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Alice R Copland ~ So much for my happy ending
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MessageSujet: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Ven 29 Nov - 20:30


Alice Rowan Copland

Ma seule liberté est de rêver alors je rêve de liberté »
▬ Benoit Granger



identité

NOM : Copland
PRÉNOM(S) : Alice Rowan
DATE DE NAISSANCE : 25 aout 2071
À : New York
ÂGE : 28 ans
NATIONALITÉ : américaine
MÉTIER : médecin légiste pour la police criminelle
SIGNE PARTICULIER : Toujours habillée comme une topmodel, noblesse exige…..

► Personnage inventé
► Célébrité choisie : Rachelle Lefèvre
► Groupe : Citoyens

Crédits : © White Rabbit (icons) || © Rose (avatar)



HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »

— Balzac.



Chapitre 1 L’espoir d’un monde meilleur.

Alice Rowan Copland naquit dans une clinique privée d’Austin, au Texas.  Tous les Copland avaient été prévenus de cet heureux événement. Et ils étaient foule. La famille, issue d’une lignée noble d’Angleterre qui avait ensuite mis les voiles pour faire partie de l’incroyable aventure du Nouveau Monde des siècles auparavant, se divisait en deux branches principales. L’une d’elle était à la tête d’une des plus grandes firmes pharmaceutiques des Etats Unis sous le nom de Copland and Son, la deuxième ne produisait que des hommes de droit et d’habiles politiciens depuis plusieurs générations. Richard Copland, le père d’Alice appartenait à cette dernière. Politicien aguerri, il avait fondé son propre parti qui retrouvait les bases humanistes perdues depuis de longues années. Mais ce jour ci, il n’était plus question de pouvoir, ni de question d’argent, ce jour ci c’était la naissance de sa fille et il s’était entouré de ses êtres les plus chers. Son épouse, radieuse tenait le petit être dans ses bras. A sa gauche, ses parents, fiers et émus. A sa droite, Meredith Copland, une magnifique jeune femme aux longs cheveux blonds et au regard d’acier la complimentait, toute aussi épanouie. C’était la sœur cadette de Richard, elle imposait le respect rien que par l’aura impressionnant qu’elle dégageait. Elle était avocate, et sa notoriété dépassait largement son barreau.
La venue au monde de la petite Alice fut fêté une semaine entière. Les visites de la grande famille ne s’arrêtèrent pas pendant plusieurs semaines. Puis le couple eut tout le loisir de pouponner leur petite fille. Alice grandit. Elle s’avéra être une petite fille extrêmement curieuse et casse cou. Elle grimpait partout, courait dans toute la maisonnée et elle avait de quoi faire dans le grand manoir Copland qui recelait de pièces secrètes. C’était un petit lutin qui riait aux éclats dès qu’on la surprenait. Ses deux parents travaillant, elle fut confiée à une nourrice, puis rapidement à une préceptrice qui lui enseigna tout ce dont elle avait besoin. Elle s’appelait Jessie et elle avait le don de rendre tout très amusant, même les matières les plus rébarbatives. Alice n’était pas très travailleuse, hormis en science, où elle était vraiment passionnée.   Mais les méthodes de Jesse étaient telles qu’elle finit par acquérir tout ce qu’une enfant de son âge devait savoir même plus. La petite fille aimait beaucoup Jesse, mais elle aimait encore plus son père. C’était un homme bon et généreux, qui la prenait sur ses genoux le soir pour lui raconter toute sorte d’histoires teintés de philosophie orientale. Des récits de Socrate qu’il transposait pour qu’elle les comprenne plus facilement…des légendes qui traitaient tous d’une notion essentielle : la quête du bonheur simple.
Alice avait 8 ans quand la troisième guerre éclata. Elle ne souffrit pas de cette guerre, couvée dans cette famille. Mais les Copland and Son subirent le contrecoup de cette guerre. Richard et sa sœur Meredith – qui avait eu une petite fille un an auparavant prénommée Mona- firent de leur mieux pour les aider à se redresser financièrement. L’entraide. Une valeur clé de la famille. Cela mit plusieurs années. Mais ces années furent fructueuses. Alice entrait alors au collège. Parallèlement, sa mère l’inscrivit au club de karaté, pour conditionner le côté trop dynamique de sa fille. La reconstruction était synonyme de fête. De nombreuses organisées furent organisées au manoir avec des invités prestigieux. Alice se souvient parfaitement de ces nuits folles où elle déambulait dans les couloirs de sa maison, bondée de magnifiques jeunes gens magnifiquement parés. La musique qui ne désemplissait pas, les rires et le bruit des conversations. Elle traînait alors avec Mona, sa cousine qui devint en grandissant une amie fidèle.  Tous les Copland récupérèrent leur renommée et Richard n’avait jamais eu une côté de popularité aussi haute. Mais l’arrivée de Gordon assombrit le paysage politique du paternel.

Parlons un peu à présent de Mona. Elle devint pour Alice une vraie sœur. De 7 ans sa cadette, elle était d’une précocité qui effaçait la différence d’âge. C’était un véritable génie à la même chevelure rousse que sa cousine, qui surprenait tout le monde par l’étendue de son vocabulaire. Précoce…trop précoce même. Elle n’avait pas 10 ans qu’elle montra son intérêt pour les garçons et les hommes en général. C’était un petit diablotin qui adorait séduire, et donnait du fil à retordre à sa mère. Alice s’amusait de ce trait de caractère de sa cousine et écoutait d’une oreille distraite le récit de ses « amoureux  imaginaires » car elle était bien trop jeune pour ces jeux d’adulte. Mais pour elle c’était différent. Elle avait 17 ans, jeune adolescente au teint pâle, toujours vêtue de jolies robes qui cachait le fait qu’elle était ceinture noire de karaté à présent. Elle allait passer son baccalauréat. Elle n’était pas du tout une littéraire et comptait sur les matières scientifiques pour l’obtenir. Chaleureuse, pleine de vie, elle n’avait pas beaucoup d’amies au lycée, mais le peu qu’elle avait lui suffisaient amplement. Il y avait des garçons au lycée. Certains lui faisaient la cours. Mais ils ne l’intéressaient pas. En vérité, Alice pensait à Sean Layton.

Qui était-il ?

Revenons un peu en arrière, voulez vous.

Les soirées. Vous savez les soirées animées qu’organisaient les Copland lors de la Reconstruction ? Et bien, un tout jeune diplômé de psychologie du nom de Sean Layton les fréquentaient assidûment en compagnie de son oncle, grand ami du père d’Alice. Sean était un jeune homme charismatique et un peu extravagant qui se destinait à une carrière de profiler, et il n’était pas rare qu’il fasse la conversation à la jeune Alice quand celle ci traînait dans les parages. Il lui racontait des anecdotes, des voyages qu’il avait entrepris. Il appréciait la vivacité et le franc parler de cette jeune fille qu’elle était, et cette assurance quand elle disait que son père allait finir par devenir président des Etats Unis et rétablir la justice et l’équité pour tous. Et peut être parce que les paroles d’Alice l’amusaient, il soutint le parti politique de Richard Copland . Pendant toutes ces années, il avait gravité autour des Copland, sans se rendre compte que l’attention de la jeune fille avait changé en son égard, et encore plus inconscient que le pouvoir de Gordon lui grandissait.


Chapitre 2 Des promesses, des mots mais en vérité un aurevoir


Un après-midi de printemps ensoleillé. Mona et Alice, confortablement installées sur la balancelle du jardin, tandis que la chienne Sally gambadait follement autour d’elles. Un livre d’histoire était posé sur les genoux d’Alice mais elle n’y prêtait guère attention, trop attentive à leur conversation.

- Perçy m’a dit qu’il avait vu Sean hier, à l’inauguration de la nouvelle bibliothèque du quartier, dit Mona tout en pianotant furieusement sur son ordinateur.
- Vraiment ? répondit Alice tout en essayant de paraître détachée.
- Tu joues tellement mal la comédie ma chère ! rigola sa cousine, avoue que tu meurs d’envie que je te raconte la suite.
- Et pourquoi donc ? Ce n’est qu’un ami de mon père, rien d’autre….

Les deux filles se regardèrent en chien de faïence quelques secondes puis éclatèrent de rire. Mona se mit en tailleur et prit un air inspiré :

- J’ai étudié votre situation avec soin. Sean Layton serait parfait pour rejoindre la famille. Il est brillant, sa situation financière est tout à fait correct, et selon mon schéma de probabilité vous avez 80 pourcent de compatibilité.

Et elle lui montra l’écran de son ordinateur, couvert de diagrammes complexes. Alice fut impressionnée. Elle sourit avant de prendre son chien contre elle, laissant tomber le livre à terre sans se soucier.

- Mais qu’est ce qu’une gamine de 11 ans irait mettre son nez dans des histoires aussi compliquées ?

Nouveau rire de Mona. Son air se fit plus mutin.

- Alice, je suis une femme coincée dans un corps de petite fille. Crois moi, j’ai beaucoup plus de flair à ce sujet. Mets y un peu du tien, fais lui un peu de charme, je te parie tout ce que tu veux qu’il ne te résistera pas. Tu es jolie comme un cœur et tu le fais rire…c’est un signe indéniable.
- D’accord, obtempéra Alice, j’essaierai. Mais parlons de toi…quand est il de Perçy, va –t-il tomber dans tes filets ?
- Tout vient à point à qui sait attendre !

Alice mit les bouchées double pour passer plus de temps avec Sean. Mona de son côté fomentait des tas de pièges pour qu’ils se retrouvent seuls tous les deux. Elle distrayait la gouvernante de la maison quand Sean rendait visite, elle inventait des coups de fil imaginaire pour faire sortir le père d’Alice du salon…elle s’amusait follement dans cette histoire. Mais malgré tous leurs efforts réunis, une distance convenable perdurait entre le profiler et l’adolescente. Sean se montrait fort agréable à son habitude, il lui offrait de beaux cadeaux, tels un exemplaire  unique de l’Histoire naturelle de Buffon, comme il savait le goût d’Alice pour les sciences, il la complimentait sur ses tenues qui la mettaient en valeur, mais rien…aucun geste qui ne trahissait plus. Alice en mourait de frustration. Parallèlement, son père aussi avait pas mal de souci.C’était la période des élections du county. Depuis des mois, ce n’étaient que bataille de prospectus, de celui qui arriverait à obtenir le plus d’interventions pour séduire la population. Richard se sentait évincé de son propre parti, il n’arrivait plus à obtenir assez d’intervention télévisée pour revendiquer ses idées, et il avait la furieuse impression d’être suivi. La notoriété de son rival Gordon lui mettait pas mal la pression et il se rendait compte à quel point la politique pouvait être paralysante. Le vote n’avait pas encore commencé mais il pressentait déjà sa défaite. Un soir, Alice le trouva, un verre de cognac à la main, le front plissé par les inquiétudes. Comme si elle était une petite fille, elle s’assit sur ses genoux et l’enlaça, posant sa tête contre son épaule :

- Quelque chose te tracasse, papa ?
- J’ai bien peur que mon entreprise ne puisse jamais mener à bout, répondit-il au bout d’un moment, à croire que les causes justes sont destinées à mourir dans l’œuf. Je n’apprécie pas trop l’avènement de ce Michael Gordon, il cherche à acheter tous mes créanciers. Mais il ne s’en prend pas qu’à moi, j’ai bien l’impression qu’il cherche tous à nous faire taire.
- Mais tu y arriveras papa, je suis sure que si tu te bats, tu finiras par gagner. Les gens t’aiment, tu sais, tu as plein de soutien autour de toi.
- Pas autant que je ne l’aurai imaginé fillette…tout est en train de changer. Assisterai-je un jour à la fin de la démocratie ? J’ai toujours cru qu’une éducation complète donnée à tous permettrait une forme d’égalité….que tout le monde trouve sa place pour construire ensemble une société où tout le monde s’y sentirait à l’aise. Mais les belles idées ne valent rien face à la démagogie. Cela Gordon lui aussi l’a bien compris…

Alice regarda son père, alarmée. Elle le trouvait bien sombre tout d’un coup. Soudain, son père sourit. Un sourire faible, et il lui caressa les cheveux.

- Oublie ce que j’ai dit…je ne suis qu’un vieil homme fatigué. Toi tu es jeune, tu es libre et tu as tout ton avenir devant toi. Tu as ton propre chemin, suis le toujours avec droiture Alice, il te mènera loin. Parle moi donc du lycée…qui sera ton cavalier pour le bal de fin d’année ?

Le bal de promo. Alice l’avait complètement oublié, trop plongée dans ses tentatives d’attirer l’attention de Sean. Elle se souvint que Bob Ferguson le lui avait proposé et comme il n’était pas désagréable comme garçon, elle avait accepté par convenance. Mais elle n’avait aucunement envie d’y aller. Elle ignorait que ce bal allait lui ouvrir une perspective unique.
Ce fut véritablement un désastre. Alice s’y ennuya comme jamais. Bob savait très peu danser et puis elle ne l’aimait pas. De plus, les chearleaders du lycée en avait profité pour lui lancer des piques cruelles au visage. Et Bob ne l’avait pas défendue. Quand elle rentra chez elle, elle pleurait de frustration. Elle avait fait tant d’effort pour se contenir pour ne pas lui asséner des reproches au visage ! Magnifiquement parée de sa robe dorée, elle était assise dans le boudoir qui menait au bureau de son père, ruinant son maquillage mais petite consolation, la gouvernante ne verrait pas son état. Sa mère n’était pas à la maison. D’ailleurs sa mère n’était presque jamais là. Quand à son père, il devait être à la réunion de son parti.. C’est là que la porte s’ouvrit pour laisser apparaître Sean. Elle ne s’attendait pas à le voir là :

- Qu’est ce que vous fichez ici ? s’exclama-t-elle furieuse.

Elle ne voulait pas qu’il la voit dans cet état là . Elle se sentait hideuse.

- Je devais remettre ce dossier à votre père. Bénédicte m’a dit de le déposer dans son bureau, répondit Sean ne formalisant pas de son ton belliqueux.
- Oh….

Alice se calma. Et ils se mirent à parler. Elle lui raconta tout ce qui s’était passé au bal. La conversation prit une ampleur démesurée et perdura quand Sean se perdit dans le récit du souvenir de son propre bal de promo. Il le décrit de façon si drôle que la tristesse d’Alice s’envola et qu’elle se mit à rire. Il lui proposa de rattraper cette soirée en l’invitant à danser, sous prétexte qu’un bal de promo, ce n’était qu’une seule fois dans sa vie. Et Alice suivit les conseils de Mona : c’était maintenant ou jamais.
Ce fut un moment magique pour Alice, en dépit de toute la passion physique, c’était aussi la satisfaction de l’avoir eu lui, depuis toutes ces années qu’elle le voulait. C’était certes très égoïste de sa part mais elle ne s’en rendait pas compte.
Le lendemain, elle raconta tout à Mona, qui exigea tout dans les moindres détails.
Alice ne revint pas Sean avant plusieurs semaines. Son travail l’avait quelque peu éloigné du quartier ouest. Mais quand il vint rendre visite à Richard, elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine en le voyant. Mais quand ils purent parler en tête à tête, et quand la jeune fille voulut l’enlacer très naturellement, Sean la repoussa avec douceur :

- Je suis vraiment désolé, Alice. Ce que nous avons fait était pêché mortel. J’ai fait une erreur, je n’aurai pas du.
- Mais qu’est ce que tu racontes ? s’exclama l’adolescente qui ne voyait pas du tout en quoi ce qu’ils avaient fait été un « pêché » malgré l’éducation morale qu’elle avait eu.
- Alice, tu es mineure, tu as 17 ans, j’en ai 25 ans. Ce n’est pas légal.
- Bientôt 18 je te signale. Et quand bien même, je te rappelle que je suis une Copland, la légalité a toujours été très subjective dans notre famille…Mon père t’apprécie, il ne verra rien de mal à ce que nous…
- Je respecte trop bien ton père justement, la coupa Sean très sérieusement en lui prenant la main avec douceur.
- Ca c’est un argument d’adulte qui n’a aucune valeur ! Avoue que je te plais, le défia-t-elle avec emportement.

Sean se mit à rire et il la serra contre lui.

- Jeune et folle Alice ! Comment te faire entendre raison ?
- Tu n’y arriveras jamais….autant abdiquer tout de suite !

Mais Sean tint sa promesse, et il ne la toucha plus. Il continuait à lui rendre visite, la distrayait d’une toute autre façon. Et même si Alice en fut d’abord assez agacée, elle appréciait trop sa compagnie pour vraiment lui en vouloir.

Période heureuse, qui bientôt prit fin. Richard perdit les élections contre Gordon. Celui ci entama une série de réformes pour remodeler complètement le fonctionnement du County. Mais Richard n’acceptait pas la défaite. Il soupçonnait un quelconque trucage dans les élections, et il commença à réunir ses connaissances influentes pour enquêter sur la façon dont les votes avaient été pris en compte. Tout cela, sa famille n’en avait aucune connaissance. Le père voulait protéger les siens de tout cet imbroglio politique. Puis il y eut la catastrophe. Personne ne s’attendait à ce brusque renversement de situation, surtout pas Alice.
Richard Copland et sa femme périrent lors d’un accident de voiture, laissant leur fille orpheline complètement désemparée. Le choc et la douleur firent que la jeune fille ne réalisa pas tout de suite ce qu’il s’était passé. Heureusement, dans ces situations là, sa tante eut la présence d’esprit d’agir vite, et elle s’occupa de tout le cafarnaum administratif pour avoir sa tutelle. Alice alla vivre chez Meredith Copland, et la présence de Mona réussit à apaiser un tant soit peu son chagrin. Elle pleurait tous les jours, la mort des parents de façon si abrupte bouleversait son monde.
Et Sean qui avait subitement disparu et ne venait plus lui rendre visite.... Elle n’arrivait pas à le joindre quand elle appelait chez lui, elle se sentait vraiment abandonnée. Un mois passa. Et on déclara la dissolution du parti de Copland. Alice fut révoltée de cette décision, elle appela tous les amis de son père, pour les convaincre de reprendre en main les idées de son père. Elle s’opposa à des refus catégoriques. Même son meilleur ami fuit le regard de la jeune fille et secoua la tête : « Nous ne pouvons pas, je suis désolé Alice ».
Elle ne comprenait pas la raison de cette défection. Michael Gordon était au pouvoir et alors ? Ils vivaient dans une démocratie, ils avaient le droit de s’exprimer. Qu’à cela ne tienne ! Ce serait elle qui succéderait à son père. Elle reconstruirait tout depuis le début, elle n’allait pas laisser mourir tout son travail à cause d’un accident aussi bête. Quand elle parla à Meredith, celle ci la contempla longuement :

- Ma chérie, tu es bien trop jeune pour toutes ces histoires politiques pour t’en mêler…
- Mais…
- Je n’ai pas dit non…mais finis tes études de médecine d’abord.

Alice s’y résolut alors. Six mois avaient passés et toujours aucune nouvelle de Sean. Cela sonnait suspect. Où était il donc passé ? Pourquoi avait-il coupé tout contact ?
Mais un soir, elle reçut un appel masqué.

- C’est Sean, écoute bien je n’ai pas beaucoup de temps devant moi pour…
- Sean….Tu as disparu depuis des mois !
- Je m’excuse Alice, je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas te mettre en danger..
- Pourquoi diable courrai-je un danger ?!
- Ce n’était pas un accident…la mort de tes parents, ce n’était pas un accident, c’était un assassinat. Maintenant, ils en ont après moi. Il faut que je quitte Austin, mais je reviendrai te chercher Alice, je te le promets. Je reviendrai et je te ferai sortir de cette ville…Attends un an…d’accord…une seule année…

La communication grésilla. Alice s’accrocha au combiné.

- Sean ? je t’entends mal…
- ….vont essayer te salir le nom de ton père, mais tu ne dois pas réagir, promets le moi……m….de….Go…...sois courageuse.

Il raccrocha brusquement, laissant la jeune fille dans l’incertitude.

Chapitre 3 Au nom d’une famille.

La coopération Mona-Alice refit surface. Comprendre ce qu’il s’était vraiment passé, dénicher le moindre détail pour assembler les puzzle de la vérité, ce fut la priorité pour les deux cousines. Mais il fallait aussi être prudente, suivre les conseils de Sean. Alice ne regardait plus la télévision, atterrée par les nouvelles télévisées qui parlaient de son père sans rien dire de très intelligent, ni de très charitable. Elle voulait se mettre en contact avec la police, pour qu’ils ré-ouvrent l’enquête. De nouveau ,elle se heurta à un refus. A croire que le monde entier était ligué contre elle. Mais elle persévéra, tout en étudiant sérieusement à l’université. Elle n’allait plus au dojo, elle qui adorait le karaté, et finit par oublier ce sport, pour le remplacer par un jogging matinal pour se tenir en forme. La ville lui paraissait soudain monstrueuse. Il n’y en avait que pour Gordon partout. C’était une infection. Alice s’assombrissait, elle si polie et si sage, commençait à perdre patience et contrôlait de moins en moins ses paroles. Et une partie d’elle attendait que Sean revint.
Un an passa.
Sean ne revint pas.
Deux années passèrent, puis trois. Alice avait à présent 21 ans. L’espoir de la jeune femme commence à décliner, mais il ne meurt pas encore. Les études l’empêchent de sombrer en dépression, et surtout le fait qu’elle s’obligeât à veiller sur sa cousine préférée.  Mona, elle s’épanouissait au collège et avait commencé sa collection d’amants, après une soigneuse étude du marché masculin. Sa passion pour les hommes commençait vraiment à inquiéter sa mère qui se demandait si elle n’allait pas la mettre en pension si elle continuait ses frasques. Elle la sermonnait sans arrêt, lui  imposait des règles drastiques qui n’avaient pour effet que de la pousser à plus de dissimulation et de doigté pour cacher ses aventures. Alice était la seule à comprendre que son comportement était devenu pathologique. Mona tenait un cahier des charges de ses amants et le lui montrait souvent, s’enorgueillit de ses exploits. C’était un jeu pour elle, une collection. Le reste de son temps, elle le passait devant son ordinateur, en petit génie de l’informatique qu’elle était.  
La recherche de la vérité perdurait mais s’enlisait. Alice avait cru tenir une piste mais elle avait aussitôt disparue. Elle soupçonnait Gordon d’être à l’origine de tout –après tout il était partout- mais elle doutait qu’il s’en soit lui même pris à son père. Il devait avoir des sbires, des comploteurs….
Ce fut Mona qui découvrit la réponse. Elle avait laissé traîné ses oreilles….elle avait plus ou moins saisi que ce qui avait posé problème les mois précédents la mort de son oncle Richard, c’étaient les votes. Un soir, après être rentrée d’une escapade avec son amant du moment, elle marchait sur la pointe des pieds pour rejoindre sa chambre, et surprit une conversation de sa mère. Meredith était au téléphone…la porte était entrebâillée et Mona se figea à l’entente du nom de Richard.

- Je n’avais pas le choix, Richard était mon frère….c’est triste qu’il ait du mourir ainsi mais il commençait à nous poser des problèmes…il fallait que je pense au bien de mon pays. A présent qu’il y a Gordon, tout se passera bien.

Mona raconta tout à Alice. Cette nouvelle eut l’effet d’un ouragan sur la jeune fille.
Elle débarqua comme une furie dans le bureau de sa tante Meredith Copland. Celle ci était en pleine conversation téléphonique avec un de ses clientes.

- C’était TOI ! C’était TOI depuis le début, explosa Alice.
Meredith raccrocha calmement. Elle considéra sa nièce sans expression particulière.

- Je me doutais bien que tu le découvrirais un jour…un policier a-t-il cafardé ?
- Mona a surpris ton dernier appel hier soir.
- J’aurai préféré qu’elle ne le fasse pas.

Elle se leva, lissa son tailleur pour se diriger vers le mini-bar.

- Veux tu boire quelque chose ?

Alice crut qu’elle hallucinait. Elle devait rêver, oui…elle était en plein cauchemar.

- Tu viens de m’avouer que tu as tué mes parents  et tu me proposes de quoi boire ?!
- Ne sois pas bête, je ne les ai pas tués…j’ai juste transmis une simple information et c’était un accident. Et oui, je trouve cela convenable de te proposer un rafraîchissement.
- Tu n’es qu’une…

La suite ne fut qu’un flot d’injures haineux. Alice était hors d’elle, elle se jeta sur cette femme – sa tante en qui elle avait tant fait confiance- pour la frapper, lui faire du mal, qu’importe, n’importe quoi pour lui faire perdre son calme olympien. Mais Meredith fut plus rapide. Elle lui tordit le bras avec une force étonnante pour une quadragénaire et la repoussa.

- Cesse de te comporter comme une bête sauvage. Ce n’est pas digne de notre famille, ce n’est pas ce que ferait une Copland.
- Tu as trahi ton frère, Meredith, comment oses tu parler de ta famille ! Tu l’as vendue…tu l’as vendue à Gordon…tu viens de mener tous les Copland à la ruine et au déshonneur…

Meredith pâlit soudain et lui jeta un regard glaçant. Et Alice eut soudain peur. Peur de cette femme, elle qui pourtant n’avait jamais craint rien ni personne.

- Ne redis JAMAIS plus que je déshonore ma famille. C’est grâce à MOI tu entends que notre réputation reste intacte. Ton père se serait opposé à Gordon, il nous aurait trainé dans la boue avec ses idées utopiques idiotes. J’ai SAUVE notre famille, nous garderons notre suprématie. Je ne veux plus revivre la Troisième Guerre. Tu n’imagines même pas tous les efforts et les sacrifices que j’ai du fournir pour garder ma famille à flot. Cela ne se reproduira plus. Oui, je me suis alliée à Gordon, je vais faire partir du Gouvernement, et notre famille n’en sera que plus influente. Et toi, ma petite Alice, tu vas me suivre sagement, car sinon, tu subiras le même sort que tes parents.

La tirade installa le silence. Un silence de plomb. Alors Alice éclata de rire. Un rire sarcastique. Sa décision était prise. Elle sentit un vertige la prendre. Une guerre. Elle vivait une guerre, mais contre son propre clan.

- Et bien je résisterai ma chère tante, je résisterai autant qu’il faudra. Je suis libre tu entends, jamais je ne suivrai tes pas. Jamais.


Chapitre 4 « Car l’amertume effacera tout…même cet être si cher »


Le temps passe. Et la dure réalité de la vie reprend le dessus. Alice s’était battue contre sa tante. Elle s’était rebellée chez elle, son comportement s’était fait de plus en plus aigre. Elle affichait son total mépris de Gordon, mais elle eut tort de s’opposer à cette femme. Car Meredith était une femme de glace à qui rien ne résistait. Elle empêcha Alice de sortir en dehors de ses cours de médecine. Elle la fit suivre, surveiller et chaque soir un chauffeur la ramenait à la maison pour qu’elle ne s’enfuit pas. Et elle exerçait une pression psychologique à rendre la jeune fille complètement folle. Elle parlait de Mona, de sa propre fille, de ce qui pouvait lui arriver si elle, Alice ne filait pas droit. Elle savait qu’Alice aimait énormément sa cousine, et qu’elle ne pouvait pas l’abandonner.
Fuguer…Alice y avait pensé plusieurs fois. Elle priait pour que Sean revint la chercher, comme il lui avait promis. Ensemble, ils quitteraient Austin, loin de cette folie, ils partiraient sûrement en Afrique, en sécurité. Ce n’étaient que des rêves, des fantasmes qui n’avaient aucune prise sur la réalité. La peine d’Alice qui s’était muée en colère contre sa tante se changea alors en haine. Elle se mit à hair celui qu’elle avait tant aimé quand elle n’était qu’une adolescente. Elle haissait Sean pour lui avoir menti, l’avoir abandonnée en lui ayant donné de faux espoirs. Quand elle jetait un coup d’œil à ses anciennes photos où il apparaissait, elle avait envie de crier, de tout casser. Elle aurait pu déchirer toutes ces images de lui mais elle ne le fit pas. Sean l’avait oubliée ou il était mort. Année après année son espoir finit par mourir ainsi que toute tentative de rebellion.
Elle assistait à toutes le fêtes officielles, elle s’astreignait à saluer tous les amis de sa tante si si admiratifs de Gordon qu’ils lui donnaient envie de vomir et qui venaient dîner chez sa tante. Alice, la joyeuse Alice était morte et enterrée. Le coup de grâce vint quand Mona fut envoyée à l’Académie Weins. Ses rapports étaient très tendus avec sa propre mère, car elle partageait l’opinion d’Alice qui se résumait à « Gordon est un gros c*** » . Mona avait très mal tournée entre temps. Elle avait très mal supporté la « traitrise » de sa propre mère, et avait fait en sorte de le lui payer en se comportant de la pire façon qu’il existe. Elle allait de soirées en soirées, s’autorisant tous les excès : alcool, drogue, sexe…Elle ne fichait plus rien au lycée, et contrairement à Alice, elle était plus explicite publiquement sur son opinion du Gouvernement. La réputation sulfureuse de sa fille commença à poser des problème. Meredith fut soulagée quand elle fut envoyée à Weins.Cela « faciliterait les choses » selon cette femme terrifiante qui était fière que cette académie officielle existe.
Quand Alice eut 25 ans, la surveillance à laquelle était soumise commença à se relâcher. Elle ne faisait plus beaucoup de vague, elle entrait en année de stage pour devenir médecin légiste, et elle se comportait bien. . Certes, il fallait éviter de lui adresser la parole, parce qu’elle vous cassait purement et simplement, mais elle arrêtait de marmotter que la dictature de Gordon devait cesser. L’amertume, voilà tout ce qu’il lui restait. Elle tentait vainement de garder contact avec sa cousine. Elle lui envoyait des lettres attentives toutes les semaines. Mona lui répondait aussi régulièrement et lors de ses premières années, elle insérait des codes dans ses écrits pour lui faire comprendre à quel point elle ne supportait plus Weins. Mais au fil des années, les lettres de sa cousine se firent de plus en plus rares….et plus superficielles….Mona avait changé.  Heureusement, son métier fut synonyme de renaissance pour Alice. C’était une consolation. Car il ne lui restait plus grand chose. Enfermée dans son carcan, brisée par Meredith, cette femme de glace, elle aurait très bien pu sombrer dans une dépression. Mais elle se sauva dans le travail pour aller mieux.  Elle ne savait pas pourquoi être avec des cadavres lui semblaient plus agréable que de parler aux êtres vivants surtout à ceux qu’elle côtoyait quotidiennement : de gros hypocrites doublé d’idiots de première. Elle décrocha son diplôme, et finit par intégrer la section de police criminelle pour pratiquer ses autopsies. Ses collègues d’abord quelque peu malmenés par son comportement finirent par l’adopter tout à fait, parce qu’elle était juste terriblement efficace et qu’elle ne rechignait pas sur les heures de travail supplémentaires. La jeune femme entra alors dans une routine : voiture, boulot, maison et rédaction d’une lettre pour Mona, manger, dodo. Quelques excursions au bar pour trouver un partenaire d’un soir variait un peu ce schéma, mais dans l’ensemble, il était respecté à la lettre. L’ironie du sort qui s’ensuivit ne fit qu’augmenter l’amertume d’Alice. Ses talents de médecin légiste reconnue, elle fut mutée à New York. Cela aurait pu la sauver de l’emprise de sa tante Meredith, mais comble de la malchance, elle aussi reçut une promotion. On pouvait dire que c’était mérité, parce que Meredith était une excellente avocate. Le rêve d’Alice avait été enfin réalise : elle quitttait Austin, mais pas pour sa destination tant fantasmée. Allait elle entrer dans un nouvel enfer ? Sa seule consolation : elle allait pouvoir vivre dans une autre maison que celle de sa tante. Elle rencontra sa nouvelle équipe de travail qui l’accueillit avec un très grand enthousiasme –qui fut un peu douché par les remarques acides de la jeune femme- et le train train reprit son cours. Alice s’inquiète actuellement beaucoup pour Mona qu’elle n’a pas vue depuis si longtemps. Elle souhaiterait lui rendre visite à Weins, mais elle appréhende cette rencontre.  Elle s’est pris un appartement assez grand pour trois dans lequel elle passe très peu de temps, mais qui est devenu son nouveau « chez soi » et s’adapte doucement à cette nouvelle vie en autonomie.  




CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.


Alice est une femme terriblement dynamique. Et elle est insupportable. Véritablement. Tout ce qui sort de sa bouche n’est que sarcasme et moquerie. C’est l’être le plus désagréable qu’il puisse être, elle vous dira toujours des vérités blessantes, accentuera vos défauts pour que vous vous sentiez bien mal. Elle vous appellera par des sobriquets ridicules, tout cela avec un large sourire, comme si tout était parfaitement normal. Dès que vous ferez une erreur, elle prendra bien le temps de vous le faire remarquer encore et encore, jusqu’à ce que vous vous mettez vous même à le seriner pendant au moins une semaine. Ce n’est pas que la jeune femme prenne plaisir à vous faire souffrir, c’est un moyen qu’elle a trouvé pour mettre de la distance entre elle et les autres. Donc, elle vous rabaisse dès qu’elle peut. Elle ne vous complimentera jamais même si vous faites un bon boulot. Pour elle, un travail correct est normal, c’est son côté perfectionniste. Mais ne croyez pas qu’elle est plus indulgente envers elle même. Au contraire, elle est terriblement dure envers sa propre personne et vise toujours plus haut. Elle est très attachée à sa famille. Elle est sacrée. Alice n’a pas véritablement d’amis. Elle a des connaissances, des alliés dans cette haute société où elle évolue, un tas d’ennemis mais pas d’amis. Sa famille est son seul cocon où elle peut être en sécurité. Elle a le mérite d’être franche, de toujours dire ce qu’elle pense de façon crue. Si elle n’est pas contente, vous le saurez immédiatement et il vaudrait mieux pour vous de vous éloigner, et si vous lui plaisez, elle vous invitera de façon non dissimulée dans son lit. Elle collectionne d’ailleurs les histoires sans lendemain, ramassant les pauvres types qui traînent dans les bars et qu’elle ne reverra plus jamais au bout d’une nuit. Elle n’est pas du genre mondaine, mais il lui arrive d’aller en soirée pour garder un œil sur sa cousine Mona. Avec elle, elle devient rieuse, joyeuse et enfantine. Elle lui témoigne de l'affection et pour quelqu'un qui la connait dans un tout autre cadre, cela peut paraître choquant, ce changement radical de comportement.  Comme elle fait partie du gratin, on pourrait croire qu’elle méprise les plus pauvres, mais c’est faux. Elle les traite aussi désagréablement que tous les autres. Mais ce qui fait sa qualité, c’est sa passion pour son boulot. Elle le fait extrêmement bien et  c’est pour ça qu’elle est appréciée par ses collègues malgré ses attitudes d’ours mal léché, qui jure toutes les dix minutes. Quand elle bosse, Alice brille véritablement. Elle est épanouie, et c’est avec peine qu’elle retourne chez elle où elle doit affronter ses vieux démons et cette dualité qui la tiraille. Car il y avait un temps où la jeune femme était juste ravie d'exister et voulait se battre pour les valeurs auxquelles elle croyait. La liberté, l'humanisme, le respect et l'entraide. Mais la vie a fait qu'elle a fermé son coeur à toutes ces choses, et a fini par abdiquer. Car que faire quand  on est enfermée dans une famille, bras droite de Gordon quand soit même on rêve de tant de liberté ?  




YOU & YOURSELF
Mais qui donc se cache sous le masque ?



Ton p'tit nom/pseudo : comme vous voulez
Ton âge : 21 ans
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Gabrielle Taylor
Comment as-tu connu le forum ? ahaha
Et comment tu le trouves ? génial *-*
Quelque chose à ajouter ? youplia !

Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫




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MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Sam 30 Nov - 10:47

Ouuuuuuh
J'aime.

Le médecin légiste cassant accro à son job, ça sent le personnage que je vais harceler pour un lien, ça What a Face
Bon courage pour la fin de ta fiche, hâte de lire la suite !

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MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Sam 30 Nov - 11:16

RE-BEINVENUE happy happy

J'ai joué aussi une fois Rachelle Levefre bave
Bon si tu vas dans les medecins légistes je sens que je vais pas résister à faire mon quatrième perso (lorsque j'aurais mis à jour tout mes rp siffle: )

Enfin voilà bon courage I love you

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MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Sam 30 Nov - 11:59

Re bienvenue :)

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MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Sam 30 Nov - 13:19

Merci à tous ^^ je te réserve un lien Luka ;)

Dany : oho un quatrième compte, j'ai hate de voir ça :p et oui je trouve Rachelle trop magnifique *-*

Histoire terminée ♥

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1Sam 7 Déc - 13:02

Je te valide, évidemment ! calin
C'est un réel plaisir de lire ta fiche, ton personnage est génial et ça fait vraiment chaud au cœur de voir ta motivation pour Weins ! C'est très agréable d'avoir des membres comme toi hug2

Bienvenue chez les
LES CITOYENS



© Jason


DÉSORMAIS TU POURRAS ►
... aller te recenser pour éviter de te faire arrêter par la Police sans passeport ;
... aller demander un rang pour qu'on puisse mieux savoir qui tu es ;
... te faire de nouveaux amis influents pour pouvoir être survivre ici ;
Et t'amuser parmi nous en te baladant dans la ville !

https://projet-weins.forumgratuit.org

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MessageSujet: Re: Alice R Copland ~ So much for my happy ending Alice R Copland ~ So much for my happy ending Icon_minitime1



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