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Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan]
Calypso
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Ven 8 Juil - 21:06



Séance de drague qui risque de mal finir entre Calypso Storm et Tristan Gallagher.
Lorsque Calypso Storm marchait dans les couloirs, les gens s’écartaient sur son passage de peur de descendre au stade de souffre-douleur dans la seconde qui suivrait. En temps normal les gens s’écartaient par question de principe : parce qu’elle était la Reine. Mais certains s’écartaient aussi par habitude ou pour suivre la masse. Lorsque la Reine passait, on s’écartait, c’était comme ça et puis voilà. Si on ne s’écartait pas, la Reine vous exterminait sur le champ et vous n’aviez plus qu’à changer de tête, de nom et à fuir en Europe. Ou alors vous pouviez aussi vous suicider mais bon, ça c’était plus banal. La Reine n’était pas quelqu’un qu’on se mettait à dos sans y réfléchir avant. Les pauvres petites idiotes qui avaient crées le groupe des « chipies » s’étaient aperçues bien trop tard qu’en essayant de se démarquer, elles avaient signé leurs arrêts de mort. La Reine était la grande dirigeante de l’Académie. Toutes les rumeurs passaient par elle, toutes les exécutions passaient par elle, tous les fichages passaient par elle : tout passait par elle. Il était tout simplement impossible qu’elle ignore quelque chose pour la simple et bonne raison qu’elle avait des espions partout dans la ville qui la tenait au courant à chaque seconde. Ces espions pouvaient être des admirateurs fous ou même des anciens souffre-douleur qui voulaient échapper à une seconde descente en enfer. La Reine n’était jamais prise au dépourvu. La Reine avait toujours un coup d’avance. Ainsi lorsque la Reine passa dans les couloirs ce jour-là, les gens eurent l’air surpris. Elle n’avait pas le sourire auxquels ils avaient le droit. Bien évidemment ce sourire était faux et figé sur ses lèvres comme un masque mais les élèves s’en fichaient : ils se vantaient tous d’avoir eut un sourire de la Reine. Bande d’êtres humains pathétiques. Enfin bref, ce jour-là, la Reine ne souriait pas. Non. Ce jour-là la Reine faisait peur. Lorsqu’ils entendirent ses talons claquer sur le sol, les élèves se jetèrent sur les murs pour laisser passer la Reine. Leurs rythmes cardiaques s’étaient accélérés et ils avaient eu une peur gigantesque lorsqu’ils avaient vu passer la Reine dans une colère noire. On voyait rarement la Reine dans cet état là. Généralement la Reine souriait ou avait au moins l’air d’être humaine. Ce jour-là, la Reine semblait tout droit sortit d’un film d’horreur interdit aux moins de 18 ans. Ce n’était pas son physique puisqu’elle était parfaitement maquillée et toujours aussi bien fringuée. Non, c’était son regard. Ses yeux habituellement bleus océans s’étaient transformés en bleus gris. De la mer calme et belle, on était passé à la mer déchaînée, à l’ouragan, à la tempête la plus violente qu’il existe. La Reine était d’humeur massacrante et ça, pas besoin de se planter devant elle pour s’en apercevoir. Déjà premier détail : elle portait des bottes en cuir noir avec des talons extrêmement longs et fins. Tout le monde connaissait ces fameuses bottes : des rumeurs folles circulaient dessus. On racontait que Calypso s’en était servie pour décapiter quelqu’un et que ses talons étaient affûtés comme des rasoirs. On racontait aussi que les bottes cachaient plusieurs couteaux et pistolets. On racontait pleins de chose sur la tenue que portait actuellement Calypso. Certains murmuraient que c’était sa tenue de chasse pour lorsqu’elle partait tuer. Il fallait dire que la Reine avait une allure différente de celle de d’habitude dans cette tenue. D’ordinaire ses tenues étaient de couleurs vives, chaleureuses ou pétillantes afin qu’on la repère du premier regard. Or aujourd’hui elle était habillée en noir complet. Ses bottes à talons claquaient sur le sol, provoquant à chaque pas une augmentation du rythme cardiaque de la personne se trouvant à côté. Son slim noir moulait parfaitement ses moindres formes et son haut de la même couleur était ouvert sur son dos. Ses cheveux blonds étaient retenus en une queue de cheval haute et ses yeux étaient entourés d’un trait de crayon noir qui lui ajoutait un air mystérieux et perturbant. Elle portait une longue chaîne autour du cou où était attaché une sorte de larme en rubis. Ses boucles d’oreilles d’un rouge impressionnant rappelaient la couleur de ses lèvres. La Reine avait sortit la tenue d’attaque, elle allait tuer ce soir. Ca, c’était ce que tout le monde pensait. En fait, Calypso avait simplement mis cette tenue parce qu’elle n’était pas d’humeur à mettre des couleurs joyeuses. Qu’ils s’imaginent tous des choses ne la dérangeait pas. Pour dire vrai elle se fichait de tout ce qui l’entourait. La seule chose qui l’intéressait c’était d’aller poser son cul à la bibliothèque pour faire une liste des prochaines personnes à exterminer.
Elle poussa donc la porte de la bibliothèque et n’eut même pas besoin de faire un geste pour que toutes les tables se libèrent précipitamment. La Reine au regard orageux s’assit donc loin et dos à la porte et sortit de son sac à main noir un magazine people quelconque où on racontait encore que telle star avait quittée telle autre parce que trucmuche et machin s’en était mêlé et… ne vous leurrez pas : Calypso détestait ce genre de magazine. Mais c’était la chose la plus efficace pour cacher ce qu’elle faisait réellement. La blonde ouvrit le magazine en plein sur la page spéciale Gouvernement. Il y en avait dans chaque magazine, toujours au même endroit et c’était, au final, toujours le même baratin : le gouvernement était génial, les gens devaient se sacrifier pour le pays et pour leur président parce qu’il était génial ! Et puis fallait payer de gros impôts pour que le pays aille mieux. Calypso n’était pas dupe et se doutait bien que l’argent des impôts allaient dans les poches de Gordon et c’était bien pour cette raison qu’elle et le Quartier Nord ne payaient pas d’impôts. Bien évidemment, une personne basique faisant ça se serait retrouvée enfermée en prison sans comprendre ce qui lui arrivait mais voilà, Calypso avait des contacts partout et grâce à eux, elle avait obtenu la permission que le Quartier Nord ne paye pas d’impôts. Et puis combien même le gouvernement décidait d’obliger le Nord a payer des impôts, il n’y avait plus qu’à lui souhaiter bonne chance : on ne pouvait pas forcer le Quartier Nord à faire quelque chose.
Enfin bref, Calypso laissa donc ouvert le magazine en pleine page propagande et entreprit de noter sur le bas de la page de droite des noms. Une personne basique ne pourrait bien évidemment pas comprendre ce qu’il y avait marqué là puisque le message était codé mais la Reine était en ce moment même, en pleine bibliothèque de l’Académie Weins, en train d’écrire le message qu’on découvrirait sur des corps demain matin. Oui la Reine allait peut être tuer ce soir, ou peut être pas. Ce soir elle avait rendez-vous avec un client très puissant et elle devait, de ce fait, essayer de se calmer pour ne pas qu’il s’énerve contre elle ou elle le regretterait amèrement.
Pourquoi donc la Reine était en colère ? Parce qu’elle venait de s’engueuler avec un individu qu’elle appréciait. Bien évidemment ce serait blesser sa fierté que d’aller s’expliquer avec l’individu en question alors elle se contentait de l’ignorer, même si ça l’énervait encore plus. La Reine était donc d’humeur massacrante, en tenue certes très sexy mais porteuse de rumeurs les plus folles, assise dans la bibliothèque à écrire des noms codés sur la page propagande d’un magazine bidon. Elle entendait à travers la porte les rumeurs qui circulaient dans les couloirs : « Faites attention la Reine va tuer ce soir ! », « Gaffe les mecs, la Reine est d’humeur massacrante », etc… Calypso soupira et regarda d’un œil distrait sa montre. Son rendez-vous n’était pas prévu pour tout de suite et elle avait encore le temps de réfléchir à ce qu’elle allait marquer sur ses messages. La Reine était en pleine concentration lorsqu’elle entendit un bruit de pas à sa droite. Sans même lever la tête de son magazine où elle essayait de traduire son message rapidement, elle dit d’une voix où l’agacement perçait :

- « Qu’est-ce que tu me veux ?! Tu vois pas que je suis occupée ?! »


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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Sam 9 Juil - 20:45

A l’Académie Weins - comme dans chaque école en réalité - il y a différents groupes, tout est hiérarchisé, c'est une vraie société miniature. Les souffres douleur sont au bas de l'échelle, les lycéens tentent de se fondre dans la masse et de rester 'normaux' tandis que les cheerleaders et leurs sourires hollywoodiens règnent sur tout ce chaos. Il y a les populaires - ceux que l'on apprécie mais que l'on déteste à la fois pour être si beaux et intelligents - les autres, et il y a Calypso Storm. On peut la définir de la manière suivante : reine de l'académie au sourire figé 24h/24 tellement blonde qu'il est certain que son cerveau en pâtit. Non, Tristan n'a pas pour habitude de juger les autres sur leur apparence ni même à cause des rumeurs qu'il entend mais Calypso est le genre de personne si inaccessible que quelque chose doit forcément clocher chez elle. De toute manière, pour être une prostituée de luxe, il faut avoir un grain, voir même un énorme pépin. Calypso est aussi la dirigeante du Quartier Nord, elle est au courant de tout, accepte ou refoule les gens, laisse tranquille ou assassine qui elle veut. Oui mais voilà, cela fait un moment qu'il y pense, Tristan aimerait aménager dans le quartier Nord, notamment parce qu'il va bientôt se retrouver à la rue si les disputes continue comme ça avec Miss Gallagher, mais aussi parce que la proximité avec son dealer préféré pourrait s'avérer utile. Le seul moyen d'accéder à ce quartier serait de se rapprocher de Calypso, oui, mais comment? Son meilleur atout est probablement sa belle gueule et son sourire charmeur, il fait fondre toutes les filles et qu'il sache, Calypso est une fille (ou alors c'est un robot, et tout s'explique enfin, elle ne communique pas car elle ne connait pas notre langue !) alors il ne lui reste qu'à être lui même, séduisant et méprisant.
En cette belle matinée Tristan est encore clean, et pour cause, il va bientôt passer à l'action avec Mlle Calypso Storm, il se doit d'être un minimum conscient de ses faits et gestes s'il veut se mettre la garce en poche. Il sait que l'opération en va pas être facile et qu'il faudra plus que quelques yeux doux pour que la jeune femme lui tombe dans les bras, il espère simplement ne pas avoir besoin de lui sortir sa guitare pour lui chanter une sérénade, ça casserai vraiment son image de bad boy et hop adieu la réputation de rebelle, place au Tristan le romantique, non merci.
Accoudé à son casier, il attends de la voir passer. Il ne pourra pas la rater, c'est certain, tout le monde s'écarte du passage central lorsque Mlle Storm débarque et il sait qu'il va se retrouver entouré d’adolescents pré-pubères complétement terrifié à la vue de cette sorcière. Il n'aura plus qu'à la suivre discrètement puis à l'aborder dans un endroit calme.
Des talons qui claquent, des bousculades et quelques chuchotements, la Reine parcourt les couloirs de l'académie et c'est tout l'air qui se charge d'électricité. Dans son slim moulant noir et ces bottes en cuir aux talons aiguilles Calypso paraissait plus que jamais incroyablement... terrifiante. Son regard d'habitude si angélique était teinté d'une noirceur tout droit venue des enfers. Cette jeune fille n'a décidément pas du tout l'air d'être humaine pensa une nouvelle fois Tristan. La tâche ne s’avérait pas aussi facile que ce qu'il croyait, surtout si la reine était de mauvaise humeur, il allait être mal reçu, il en avait le pressentiment. Mais la machine infernale était lancée - du moins, dans sa tête - et il ne pouvait pas reculer, c'était aujourd'hui qu'il allait aborder Calypso et pas un autre jour ! Avec son blouson de cuir et ces cheveux ébouriffés Tristan aurait pu être confondu avec l'un des toutous que Calypso trimballe sans cesse, ces sortes de gardes-du-corps-super-informateurs-de-rumeurs à la carrure solide et au coup droit terrible, sauf qu'à l'inverse, Tristan n'était pas autorisé à rester près de la reine pour très longtemps, et il était bien décidé à changer ça. Ils allaient devenir potes, très potes, et Tristan pourrait enfin vivre dans le Quartier Nord.
Alors que le tapage créé par l'arrivée de Calypso commençait à se dissiper, Tristan distingua la silhouette de la jeune femme qui se dirigeait vers la Bibliothèque, il se faufila discrètement derrière elle tout en gardant ces distances. Il attendit patiemment qu'elle soit rentrée et bien installée puis il rentra dans la Bibliothèque à son tour. Elle s'était installée loin de la porte d'entrée, dos aux arrivants, cultivant son petit bout de jardin sacré, un magazine people à la main. Il n'y avait là rien d'étonnant, toute fille populaire et superficielle qui se respecte se doit d'être au courant des derniers potins. Il s'approcha de la jeune demoiselle afin de l'aborder et alors qu'il s’apprêtait à ouvrir la bouche pour parler, il fut coupé dans son élan par la voix tranchante de Calypso :
« - Qu’est-ce que tu me veux ?! Tu vois pas que je suis occupée ?! »
En fait non, ce n'était pas un robot qui ne comprenait pas notre langue, c'était bel et bien une humaine qui arrivait à communiquer, et de manière sèche qui plus est. Tristan était pris de court devant tant d'agacement, bien qu'il s'y attendait, et il ne sut quoi répondre dans l'immédiat. Il articula tout de même quelques mots sans vraiment réfléchir.
« - En fait, je voulais juste savoir si le fauteuil à coté de toi était libre, j'aimerais me poser un instant pour bouquiner. »
Voilà, c'est tout ce qu'il avait réussi à trouver comme excuse. Excuse qui, au passage, n'était pas du tout crédible étant donné qu'il n'avait aucun livre à la main, cette première approche commençait fort bien, il venait de se ridiculiser.

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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Dim 10 Juil - 0:50

Allons bon, pourquoi fallait-il toujours qu'on la dérange lorsqu'elle bossait ? C'était à chaque fois la même chose : Calypso s'installait pour travailler et il y avait toujours un gros lourd qui arrivait pour la draguer. A chaque fois ! Ça devenait lassant à force ! C'était quand même un comble de ne pas pouvoir travailler dans une Académie, merde ! Et oui, Calypso Storm travaillait ! Non elle ne faisait pas d’exercice de maths et ne travaillait pas son arabe. Non. Calypso Storm travaillait pour la paix dans le monde. Oui bon, d’accord, c’était difficile à croire mais c’était vrai ! Si Calypso tuait les chefs d’entreprises qui exploitaient les pauvres petits roumains, et bah il y aurait plus de paix dans le monde puisqu’il n’y aurait plus ces sales renards du profit ! Comment ça c’était tiré par les cheveux ?!
Enfin bref, Calypso était d’humeur massacrante et un espèce de rockeur raté se permettait de la faire chier. Merde à la fin ! Pas moyen d’être tranquille dans cette putain de ville de merde ?! Pas besoin de vous faire un dessin pour que vous compreniez que c’était ce que pensait la Reine au moment précis où elle sentit une présence à côté d’elle. Pourquoi ne pouvait-on pas la laisser tranquille ?! Certain diront que lorsqu’on a un physique aussi attirant, c’est le prix à payer. D’autres diront que Calypso n’avait tout simplement pas de chance et encore d’autres diront que c’était comme ça. Enfin bref, laissons les Dieux à leurs réflexions et approchons-nous de la bataille. Oui parce que c’était bien une bataille qui allait avoir lieu dans peu de temps. La Reine bouillait de rage et elle aurait pu briser la table d’un seul coup de poing tant sa colère atteignait des sommets. Elle avait sortit la tenue de combat donc techniquement, on aurait dû arrêter de la faire chier, non ? Eh bah non. Il y avait toujours des cons prêts à se faire décapiter pour un regard océan de la Reine.

- « En fait, je voulais juste savoir si le fauteuil à coté de toi était libre, j'aimerais me poser un instant pour bouquiner. »

Et en plus de ça il la prenait pour une conne ? Alors là, il allait prendre cher…

- « Tu m’prends pour une conne ?! »

La Reine leva les yeux de son code et tourna la tête vers l’espèce d’abruti qui pensait sûrement se donner un genre en ne se brossant pas les cheveux le matin. Il croyait qu’il ressemblait à quoi avec son foutu blouson en faux cuir et avec sa coiffure à la « j’ai trop le styleuuuh ! ». Il avait juste l’air d’un couillon qui s’est levé en retard et qui a prit la première chose lui tombant sous la main. Un pauvre crétin en retard, quoi. D’ailleurs il devait être franchement con pour venir parler à la Reine alors que partout dans les couloirs on racontait quelle était son humeur du jour. Elle n’avait pas franchement des paillettes dans les yeux et ne s’apprêtait pas à lui demander quel était son parfum. Non. Calypso le fusillait du regard et s’apprêtait à lui demander de partir avec la queue entre les jambes. Depuis quand on emmerdait la Reine ? C’était elle qui emmerdait les autres, pas l’inverse, zut à la fin !

- « Tu veux savoir si le fauteuil à côté de moi est libre ? T’as de la merde dans les yeux ? La bibliothèque est vide alors va voir ailleurs si j’y suis ! »

Puis elle tourna la tête pour replonger dans son code, toujours sur la page spéciale gouvernement. Elle n’avait même pas remarqué qu’il n’avait pas de livre. Pour dire vrai elle ne lui avait pratiquement pas adressé un seul regard. Il devait sans aucun doute se sentir blessé dans sa stupide fierté masculine. Il s’était sans doute attendu à ce que la Reine lui lance un regard lourd de sous-entendus mais le seul regard qu’il avait croisé était celui d’une Reine en colère qui n’avait pas apprécié d’être dérangée. Ce qu’il y avait d’énervant en Calypso, en plus de son caractère de merde, c’était que même lorsqu’elle était en colère, elle restait belle. C’était d’ailleurs une des raisons pour laquelle on lui pardonnait régulièrement ses accès de fureur.
Toujours est-il que notre chère Reine venait de ridiculiser magnifiquement l’espèce de couillon qui, d’ailleurs, restait debout comme un mec qui vient de louper le train de sa vie et qui ne s’en rend toujours pas compte. Il attendait quoi, là ? Qu’elle le gifle ?

- « Faut que j’te signe un autographe pour que tu me foutes la paix ou quoi ? »

S’il ne partait pas, elle allait finir par mordre. Elle avait besoin de tranquillité et voilà qu’un pauvre couillon l’emmerdait ! Pour faire des codes, il fallait se concentrer et comment pouvait-on se concentrer avec quelqu’un comme ce pseudo-rebelle à côté de soi ? Non pas que son physique soit perturbant, loin de là. Calypso n’avait même pas regardé comment il était. Elle s’était simplement contentée de lui jeter un regard noir sans même se rendre compte qu’il n’avait pas de livre et qu’il était assez connu pour être un rebelle aux idées contre le gouvernement. Et pour dire vrai, même si la Reine l’avait regardé, elle n’en aurait rien pensé. Il ressemblait trait pour trait à ces espèces de brutes sans intérêt qui s’auto-proclamaient Gardes du Corps de la Reine. Calypso n’avait pas besoin de garde du corps mais si des ados pré-pubères voulaient se forger une réputation en se servant de cette couverture, pourquoi pas. Après tout elle n’avait qu’à leurs dire d’aller se faire voir s’ils devenaient trop collant. Mais l’individu à côté d’elle ne semblait pas trop disposer à partir. Il avait eut l’air d’hésiter à un moment mais maintenant il avait vraiment l’intention de parler avec la Reine, ça se voyait. Ou plutôt ça se sentait parce que la Reine ne le regardait pas du tout. Pour ne pas qu’il découvre les codes, la Reine tourna la page et tomba sur une biographie de Michael Gordon. On y disait qu’il avait été élu à 99% et la Reine pensa qu’elle n’avait pas souvenir d’avoir voté pour lui. Elle n’avait d’ailleurs pas souvenir d’avoir voté depuis sa naissance…
Faisant semblant d’être très intéressée par le contenu de la biographie, Calypso espérait secrètement que l’individu allait se lasser et partir mais non, il restait et continuait de la regarder. C’était quoi son but dans la vie ? Se faire exploser la gueule par la Reine ?

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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Lun 11 Juil - 13:47

Comment il allait se sortir du merdier dans lequel il venait de se mettre, ça, Tristan n'en avait aucune idée. La reine se révélait être une harpie de très mauvaise humeur, ni plus ni moins. Il allait en baver, c'était certain. La question était : jusqu'où est-il prêt à aller pour obtenir son appart' dans le Quartier Nord ? Loin. Il voulait cet appart', il l'aurait. Il fallait simplement faire abstraction de l'attitude irritante de Calypso et du fait qu'elle était probablement sur le point de le réduire en bouillie rien qu'avec son regard ténébreux. Il l'avait dérangé dans ce que l'on pourrait appeler du 'travail', il l'avait vu de loin en train de griffonner quelques signes sur une feuille coincée entre les pages de son magazine. Alors en fait, c'est vraiment une extra-terrestre et elle envoi un message codé à ces compagnons restés sur la planète verte? C'était vraiment à n'y plus rien comprendre...

« - Tu m’prends pour une conne ?! »

Tristan faisait de son mieux pour rester calme face à Calypso, mais il était évident qu'il n'était pas un pro de la zen attitude, il avait plutôt tendance à réagir excessivement et à régler ces problèmes à coup de poings, beaucoup plus efficace bien que plus salissant (oui, le sang ça tache). Il fallait faire abstraction de cette bouillonnante envie d'aller écraser la tête de cette blondasse contre le mur et se concentrer sur l'unique but de cette rencontre : obtenir un laissé passé pour le Quartier Nord, c'était tout ce qui importait. Abstraction, concentration. Plus facile à dire qu'à faire, certes. Tristan tenta tout de même de lui répondre d'une voix qui se voulait neutre, calme, teintée de malice :

« - Je ne faisais que te poser une question mais je crois que je n'aurai pas dû te déranger... »

Tristan n'était vraiment pas, mais alors, vraiment pas convaincant dans le rôle du mec qui reconnait ces tords, ça ne lui ressemblait pas du tout d'admettre avoir fait quelque chose de déplacé mais encore une fois, il était près à tout - ou presque - pour avoir enfin accès au Quartier Nord, quitte à mettre sa fierté de coté durant un instant face à la blonde écervelée qu'était Calypso Storm. En entendant sa réponse, la jeune fille leva les yeux de son magazine et daigna lui adresser un regard, le genre de regard dans lequel on peut lire différentes phrases, c'était un mélange de 'casse toi, tu m'emmerde' et d'incompréhension face à ces cheveux en bataille 'toi, tu sais pas te servir d'un peigne'. Il aurait aimé lui répondre que non, il ne comptait pas partir tout de suite, et que oui, il avait un peigne mais que ce matin il s'était levé trop tard pour l'utiliser, mais au lieu de ça, il se contenta d'attendre une nouvelle fois que la foudre lui tombe dessus et que la Reine se remette à crier.

« - Tu veux savoir si le fauteuil à côté de moi est libre ? T’as de la merde dans les yeux ? La bibliothèque est vide alors va voir ailleurs si j’y suis ! »

Wow, elle s'améliorait de réplique en réplique, c'était toujours plus violent et tranchant, et d'une vulgarité que l'on retrouve rarement dans une Académie comme celle-ci où les élèves sont censés "n'être que le reflet de la patrie" et bla bla bla, comme le disent si bien les discours ennuyants du gouvernement. Il réfléchit à un instant à quoi lui répondre, sceptique devant tant de rage mais alors qu'il s’apprêtait à parler, Calypso s’énerva de nouveau, de sa voix toujours aussi agressive :

« - Faut que j’te signe un autographe pour que tu me foutes la paix ou quoi ? »

Calypso croyait vraiment qu'il voulait d'un gribouilli illisible en langue martienne? A tout les coups, certaines personnes étaient déjà allées la voir en lui demandant des autographes et depuis elle croit que n'importe qui qui l'accoste c'est pour ça... Les gens sont vraiment pathétiques. Il tacha une nouvelle fois de se calmer, et de se rappeler de l'unique but de cette rencontre avec le Diable en personne. L'accès au Quartier Nord. Abstraction, concentration.

« - C'est mon coin favori de la Bibliothèque donc j'ai envie de me mettre là, c'est tout. Et arrête de crier, tu vas être mise dehors par la bibliothécaire. »

Tristan regarda intensément Calypso, tentant de percer à jour son regard. Est-ce que son audace allait lui coûter une nouvelle fois les foudres de la Reine? Probablement. Mais à quoi bon, elle allait forcément finir par se calmer et à se raisonner un peu, du moins il l'espérait. Elle dissimula la feuille sur laquelle elle avait écrit des signes bizarres et se concentra sur la page qui retraçait la biographie Micheal Gordon. Notre cher et tendre Gordon, ce héros. Tu parles d'un héros. C'était un pourri oui, il ne cherchait que l'argent et le pouvoir, comme tous les hommes politiques en fait. Une fille comme elle qui s’intéressait à la politique ? Voilà qui étonna Tristan. Elle doit faire semblant pour que je la laisse tranquille. Tristan ne voyait pas d'autre explications, c'était tout juste si elle devait comprendre les discours du gouvernement. Il décida tout de même de tenter une approche à ce sujet, histoire de relancer la conversation sur des bases calmes...

« - Tu t’intéresse à la politique? Moi aussi. C'est vrai que ces dernières années, c'est de plus en plus passionnant... »

Evidemment qu'il s'y intéressait, il était un rebelle comme on en trouve peu à Weins : violent, drogué et contre le gouvernement, la to-ta-le. Quand il avait l'occasion il regardait les discours télévisé de Gordon, ce n'était toujours qu'un ramassis d'idées à la con et ca ne faisait qu'augmenter son envie de réduire sa face en bouillie. Il ne manquerait plus que Calypso soit pour les idées du gouvernement et cette rencontre organisée tournerait vraiment au cauchemar.

Calypso
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Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Mar 30 Aoû - 19:17

- « Je ne faisais que te poser une question mais je crois que je n'aurai pas dû te déranger... »

Wow ! Il avait trouvé ça tout seul ou le saint esprit le lui avait fait remarquer ?! Calypso réfréna une forte envie de lui envoyer une pique mordante en plein face afin de lui faire comprendre que lui, individu de sexe masculin coiffé comme une merde, ne l'intéressait pas et l'emmerdait profondément mais au lieu de ça elle le regarda comme si elle avait en face d'elle un attardé mental qui venait de lui demander de dessiner un mouton :

- « Exactement. »

Non mais franchement ?! « Je crois que je n'aurai pas dû te déranger... ». Fallait être vraiment con pour ne s'en rendre compte que maintenant. Il avait quoi dans le cerveau ce couillon ?! Il devait être dénué de raison pour être encore là, planté comme un piquet, comme le dernier de la classe attendant sa sanction. Mais qu'est-ce qu'il attendait ? Hein ? Il attendait qu'elle le fasse passer par la fenêtre ? Qu'elle le fasse descendre au stade de souffre-douleur ? Qu'elle le décapite avec ses talons ? Non mais sérieusement, il attendait quoi en restant planter comme un con ?!
Lorsqu'elle lui "proposa" un autographe, elle le vit serrer les poings. Oh... Petit con-con était blessé dans sa fierté ? Mais qu'est-ce qu'elle s'en foutait de sa petite fierté de lèche-merde ! Elle détestait être dérangée en plein travail et surtout par un abruti mal-coiffé ! Oh et puis ce n'était pas le premier à la faire chier pour lui demander un autographe. Elle ne comptait plus le nombre de signature qu'elle aurait dû signer si elle n'avait pas apposer un non catégorique à chaque fois. Non mais oh ! Elle n'était pas une machine à signer, merde ! Et puis c'était hors de question qu'elle distribue sa signature comme ça ! Manquerait plus qu'on lui vole son argent placé en banque, tiens ! Quoique ce soit impossible parce qu'elle aurait mit les meilleurs agents sur le coup et, de ce fait, l'argent aurait été retrouvé et le voleur exterminé. Mais tout de même, à quoi ça leur servirait qu'elle leur signe un vulgaire bout de papier, hein ? Certain venaient même avec des mouchoirs lorsqu'ils la croisait la première fois, de peur de ne plus la revoir. Si Calypso avait vécue en 2011, elle aurait été parmi les plus grandes stars, comme Lady Gaga ou Madonna. Mais voilà, Calypso était très connue à New-York et un aussi dans les agglomérations autour, mais elle ne chantait pas et ne se déhanchait pas pour des microbes prétentieux et surtout, surtout, elle ne signait pas d'autographes à une bande d'ados pré pubères assez stupides pour la prendre pour Dieu.

- « C'est mon coin favori de la Bibliothèque donc j'ai envie de me mettre là, c'est tout. Et arrête de crier, tu vas être mise dehors par la bibliothécaire. »

HAHAHAHA ! Oui bonjour, il y a un abruti mal coiffé qui a envie de se suicider. Non mais sérieusement !

- « Tu viens d'où, toi ?! Tu crois vraiment que la bibliothécaire va me virer ? Au mieux c'est toi qu'elle foutra dehors, ce qui m'arrangerais bien. »

Non mais qu'est-ce qu'il était lourd ce crétin ! Comment lui faire comprendre qu'il n'était pas la bienvenue sur le territoire de la Reine de l'Académie ? Il avait vraiment un grain dans le cerveau pour continuer à rester debout à côté d'elle... Et si elle lui foutait une tarte en pleine tronche, il partirait ? Et qu'est-ce qu'il avait à la regarder comme ça ? Il tenait vraiment à tenter le diable ?

- « Tu t’intéresse à la politique? Moi aussi. C'est vrai que ces dernières années, c'est de plus en plus passionnant... »

Mêle-toi de ton cul, ok ? Comment lui faire comprendre cette simple phrase ? En la lui hurlant dans les oreilles ? Non, elle avait déjà essayé mais apparemment ce qui rentrait par une oreille ressortait par l'autre chez lui. En le lui gravant dans le bras ? Oh non ! Jamais Calypso ne toucherait ce porc, il ne manquerait plus qu'il s'imagine des choses. Elle lui lança un regard noir tout en le relookant de bas en haut. Il était vraiment sans intérêt alors pour qui il se prenait ?!

- « Je me fous de la politique, ce qu'ils font ne m'emmerde pas alors j'en ai rien à foutre. Tant qu'on ne fouille pas dans mes affaire ou qu'on ne vient pas me faire chier, je n'ai aucune raison d'attaquer. »

Est-ce qu'il allait comprendre le sous-entendu de cette phrase ? Calypso se foutait de la politique tant que les puissants ne se mettaient pas en tête de fouiner dans ses affaires. Ce que faisait Calypso ne regardait qu'elle et le Quartier Nord. Les bidouilles du gouvernement ne la concernait pas, elle qui vivait dans un Quartier insoumis au gouvernement... Mais qu'ils tentent une seule fois de se frayer un chemin dans son Quartier, et ils le regretteraient amèrement. Calypso n'avait pas de camps précis : elle n'était ni pour ni contre le gouvernement. Elle faisait partit du camps neutre, celui qui ne réagirait pas tant qu'on ne le ciblerait pas directement ou tant qu'on ne lui ferait pas "entendre raison". Calypso ne tenterait rien contre le gouvernement tant que ses intérêts ne s'y trouveraient pas. Pour faire marcher "l'armée" du Quartier Nord, il fallait convaincre la Dirigeante principale et Calypso n'était pas du genre à accepter qu'on la manipule. Brittany tentait tant bien que mal de la rallier au groupe pro-gouvernement et malheureusement pour la Résistance, personne n'avait encore osé essayer de convaincre la Reine. Ceci jouait d'ailleurs en leurs défaveur puisque si personne de faisait la contre-balance contre les arguments de Brittany, la Résistance allait se retrouver avec le Quartier Nord sur le dos et à ce moment là, il serait évident que personne ne pourrait empêcher Gordon de régner.
Mais en ce moment précis, la seule chose qu'il fallait éviter de faire avec Calypso, c'était bien d'essayer de la convaincre que le gouvernement c'était le mal. Un autre jour peut être, mais pas aujourd'hui... Si jamais l'autre moche s'y risquait, il ne s'en tirerait pas indemne et la seule chose qu'il réussirait à faire serait de faire pencher l'avis de Calypso du côté opposé à ce qu'il voudrait...

[HJ : Désolée c'est pas très long mais j'ai trouvé LA vidéo qui va avec ce RP xD ICI ]

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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Ven 31 Mai - 20:36

    Le ton de la conversation devenait de plus en plus tendu, comme si la répartie et l'insolance de Tristan agissait comme un taser sur les nerfs de Calypso, elle semblait perdre patience et réellement vouloir le dégager du paysage. Devait-il remettre à plus tard sa mission de conquête ? Maintenant qu'il s'était mis la Reine à dos, soit il réussissait à renverser la situation et à s'en sortir avec brio, soit il pouvait repartir dans son coin, la queue entre les jambes, dans tous les sens du terme.

    - « Je me fous de la politique, ce qu'ils font ne m'emmerde pas alors j'en ai rien à foutre. Tant qu'on ne fouille pas dans mes affaire ou qu'on ne vient pas me faire chier, je n'ai aucune raison d'attaquer. »

    Pourquoi avait-il abordé le sujet de la politique déjà? Pourquoi s'était-il aventurer sur un terrain aussi dangereux que celui là? On ne sait jamais qui pense quoi exactement - à part les platines décérébrés dont les opinions sont flagrantes - qui sait réellement ce que pense son voisin? Le gouvernement fait un tel travail d'uniformisation de la population que tout le monde va finir par aduler Gordon un jour ou l'autre, c'est sur. Tristan n'en est pas encore là, mais même ses idées autrefois si définies et marquées semblent perdre de leur sens de temps à autre. Il se surprend même à parfois être en accord avec certaines actions du gouvernement, certaines bien sûr, pas toutes. En réalité, il est un peu du même avis que la Reine, tant qu'on ne le dérange pas et qu'on ne fouille pas dans ses affaires, ça lui va. Depuis son arrivée à l'académie il a été relativement tranquille bien qu'on l'ai fait redoublé sa seconde année, officiellement pour les "difficultés d'analyse et de rigueur" retrouvées dans les différentes unités d'enseignement. Officieusement, Tristan pense que cela a un rapport avec son manque d'opinion marqué et visible, les premières années sont plutôt perdus dans l'académie, on pourrait même en entendre certains parler de Gordon en toute impunité. S'ils savaient.

    - « Je suis de ton avis, tant qu'ils ne nous dérange pas autant laisser les gens du gouvernement faire leur travail.»

    Tristan avait décidé de jouer la carte de la neutralité. Le jeu de Calypso n'étant pas clair, de cette facon il ne se positionnait ni contre le gouvernement, ni pour, ni contre l'avis de Calypso, ni du même coté, il reste dans la course, la Reine ne l'a pas encore complètement évincé. Il ne lui reste qu'à trouver les mots juste pour éviter de la froisser encore plus. Et quoi de plus gros chez la Reine que son égo?

    - « De toute manière, qui oserai empiéter sur le quartier Nord sans y avoir été invité? Il est si bien gardé par la Reine et ses gardes parait-il. En tout cas je ne m'y aventurais pas seul.... »

    Il ne s'y aventurais pas seul, n’empêche que s'il pouvait y avoir un pied à terre et un appartement, ca serait bien. Il ne sait pas quand il aura de nouveau l'occasion d'avoir des vacances, mais il aimerait passer un peu de temps à l'abri des espions du gouvernement, dans un endroit bien gardé, où il pourra penser et réfléchir librement. Cela fait un moment qu'il aimerait se pencher sur ces origines mais que le gouvernement l’empêche de poser trop de questions, de fouiller trop loin et trop profond au delà des limites du territoire. Il faudrait probablement qu'il retourne à Wellington pour collecter des informations. Mais New York est une forteresse imprenable qui ne laisse ni rentrer ni sortir les individus en un claquement de doigts. Calypso Storm a surement les contacts nécessaires à son évasion.

    - « A moins d'y avoir été invité bien sûr.»

    C'était peut-être la phrase de trop qui allait faire exploser Mlle Storm dans une tornade de fureur, mais Tristan se devait de faire avancer les choses, il n'aimait pas y aller par 4 chemins, et Calypso n'était pas dupe, il était certain qu'elle allait voir clair dans ce sous entendu. Au pire elle lui répondait d'aller se faire voir, il répliquait moelleusement qu'il n'avait pas voulu l'offenser et qu'il ne faisait que dire la vérité. Au mieux elle trouvait un avantage à l'avoir à ses cotés et elle lui faisait comprendre ce dont elle avait besoin. A prendre ou à laisser. Tristan espérait simplement ne pas avoir fait preuve de trop d'audace. Il avait besoin de se rapprocher de la Reine, il avait besoin d'entrer dans son réseau et de faire par la même occasion de nouvelles rencontres, il avait besoin de découvrir et redécouvrir le monde extérieur à NY. Il avait besoin d'air, tout simplement.

    - « J'aimerais bien avoir droit à une visite guidée en charmante compagnie un de ces jours.»

    Merde, surement trop audacieux sur ce coup là, la phrase de trop.
    Mais à quoi bon, Tristan n'avait rien à perdre.

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1Dim 2 Juin - 19:38

Bon... Alors soit cet individu de sexe masculin était réellement stupide soit il était juste suicidaire. Ou peut-être les deux ? La Reine hésitait encore quant à savoir si elle allait se contenter de lui éclater la face contre le bureau ou si elle allait le jeter par la fenêtre. Les deux choix étaient plus que tentant et l'idée de le livrer à Caleb Reed, le Platine dingue de septième année, était aussi particulièrement alléchante. Bon vous l'aurez compris, Calypso avait juste des envies de meurtres à l'encontre de l'individu qui la collait depuis dix minutes. Peut-être aurait-elle dû planter une pancarte avec marqué ''ne pas déranger'' devant elle ? Quoique de toute façon, cet individu n'avait pas l'air de savoir lire. Il ne devait pas avoir de cerveau aussi...

- « Je suis de ton avis, tant qu'ils ne nous dérange pas autant laisser les gens du gouvernement faire leur travail.»

Calypso leva un sourcil interloqué lorsque le pseudo rebelle formula la phrase la plus intelligente qu'il ait pu dire depuis le début de la ''conversation''. La blonde regarda le brun et se fit la réflexion qu'il y avait peut-être finalement plus qu'un petit-pois dans sa boîte crânienne.

- « De toute manière, qui oserai empiéter sur le quartier Nord sans y avoir été invité? Il est si bien gardé par la Reine et ses gardes parait-il. En tout cas je ne m'y aventurais pas seul.... »

Ho bah non... C'était juste un abruti tentant de lécher les pieds de la Reine. Calypso leva les yeux au ciel en soupirant. Tout son ''intérêt'' pour l'individu venait de disparaître aussi rapidement qu'il était apparut. Et elle qui avait innocemment pensé que cet ''homme'' était peut-être intéressant finalement... Ce n'était juste qu'un pauvre crétin voulant avoir le droit d'habiter dans le Nord. Oh il n'était pas le premier à tenter la technique de la patte blanche devant Calypso mais cette dernière avait plutôt tendance à refuser l'entrée à des gens comme ça. Vu comment ils étaient capables de s’aplatir pour lui plaire, qu'est-ce qui pouvait l'assurer qu'ils n'allaient pas trahir ? Calypso était une dirigeante intelligente et méfiante et des gens qui étaient capables de s'adapter à ce qu'ils pensaient qu'elle attendait, ça ne l'enthousiasmait pas du tout. Calypso ne laissait pas n'importe qui entrer et s'installer dans le Quartier Nord. Jamais elle ne mettrait en danger la vie de ses citoyens et comment pouvait-on faire confiance à quelqu'un changeant d'attitude comme de chemise ? Le Quartier Nord n'avait pas besoin d'abrutis s’aplatissant pour recevoir une friandise... Si le mec mal coiffé à côté d'elle pensait pouvoir s'acheter une place dans le Nord en la couvrant de compliment, il se fourrait le doigt dans l’œil, et profond. Calypso aimait les compliments, évidemment !, mais elle savait aussi reconnaître les vrais compliments de ceux qu'on fait pour avoir quelque chose en échange. Il ne fallait pas oublier que la blonde était une prostituée et de ce fait, elle savait reconnaître le vrai du faux au moins assez pour éviter de se faire avoir bêtement. Ce brun devait vraiment avoir un vide cosmique dans la boîte crânienne pour penser qu'il pouvait se mettre la Reine dans la poche en lui balançant la même phrase qu'avaient déjà prononcé une bonne cinquantaine de personnes avant lui. D'ici quelques secondes il allait ajouter quelque chose du genre ''sauf si j'y suis invité'.

- « A moins d'y avoir été invité bien sûr.»

Et bam ! Gagné ! Calypso ne retint pas le rictus moqueur qui se dessina sur ses lèvres : cet individu était vraiment plus que prévisible... La blonde se demanda s'il avait compris qu'il venait d'adopter la mauvaise tactique d'approche.

- « J'aimerais bien avoir droit à une visite guidée en charmante compagnie un de ces jours.»

Bin voyons... Et il ne voulait pas non plus qu'ils couchent ensemble gratuitement, non ? Non parce que sinon Calypso pouvait aussi lui faire un massage autour d'un thé avec des petits biscuits importés directement d'Europe et ils pouvaient aussi aller jouer au golf sur le terrain particulier de Gordon, hein ? Ou mieux, ils pourraient faire un voyage à travers le monde dans le jet privé du gouvernement et s'installer au sommet de l'Himalaya pour vivre heureux jusqu'à la fin des temps, bien aussi non ? Abruti.

- « L'espoir fait vivre. »

Elle lui adressa un sourire transpirant le faux. Calypso n'allait même pas prendre la peine de lui faire croire qu'il avait un espoir de s'installer dans le Nord : c'était mort pour lui depuis qu'il avait fait son apparition.

- « Vois-tu, mon cher, le Quartier Nord n'a pas besoin de minable prêt à s’aplatir et à se ridiculiser pour avoir une ''visite guidée'' en ma compagnie. Les désespérés dans ton genre ne nous sont vraiment pas utiles, navrée. »

La Reine se leva, ferma son journal et le rangea dans son sac.

- « Sois là dans trois minutes, j'ai un test d'entrée à faire passer. »

Elle raccrocha, ferma le téléphone portable qu'elle venait d'ouvrir et regarda le brun d'un air moqueur :

- « Oh non, ce n'est pas pour toi. Retourne pourrir dans ton Quartier et si jamais je te vois à la frontière du mien, je demanderais à ce qu'on tire à vue. »

Et sur cette dernière phrase prononcée de façon ô combien sympathique, la Reine quitta la bibliothèque. Décidément, Tristan n'avait vraiment pas choisi le bon jour...



FIN DU RP

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MessageSujet: Re: Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Dégage, j'suis pas d'humeur ! [Caly/Tristan] Icon_minitime1



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