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Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun]
Nine
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Nine "Nina" Smith-Werthem
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MessageSujet: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Sam 15 Oct - 22:07

Nine marchait dans le Quartier Sud en se demandant ce qu'elle allait faire de sa journée. Elle revenait de l'Académie Weins et s'ennuyait comme un rat mort. Elle avait dû enchaîner une journée entière de cours parce que Calypso Storm l'avait surprise alors qu'elle s'apprêtait à sécher. Nine avait donc dû aller à son cours de maths, pour son plus grand désespoir. Elle s'était assise au premier rang parce qu'étant arrivée en retard, il ne restait plus que ça : les autres élèves ayant fuit lâchement le plus loin possible du prof. Il fallait avouer que ce prof était vraiment barge. Il passait son temps à emmerder les élèves et n'avait pas l'air de s'y connaître plus en maths que Nine, un comble pour un prof de maths...
Nine avait passé toute l'heure du cours à jouer son rôle de gentille niaise que les gens apprécie plus ou moins. Qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, Nine s'en foutait royalement : elle n'aimait pas les gens de toute façon. Les habitants de New-York étaient juste bons à crever. Elle avait donc passé l'heure à jouer son rôle et à supporter les chuchotements puériles de sa voisines, auxquels le professeur de maths mit fin pour son plus grand bonheur. N'importe quelle personne regardant Nine à l'Académie se dirait que c'est une fille sympa, sans même imaginer la part d'ombre qu'elle cache dans le but de tuer sa soeur. Bref. Toujours est-il que le cours était ennuyant, le prof chiant et la classe stupide. Lorsque sa journée de cours fut terminée, Nine quitta l'Académie à grands pas, heureuse de pouvoir aller tuer. Ça faisait quelques jours qu'elle n'avait pas tué quelqu'un : un record ! D'habitude Nine tuait chaque soir, mais là elle s'en était un peu lassé. Elle voulait faire quelque chose de plus fort que d'égorger un simple passant. Et si elle torturait ce soir ? Tout comme sa mère l'avait torturé ? Nine sourit : elle avait trouvé ce qu'elle allait faire pour se détendre...

Elle aborda un colosse large comme un bœuf et entreprit de le draguer. La chose fut aisée car le géant était apparemment en rûte et n'avait pas l'air d'avoir l'argent pour se payer une prostituée. Qu'une femme aussi mystérieuse et aguichante que Nine l'aborde était, pour lui, la meilleure chose qui lui soit arrivé depuis longtemps. Si seulement il avait su...
Il était en train d'embrasser Nine dans une ruelle vide et promenait ses mains sur le corps de la tueuse lorsqu'elle lui enfonça son pied en plein dans l'entrejambe. L'homme hurla de douleur et tomba sur le sol en se tenant les bijoux de famille. Nine, de son côté, entreprit de cracher par terre et d'essuyer ses lèvres maintenant salies par le porc. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour avoir une prise de choix...
La femme enfonça son talon aiguille droit dans un des testicules de l'homme et sourit en entendant le hurlement de douleur de l'être masculin. L'homme ne pouvait plus bouger et Nine s'assit à cheval sur son ventre. Promenant son doigt sur le corps du colosse, elle lui mordilla l'oreille gauche et, alors que l'individu commençait à se calmer, elle mordit violemment et tira sur l'oreille, arrachant de nouveaux hurlements de douleur au même titre qu'un bout de la dite oreille. Nine cracha le bout de chair sur le sol et soupira : ce n'était pas si drôle que ça. Se relevant, elle alla chercher son couteau dans son sac et s'assit à nouveau sur l'homme qui aurait bien voulu se débattre mais qui en était incapable. Prenant la main du colosse, Nine était en pleine interrogation sur ce qu'elle allait faire, lorsqu'elle entendit du bruit sur le côté. Elle se releva et fit face d'un air perplexe à son professeur de maths. Mais qu'est-ce qu'il venait foutre là cet asiatique ? De plus il regardait Nine avec un regard qu'elle n'appréciait pas spécialement. Non pas qu'elle ait peur, Nine n'avait peur de rien, mais elle n'aimait pas qu'on la regarde comme une source de plaisir. Elle tuait et ce n'était pas l'inverse.

- « Qu'est-ce qu'un prof de maths vient faire dans une ruelle comme celle-ci ? »

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Dim 16 Oct - 19:08

Ah non. Pas avec le couteau. Il avançe. Délibérément. Il pousse une canette vide. Ca fait du bruit et ça résonne dans la ruelle. La jeune femme tourne la tête. Elle le remarque, elle le reconnait aussi. Elle parle et lui pose une question. Il ne dit rien et continue d'avancer jusqu'à se trouver à porter de bras, du tas de graisse et de la folle. Il plie les genoux et se met à leurs niveaux. Toujours sans un mot, il attrape le poing de la demoiselle. Il ne lui laisse pas le temps pour réagir qu'il a déjà retiré le couteau de ses mains. Il le balance au loin. Il ne lui a pas laché le poignet. Il n'est pas violent, mais il n'est pas doux non plus. Il fouille un moment dans sa poche avec sa main libre et finit par sortir un fil de métal enroulé. Il lui tend. Il parle alors, sa voix est presque sourde, à peine audible, c'est suffisant pour qu'elle entende quand même.

- Si tu veux jouer, joue avec ça. Le couteau, c'est pour la fin tragique.

* * *

Il l'observe depuis qu'elle est entrée dans la salle de cours. Deux secondes avant la cloche finale. Elle est entrée en furie. Sur son siège, elle incarne pourtant un autre personnage. Il connait ce genre-là. Il sait reconnaître celui qui agit normalement et celui qui joue la comédie. Elle, elle joue la comédie. Elle, elle sent le sang. Elle, elle connait la mort. Elle, elle connait la violence. Il le sent, il le sait. Ca ne s'apprend pas, ça se vit. Il le voit dans son regard. Il comprend vite qu'elle est une lionne en cage. Ici dans cette jungle de béton. Il voit la sauvagerie dans ses iris. Elle est différente des autres. Les autres, les morveux, les imbéciles, les étudiants, eux, ils font croire qu'ils sont les meilleurs, ils se vantent, ils se défient. Mais elle, elle n'a pas besoin. Il le devine. Toute l'heure il la surveille discrètement. Toute l'heure, elle agit comme une élève modèle. Elle obéit à ses ordres. Et alors qu'il réprime ceux qui ose le narguer. Elle ne fait rien. Elle est différente.

Il attend la fin de la journée pour la suivre. Elle quitte rapidement l'académie pour un quartier plus dangereux, plus noir, plus sombre. Cela ne le dérange pas. Il la suit, sans la pourchasser. Il tient à rester un témoin de la scène. Il veut comprendre. Il veut savoir. Elle est différente. Il veut voir en quoi elle est différente. Elle se laisse décider pour une brûte sans cervelle. C'est un gros poisson, mais elle semble sûre d'elle. Il devine qu'elle en a vu d'autres. Il devine qu'elle gagnera la partie. Mais elle ne semble pas vouloir tuer le bout de gras. Elle veut jouer avec. Un étrange et minuscule sourire, sur le coin des lèvres apparait sur son visage froid. Il va pouvoir l'étudier, la comprendre, peut-être entrer dans son jeu. Mais le sourire disparait bien vite avec l'apparition d'un couteau. Elle va finir le jeu. Non, trop vite, trop tot. C'est du travail baclé. Il ne peut pas laisser faire ça. Il doit l'arrêter. Alors il sort de l'ombre, oui. Il l'empèche de commettre l'irréparable.

- Si tu veux jouer, joue avec ça. Le couteau, c'est pour la fin tragique.

Il ne répond pas la question. C'est inutile, c'est futile. Il préfère la voir en bonne élève, en bon disciple. On ne torture pas deux minutes pour saloper le travail avec un couteau. La torture, c'est un art. Il est passé maître. Il refuse de voir quelqu'un ternir la réputation de cet art primaire et nécessaire. La fin tragique. Oui, quand le bonhomme n'a plus de force. Quand il n'y a rien d'autre à faire. Quand la police ne va pas tarder. Tragiquement, il faut savoir s'arrêter. Donc une fin plus ou moins rapide. Cela dépend de comment on voit la chose. Il n'aime pas finir ainsi. Voilà pourquoi il appelle cela tragique. Il lève sur elle un regard froid, impassible, sans émotion. Ses deux billes noires semblent fouiller la demoiselle, semblent la décortiquer vivante, semblent la passer aux rayons-X. Peut-être ne connait-elle pas ce genre de souffrance. Il lui lache le bras finalement. Il soupire. Les cours du soir, ce n'est pas pour lui. Mais il ne peut pas non plus la laisser sans consigne. C'est plus fort que lui.

- Fais un garrot. Le fil de pêche va couper les vaisseaux sanguins à l'intérieur, sans le blesser à l'extérieur. Si tu veux le faire saigner, au moins, ne gaspille pas son sang.

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Mar 25 Oct - 17:21

- « Si tu veux jouer, joue avec ça. Le couteau, c'est pour la fin tragique. »

Alors ça... Si Nine s'était attendue à ce que son prof de maths lui explique que tuer avec le couteau c'est moins drôle que tuer en faisant souffrir longtemps avant... Nine avait assisté aux cours de maths, comme toute personne saine d'esprit se trouvant dans la classe de Calypso Storm. Nine n'avait pas spécialement envie de se mettre à dos la Reine de Weins et elle n'était pas la seule dans ce cas, alors on obéissait sagement aux ordres de Storm. Nine allait sagement aux cours de l'Académie mais le discours pro-gouvernement entrait par une oreille pour en ressortir par l'autre. Nine n'aimait pas le gouvernement mais elle n'aimait pas plus la Résistance. Ce qu'elle aimait elle c'était tuer et c'était surtout l'idée de tuer sa soeur. Nine n'était pas une tendre et, ce, malgré l'image qu'elle se donnait dans l'Académie. Nina Werthem était une fille sympa, drôle et attachante. Nina était appréciée et avait pleins d'amis. Mais qui aurait pu se douter parmi tous ces crétins que Nina était en fait Nine Werthem : une assassin cruelle et sans pitié ? Non... Sa couverture était tellement grosse que personne ne pouvait la soupçonner. Soupçonner Nina de meurtre c'était comme soupçonner Calypso Storm d'être une petite fille timide et prude : impossible. Qui pourrait soupçonner Nina qui passait son temps à rire et trébucher comme une enfant qu'on a envie de cajoler et de protéger. Quiconque ayant déjà vue Nine à l'action ne risquait pas de vouloir la protéger mais plutôt de prendre ses jambes à son cou.

Elle l'avait tout de suite trouvé louche, ce prof de maths. Déjà ses yeux l'avait étudié pendant les trois-quarts du cours et il n'avait pas l'air d'y connaître vraiment grand chose en maths. C'était à se demander ce qu'il répondrait si on lui demandait quelle était la racine carré de 666... Mais maintenant qu'elle l'avait sous les yeux, dans cette ruelle, elle comprenait pourquoi il n'y comprenait rien aux maths malgré son statut de prof. On ne l'avait pas engagé comme prof de maths, on l'avait engagé pour surveiller les élèves et ce qu'il était en train de faire en ce moment n'était sûrement pas compris dans son salaire. Il avait la main serrée autour du poignet de Nine et pourtant celle-ci ne tentait pas de se débattre. Elle n'en avait pas envie : ce prof de maths avait le même regard qu'elle...
Il fouille dans ses poches et en sort un fil de métal enroulé qu'il pose dans la paume de la grande brune. Son couteau avait été jeté au loin mais ça ne l'effrayait pas. Il en fallait beaucoup pour effrayer Nine et même lorsque l'asiatique la sonda de ses pupilles noires, elle ne broncha pas. Qu'il l'examine tant qu'il le voulait, mais qu'il s'aventure à faire autre chose et elle lui faisait bouffer son fil de métal...

- « Fais un garrot. Le fil de pêche va couper les vaisseaux sanguins à l'intérieur, sans le blesser à l'extérieur. Si tu veux le faire saigner, au moins, ne gaspille pas son sang. »

Nine hésitait entre partir chasser ailleurs ou lui faire bouffer le boeuf allongé par terre. Pour qui il se prenait ce nain ? Hum ? « Fais un garrot... » et il s'attendait à quoi ? Qu'elle hoche la tête, se mette au garde-à-vous en disant « Yes Captain ! » Non mais franchement...

- « Avant de faire quoi que ce soit j'aimerai savoir pour quelle raison vous vous mêler de mes oignons... »

Non mais c'est vrai, quoi ! Elle tuait ses victimes comme elle le voulait. S'il était pas content, il avait qu'à se trouver un autre boeuf à torturer, merde !

- « Et puis je vous ferais remarquer que le couteau n'entraîne pas fatalement une fin tragique. Ça dépend de comment on le manie. Chacun ses joujoux, non ? »

Elle sourit de son sourire de tueuse : un sourire beau mais perturbant. Nine regarda l'asiatique dans les yeux et pas un instant son regard ne cilla : Nine était morte depuis bien trop longtemps pour avoir peur.



[HJ : Désolée c'est grave nul, mais j'avais pas d'inspiration et comme t'avais l'air pressé que je réponde bah... voilà xD]

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Mar 25 Oct - 18:23

Il a horreur des maths. Ces petits chiffres qui s'enfilent sur une ligne, qui se chevauchent dans les divisions, qui s'aditionnent, qui se soustraient, qui s'évaporent ou qui apparaissent. Non, il n'aime pas les maths. Surtout les probabilités. Et là, juste devant lui, il voit les probabilités qui interagissent avec le monde extérieur. Elle est en train de peser le pour et le contre. Elle est en train de se faire une idée de lui. Elle est en train de choisir la bonne probabilité pour agir de la meilleure façon. Il n'aime pas les maths. Et plus que tout, il n'aime pas les étudiants. Ces petits imbéciles de poltrons qui n'écoutent pas leurs maîtres. Il n'aime pas l'autorité, certes, mais quand il était jeune, il écoutait son maître. Il voulait devenir le meilleur, il voulait être le meilleur, il s'était juré qu'il serait le meilleur. Il est devenu le meilleur. Et maintenant qu'il est un tantinet généreux, qu'il offre son savoir, elle le rembare. Il n'aime pas l'étudiante. Elle fait du sale boulot. Elle trahit l'art de la torture, elle trahit ce chef d'oeuvre qu'est la mort. La grande faucheuse, comme les occidentaux l'appellent doit se mordre les doigts en ce moment même. Elle refuse son aide? Et bien soit. Il continue de la regarder sans ciller, non plus. Il regarde le gros lard par terre, il pleure à moitié, il bougonne, mais il ne peut pas bouger, elle le tient à sa merci toujours. Il tourne la tête et fixe le couteau. Et bien, si elle veut sagouiner la chose, il la laisserait dans son ignorance et sa stupidité.

D'un geste vif, il la lâche et récupère son fil de pèche. Il se relève et va chercher le couteau. D'un geste las, il le ramasse et le lui jette. L'objet de sa préférance féminine tombe au pied de la jeune fille dans un "gling" bruyant et métallique. Un vague air de dégout passe sur ses traits. Ah, torturer au couteau, qu'est-ce que c'était moche. Aucune perfection, aucune minutie, aucun style. Ah, du travail de fainéant. Il range son petit rouleau de fil de pèche dans sa poche, mais il continue de regarder Nine lentement. Il imprime son visage, il sonde son regard. Nan, vraiment, ce n'est pas une bonne tortionnaire. Trop jeune, trop impatiente, trop imbue de sa personne. Il tourne le regard vers l'entrée de l'allée, puis c'est toute la tête qui tourne. Il ne répond pas à sa question. Il se mêle de ce qu'il veut, surtout quand cela concerne la torture qu'il affectionne tendrement. Il ne répond pas non plus à sa dernière phrase rhétorique. Chacun ses joujoux? Parce qu'elle croyait que la torture, la mort et la violence étaient une sorte de jeu? Il n'en croit pas ses oreilles. Il secoue la tête si lentement que cela en est presque imperceptible. Puis il tourne tout le reste du corps et se dirige vers la civilisation. Qu'elle continue à faire son travail d'amateure, il refuse de l'encourager à ce niveau là.

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Jeu 17 Nov - 18:13

Jamais, ô grand jamais, Nine n'aurait pensé faire ce qu'elle allait faire. Elle s'était toujours débrouillée toute seule et ne supportait pas qu'on l'aide. Lorsqu'elle avait eut besoin d'aide, personne ne s'était présenté pour l'aider et maintenant qu'elle se débrouillait, on voulait l'aider ? La blague ! C'était toujours pareil avec les rats : absents quand c'était trop difficile et présent lorsqu'on pouvait s'en tirer facilement. Si Nine haïssait l'espèce humaine, c'était pour une bonne raison : elle l'avait abandonnée entre les mains de sa mère. Mais qu'à cela ne tienne : aujourd'hui elle était folle à lier et pourtant en liberté. Jamais Nine ne s'était sentie plus vivante qu'en tuant sa mère de ses propres mains. Elle avait prit un plaisir fou à la voir agoniser puis rendre l'âme. Enfin l'âme, si elle en avait une...
Nine s'était débrouillée seule pour venir à New-York. Elle avait effectué ses recherches seule. Elle avait retrouvée sa soeur, seule. Elle avait tout fait elle-même sans l'aide de personne et rien ne lui avait fait plus plaisir.
Le "gling" du couteau fit gémir le gros lard mais Nine ne fit pas un geste pour le ramasser. L'attitude de l'asiatique la perturbait au plus au point. Elle n'avait pas peur, non, mais elle ressentait autre chose que du dégoût pour cet individu. L'être humain lui donnait juste envie de gerber mais lui, il semblait différent. Dans ses yeux il y avait la même folie que dans les siens. Cet homme lui faisait battre le coeur plus vite. Si une crétine avait été là, elle lui aurait dit « Wouahouuuuu ! T'es en train de tomber amoureuse ! » et elle aurait eut tout à fait tord. Ce n'était pas de l'amour ce qu'était en train de ressentir Nine, non. C'était du respect. Et ça, elle ne l'avait jamais ressenti auparavant. Nine n'avait jamais respecter personne et c'était pour cette raison que tuer ne la gênait pas. Au contraire ça la faisait frissonner de plaisir. Voir un être humain agoniser en pleurnichant, Dieu qu'elle aimait ça ! Le mieux étant évidemment les humains assez stupides pour essayer de garder leur dignité. Mais qui qu'ils soient, au final ils pleuraient comme tous les autres et gémissaient en demandant à ce qu'on les achève. Mais Nine n'obéissait à personne et ne ressentait aucune pitié alors elle laissait durer la séance jusqu'à ce que, lassée, elle ne les tue brutalement.

- « Attendez, s'il vous plaît. »

Nine se leva de dessus le gros homme et marcha vers l'asiatique. Elle était plus grande que lui et pourtant, elle n'y faisait pas attention. Ses talons claquaient sur le sol. Elle avait beau ne plus être assise sur l'homme, il n'osait pas bouger. Ou plutôt il ne pouvait pas. Elle s'était arrangée pour qu'il ne puisse pas bouger... S'arrêtant devant l'asiatique, Nine planta son regard dans celui, noir, du pseudo-prof de maths. Décidément, il avait exactement les mêmes yeux qu'elle. Des yeux noirs, chargés de démence et de désir. Nine aimait tuer, elle adorait ça même ! Mais elle n'avait jamais vraiment essayé la torture. Bien sûr elle tuait à petit feu mais jamais elle n'avait vraiment torturé quelqu'un. La torture était un art qu'il fallait maîtriser mais malheureusement, on ne trouvait pas de prof de torture dans la rue et passer une annonce du genre « Cherche prof de torture pour exterminer des humains. » ça le faisait moyen...

- « Vous êtes décidément bien plus qu'un simple prof de maths... »

Non, Nine ne faisait pas du charme à l'asiatique. Un crétin aurait pu penser ça mais deux fous comme eux étaient bien au dessus de "faire du charme". Ou en dessous ? Nine ne connaissait pas le verbe ''aimer'' mais elle connaissait celui là : respecter.

- « Je n'ai jamais vraiment torturé quelqu'un. Bien sûr j'ai retardé leurs morts pour avoir le plaisir de les voir agoniser mais ce n'est pas pareil. Vous m'avez l'air de vous y connaître en torture et, personnellement, apprendre cet art m'attire et me plairait fortement. »

Reculant d'un pas, elle ne lâcha pas le regard de l'asiatique.

- « Pourriez-vous m'apprendre ce que vous savez ? »

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Lun 21 Nov - 9:21

Il veut partir, il veut rentrer chez lui. Il peut éviter la foule. Il n'aime pas les gens. Il n'aime pas devoir se mélanger au commun des mortels. Il est supérieur. Il connait bien plus que la bienséance, que l'hypocrisie, que la traitrise. Il n'aime pas les gens car pour lui, ils ne sont que faux-semblants. Il veut plus qu'une conversation. Il veut les émotions profondes : douleur, humiliation, peine, souffrance, volonté et espoir. Desespoir aussi, quand la mort est proche. C'est le plus beau des sentiments. Il va rentrer et demain commencera une nouvelle journée morne. Il n'aime pas cet endroit, il n'aime pas cette ville, il n'aime pas ces gens qui viennent le voir pour des cours de mathématiques. Il n'aime pas les maths.

- « Attendez, s'il vous plaît. »

Il s'arrête. Sa tête se penche légèrement vers le sol, légèrement vers la gauche. Il cherche à regarder par dessus son épaule derrière lui, mais pas trop. Il attend. Même s'il n'aime pas ce qu'elle lui dit. Il fait ce qu'il veut. Il part s'il le veut. Mais elle n'est pas comme les autres étudiants. Elle a quelque chose au fond de ses yeux qui font d'elle quelqu'un de son monde à lui. Un monde de tortures, de peines, de douleurs et de violence. Alors il s'arrête oui. Il veut savoir pourquoi elle le rappelle. Elle voulait une mort violente, non? Un couteau misérable dans le gras d'un homme trop gros. C'était ça son chef-d'oeuvre non? Alors pourquoi l'arrête-t-elle ainsi? Il attend. Elle arrive. Il la voit du coin de l'oeil. Démarche féline, mais méfiante? Il ne peut pas trop juger. Elle douterait? Mais de quoi? L'attitude de l'homme? Oui, surement. Elle ne sait pas, elle ne le connait pas. Il aime cette méfiance. Elle serait stupide de ne pas se méfier. Quand elle arrive devant lui, il fixe son regard dans le sien.

- « Vous êtes décidément bien plus qu'un simple prof de maths... »

Il ne réagit pas. Il n'a pas besoin. Non, il n'est pas qu'un simple prof de maths. Il déteste les maths. Il la sonde, encore. Comme il fait toujours. Il ne regarde pas seulement le visage. Ses iris si noirs semblent plonger dans l'âme même. Il n'a jamais eu un regard amical. Il la fixe comme s'il voulait lui arracher les yeux des orbites. C'est tout ce qu'elle a à dire? Non. Elle reprend.

- « Je n'ai jamais vraiment torturé quelqu'un. Bien sûr j'ai retardé leurs morts pour avoir le plaisir de les voir agoniser mais ce n'est pas pareil. Vous m'avez l'air de vous y connaître en torture et, personnellement, apprendre cet art m'attire et me plairait fortement. »

Il ne réagit pas. Il reste de marbre. Pourtant. Pourtant quelque chose se détend. S'éclaire. Il semble moins menaçant. Pourtant il n'a pas bougé. Elle recule d'un pas. Et prononce une phrase qui le laisse immobile. Mais pas de glace. Apprendre son art? Il ne demande que cela. Enseigner l'art subtile de la torture. Oui, c'est sûr qu'il veut transmettre son savoir. Mais c'est un maître qui choisit son élève, pas l'inverse. Il la regarde encore. Est-ce qu'elle a l'étoffe de devenir son élève? Sans prévenir, il fait un pas. Puis deux. Il s'avance encore pour faire le tour de la jeune femme. La juger des pieds à la tête. Elle a du courage pour venir le trouver. Elle a un respect pour ce qu'il fait. Elle a de l'intelligence. Elle a de l'intuition pour le choisir lui. Elle a de la folie pour demander pareille chose. Elle est ce qu'il lui faut. Il ne lui manque plus que l'esprit artistique, l'esprit parfait qui lui montrerait la voie de la torture. Un murmure contre son oreille.

- Parfait.

Il ne jette pas un regard à l'homme meurtri. Il est devenu inutile. Et puis, ce n'est pas son travail. L'homme est gaspillé. Il lui faut quelqu'un d'autre. Il regarde la rue, personne. Ce n'est pas de chance. Il est quelle heure? Il regarde sa montre. Il n'est pas trop tard. Il y a bien dans un coin malfamé de la ville quelqu'un qui traine. Il montre un côté de la rue. Il veut l'emmener avec lui, si elle veut connaître son art, il faut qu'elle suive. Il va falloir qu'elle suive des règles. Des règles strictes. Il ne veut pas de désobéissance.

- Règle numéro un : brise le corps avant de briser l'esprit.

Il avance, tourne à un carrefour. Toujours personne. Ah si. Une boite de nuit, tout au bout. Un videur et quelques bonshommes qui cherchent à entrer, en faisant la queue. Il doit bien y avoir une bonne proie ici.

- Règle numéro deux : respecte le corps humain.

Ca, il va lui montrer plus tard. On est pas pressé, il aime garder une petite part de secret. Il faut qu'elle cherche un peu. Il s'approche de l'entrée. Le néon rouge brille bien dans la nuit noire. Maintenant il faut trouver la proie parfaite du moment. Il s'approche de son oreille et glisse tout doucement.

- De qui veux-tu voir la souffrance, la peine, les pleurs, les cris, le sang?

Nine
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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Sam 24 Déc - 17:50

Il s'était arrêté lorsqu'elle lui avait demandé d'attendre. Il avait décalé un tout petit peu sa tête, comme s'il cherchait à l'apercevoir sans le montrer. Nine n'avait pas relever puisqu'elle s'en fichait. Elle lui avait demandé de devenir son maître dans l'art de la torture. Elle avait reconnu sa supériorité et son appartenance à un autre monde que celui dans lequel vivait le gros lard allongé par terre en train d'agoniser. Puis il fit un pas, puis deux et entreprit de tourner autour de Nine. La tueuse se rendait bien compte qu'il la jugeait, se demandant si elle avait l'étoffe nécessaire pour devenir son élève alors elle ne bougea pas, le laisser regarder, étudier ce qu'il voulait. Puis elle sentit un souffle contre son oreille et frissonna de plaisir lorsqu'elle l'entendit dire :

- « Parfait. »

Elle avait enfin un maître. Nine allait apprendre l'art le plus véritable, le plus admirable et le plus passionnant : la torture. Ça faisait des années qu'elle cherchait à trouver LA façon de tuer sa soeur. Elle cherchait comment lui faire regretter sa naissance, comment faire pour qu'elle regrette d'avoir vu le monde. Elle voulait la faire souffrir, la meurtrir à l'intérieur comme à l'extérieur, elle aurait voulu atteindre le sommet du plaisir en la tuant mais elle n'arrivait pas à trouver la bonne façon de tuer. Mais ce pseudo professeur de maths venait de lui offrir sa chance, il venait de lui montrer un chemin rempli d'expériences et de nouvelles choses. Nine allait marcher sur le chemin de la torture et lorsqu'il aurait fini de tout lui apprendre, elle la tuerait. Mademoiselle Hypathie Arsène Allegra Lockhart avait un répit mais qu'elle ne s'estime pas sauvée... Dès que Nine serait assez douée, elle effectuerait ce pour quoi elle était encore en vie, ce pour quoi elle venait de prendre un maître : elle allait effectuer son art suprême en la tuant, l'oeuvre de sa vie.
Il regarda sa montre et se mit en route. Nine ne chercha pas à lui poser des questions et le suivit sans hésitation. Il devait sans doute se dire que le gros tas là-bas était inutilisable ou alors il devait vouloir voir comment elle s'y prenait pour chasser ? Nine n'en avait aucune idée mais elle sentait qu'elle allait s'amuser. Ils partirent donc, laissant le gros gémir dans le noir de la ruelle. Nine inspira profondément et sourit : un nouveau jour commençait pour Nine Werthem...

- « Règle numéro un : brise le corps avant de briser l'esprit. »

Ils continuaient d'avancer puis tournèrent à un carrefour. Nine aperçut une file de personnes attendant d'entrer dans une boîte de nuit à l'air minable. Décidément les gens n'étaient que des rats. Nine leur était supérieur et son maître lui était supérieur... Qu'auraient pensés ces gens en se rendant compte que deux tueurs filaient vers eux ? Ils auraient sans doute paniqués et tentés de fuir mais ils n'auraient pas réussit : on n'échappe pas à la Mort.

- « Règle numéro deux : respecte le corps humain. »

Nine haussa un sourcil mais ne dit rien : elle comprenait bien qu'il cherchait à faire durer le suspense ou cherchait à la faire réfléchir. En tout cas cela marchait puisque Nine réfléchissait à ces deux règles. La première paraissait assez évidente mais la seconde était étonnante. Après tout la torture entrainait la perte des membres, enfin plus ou moins, alors pourquoi respecter le corps ?
Il s'approcha de son oreille et lui murmura dans un souffle chaud :

- « De qui veux-tu voir la souffrance, la peine, les pleurs, les cris, le sang ? »

Nine sourit de son sourire carnassier et le néon rouge sembla animer ses pupilles d'une couleur sang. Nine était excitée à l'idée qu'elle allait enfin avoir son premier cours de torture mais elle se força à se calmer puis répondit :

- « Chaque personne habitant cette terre mérite de souffrir mais celle dont je veux voir la peine, les pleurs, les cris et le sang c'est ma soeur. Oh oui, je n'ai d'autres rêves que de la voir souffrir, implorer le pardon et la pitié, de la voir se vider de son sang, de voir la faible de lueur de vie dans ses yeux disparaître petit à petit. Grâce à ce que vous aurez la bonté de m'enseigner, je ferais de sa mort un enfer, quelque chose de si puissant qu'elle regrettera d'être née... »

Pendant tout son discours, ses yeux s'étaient animés d'une lueur démente, d'un sadisme pur et d'un désir profond. Nine était folle à lier, certes, mais elle n'était pas la seule dans ce cas... Et puis après tout qu'est-ce qui est la plus à craindre : une tueuse ou une folle. Excellente question car si l'une est réfléchie, l'autre agit sur un coup de tête. Mais pas de chance pour Allegra, sa soeur était les deux. Pleure New-York car aujourd'hui, ta pire ennemie apprend un nouvel art : celui de te faire souffrir.

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MessageSujet: Re: Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Quand un folle et un fou se rencontrent [PV-Jun] Icon_minitime1Lun 26 Déc - 10:21

- « Chaque personne habitant cette terre mérite de souffrir mais celle dont je veux voir la peine, les pleurs, les cris et le sang c'est ma soeur. Oh oui, je n'ai d'autres rêves que de la voir souffrir, implorer le pardon et la pitié, de la voir se vider de son sang, de voir la faible de lueur de vie dans ses yeux disparaître petit à petit. Grâce à ce que vous aurez la bonté de m'enseigner, je ferais de sa mort un enfer, quelque chose de si puissant qu'elle regrettera d'être née... »

Une soeur. Sa soeur. Quelle merveilleuse idée. Quelle idée sadique. Quelle idée cruelle. Quelle famille machiavélique. Il ne le montre pas. Mais il commence à l'apprécier. Elle a le courage. Elle a la volonté. Oui, mais elle n'est pas prête. Il voit en elle, une petite poupée de pâte à modeler à son envie. Il peut en faire ce qu'il veut. Il peut la dresser comme bon lui semble. Mais attention, il ne veut pas la transformer. Elle est trop importante, trop précieuse. Non, juste lui enseigner comment bien faire. Juste lui montrer la délicatesse des arts noirs. Torture. Elle deviendra un maître en la matière. Son regard vire sur le visage étincelant de Nine.

- Torturer une soeur se mérite. Il faudra me prouver que tu en es digne.

S'immiscer dans les affaires familiales n'est pas ce qu'il apprécie le plus. Il s'en contrefiche. Elle semble haïr sa soeur. Cela la regarde. Pas lui. Il ne va pas chercher à savoir ce que Nine reproche à sa soeur. Il ne cherche même pas à savoir qui c'est. Les évènements s'enchainent. Ceux qui attendaient à la porte de la boite de nuit entrent. Une jeune femme apparait au bout de la rue. Il calcule rapidement. Il attrape Nine par la taille et l'entraine dans la rue, à la rencontre de sa future proie. Leur allure, leur position sur le trottoir forcera la femme à se décaler, soit sur la route, soit contre le mur. Elle choisit le mur. Ce n'est que trop facile. Il lache Nine. Il attrape la jeune femme si fermement qu'elle ne peut même pas sursauter de surprise. Il plaque une main sur sa bouche. Il la tire violemment dans une petite ruelle non éclairée. Inutile, oubliée, anonyme. Il est suffisamment fort pour la retenir sans difficulté. Il se place devant Nine, si près, si près.

- Sans toucher au corps, comment arriverais-tu à l'esprit?

Il tourne son visage vers la femme. Elle ne sait pas qui regarder, Nine ou lui. Ses pupilles sont dilatées, sa respiration courte. Il sent qu'elle tremble. Elle a peur. Il reprend.

- Tu sens sa peur? Mais elle ne pleure pas, elle ne crie pas. Si j'enlève ma main, elle va implorer ou garder le silence. Elle ne va pas crier, car pour le moment, elle ne sait pas ce que nous voulons. Si elle crie, elle perd sa force, ses chances. Elle veut rester en vie. Comment t'y prendrais-tu, pour briser sa force, sans la toucher? sans lui faire de mal physiquement et pourtant frapper bien plus fort, la contraindre à se plier, à souffrir?


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