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Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé]
Samson
Samson H. Hugher
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COMMENTAIRES : Je suis le policier le plus sexy de tout New-York ! Comment ça vous ne me croyez pas ?! J'vous le permet pas ! Tiens... pour la peine tu vas allez faire un séjour anticipé en prison, hein ! Non mais oh ! On ne critique pas la loi et JE représente la loi !

Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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MessageSujet: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:31

Le jour venait de se lever et, déjà, Samson Harry Hugher, le policier le plus sexy de tout New-York, se prélassait tel un roi sur son sofa trouvé dans une déchetterie quelconque. Il mâchonnait d'un air nonchalant un résidu de pop-corn datant de plusieurs jours et qui était devenus mous suite à une humidité trop présente. L'homme était donc occupé à se gratter l'entrejambe d'un air peu convaincu en regardant une infirmière se faire prendre par derrière par un médecin. Eh oui... Samson regardait un film porno. Un film d'ailleurs très intéressant puisque c'était l'histoire, enfin si on peut appeler ça une histoire, d'une infirmière très jeune et très mignonne et qui avait, comme par hasard, d'énormes seins et l'air totalement perdue. Évidemment, l'hôpital était trop grand pour la pauvre petite nouvelle infirmière qu'elle était. Mais, comme c'est bien !, un gentil médecin s'est empressé de lui montrer le chemin vers une salle d'opération vide et là il la viole par tous les trous et le film se termine sur l'image finale de l'infirmière qui a l'air ravie, c'est étrange d'ailleurs puisque dans ce genre de film, la victime est toujours ravie de se faire violer..., enfin bref, elle était ravie et repartait se paumer une nouvelle fois dans l'hôpital. Intéressant, non ? Non. En plus c'était bien la trentième fois que Samson regardait ce film alors à la fin, ça devenait commun et ennuyant de voir l'infirmière crier de plaisir. Mais bon, Samson n'avait pas assez de sous pour s'acheter le nouvel épisode de cette superbe série de film. Tant pis, il ne verrait pas l'aventurière se faire violer par des aborigènes. Dommage... ça avait l'air bien !

Enfin bref, il était maintenant l'heure pour notre fauve, oui parce qu'en plus il n'avait pas prit de douche depuis trois jours parce qu'il n'avait plus assez de sous... Je disais donc, notre fauve se leva donc de son superbe canapé et s'en alla d'un air peu convaincu vers son commissariat, enfin son... celui où il avait été muté. Là il s'empressa d'aller prendre une douche et revint tout fringant et joyeux, essayer de purifier la planète du mal. Chose qu'il essaya de mener à bien en aidant une vieille dame à traverser le Quartier Nord, en faisant un croche-patte à un garçon trop bien foutu à son goût, en tâtant l'arrière-train d'une jolie rousse et en s'achetant un paquet de cigarettes. Merveilleuse journée de travail !
Il passa ainsi sa journée, à écouter ses collègues parler du dernier épisode "Mon-petit-Cochon-X", un site internet mettant en ligne chaque semaine un nouvel épisode de Veronica la pauvre jeune femme à grosse poitrine qui avait eut la mauvaise idée de travailler dans un bar. Résultat elle se faisait violer tout les soirs, génial non ? Ce site était très populaire... Mais si on s'attardait dans les statistiques on remarquerait que la plupart des personnes regardant les épisodes étaient des policiers. Étrange ? Non... Pas si on incluait le fait que presque tout les policiers avaient le même profil que Samson.

Vers 16h30, Samson fut chargé d'aller courir après un voleur de petites-culottes. Pourquoi courir après les petites-culottes et pas après les violeurs ? De un : parce que c'était plus facile, et de deux : après ils avaient le droit de garder pour eux le butin récupéré. C'est donc avec une joie non dissimulée que Samson se mit à courir derrière le bandit. A l'entrée du parc de Verre, le bandit trébucha, tomba sur la main dans le parc et lâcha de ce fait une petite-culotte qui arriva immanquablement dans la main de Samson. Celui-ci décida de ne pas se risquer à poursuivre le bandit qui boitait lamentablement sur les morceaux de verres, et décida de se reposer quelques instants sur un banc afin d'admirer la culotte récupérée.

Elle était blanche avec des pois rouges... Non pas la culotte qu'il avait dans la main, mais la culotte qui se trouvait sous la jupe d'une femme un peu plus loin. Samson décida de tenter sa superbe technique de séduction sur la femme à culotte à pois. Technique inutile puisque la femme s'éloigna au bras d'une masse de deux mètres de haut et de large. Samson jugea plus prudent de battre en retraite et de ses contenter de la culotte rose avec un petit nœud qu'il tenait dans la main... M'enfin, entre une culotte simple et une culotte avec une femme dedans... c'est sûr que la deuxième option était plus attirante !

Enfin bref, Samson regardait les gens aux alentours tel un roi regardant son harem. Samson, très fier de décocha un superbe sourire colgate à tout ces gens en oubliant qu'il tenait encore dans les mains sa culotte rose...

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:34

Toi dis moi si vraiment t'es cap ou t'es pas cap. Ca fait tellement longtemps que je me cache sans qu' tu m'attrapes. Pour de vrai, pour de faux. Moi je n'suis pas une marionnette. Pour de vrai, pour de faux. J'ai pas de fils ni de clochettes. Même si tout l'monde ment comme des grands. On est tous des Pinocchio. Des enfants de Gepetto. On a le nez qui s'allonge lorsque l'on dit des mensonges.



Certaines personnes pensent que les gens qui les entourent ne sont rien que des moins que rien. Certains pensent qu'il faut constamment tendre la main pour aider celui qui vient de tomber à se relever. Certains n'en ont que pour leur gueule et d'autres sont capable de faire n'importe quoi, qu'importe le regard des gens. Frederic faisait partit de toutes ces catégories à la fois. Tout dépendait ce qu'il avait bu avant où dans quel état il était. En cet instant même, il était bien parti pour se foutre de la figure de tout le monde, vu dans quel état il était. Oui, lui, petit Frederic, du haut de ses dix ans était bien parti pour attirer les emmerdes aujourd'hui. Mais il était de bonne humeur. De tres bonne humeur même. Evidemment, il faisait beau et chaud sur New York, alors ... Oui, c'est peut etre idiot de se dire "il faut beau tout va bien". Mais il avait toujours été comme ça de toute facon.

Ah, tiens, il avait court ce matin ? Arf, trop tard pour y aller de toute facon. Quitte à sécher, autant secher bien.

Passons. Les cours étant négligés, Frederic était libre comme l'air. N'est ce pas ? Liberté, liberté, mais ca rime avec fumée ça. En sortant son briquet pour allumer sa cigarette, il se dit que la fumée était vraiment libre, elle. Y a pas de fumée sans feu, tu parles. J't'en foutrais moi du feu, songea-t-il en voyant la petite flamme rouge trembler à cause du vent. La delicieuse sensation de fumer lui remplit les poumons et la gorge. Des fois, il ne faut pas grand chose pour se sentir bien. On va dire que c'est un jour normal. Oui, Frederic se promet de ne pas fumer autre chose qu'un paquet entier. Au moins aujourd'hui. Il avait encore mal à la tête à cause d'hier et se souvient avoir vu une bouteille vide à coté de son lit. Allons bon, s'il se mettait à boire aussi.

Des cris de femme retentirent un peu plus loin dans le parc. Il soupira. On ne pouvait donc pas être tranquille dans ce monde non ? Ah, Estonie, quand te reverais-je, pays merveilleux. Il ecrasa le mégot sous sa chaussure. Oula, à propos de chaussure, il faudrait peut etre qu'il pense à en racheter. Ses All Stars noires menacaient de rendre l'âme. On verra ca plus tard, se dit-il en rallumant une cigarrette.

Prise d'une soudaine envie de conneries, il sourit et se mit debout. Le trotoir était joint d'une espece de petite marche, juste à coté de la chaussée. Frederic se mit donc simplement à suivre la marche de la chausée, comme un petit enfant l'aurait fait. Oui, il était parfois un peu gamin dans sa tête. Mais il n'avait que 17 ans apres tout. Les gens le regardaient, surement, comme d'habitude. Comment s'était-il habillé ce matin déja ? Oh, ca pouvait encore aller. Un simple jean tres délavé qui tombait, laissant voir son ... boxer blanc, oui, il avait mis un boxer ce matin, donc tout allait bien. A la mode Britney, se dit-il en riant interieurement. Sans s'en rendre compte, la fameuse marche de chaussée le menait tout droit au cri de femme, et surtout à l'abruti sur son banc.

Apres avoir failli tomber au moins une quinzaine de fois, Frederic cessa de trouver ce jeu amusant. Tel un enfant, il se laissa vite. Vite, il lui fallait un nouveau jeu, sinon il allait s'ennuyer. Et quand il s'ennuyait, ca pouvait finir tres mal. Dommage qu'il soit dans un quartier à peu pres bien fréquenté. Il aurait pu se trouver un camarade de jeu. Ou une d'ailleurs. Quoi que, ne disait-on pas qu'à New York, tout était possible ?

Merde, un flic. Mais bon sang, il était con ou quoi ? Il avait toutes sortes de choses dans son sac, il fumait comme un pompier depuis ce matin, il devait encore être bien soul et bien shouté de la vieille, son bras gauche était dans un état encore plus piqué que d'habitude, et il allait voir un flic. Frederic, tu es un génie. Le voila ton camarade de jeu. Il se mordit la levre en souriant et cligna des yeux. Il allait pouvoir s'amuser.

Il s'approcha dudit flic et se placa derriere le banc. De la, il voyait ce que le flic avait dans les mains. Une culotte. Il se retient de rire mais son sourire s'agrandit. Ah, comme les humains pouvaient parfois être divertissants. Surtout ceux en uniforme. Il alluma une autre cigarrette et constata que son paquet en contenait encore sept. Sept ? Mais cela voulait dire qu'il n'avait fumé que quinzes cigarretes depuis ce matin ? Il avait vraiment du s'ennuyer alors. Il recracha la fumée dans l'oreille droite du flic mais preferait s'écarter juste apres. Avec ce genre de gens, on ne savait jamais comment ils allaient réagir. Pire que les drogués et les alcolos, mesdames et messieurs, voici les flics !

" Bah alors monsieur le flic, on se la coule douce ? "

Au moment même où il prononcait ces mots, Frederic se dit qu'il était possible que ce flic le connaisse. Etait-il repertorié dans les fichiers en tant que dealer ? Il y avait des noms que New York connaissait ... Ce qu'il faisait était peut etre dangereux et cela l'exitait encore plus. Au pire, il savait courir. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette.

" Vous devez vraiment être nul comme flic, si vous êtes là à observer les dessous des filles. C'est lamentable, monsieur."

Ah, les fausses marques de respect. Comme c'est exaspérant.

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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:38

Samson s’ennuyait… Il aurait pu retourner au commissariat et continuer son boulot, oui mais voilà… il n’en avait pas envie. Lui ce qu’il voulait vraiment en ce moment précis c’était une putain de belle blonde avec des seins énormes, des jambes interminables et surtout, oui surtout, un string. Euh… Bah ouais, un string ! C’était tellement sexy ! Hum… Bref, pendant que notre cher Samson bien-aimé se torturait l’esprit pour essayer de trouver, de tête, une personne se rapprochant de son idéal et dans ses tarifs, un mec arriva. Oui, il y avait bien la Déesse du Quartier Nord mais elle n’était pas dans ses moyens et en plus ce n’était même pas sûr qu’elle porte des strings ! Quoi que…. Vu comment elle était foutu, ça aurait été une véritable tuerie de ne pas porter de string. Ah… String ou pas string, là était la question ! Oui parce qu’en même temps les culottes ça pouvait être sacrement sexy aussi ! Surtout celles légèrement transparentes… Grrrr !

- « Bah alors monsieur le flic, on se la coule douce ? »

Samson sentit et vit passer la fumée de cigarette juste à côté de son oreille droite. Très énervé d’avoir été interrompu dans sa rêverie, le policier se leva de toute sa grandeur. Oui, il était grand ! Et le nabot qui venait de le défier paraissait bien ridicule comparé à la stature imposante du policier. Samson fronça les sourcils en voyant le mec en face de lui. C’était quoi cet espèce de petit couillon fringué comme un pied et qui trouvait ça drôlement jouissif que d’emmerder un flic. Il voulait se retrouver derrière les barreaux ? Pas de problèmes, il suffit de demander !

- « Vous devez vraiment être nul comme flic, si vous êtes là à observer les dessous des filles. C’est lamentable, monsieur. »

Non mais oh ! Fallait pas pousser mémé dans les orties, non plus ! Il se prenait pour qui ce gringalet tellement maigre et défoncé qu’il aurait suffit de lui souffler dessus pour qu’il tombe ? Non mais franchement ! Samson se retint de ne pas lui enfoncer son poing dans la gueule ! Quoique vu la tronche du mec, ça n’aurait sans aucun doute gêné personne…

- « Je me reposais, espèce de petit con. »

Ouais bon question repartie, on pouvait faire mieux…
Samson fusillait le gamin du regard. Le policier était grand, baraqué, musclé, avait une bonne endurance et donc rien à envier à ce petit morveux des rues. Il y en avait des centaines des mecs comme ce petit drogué. Des mecs qui voulaient se la jouer gros durs et qui trouvaient ça classe d’aller défier un policier. Généralement les petits merdeux de ce genre se retrouvaient derrière les barreaux si vite que leurs cerveaux atrophiés ne le comprenait pas…

- « Ce qui est lamentable c’est que des petits merdeux dans ton genre continuent à pourrir la ville. »

Haha ! Pim dans tes dents ! T’as pris cheeeer !
Samson était très fier de sa répartie mais il ne le montrait pas le moins du monde si bien que personne ne pouvait se douter de ce qu’il pensait. Il était très content d’avoir réussit à envoyer balader l’autre glandeur !
Enfin bref, c’est pas tout mais il avait à retourner au poste de police. Ca allait sûrement être bien plus intéressant que de s’occuper de pauv’merde du genre du drogué qu’il avait en face de lui.
Le policier se redressa encore plus et, avec une rapidité qu’on aurait jamais imaginé vu sa corpulence, Samson se saisit de paquet de drogue qu’il y avait dans les poches du morveux.

- « Détention de drogue ? Tu vas pouvoir retourner embrasser le sol de la prison. »

Il n’avait qu’une envie : foutre ce gamin en prison et qu’il y pourrisse jusqu’à la fin de sa vie. Il regarda le bras du mec et en fut écœuré. Comment pouvait-on se piquer comme il l’avait fait ? Fallait être franchement timbré pour s’enfoncer des seringues non désinfectées dans le bras. Non mais franchement… où allait le monde ?!

- « Tu vas me suivre au poste. »

Et si jamais il désobéissait, Samson n’allait pas être content ! Déjà que là la présence du gamin lui tapait sur le système, alors si en plus il se mettait à jouer les gros durs… Ca allait faire mal. La seule chose dont Samson était, à juste titre, fier était sa force et son endurance.
En plus, à cette heure là, le gamin aurait dû être en cours ! Ah parce qu’en plus il séchait ? Ah bah bravo ! Il allait pourrir en prison, qu’il le veuille ou non !

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:44

Toi dis moi si vraiment t'es cap ou t'es pas cap. Ca fait tellement longtemps que je me cache sans qu' tu m'attrapes. Pour de vrai, pour de faux. Moi je n'suis pas une marionnette. Pour de vrai, pour de faux. J'ai pas de fils ni de clochettes. Même si tout l'monde ment comme des grands. On est tous des Pinocchio. Des enfants de Gepetto. On a le nez qui s'allonge lorsque l'on dit des mensonges.




Oh ... Que c'est mignon.

La premiere envie de Frederic fut de rire. Il avait l'air bien tiens le flic, assis sur son banc à fantasmer. Au diable les pensées du genre "t'es pas mieux que lui." Frederic avait envie de rire, alors il se mit à rire. Si, le bon vieux rire du drogué, le genre de rire qui donne des frissons. C'etait existant tout ça ... Vraiment tres existant. Alors comme ça, monsieur le flic se "reposait". En plein service. Eh bah. Si c'est ça les flics, faut pas s'étonner que des dealers pouvaient vendre bien tranquillement. D'ailleurs en parlant de drogue. L'attention de Frederic se porta sur la seizieme cigarette qu'il venait d'allumer. Il avala la fumée cette fois au lieu de la recracher au visage du flic.

Alors comme ça, il était un petit merdeux. Un petit merdeux qui pourri la ville. Tss tss tss, mais ce mec n'a vraiment rien compris. On va lui donner un petit cours acceleré de drogue. Il avait cessé de rire mais souriait. Les humains étaient comme ça, souvent insuportables, incompréhensible, fous et difficile à cerner. Mais Frederic s'amusait beaucoup des réactions du flic. Il rejeta une meche de cheveux en arriere. Ah, ces cheveux, qu'est ce qu'ils pouvaient l'enerver. Indomptable. Comme le flic apparement. Il n'avait pas l'air d'etre un mou. Pas comme celui qui l'avait surpris en train de dealer. Il en riait encore. Le pauvre flic n'empeche. Mais c'était sa faute. Parce que Frederic ne suporte pas de perde, alors même quand il perd, ce sont les autres qui ne gagnent pas. Le flic mou de l'autre jour avait mérité sa punition. D'ailleurs il avait des photos qu'il fallait qu'il pense à faire developer.

C'est dur la vie, il faut penser à tout.

EH ! Non mais il se prend pour qui le flic ? A prendre SA drogue ? Enfin, non, celle qu'il comptait vendre ce soir dans les quartiers les plus chauds de la ville ? Non mais ca va pas ? Il fallait vraiment qu'il soit taré ce flic. Choper comme ça un sachet de drogue. Et puis il croyait quoi en lui faisant miroter la menace prison ? Frederic était déja passé par cette case. Plusieurs fois même. Mais les flics de nos jours sont tellement débile qu'il suffit de quelque coup de fil aux bonnes personnes pour se sortir de là. Oui, ca sert d'avoir une mere aristocrate. Et un pere mort, ca sert aussi. Moins souvent, mais ça sert. Bref. Parlons du flic. Il louchait sur son bras. Quoi son bras ? Oui il était plein de piqures et alors quoi ? Qu'est ce que ca pouvait bien lui faire au foutu flicard ? Ce n'est rien ça.

Il inspira une nouvelle boufée de cigarette et observa son interlocuteur. Alors comme ça, il voulait qu'il le suive au poste ? Muah ah. Muah ah ah. Muah ah ah ah ah. La bonne blague.

" Je n'ai aucune envie de vous suivre au poste monsieur. Et rendez moi ce paquet. Si on vous voie avec, vous allez vous faire frapper. Ca serait dommage, vu les muscles que vous avez. "

Nouvelle boufée. Frederic, pourfandeur de l'humanité, à la protection de la veuve et de l'orphelin, à tuer tout les enfoirés du coin. Comment ça, Frederic, un enfoiré ? N'importe quoi. Frederic est instable, ingérable, insuportable, drogué, taré et fou à lier parce qu'il aime s'amuser et qu'il trouve les humains amusants et divertissants. Parce qu'il aime les humains.

" Dites monsieur le flic ... Vous ne pensez pas que si les flics passaient moins de temps sur les bancs à se ... reposer et plus de temps à tirer sur les mecs qui pourrissent la ville, les gars comme moi iraient plus en cours ?"

Autrement dit, bouge tes fesses de ce banc et va bosser pour eliminer les saloperies qui pourissent ma ville et mon reseau et pour que je puisse dealer tranquille. Nouvelle boufée. C'est bientôt la fin.

" Quand j'étais petit je voulais faire flic. C'est à cause de gens comme vous si j'ai renoncer. Et pour info, l'espece de petit con vous emmerde, monsieur ... Monsieur comment d'ailleurs ?"

Un partout. Ou plutot même deux à un, parce que Frederic vient de marquer des points. Il sourit de nouveau et le mégot de la seizieme cigarette tombe à terre. La chaussure noire de Frederic l'écrase et il tend la main innocement. Bien sur qu'il va récuperer sa drogue. Manquerait plus que ça, tiens.

"Moi, monsieur, c'est Freddie."

Il a un couteau dans son sac ainsi qu'un briquet ... Non, deux briquets et un zippo. Peut etre même deux ou trois ouvertures de cannettes. Et du tabac, des filtres et des feuilles. Oh, c'est bon, il va s'en sortir.

Samson
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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:47

- « Je n'ai aucune envie de vous suivre au poste monsieur. Et rendez moi ce paquet. Si on vous voit avec, vous allez vous faire frapper. Ça serait dommage, vu les muscles que vous avez. »

Petit merdeux de merde ! Pour qui il se prenait, là ? Samson se faire taper ? LA BLAGUE ! Samson c'était une masse, un Dieu, une armoire à glace de muscle ! Hum... Enfin presque. D'un air moqueur et prétentieux, Samson se redressa de toute sa hauteur, il devait dépasser d'une tête l'autre morveux...

- « Si on me voit avec, ça ne changera rien pour moi et je ne me ferais pas frapper. Par contre toi ce sera autre chose ! »

Qu'est-ce qu'il était énervant ce gamin à avoir l'air aussi sûr de lui. Il gardait cet espèce de petit sourire narquois à deux balles, balles que Samson lui aurait bien tirer dans la tête d'ailleurs...

- « Dites monsieur le flic ... Vous ne pensez pas que si les flics passaient moins de temps sur les bancs à se ... reposer et plus de temps à tirer sur les mecs qui pourrissent la ville, les gars comme moi iraient plus en cours ? »

Samson ricana d'un air moqueur. Pour qui il se prenait ce p'tit con ? Depuis quand cette demi-portion pouvait-il se permettre de juger le Grand Samson Hugher ?!

- « Les gens comme toi iraient plus en cours ? Parce que tu as besoin qu'on t'y emmène en plus ?! Tu n'es même pas capable de faire des choix tout seul ? Faut qu'on t'y oblige ? Tu veux foutre ta vie en l'air ? Bah fait-le mais sans faire chier les autres. Va te pendre, comme ça tout le monde sera content. »

Non mais c'est vrai quoi ! Le mec l'avait vu une fois assise et il osait dire qu'il passait sa vie à se reposer ? Est-ce que c'était lui qui avait courser un mec pendant plus d'une demi-heure ? Non. Est-ce que ce petit con s'était déjà aventurer dans le Quartier Nord sans protection ? Non. Samson, lui, il l'avait fait ! Il avait arrêter trois criminels dangereux par la seule force de son esprit et de ses muscles évidemment. Bon, aussi d'une brigade mais bon ! Samson n'aimait pas les gens qui se permettaient de juger les autres sans les connaître. Comme ça il en faisait partit ?!

- « Quand j'étais petit je voulais faire flic. C'est à cause de gens comme vous si j'ai renoncer. Et pour info, l'espece de petit con vous emmerde, monsieur ... Monsieur comment d'ailleurs ? »

Il poussait le bouchon un peu loin, là !

- « Quand t'étais petit tu voulais faire flic ? T'as vu ta tronche ? T'aurais même pas tenu une minute. Si tu t'imagine que je passe ma vie assis sur des bancs ou à mater les culs des filles, tu te trompes. Je bosse, je fais ce que je peux pour essayer de rendre un côté agréable à cette putain de ville mais c'est de plus en plus compliqué lorsqu'il y a des gens comme toi qui se croient tout permit et qui se plaignent ensuite de l'insécurité. Ne me dis pas que c'est à cause des gens comme moi que tu as renoncé à devenir flic : tu ne me connais pas et tu ne sais absolument pas ce que je fais pour la ville. Tu n'aurais jamais pu devenir policier de toute façon, t'es bien trop drogué pour faire un pas sans être shooté. »

Samson n'avait même pas relevé l'espèce d'attaque qu'avait tenté l'autre morveux. Samson n'avait aucune envie que l'autre sache son nom. Et puis à quoi ça lui servirait ?!

- « Moi, monsieur, c'est Freddie. »

Samson ne put retenir un petit sourire narquois. Non mais franchement qu'est-ce qu'il s'en foutait de son nom... Mais courtoisie oblige, Samson soupira.

- « Tu te contenteras de Monsieur le Polcier. Je suis en service et puis de toute façon tu n'en as rien à faire de mon nom. »

Le policier ne comprenait pas comment des jeunes pouvaient devenir comme ce Freddie. Qu'est-ce qui poussait les jeunes à vouloir consommer de la drogue ? Qu'y avait-il de si tentant dans cet état de planage ? Samson ne comprenait pas...

- « Tu te piques depuis combien de temps, Freddie ? Tu devrais désinfecter, ça commence à s'infecter sérieusement. »

Que ? QUOI ? Samson se prenait d'amitié pour ce mec ou quoi ? Non... Impossible ! Raaaah ! Samson était fatigué de voir les jeunes se détruire sans arrêt. Il aurait tellement voulu que les générations vivent dans de bonnes conditions mais ce n'était qu'utopie...

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:52

Toi dis moi si vraiment t'es cap ou t'es pas cap. Ca fait tellement longtemps que je me cache sans qu' tu m'attrapes. Pour de vrai, pour de faux. Moi je n'suis pas une marionnette. Pour de vrai, pour de faux. J'ai pas de fils ni de clochettes. Même si tout l'monde ment comme des grands. On est tous des Pinocchio. Des enfants de Gepetto. On a le nez qui s'allonge lorsque l'on dit des mensonges.




Ca commence à etre bien la merde. Frederic sentait que le flic commencait à s'enerver et il n'aimait pas ça. Il était à deux doigts de se tirer de là. Ce jeu commençait à l'ennuyer severement et le bureau de tabac l'attendait. Il se prenait trop pour quelque chose ... Enfin quelqu'un qu'il n'était absolument pas et ... Et ca commençait serieusement à l'enerver. Autant peter un cable maintenant. Sauf qu'il n'avait aucune force. Il aurait bien aimé le frapper un bon coup. Certain disent que ca calme. Tu m'étonnes John que ca calme de frapper.

Frederic avala la fumée et decida gentiment de peter un plomb en toute gentilesse. Quoi que gentilesse, tu parles.

"Monsieur ? Je peux vous frapper ?"

Il dit lui même qu'il faut l'appeller monsieur alors Frederic n'a qu'à obeir. Sauf qu'en l'entendant deblater son speech, il eu envie de pleurer. Pour la premiere fois depuis longtemps. Un prof lui avait fait la morale une fois dans son jeune temps. Il en avait été tellement choqué qu'il avait payé quelqu'un pour lui foutre la peur de sa vie. Le quelqu'un en question avait menacé ledit prof de devoiler certaines choses et putain qu'est ce que ca faisait du bien de retourner en cours le lendemain et de voir la tête du prof. Enfin du bien. Ca faisait un mal de chien de faire du mal aux autres.

Sauf que c'était la dure réalité de la vie. Faire du mal aux autres ou laisser les autres te faire du mal.

Il ferma les yeux. Des larmes coulaient et putain ca fait du mal. Merde mais pourquoi ... Il était où d'ailleurs ? Dans un parc. Serieux, qu'est ce qu'il avait en ce moment ? Il n'avait aucun probleme. Au lycée, rien de bien anormal. Il n'y avait pas de gros drogués qui campaient devant son hôtel pour le plumer de sa drogue et le foutre dans la merde envers les autres drogués. Il souleva la manche gauche de son pull et admira les dix points de suture. Il ne tenait plus debout et le flic était là. Putain de merde. Il s'installa assis sur le dossier du banc et chercha le regard du flic. De Monsieur le super flic.

"Y a environ trentes pour cent des gens de cette ville qui se droguent. Je fais parti des gens qui donnent de la drogue aux autres. Ca les aide à rever un peu, à s'échapper de cette vie merdique. Mais vous, vous pouvez pas comprendre, evidemment. Vous n'etes qu'un flic. Un idiot de flic. Vous croyez quoi, que les gens de cette ville sont obligés de vous écoutez parce que vous portez cet insigne ? Ca ne vous est jamais arrivé de penser que les gens ne sont pas ce que vous voulez, quand vous voulez, parce que vous voulez ? Espece d'idiot. Espece d'enfoiré de flic. C'est à cause de gens comme vous que toute notre génération s'envoie en l'air."

Tiens, prends ça dans les dents, foutu flic. Tu vas voir ce qu'il en coute d'enerver Frederic Host. Parce que Frederic Host dans ses pires moments est pire qu'un bouledogue enflammé. Il avait des yeux dérangés. Pire qu'un fou, un véritable taré. Et il pleurait. Et il pleurait et ça ne lui faisait aucun bien. Et le flic le regardait sans rien dire.

Il se releva sans quitter ce putain de flic des yeux. Finalement le jeu devenait de plus en plus interessant au fil des minutes. Il s'avançait vers l'adulte qui lui faisait face. Il était perdu en ce moment.

"Frappez moi m'sieur le flic. Allez-y, cassez moi la gueule. Enlevez ce putain d'insigne merdique et agissez comme un homme. Balancez moi ce poing dans la gueule. Et même, vous avez un flingue non ? Cap ou pas cap de me flinguer ?"

Pas cap, evidemment. Pas cap du tout. Ces flics ne sont jamais capable de rien. Frederic jouait avec le feu et il n'avait pas peur. Il sentait les larmes couler et cela l'enervait. Il pleurait comme un gosse et leurs corps étaient presque collés.

"Vous pouvez pas comprendre monsieur ...Vous comprendrez jamais ce que peut ressentir quelqu'un comme moi ... J'ai foutu ma vie en l'air et je regrette ... Mais maintenant, il faut que j'aille au fond de mes envies. Et même si ça me fait chier, et même si j'en ai marre, il faut que je continue, parce que c'est ça la vie. C'est ça vivre monsieur. "

Le coté positif quand on a plus rien à gagner, c'est qu'on ne peut rien perdre. Si Frederic perd ce jeu, il y aura un pion derriere lui pour le venger, parce que même le Roi n'est qu'un pion au final.

Samson
Samson H. Hugher
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COMMENTAIRES : Je suis le policier le plus sexy de tout New-York ! Comment ça vous ne me croyez pas ?! J'vous le permet pas ! Tiens... pour la peine tu vas allez faire un séjour anticipé en prison, hein ! Non mais oh ! On ne critique pas la loi et JE représente la loi !

Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 17:56

- « Monsieur ? Je peux vous frapper ? »

Samson retint un ricanement moqueur : il se prenait pour qui ce p’tit là ? Samson était une masse et lui il voulait le frapper ? Il n’aurait même pas été capable de faire mal à un enfant et il voulait s’en prendre à Samson ? La blague…

- « Ce sera à tes risques et périls. »

Sous-entendu : si tu le fais, je réplique et ça ne sera pas une petit caresse. Samson avait largement assez de force pour tuer ce gamin d’un simple coup de poing bien placé. Il était maigre comme un fil de fer et si Samson tapait suffisamment fort, il pouvait le tuer sans problème. Et puis même si on lui demandait de s’expliquer, il suffisait qu’il dise que le gamin l’avait agressé, ce qui n’était pas si faux que ça. Samson n’avait pas l’habitude de mentir, sauf lorsqu’il s’essayait à la drague, mais s’il le fallait il le ferait. Après tout, tout le monde le faisait, non ?

Apparemment son petit speech atteint le môme en pleine tête. Il se mit même à pleurer sous les yeux ahuris de Samson. S’il avait su un jour que son petit speech habituel aurait de l’effet sur un gamin de cette trempe, il n’y aurait pas cru. Le policier se gratta le crâne pendant que le môme s’asseyait sur un banc après avoir regarder son bras qui était d’ailleurs dans un état déplorable. Il n’allait pas bien du tout, c’est évident : même le plus con des hommes aurait pu s’en rendre compte. Après tout Samson s’en était rendu compte alors bon…
Le policier commençait à bien connaître les gamins du genre de celui qu’il avait en face de lui. Le genre de mec qui, si on était encore en 2035, aurait été le mec populaire du lycée, le bon copain, le mec cool. C’était des mecs qui n’aimaient pas faire mal, qui avaient aussi mal que la victime mais qui pour survivre devaient se forger une identité. Celui-là était devenu dealer et drogué, d’autres se suicidaient et d’autres encore rejoignaient des gangs. Quelle était la meilleure solution ? Y en avait pas… et il n’y en aurait pas si l’Etat ne faisait pas quelque chose pour nettoyer toute la merde que son avidité d’argent avait provoqué. Samson aimait l’argent mais il n’était pas près à tuer quelqu’un pour en avoir. Son point faible c’était les filles : il n’avait jamais réussit à ‘’sortir’’ avec une fille alors il s’était contenté de prostituées peu convaincues. Il regardait des films porno mais c’était bien la seule chose qu’on pouvait lui reprocher. Il était droit et juste, il avait bien évidemment des petits moments à vide comme tout le monde. Chaque fois qu’il marchait en ville, il avait envie de fuir la réalité mais c’était impossible. Voir une ville comme New-York, qui était si belle autrefois, se ruiner, s’auto-détruire… c’était dur à supporter et Samson n’aimait pas ça. Il avait toujours rêvé d’une ville verte où chacun serait solidaire avec les autres et c’était d’ailleurs pour ça qu’il s’était engagé dans la police. Il s’était dit que s’il arrivait à enlever les gros points noirs de la société, il réussirait à sauver l’humanité mais lorsqu’il avait vu à quel point la police était corrompue, il avait voulu abandonné. Mais il s’était battu, il avait essayé chaque jour de défendre son idéal mais il arrive un moment où le combat n’a plus de sens. A quoi servait de risquer sa vie à longueur de journée alors qu’au final, il se battait pour une cause perdue ? Les habitants ne voulaient plus d’une vie bien ordonnée et essayer de raisonner les gens était peine perdue. Alors Samson avait cessé d’essayer de combattre la réalité et il était tombé lui aussi dans la corruption. Il s’était dégoûté mais finalement il n’était que ce que la société avait fait de lui : un homme déçu et triste. Sa famille entière était morte, il était seul et tout ce qu’il essayait d’entreprendre se soldait par un échec. Il avait essayé de s’en prendre au quartier nord mais il avait dû voir mourir des dizaines de policiers sous ses ordres. Il avait échappé au massacre de justesse mais jamais il n’oublierait cette scène de tuerie. Les gens du Quartier Nord se satisfaisaient bien de ce qu’était devenue la ville et, pire, c’était devenu une sorte de secte fermée. Samson avait abandonné : il n’avait plus personne à protéger, plus personne pour l’encourager alors à quoi bon se battre contre quelque chose d’immense comme le monde entier ?

Mais lorsqu’il regarda le garçon pleurer, Samson sentit son âme de justicier reprendre le dessus. Ca faisait un bout de temps qu’il attendait cet agent déclencheur qui ferait qu’il redeviendrait comme avant : un policier qui croit en ce qu’il fait. En voyant ce gamin que la société avait détruit à petit feu, ce gamin qui aurait été bien plus heureux dans une ville calme et solidaire, un gamin de l’ancien temps…
Samson s’assit à côté du gamin qui le cherchait des yeux. Il regarda les gens passer pendant que le garçon parlait d’une voix chevrotante.

- «  Y a environ trente pour cent des gens de cette ville qui se droguent. Je fais parti des gens qui donnent de la drogue aux autres. Ca les aide à rêver un peu, à s'échapper de cette vie merdique. Mais vous, vous pouvez pas comprendre, évidemment. Vous n’êtes qu'un flic. Un idiot de flic. Vous croyez quoi, que les gens de cette ville sont obligés de vous écouter parce que vous portez cet insigne ? Ca ne vous est jamais arrivé de penser que les gens ne sont pas ce que vous voulez, quand vous voulez, parce que vous voulez ? Espèce d'idiot. Espèce d'enfoiré de flic. C'est à cause de gens comme vous que toute notre génération s'envoie en l'air. »

Samson ne dit rien : il n’y avait rien à dire. Que le gamin lui sorte qu’il commercialisait la drogue ne l’étonnait pas. Qu’il s’en prenne à la police ne l’étonnait pas non plus. Après tout c’était toujours comme ça… l’homme avait constamment besoin d’un bouc émissaire pour éviter de voir la vérité en face. Le môme avait beau cracher sur la police, ce n’était qu’une fuite pour éviter de s’accepter. Parce que si les jeunes faisaient n’importe quoi, ce n’était pas la faute de la police : que pouvait-elle faire lorsque des milliers de personnes violentes et imprévisibles décidaient de foutre la merde ? L’Etat avait diminué le budget de la police car elle coûtait trop cher et voilà ce qui était arrivé : les gangs avaient fait leur apparition et ça avait été le début de la fin de la Ville.
Samson n’avait jamais utilisé son insigne pour se faire obéir, il n’avait jamais profité de son statut de policier, non. Les gens n’étaient pas ceux qu’aurais voulu Samson mais après tout, ce n’était pas à lui de décider de comment étaient les autres. Le policier se contentait d’essayer de faire régner l’ordre et il essayait de rendre la vie plus facile aux gens qui le méritait d’après lui.
Le gamin avait les yeux explosés, les yeux d’un fou, les yeux d’un mec qui comprend que ce qu’il dit est faux… Les yeux d’un homme qui se rend compte que si sa vie est aussi pourrie, ce n’est pas de la faute des autres mais bien de la sienne. Samson n’y était pour rien si ce môme avait foutu sa vie en l’air et à voir le regard du gamin, il l’avait bien compris…

Freddie se leva et fit face à Samson qui se leva lui-aussi. Le gamin avait l’air totalement perdu et il se mit à s’exciter en proposant au policier de le tuer, de le frapper et d’agir comme un homme. Samson ne dit rien, ne fit même pas un geste. Il était las de ce gamin pré-pubère sans intérêt. Il avait cru pouvoir le raisonner, il avait cru pouvoir le sauver…

- « Combien même je te frapperai ou te tuerai, qu’est-ce que ça changera ? Ce n’est pas une question d’être cap ou non : c’est une question d’humanité. Malheureusement peu de gens savent aujourd’hui ce que c’est que l’humanité. Toi, Freddie, qui me demande de te tuer tu sais ce que c’est que l’humanité ? Tu sais ce que c’est que tuer quelqu’un ? Tu sais à quoi ça sert ? Non. Parce que ça ne sert à rien. En te tuant je ne ferai qu’éliminer un être humain qui au final n’a rien demandé à la société. Si je veux vraiment changer cette ville, il faut que je m’en prenne directement à l’Etat, à ceux qui gouvernent en s’en mettant pleins les poches mais tu vois, Freddie, ces gens là ne sont pas faciles à atteindre. J’aimerai bien tu sais te tuer, pour te libérer de cet enfer quotidien que tu dois vivre mais finalement ça ne te libérerait pas. La mort c’est une sorte de fuite, c’est ne pas oser regarder la vérité en face. Moi je la regarde droit dans les yeux, et putain qu’est-ce qu’elle est laide ! Des villes ravagées, des gens sacrifiés, des meurtres, des voleurs, de l’argent et encore de l’argent. Notre monde est régit par l’argent et c’est aussi ce qui le ronge à petit feu. J’aimerai tant pouvoir retourner dans le passé mais ce serait fuir. Je suis né à cette époque et, c’est sans doute prétentieux, mais je veux changer ce monde. J’aimerai tellement que vous, jeunes, puissiez rire et vivre comme avant et non pas avancer un canon collé à la tempe ou le bras troué par des aiguilles qui n’apportent au final qu’un moment de rêve court et qui s’échappe. C’est de plus en plus dur de revenir à la réalité une fois qu’on commence à prendre ces trucs là et c’est aussi pour ça que je n’en prend plus. J’aimerai tellement faire en sorte que tu n’ai plus besoin de vendre de la drogue pour survivre, j’aimerai redonner à cette ville l’ambiance qu’elle avait avant que tout commence à partir en couille ! Je voudrais pouvoir vous donner à vous, jeunes, une ville calme où tu n’as pas peur de te faire tuer à chaque pas que tu fais, une ville où tu n’as pas besoin de cacher tes sentiments à chaque instant, une ville où tu peux pleurer sans avoir besoin de te cacher, une ville où tu n’as plus besoin de pleurer… »

Samson regardait le paysage, il ne regardait même plus Freddie qui était pourtant en face de lui. Samson en rêvait d’une ville calme, où chacun se sentirait en sécurité, une ville où tu peux vivre sans te poser de question sur ta mort immédiate, une ville qui ne serait pas commandé par des incapables avares de sentiments…
Est-ce que le discours du policier avait touché le gamin ? Aucune idée… Samson ne voulait pas le savoir, il avait dit ce qu’il pensait depuis bien longtemps et n’avait de comptes à rendre à personne. Il allait quitter la police un jour ou l’autre et à ce moment là il essayerait de faire un coup d’état et de mettre au pouvoir quelqu’un qui voulait vraiment le bien de la population. C’était un projet ambitieux et qui tenait à cœur mais Samson n’était pas stupide et il savait parfaitement que s’il voulait faire changer le gouvernement, il fallait qu’il s’aide de personnes influentes et puissantes. S’il voulait vraiment changer ce monde, il devait mettre à ces côtés les gros pions : les maîtres des Quartiers, les personnes hauts-placées, les têtes pensantes, les dealers, les gangs… et ça, ce n’était pas gagné…

- « Vous pouvez pas comprendre monsieur ...Vous comprendrez jamais ce que peut ressentir quelqu'un comme moi ... J'ai foutu ma vie en l'air et je regrette ... Mais maintenant, il faut que j'aille au fond de mes envies. Et même si ça me fait chier, et même si j'en ai marre, il faut que je continue, parce que c'est ça la vie. C'est ça vivre monsieur. »

Samson sourit tristement et haussa les épaules.

- « Si c’est ça vivre pour toi, alors je ne veux plus vivre dans ton monde, Freddie. Pour moi vivre, c’est essayer d’arriver au bout de ses objectifs, c’est aller de l’avant, c’est regarder la réalité en face et avancer, sans reculer. Tu as foutu ta vie en l’air ? Ok. Tu le regrette ? Et bah bouge-toi le cul pour essayer de te faire une vie dont tu seras fier. T’as même pas vingt ans et tu t’avoues déjà vaincu ? T’es un homme fort, Freddie, tu serais sans aucun doute capable de rassembler les gens autour de toi si tu le voulais, si tu osais, mais tu n’y arrive pas. T’as bien trop peur des conséquences, et sur ce point tu es comme tout le monde. Tout le monde a peur de mourir et de vivre, t’as peur de te faire tuer, t’as peur du regard des autres. Tu as marre ? Ca te fais chier de mener ta vie de dealer-drogué ? Eh bah élève-toi dans la société… Vole de tes propres ailes et assume-toi. Fais de ta vie une vie dont tu peux être fier, une vie qui ne te fera pas pleurer de regret. »

Ce qu’il disait, Samson le pensait vraiment. D’après lui, Freddie était parfaitement capable de devenir quelqu’un d’important, quelqu’un qui rassemblerait les gens. Comment pouvait-il dire ça alors qu’il ne le connaissait même pas ? Samson sentait ces choses là, c’était comme un talent, un don à double-tranchant…

- « Pour moi vivre c’est accepter son passé et faire un trait dessus. Si pour toi vivre c’est souffrir alors arrête de vivre. Je ne suis pas assez fort pour revenir dans le passé, je ne suis pas assez puissant pour te forcer à vivre mais réfléchis… Est-ce que ta vie d’aujourd’hui te conviens ? Est-ce que tu es heureux de devoir surveiller tes arrières sans arrêts ? Est-ce que tu es heureux en te levant le matin et en te disant que ça va encore être une journée difficile et que tu n’es même pas sûr de la finir ? Réfléchis-y, Freddie. T’es encore assez jeune pour tout recommencer, pour devenir quelqu’un, pour ne pas être qu’un petit dealer comme les autres. T’as assez de potentiel pour devenir un chef des Quartiers et tu te contentes de vivre ta petite vie merdique qui ne te convient même pas. Si aller au fond de tes envies c’est t’enfoncer encore plus, alors arrête-toi et pose-toi des questions. C’est vraiment ton envie de te noyer dans la drogue ? Tu voudrais pas plutôt une vie plus tranquille, plus cool ? Moi je me bats pour essayer de faire en sorte que vous ayez une vraie vie, et toi tu me dis que la tienne te conviens ? Je ne te crois pas. Personne ne peut être content lorsqu’il a un canon collé à la tempe, quand il sait qu’il est surveillé et contrôlé à longueur de journée. Je sais parfaitement que je ne suis pas le seul à rêver d’une autre vie, mais que je suis bien une des seules personnes à essayer d’agir pour l’avoir cette putain de vie de rêve ! Arrête de regretter le passé puisque tu ne pourras, de toute façon, pas le changer mais pose-toi la question sur ton avenir parce que lui, tu peux le changer… »

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 18:00

On tire un peu la couverture sur nos corps couverts de blessures. On se laisse un peu plus de liberté. Tout l'monde aime être aimé. Je voulais te jeter des fleurs. T'emmener faire un tour ailleurs. Marcher dans les jardins des heures. Tout le monde vit de littérature. On écrit sa vie sur un mur. On se laisse aller pour aller mieux. Tout l'monde veut un jour être heureux.



Une seule réaction probable et possible : éclater en sanglots et se ruer dans les bras du flic.

Mais il ne s'abaisserait jamais à ça, non. Non il ne le ferait pas. Et pourtant Calypso sait combien il en avait envie. Mais il ne le ferait pas. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas fait ? C'était quand la derniere fois qu'il s'était laissé aller dans les bras de quelqu'un ? Deja, depuis combien de temps n'était-il pas allé voir sa mere ? Depuis combien de temps n'était-il pas rentré chez lui ? Au moins pour dormir dans sa chambre d'enfant, celle avec la bonne couverture, les beaux joujoux et les peluches ? Oui, depuis quand Frederic n'avait-il pas agi comme un simple gosse de dix sept ans ? Il n'avait vraiment que dix sept ans, c'était juste un ... un gosse ... Un gosse qui menait la vie de dizaines de gens à la baguette à travers son téléphone, ses affaires et son trafic de drogue. Nom de Dieu mais ... Il s'était donc trompé depuis longtemps ou quoi ? Non, il ne pouvait pas se tromper ... Non. Hors de lui, il sentait qu'il se faisait mené lui même en bâteau par ce foutu flic. Il ne devait pas se laisser avoir, il n'en avait pas le droit. Trop de gens comptaient sur lui il ne pouvait pas flancher ! Pas maintenant ! Non pitié, il ne devait pas ... ceder.

Il envoya son poing dans le torse du flic, sans energie, à peine un effleurement et il laissa sa main figé sur les abdos. Nom de Dieu, il ... avait envie de fumer. Sa main gauche étant occupé, sa main droite ouvrit le paquet et prit la dix septième cigarette de la journée. Il n'en aurait bientôt plus. Il l'alluma et la laissa dans sa bouche le temps d'essuyer ces joues humides. Allez Frederic, ca suffit, redeviens toi même.

Malgré tout, il savait que le flic avait raison. Il avait mille fois raison. Mais Frederic aurait été quoi alors si rien de tout ça ne s'était passé ? Depuis sept ans, il pensait que son père avait bousillé sa vie en faisant son overdose presque sous ses yeux ... Se trompait-il ? Non. Et cette mere trop occupé par l'argent pour vraiment s'occuper de son enfant ? Et tout ces drogués, adultes, enfants, qui comptaient sur lui ...

"J'ai pas le droit Monsieur. Je me suis construit une vie, je peux pas tout abandonné maintenant. J'ai pas le droit de faire tout ça. Et parfois j'en ai envie. Mais d'un autre coté, je me dis que j'ai de la chance d'avoir une vie comme ça. Je vais un peu ce que je veux, quand je veux ... Alors je ne sais pas. J'irai peut être en enfer mais au point où j'en suis, c'est quitte ou double."

La main s'abaissa. Oui, Frederic Host avait beaucoup de chance de tirer ainsi son épingle du jeu. Il avait depuis toujours tiré profit de ses faiblesses, de ses envies et de son addiction à la drogue. Un jour en voyant son dealer, il avait suffit qu'il se dise pourquoi pas moi. Il n'était qu'un mome, il avait treize ans et il sechait les cours pour réaliser les meilleurs affaires. Ce n'était qu'un môme plongé dans un monde de violence et de cris. Alors il avait économisé pendant ... Si longtemps. Et il avait acheté à pas mal de gens, n'importe où presque n'importe quoi et à son tour il avait revendu. Et personne ne prenait au sérieux un gamin de treize ans aux yeux sombres et nuageux. Mais il avait fait ses preuves et les autres, petit à petit, quittait leur dealer pour venir vers lui. Il avait ses sources, son commerce, il commencait à se faire un nom. Et au fur et à mesure des jours, les heures qui passaient lui construisaient une vie de nocturne, de fou, cette vie qu'il vivait maintenant tout les jours. Et même si cette vie l'épuisait pour rien au monde il n'en changerait. A part pour celle de Calypso peut être. Quoi que, ecarter les jambes, ce n'était franchement pas son truc, c'est même tout le contraire. Les filles, les femmes, quelles plaies. Toutes les mêmes, une fois le lit refait, il n'y a plus personne.

Mais allez expliquez ça à un flic.

Il fit un demi tour sur lui même et se rassit sur le dossier du banc. Il se mit debout sur le banc vert et mit ses mains sur le dossier. Et joua à faire l'équilibriste. Ses seuls appuis avec le sol étant ces mains, appuyés sur le banc. Il jouait avec sa vie, constamment. C'était tellement amusant. Sa cigarette était tombée au sol mais il s'en fichait pas mal. Il lacha la main droite, la reposa, lacha la main gauche et se laissa retomber agilement et lourdement sur le sol. Drole n'est ce pas ? Surement pas pour tout le monde. La cigarette s'étant éteinte, il se contenta de la rallumer. Ah ... Fumer, quelle drole de sensation. Ses neurones à dopamines se mirent en action dans le circuit de la récompense.

"Mais Monsieur ... Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ce genre de truc, apres tout vous n'etes qu'un flic. Mais je m'excuse quand même, j'ai été un peu ... Méchant avec vous. Mais c'est dans ma nature ... Et surtout, il faut etre franc dans notre monde. Moi je pense qu'il y a trop de monde qui n'osent pas ouvrir leur gueule. Le jour où on serait vraiment tous francs les uns envers les autres, on pourra avancer."

C'était qui déja son prof qui avait sorti un truc pareil en plein milieu de la leçon ? Comme quoi la curiosité et son ami la franchise étaient deux si belles qualitées ...

"Au fait, je vous ai menti tout à l'heure. Quand j'étais petit, je voulais être roi du monde."

Oui, comme tout le monde.

Samson
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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 18:01

Freddie envoya son poing sur le torse de Samson qui ne broncha pas. A quoi auraient servies ses longues heures de musculation s’il s’envolait au premier coup de poing d’un enfant ? Non mais franchement ? Il n’avait pas payé aussi cher pour que ses muscles ne soient qu’en plastique ! Il supporta le coup sans bouger d’un centimètre et regarda le môme ouvrir le paquet de cigarette et en allumer une. Puis il le regarda essuyer ses joues humides et essayer de se ressaisir. Bon Dieu ! C’était pas humain qu’un gamin doive retenir ses émotions à ce point ! Pour qu’il en vienne à pleurer dans les bras d’un flic inconnu montrait bien combien ce gamin ne laissait pas paraître ses émotions généralement. Les commentaires de Samson avaient dû être les gouttes d’eau qui avait fait déborder le vase…

- « J'ai pas le droit Monsieur. Je me suis construit une vie, je peux pas tout abandonné maintenant. J'ai pas le droit de faire tout ça. Et parfois j'en ai envie. Mais d'un autre coté, je me dis que j'ai de la chance d'avoir une vie comme ça. Je vais un peu ce que je veux, quand je veux ... Alors je ne sais pas. J'irai peut être en enfer mais au point où j'en suis, c'est quitte ou double. »

En l’écoutant parler, Samson se rappela l’entrevue qu’il avait eu une fois avec un dealer qu’il avait arrêté. Lui aussi parlait de la même façon, sauf que lui avait cinquante ans alors que ce gamin ne devait pas en avoir plus de dix-huit. Ce gamin avait encore la vie devant lui, il pouvait encore laisser tomber toutes ces merdes qui l’entourait et il pouvait faire de sa vie quelque chose dont il serait fier et non pas dépendant.

- « C’est ça que tu n’as pas l’air de comprendre, Freddie : tu es libre. Tu es libre de tout abandonner, tu en as le droit et rien ni personne ne pourra dire le comprendre. Le dealer que tu es n’est pas indispensable, loin de là. Si un jour tu meurs, tes clients iront voir ailleurs sans se poser de questions. Le dealer n’a aucune attache et doit sans arrêt faire attention pour garder ses clients, ce mec là on s’en tape. Par contre l’homme qu’il y a derrière, l’homme libre, lui, il est intéressant. L’homme qui n’est pas sans arrêt stressé à l’idée d’avoir perdu des clients, lui il est important. Tu es important et tu es libre Freddie. Le dealer n’est rien d’autre qu’une des prochaines victimes de New-York. Toi, tu seras un des prochains rois. Mais le dealer ne pourra jamais devenir roi, il est condamné à rester dans l’ombre et à souffrir en silence. L’homme que tu es Freddie, lui pourra devenir roi. Mais pour ça il faut que tu ouvres les yeux et que tu te rendes compte de l’absence de personne autour de toi, l’absence de personne qui t’aime, l’absence de personne dont tu as besoin pour survivre. Ouvre les yeux Freddie. Ouvre les yeux et rends-toi compte de tout ce que tu perds en jouant au dealer. Tu dis que tu es libre de faire ce que tu veux, mais ouvre les yeux et rends-toi compte : ce n’est pas le cas. Est-ce que tu peux choisir de ne pas te lever le matin ? Non : tu as des clients à servir. Est-ce que tu es libre d’entamer une relation sérieuse avec une fille ? Non parce qu’elle risquerait d’y laisser sa peau. Ouvre les yeux, Freddie, et rends-toi compte de cette putain de vie que tu es en train de foutre en l’air en t’aveuglant ! Tu pourrais être un roi mais au lieu de ça tu préfères rester dans l’ombre, à marmonner et jouer avec ta vie. Je te pose une simple question Freddie : as-tu quelqu’un vers qui te tourner lorsque tu vas mal ? »

La main s’abaissa et Freddie fit demi-tour sur lui-même. Samson crut que le gamin s’en allait mais non : il se mit en équilibre sur ses mains, sur le banc : encore une fois il jouait avec sa vie, comme un vieux qui a besoin de se prouver qu’il existe… Une fois son petit numéro fini, Freddie ralluma sa cigarette qui s’était éteinte et se tourna vers Samson.

- « Mais Monsieur ... Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ce genre de truc, apres tout vous n'etes qu'un flic. Mais je m'excuse quand même, j'ai été un peu ... Méchant avec vous. Mais c'est dans ma nature ... Et surtout, il faut etre franc dans notre monde. Moi je pense qu'il y a trop de monde qui n'osent pas ouvrir leur gueule. Le jour où on serait vraiment tous francs les uns envers les autres, on pourra avancer. »

Samson sourit et son regard se perdit dans le vague en repensant à lui, jeune. Lui aussi avait voulu d’un monde où tout le monde serait franc, lui aussi avait rêvé d’un monde où les gens osaient ouvrir leur gueule quand ça ne leur plaisait pas. Samson avait rêvé d’un monde comme et ça et s’était réveillé au milieu d’une cage où les humains tournaient en rond pour s’attaquer sans arrêt. Une cage où on n’ose pas parler et où, pour rester en vie, on s’allie à son pire ennemi. Typiquement le genre de monde que haïssait Samson. Il voulait un monde où on pouvait vivre sans avoir peur de se faire tuer dans la rue mais ce monde là, il n’était pas réalisable si des gens comme Freddie ne réagissaient pas. Il fallait des têtes fortes, des gens capables de convaincre les autres, des gens capables de monter une révolution. Des gens ressemblant aux Rois. Samson n’était pas de ces gens là, il n’en faisait plus parti… Mais Freddie pouvait lancer une révolution, il pouvait choisir de tout faire changer, de tout remettre en place. Cependant, si le môme qu’il était n’ouvrait pas les yeux, alors il n’y aurait jamais de révolution et les hommes continueraient de s’entre-tuer bêtement. L’être humain avait besoin d’un leader pour réagir tant il était incapable de faire quelque chose par soi-même et la génération la plus apte à se révolter était celle des jeunes. De tout temps les gouvernements avaient eu peur des jeunes et de tout temps les révolutions avaient été menées par des jeunes. Mais pour faire bouger ces jeunes, il fallait un leader et Samson voulait bien se porter garant de Freddie s’il choisissait d’en devenir un…

- « Au fait, je vous ai menti tout à l'heure. Quand j'étais petit, je voulais être roi du monde. »

Samson plongea son regard dans celui de Freddie et sourit. Une lueur s’alluma dans ses yeux : et si ce gamin changeait toute sa vision du monde ? Et si c’était lui le leader que Samson attendait depuis si longtemps ?

- « Mais qui te dis que tu ne peux pas l’être aujourd’hui ? »

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 18:04

Elles ont fait de moi un homme mes douleurs et mes peines. Je traine de Hall en Hall Quitte à finir à Fresnes. On m’a présenté la rue, frère Et j’en ai fait ma reine. On m’a dit : si t’es rusé n’en fou pas dans ton Zen. On m’a dit : Frèro pousse pousse mais j’ai sorti les guns. J’ignore mais quand on pose pose les haineux ont le Seum. Man on vient de loin et ose ose ouvrir ta grande gueule. Moi je te présente ma banlieue sale musique, capitale du crime.





Y a de quoi rire. Y a vraiment de quoi rire. On pourait écrire deux livres et faire un film pour Holliwood avec la vie de Frederic. Des emmerdes à n'en plus finir, des jours qui se suivent et ne se ressemblent pas, une solitude poignante, de la fumée et des intra veineuses. Ces intraveineuses, elles sont tellement belles, tellement attirantes mais aussi tellement puissante. Elles lui ont fait du mal, à Frederic. Oh oui, mais elles ne sont rien face à la vie de Frederic. Une vie de dingue, un truc de dingue.

Mais trop qu'il pourrait être roi s'il le voulait le Frederic.


Allez, fight, révolution, pétage de plomb général, anarchie, cassage de vitres, voitures à flamber, tueurs à gages à engager, mais bougez vous tous ! La révolution était en marche ? Et bien Frederic prendrait sa tête ! Il ne savait pas contre quoi il luttait mais il luttait au moins dans sa tête. Une voiture passa, vitres ouvertes et musique à fond. Frederic sourit en voyant le conducteur. Rien d'autre qu'un camé, un putain de camé qui venait le voir directement chez lui, parce qu'il a avait toujours un besoin de drogue plus puissant et parce que Frederic pouvait lui fournir, encore et encore et encore. Toujours plus, plus, plus ... Plus de drogues. Frederic alluma sa dix neuvième cigarrettes. Bientot il n'en aurait plus. Plus de clopes, ça craint. Ca craint trop d'avoir plus de clopes. Parce qu'une clope, c'est quoi ? Une clope, c'est rien, c'est juste un filtre, une feuille, du tabac. Du tabac. Rien que le mot faisait mourir de rire. Mais avec ce filtre, cette feuille, ce tabac, cette putain de marque que Frederic fumait parce qu'il trouvait le paquet "classe", cette marque de clope, ces putains de clopes de merde, ces trucs débiles, avec tout ça, Frederic pouvait conquérir New York entier. Un jour il serait le roi, il serait roi du monde, il ferait peter un cable à tout le monde avec sa feuille, son filtre, son tabac, sa marque, son paquet classe. Il serait roi et il regnerait. Il en avait peut être la carrure finalement. Qu'est ce qu'elle disait la fille d'hier ?

"Qu'est ce que t'es con Fred ... Qu'est ce que t'es con mais qu'est ce que t'es capable de tout ! Pourquoi tu fais pas des études ? Tu pourrais ... J'sais pas, tu pourrais faire de grandes choses ... T'es riche en plus, tu pourrais te sortir de toute cette merde ! Arrete d'être con Fred ! Arrete Fred ! Fred, Fred, Fred ..."

Ne l'appellez pas Fred. Ne lui donnez pas de surnom. Ne l'appellez pas autrement que Frederic. Appellez le Frederic. Fre-de-ric. Freeeeeeeeeeedeeeeeeeeeeeriiiiiiiiiiiiic.

Ah, voilà qu'il planait rien qu'avec le tabac maintenant. Il toucha ses hanches maigres. Ouh, oui, il allait vite falloir qu'il se remette à manger. Ca faisait combien de temps déjà qu'il ne mangeait plus rien ? Et puis c'était quoi ces pensées là ? Oh ! Mais qu'on lui foutent la paix ! Mais qu'on le laisse tranquille à la fin ! Frederic ne demande rien que la paix ! Dans une autre vie, il avait du être un ange, un bel ange blondinnet avec des yeux bleux. Comme ce genre de p'tits mecs qui finissent sur les trotoirs à rigoler comme des tarés avec les filles en mini-jupe et les bas résilles. Non, pas d'insultes, parce que les putes, elles te filent des gâteaux si t'es sage et elles ont un rire qui portent à l'autre bout de la ville, parce que certaines de ces filles te font monter plus haut qu'un putain de joint. Frederic avait vu des putes, ouais, plus d'une fois même et il assumait totalement. La paix. L'anarchie, bordel de merde, mais qu'on lui foute la paix, qu'on l'oublie.

L'envie de pleurer était passer depuis longtemps. A sa place venait l'envie de peter un cable, mais un gros, un énorme cable, celui du cerveau, celui qui relie tout à tout, celui qui te tue quand il n'est plus en place. Le cable de la raison. Bah quoi, si vous pensiez à autre chose, vous vous trompiez et ... Merde à la fin. Arretez de pensez !

Nouvelle boufée, nouvelle fumée qui part au ciel. Ah mourir ... Le jour où Frederic mourra ... Bah wow, ça s'ra un putain de jour où ... Bah le monde s'en ira avec lui.

"T'sais que t'as raison, monsieur le flic ... T'as totalement raison, je vais vivre que pour moi, je serai un egoisme pure ... Un vrai de vrai. On se reverra surement, je serai en train de peter un cable, tout en planant. T'as déjà plané monsieur ? Ca te fout dans un état ... Tes pieds touchent plus le sol ... J'ai jamais aimé que mes pieds touchent le sol, ça fait trop réél."

Avouer que la réalité est la plus grande peur de Frederic ? Plutôt se jeter du pont ouais.

"Mais t'as tord, j'ai quelqu'un a appeller quand ça va pas. Elle s'appelle Maman."

Au nom du romantisme, Frederic n'avait pas vu sa mère depuis deux mois mais ... Mais quand même, quand il allait la voir, ça se passait toujours de la même façon. Des cris, des larmes, des cris, encore des crises, des larmes et finalement des cafés devant la télé, elle sur le canapé et lui sur l'accoudoir. Au nom du romantisme et au nom qu'il aimait sa mère, au nom du mot famille, elle comptait pour lui malgré tout ce qu'il pouvait la haïr. Compliqué hein ? Mais Frederic ne demandait à personne de comprendre, merde, il voulait la paix.

"Si je partais à la conquête du monde, tu viendrais avec moi ?"

Il était assis sur le banc maintenant, tranquillement, en tailleur, à la mode clochard. Sa cigarette était finie et il attendait la réponse du monsieur flic, il attendait avec les yeux pleins d'espoir. Completement taré le pauvre Frederic.

Samson
Samson H. Hugher
Samson H. Hugher
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AVATAR : Peter Facinelli

DC : Calypso Storm (à privilégier pour les MPs), Nine Werthem, James Miller et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
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COMMENTAIRES : Je suis le policier le plus sexy de tout New-York ! Comment ça vous ne me croyez pas ?! J'vous le permet pas ! Tiens... pour la peine tu vas allez faire un séjour anticipé en prison, hein ! Non mais oh ! On ne critique pas la loi et JE représente la loi !

Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
CRÉDITS : m.bjs

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 18:06

- « T'sais que t'as raison, monsieur le flic ... T'as totalement raison, je vais vivre que pour moi, je serai un égoïsme pur ... Un vrai de vrai. On se reverra sûrement, je serai en train de péter un câble, tout en planant. T'as déjà plané monsieur ? Ca te fout dans un état ... Tes pieds touchent plus le sol ... J'ai jamais aimé que mes pieds touchent le sol, ça fait trop réél. »

Samson sourit mais il n’était pas totalement convaincu. Si Freddie continuait à se droguer comme un abruti, Samson n’était pas sûr de vouloir l’aider. On avait besoin d’un leader charismatique et pas facile à manipuler. Or un drogué est facile à manipuler. Il suffit de lui enlever sa drogue et alors on peut en faire ce qu’on veut. Peut être que la Déesse du Quartier Nord serait un meilleur leader ? Mais Samson n’osait pas l’approcher, de peur de se prendre une balle en pleine face et aussi de peur de se faire humilier avec un grand H. La Déesse du Nord n’avait pas la langue dans sa poche et Samson était faible comme un nouveau né face à elle. C’était aussi une des raisons pour laquelle Samson n’était plus dans la course au couronnement. Il était trop faible face aux femmes… Enfin bref ! Dans le Quartier Sud il n’y avait pas de vrai leader, simplement une horde de gens qui se prétendaient chef alors que ce n’était pas le cas. Dans l’Ouest, la bataille au couronnement n’était pas encore lancée et Samson n’avait pas le grade nécessaire pour entrer dans ce Quartier sans se faire virer immédiatement ensuite… Quand à l’Est, c’était un quartier mort. Le Quartier du Milieu quant à lui, il se plierait aux ordres du plus charismatique…

- « J’ai déjà fumé, si c’est ce que tu veux savoir. C’était pour oublier que mes proches étaient morts mais finalement j’ai arrêté rapidement. Quand tu planes c’est cool, mais dès que tu retombes dans la réalité, tu te rends compte que l’envol n’en vaut pas la souffrance. Tu devrais arrêter aussi. T’es trop jeune pour te bousiller les poumons et puis il y a pleins d’autres façons de planer, et il y a des façons bien plus légales et moins dangereuses… »

Est-ce que Freddie avait beaucoup d’amis ? C’était un peu ce qui avait sauvé Samson à la mort de sa famille. Il avait eut quelqu’un à tout raconter, quelqu’un qui t’écoute sans t’arrêter, quelqu’un qui est toujours là pour toi.

- « Tu devrais te trouver quelqu’un en qui tu as confiance, quelqu’un qui t’écoute sans t’arrêter, quelqu’un qui sera toujours là pour toi. Une fois que t’auras trouvé cette personne, tu te rendras compte que la réalité ne fait pas si peur que ça lorsqu’on est pas seul à l’affronter. Et quand tu auras trouvé cette personne, je peux t’assurer que tu pourras commencer à t’élever au rang de roi. Et qui sait, ça se trouve tu te trouveras une Reine »

Il avait dit la dernière phrase en souriant gentiment.

- « Si je partais à la conquête du monde, tu viendrais avec moi ? »

A ce moment, la radio de Samson se mit à grésiller. C’était un espèce de talkie-walkie de l’ancien temps, le gouvernement n’avait pas juger intéressant d’améliorer l’équipement de la police…

- « Hugher ! On a besoin de toi dans le Quartier Sud, c’est la grosse merde ! Amène-toi vite ! »

Samson répondit par l’affirmatif et rangea sa radio. Il chercha un bout de papier et un crayon. Sur le bout de papier il écrivit son numéro de portable et le tendit à Freddie.

- « Tu peux compter sur moi pour t’aider à conquérir le monde, Freddie. »

Il lui sourit et lui expliqua rapidement qu’il y avait urgence. Il partit en courant après avoir passé sa main dans les cheveux de Freddie, comme l’aurait fait un père sur son fils. Le policier partit en courant avec un espoir nouveau : celui de renverser le gouvernement et de réinstaurer un monde libre et sûr.



FIN POUR SAMSON

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MessageSujet: Re: Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Tel un fauve, il repéra sa proie [PV-Frederic] [Terminé] Icon_minitime1Dim 17 Juil - 18:08

Elles ont fait de moi un homme mes douleurs et mes peines. Je traine de Hall en Hall Quitte à finir à Fresnes. On m’a présenté la rue, frère Et j’en ai fait ma reine. On m’a dit : si t’es rusé n’en fou pas dans ton Zen. On m’a dit : Frèro pousse pousse mais j’ai sorti les guns. J’ignore mais quand on pose pose les haineux ont le Seum. Man on vient de loin et ose ose ouvrir ta grande gueule. Moi je te présente ma banlieue sale musique, capitale du crime.



Cette fois, il pleurait. Il ne savait pas exactement pourquoi mais il pleurait. Après le départ de Samson, il se rassit sur le banc et abaissa sa tête au niveau des genoux, les bras croisés. Et il se sentit mal. Ce n'était pas les syndrômes du manque. C'était une sensation étrange et impossible à suporter. C'était quelque chose qui le prenait aux tripes. Quelque chose qu'il ne savait pas décrire. Que venait-il de se passer exactement pour le laisser dans cet état ?

La drogue, il le savait, c'était mal. Il le savait depuis longtemps. Il savait depuis longtemps que la drogue le tuait de l'intérieur. Que la drogue est une femme volage, incapable d'aimer et toujours présente. Il savait que cela faisait mal. Que c'était mal. Qu'avec tout l'argent dont il disposait, il aurait pu se payer tout ce qu'il voulait, sauf de la drogue. Il savait qu'il aurait pu être quelqu'un d'autre, une personne normale et pas obsédée par l'idée de trouver sa dose du soir. Il aurait pu être célèbre. Il aurait même pu faire partit des Sportifs. Il aurait pu. S'il n'avait pas rencontré Héroine, sa soeur Cocaine, leur cousin LSD, leur père le Cannabis et leurs amis Seringues, Feuilles, Fumée et Maladies. Il aurait pu.

Frederic était malade. Il eut une sensation fulgurante dans la tête et ferma les yeux.

Quand il les rouvrit, il était chez sa mère, dans sa chambre d'adolescent turbulent. Son reveil afficha trois heures du matin et il y avait deux autres personnes dans son lit. Un garçon et une fille. La tête lui tournait et il mit du temps à pouvoir ne serait-ce que penser. Par réflexe, il plongea la main sous l'oreiller pour en sortir deux cachets blancs de ... d'il ne savait plus exactement quoi mais il les avala.

Trou noir de neuf heures.

Il farfouilla dans les fringues à terre. Il y avait du sang sur son jean et un papier dépassait de sa poche arrière. Il l'ouvrit machinalement. Un numéro de téléphone.

Le flic.

Le flic ébourrifant ses cheveux avant de sourire et de partir au travail en homme responsable.

Le père ébourrifant ses cheveux avant de sourire et de partir au travail en homme responsable.

Le père de Frederic lui tapant l'épaule avant de tourner le dos et de partir chercher sa dose.

Les deux corps bougeaient dans son lit. Incapable de quoi que ce soit, celui de Frederic bougea tout seul jusqu'a la cuisine. Nu. Son torse et son dos étaient couverts de griffures, de bleux, de rouge, de blanc et de marque de dents. La nuit avait dû être torride. Il n'avait pas lacher le papier. Il enclancha le robinet de la cuisine et laissa l'eau couler devant ses yeux noirs et rouges. Il était fatigué. Il voulait dormir. Où était sa mère ? Il avait besoin d'elle. Est ce qu'ils s'étaient protégés au moins ? Une fille brune apparut dans l'encadrement de la porte en culotte et chemise. Elle fit un signe de la main, la porte claqua. L'eau coulait. Il ne savait plus pouquoi il l'avait enclanchée. Il était fatigué, fatigué, fatigué ...

Un papier fixé sur le micro ondes lui indiqua que sa mère était à Mexico pour trois jours. Le micro ondes indiquait 03h13 du dimanch .... Les derniers souvenirs de Frederic remontaient à son ennui du vendredi après midi et du flic. Vendredi à dimanche. Trou noir de trente-cinq heures. Il ne s'était encore jamais défoncé à ce point. Il arrêta l'eau et laissa le numéro de téléphone en vue. Au cas où. Un jour. Il ouvrit le frigo, frissona et attrapa la crème chantilly. Il en avala une gorgée et ne referma pas la porte. La bombe tomba. Il ferma les paupières, déphasés. La fatigue.

Il retourna dans sa chambre d'adolescent turbulent avec pour objectif de reveiller le mec et de voir s'il n'y avait pas moyen d'en faire quelque chose.


THE END
TO BE CONTINUED


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