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You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ?
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Spencer J. Fitzpatrick
Spencer J. Fitzpatrick
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AVATAR : Kathryn Prescott

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MessageSujet: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Jeu 28 Aoû - 19:31



L’air frais lui fit du bien. Elle inspira, refoula les larmes qu’elle sentait affluer dangereusement. Seule, un verre à la main, elle offrait sans doute le spectacle le plus déchirant de la soirée… ou le plus réjouissant, pour certains. Spencer Fitzpatrick, la petite bombe nucléaire de Weins se retrouvait désemparée, abandonnée, hantée. En proie au doute plus que jamais, la rage au corps coincée dans le cœur. Bien sûr, elle aurait pu, elle aurait dû, faire un coup d’éclat, ce soir. Bousculer un Platine, aller embêter Miller, comme d’habitude, quoi.
La nuit tombée l’enveloppa de ses bras. Elle courba la tête, comme si trop lourde pour être maintenue droite. Du coin de l’œil, elle avisa le rebord où elle se dirigea. S’asseoir un peu lui ferait du bien. De l’intérieur, personne ne la voyait – et tant mieux : elle n’avait pas envie d’être dérangée par des importuns. Ah, Spencer. Qu’as donc tu fait de ta vie ?

Oh, ferme-la. Je n’ai pas envie de penser.

Sans pouvoir réprimer le petit tremblement de ses lèvres et les secousses de ses épaules, elle ne chercha pas à essuyer ses larmes. La voilà qui pleurait, encore. Clairement, elle était à bout de nerfs. L’événement à Weins, la fusillade, l’avait traumatisée et, incapable d’exprimer sa peur, elle refoulait tout. Au bout de dix-neuf ans de traumatismes refoulés, ça finit par faire des dégâts.

Machinalement, elle balança les jambes de l’autre côté de la rambarde, et la voilà suspendue au-dessus du vide. Jolie robe dorée, jolis collants fins et jolies petites chausses noires et or. Qu’elle était mignonne… qu’elle était désaxée. Elle voulait hurler, crier, frapper, se déchirer mais tout ce qu’elle arrivait à faire, c’était geindre, presque comme si depuis la fusillade, quelque chose lui avait coupé le feu. Et sans braises pour alimenter un brasier, c’est difficile de s’enflammer…

Ses yeux se posèrent sur le sol, en bas. Elle ne se trouvait pas très haut, mais si elle sautait, pourrait-elle arriver à se tuer ? Ce n’était qu’une question. Avait-elle l’intention de mettre fin à ses jours ? Non. Pas qu’elle n’ait pas déjà tenté, au contraire. Spencer voulait résister. Toute son âme dans cette lutte, tous ces sacrifices, ne devaient pas être vains. Mais la situation avait changé. Spencer vivait une descente aux Enfers qu’elle n’avait confié à personne, même pas à ses meilleurs amis. Et seule au milieu de l’océan, elle se noyait irrémédiablement. Avait-elle l’intention de mettre fin à ses jours ? Peut-être. Plus de souffrances, plus de peines, plus de larmes. Et si ceci donnait un point à l’équipe adverse, eh bien… tant pis ? Il y en aurait d’autres pour reprendre le flambeau. Mais elle était si lasse… si lasse… jamais sa férocité de lui avait paru si lointaine.

Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas les pas se rapprocher d'elle, jusqu'à ce qu'elle sente une présence dans son dos. Néanmoins, elle ne se retourna pas. On n'avait plus le droit d'être seul, maintenant ?

« Allez-vous en. »

Ce n'était qu'un murmure.


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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Dim 5 Oct - 18:39

You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Tumblr_lso9a5FWc81qkt51oo1_500

La fête à la Mairie est une soirée d'élégance, de beaux costumes et de discussions palpitantes sur les enjeux actuelles. C'est également un bon moyen pour les élèves de rencontrer des personnalités importantes. L'élite de demain honore ce soir la mémoire des victimes...

Beurk. Lexy est aux toilettes des filles, en train d'entrer en conflit avec son propre corps. Voyez-vous, son organisme l'a boude, il ne veut pas accueillir les divins nectars luxueux qu'offre le gouvernement pour l'évènement. Elle est ivre. Il lui a suffit de quelques verres remplis à n'en plus finir pour qu'elle ait envie d'expulser son déjeuner. Le dernier a seulement concrétisé la chose. La voilà maintenant en train de vomir sans aucune grâce et féminité alors que les autres se promenaient comme des paons. Pourtant, Winchester aime bien être élégante ainsi que se sentir riche en abusant des bonnes manières. Elle pensait qu'elle passerait un moment agréable, en dépit de son esprit de contradiction qui désire plus que tout de critiquer la moindre parcelle de l'hôtel de ville. Eh bah non, au lieu de jouer les hypocrites avec les adultes plus hypocrites que sa propre personne, elle se vide. Lexy a mal. Des larmes coulent toutes seules, sans raison apparente. Son maquillage en souffre légèrement. Une dame passe et lui propose de l'aide. La jeune Winchester la congédie sèchement avant de se lever. Elle a terminé son épisode de vomissement.

Elle sort des toilettes avec une mine abominable de zombie qui ne sait plus où aller pour manger un cerveau. La demoiselle a l’impression que sa tête va exploser, ce qui l’arrangerait bien en fin de compte, elle ne sentirait plus la douleur. Toutefois, elle a faim. Elle prend un ou deux trucs à manger pour l’haleine et le ventre qui souffre sans dire un mot à personne. De toute façon, elle n’a pas la gueule d’une fille qu’on voudrait aborder pour socialiser et faire preuve de convivialité.

Lexy voudrait partir. Elle n'a rien à faire là. De plus, cette fête est remplie de gens qu'elle déteste... En fait, partout où elle va, il y a des gens qu'elle déteste. En réalité, la demoiselle n'aime pas grand-monde... Tout ça pour dire qu'elle aimerait bien s'enfuir, retourné aux fins fonds de son lit mais sans bouteilles. Son alcoolisme lui fait plus de mal que de bien désormais, d'où sa réaction violente de tout à l'heure. Son corps agit n'importe comment, il rejette puis aspire, pour enfin absorber et rejeter l'alcool plus tard. C'est aléatoire. Un fruit du hasard le plus complet. Aujourd'hui, la roue de la malchance a eu de bons résultats. Cependant, elle hésite à sortir du bâtiment. Si elle s'en va trop tôt, elle aura des problèmes... Et elle n'a pas envie non plus de dire qu'elle se sent malade. Pourquoi ? Parce qu'après, on va s'occuper de son cas, essayer de la soigner... Elle n'a pas envie que l'académie se mêle de son problème d'alcool. Bref, ce n'est pas une bonne idée. Et même si cela en était une bonne, la jeune fille est saoule et ses pensées s'éparpillent aisément. Rien n’est clair, la brume domine.

Sur le coup, aller prendre l'air sur le balcon lui paraissait être la meilleure option. Elle ne parlerait à personne, prendrait un peu l'air et se sentirait surement un brin moins malade et pitoyable au-dessus de quelque chose.

La philosophe prend la voie des escaliers pour atteindre le balcon qui était placé un peu plus haut que la grande salle. En peu de temps, elle regrette d'avoir pris ce chemin. Maladroite et confuse, elle trébuche plus d'une fois en lâchant des jurons. La philosophe râle comme elle n'a jamais râlé. Après des efforts gargantuesques de la part d'une alcoolique déchirée, elle arrive sur le toit de l'hôtel de ville. Une bourrasque de vent lui frappe le visage. Elle aime ça, son nez crochu inspire l'air un tantinet plus frais et pur. Il y a des bâtiments carrés, le son des automobiles qui roulent et des nuages qui peinturent le ciel noir. C'est beau... Au milieu, une fille est proche du vide. La Plomb a du mal à calculer la distance. Voilà une suicidaire qui passe une mauvaise soirée, pense-t-elle, indifférente du sort de cette dernière. Cependant, son indifférence ne stagne guère longtemps. C'est... Spencer ?!

« Fuck... »

Oui, Lexy lâche un juron sans aucune classe. C'est un phénomène aussi rare qu'un... Oh et au diable les métaphores. Elle avance vers la suicidaire pour s'en assurer de son identité, petits pas par petits pas. Elle devrait être pressée, courir pour mettre les choses au clair avant d'avoir une réaction exagérée ou de s'être trompé sur la personne. Néanmoins, elle avance tranquillement. La demoiselle a légèrement peur de voir ses soupçons se confirmer.

« Allez-vous en. »

Elle avait raison. Winchester n'a jamais autant détesté avoir raison. Elle écarquille les yeux, stupéfaite. Pourquoi elle ? Pourquoi ? Elle évite de s'approcher du bord, consciente de sa maladresse causée par l'alcool. Il est possible que Spencer soit uniquement là pour s'évader des connards mais l'intuition de la Plomb penche pour le suicide. C'est physique et elle obéit, cette fois-ci, sans question à son instinct.

« C'est moi, Lexy. C'est une belle nuit pour mourir. » Dit-elle, complètement inconsciente de ses mots.

Comprenant sa bêtise, sa gourde, elle se donne une gifle. Putain Lexy, tu parles probablement à ta meilleure amie, ou du moins ce qui y ressemble... pense-t-elle, un peu plus lucide. Elle voudrait bien dire « Je m'excuse » mais sa langue est incapable de prononcer le mot. Orgueil, quand tu nous tiens même lorsque nos meilleurs amis sont au bord du précipice, littéralement. Ironiquement, Lexy Winchester, celle qui a toujours quelque chose à dire ne sait plus quoi dire... Elle voudrait seulement prendre les épaules de Spencer, la tirer vers l'intérieur et crier qu'elle ne peut pas mourir maintenant, égoïste comme elle est. Après tout, que ferait-elle sans Spencer ? Elle n'aurait presque personne avec qui déconner ou rêvasser de révolution. Ce serait mort et son quotidien serait encore plus insipide et sans saveurs. En un éclair, elle s'imagine à l'académie Weins si son amie mourait. Sa vision est corrompue par son ivresse, voyant les pires scénarios défilés et matraqués sa cervelle encore plus intensément que la propagande des Platines. Par ailleurs, qu'ils aillent se faire foutre ceux-là ! réfléchie la demoiselle.

« Spencer... Je... »


Que se passe-t-il avec toi ma chère ? Où est passée ta froideur, ton manque d'empathie pour l'humanité toute entière et ton indépendance fièrement acquise ? lui répète une partie d'elle-même. On dit souvent que les femmes expriment plus facilement leurs émotions, se confient avec aisance contrairement aux hommes. Cette idée reçue est bonne à jeter dans cette situation, l'alcoolique traîne sa phrase et est incapable de projeter ce qu'elle va faire. Ses actions sont une pure improvisation où l'impulsivité règne.

« Je... Je suis ton amie et je ne t’empêcherais de rien. Je ne suis pas un Platine qui va te faire la morale et violer ton envie de solitude. » Dit-elle en lançant un sourire amer, qui n’avait rien de drôle pour retourner à l’air désemparé qui lui vient naturellement. Pourquoi le fait que Spencer veuille mourir t’affecte tant Lexy ? Ce ne serait qu’une mort parmi tant d’autres, non ? Comme tu le dis si souvent... continue les pensées folles de la Plomb.

« Je sais que je n'étais pas très présente ces derniers temps et que je suis encore ivre mais... Comment dire... Si tu as envie de parler... Tu sais, le genre de choses que font les gens habituellement lorsqu'ils sont tristes ou dans les films... Eh bah... Je suis là. »

Et si je me jetais moi-même au-dessus du balcon ? pense-t-elle un moment avant de réfuter cette pensée suicidaire en se donnant une gifle mentale en pleine tronche. Elle sort un autre « fuck » pour s'insulter elle-même. Telle une adolescente bourrée aux hormones en peine d'amour, Lexy Winchester, grande philosophe alcoolique subversive, ne comprends plus rien du monde extérieur ainsi que ses propres sentiments. Quelque chose explose en elle. Une bombe nucléaire. Cette bombe nucléaire...

Spoiler:

Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Lun 6 Oct - 14:08

La soirée se passait plutôt bien : Calypso avait été discuter avec Caïn et cette petite pause lui avait fait beaucoup de bien. Au milieu de tous ces hypocrites et bien-pensants, Caïn lui avait fait office de bouffée d'oxygène, de vérité pure parmi ce mélange de mensonges. Leur petite rencontre n'avait pas duré longtemps car Calypso avait une obligation de présence et elle avait donc rapidement dû remettre les pieds au cœur de la soirée. Elle avait sourit, hoché la tête, fait semblant de s'intéresser à ce qu'on lui racontait et puis elle s'était adossée dans un coin pour reprendre son souffle. La fusillade n'était pas très éloignée et Calypso ne s'en était toujours pas remise. Elle n'avait pas le cœur assez dur pour danser sans revoir encore et encore cette saleté de résistante lui tirer dessus à cause d'une rumeur quelconque. Cette simple balle n'avait pas seulement abîmé le masque de Calypso : ça l'avait complètement détruite. Pendant trop longtemps, la blonde était restée enfermée chez elle et elle avait craché sa haine sur tout ceux qui avaient le malheur de vouloir lui parler. Elle avait vomit son désespoir, craché sa haine, pleuré sa faiblesse et elle aurait sûrement perdu son identité si Alonso n'était pas venu la sauver. Le Sudiste avait posé les pieds dans le Nord malgré la guerre froide qui les opposait et il avait laissé couler les menaces et les insultes que Calypso lui avait hurlé au visage. Il avait empêché la Reine de couler d'avantage et il lui avait offert une main salvatrice. Sans Alonso, Calypso serait toujours enfermée dans sa chambre et le Nord aurait sûrement fini par s'écrouler. Mais Alonso était venu, il avait risqué sa vie pour sauver la blonde et rien ne serait jamais plus comme avant. Calypso avait plus qu'une dette d'honneur envers Alonso : elle devait tout, sans exception, à Alonso et elle ne l'oublierait jamais. Que le Sud et le Nord soient en guerre ou pas, elle volerait au secours du géant si elle pouvait l'aider ou s'il le lui demandait. Sans Alonso, Calypso n'existerait plus.
Cette vie presque gâchée avait ouvert les yeux de Calypso et lui avait permis de prendre du recul sur ce qu'elle faisait et ce qu'elle devait et allait faire. Il était grand temps qu'elle se reprenne en main et qu'elle cesse de se laisser influencer par tous les côtés. Il était grand temps qu'elle devienne Calypso Ruby Storm, Reine du Nord et Femme Libre. La blonde avait décidé d'arrêter la prostitution dès qu'elle le pourrait et elle ne comptait pas laisser ça traîner jusqu'à Noël. Avant cette date « sacrée », elle serait de nouveau libre et ses clients seraient ses alliés. Il fallait qu'elle arrête la prostitution mais qu'elle continue à en avoir les bénéfices. Calypso n'était pas n'importe qui et si elle voulait avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière en prime, eh bien elle l'aurait ! Restait à savoir comment elle allait faire pour obtenir tout ça sans mettre son propre arrière-train en jeu...

« Je vais prendre l'air, je reviens dans cinq minutes, d'accord ? »
« Pas de soucis. Je reste là, je surveille Host. »

Calypso hocha la tête et sortit sur le balcon alors que Taleh s'adossait au mur et fixait droit devant lui Allegra Lockhart et Frederic Host. Si Calypso était en train de se repenser entièrement, Taleh, lui, n'oubliait pas que Frederic avait été une des raisons du conflit Nord-Sud. Certes, il n'y avait joué qu'un tout petit rôle mais Taleh restait persuadé que si Frederic n'avait pas énervé Jason avant, ce dernier n'aurait pas accusé Calypso de lui voler ses fournisseurs. L'effet papillon était plus que réel à New-York et Taleh n'était pas assez naïf pour ne pas s'en rendre compte. Ce qui commençait par un événement quelconque se terminait toujours en catastrophe de grande ampleur. Et c'était également pour cela qu'il refusait de perdre Calypso de vue dans les prochains jours : la fusillade allait devenir quelque chose d'énorme, il en était sûr. Taleh avait été garde-du-corps pendant de longues années et son instinct n'était pas négligeable sur ces choses-là. S'il disait qu'il y avait du louche à venir, le louche allait arriver... Cette fusillade était trop bizarre et ce qui avait conforté Taleh dans cette idée c'était la facilité avec laquelle Calypso avait accepté la version affirmant que c'était la faute de la Résistance. Taleh, lui, était d'un naturel plus méfiant et il avait eu l'habitude de retrouver cette méfiance chez Calypso mais depuis quelques temps, elle semblait boire un peu trop avidement les paroles du gouvernement. Et ça Taleh n'était pas prêt à l'accepter. Calypso était neutre et il refusait de la laisser changer d'avis aussi facilement. Il la suivrait jusqu'en enfer s'il le fallait mais seulement si c'était elle et elle seule qui en avait choisit la destination. Il refusait de se laisser guider par quelqu'un d'autre qu'elle et refusait donc de la laisser se faire tirer les ficelles. Que l'ennemi fasse attention : Taleh veillait...

« Allez-vous en... »

Calypso tourna la tête vers la silhouette dorée et rouge qui, assise sur le rebord du balcon, allait sans aucun doute gâcher la soirée. Comme à son habitude, Spencer ramenait tout à elle et, ne pouvant pas être le centre de l'attention à l'intérieur, tentait d'être le point central à l'extérieur. En plus de l'autre abruti de Host, il fallait qu'elle tombe sur Spencer... Fantastique....Calypso aperçut une autre Plomb, Winchester quelque-chose, à côté de Spencer et l'écouta proposer à Spencer de l'écouter se plaindre. Calypso ne put s'empêcher de laisser échapper un ricanement méprisant : l'écouter parler ? Allons bon. Si Spencer en était au point de se questionner sur la possibilité ou non de sauter, elle n'avait sûrement pas envie qu'une personne ivre vienne la sauver à coup de phrases dignes des navets américains. Lorsque Calypso avait été dans cet état, elle avait eu besoin d'être humiliée pour retrouver la gnaque qui la caractérisait. On aidait sûrement ses amis proches du suicide en leur proposant de les écouter il y a cent ans mais aujourd'hui, si la personne en était arrivé à ce stade là, c'était qu'on avait merdé et qu'il fallait faire quelque chose de beaucoup plus intense qu'une simple proposition de paix. Spencer était une boule de rage et de haine, un espèce de démon rouge qui détruisait tout sur son passage et Calypso savait parfaitement ce qui la maintenait en vie : la haine et la capacité à s'énerver plus vite que la lumière. Peut-être se trompait-elle mais après tout, que risquait-elle ?

« Si tu veux être seule tu n'as qu'à sauter, au moins ce sera pour l'éternité et tu rendras sûrement service à tout le monde. »

Avant la fusillade, Calypso serait sûrement restée sur cette unique réplique méchante et blessante mais l'horreur de la fusillade et de ce qu'elle avait vécu après ça étaient bien trop présents pour qu'elle ne voit pas en Spencer celle qu'elle avait été avant que Alonso ne passe. Calypso posa ses mains sur la rambarde, pas trop loin de Spencer et de Winchester, et regarda la vue avant de dire d'une voix étrangement douce :

« Mais ça serait quand même dommage. »

Depuis quand Spencer facilitait-elle la vie des autres, hum ?

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Lun 3 Nov - 23:57


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée se déroulait à la perfection et les conversations, les rires, les regards et les dégustations allaient bon train. Les étudiants de l'Académie Weins se mêlaient aux autres invités et ces derniers étaient suffisamment intelligents pour ne pas les harceler de questions concernant la fusillade. Les invités n'hésitaient pas à engager la conversation avec les étudiants et si certains se contentaient de parler sport ou télé, d'autres allaient jusqu'à proposer des offres de stage ou de travail. L'ambiance était bonne enfant et les sourires n'étaient pas tous crispés. Les Plombs se mêlaient aux autres sans rechigner car cette soirée leur permettait de découvrir une autre facette de leurs camarades. Les Platines dansaient avec des Plombs, des Zincs riaient avec des Citoyens. La soirée fonctionnait : tout le monde se mélangeait et personne ne restait à l'écart.
Certains préféraient rester accrochés au bar, d'autres prenaient l'air sur le balcon ou dans la cour, autour du buffet ou sur la piste de danse... partout où l'accès était autorisé, les invités se déplaçaient et admiraient la mairie tout en profitant de l'ambiance et de la compagnie. Harmony V. Chanteloup se dirigeait vers la scène, installée de manière à être visible de partout, lorsqu'un étudiant de Weins, un certain Jethro Mentworth, fit chuchoter les gens. Il se sentait mal et se dirigeait vers le psychiatre Hunter Stanton. La foule chuchotait, y allait de son petit commentaire sur la scène mais très vite, l'incident fut oublié et tout le monde tourna la tête et l'oreille vers la scène où la mairesse et Harmony V. Chanteloup se tenaient. La mairesse fit un discours sur l'importance d'être uni face aux attaques comme celle qu'avait essuyé l'Académie Weins. Elle parla des pertes mais ne s'attarda pas dessus, préférant continuer sur l'avenir : les survivants. Son discours aborda différents points importants comme Gordon, la sécurité en ville qui allait se renforcer d'avantage, le support aux victimes et surtout la volonté de construire le futur tous ensemble. Le discours était juste assez long pour tout dire tout en étant assez court pour ne pas perdre l'attention des spectateurs. La mairesse ne laissant rien au hasard, le discours fut une véritable réussite.
Laissant ensuite la parole à la chanteuse officielle, Mademoiselle Harmony V. Chanteloup, la mairesse se décala sur le côté. La chanteuse dit en quelques mots qu'elle n'était pas douée pour les discours et que sa spécialité, c'était chanter. Elle dit qu'elle allait chanter en mémoire de ceux qui étaient morts et en l'honneur de ceux qui avaient survécu (le chant : ici). Le chant qu'elle entonna était tellement juste et tellement rempli d'émotions que certaines personnes se mirent à pleurer dans la salle. L'horreur était passée et à la fin du chant de Harmony V. Chanteloup, les gens étaient enfin capables de faire un trait sur le passé. La note finale résonna et les spectateurs se tournèrent vers le futur.
La mairesse rejoint Harmony et annonça qu'elle offrait une médaille de bravoure à Monsieur Samson H. Hugher pour son action héroïque lors de l'attentat. L'intéressé monta sur scène sous les applaudissements, dit quelques mots sur l'honneur et sur le fait qu'il n'avait fait que son devoir, puis la mairesse annonça que la soirée pouvait continuer.

Samson H. Hugher descendit de scène et fut aussitôt assailli par les invités, Harmony V. Chanteloup chercha du regard ses deux prétendants et la mairesse retourna dans la foule. La soirée pouvait continuer et maintenant que le discours, le chant et la remise de médaille étaient passé, certains pouvaient rentrer chez eux. Tout avait été entendu et vu, quelque soit l'endroit où les invités se trouvaient. Les musiciens se remirent à jouer, les serveurs recommencèrent à piétiner le sol et l'ambiance redevint rapidement conviviale. La soirée pouvait continuer et si pour certain c'était le plus beau moment de leur vie, pour d'autres, l'enfer aurait été plus agréable.

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Lun 17 Nov - 1:29



« C'est moi, Lexy. C'est une belle nuit pour mourir. »

Spencer se retourne, mais la surprise n’arrive pas à percer les traits brouillés de son visage. Larme après larme a doucement effacé son mascara, creusant deux sillons blancs dans son fond de teint. Son nez rougi, ses yeux bouffis, ses lèvres tremblantes, elle regarde une Lexy titubante se tenir à quelques mètres d’elle.
Spencer lui en veut. Allez-vous en, ami ou ennemi, aurait-elle dû préciser. N’y a-t-il donc de répit nulle part sur cette Terre ? « Mourir ? »  Son ton est acerbe. « Ai-je dit que j’voulais crever ? » Elle hausse les épaules, ricane. « Et puis non, ce n’est pas une belle nuit. C’est une nuit corrompue. L’air est putride et c’est à cause de nous. De notre puanteur, à tous. » Elle s’arrête là, mais le train de ses pensées continue une énumération sans fin. L’atmosphère est pourrie à cause de leurs pêchés plus grands que leurs vertus, de leurs défauts et de leurs failles qu’ils n’ont pas su colmater. Aucun, aucun, dieu ou diable, n’est digne du Ciel dans cette salle. Pas ce soir, et à jamais. Élève, professeur, Zinc-Plomb-Platine, résistant, partisan, maire, prêtre, flic, médecin, femme ou homme, américain ou étranger, noir ou blanc, beau ou laid, aucun ne mérite de célébrer ce soir. Que fêtent-ils ? La victoire d’un hypocrisie bien plus grande d’eux, l’arnaque de leur millénaire – et même pas de leur siècle… Ils n’ont rien laissé du passé : comment construire un futur sur des ruines que l’on ne voit pas ? Dans leur complaisance plaquée or, dans leurs faux sourires et leur innocence sanglante, ils ne voient pas le vrai drame. Il leur suffirait de soulever le rideau, légèrement, pour voir derrière la façade le bâtiment qui s’effondre sur lui-même. Trop de coups, pas de chaleur, trop de haine, trop peu de bonheur.

Elle lève les yeux vers les étoiles – ou sont-ce des points qu’elle imagine ? Y a-t-il seulement de la place pour les étoiles, dans ce ciel toxique ? Une petite anglaise perchée sur un balcon, et danse, danse, la vie, et tourne, tourne le monde. Et ces pensées ne lui ressemblent pas : trop belles, trop réfléchies : ce n’est pas ce à quoi Spencer a habitué l’Univers. Spencer ne réfléchit pas, mais une grâce s’est emparée de son esprit, visiblement. Légère comme une plume, elle en oublie Lexy.

« Spencer... Je... »

Elle ferme les yeux, lasse, mais la laisse s’embourber dans un discours sans fin.

« Je... Je suis ton amie et je ne t’empêcherais de rien. Je ne suis pas un Platine qui va te faire la morale et violer ton envie de solitude. Je sais que je n'étais pas très présente ces derniers temps et que je suis encore ivre mais... Comment dire... Si tu as envie de parler... Tu sais, le genre de choses que font les gens habituellement lorsqu'ils sont tristes ou dans les films... Eh bah... Je suis là. »

Elle allait sourire, elle allait peut-être même répondre. Se confier, non. Les mots idiots et si volubiles de Spencer ne se fraieraient pas une place parmi elles. L’heure n’était plus au rire et la petite flamme n’en finissait plus de vaciller faiblement.

Le ricanement l’en dissuada. Sérieusement ? (et même pas en majuscule, voyez-vous, dans le spleen, tout est dans les détails). La présence de sa meilleure amie Lexy était tout juste tolérable, mais en plus, la « Reine » se mêlait à son petit face-à-face avec elle-même. Bon sang. Elle voulait bien accepter les pires tourments car elle n’avait pas toujours été exemplaire, mais qu’avait-elle fait pour mériter ça ?

« Si tu veux être seule tu n'as qu'à sauter, au moins ce sera pour l'éternité et tu rendras sûrement service à tout le monde. »

Mais pourquoi tout le monde semblait penser qu’elle voulait sauter et se tuer ? Oui, elle y pensait, et certes, sa position était assez équivoque, mais le jour où Spencer déciderait de mettre fin à ses jours, finalement, ce ne serait ni discrètement ni lentement. De la part d’une fille qui ne réfléchissait jamais plus de trente secondes, prendre un quart d’heure pour se suicider serait grotesque. Et là, en plus, dans une robe de gala, en sautant d’un balcon, passant inaperçue ? Si elle devait ne plus avoir de forces pour vivre, elle les garderait pour mourir.

« Mais ça serait quand même dommage. »

Ah.

Quel étrange tableau. Mais Spencer n’en veut pas. « Arrêtez de déconnez. Je ne vais pas mourir, dit-elle simplement, la voix rauque. Pas comme ça, du moins » Le mépris dans sa voix est perceptible. Non, clairement, ce genre de fin n’est pas assez tragique, pas assez bien pour la reine de la provocation, pour l’antéchrist de New-York 2099. Spencer l’a toujours dit, elle partira en fumée et grandiose, brillante et couverte de gloire. Sa mort lui apportera ce que la vie lui a toujours refusé.  

« J’ai demandé à être seule. » Elle recommence à pleurer sans s’en rendre compte. C’est tout à fait pathétique mais cet adjectif est pratiquement collé à Spencer, de toute façon. « Mais je suppose que même la plus petite de mes demandes est trop misérable pour m’être accordée. » Puis, les mots de Calypso font leur chemin dans son esprit.

« Dommage, hein ? Autant je comprends la sollicitude de Lexy, autant j’ai du mal à comprendre pourquoi toi… pourquoi toi, ça t’intéresse. » Oh, et puis merde après tout. Encore un rictus. « Putain… cette conversation n’est pas censée avoir lieu. Je suis fatiguée, je suis pitoyable, je veux juste pouvoir m’apitoyer sur mon sort sans qu’on vienne torturer mes pensées qui le sont déjà trop. » Sa période un peu morbide donnerait-elle à Spencer un don pour enfin parler correctement ? « Lexy, je vais pas me confier, pas maintenant. Si je parle, ouais, si je parle vraiment j’pense que je vais sauter. Personne n’a envie de voir les immondices de mon esprit prendre forme. » Elle jette un coup d’œil à son amie, qu’elle veut bienveillant – mais est-ce possible de voir quelque chose à travers ces yeux tout humides ? « Et Storm, qu’est-ce que tu veux ? Aux dernières nouvelles, toi et moi on n’était pas meilleures amies. Pourquoi mon sort ne te laisse pas indifférente ? » L’autoproclamée Reine, tyran, incarnation de tout ce que Spencer n’est pas et ne sera jamais, cette fille blonde à peine plus âgée qu’elle et si radicalement différente, aurait-elle un cœur ?


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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Ven 21 Nov - 16:05

Un haussement de sourcil perplexe est perceptible de la part de Lexy lors de l'arrivée de la ô combien prestigieuse Reine de l'académie. La Plomb en oublie même durant quelques secondes son propre cas et celle de Spencer, pour se pencher sur ce tableau des plus incongrus. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit Miss. Popularité se pointer le bout du nez près de deux Plombs qui plus sont dans une conversation indescriptible. En fait, la brunette n'arrive pas à trouver d'adjectifs sur le moment pour décrire ce moment puisqu'elle ne s'attendait pas à ça, bêtement. Elle est surprise, pas agréablement, et des pensées primaires prennent un peu le dessus. Il n'y a pas longtemps, c'était le bouleversement car qu'on se le dise, elle est un tout petit peu sensible Winchester depuis un certain temps. Maintenant, c'est une forme de curiosité qui s'empare d'elle devant ce coup de théâtre inattendu. Que va-t-elle dire, l'autre ?

Roulement des yeux discret de la part de la philosophe lorsque Calypso parle. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'y va pas dans la dentelle, ni la subtilité. Au moins, ça a le mérite d'être franc et à ça, Lexy y voit une certaine fraîcheur, guère semblable à une brise matinale du printemps mais voilà, il y a tellement d'hypocrites (dont elle), un peu de vérité crue ne fait pas mal parfois. Ceci dit, elle n'approuve pas pour autant. Enfin, elle aurait surement été d'accord si cela avait été le cas d'une autre personne. Problème, ce ne l'est pas, c'est Spencer. Oh la Plomb pourrait très bien s'opposer, ce n'est pas les arguments ni la motivation qui lui manquent. Cependant, elle est fatiguée, même lassée. À quoi bon, en quoi ça lui servirait de pomper les nerfs de cette fille-là ? Puis, ce serait joué gros pour pas grand-chose. Sans divertissement, gain ou fierté remontée, il n'y a rien à gagner à être énervant gratuitement.

Ce serait dommage... Ce serait dommage... C'est tout ce que ça lui inspire, à l'autre ? Ce n'est pas étonnant et Lexy ne peut se dire que c'est d'un ordinaire lassant. Bien sûr que ce serait dommage. Les gens prendront connaissance du suicide, hausseront peut-être les épaules et diront des condoléances vides avant de revenir à leurs occupations. Ils diront que c'est dommage. Normal, sans intérêt. Un soupir veut sortir mais la Plomb se contient. Elle prendrait bien un autre verre de cette bouteille-là, parmi le buffet... Non mais à quoi tu penses ? Tu assistes probablement à un éventuel drame et t'es là, à regarder comme si c'était du théâtre en pensant à ton prochain verre de boisson ? Une facette de la personnalité de la brunette, une facette assez monstrueuse ceci dit en passant, répondrait que oui et l’opinion de celle-ci semble être importante en ce moment. Décidément, son cerveau fait n'importe quoi. Son désarroi, ses sentiments, se mêlent à son insensibilité naturelle puis à l'alcool qui lui montait à la tête. Ce qui est sûr, c'est que l'effet de l'horrible surprise de tout à l'heure s'est peu à peu évaporé. Il n'a pas disparu, il est seulement beaucoup moins grand et laisse place à des pensées plus rationnelles, d'une certaine façon.

Si Spencer voulait les convaincre qu'elle n'avait pas d'envie suicidaire, eh bah c'est raté. Certes, elle ne mourra probablement pas ici mais il est probable qu'elle le fasse un peu plus tard. En ce qui concerne les probabilités elles-mêmes, elles sont floues et la Plomb n'est pas une psychologue ou une psychiatre. Il y a l'autre mur de marbre vivant, pour ça. Elle avait demandé d'être seule. Très bien. Il y a seulement une petite, riquiqui et minuscule problématique. Elle est à une fête mondaine à la Mairie avec toute l'académie et la crème de New-York présente. Il n'y a pas moyen d'être complètement seule à moins de se trouver un trou assez obscur pour y rester planquer. Ce n'est certainement point au balcon, proche du précipice, qu'on peut trouver une quelconque forme de solitude. À bien y penser, Lexy trouve cette requête un brin idiote mais se rassure en disant que ce n'est pas dans les habitudes de son amie que d'être rationnelle. Elle continue de se lamenter. Une impulsion la pousse à parler.

« Vouloir être complètement seule à une fête à la Mairie où la totalité de l'académie et de l'élite new-yorkaise est invité, c'est une demande assez excentrique même pour nous deux, tu sais... »

Soudainement, du dédain envers ses propres dires il n'y a pas si longtemps apparaît. C'est le type de dialogues que j'aurais dû entretenir dès le début, pour lui remettre les pendules à l'heure, pense-t-elle. Elle s'apitoie, encore, avant qu'elle parle directement à sa personne. Blasée, Lexy réussit à trouver les mots cette fois-ci.

« Il y a toujours de la beauté dans la laideur et tes immondices seraient surement d'une joliesse éclatante. En tout cas, ça animerait mieux cette soirée que... les discours à l’intérieur. Je vais donc te laisser seule, si tel est ton désir. Quand tu auras terminé, je serais au buffet avec des morceaux de gâteau. C'est bon, les desserts. Ce sera toujours mieux que ce qu'on a à la cafétéria. »


Si elle ne savait plus quoi dire, désormais, elle sentait la confiance renaître et elle sent qu'elle n'a rien de plus à dire. Dans ce cas, ça ne vaut plus la peine d'être présent. Si Calypso veut enfoncer Spencer, qu'elle le fasse. Son rôle ici est terminé.

« Mademoiselle Storm, bonne soirée. »

Elle tire sa révérence (qui se résume à un léger hochement de tête en sa direction) avant de partir, un peu déstabilisé par ce qu'elle a bu et vomit. En peu de temps, elle se revient en plein milieu de la fête et essaie de se contenir pour ne pas abuser de la boisson une fois de plus. Elle a déjà pris un verre d'eau pour être moins saoule car visiblement ce n'est pas ce qui va l'aider ce soir. Le ridicule est trop grand, avec un chant qui touche les cordes sensibles des Platines et certains patriotes trop patriotes à son goût. Lexy, totalement insensible à la chanson ? Plus que ça, elle regrette d'avoir des tympans. Oh pas que la chanteuse chante mal, au contraire, mais c'est les réactions des gens qui l'énervent. À bien y penser, elle préfère être aveugle que sourde. Winchester a assez subi d'émotions, elle ne sent pas le besoin d'en avoir encore plus surtout qu'elle en a rien à faire de la vie d'inconnus. Ils sont morts, ils ne respirent plus alors ils ne sont plus là pour voir ça, il est donc inutile de pleurer sur leur sort. N'y a-t-il pas des gens qui meurent en grand nombre chaque jour dont on s'en fiche ? En quoi ces morts sont différents des autres ? En cette soirée, Lexy est passée par l'incapacité de dire quoique ce soit à un violent cynisme. Bref, pas mal en ce qui concerne l'animation.

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Mer 17 Déc - 22:17



Qui continue de foutre le bordel dans sa tête ? Qui continue de manipuler son pauvre corps comme une marionnette ? Qu'est-elle ? Qui est-elle ? PUTAIN ! Putain de questions sans réponses, putain de vie de merde, putain de soirée. Les jurons se bousculent soudain contre les parois de son crâne ; la voici devenue mentalement hystérique. Passivement apathique la seconde précédente, elle pourrait ici se jeter contre les murs jusqu'à en crever. Elle est... elle veut... partir.
Ouais, partir.

L'idée germe en un instant dans son esprit, prend corps, forme, s'enracine, se greffe à ses os, se grave dans sa peau. Elle va fuir.  « Vouloir être complètement seule à une fête à la Mairie où la totalité de l'académie et de l'élite new-yorkaise est invité, c'est une demande assez excentrique même pour nous deux, tu sais... » Oh, please, Lexy. Pas maintenant. Elle avait une bonne idée, là. Sa mâchoire se crispe, les yeux se lèvent vers le ciel, mais elle la laisse parler. Enfin, un fin sourire - le premier - effleure doucement les lèvres sanglantes de Spencer. Oui, elle viendra la rejoindre plus tard. Elle aussi boira jusqu'à ne plus voir net, et elle boira encore après cela... et entre deux desserts. Alors que son amie s'en va, Spencer croise son regard et hoche la tête, reconnaissante.

Elles ne sont plus que deux, miss monde et miss misère. Quelque chose à dire ? Non, capitaine. De toute façon, sa petite bulle d’auto-apitoiement et de solitude a été brisée par deux tornades et maintenant, l’anglaise doute sérieusement pouvoir la reconstituer. Elle est énervée. Et Storm ne bronche pas, alors, même si elle n’a rien à dire, Spencer prend les devants, mais ça va, elle est habituée. Parler pour ne rien dire, elle le fait tout le temps.

« Bon, c’est pas que la soirée me déplaît en ta compagnie, Storm, mais maintenant que Winchester et toi avez éclaté ma bulle de silence, je me vois contrainte de revenir à la civilisation »  Blondasse sans cervelle, juge-t-elle, une pointe de jalousie dévorante dans les yeux. C’est tellement plus facile quand on est au sommet du monde, quand on est grande et belle, quand on a des cheveux dorés et qu’on sait retourner sa veste. « Et je n’ai pas l’intention de ruiner ma réputation, que dirait-on si Spencer Fitzpatrick était surprise à papoter avec Calypso Storm ? » Elle ricane, presque fière d’elle à travers ses hoquets et ses larmes séchées dégueulasses, qui ont laissé de grosses trainées noires sur ses joues. Faut qu’elle aille vérfier ça, tiens. Après tout, c’est la fête, il faut être beaux, heureux et présentable, hein ? La rage lui fait serrer les poings, s’entailler la paume avec les autres. Sa phrase est d’une hypocrisie sans fond : Spencer se fout et se contrefout de l’avis des autres. « Je déteste tout ça. Les paillettes dégueulasses, la bouffe ultra-chère, le glamour puant le cadavre, tout ça… c’est faux. C’est pourri. » Elle retint son souffle une seconde. « Comme moi. » Elle jeta un long regard à Calypso, sans rien dire, sans rien penser.

Puis, pas après pas, mal assuré, jambes faiblardes, elle entreprit de revenir au Hall, et se précipita aux toilettes où elle bouscula trois personnes, en doubla quatre et s’enferma dans une cabine.

Au moins, et à moins que la cuvette ne se mette à parler, on lui foutrait la paix.

RP TERMINÉ —

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:42


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

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MessageSujet: Re: You know you're wrong when there's only one right, but what is wrong when right is out of sight ? You know you're wrong when there's only one right,  but what is wrong when right is out of sight ? Icon_minitime1



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