« Dans la vie, on nous donne rien, c'est à nous de prendre. »

2079, Houston, Texas...
Zachary. Fermes les portes, vas me chercher les flingues dans la chambre et reviens illico presto ici. Zachary Leland Gaunt, la vingtaine fraîchement sonnée, voit débarquer de nulle part son flic de père encore en uniforme. Cela fait environ une heure que plus rien ne fonctionne dans le petit pavillon que les Gaunt habite en banlieue d'Houston, au Texas. Pas de télé, pas de radio, pas de cafetière, rien de rien. Le blondinet hausse les sourcils, s'apprête à répliquer qu'il y a peut-être mieux à faire comme essayer de trouver ce qui déconne, mais le regard noir foncé lancé par son paternel achève de le convaincre d'obéir. Sans conviction mais rapidement, il s'exécute. En bons texans, les Gaunt disposent d'une armurerie personnelle à faire pâlir d'envie un braqueur de banque et c'est les bras chargés que le fils rejoint son père. Leland Gaunt est un bon flic, tempéré, efficace, fiable. On ne compte plus les articles élogieux à son encontre, on ne vante plus ses compétences qui l'ont hissé au rang de héros pour beaucoup des habitants de Houston. Mais Zach sent une pointe d'angoisse lui transpercer le coeur en voyant les traits figés de son paternel. Bordel...c'est que son vieux aurait presque...peur ?! C'est timidement et à voix basse qu'il ose ouvrir la bouche. Il se passe quoi, Pa' ? Gaunt senior ne tourne même pas la tête pour répondre à son fils. Les yeux rivés sur la rue d'où commencent à résonner les premiers coups de feu, il répond d'une voix atone. C'est la merde, Fils. La merde mondiale.
Voilà des semaines que les médias relayaient l'information. La menace d'un conflit imminent à l'échelle planètaire. Ca fait plus d'un siècle que la chose ne s'est pas produite et avec les avancées technologiques actuelles, ça promettait d'être gratiné. Tout le monde redoutait les armes nucléaires ou bactériologiques, des armes qui en plus de rafler des vies à une échelle incommensurable avaient l'avantage de pourrir les sols et de ruiner tout un écosystème. Rares étaient ceux à penser que les bombes qui leur tomberaient sur le coin du nez allaient leur coûter bien plus. Leur petit confort. La civilisation. 
Pillages. Raids meurtriers. Viols. L'ère de l'homme civilisé s'effaçait devant les hordes plus ou moins organisées de bêtes sauvages. Il ne faudra qu'une poignée de jours pour que tout se désorganise à Houston et que la loi du plus fort ne règne. Les prisons de haute sécurité vomirent leurs détenus, bien trop joyeux de se retrouver libérés en pleine guérilla urbaine. On ne cachait même plus les cadavres dans les rues aux vitrines défoncées. Plus d'électricité, plus d'électronique ni de mécanique, il fallait s'adapter vite. Zachary et Leland n'attendirent pas longtemps. Sous l'impulsion du vieux flic, les habitants du quartier des Gaunt montèrent une véritable milice et c'est avec naturel que père et fils se trouvèrent au sommet. Dans les premières semaines, ils travaillaient ensemble dans le seul but de protéger leurs voisins et leurs familles, érigeant un véritable mur entre le quartier et le reste de la ville. Et puis, lentement, les choses ont commencé à glisser. Grisés par ce sentiment de pouvoir, enivrés par la confiance aveugle des gens qui remettaient leurs vies entre leurs mains, les Gaunt commencèrent à bâtir une véritable petite dictature. Abus de pouvoir après abus de pouvoir, on se mit à les craindre. Certes, le quartier était protégé mais à quel prix...les réfugiés étaient muselés et la moindre voix qui osaient proférer une opinion négative à l'égard des Gaunt finissait bannie, exilée au "pays des sauvages" comme le duo se plaisait à qualifier la guerre qui faisait rage dans les rues de Houston et ses environs. Les armes de tous les civils furent confisquées et un rationnement strict s'instaura. Pourtant, malgré la mauvaise réputation des conditions de vie, de nouveaux réfugiés affluaient sans cesse.


2083, Houston, Texas...
Vautré dans un lit king size, trois nymphettes assoupies autour de lui, Zachary dort du sommeil du juste. Il faut dire que les trois jugements de la veille - qui se sont soldés par trois exils évidemment - n'ont pas été de tout repos. Il a du envoyer dans le monde de Mad Max un de ses premiers fidèles et il en aurait presque pleuré. Pour compenser la perte, Zach avait réquisitionné trois nanas qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam mais qui étaient suffisamment jolies pour qu'il les honore le temps d'une nuit. Et ouais. Il est comme ça Zachary Leland Gaunt, c'est pas un ingrat envers Mère Nature quand elle créée de belles choses. Le problème, c'est ce sous-fifre qui déboule pantelant, haletant et le groin éclaboussé de sang dans sa piaule où règne une odeur d'alcool frelaté et de marijuana. Le blondin ouvre un oeil encore rouge et se redresse en poussant sans aucune délicatesse la gonzesse qui avait posé son bras en travers de sa poitrine. Tendant la main par-dessus les corps nus, Zach' attrape une bouteille de whisky dont il boit une longue lampée, s'empare d'une pipe à crack encore pleine avant de daigner reporter son attention sur l'intrus qui trépigne sur place. Personne ne prend la parole devant Zachary Leland Gaunt tant qu'il ne l'a pas demandé. C'est un coup à finir au-delà du mur de protection.
Et bien, Gary. Quel mauvais vent t'amène ici ?
Une révolte, Patron. Une grosse révolte. Reniflement amusé de l'intéressé qui expire un petit nuage gris en toussant.
Ben reprends-toi mon vieux. Agis. C'est pas comme si ces péons n'avaient que des poêles à frire et nous les flingues. T'arroses la zone des mutins, tu balances morts et blessés par dessus le mur et si quelqu'un bronche...ma foi...tu le butes aussi. La routine.
C'est une grosse, grosse émeute. Ils...ils ont tué le Patriarche. Et z'êtes le prochain. Le Patriarche? C'est le délicat titre dont il a affublé son père. Intouchable depuis un accident en plein Houston, le paternel jouit de tous ses anciens privilèges sans avoir plus rien à faire. Une façon de remercier son cher papa qui lui a tout appris. De l'usage des armes au combat sans classe. Zach' s'étrangle avec sa bouffée de crack.
Tu pouvais pas commencer par ça, bordel ?! Rejettant les draps, le blondin s'habille en hâte, ouvre le tiroir de sa table de chevet pour s'emparer d'un flingue, avant de se tourner vers les trois donzelles qui émergent doucement. Blam, blam, blam. Trois balles en plein crâne et pourtant, il est toujours pas calmé. Regard fou qui se tourne vers le pauvre Gary qui commence à reculer d'un pas. Voix hystérique qui râpe les tympans. Putain, Gary. Tu bouges pas! Se passant nerveusement la main sur son visage, la cervelle de Zachary se met en branle difficilement. Les choses lui échappent et ça a coûté la vie du Patriarche. Il doit se barrer. Il a pas le choix. Si la populace a osé touché à l'Intouchable, rien ne la retient de le toucher lui. Gaunt Senior avait prévu ce jour et il y a dans le garage une voiture au réservoir plein, au coffre rempli de vivres et d'armes. S'approchant du sous-fifre tremblant, Zachary pose ses mains sur ses épaules, le canon encore tiède du flingue frôlant le cou du prénommé Gary. Gary...vieux frère...tu vas me manquer. Et il tire. 


2089, New-York...
Nouvelle ville, nouveau départ. Quand Zachary a débarqué à New-York, il gardait encore dans la bouche le goût amer de l'effondrement de sa petite société utopique bâtie au Texas. Les choses s'étaient terminée de manière pas folichonne pour les rescapés qui vivaient à l'intérieur du "mur". Les Gaunt, dans leur besoin de tout garder sous la main, avaient mis un point d'honneur à centraliser les vivres et les véhicules dans un seul bâtiment. En quittant Houston au volant de sa bagnole, Zachary a tout fait exploser laissant les gens dont il avait plus ou moins la charge sans nourriture, sans moyen de se déplacer et avec une brèche énorme dans leur mur de protection. Que ces mécréants finissent entre les mains des pillards puisqu'ils ne voulaient plus de Gaunt à leur tête et qu'ils voient qui sont les plus salauds.
New-York, elle, se relevait déjà. Les rues recommençaient à être sûres et une sorte de milice s'occupaient de les pacifier. Croisement après croisement. C'est la fleur au fusil et avec un aplomb à toute épreuve que Zachary s'était pointé au commissariat central pour proposer ses services. La situation de la capitale était telle que l'embryon d'autorité en place ne pouvait refuser un élément comme lui. Un texan qui a appris à utiliser une arme à feu avant de savoir marcher, ancien flic comme il le prétendait et avec une connaissance aigüe des anciennes lois, c'était du pain béni pour ce gouvernement qui prenait forme au fil des jours. C'est sans réelles difficultés que Zachary fit son trou comme un petit ver s'installe dans une pomme bien rouge. 
Lorsque les émeutes de 2090 ravagèrent la ville, Zach était aux premières loges, au beau milieu de l'échauffourée. Complètement défoncé à un truc synthétique dont il n'avait pas bitté le nom. Et c'est avec un opéra gothique aux basses profondes dans les oreilles que la jeune recrue fit un véritable carnage parmi les insurgés qui avaient des allures de démons au faciès déformés dans son trip. Une bien belle tuerie, quelques arrestations parce qu'il n'avait plus de munition et qu'il dut finir le travail mano a mano mais au final, tous ses collègues saluèrent son courage même si ça ressemblait bien plus à de l'inconscience. Les résultats étaient là. Récupérant dans les jours qui suivirent le surnom de "the Beast", Zachary fut promu l'année suivante lieutenant. Rien que ça. Le seul avantage qu'il tira de cette promotion fut de quitter l'uniforme moche à crever des flics et qui lui déclenchait de l'eczéma à toutes les articulations.  


2091, New-York...
Reniflant et se grattant l'aile du nez, Zachary se dirige vers la petite épicerie en bas de chez lui traitant intérieurement le foutu squelette ambulant qui lui sert de dealer et qui a la maudite habitude de couper sa blanche avec n'importe quoi. Crétin de junkie. Refourguer de la neige sale à un flic, faut vraiment être con ou suicidaire. Avant même de pousser la porte de l'épicerie, deux adolescents lui tombent dessus. Le regard halluciné de Zach reconnaît ces deux gugusses et il faut à peine une fraction de seconde pour que les deux larrons ne le remettent. Geste sec pour les repousser dans le magasin et le petit vieux au comptoir, en larmes, s'égosille.
M'sieur Gaunt! ces deux enfoirés viennent de me braquer!
Putain, Jefferson, chuis pas en service là. lâche-t-il d'une voix lasse en ôtant ses lunettes de soleil. Dingue comment les gens sont incapables de faire le distinguo entre le métier et l'humain derrière. Soupir sonore en croisant les deux paires d'yeux qui lui font face. Appelles les flics, Jeff. Je les retiens dans le fond du magasin tes deux braqueurs du dimanche trop impressionnants. Les deux ados lui emboîtent le pas, tête basse. Parvenus au rayon alcool, Zach' s'empare d'une bouteille de sa marque préférée avant de faire face aux deux abrutis. Sortez-moi le pognon de vos poches.
Mais on a rien pris, m'sieur G! Gaunt sort son flingue, fait sauter la sécurité de l'ongle du pouce et tire sans sommation entre les deux têtes. Des beuglements affolés parviennent du comptoir. C'est moi, Jeff! Flippes pas. Tout le monde vit...pour le moment. murmure-t-il aux deux gamins. Ecoutez les gars, j'ai pas envie de perdre mon temps. Sortez-moi le pognon du vieux. Les collègues vont débarquer d'ici dix minutes, si on vous pince avec la thune de papy sur vous, je pourrais rien faire pour vous. Par contre si vous me donnez gentiment le blé, je peux enrober le truc aux petits oignons. Alors? La zonz' ou un simple soufflé derrière l'oreille? Tout sourire, Zachary lève les mains devant lui, paumes tournées vers le plafond et mime une balance à plateau. Il ne faut pas longtemps aux mômes pour céder. Ils sortent de leurs poches des billets froissés qu'ils fourrent nerveusement dans les pognes de Gaunt. A vue de nez, il doit y avoir 400$ à tout péter...pas glorieux mais ça ira. Nickel les mecs. Vous voyez quand vous voulez? Zachary range la thune dans son porte-feuille avant de refermer sèchement deux paires de menottes sur les poignets des mômes qu'il attache à une tête de gondole. On se revoit au poste, mes mignons. Les insultes pleuvent aussitôt mais Zachary s'en fiche. Bonne soirée, Jeff. Tes braqueurs sont menottés au rayon "tampons". Il a de la thune, sa bouteille de whisky (qu'il ne paiera pas). Ne reste qu'à trouver de la poudre et la soirée pourra commencer.




2099, New-York...
M'sieur G. Vous devriez arrêter toutes ces merdes. Un jour, ça va vous tuer.
Du majeur, Zachary fait glisser ses lunettes de soleil sur son nez pour lever un regard surpris sur l'un de ses dealers. Il a bien entendu? Ce petit dealer lui donne des conseils?! Mais c'est le monde à l'envers...sourcils froncés, le flic le plus pourri de New-York lâche d'une voix où perce l'agacement. T'es un putain de toubib ou un dealer? Si je te payais pour des conseils, je crois que tu serais le premier averti, nan?  Alors fermes-la.
Je dis ça pour vous, m'sieur G. Moi, perso, je m'en cogne. Z'êtes pas mon seul client mais vous êtes l'un de mes préférés. Faux-cul. Quand on voit la faune qui se succède ici, Zachary est certainement celui qui a l'air le plus équilibré et le plus sain.
C'est parce que chuis réglo et que je paie toujours. Pas comme la tripotée de toxicos qui viennent gratter à la porte du taudis qui te sert d'appart'. Zachary se penche sur la table, roule avec soin un bifton d'un dollar et s'envoie la totalié d'une ligne, se frottant sèchement le nez, avant de se vautrer dans le canap' puant de son dealer. Tu m'aimes pas. T'aimes mon fric, c'est pas pareil.
C'est faux, m'sieur G. On peut parler avec vous. Nan mais sérieux. Je me fous pas de vous. Zachary tourne lentement la tête vers son dealer, les paupières réduites à deux fines fentes suspicieuses. Deux secondes...trois secondes...quatre secondes de silence avant qu'il n'éclate de rire en gratifiant le flanc de son voisin d'un coup de poing dans les côtes.
Je suis pas assez défoncé pour te rouler une pelle, amigo. Reprenant une expression plus ou moins sérieuse, Zach' poursuit, frottant de la paume de la main le bout de son nez. On va faire une descente ici dans deux jours. Je serais toi, je ferais place nette. T'as été balancé par un certain "Sniff" alors arranges-toi pour que tout soit clean après-demain. Et sur ces belles paroles, je m'arrache, je suis de service ce soir.

« Guns for show, knives for pros »

Jusqu'à la naissance de sa petite Sodome et Gomorrhe près de Houston, Zachary était plutôt un jeune homme équilibré. Ayant grandi dans un foyer sans présence féminine, sa mère étant morte alors qu'il était tout petit, on ne peut pas dire qu'il ai manqué de quoi que ce soit. Même si son père, décoré jusqu'aux yeux et estimé par tous, mettait la barre assez haute, Zach' s'est épanoui comme une petite fleur, se destinant à devenir flic comme papa dès sa plus tendre enfance. Servir et protéger, quel bel adage. Et puis, il y a eu la nanobombe et le black-out mondial.
Le pouvoir, ça grise et Zachary s'est vautré jusqu'à l'inconscience dans la stupre et la luxure. Erigé en Saint protecteur par une population civile en mal de berger, il a rapidement pris goût à ces regards admiratifs, à cette dépendance que les autres éprouvaient à son égard et fatalement, il en a perverti le sens. Véritable dictateur miniature dans la petite communauté texane, il faudra un soulèvement général et populaire pour faire fuir le rat de son trou. Il a échoué à New-York à 30 ans, déjà accro à plein de substances, alcoolique au point de pouvoir s'abreuver directement de son sang s'il le voulait et le cerveau un peu ravagé. Profitant d'un gouvernement encore faible qui cherchait à se relever et à proposer à la population une renaissance, il n'a eu aucune difficulté à se faire enrôler.

A force de s'enfiler dans les narines, les veines et les poumons une quantité astronomique de substances toutes plus bizarres et dangereuses les unes que les autres, Zachary a un peu perdu les pédales et laissé de sa santé mentale dans ses trips. Il n'est pas rare qu'il passe de la colère la plus noire à l'hilarité la plus légère, humeur changeante qui déstabilise complètement et laisse présager le pire comme le meilleur...enfin meilleur n'est pas le terme exact, "moins pire" serait plus judicieux. Vulgaire et familier avec tout le monde et surtout n'importe qui, le respect est une notion extrêmement fluctuante chez Zachary. Collègues comme supérieurs hiérarchiques, tous doivent subir cette détestable manie de se voir affubler d'un surnom aussi stupide qu'agaçant. Il est notoire au commissariat central que les méthodes de Gaunt n'ont rien à voir avec ce qui écrit dans les manuels et les plus jeunes recrues ne le voient que comme une sorte de dinosaure rescapé d'une autre époque, craint et redouté. Toutefois, il y a du résultat ce qui lui permet d'agir dans une relative impunité. Faisant de "pas vu pas pris" une philosophie, Gaunt fait preuve d'une mauvaise foi effrayante quand il sort d'un entretien laissant un suspect le nez en miette ou une dent en moins. Mentant avec aplomb et ne se laissant jamais prendre au dépourvu, celui surnommé "the Beast" s'essuie le fondement avec les blâmes et les reproches. Zachary ne rechigne pas à cogner, à menacer, à faire chanter et à virer le premier avocat qui pose les pieds dans une salle d'interrogatoire. Homme de terrain, on ne le voit presque jamais dans son bureau qui semble aussi inoccupé que le placard à balai. Si Zachary aime tant traîner dans la rue, côtoyant le pire de l'humanité, ce n'est pas par "conscience professionnelle" ou pour mieux connaître l'ennemi mais on semble le croire alors, il ne fait rien pour briser ce mirage. Et puis, il faut avouer que ses collègues sont bien trop ravis de pas avoir à foutre les pieds dans les zones les plus dangereuses de New-York...c'est aussi ça qui fait que Zachary Leland Gaunt n'a pas encore été suspendu.

Instable, imprévisible, accro à tout ce qui est possible d'être accro, c'est un tricheur, un manipulateur. Violent, il n'a aucun scrupule à passer à tabac une prostituée pour lui rafler le produit des passes de la soirée. Il dépouille le moindre dealer qui croise son chemin de sa thune, de sa came (pour son usage personnel évidemment). Zach' a la gâchette facile et quand les mots ne suffisent plus, il fait parler la poudre. Extrêmement débrouillard et s'adaptant à toutes les situations, il est difficile de le choquer ou de le prendre au dépourvu. A New-York, tout le monde ignore ce qu'il s'est passé à Houston, les atrocités et les abus de pouvoir dont il a pu faire preuve. Ici, il n'est qu'un simple lieutenant de police, un représentant de la loi, une brutasse au service du gouvernement (dont il se cogne royalement d'ailleurs).

Ton p'tit nom/pseudo : Kosh
Ton âge : Toujours le même
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? C'est le 3ème \o/
Comment as-tu connu le forum ? Un hibou est venu frapper à ma fenêtre.
Et comment tu le trouves ? Le hibou ? Bah, c'est choupi, les hiboux.
Quelque chose à ajouter ? Du sucre, des épices et des tas de bonnes choses.