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Veronika Baker
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MessageSujet: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 18:31


Veronika Baker

«Que ton ambition soit de voir,
non pas ce que tu pourras tirer du travail, mais ce que tu pourras y mettre de toi.»

▬ Baden-Powell



identité

NOM : Baker
PRÉNOM(S) : Veronika
DATE DE NAISSANCE : 1er Janvier 2039
À : Houston, Texas
ÂGE : 60 ans
NATIONALITÉ : Américaine
MÉTIER : Mairesse de New York
SIGNE PARTICULIER : Ancienne juge

Poste vacant ; scénario ou inventé
► Célébrité choisie : Jessica Lange
► Groupe : Citoyens

Crédits : © Jason (icons) || © Jason (avatar)



HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »

— Balzac.


La nuit est tombée sur New York et depuis l’appartement surplombant la ville les éclairages divers confèrent à cet écrin de velours noir l’aspect d’une boite à bijoux. Cette ville en est un, un joyaux précieux de la couronne gouvernementale, le diamant aux innombrables carats qu’on a de cesse de polir pour en tirer l’excellence, qu’on taille et retaille jusqu’à la perfection. On chérit New York, on chérit ses habitants et surtout sa jeunesse, l’espoir d’une nation entière vers un futur plus ouvert, plus riche en enseignements. Quelle belle ville que celle-ci, songe-t-elle, un sourire gracieux à ses lèvres corail, son regard clair comme ému sur un panorama dont elle ne ne se laissera somme toute jamais.

« Madame Baker ? Nous sommes bientôt prêts. » Souffle une voix fluette, posée un peu plus loin derrière. L’interpellée se détourne du paysage, jette un œil à sa montre puis contourne un immense canapé blanc où elle ne tarde pas à s’asseoir, croisant lentement les jambes tout en tirant à elle une cigarette et un briquet laissés sur la table basse. En face, on ajuste éclairages et caméras en vue d’une interview supplémentaire, celle-ci visant à faire le point sur ses presque cinq ans de présence en tant que Mairesse tout en retraçant sa vie au passage. La journaliste présente n’en est certainement pas à ses débuts et pourtant elle manifeste une nervosité telle que l’élue ne peut retenir un léger rire alors qu’elle souffle une ligne de fumée. « Et bien ma petite, détendez-vous donc je n’ai aucune inclinaison pour le cannibalisme je ne vous dévorerai donc pas. » Glisse-t-elle, ferme mais chaleureuse tout en arrangeant sa coiffure d’une main absente. Un geste mécanique de plus, des habitudes et surtout celle de veiller un minimum à son image. Oh il y a certes le besoin, l’envie d’afficher une présence nette et sans bavures mais aussi le plaisir de ne jamais laisser à ces requins, ces vautours des journaux à scandales la moindre opportunité de la critiquer après avoir saisit le plus infime moment de laisser aller. Le laisser aller, terme que Veronika Baker ne connaît pas et ne connaîtra sans doute jamais de sa vie. « C’est que... C’est assez intimidant, de vous rencontrer je veux dire. » Murmure la demoiselle, les yeux volant sur son porte document afin de relire une fois de plus les questions à poser. « On peut commencer. » Lâche un technicien, laissant encore à la journaliste et la mairesse quelques secondes avant de lancer la caméra...

« Je suis née à Houston, cette ville particulièrement peuplée du Texas et que vous dire ? Ma petite enfance ainsi que ma jeunesse ne furent en aucun cas marquées d’événements particuliers. Mon père était sénateur en son temps. Un homme du cru, très attaché à son domaine, des terres que la famille se transmettait depuis six générations quant à ma mère, on aura rien à reprocher à une fervente catholique aussi dévouée à sa famille qu’aux voisins. Mon père aurait aimé un fils... ce cher bon dieu ne lui aura pas fait ce plaisir. » Elle sourit, laisse filer un petit soupir amusé. Veronika se souvient bien de son père, son visage à la fois sévère et chaleureux, son air un tantinet bourru digne d’un vendeur de bétail, d’un commerçant mais dissimulant l’âme d’un politicien apprécié, d’un homme instruit. Elle a -selon beaucoup- hérité de lui ce franc parlé quelques fois impudique, cette façon du jurer comme un charretier dans ses mauvais jours et ce regard déterminé là où ses deux soeurs cadettes tellement plus discrètes et timides préféraient baisser les yeux, un petit sourire forcé aux lèvres. Toute jeune déjà, elle avait préféré voir le monde des hommes, les affaires d’état au détriment d’une vie future trop traditionaliste où la femme sait et doit toujours tenir sa maison. De sa mère, Veronika a pourtant appris les codes de la haute, les manières dignes et enjôleuses des épouses de grands hommes. Adolescente, elle a sur la langue ce venin doux amer des vérités qu’il faut savoir cracher, cette prestance masculine qu’on retrouve sans mal dans une démarche énergique, le pas volontaire mais jamais dépourvu de la sensualité, de l’élégance qu’on se devait de souligner. Jamais les bras ballants, rarement au repos Veronika avait déjà pour elle d’être une demoiselle autoritaire et charismatique, participant activement mais jamais avec violence aux débats commencés le plus souvent autour des tables, une cigarette à la main et un verre face à elle. C’était un monde différent... « Un monde où les faux semblants se heurtent à des faits trop réels qu’il faut savoir gérer et maîtriser. Quoi qu’on en pense ou dise, la politique a toujours été affaire d’hommes et si les temps ont bien changé la donne il n’en reste pas moins que le sexe fort comme on le nomme est majoritaire en ce domaine. Mais oui les temps changent et les esprits sont beaucoup moins étriqués qu’auparavant. J’étais toute jeune universitaire dans une prestigieuse école, j’avais un nom, des valeurs et de l’ambition. À aucun moment, lors des réunions auxquelles mon père me fit participer, je n’ai eu la sensation d’être mise à l’écart en tant que femme. Les regards changent, le monde change... bien plus vite qu’on l’imaginait hier et demain sera un nouveau progrès. C’est ainsi que je voyais les choses, et je n’ai jamais perdu de vue ce courant de pensées. Il n’a fait que se renforcer, croître comme le lierre le long d’une façade... »

La mairesse écrase sa cigarette, récupère son verre où elle observe vaguement danser le contenu ambré. Tout ça parait bien loin, la jeune femme d’autrefois, ses débuts, la beauté fraîche qui faisait tourner les têtes sur son passage alors qu’elle arpentait des couloirs sur des talons déjà hauts et des robes cintrées. Et elle aurait certainement pu être un modèle de vertu... elle ne l’a pas tant été. Veronika était libre, mature, savait ce qu’il convenait de faire et savait parfaitement qu’il existe un temps pour tout. Ses notes étaient très bonnes, sa conduite exemplaire alors pourquoi se serait-elle privé de vivre ? La blonde a vécu oh, de merveilleux moments. Elle dansa entre les bras venus des quatre coins du globes, écouta les compliments et les déclarations sur des draps défaits, participa à des fêtes trop arrosées, au contenu pas toujours légal mais à chaque fois, elle s’imposa une limite : Celle de la décence. Boire oui, mais jamais au point de finir à moitié nue et jambes écartées pour un parfait inconnu sur le capot d’une voiture ou derrière un buisson. Libertine, certes, pas nymphomane. L’excès, vous dira-t-elle, est une chose à bannir si on possède un minimum de respect pour sois même. Tout est poison, rien n’est poison car tout est question de quantité. Ainsi, si on lui attribua volontiers le titre de « bonne vivante », elle n’eut jamais à porter l’étiquette de dépravée...

La journaliste tousse discrètement, plus très certaine de l’attention de son interlocutrice lorsqu’elle poursuit. « On vous savait à l’époque déjà impliquée dans les affaires politiques fut-ce de loin, pourquoi ce revirement du côté de la justice, pourquoi devenir juge ? » Veronika relève lentement les yeux de son verre, en avale une gorgée avant de répondre sans se départir d’un fin sourire. « Pour tout vous dire, tout en respectant les opinions et les valeurs du système de l’époque je n’étais pas en accord sur le concept en lui même. Les États-Unis étaient encore conservatrices de principes appartenant aux siècles derniers et chérissaient des lois, des idées que je jugeais éculées. J’étais trop jeune encore pour que ma voix porte dans cet univers, et ne possédais aucune ancienneté réelle. Le droit et la justice me convenaient mieux, à ce moment. » La jeune fille hoche la tête, couche quelques notes et tapote la feuille avec son stylo avant de continuer, cherchant toujours à peser ses mots. Il est déjà arrivé que certains reporters trop curieux ou irrespectueux soient reconduits dehors et que leur interview ne soit jamais diffusée, elle n’y tient pas.
« Plus personnellement, vous êtes divorcée et avez une fille. Pouvez vous nous en parler un peu ? » Veronika soupire à peine, repose son verre et croise les mains sur ses jambes. Elle n’a rien à cacher, mais n’a jamais fait étalage de ses affaires personnelles. On sait déjà qu’elle n’entrera pas dans les détails ou si peu. « J’avais trente ans sur le devant de l’église, au bras d’un époux rencontré durant une autre des soirées de mon sénateur de père. Il était médecin, un chirurgien séduisant et un humaniste dans l’âme. Il croyait en ses rêves, son projet de faire construire des hôpitaux ouverts aux plus démunis. Je pense avoir été plus enchantée par ses idées que son physique ou sa condition même si les deux étaient plus qu’appréciables. Un homme d’avenir pour une femme d’avenir ; nous nous comprenions. Ma fille, Victoria est venue au monde la même année, en soixante neuf. J’ai divorcé en soixante dix neuf. » Elle allume une autre cigarette, a évoqué la chose comme on raconte une banalité, une chose qui ne touche que de loin comme si c’était arrivé à une autre. La journaliste bat des cils, interloquée. « L’année de la guerre alors ? » Veronika hausse les sourcils, sourit. « Et pourquoi pas ? La guerre était technologique, une affaire de machines qui n’a pas menacé l’intégrité physique des citoyens du monde. Pas en elle même du moins. Le stress engendré par la perte du confort que nous connaissions, par des habitudes changées, la dépression de certains face à la perte d’un emploi voilà ce qui a entraîné des révoltes, des rixes à travers les rues. Il y a eu des morts, des tentatives de certains pour imposer un ordre quelconque mais dans l’ensemble, nous n’avons pas connu d’hécatombe. Certains ont bien réagit, d’autres non mais comment les  blâmer ? L’être humain craint le changement et en la matière, celui là était de grande envergure. Il fallait du temps pour retrouver ses marques. » La jeune femme se masse la nuque, peine à réaliser que celle qu’elle interroge présente les choses de manière si nue et évidente, sans aucune colère. « Mais... psychologiquement il faut bien admettre que les continents ont très mal vécu cette période. Beaucoup de gens se sont même suicidés l’année de la guerre et beaucoup de familles ont été brisées. Preuve en est parmi d’autres, votre mariage n’y a pas survécu, n'est-ce pas ? »      
               
Veronika sent son sourire s’effiler, son regard luit et lentement elle tend le bras en avant pour faire tomber la cendre au dessus du cendrier. On en arrive à ces choses qu’on comprend à reculons ou bien en flash inattendus, ces déclics provoqués comme autant des courts circuits de la troisième guerre. Elle a vu à ce moment là, elle a compris. « Ma chère, vous ne voyez que le noir dans un monde fait de tellement plus de nuances. Une guerre, surtout celle-ci n’est pas une malédiction mais une chance ! Elle bouscule les idées et les ordres installés depuis des dizaines d’années, elle secoue les mentalités et rappelle à chacun qu’il doit se prendre en main, réfléchir, qu’il doit reconstruire ! La troisième guerre a été le premier pas d’une longue série vers l’évolution de la société et bien au delà de notre pays. L’Afrique est devenue la première puissance, l’Asie a rebondit forte d’un acharnement et d’un calme qu’on a toujours vanté, l’Europe dans une discrétion et une finesse d’esprit digne de ses époques de Louis revient peu à peu sur la scène et les Amériques si elles ne se démarquent pas pour des raisons monétaires ou technologiques ont connu avec notre nouveau gouvernement une véritable révolution. » Elle souffle un ruban de fumée, ferme les yeux pour se remémorer l’arrivée du nouveau président et ses promesses, ses prévisions, ses idées et principes. En lui, Veronika savait qu’elle trouvait enfin une première marche réelle à un travail énorme mais capable de tout changer. En cet homme qu’on a qualifié de dictateur, d’opportuniste à ses débuts, elle trouvait un visionnaire.    

« Effectivement vous avez toujours été partisane, pour ne pas dire avocate du gouvernement actuel. De mémoire, vous avez quitté le Texas suite à un appel de New York durant la première année du Président au pouvoir ?! » La mairesse acquiesce d’un signe de tête, et elle se souvient très bien de l’époque qui semble être celle d’hier. Elle n’était qu’une toute jeune juge mais au tempérament si fort qu’il ne passait pas inaperçu. Sévère mais juste, elle n’oubliait pas les conditions humaines et penchait pour des sanctions visant à éduquer, cherchant autant que possible une réintégration des condamnés dans la société à s’ils n’étaient pas envoyés à vie en prison. Veronika estimait et estime toujours qu’on ne doit en aucun cas punir pour la forme mais bel et bien pour pousser l’individu à s’interroger sur ses erreurs, qu’il puisse évoluer et devenir un citoyen peut-être pas modèle, mais un citoyen possédant des valeurs, le respect de la vie et du monde, des gens qui l’entourent. Elle ne pouvait trouver meilleure place que New York. « Monsieur Gordon espérait une baisse de la criminalité et il cherchait à rendre les rues plus sûres, plus accueillantes. Mon devoir en prenant mes fonctions était de l’aider à cette tache sans jamais négliger la valeur d’une seule personne. Chacun mérite une nouvelle chance, et vous comprendrez que je ne suis de fait pas en faveur de la peine de mort. » La journaliste semble étonnée. « Vraiment ? On a eu tendance à croire le contraire à l’époque où vous étiez juge. » Veronika secoue doucement la tête, un rire délicat lui traversant les lèvres alors qu’elle écrase sa cigarette. « Non, bien au contraire. Les criminels perturbent l’ordre mais les abattre, à quoi cela servirait-il ? Songez aux araignées, la plupart en on peur et les écrasent pourtant la science a prouvé que sans elles... nous ne serions déjà plus de ce monde, dévorés par les autres insectes. Chaque chose à une place, chaque être possède une fonction même le pire car nous apprenons tous les uns des autres. L’académie Weins a été le parfait exemple de cette idée. Bien sûr que l’état aurait pu condamner ces enfants, les laisser purger une peine et les relâcher ensuite en les abandonnant à leur quotidien. Non. Les jeunes sont la clé du futur ! Ils sont ces petites araignées qu’il ne faut pas repousser ou juger irrécupérables, il faut leur donner un but. Qu’ils réalisent combien leur existence est précieuse, que chacun d’entre eux compte pour le gouvernement. »

« Je vois, c’est vrai que présenté ainsi on se rend compte de la valeur sinon de la nécessité d’une éducation plus... cadrée si j’ose dire. Il faut bien admettre que cette idée n’a été que sans cesse développée depuis votre élection, cinq années déjà... ce n’est pas un jour. Quelques mots sur cette expérience et les changements apportés ? Qu’attendez vous de New York, de l’état dans les années à venir ? »
La blonde repose doucement le dos dans le fond du canapé et inspire profondément. Ces cinq dernières années font partie des plus belles qu’elle ait pu connaître, les plus riches et elle est fière d’avoir contribué à une œuvre gouvernementale aussi profonde. Si c’était à refaire, elle n’aurait aucune hésitation. « Ces années ont été et resteront précieuses pour moi. Voyez ce que la ville seule a gagné depuis la guerre. Le fait de re-diviser les quartiers sans revenir à des regroupements ethniques a permis aux populations de toutes origines de se retrouver, de s’unir. Les crimes motivés par le racisme et le racisme lui même sont pour ainsi dire inexistants, être homosexuel n’est plus un crime ni une maladie. Au pire, certains ne le comprennent pas mais ils représentent à peine 1 % de la population de cette ville. J’y ai veillé depuis mon arrivée à ce poste et je continuerai à le faire. L’avenir... » Elle marque une pause, sourit avec confiance, espoir. « L’avenir de notre belle nation n’est pas sombre. La nuit n’existe que parce que la terre tourne le dos au soleil, mais jamais la lumière ne disparaît. Chacun d’entre nous possède cette lumière, possède en lui même une force et une personnalité qu’il ne faut en aucun cas négliger. Il y a toujours moyen de discuter, de partager à condition d’y mettre du sien. Dans le temps, je tiens à faire en sorte que les gens s’ouvrent d’avantage, qu’ils ouvrent les yeux et puissent vivre leur vie comme ils l’entendent. Je ne rejette aucun point de vue car je veux apprendre de chacun de mes concitoyens. Du meilleur... comme du pire. »    

[...]

L’appartement vidé de ses visiteurs retrouve son calme et Veronika soupire, observant en contrebas les voitures qui s’éloignent. Tirant sur sa cigarette, elle lâche un reniflement à peine moqueur. Son père le disait toujours « Nik, tu sais c’est terriblement fourbe la politique, ça te ronge comme les mites bouffent du cachemire. » En un sens, elle ne saurait dire le contraire. Elle n’a pas menti, sur aucune de ses idées et a détourné soigneusement le sujet pour éviter de parler d’elle. Parce que l’ambition de mener à bien des idéaux et de s’impliquer dans ses projets lui a finalement laisser peu de temps pour une vie de femme, une vie de famille. Elle n’est pas vraiment peinée, à peine ressent-elle un vague à l’âme à l’évocation de sa fille dont son ex-mari avait la garde et qu’elle a trop peu vu grandir. Veronika n’était pas une mauvaise mère, mais une mère absente, avec peu d’elle à offrir pour une petite fille qui lui tendait si souvent les bras. Son divorce, comme une évidence pour se débarrasser d’un mariage qui relevait d’une farce, non d’un acte d’amour sincère. Se sont-ils seulement aimé ? Peut-être sur le début, puis une fois la passion éteinte restait une relation froide, platonique et seulement polie. Plus aucune complicité, des jours entiers sans se croiser car trop pris chacun de leur côté par des métiers où on ne compte pas les heures supplémentaires. Veronika se souvient d’une seule dispute, celle où il lui reprochait d’être devenue la femme de l’état et non plus la sienne, pas vraiment une mère, trop accaparée ailleurs. Elle se souvient avoir lâché, entre une cigarette et un fond de cognac (était-ce du rhum sinon?) qu’il n’avait rien à dire lui guère mieux ainsi marié à sa médecine et pas plus présent qu’elle aux réunions de parents d’élèves. Il était utopiste et trop gentil, un homme jugé bien faible après le passage des années car aucune de ses belles idées n’avaient vu le jour même sur papier. Il disait manquer de temps et d’argent malgré des comptes où s’alignaient les zéros bien avant la virgule, ne trouver aucun partenaire et la blonde avait éclaté de rire ; amère, cynique avant d’asséner d’une voix sifflante : « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse... » Et elle même avoua qu’elle accordait effectivement bien peu de son temps à leur fille non pas en se cachant sous un emploi du temps chargé, mais bien parce qu’elle n’était pas prioritaire dans sa liste de choses à faire. Les grands projets sacrifient toujours quelque chose, quelqu’un et Veronika sacrifia son rôle de mère.

Lorsqu’elle avait quitté le tribunal une fois le divorce prononcé, elle retrouva la maison familiale et ses parents sur la terrasse. La guerre avait anéanti la technologie, tout retournait à des aspects primaires et comme en parfaite métaphore Veronika reprenait son nom de jeune fille. Le nom de la famille Baker, le seul dont elle ait été fière. Cette nuit là, alors que Victoria cherchait les lucioles du jardin en compagnie de ses cousins et cousines, la future Mairesse restait assise auprès de son père à la lueur de dizaines de bougies, une bière à la main et elle ne se sentie pas malheureuse. Seulement prête à tourner une page, les yeux levés vers demain et avec l’envie de contribuer aux changements chevillée au corps. « Tu sais ce qu’il faut à chaque personne dans ce monde pour qu’elle vive bien ? » Avait demandé le père Baker. Sa fille avait sourit, levé sa bouteille et répondu, amusée. « De la bière et un cigare ? » Elle savait que non, attendait sa réponse. Et l’homme avait dit : « Des vivres pour remplir son estomac, un enseignement pour remplir sa tête et des gens pour remplir sa vie. Souviens toi de ça, personne n’aime avoir faim, personne n’aime rester sur des doutes ou des pourquoi et personne n’aime être seul. Et quand tu as ça, alors tu peux prendre ta vie en mains. »
Et dans le discours de Gordon, Veronika retrouva cette sagesse paternelle. Aider les citoyens, faire en sorte que chacun -à condition qu’il le souhaite- mange à sa faim, reçoive des conseils et trouve au moins une main tendue. Autant que possible elle tient à poursuivre son chemin et son travail en ce sens, afin d’élever les hommes, les femmes et les enfants. Qu’à cette époque on ne laisse plus la misère s’installer. New York est un modèle, une ville avant-gardiste dans ses idées et elles fonctionnent. Le gouvernement est une bonne chose. Pour certains, il est peut-être trop dur, peut-être trop exigent, trop beau pour être vrai alors ils doutent. Puis il y a les autres, ceux qui refusent l’idée, persuadés que l’être humain n’est pas fait pour vivre en paix, souriant à son voisin et prêt à aider son prochain. Il en faut, c’est la politique. Pas un seul pays au monde ne possède un gouvernement approuvé par la totalité de sa population. Veronika le sait, trouve ça bien logique. L’être humain n’est pas un robot, il est libre de penser, d’approuver ou non mais elle tient à faire savoir qu’il n’existe pas qu’un seul chemin. Il faut toujours laisser le choix. Toujours et partant de là, advienne que pourra.                  
 



CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.


« Madame Baker ? » Le jeune secrétaire passe le nez à la porte, jette un œil dans le bureau vide. On lui a pourtant dit que la Mairesse était présente... étrange. Une seconde il songe à rebrousser chemin mais décide finalement d’entrer et d’attendre, elle ne va sans doute pas tarder. Lance, de son prénom n’a jamais été un garçon très courageux, mais appliqué et particulièrement doué lorsqu’il s’agit de suivre les ordres. Loin de lui le rôle du meneur, très loin même et il reconnaîtra bien volontiers qu’il n’a pas tant d’ambition hormis celle de bien faire son job. Un éclat de voix féminine et il se fige, comme étranglé par sa cravate toujours si bien mise. La Mairesse fait irruption depuis la salle voisine, une jeune femme blonde sur les talons et la discussion n’a rien de très... politique.

« C’est l’anniversaire de grand père tu peux bien faire un effort non ? Pour une fois lâcher ta politique et ta fichue mairie mince, maman c’est une fois par an ! » Tempête la plus jeune, les joues rougies d’indignation alors que la mairesse hausse les épaules, s’allume une cigarette. « Mais bon dieu Lance vous ne savez donc pas frapper à une porte ? » Lance-t-elle, le dévisageant froidement. Il n’a pas le temps de répondre, l’autre reprend la parole. « Maman ! Tu m’écoutes oui ? » Madame Baker siffle entre ses dents, se laisse tomber sur son fauteuil de bureau et croise les jambes. « Comment veux tu que je fasse autrement tu ne fais que hurler depuis dix minutes. J’ai dit que je verrai Victoria, je n’ai pas dit non. Lance, vous vouliez quoi ? » « Et bien je ... » Victoria abat une main sur le bureau, provoquant un sursaut chez le secrétaire qui commence sérieusement à regretter son entrée. « Mais arrêtes ! Je ne suis pas en rendez vous avec toi, tu ne peux pas m’accorder du temps au delà de ton boulot ? Papa au moins... » Les yeux clairs de Veronika se lèvent sur sa fille unique comme un ciel soudain couvert d’énormes nuages. « Si tu es venue jouer à qui sera le meilleur parent je te prierai de sortir. Ma fichue mairie comme tu la nommes ne tourne pas toute seule et j’ai à faire, tu as tes réponses et aux dernières nouvelles ce n’est pas parce que tu es majeure et vaccinée que tu es en droit de me manquer de respect. » Silence, du plomb dans l’air, un fil tendu comme une corde de harpe entre les deux femmes. Lance a cessé de respirer, garde la tête basse et attend une réaction pour reprendre vie. Elle ne tarde pas... Victoria se redresse, tourne les talons et le claquement furieux de la porte résonne un temps dans le bureau. Face à lui, flegmatique et professionnelle la Mairesse a récupéré l’un des dossiers laissés à son intention et le parcoure d’un œil concentré. « Lance vous comptez prendre racine ? » Demande-t-elle, calme. « Hein ? Heu... non je... je voulais seulement vous laisser le programme détaillé de la journée porte ouvertes de Weins. Voilà... » Il tend prestement la pochette cartonnée, celle-ci ne tardant pas à être ouverte. « Je... suis désolé j’aurai vraiment dû... » Elle chasse l’air de sa main occupée de la cigarette, invite d’office à se taire. « Oh je vous en prie Lance épargnez moi ça, j’ai eu ma dose de propos navrés pour la journée. »

Le secrétaire s’étranglerait bien volontiers s’il ne commençait pas à prendre l’habitude d’un tel détachement de la part de cette femme pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin à sa vie, sa famille. Elle la sacrifie sans cesse, conquérante politique et main de fer dans un gant de velours tenant les commandes d’une ville avec certainement bien plus de plaisir qu’elle s’attarde ailleurs. Veronika n’a rien d’une figurante, tient bien plus de la fanatique de ses propres causes, souhaitant plus que tout au monde les voir réalisées. Ambitieuse est un mot qu’on a souvent prononcé afin de la définir, déterminée et impliquée. Mais au final, à ne voir que l’élue... que sait-on de cette femme ? La pointe de l’iceberg, à n’en pas douter. « Vous pouvez disposer, votre fils vous attend pour son premier match de football si je ne m’abuse. Ne soyez pas en retard. » Les yeux grands ouverts, Lance ne songe même pas à demander comment elle peut-être au courant, se contentant d’un remerciement avant de filer, reconnaissant qu’on lui accorde le reste de sa journée afin qu’il se consacre à son enfant. Et lui parti, Veronika referme ses dossiers, écrase le mégot avant de rejeter la tête en arrière, paupières closes.
Elle ne peut en vouloir à Victoria de chercher à la ramener en famille, de vouloir maladroitement rattraper le temps qu’elles n’ont jamais réellement passé ensemble. Chère Victoria, son plus grand échec en tant que mère, sa fierté en tant que génitrice. La nuance est là, dans une éducation non dispensée et laissée à un père tellement trop pacifique et dépourvu d’ambition. C’est une chance, au moins que la génétique ait offert à la jeune femme un côté relativement têtu et le besoin d’aller au fond des choses, de voir plus loin que le bout de son nez, de la mesure aussi. Pour le reste hélas elles se ressemblent trop peu et ne cessent de s’opposer surtout depuis que Victoria fréquente ce journaliste de seconde zone et son penchant révolutionnariste tellement évident. La mairesse aime sa fille, elle aime les siens... mais il n’y a que son père pour la comprendre. La sexagénaire sourit pour elle sachant parfaitement que si elle apparaissait à la réunion de famille organisée pour son anniversaire, il la regarderait de travers avant de lâcher d’une voix professorale : « Ne me dis pas que tu as reporté des rendez vous d’état pour moi ! T’es pas encore assez vieille pour que j’te dispense de punition ! »  
Il est difficile même pour une femme de sa trempe, de supporter la critique et si elle affiche toujours cette allure intouchable, Veronika n’est pas sans connaître les nuits d’insomnies, les heures flirtant avec la dépression. Derrière le visage de cette Dame de fer se cache une personnalité à fleur de peau et bien loin d’être impassible, prompt à des colères -jamais publiques mais existantes- et des élans qui n’ont rien de sages. Cependant, la blonde a bien conscience que la politique et la justice ne sont pas affaires de ces gens capables de rester de marbre non. Un bon politicien est quelqu’un capable d’indignation, de révolte, de passion et d’émotions à doser selon les circonstances. Fait sur lequel Madame joue en virtuose, capable de toucher les cœurs, de percuter, d’ébranler, d’apaiser... elle a tenu la balance bien avant le reste et connaît son travail. Forte d’acquis et de nombreux voyages, d’expériences enrichissantes Veronika n’est plus à son âge une femme qu’on surprendra en bien comme en mal. Elle a vu le pire et le mieux des Hommes, ne vise que leur évolution dans le temps et ne lésine pas sur les efforts à fournir pour se faire.

Ainsi, elle n’a aucune hésitation à prendre du temps pour les citoyens de New York. Demander une entrevue avec elle n’est en rien impossible et quitte à rentrer chez elle tard dans la nuit, Veronica donne sans compter. Généreuse alors ? Au moins autant qu’elle peut faire preuve d’égoïsme dans certaines décisions. Elle n’a pas pour idée de contenter le peuple en tout et de céder au premier caprice mais bien de voir ses projets mener à terme. De l’aide, soyez certain qu’elle en accorde mais jamais par principe. Donner un coup de pouce à une famille dans le besoin, payer des soins coûteux ou faire en sorte qu’un homme gagne son pain oui, mais elle n’ira pas offrir un troisième poney à un enfant mangeant ses céréales dans de l’argenterie au petit déjeuner. Veronika est mairesse, pas mère noël.

En somme, l’élue de New York est une femme éternellement séduisante et charismatique qu’il est toutefois judicieux de ne pas prendre à la légère et qu’il faudra éviter de considérer en robot. Sa franchise ne l’a jamais quitté et elle ne passe pas par quatre chemin pour s’exprimer que cela plaise ou non. Au final, on ne sait d’elle que ce qu’elle a accepté de dévoiler quant au reste il n’appartient qu’à elle. À ce jour Veronika n’a pas une longue liste d’amis mais ils sont sincères, l’apprécient pour ce qu’elle est. En public l’image renvoyée est fine, distinguée et elle n’a aucun besoin de surjouer, de jouer un rôle. C’est une femme réelle, entière dont l’esprit n’a d’égal qu’une répartie et un humour parfaitement dosés. De la classe toujours, un brin d’audace, une touche d’acide, une note douce amère... liste non exhaustive, entre arsenic et dentelles.        




YOU & YOURSELF
Mais qui donc se cache sous le masque ?



Ton p'tit nom/pseudo : Un Clown anonyme
Ton âge : Le quart de siècle toujours ~
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Partant de la fin, c'est le premier...
Comment as-tu connu le forum ? Sur un coup de talon aiguille
Et comment tu le trouves ? Selon vous ?
Quelque chose à ajouter ? Ce compte a été validé et exigé sous la torture je ne suis en rien responsable de son apparition et ... bref. *sort la tête haute*

Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫




Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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CAMP: Sans idées fixes
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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 18:35

PREUUUUMS !

JE SUIS DEJA AMOUREUSE DE CE PERSONNAGE 456
Je meurs d'envie de lire sa fiche et j'ai trop méga hâte de la voir en RP et bref : je t'aime Lovely

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 19:04

Encore ?! ^^
Re bienvenue ! :D

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 19:07

Oh mairesse toute puissante, bienvenue à la ville de New-York ! Tous platines, nous sommes là pour vous dérouler le tapis rouge sous le son des trompettes qui proclament votre gloire. Les colombes volent alors que votre limousine à l'intérieur fort séduisante roule en la direction de votre incommensurablement beau palais, la mairie. Alors que tous les habitants de New-York cris avec entrain et joie votre arrivée, votre armée de serviteurs et de policier à l'uniforme bien nettoyé pour l'occasion vous ouvre les portes de votre voiture avant de vous transporter à l'intérieur de votre château. Salle de bal, de réunions ainsi que votre chambre à la garde-robe plus volumineuse que celle de Storm sont là pour assuré votre bon fonctionnement. Pendant que vous réglez d'importants dossiers dans votre bureau luxueux, on cogne à votre porte. Vous ouvrez. Que voyez-vous ? Une platine au nom de Rebecca Dawson qui se plie d'admiration en vous récitant un pavé interminable et tout ça pour expliqué en plusieurs phrases cette simple politesse si courante : Bienvenue ! :kyah:hug

Bref, c'est une journée normale pour la mairesse de New-York Arrow

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 19:52

Ancienne juge ?
Je veux et j'exige un parrainage. Et vous aurez bien le droit de me mépriser pour mes récentes bifurcations ensuite, votre Sainteté - parce qu'à quoi bon être maire, si on ne se paye pas le luxe de mépriser la plèbe quand elle s'égare.
Au plaisir de lire la suite, avec la plus grande attention !

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Dim 29 Déc - 20:20

Alors il faudrait que je dise quelque chose par rapport à la cédation d'un sixième compte (oui j'invente des mots). Bah juste que j'imagine que ce sera un personnage haut un couleur. Et on pourra caliner la mairesse happy*le bonheur suprême :kyah:*

Plus sérieusement hum Re bienvenue PM

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Mar 31 Déc - 3:43

Merci pour ce chaleureux accueil (une fois encore **) ~
Je trouverai une place dans mon agenda pour quelques rencontres avec l'élite de la nation soyez en sûrs jeunes gens ! Et avec les autres aussi pour de futurs liens tordus ou non. Et si les vilains pouvaient éviter de piéger ma voiture -entre autres choses- je leur en serai reconnaissante... plus toute jeune d'accord mais je tiens encore un minimum à la vie ^^

La fiche est bouclée, en espérant qu'elle convienne à son altesse  drague

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Mer 1 Jan - 23:02

Comment pourrais-je trouver quelque chose à redire à cette fiche parfaite ? :kyah:
C'est officiellement mon personnage préféré ! Elle est égalité avec Hunter bave

Bienvenue chez les
LES CITOYENS



© Jason


DÉSORMAIS TU POURRAS ►
... aller te recenser pour éviter de te faire arrêter par la Police sans passeport ;
... aller demander un rang pour qu'on puisse mieux savoir qui tu es ;
... te faire de nouveaux amis influents pour pouvoir être survivre ici ;
Et t'amuser parmi nous en te baladant dans la ville !

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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1Jeu 2 Jan - 12:04

Merci Caly ~
Je m'en vais de ce pas faire la paperasserie habituelle \o/


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MessageSujet: Re: Veronika Baker Veronika Baker Icon_minitime1



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