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Venecia O'Donnell
Venecia
Venecia O'Donnell
Venecia O'Donnell
Informations
AVATAR : Michelle Rodriguez

DC : Lecter

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CRÉDITS : Moi même

MESSAGES : 91

Date d'inscription : 06/10/2013

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 35 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses


MessageSujet: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 12:53


Venecia O'Donnell

« Ce que femme veut, Dieu en tremble »
▬ Proverbe Picard



identité

NOM : O'Donnell
PRÉNOM(S) : Venecia
DATE DE NAISSANCE : 23 Mars
À : Chicago
ÂGE : 36 Ans
NATIONALITÉ : Américaine
MÉTIER : Lieutenant
SIGNE PARTICULIER : Impulsive et masculine

Poste vacant ; scénario ou inventé
► Célébrité choisie : Michelle Rodriguez
► Groupe : Citoyens

Crédits : © Me (icons) || © Me (avatar)



HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »

— Balzac.


▬ 17 Janvier 2081

Chicago drapé de blanc, autour d’une tombe ouverte une famille, une mère qui ne pleure pas et étreint ses garçons, dos droit et mains fermes sur leurs jeunes épaules. Sur le cercueil un drapeau tricolore moucheté de neige, un vent froid faisant onduler les pans. Il était homme dévoué, il était flic par passion, père et mari aimant. Connor O’Donnell a donné sa vie, dit le prête avant la mise en terre et sa fille songe non, quelqu’un lui a volé. Il dit qu’il a fait son devoir, elle pense les poings serrés que la mort n’est pas une putain d’obligation. C’est jouer avec des mots, tenter de consoler ce qui ne peut l’être et ne comblera pas le vide laissé. Une rangée d’hommes attend fusil au bras pour une salve d’honneur et naturellement, sans qu’on l’en empêche ou l’y autorise Venecia se glisse au bout de la file, arme le sien. Pas de larmes, elle est trop fière et du haut de ses dix sept ans déjà trop buté bornée. Et lorsqu’elle tire vers le ciel elle le promet : que ce n’est pas pour les autres qu’on la verra crever. Son père est mort en service, même pas deux ans après cette foutue guerre informatique. Une seule balle reçue par un type tellement paumé et incapable de relever la tête qu’il avait accusé la police de tout ses maux. On le soigne pour dépression maintenant, il ne fera même pas de prison. La justice est là, criante de vérité à la lumière crue d’un matin d’hiver et cachée sous un bout de tissu qu’on tend -soigneusement plié- à sa mère. Elle est belle la justice de l’état, à ne condamner que ce qu’elle veut bien. Le fusil serré sous ses doigts, Venecia mord sur ses dents, regarde le cercueil sur lequel on laisse tomber une dernière fleur. Elle sera flic, elle fera son boulot mais sa justice à elle ne souffrira pas de deux vitesses.


▬ 11 Mars 2085

Porte ouverte à la volée sur une petite tornade brune qui bondit à pieds joints sur le lit, saute en criant le nom de sa sœur qui grogne furieusement, le nez enfoncé dans son oreiller avant de tendre un bras pour saisir son réveil. Huit heures du matin … elle n’a même pas dormi quatre heures.
« ‘Cia lève-toi ! Allez ! » « Raaah mais arrête de gueuler Tom merde ! Qu’est-ce que t’as encore ? » Assise, elle se masse les paupières puis lance un regard noir à son cadet qui continue de jouer au trampoline sur son matelas. « Et arrête de faire ça ! » « Tu me conduis à l’école s’te plaît ? » « Tu déconnes ? Le bus va passer, tu le prends et tu me laisses dormir. » « Alleeeez ! Mes copains veulent pas me croire faut que tu leur montres ! » « Mais quoi ? » Laisse-t-elle tomber, recouchée à plat ventre, le visage masqué sous sa chevelure noire en désordre et écrasée par le gamin maintenant étalé sur son dos. « Que t’es de la police, ils disent que les filles sont trop faibles pour faire ça ... » « Hmf … ok va te préparer, je te conduis. » Sales gamins machos.
« ‘Cia ! » Un autre frère, beuglant depuis la cuisine. « Quoi ENCORE ? » « Le grille pain est HS ! » « Ben démonte le ... » « ‘Cia il est où mon jean ? » « Vous faites chier les mecs! »

Un matin comme un autre. Rien ne change vraiment même si la famille O’Donnell a quitté Chicago pour New York. Toute jeune officier mais parmi les meilleurs de son année Venecia préférait ne pas servir là où son propre père l’a fait. Elle ne voulait pas du regard compatissant des anciens collègues, d’un favoritisme même inconscient. Elle pensait partir seule mais laisser sa mère avec les cinq fils … c’était trop compliqué à gérer même pour une mère aussi forte que la leur. Grâce à des économies judicieusement placées la mère de famille a ouvert une boutique de confection, réalisant son rêve d’être couturière et la fratrie passe les classes sans plus de mal. Venecia a promis de rester dans la maison tant que ses frères ne seraient pas capables de se gérer seuls … époque où elle se jura de ne jamais concevoir d’enfant ; elle aura eut sa dose en la matière.


▬ 24 Juillet 2090      

Une rangers poussiéreuse qui écrase un pied, un type beugle mais on l’oblige à avancer entre les bureaux du commissariat, une main refermée dans le dos de sa veste. Arrivé à une cellule, on l’y pousse sans la moindre délicatesse et le type s’étale de tout son long. « Putain mais t’es dingue O’Donnell ! » S’insurge le dealer reniflant. Elle referme la grille, remonte sa paire de lunettes dans ses cheveux tressés et lui jette un œil morne. « Je t’avais prévenu que si tu bougeais pas ton cul de babouin t’allais le regretter. » Elle hausse les épaules, cale son bras sur les barreaux. « T’as failli me broyer le pied avec tes godasses là ! T’es pas cool ! »  Il s’assoit sur le banc, la dévisage à travers ses longues dreads brunes parsemées de fils colorés. « Je sors quand ? » Elle s’écarte des grilles, hausse les épaules et allume une cigarette. « Bah ça dépendra de ce que tu diras, mets toi à table vite fait et ce soir au plus tard t’es dehors. Mais j’te préviens si tu me fais un plan foireux comme l’autre fois je te défoncerai tellement les dents que tu seras obligé de demander son dentier à prêter à mamie pour bouffer. » « T’es horrible ! » Lui envoyant un sourire, la brune laisse filer un rire. « Bah fais ce que j’te dis et tu devrais sortir avec la mâchoire entière … peut-être. »

Retour à son bureau sous l’oeil réprobateur de ses collègues -qui vérifient machinalement que le panneau interdiction de fumer est toujours accroché- et elle cherche un cendrier certainement paumé entre les papiers accumulés et les tasses de café vides. Un jour elle fera le tri … un jour. Grognant entre ses dents elle continue sa fouille en réceptionnant ce qui manque de tomber jusqu’à entendre tousser derrière elle. « Un souci chef ? » Demande-t-elle, la clope pincée aux coins des lèvres. « Rodriguez a demandé à ne plus travailler avec vous … une idée du pourquoi ? » Interroge le type derrière, faussement surpris. Cendrier déniché, Venecia pivote et fait tomber la cendre avant de répondre. « Un vrai mystère. Bizarre ces quatre non … cinq types qui demandent la même chose hein ? » « Très étrange en effet. Ce n’est pas comme si vous manquiez de tuer vos coéquipiers en mission en les forçant à vous suivre n’est-ce pas ? » « Oh mais loin de moi cette idée. Cela dit le prochain que vous me collerez dans les pattes, j’apprécierai qu’il dégueule pas ses tripes sur le siège passager ... » Le supérieur roule des yeux, enfonce une main dans sa poche et soupire. « Si vous n’aviez pas autant d’affaires résolues à votre actif je vous suspendrai vous le savez, merde O’Donnell faites un effort ! Je ne vous demande pas de vous transformer en employée du mois mais contrôlez vous ! » « Ouais ouais on va essayer ... » Répond-elle, loin d’être convaincue ou convaincante. « Et tant que j’y suis ... » Sans conviction Venecia lève ses yeux noirs sur son supérieur, un sourcil arqué avec suspicion. « Le type interrogé dans l’affaire des pickpocket … il lui manque deux dents et son nez ressemble à une pomme trop cuite … ce n’est pas de votre fait j’imagine ? » Un court silence suit et la réponse de la jeune femme s’envole sur un nuage de fumée. « Il s’est endormit sur la table pendant l’interrogatoire. » « hm … Je me disais aussi. » Elle est la première à le dire après tout ; la faim justifie les moyens.

Et on laisse faire, pourquoi ? Parce que l’époque est celle des arrivées clandestines, des révoltes de jeunes et d’un tas de problèmes qui s’accumulent. Venecia se jette dans ce bourbier et fonce dans le tas, souvent seule ou mal accompagnée et même blessée ce n’est pas elle qui prendra un congé. On ne peut pas se passer si facilement des fortes têtes quand l’époque attend justement des flics capables de prendre le taureau par les cornes non … alors le patron ferme les yeux, les résultats sont là c’est ce qui compte. Est-elle de mauvaise foi ? Même pas ; ce qu’elle prétend sonne affreusement faux et la brune n’y croit pas elle même. C’est évident qu’un suspect n’a pas embrassé un mur de son plein grès mais tant qu’il se met à table O’Donnell se moque bien qu’il ait besoin d’une chirurgie maxillo-faciale à sa sortie du poste … poste dont les suspects sortent le plus souvent pour rejoindre la prison la plus proche d’ailleurs.
Venecia gravit les échelons, devient lieutenant et comme toujours ses coéquipiers changent sans arrêt. Le plus courageux restera trois mois … pas un jour de plus.  


▬ 15 Août 2097

Chaleur de bête sur New York, un soleil de plomb qui cogne comme un marteau sur la tête et elle, baillant largement en remontant la frontière Sud en direction d’une ruelle encombrée. Derrière, un tout jeune flic enthousiaste car il va voir là sa première scène de crime. Faute de coéquipier on lui a jeté ce gamin dans les pattes et Venecia n’attend qu’une chose : s’en débarrasser. Trop bavard et surtout bon à citer des textes, à baver des statistiques. « Je croyais qu’on ne mangeait pas avant d’aller sur une scène de crime. » Dit-il, la voyant croquer dans une pomme. La brune soupire par le nez, avale sa bouchée et lui jette un regard par dessus les verres de ses lunettes noires. « Quand t’as la trouille de vomir seulement, et c’est pas un macchabée qui va m’empêcher de bouffer. J’ai rien dans le ventre depuis hier. » « C’est pas très … respectueux non plus vous pensez pas ? » « Il est mort, ça va pas le ramener que j’me prive. Puis si j’arrêtais de bouffer à chaque fois que la clique Lecter balance des cadavres j’en serai un aussi depuis le temps. »

Lecter et sa suite … l’évocation suffit à museler le jeune qui baisse le nez et suit sans plus rien ajouter jusqu’à entrer dans la rue. Un gros officier attend, café à la main en échangeant quelques mots avec le légiste accroupit près du corps dont Venecia ne distingue pour l’heure que les jambes. « Hey Don ! On a quoi ? » Lance-t-elle en approchant, ayant enjambé nombre de sacs poubelles éventrés. « Le Clown a jeté un de ses jouets encore. » « Woh il devait avoir une dent, ou des … clous contre lui en l’occurrence. » Mordant de plus belle dans sa pomme, elle jette un œil au gamin qui vient de s’enfuir en courant après avoir découvert le corps dont le visage ressemble désormais à une pelote d’épingles. « J’imagine qu’il a pas attendu qu’il soit mort pour jouer avec doc ? » Le médecin secoue la tête, arrête de prendre des notes et soupire de plus belle en regardant à nouveau le cadavre. « Non, et à part le dernier clou là entre les deux yeux aucun n’était assez long pour toucher le cerveau et le tuer. Ce type a dû hurler des heures. Aucune marque de liens, la toxico dira sûrement qu’il l’a drogué avec je ne sais quoi qui l’a gardé conscient malgré la paralysie. Kétamine peut-être, on sait qu’il en a déjà utilisé. » Venecia achève le fruit, abandonne le reste dans une benne et sort son téléphone pendant que le flic corpulent avale une nouvelle gorgée de café. « J’me demande où il va chercher des idées pareilles, sérieusement. » La brune lâche un rire nasal. « Il doit avoir une vidéothèque de films d’horreurs à faire pâlir, Pour sûr il doit pas lire pour trouver l’inspiration. C’est le truc du Croque Mitaine ça. Je crois que c’est Hellraiser le film avec un type plein de clous. » « Tu fais quoi là ? » « J’appelle Sayers, c’est elle qui est en charge du dossier Lecter, chacun sa merde moi j’ai d’autres trucs à faire et je me mêle pas des affaires du Clown. »

Rapidement elle prévient l’Irlandaise que sa cible favorite a encore fait des siennes et à peine l’appel achevé l’autre policier se gratte la joue, semble hésiter avant de prendre la parole. « T’as jamais pensé à bosser avec Tess ? C’est une chouette fille tu sais, tu pourrais l’aider. À force de voir les corps abandonnés par ces détraqués tu commences à en savoir pas mal. Un autre point de vue l’aiderait peut-être à coincer la bande ... » Les yeux levés depuis quelques minutes sur les fenêtres explosées se posent sur le visage rond du type, O’Donnell rit, allume une cigarette et s’éloigne, suivie par son interlocuteur. « Coincer Lecter, le Boogie Man et le Cubain … t’as fumé ou quoi Don ? Personne les aura. » « T’es négative, ça te ressemble pas de lâcher prise. » Fait-il remarquer, essuyant son front trempé. « C’est pas être négative mais lucide. On peut pas les mettre en cage. »  Sortie de la rue elle lève à nouveau les yeux, attentive. « T’en as l’air sacrément convaincue. » Venecia hausse les épaules, fataliste. « Sayers peut bien courir, elle brasse du vent. Je dis pas qu’elle ne peut pas les coffrer parce qu’elle en a pas les moyens, mais parce que ce tordu de Lecter s’est trop bien entouré. Ce qui lui fait défaut il l’a trouvé chez deux autres dingues. T’empêche un orage d’éclater Don ? » Le type nie d’un mouvement de tête, enfonce les mains dans ses poches. « Et ben dis-toi que c’est la même chose, j’irai pas chasser une hydre avec ce que j’ai. Et tout le monde devrait faire pareil ... ces types, c’était au berceau qu’il fallait les tuer. C’est trop tard maintenant. »

Parce qu’elle le sait, certaines choses doivent se faire, se font malgré l’envie d’un millier de personnes attendant le contraire. Son père disait que chacun joue un rôle, que le seigneur envoie les hommes et les femmes sur terre pour une bonne raison. Venecia ne croit pas en dieu, elle ne remet pas sa vie en d’autres mains que les siennes et pour cette raison elle n’ira pas se sacrifier pour la forme. Elle trouvera encore des corps, des victimes de déments dans leur genre mais n’ira pas leur emboîter le pas, marcher dans leurs traces pour les avoir. On ne chasse un monstre qu’en en devenant un à son tour, ce n’est pas son but. Chacun pour soi ne dit-on pas ? Bien sûr c’est moche, abominable de tuer ceux qui n’avaient rien demandé mais qui est-elle pour dire à ces trois là que leur cause est injuste ? Venecia n’est pas un modèle de sagesse et de vertu. Eux y voient des raisons comme elle en voit à passer des menottes … c’est juste comme ça.


▬ 1er Novembre 2099

Lorsqu’elle rentre chez elle, à son appartement où elle vit enfin seule depuis quelques années Venecia estime avoir passé une journée satisfaisante. La porte est ouverte, elle soupire et roule des yeux en entrant à son tour, laissant ses rangers à côté d’une paire de baskets bariolées de peinture. « Ramirez tu fais chier ! » Lance-t-elle en avisant le crane rasé qui dépasse de l’assise du canapé. « Je t’ai jamais filé le double de mes clés et c’est pas un hall de gare ici. » Passant derrière le type, la policière lui jette une claque sèche sur la tête, récoltant nombres de protestations. « T’as dit que je pouvais passer si j’étais dans la merde ! J’suis presque à sec. » Reproche le tatoué. « Et ton éducation du con ? Préviens ou la prochaine fois je t’aère la cervelle, elle en aurait besoin vu tout ce que tu fumes. » Morigène-t-elle, lui arrachant son joint des mains pour en tirer une bouffée. « L’hôpital qui se fout de la charité ... » « Rien à battre, j’suis pas en service là. Et j’ai pas le nez dans la farine le reste du temps MOI. » « Touché, ok ok j’aurai dû prévenir. Au fait y’avait un paquet pour toi devant la porte je l’ai rentré. »

Rendant la roulée à Ramirez la policière pousse le pas jusqu’à son comptoir de cuisine où trône l’emballage violet. Plus besoin de se demander ce qu’il contient elle le sait. Chaque premier de mois elle en reçoit un, sans faute comme un rituel. Le type se lève, va chercher deux bières dans le frigo et lui en tend une ouverte  avant de sauter pour s’asseoir sur le plan de travail. « Pourquoi t’en parles pas à la flic là ? » Venecia éclate de rire, avale une lampée de sa boisson et achève de défaire l’emballage. « T’es con ... » « Merci, c’est trop gentil. » Un DVD, une petite carte avec le nom du film et toujours une courte phrase écrite au feutre rouge, le même J en signature. « C’est quoi ce coup-ci ? » Demande le latino. « La Collection, un régal cette maison piégée, bon visionnage dit-il. » « Sérieux t’es dingue d’accepter ces trucs là. Puis pourquoi il te file ça ? » « Y’a deux ans environ, j’ai vu qu’un type espionnait une scène de crime, je crois que c’était le Cubain. Depuis ce jour là je reçois un film, je crois que Lecter apprécie que je me mêle pas de ses affaires, j’ai jamais voulu enquêter sur lui. J’ai rien à y gagner. » « Et t’as pas la trouille qu’il change d’avis ? » « Non, c’est connu au Sud le Clown est homme de parole. S’il te dit qu’il te laisse entier il le fera, faut juste pas jouer au con. Après, je sais ce que ça veut dire aussi ... » Elle soupire, ouvre le boîtier et glisse le disque dans le lecteur dvd. « Et ça veut dire quoi ? » « Que quelque part, des gens vont mourir ou sont morts dans des circonstances similaires, assaisonnées à la sauce de Lecter. » Ramirez frisonne, comprend mal un tel détachement de la part d’un lieutenant de police mais ce n’est pas comme s’il s’inquiétait de la vie de ses concitoyens. Il revient au canapé où Venecia s’est assise et sirote sa bière, regardant le film avec elle un moment avant de parler. « Pizza ? » « Ouais. » « Je m’en occupe ? » « Ouais. » « Je paye ? » « Ouais. » « … on baise ? » En réponse, elle lève la main en lui accordant un majeur dressé plutôt qu’un regard. « Va mourir. » Mais il sourit, appelle la pizzeria du coin. C’est un dragon cette nana, mais il l’aime bien.    



CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.


Si vous attendez une femme élégante et précieuse passez votre chemin car miss O’Donnell n’est pas de ce bord et n’en sera jamais. Aînée de cinq frères, femme à poigne qu’on qualifie volontiers de dragon elle n’a de femme que le sexe et brise les codes en la matière. Tête brûlée jamais dernière à filer au devant des ennuis on ne lui trouve absolument rien de séduisant de prime abord. Masculine, garçon manqué ayant renié depuis fort longtemps les atours de demoiselles Venecia est une grande gueule capable de mordre bien avant de préciser pour quelle raison elle le fait. Libérée, insoumise et impudique comme pas deux la brune ne se pose même pas en militante des droits de la femme car elle estime que si on se prend en mains on est capable de tout.
Adepte du qui veut peut elle n’a de cesse de surprendre et bien souvent dans le mauvais sens car on attend pas d’une femme autant de mordant et pas ces déferlantes de propos peu fleurits dont elle use sans arrêt. À se demander si elle n’a pas vécu toute sa jeunesse dans un camp militaire mais non, ce ne fut pas le cas. Soeur exemplaire bien que ferme, elle inculqua à ses cadets le respect qu’ils devaient à leur génitrice et à qui leur offrait du temps, des valeurs car elle les éleva au moins autant que leur mère qui portait la double casquette après la mort du paternel en service. Pour autant, Venecia ne leur ordonna jamais de baisser les yeux, les encouragea à rester forts et fiers, à ne jamais se laisser faire. Aujourd’hui encore elle est convoquée par les professeurs qui reprochent les coups rendus et sans mesure. Parce qu’elle a elle même dû jouer des coudes Venecia n’est pas du genre à se taire et moins encore à tendre l’autre joue. Même plus tigresse dans ce monde d’homme, la flic est un véritable buffle ruant dans les brancards et mal avisé serait celui osant lui faire une remarque concernant ses méthodes.

Depuis toute jeune elle préféra les armes aux poupées, en plastique d’abord mais son père a trop vite vu en elle sa digne fille et tirer, Venecia savait le faire bien avant de savoir ce qu’était un triangle à l’école. Elle préféra la boxe à la danse, les bagarres dans la boue plutôt que se déguiser en princesse et la mécanique à la cuisine. Son père en riait tandis que sa mère se lamentait, sa seule fille était bien loin des têtes blondes dont on arrange joliment les bouclettes et auxquelles on ajuste les robes les yeux brillants de fierté. Si elle a des frères, la brune reste toutefois l’autorité de sa fratrie, remplaçant son géniteur par promesse. Ne jamais abandonner la famille, on en a qu’une disait-il. Des amis, des amants, des maîtresses ou des relations, ça va ça vient mais une vraie famille non. On ne la choisit pas, elle est parfois pesante, force des obligations mais elle est précieuse. Et Venecia a tenu, tient encore parole.

En tant que Flic on parle d’elle oui et pas toujours en bien. Oh les enquêtes sont menées, les coupables enfermés mais comment … c’est ça le problème. La brutalité policière ? Le dernier avocat à lui en avoir parlé a rejoint son client dans le lit voisin de sa chambre l’hôpital pour un même nez cassé. Qu’on menace de la suspendre sans solde, personne n’en fera rien parce qu’elle fait partie des rares à oser mettre un pied dans le Sud sans plaque et sans trembler des pieds à la tête. Hors de ses heures de service l’agent O’Donnell ne se prive pas d’une bonne bière, d’un billard et d’une partie de Poker. Pour ceux qui la connaissent Venecia est pire que certains mecs et les mots « pas de couilles » ne s’appliquent en son cas qu’au sens propre car du courage, elle est très loin d’en manquer. Sanguine et impulsive, la retenue n’est pas pour elle sauf en cas d’intervention réellement planifiée mais sinon, Venecia fonce et s’inquiétera plus tard des conséquences en sachant que bien souvent, les dites conséquences ne desservent que ses cibles.
Son avis sur le gouvernement ? Ni pour ni contre. Elle s’en moque, pour elle on ne vit pas si on pense avec les idées d’un autre et que Gordon bave ses discours, qu’elle se tienne à moins de deux mètres elle n’écoutera rien. La brune ne met pas des criminels en taule pour satisfaire le système, elle le fait comme un devoir personnel. Le monde ne change pas ; on a beau voir les années défiler au compteur c’est la loi du plus fort et il faut sortir les griffes pour faire son trou, il faut batailler et O’Donnell n’hésite pas à trouver quelques arrangements avec les truands tant que cela sert à quelque chose. Si elle doit libérer un dealer pour en coffrer deux autres elle le fera, et si il faut aller marchander avec les grands méchants pour avoir leurs hommes pas de problème. La moralité est affaire de point de vue, elle a le sien et que les autres fassent avec.

Son père la surnommait Capone, lui trouvait un esprit de gangster ou de mafieuse et il était loin de se douter à son époque qu’il n’était pas si loin de la vérité. Venecia est maligne, intelligente, sournoise dans certaines occasions et pas tant regardante à ce qui se trafique sous le manteau. La faim justifie les moyens et les méthodes sont peu de choses tant qu’on arrive à un but précis. On ne peut pas dire qu’elle soit difficile à vivre, mais à suivre en revanche c’est une autre histoire. Increvable et digne d’une bombe à retardement, elle a épuisé un nombre impressionnant de collègues au point qu’on finissait par croire que jamais elle n’aurait un coéquipier défini.  Mais qui se ressemble s’assemble ; il fallait seulement le temps de trouver … rangers à son pied. Encore que c’était peut-être une foutue mauvaise idée de la laisser travailler avec la « bête » du service …        



YOU & YOURSELF
Mais qui donc se cache sous le masque ?



Ton p'tit nom/pseudo : Sadistic Snake
Ton âge : 25 ans
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Quelques uns ...
Comment as-tu connu le forum ? Un hiboux m'a parlé
Et comment tu le trouves ? Ce sera le 5ème compte, ça veut tout dire non ?
Quelque chose à ajouter ? La "famille" c'est sacré

Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫




Calypso
Calypso R. Storm
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 13:05

HAN OUIIIIIIIIIIIIII happy

Re-Bienvenue drague
J'ai hâte de lire ta fiche love

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 13:09

Haaaa encore quelqu'un qui a céder ;) !!

bon courage yay

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 13:17

La super flic ! happy Trop bien **

( j'en connais un qui a craquééééééé ... )

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 13:27

la fliquette explosive :kyah: hâte de voir ce que ça va donner !!!

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 13:36

bouh 

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 15:36

Re-bienvenue :)
C'est toujours flippant de te voir arriver...^^

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Dim 6 Oct - 21:33

Hé hé merci pour ce charmant accueil les amis drague

Ne manque que l'histoire et ce sera bon ~

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Mar 8 Oct - 19:08

Fiche finie pour la miss ~

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1Mar 8 Oct - 20:00

Même si techniquement y a pas besoin de te valider, je le fais parce que ta fiche est génialissime et que j'adoooooooooore ce personnage happy

Bienvenue chez les
LES CITOYENS



© Jason


DÉSORMAIS TU POURRAS ►
... aller te recenser pour éviter de te faire arrêter par la Police sans passeport ;
... aller demander un rang pour qu'on puisse mieux savoir qui tu es ;
... te faire de nouveaux amis influents pour pouvoir être survivre ici ;
Et t'amuser parmi nous en te baladant dans la ville !

https://projet-weins.forumgratuit.org

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MessageSujet: Re: Venecia O'Donnell Venecia O'Donnell  Icon_minitime1



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