aimais. Il avait alors lâché d'un coup mes mains pour reposer lentement les siennes sur ses genoux. « Il sort déjà avec X » avais-je répondu en commençant à partir. J'avais jeté un dernier coup d'oeil et avait entendus avant de disparaître « plus pour longtemps ». S'en était trop pour moi ...

Oui nous étions là tous les deux dans le lit. Non nous ne sommes pas un couple et bien que je l'ai voulu à un moment je ne regrettes pas que tu aie dit « non ». Chacun de nous voulions rester dans les bras l'un de l'autre et ne plus s'enfuir. Magique. Un pur moment de sûreté que de sentir tes bras autour de moi. Nous étions là rien que toi et moi, seul pour l'éternité dans cette chambre où il faisait plus noir que dans la nuit. Nous rigolions, disputions, parlions, constations et pleurions sur le monde qui nous entourait. Mais ce monde en dehors de cette chambre, nous n'en avions vraiment rien à faire. À nous deux nous aurions pu dessiner un monde qui nous aurait plu, où chaque jour que nous passions était merveilleux tant que nous étions ensemble. Ensemble oui ensemble. Nous devons beau un jour nous quitter cela ne fait rien. Ça ne m'était jamais arrivé. Jamais de me sentir aussi proche de quelqu'un, de pouvoir sentir être unis autre que par l'amour ou le sang. Être unis parce que l'on s'était choisi rien que toi et moi. Mais je me souviendrais de cette chambre. Tu ne voulais pas partir ça non, et pourtant nous le savions tous les deux qu'un jour il faudrait quitter ce lieu magique. Je t'ai forcé à partir. Malgré tout quand tu es parti j'ai ressenti un vide autour de moi et pas seulement. À l'intérieur de moi quelque chose avait changé, mon coeur ne battait plus de la même manière, je me sentais vide comme si on m'avait arraché mes sentiments et mon bonheur. Comme si mon coeur mourrait petit à petit. Je n'ai rien dit et j'ai continué à vivre ma vie, m'occupant l'esprit comme je pouvais. Est-ce qu'on se reverra après ? Oui je le sens et je le veux de tout mon coeur. Crois-tu à la chance ? Crois-tu au hasard ? Penses-tu que le destin nous fait nous réunir ? Moi je n'y crois pas, ou du moins je n'y crois plus. C'est nous qui faisons bouger les choses et qui construisons ce qu'on appelait bonheur. Bonheur on le cherche tous, mais c'est tellement rare de le trouver. Tu vois ce moment-là dans cette chambre, ce moment-là qui restera graver dans ma mémoire ? Là j'étais vraiment heureuse.

_ C'est vrai quand on est jeune, on pense souvent que la plus petite épreuve est la fin du monde et que si on n'arrive pas à la surmonter ce sera la fin du monde. Évidemment c'est faux. Il y a tellement pire dans le monde : l'alcoolisme, la famine, la misère, la pauvreté, l'abandon et j'en passe. Je veux dire c'est vrai que quand on devient adulte, aucune personne pas même nos parents ne peuvent nous fournir le mode d'emploi de ce que l'on veut être. Eux ne sont là que pour nous aider à le devenir. Depuis tout petit ils nous donnent des forces, des leçons de vie qui pourront nous être utile dans la dure loi de la vie. Mais toutes les questions qu'on se pose quand nous sommes frappée d'une petite douleur, d'un simple bout de bois dans ce chemin de terre, seul nous pouvons y répondre. Bien souvent j'ai pris ce que je ressentais sur moi-même, je me suis retrouvé face à mon reflet, à m'observer et à répondre moi-même aux questions que je me posais, ou du moins essayer de trouver une solution. Je me suis souvenue quand j'étais petite que j'avais un rêve : devenir quelqu'un. J'avais tout imaginer comme on le fait tous quand on est enfant, j'avais fait des projets pour moi-même. Aujourd'hui quand je me regarde dans ce miroir et que je revois la petite fille que j'étais, j'ai envie de lui sourire. Pourquoi ? Parce que non je ne suis pas ce que je voulais être : je suis ce que je devais être. J'arrive à me connaître même si parfois je ne sais pas répondre à toutes les questions. Il est vrai que je n'est jamais été seule face à ce miroir. Si je me regarde maintenant je verrais d'autres visages qui sourient à cette petite fille. Finalement au fond peut-être qu'elle avait trouvé la solution elle : imaginer, rêver, faire des projets, vivre sans toujours penser au lendemain et tant pis si ça n'est pas toujours ce à quoi nous avons penser. Mais être heureux, même une journée dans notre vie, se sentir bien avec soi-même, n'est-ce pas ça le bonheur ?

_Alors c'est ainsi ? ! C'est à ça que nos conversations ressembleront ? Quelques banalités sur un jeu en ligne que nous avons en commun ? Il fut un temps où c'était autre chose où pour nous, se parler était quelque chose d'indispensable à nos vies. C'est ainsi que tout ce termine ? Si jamais il t'arrive de trop penser, s'il t'arrive de pleurer, d'être malheureux ou même de connaître un bonheur incroyable, vers qui vas-tu te tourner ? Je sais que ce qui nous unis n'est pas une simple conversation par un objet électronique donc nous ne pouvons pas, nous passer. Le temps est bien loin c'est vrai, où nous rions ensemble. 1 ans, si peu, mais où tout peut être détruit ou bien rebattis. Tant de choix s'offre à nous. Nous deux, deux personnes, deux étrangers mais pourtant qu'un cerveau, deux personnes unies par un lien beaucoup plus fort que la fraternité. Nous sommes ensemble. Je pense au fond que se connaître, apprendre à parler ensemble, est l'une des choses qui ont fait ce que je suis aujourd'hui. Ainsi la peine que m'a causé cet horrible « non » à mes paroles de tendresses, est devenus une force dont je ne peux me défaire. Oui je t'aime. Je crois t'avoir toujours aimé. Mais il est temps de tourner la page n'est-ce pas ? D'aimer à nouveau et de sentir cette joie de croire encore à ce sentiment qu'on appelle Amour.

_ Enfin de compte, chacun de nous avions trouvé notre place parmi des gens qui nous aimaient malgré toutes nos différences, nos défauts et nos folies. D'une certaine manière les bras qui nous tenaient fort contre leur torse, avaient formés une maison, où chacun se sentaient bien, heureux de vivre dans ce monde. Certes tous avions connu des déceptions, des chagrins, des insultes lancées à la figure tels des serpents qui nous enlacent et ne nous quittent. Mais une fois que nous étions ensembles, tout nous semblait différent. Pourquoi chacun de nous avions choisi l'autre ? Tout simplement parce que la première fois que l'on avait parlé, une alchimie était née. Elle était restée et avait envahie nos esprits. Nous étions bien car nous avions trouvé notre maison, celle que l'on choisit. Pourtant, il est vrai que c'est la fin d'une époque, que nos chemins vont peut-être se séparer tôt ou tard, mais en même temps pourquoi penser à ça quand nous sommes ensemble et ne pas profiter de ce moment gâcher par les pensées noires du monde des cauchemars. Parce que nous savions. Nous savions que même si notre alchimie perdurerait pendant longtemps, elle s'amenuiserait avec l'éloignement. On peut tout de même se dire que cette distance n'est prise que pour mieux se retrouver. Car oui j'ai envie de pouvoir dans trois, dix ou même vingt ans me lancer dans vos bras, sourire et rire de nos bêtises d'antan. Est-ce que nos conversations seront les mêmes ? Je n'en sais rien, et pourtant quelque chose me fait croire. Cette chose m'appelle l'espoir (et skype). L'espoir fait vivre et amène plus de joie que de croire aux malheurs. L'espoir nous permet d'affronter les choses les plus horribles de la vie et de se dire « oui je suis forte, je peux le faire ». L'espoir nous dit que même si des bleus arrivent sur ton corps, tu ne mourras pas pour autant. Alors, peut-être que l'on ne se reverra plus jamais et dans ce cas-là je tiens à conserver mes souvenirs. Ce sont sans nul doute les plus beaux que j'ai avec vous. Tellement d'autres souvenirs encore que je ne pourrais citer ici. Des joies et des peines que nous avons partagés. Seulement nous et pour toujours.

Je me sens comme dans une cage doré. On me mets une laisse, mais on me permet encore de sortir où je veux. Et ces moments de libertés sont pour moi un pur plaisir que j'aimerais savourer chaque jour et chaque nuit de ma misérable vie. Cette vie est monotone. Je fais toujours la même chose, je n'ai plus de goût à rien et je me sens comme dans un cercle dont je ne peux me défaire. Malgré tout je sais que je suis capable de briser cette monotonie, je l'ai déjà fait quand j'étais avec lui, avec eux. Oui quand je ne suis pas seule je sais que je vais bien, je me sens libre et sereine. Même s'il parfois il m'arrive de me sentir isolé, solitaire en leur présence cela me fait du bien de les savoir auprès de moi. Et je me souviens de ses bras. Ceux qui me tenaient chaud quand j'avais froid et me réconforter quand je n'arrivais pas à dormir. Oh nous n'avions pas besoin de parler, j'avais la sensation que par des regards on pouvait se comprendre. Nous étions heureux d'être dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser et à se faire des câlins. Il est vrai que je le connaissais à peine, trois jours que nous nous étions rencontrer et peut-être dirons nous que je suis une fille facile, simple qui se tape des garçons en un rien de temps, mais j'aime à croire qu'avec lui c'était différent. J'aimerais que ça le soit, j'aimerais que ma tête arrête de réfléchir et de me dire « stupide, il n'a fait que t'utiliser comme tout les autres et il a eu ce qu'il voulait ». Mais non répond-je il était intéressé par moi bien avant moi. On me dit alors que c'est peut-être que pour mon corps, ma poitrine qu'il s'est tourné vers moi alors que je ne veux pas y penser. Non c'est un gentil garçon, un bon gars qui mérite ce que j'ai put lui donner. Et je ne regrette rien. Est-ce que je regrette qu'on m'est utiliser avant ? La réponse est dure à entendre mais c'est bien un non qui sort de ma bouche pas autre chose. J'ai laissé faire, j'ai laissé courir parce que je le voulais. Oui je le voulais, j'ai été maître des choses là où ils pensaient tous l'être. Encore cette fois j'ai décidé ce que j'allais faire, ce que je pourrais donner et ce qu'il ferait. Je suis une dominatrice, une séductrice comme dirais l'un de mes amis, je suis faite pour diriger que ce soit les autres ou les hommes. Mais même en me disant ça je perd la tête, je ne fais que penser à lui alors que si ça se trouve maintenant il s'en fiche de moi. J'aimerais dire que ce n'est pas le cas mais en vérité je n'en sais rien, je pense que tout aurait été facile s'il n'avait pas habité si loin. La vie est faite ainsi et il faut que nous en parlions, malgré le fait que nous ne savons pas le faire. Il est étrange ! Nous ne sommes pas réellement sortis ensemble. La journée semblait banale là où la nuit était magique. Et les autres n'auraient rien soupçonné si je n'avais parler. Je parle trop, je réfléchis trop alors que lui ne fait qu'être à un moment donné, exister pour vivre et non juste se dire pourquoi, comment, quoi, que se passe-t-il. Nous nous sommes rendus compte de rien. J'aimerais dire que nous nous sommes aimé, que l'on a ressentis des sentiments forts l'un pour l'autre, mais je ne sais pas. Ce que je peux confirmer en se qui me concerne c'est que j'ai plus de sentiments pour lui que ce que j'aurais imaginer. Malheureusement ça me détruit aujourd'hui.

Je me sens comme dans une cage doré. On me mets une laisse, mais on me permet encore de sortir où je veux. Et ces moments de libertés sont pour moi un pur plaisir que j'aimerais savourer chaque jour et chaque nuit de ma misérable vie. Cette vie est monotone. Je fais toujours la même chose, je n'ai plus de goût à rien et je me sens comme dans un cercle dont je ne peux me défaire. Malgré tout je sais que je suis capable de briser cette monotonie, je l'ai déjà fait quand j'étais avec lui, avec eux. Oui quand je ne suis pas seule je sais que je vais bien, je me sens libre et sereine. Même s'il parfois il m'arrive de me sentir isolé, solitaire en leur présence cela me fait du bien de les savoir auprès de moi. Et je me souviens de ses bras. Ceux qui me tenaient chaud quand j'avais froid et me réconforter quand je n'arrivais pas à dormir. Oh nous n'avions pas besoin de parler, j'avais la sensation que par des regards on pouvait se comprendre. Nous étions heureux d'être dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser et à se faire des câlins. Il est vrai que je le connaissais à peine, trois jours que nous nous étions rencontrer et peut-être dirons nous que je suis une fille facile, simple qui se tape des garçons en un rien de temps, mais j'aime à croire qu'avec lui c'était différent. J'aimerais que ça le soit, j'aimerais que ma tête arrête de réfléchir et de me dire « stupide, il n'a fait que t'utiliser comme tout les autres et il a eu ce qu'il voulait ». Mais non répond-je il était intéressé par moi bien avant moi. On me dit alors que c'est peut-être que pour mon corps, ma poitrine qu'il s'est tourné vers moi alors que je ne veux pas y penser. Non c'est un gentil garçon, un bon gars qui mérite ce que j'ai put lui donner. Et je ne regrette rien. Est-ce que je regrette qu'on m'est utiliser avant ? La réponse est dure à entendre mais c'est bien un non qui sort de ma bouche pas autre chose. J'ai laissé faire, j'ai laissé courir parce que je le voulais. Oui je le voulais, j'ai été maître des choses là où ils pensaient tous l'être. Encore cette fois j'ai décidé ce que j'allais faire, ce que je pourrais donner et ce qu'il ferait. Je suis une dominatrice, une séductrice comme dirais l'un de mes amis, je suis faite pour diriger que ce soit les autres ou les hommes. Mais même en me disant ça je perd la tête, je ne fais que penser à lui alors que si ça se trouve maintenant il s'en fiche de moi. J'aimerais dire que ce n'est pas le cas mais en vérité je n'en sais rien, je pense que tout aurait été facile s'il n'avait pas habité si loin. La vie est faite ainsi et il faut que nous en parlions, malgré le fait que nous ne savons pas le faire. Il est étrange ! Nous ne sommes pas réellement sortis ensemble. La journée semblait banale là où la nuit était magique. Et les autres n'auraient rien soupçonné si je n'avais parler. Je parle trop, je réfléchis trop alors que lui ne fait qu'être à un moment donné, exister pour vivre et non juste se dire pourquoi, comment, quoi, que se passe-t-il. Nous nous sommes rendus compte de rien. J'aimerais dire que nous nous sommes aimé, que l'on a ressentis des sentiments forts l'un pour l'autre, mais je ne sais pas. Ce que je peux confirmer en se qui me concerne c'est que j'ai plus de sentiments pour lui que ce que j'aurais imaginer. Malheureusement ça me détruit aujourd'hui.