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MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie "
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 14:35


Si votre ramage se rapporte à votre plumage...


Il grouille. Il chante. Son buffet impérial...
Paires de souliers Italiens filant sur la moquette soyeuse de l’entrée et costume du même « Made In » il slalome tel un fantôme. Effleurement léger du plat de sa main contre un dos nu manquant de le heurter lorsqu’une jeune femme recule, elle s’excuse, bafouille en rougissant le temps d’un sourire de la part de l’homme et le voilà disparu, maestro ombrageux d’une foule entière. Vivier riche en tous sens qui s’étale autour, se livre à son regard d’acier et aucun ne se doute que pour un seul ici ils ne sont même plus vivants ou morts... Associations de données diverses, volée de chiffres et de lettres, vous n’êtes rien ou au mieux pas grand chose. Votre valeur pour lui, ne dépend que de l’intérêt qu’il vous porte sans cela... Hunter Stanton n’a que faire de votre existence.

La horde de sauterelle s’est étalée sur le City Hall, virevolte entre satin et escarpins, éclatant de rires et se tapissant en murmures. Belle mascarade, la dénigrer serait aussi grossier que de mauvaise foi. Qui ici dedans pourrait sans l’ombre d’une hypocrisie prétendre qu’il n’est pas satisfait d’un verre offert ? Vous mentiriez messieurs dames. Une main tendue refermée sur une flûte, inclinaison de la tête en guise de remerciement au serveur et le psychiatre s’éloigne. Par pure politesse il salue politiciens, professeurs et élèves avec aux lèvres un sourire identique pour l’un et l’autre, trouve la Mairesse flanquée de quelques Platines. Pas du Loup à l’approche des brebis, il se glisse aux côtés de la sexagénaire et glisse les doigts sur son épaule. On ne l’aura même pas vu venir... « Bonsoir Madame Baker, mesdemoiselles. » Lâche-t-il, une fois l’attention de l’élue obtenue. « Votre invitation m’honore, je vous en suis reconnaissant c’est une bien belle soirée. » Certes, à peu de choses près qu’il n’a pas été sans noter le pourcentage à crever le plafond d’un coup de pub pour Gordon mais comme pour beaucoup d’autres choses en ce bas monde, il n’y accorde aucune importance. Ce qui en découle en matière de réactions en revanche ; voilà de quoi l’occuper. Il remercierait bien volontiers Madame la mairesse pour un tel étalage mais se gardera de cela, sans trahir ses petites manies. Quelques formalités échangées puis il sourit aux étudiantes et à la secrétaire, s’éclipse comme il est arrivé. Vautour parmi les Canaris dorés...

Proche de l’entrée, le dos infiniment droit et le port de tête haut il porte son verre à ses lèvres à une allure parfaitement réglée, scrutant visages et gestuelles jusqu’à voir son attention ferrée par la gauche. Changement infime dans l’atmosphère, comme un parfum venu vous chatouiller les narines quand un représentant de l’église fait son entrée... Inattendu, quoi de plus intéressant pour l’heure ? Sans même le regarder il abandonne son verre à moitié vidé sur une table et allonge quelques pas en direction de l’homme, s’arrêtant à une distance respectable sans pour autant se montrer intimidé. « Bonsoir mon Père. » Nul doute que le « sage » homme aurait attendu un moment pour trouver un interlocuteur ne se contentant pas d’un rapide salut avant de prendre ses jambes à son cou. La présence de ces représentants d’église laisse souvent mitigé, Hunter ne l’ignore pas mais dans son cas, le personnage incarne aussitôt une question à laquelle répondre. Outre la tragédie de presque cent morts, qu’est-ce qui vous pousse à être de la fête mon père ? Est-ce aussi simple, aussi généreux que l’hommage aux défunts ? Oh allons... pas de ça entre nous. « Hunter Stanton, enchanté. Oserais-je vous demander où se situe votre église ? » Information possiblement utile ; les étudiants ne sont pas tous étrangers au culte et recommander une adresse particulière est un plus en son genre. Et à n’en pas douter cet homme là n’a pas tout du sage et simple curé sans quoi Stanton ne le sait que trop bien... il ne lui aurait même jamais adressé la parole. La soirée s’annonce... passionnante.

© Jason Lecter

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H. Allegra Lockhart
H. Allegra Lockhart
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AVATAR : Teresa Palmer

ANNÉE D'ÉTUDE : Troisième année

DC : Tess Sayers, Spencer J. Fitzpatrick, Zélis Jaeger-Hyde

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 20:00



I'm the American dream! I'm the definition of white trash balling,
I'm right back on 'em, with the - I can't call it
[...]
What you mean we ain't fuckin', you take me for a friend?


« Toute cette petite fête pour moi ? Oh ma chère Allegra, vous êtes trop bonne... »

La voix de Calypso fit sourire Allegra. Enfin un visage allié. « Je suis arrivée il y a quelques minutes seulement ! Non, absolument rien - j'attendais juste que la maire en ait terminé avec les parfaites Platines pour aller la saluer. » Difficile de cacher le sarcasme dans sa voix. Puis, la discussion se fait plus affectueuse. « Tu m'as manqué aussi. Les derniers évènements n'ont pas été faciles mais il faut absolument que l'on se voit plus souvent. Je m’ennuie en ce moment… et tu as toujours les bonnes idées pour nous divertir. » Clin d'oeil. C'était génial de pouvoir parader avec Calypso au beau milieu de tout New-York : la Reine et son âme damnée, ou presque. Elles échangèrent quelques mots,  puis furent interrompues par… Jade Thomas. Ah. Qui leur délivra un compliment de circonstance : effectivement qu’elles étaient ravissantes, voyons. «  Tu es très élégante aussi Jade. Passe une merveilleuse soirée. » Voix suave, aucunement honnête. Jade. Cette Platine si étrange, si proche de Daniel d’après ce qu’elle a entendu – oh, bien sur qu’Allegra sait. Allegra sait beaucoup de choses, a des yeux et des oreilles qui traînent, facilement monnayables et tout aussi influençables. Elle n’a pas eu à attendre longtemps, après son entrevue spéciale avec Lassiter, pour entendre une vague et ténue rumeur de flirt avec Jade Thomas. Pour le moment, elle laissait faire, mais une petite discussion avec lui s’imposerait… rapidement. Elle devait être sûre qu’il lui restait fidèle. Son dernier jouet avait disparu de manière suspecte et désormais, elle n’aimerai pas avoir un nouvel intérêt cassé.

Calypso et H. se séparèrent ensuite, chacune ayant des personnes à voir, des yeux à éblouir. D’ailleurs, il était temps d’aller voir la maire, désormais. Rebecca l’occupait déjà, la dévorant des yeux, répandant sûrement des miracles sur Gordon. Un fin rictus naquit sur les lèvres d’Allegra. De flatteries en flatteries, cette soirée était le plus gros mensonge auquel elle ait assisté. « Madame Baker, bonsoir. » Allegra sourit poliment. « Je me permets de m’immiscer dans votre conversation avec Rebecca, mais sinon je ne trouverai jamais le moment opportun pour venir vous parler. Vous êtes très élégante, comme toujours. Cette soirée est une réussite, à l’image des années précédentes. Il est vraiment regrettable toutefois que pèse sur cette commémoration le souvenir de l’incident… Heureusement, nous sommes ici pour célébrer la vie qui continue, malgré la tragédie nous restons tous profondément soudés. » Elle feint un air triste, affecté. « En tous cas, appeler à l’unité de tous est une belle manière de sublimer la mémoire des défunts. » Ça fait beaucoup ? Non, pas tant que ça. Après tout, ce n’est qu’un monde de superficialité, et c’est à qui encensera le mieux. Honnêtement, Allegra ne connaît pas tant la maire – c’est plutôt son père qui est en contact avec elle. Elle ne l’apprécie ni ne la méprise, simplement, elle se borne à faire son devoir de fille de sénateur.

Puis, elle la salue, et s’en retourne faire un tour. Il y a encore des personnes qu’elle doit saluer, ou à qui elle doit parler. Daniel par exemple… mais il est hors de sa vue. Alors qu’elle va pour reprendre une coupe, elle entend une voix.


 « Tere, mademoiselle Lockhart. Jolie robe. »

Tere ? Vraiment ? Sans même connaître ce mot, elle sait qu’il n’y a qu’une personne dans tout New-York pour la saluer en estonien. Elle se retourne, un air parfaitement indicible sur le visage. Un petit sourire mais des yeux de glace, sans aucun doute. Il lui tend un verre de vin qu’elle prend du bout des doigts. C’est intéressant, tiens. Frederic Host, le paria, l’éclopé. Cela fait bien longtemps qu’ils ne se sont pas parlés. Ils auraient pu, s’il n’avait pas autant déconné. Quel abruti. Banni du Nord, rejeté de tous : comment aurait-elle dû maintenir le contact ? Entre lui et Calypso, il n’y avait même pas à réfléchir. « Du Chardonnay. Délicieux d'ailleurs. Goûte le s'il te plait. Ca me fait plaisir de t'offrir cet alcool gratuit. » Evidemment. « Frederic. Quel plaisir. Je suppose que du vin gratuit est effectivement tout ce que tu peux m’offrir, si ce n’est pas tout ce que tu peux t’offrir. » Offrir un verre de vin, c’est courant, cela se fait. Mais préciser qu’il est gratuit ? C’est tellement… bas. « Alors, que me vaut le plaisir de ta visite ? Je suppose que tu ne viens pas me voir uniquement parce-que je suis une attraction vivante ce soir, ou que tu as envie de papoter. J’ai hâte d’entendre ton histoire. » Rictus, encore. Elle accroche leurs regards. « J'ai besoin de toi. C'est ... Je te demande au nom de ... de notre amitié ? » Elle rit.

Son rire la prend au dépourvu, elle qui ne rit pas souvent, mais là… C’est comique au possible. Elle se reprend rapidement et le considère avec condescendance. Petite moue. Son rire fut suffisamment insultant ; aura-t-il le courage de poursuivre ? Oui. Visiblement, ce qu’il doit lui dire tient à cœur. « J'ai besoin de ... Il faut ... Il faut que je parle à Calypso. Rapidement. » La consternation succède au rire. Décidément, Host a le pouvoir de faire jouer le spectre de ses émotions. « Donc… si je comprends bien… » Elle trempe ses lèvres dans le vin, prend son temps, mais réfléchit. « … tu veux que je joue les messagers ? Cela se comprend. Je veux dire, si tu approches Calypso dans un rayon de moins de dix mètres je suis sûre que tu serais atomisé. Et donc tu te tournes vers moi, ton ancienne amante et la meilleure amie de la Reine, pour transmettre ta pieuse demande ? Et dis-moi, est-ce une question de vie ou de mort ? Et puis, on dit "s'il te plaît", lorsqu'on est poli. » Sa voix est plus tranchante. « Je ne suis pas un messager. Ce sont les autres qui bossent pour moi, tu sais que je ne suis pas celle à qui on demande d’exécuter des missions. » Changement de registre, c'est un jeu auquel elle excelle. « Je pensais que tu me considérais comme autre chose qu’un simple relais, Fred. » Sa main libre se pose sur son bras, elle se penche, apporte ses lèvres près de son oreille. « C’est d’accord. Je dirai à Calypso que tu veux la voir. » Elle peut sentir la tension se relâcher, un soulagement apparemment intense. Mais ce n’est pas terminé. Elle s’éloigne, siffle son verre de vin. « Sans garantie. Et à deux conditions. Je veux savoir de quoi il s’agit, et tu me seras redevable. Pour n’importe quoi. Oh bien sûr, tu n’es pas obligé d’accepter. Dans le cas contraire je pourrais tout à fait lui suggérer autre chose. » Sourire machiavélique. Autre chose ? N’importe quoi. Un joli mensonge enrobé de sucre que Calypso croira sans problèmes, mettant Frederic en danger. Ou sinon… sinon, il devait avoir bien d’autres ennemis.

Allegra ne fait pas cela contre lui, elle le fait pour elle. Elle veut savoir ce qui pousse Frederic à se jeter dans la gueule du loup. Elle veut savoir à quel point son désespoir est profond, et peut-être veut-elle même s’en repaître. Quant à sa dette… ce n’est que le juste retour. Il s’y attendait, non ? Qui sait si demander de l’aide à Allegra n’est pas plus dangereux que de parler à Calypso ?

« Cela dit, n’aies pas peur Fred. Je ne te ferai pas de mal. J’ai juste envie de savoir ce qui pousse un revenu d’entre les morts à vouloir encore la défier. »

Après tout, il a bien le droit de savoir pourquoi elle veut savoir.




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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 21:58

Malgré notre passif, malgré celui de Fred, j’appréciais beaucoup ce garçon que je voyais comme quelqu’un à sauver. Et, à présent que tout était clair entre nous, la relation se faisait plus légère et plus sérieuse à la fois. Une amitié était-elle en train de se solidifier ? Quoi qu’il en soit, j’étais bien content de le retrouver dans ce type de soirée que je trouvais toujours très ennuyante. Les riches ne savaient décidemment pas faire les choses de manière simple. C’était plus fort qu’eux. Il fallait des milliers de petits four, du champagne, du vin de qualité et j’en passe… je ne me sentais vraiment pas dans mon élément et surtout, quand je voyais tout ça, je pensais à tous ces gens qui mourraient de faim de par le monde. Je me contentais pourtant d’un verre que ma main tenait fermement… C’était drôlement paradoxal quand on y pensait. Et plus le temps passait, plus je me surprenais à avoir des gestes en totale inadéquation avec mes pensées. C’était quelques fois assez effrayant.

Heureusement je pouvais compter sur des gens comme Frédéric. Pour le moment. Je m’amusais d’ailleurs à le taquiner lorsqu’il me rappela qui était la jeune femme et en quoi il ne pouvait pas la draguer. Pro-Gordon… Tss. Le genre de personne que je ne supporte pas spécialement. Enfin…. Une exception venait d’arriver coupant directement Fred dans son élan. Harmony. Cette fille, elle m’avait plu au premier coup d’œil et nous étions pourtant si différents. Je ne l’expliquais pas. C’était comme si j’étais attiré par l’inatteignable. Impensable et quelque part je n’aimais pas vraiment ça. Enfin, quelle importance ! Elle me fit également un câlin et la bise comme à Fred et demandant comment nous allions. A peine eut-elle finit que Fred enchaîna sur les raisons de sa présence. Pour ma part, je ne parlais pas plus que ça. Manque d’envie ou gène ? Peut-être un peu des deux. J’écoutais sans vraiment prendre part à la discussion qui de toute manière ne dura pas bien longtemps puisque Spencer fit aussi rapidement irruption.

« Salut Spencer ! Comment tu vas ? » dis-je en lui donnant un petit coup poing fermé sur l’épaule genre bons potes.

Je l’observais du coin de l’œil. J’aurais presque dit qu’elle était jalouse d’Harmony alors que les deux filles n’avaient absolument rien avoir. Enfin, une nouvelle fois ce fut Fred qui prit les devants avant de … de… non l’enfoiré il venait de s’éclipser me laissant là avec les deux filles qui ne se connaissaient pas visiblement. Que devais-je faire. Je me sentais encore plus perdu. Je n’étais pas dans mon élément et avec une compagnie inattendue. Pourtant j’étais quelqu’un de social et d’agréable normalement. Mais ce soir…

« Vous vous amusez bien les filles ? »

Oui question bateau mais il fallait bien commencer par quelque chose non ? J’avais juste pris le premier truc qui me passait par la tête. Pathétique, je sais, je sais. Et pour noyer ça, je finis même mon verre d’un trait, en prenant un autre… de l’eau d’ailleurs. Et au loin je vis Jade… Platine et platinisatrice en puissance… Mon regard s’assombrit. Comme j’aurais donné n’importe quoi pour m’échapper de cette soirée et aller à l’hôpital clandestin donner un coup de main. Malheureusement, il n’existait plus. Je me demandais, si en tant qu’étudiant de Weins, j’avais le droit de monter une association… C’était une question à soulever discrètement… Bref.

« Vous allez rester toute la soirée où c’est juste pour passer et écouter le discours et l’hommage ? »

Et pendant que je parlais, l’envie d’aller visiter les environs et surtout les lieux interdits me prenait de plus belle. Et si nous pouvions apprendre quelque chose d’important ici, pendant que tout le monde se goinfrait et se délectait de ces boissons horriblement chères ?

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

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COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mar 17 Juin - 0:38

La soirée allait être grandiose et riche en émotions, James en était sûr. La mairie avait invité toute sorte d'individus mais tous avaient en commun le fait d'avoir été directement ou indirectement liés au drame des portes-ouvertes. Les élèves de Weins ainsi que le personnel avaient été invités mais également certaines familles, des journalistes précis, des individus quelconques. Bref, ce soir il y allait avoir énormément de monde à l'hôtel de ville et James n'avait pas l'intention de louper son entrée. Pas qu'il s'intéresse à la gloire ou aux flash mais le Platine avait envie d'arriver à l'heure, en hommage aux victimes. La soirée devait permettre de fermer la porte du massacre pour ouvrir celle de l'avenir flamboyant que Gordon avait préparé pour eux. Il était grand temps que les gens cessent de regarder en arrière et fassent un pas vers leur futur. La tragédie des portes-ouvertes avait été terrible mais le deuil avait été fait et on devait maintenant laisser les morts là où ils étaient. Ce n'était bon pour personne de rester trop près des morts. Les victimes avaient eu le droit à leur deuil et ce soir serait leur dernière soirée en tant qu'individus entre vivants et morts. Ce soir, les morts allaient pouvoir rejoindre le paradis ou n'importe quel autre lieu que Gordon avait aménagé pour eux, dans Sa grande sagesse. Ce soir, les vivants allaient pouvoir se tourner vers l'avenir et embrasser leur futur alors que les morts reposeraient en paix. Ce soir était un grand soir et James ne serait pas en retard. Justin non plus.

Le Platine s'inspecta une dernière fois dans la glace, remit droit son nœud-papillon déjà droit et tourna sur lui-même pour vérifier qu'il n'avait pas de pli sur son costume bleu. James inspira profondément, glissa une petite prière pour que les morts reposent en paix puis quitta la chambre et se mit en chemin vers l'hôtel de ville. Il y avait des voitures pour emmener les étudiants qui ne voulaient pas marcher mais James avait envie de prendre l'air et d'utiliser ses muscles et ses jambes. Il avait besoin de se sentir vivant avant de faire un dernier adieu aux morts. Le Platine était religieux depuis quelques temps déjà mais depuis la fusillade, ça avait empiré au point qu'il confondait Gordon et Dieu et qu'il faisait des prières beaucoup plus souvent qu'avant. Mais pour autant, James n'allait pas forcer la main aux gens comme l'avaient fait les chrétiens des siècles plus tôt. James respectait les croyances et les pensées de chacun. Justin, non. Justin n'était pas spécialement religieux mais il avait bien l'intention de forcer le monde entier à accepter la toute-puissance de Gordon et celui ou celle qui se dresserait en travers de son chemin risquerait bien vite de le regretter. Autant James laissait passer les bavures et les insultes, autant Justin ne les supportait pas. Depuis quelques temps, Justin ne disait rien et n'agissait plus beaucoup, laissant son cher James faire le boulot à sa façon, mais depuis la fusillade, Justin avait décidé de se radicaliser encore plus : il était grand temps de nettoyer les merdes peuplant ce monde et le polluant. Il était temps que tout ces anti-Gordon profiteurs et prétentieux apprennent la punition et comprennent qu'ils n'auraient pas toujours la bonté de Gordon pour les protéger. Il était grand temps qu'ils payent pour ce qu'ils faisaient, ou plutôt ce qu'ils ne faisaient pas.

L'hôtel de ville apparut soudain dans le champ de vision de James et le Platine accéléra l'allure, comme le cheval sentant l'écurie. Il foula le tapis rouge sans prêter attention aux flashs et aux questions concernant son acte héroïque. James ne voulait pas être acclamé comme un héros et il n'avait pas l'intention de les laisser le mener par le bout du nez. Il avait prit une grande décision en risquant sa vie lors du massacre mais il n'en était pas spécialement fier : il avait fait ce qu'il avait à faire, voilà tout. James alla directement saluer la mairesse, une femme impressionnante qu'il admirait beaucoup :

« Je ne vous remercierais jamais assez d'avoir ouvert cette soirée à des gens comme mes camarades et moi. C'est un geste d'une grande bonté que vous avez fait là, madame Baker, et je suis vraiment heureux de vous voir à la tête de la ville. Vous êtes quelqu'un d'incroyable et sur qui on peut compter : je suis fier de vous avoir rencontrée au moins une fois dans ma vie. »

Il s'était ensuite dirigé vers un groupe d'amis avec qui il avait plaisanté à propos des petits-fours présentés à la perfection. James avait prit un verre de champagne qu'il avait bu lentement tout en mangeant assez pour ne pas finir complétement beurré à vomir sur la moquette. Il avait aperçu la grande, ou petite, Harmony Chanteloup mais n'était pas allé la gêner, préférant attendre un moment plus sympathique pour l'aborder. Le Platine avait ensuite été discuter avec quelques Plombs puis il leur avait conseillé de ne pas hésiter à approcher Harmony car elle avait la réputation d'être très abordable. Les trois Plombs avaient hésité puis ils avaient adressés trois mots à la chanteuse qui s'était aussitôt émerveillée sur leurs tenues et qui leur avait finalement tenu la jambe pendant au moins dix minutes, au plus grand bonheur du trio. James, lui, avait regardé le tout en souriant d'un air presque paternel : c'était ses brebis et il comptait bien les ramener sur le bon chemin de façon douce afin que personne ne soit blessé. Ou presque.

« Empêche-moi de boire un autre verre, s’il te plait… »

James tourna la tête vers Jade, quittant ses brebis égarées des yeux. La Platine n'avait pas l'air bien et James aperçu au loin un prêtre à l'air vraiment étrange. Qu'est-ce qu'il venait faire là, lui ? James ne l'avait jamais vu et il ne voyait pas non plus comment le prêtre pouvait avoir un quelconque lien avec une des victimes. Avait-il été invité par la mairesse ou bien était-il venu pour essayer de récupérer une ou deux personnes choqués dans son église ? James allait le surveiller car ce soir était une soirée de paix, pas une soirée pour influencer les gens...

« Excuse-moi, le champagne… Je…  Je veux dire, cette cérémonie est grandiose, mais j’ai du mal à trouver  ma place. Tout le monde se disperse alors qu’on devrait être … soudés. C’est comme si on n’avait pas retenu la leçon. Je suis désolée, tu n’as peut-être pas envie de discuter avec moi, mais… Ce n’est jamais très agréable ce genre de soirée quand on est seule, alors, à moins que tu attendes quelqu’un ou que tu ne veuilles pas de ma présence, tu veux bien être mon cavalier quelques minutes ? »

James sourit à la Platine et passa un bras autour de ses épaules, l'entourant par là-même de son aura protectrice. Le Platine ne laisserait jamais tomber quelqu'un et Jade était une fille géniale qui n'avait aucune raison de se sentir rejetée.

« Ne sois pas si négative, Jade. Les gens ne sont pas dispersé, au contraire. C'est juste que tu ne regardes pas de la bonne façon. Je ne vois pas de personnes éloignées les unes des autres mais bien un grand groupe uni et fort. Nous sommes au même endroit, pour les mêmes raisons et lorsque l'un de nous trébuche, un autre est là pour l'aider. Les trois garçons là-bas, ils allaient mal tout à l'heure : ils étaient comme toi, ils avaient l'impression de ne pas être à leur place ici. Je leur ai proposé d'aller voir Harmony et regarde-les maintenant, ils rient, n'hésitent pas à s'approcher des autres personnes les entourant. Ils sont heureux et soulagés d'avoir trouvé un groupe sur qui compter. Et toi, tu allais mal et pourtant tu as su que tu pouvais trouver en moi un roc auquel t'accrocher pour ne pas couler. Tu voulais un cavalier, Jade ? C'est avec plaisir que je te proposes de l'être pour le temps que tu veux. Quelques minutes, une heure, une soirée, une semaine... Tu n'es pas seule, Jade. Tu ne seras jamais seule : tu pourras toujours compter sur moi, fais-moi confiance. »

James sourit à son amie et prit son verre dans la main, le donna à un serveur qui passait par là et récupéra un autre verre qu'il donna à Jade :

« Si tu ne veux pas boire d'alcool, ils ont fait un punch sans alcool absolument délicieux ! Tu devrais goûter ! »

James, une fois assuré que Jade allait mieux, observa la salle d'un air heureux :

« Je trouve la soirée très réussie : les adultes parlent avec les étudiants, les professeurs rient avec les policiers... Les barrières tombent et même si nous sommes ici à cause d'une tragédie, nous en sortirons unis et plus forts. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, après tout... »

James sourit et plongea son regard dans celui de Jade :

« Ça va mieux ? Quand tu te sentiras prête, aujourd'hui ou dans un an, sens-toi libre de me confier tes pensées, Jade. Parfois il vaut mieux parler que de tout garder pour soi... On peut t'aider à porter ton fardeau, ne te fatigue pas inutilement. » Il lui pressa affectueusement l'épaule « Tu m'as l'air occupée ces derniers jours, Jade, comme si tu avais rencontré quelqu'un... Un petit-ami en vue ? » James lui jeta un regard amusé. Il n'avait absolument pas l'intention de la mettre mal à l'aise, il voulait la faire rire et il respecterait sa réponse quel qu'elle soit. Jade était son amie et il ferait tout son possible pour qu'elle aille mieux et retrouve ce sourire qui lui allait tant. « Ha ça me fait plaisir de te voir sourire. Tu rayonnes quand tu souris et c'est apaisant... »

James version tenue de soirée BG:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mar 17 Juin - 15:54



Soirée à la Mairie

Le Detective Bureau du Commissariat Central n’avait jamais été aussi… excité.

Des agents couraient dans tous les sens et on entendait, par dessus le brouhaha des conversations, des exclamations ravies et des tirades d’impatience. Ce soir, en l’honneur de l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Michael Gordon, président des Etats-Unis d’Amérique, l’Hôtel de Ville était ouvert au grand public et le Commissariat entier, tout le NYPD avec toutes ses divisions, avait reçu des invitations. Le bureau des Affaires Internes, celui des Affaires Communautaires, des Services de Patrouille, des Transports, du Logement, du Transit, des Affaires Criminelles, du Crime Organisé, de la Lutte contre le terrorisme et du Renseignement : les dix divisions du New York Police Department seraient là. Bon, pas tous – on pouvait difficilement convier 30 000 membres des forces de police, d’autant plus que la majorité d’entre eux devait assurer leur devoir envers la ville. Disons plutôt que les invitations avaient été formelles, mais que suite à une réunion de tous les directeurs de tous les bureaux, seuls quelques policiers triés sur le volet avaient eu l’autorisation de se déplacer pour assister à la cérémonie. Il s’agissait principalement des membres émérites, ceux qui étaient décorés ou qui avaient travaillé de près ou de loin avec la Mairie ou l’Académie Weins. En effet, la cérémonie se doublait d’une commémoration pour les victimes de la fusillade qui avait lieu à l’Académie.

L’agent Tess Sayers faisait parties des agents choisis pour se rendre à la fête. Le bureau des affaires criminelles était celui qui mobilisait le plus de ressources pour assister à l’événement, d’où la frénésie qui s’emparait du troisième étage du Commissariat Central.

« Oh my god Tessie ! You look stunning ! » Tess se retourna, radieuse. Cela faisait deux bonnes heures qu’elle et ses collègues restaient indécises devant les robes qui leur avaient été livrées, toutes plus belles les unes que les autres… et elles devaient faire un choix. Après avoir essayé une robe rouge assez osée, qui lui donnait un air de diva, Tess s’était tournée vers une robe plus décente mais très colorée – elle avait vraiment eu un coup de cœur pour celle-ci mais Anna, une de ses collègues, l’avait suppliée pour l’avoir, et Tess avait cédé. Toujours sans tenue pour le grand soir, elle avait continué à fouiller dans l’arrivage et avait fini par tomber sur la robe. Oh, elle n’avait rien d’exceptionnel, vraiment : une robe longue bleue-violacée sur laquelle se dessinaient de jolis et fins motifs dorés, assortie d’un petit gilet doré. La robe en elle-même paraissait assez insignifiante, n’attirant pas tous les regards, mais une fois enfilée… « And it brings out the color of your eyes ! You look like a princess ! » L’irlandaise rit, sentit le rouge lui monter aux joues. « Fine, I’ll take this one. » Elle se sentait comme une gamine, à choisir une tenue merveilleuse pour un bal. À vrai dire, la majorité des femmes ici présentes ressemblaient à des enfants – et messieurs les agents ricanaient ou désespéraient. On entendait un chef d’équipe râler que la commissariat n’était pas une cabine d’essayage, bon sang, y’en a qui bossent ici… Mais c’était l’endroit le plus commode pour faire livrer les tenues. « Okay girls, I’m done ! See you tonight ! » Tess se déshabilla délicatement et remis la robe sur son cintre : une fois les tenues choisies, la consigne était de désengorger l’endroit, afin d’évacuer petit à petit. Elle remit sa tenue civile, la robe sous le bras, son sac à main à l’autre, elle sortir du NYPD et put enfin prendre une bonne bouffée d’air frais.

Elle rit.

Pour la toute première fois depuis le fiasco de l’interrogatoire de Lecter, elle se sentait légère, presque heureuse, rendue extatique par sa belle robe de soie. Elle marcha jusqu’à sa voiture, salua ses collègues au passage et conduisit jusqu’à chez elle, où le calme de son appartement, rangé pour une fois, lui fit un bien fou. En fait, on suffoquait là bas ! Heureusement que les chefs avaient mis leur veto à l’atelier coiffure/maquillage, sinon, le Commissariat se serait vraiment transformé en loges de défilé. Déjà que tous les bureaux, canapés, et toutes les chaises étaient assaillis de sous-vêtements, vêtements, chaussures des deux sexes, alors si en plus il fallait s’occuper du reste… Non, non, pour la finition, chacun chez soi. Tess avait poliment décliné l’invitation d’Anna à venir chez elle avec les autres filles pour se coiffer : elle ne se sentait pas encore trop à l’aise à l’idée de jouer les princesses avec ses collègues. Pas assez insouciante, sûrement. Elle préférait la quiétude de sa salle de bain pour se préparer sans hâte.

En fait, elle appréhendait un peu cette soirée. L’excitation retombée, elle se demandait si elle avait bien sa place ce soir.

Lorsque Samson Hugher avait proprement saboté son interrogatoire avec Lecter, alors qu’elle avait tout prévu, elle était entrée dans une colère noire et ne s’était pas montrée pendant trois jours. Oh, elle avait continué à travailler, mais chez elle, apprivoisant sa rancœur. Seul Eugene avait le droit à des nouvelles. Tous les autres étaient passés à la trappe. Tout prévu. Pas d’enregistrement vidéo ni audio, rien, rien, elle et lui dans la même pièce avec seul Eugene derrière la vitre sans tain. Elle avait prévu de faire quelque chose, d’obtenir quelque chose de cette entrevue et il n’y aurait pas eu de conséquences car elle se serait débrouillée pour arriver à ses fins, même si ça impliquait de compromettre Eugene et de brouiller les frontières de la légalité. Mais non. Ç’aurait été trop beau que ça marche comme elle l’avait prévu. Damned.
Puis elle était revenue, et personne ne lui avait rien dit sur l’enquête. Personne ne s’était risqué à faire la moindre remarque – mais ils l’attendaient au tournant. Heureusement, le temps avait passé et les bruits de couloir s’étaient tus, mais elle continuait de haïr avec précaution son supérieur.

Et maintenant, voilà qu’elle était conviée à une soirée mondaine avec le gratin de la ville. Elle hésitait entre l’exultation et la panique.
Mais pour le moment, il lui restait à peine trois heures pour se préparer, et elle allait devoir faire vite.

*
* *
Lorsqu’elle appela Eugene pour lui dire de venir la chercher, Tess Sayers ne se sentait plus tout à fait elle-même. Moulée dans sa robe, elle se sentait l’âme d’une héroïne romanesque, et ses cheveux blonds-roux remontés en un chignon travaillé lui donnait un air très élégant qu’elle ne se souvenait pas avoir eu récemment. Elle espérait qu’elle se fondrait sans problème dans le paysage. Eugene arriva quelques minutes après, costume de rigueur. Ils se dévisagèrent et éclatèrent de rire. « You usually don’t look as good. »  « Yeah ? That’s because I don’t want every girl to fall for me, you know. Strategy. » Ils rirent encore. Puis Tess lui adressa un léger clin d’œil : « You don’t need that. » Ils se sourirent, puis Eugene lui tendit le bras : en avant pour la soirée ! C’était tellement excitant, en fait… Arrivée à la voiture, Tess découvre Anna, Wendy et Ash serrés sur la banquette arrière, qui l’accueillent avec des sifflements. Et roule, c’est parti pour le bonheur. Rires et idioties fusent dans l’habitacle mais Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver entre amis… et collègues. Mais surtout amis. Tess avait sous-estimé ses soutiens au sein de son unité, visiblement, Anna, Wendy et Ash l’appréciaient plus qu’elle ne l’aurait pensé.

Ils se garèrent plus loin que l’Hôtel et durent donc marcher un peu avant d’arriver au nouveau centre du monde pour la soirée, et lorsque ce fut fait, Tess eut du mal à contenir son émerveillement. Ils arrivaient un peu après l’heure convenue mais la foule emplissant les jardins et le décor donnait un vrai air de fête à l’endroit. De belles robes, de magnifiques jeunes hommes, des collègues flics, des politiciens… C’était vraiment la plus belle réception à laquelle Tess ait jamais assisté.

Les yeux brillants, elle se laissa guider par Eugene, retrouvant par-ci des collègues, par-là des têtes connues. Fermant les yeux une seconde, elle prit un instant pour se dire que tout allait bien.

Et tout irait bien.


La tenue de Tess:


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Ven 20 Juin - 19:01

James. J’avais l’impression qu’il faisait partie de ma vie depuis des siècles. Alors que c’était loin d’être le cas. Mais nous œuvrions souvent ensemble. Un jour, l’un de nos professeurs avait eu la merveilleuse idée de nous mettre en binôme dans le but d’aller présenter l’Académie aux écoles de la ville. Depuis, cette coopération m’avait permis d’apprendre à le connaitre. Il était particulièrement altruiste, foncièrement bon, prévenant, et depuis peu, un héros reconnu. J’avais eu vent de son acte grandiose lors de la fusillade et j’estimais, pour ma part, qu’on ne lui avait pas rendus suffisamment d’honneur. Alors ce n’était pas très correct de ma part d’accaparer l’un des héros de ce funeste jour, surtout pour lui demander de l’aide au lieu de lui permettre de profiter de cette cérémonie. Mais avec lui je me sentais en sécurité. Je savais que je pourrais compter sur lui pour m’apaiser et m’empêcher de sombrer. Oh, je ne m’attendais pas à craquer, surtout ici. Mais il me fallait une distraction, quelqu’un pour ne pas penser à mes sœurs, aux mensonges de l’Eglise et à ce prêtre qui, à mon sens, n’avait strictement rien à faire ici. Et quand il passa son bras autour de mes épaules, je me sentis tout de suite beaucoup mieux. Il avait déjà fait cela, par le passé, pour me rassurer lors de nos premières sorties, quand j’avais un peu peur de prendre la parole pour vanter les mérites de notre école devant tout ce monde qui nous regardait. Il m’avait prise par les épaules et m’avait dit que tout irait bien. Et il n’avait pas menti. C’était ce que j’aimais chez lui. Sa bonté sincère. Son honnêteté et sa générosité sans arrière-pensée. Du moins jusqu’à présent je n’en avais jamais décelée. Même encore aujourd’hui, je doutais sincèrement de trouver la moindre malfaisance en lui.

Je m’imprégnais de ses paroles, regardant chaque personne qu’il me désignait, comme une petite fille à qui l’on cherche à montrer un arc en ciel. Peut-être avait-il raison. Daniel m’avait fait comprendre que jusqu’à aujourd’hui, je regardais mal les choses, que je les regardais de trop prêt. Avoir une vue d’ensemble, c’était cela la clé que James me rappelait à son tour. Je reportais mon regard brillant de gratitude sur lui. S’il savait à quel point il me donnait de la force aujourd’hui, à cet instant précis.

« Tu as raison, James. Bon sang, j’ai l’air d’une idiote là, mais tu as raison. Nous sommes tous là et c’est une bonne chose, nous devrions tous nous réjouir. Et je suis ravie que tu sois là. Toutefois, je vais essayer de ne pas monopoliser toute ta soirée. Je suis tellement contente que ce soit possible. Cette paix. Ce calme. Je n’arrive toujours pas à réaliser ce qu’il s’est passé, comment on a pu en arriver à un tel débordement de violence et de haine. Oh, il faudra qu’on repasse dans les écoles. Je veux dire, après cette fusillade, les gens doivent avoir peur, on devrait les rassurer, réconforter les futurs étudiants, leur montrer qu’on a surmonté ce traumatisme. »

Parler de l’école, de nos projets, de nos prêches, cela me remontait le moral, et me permettait de me tourner vers l’avenir, en oubliant le mal-être qui m’avait envahie suite à cette apparition du prêtre. Ma bonne humeur s’accentua quand il attrapa un verre au vol et me le tendit. Un cocktail non alcoolisé.  Sur son conseil, j’y trempai mes lèvres, et un sourire naquit sur mon visage.

« Hum, il est délicieux ! »

Bien meilleur que tout ce que j’avais pu voir jusqu’à présent. Un bon gout de fruit, mêlant adroitement l’acide et le sucré. Et moi je l’écoutais. Bon sang, j’avais réellement été idiote de paniquer ainsi. Il avait raison. Nous communiquions, mine de rien. Et nous étions plus forts. Ce mal qu’on avait tenté de nous faire, il n’avait pas eu raison de nous. Nous étions toujours là, et pour ma part, plus déterminée que jamais à préserver cette paix que Gordon prônait. Les révolutionnaires pouvaient bien tenter de nous abattre, cela ne fonctionnerait pas, car nous avions des centaines d’âmes dévouées au Bien ici. Et je me sentis fière d’en faire partie. Sans même m’en rendre compte, j’avais d’ailleurs redressé le menton. Mon sourire s’agrandit quand il plongea ses yeux dans les miens. Mais ses propos me mirent quelque peu mal à l’aise. Je ne lui avais jamais parlé de mon passé. En réalité, je n’en parlais jamais de moi-même, spontanément, et rares étaient les personnes qui m’avaient posé des questions à ce sujet. James, lui, progressait tout en retenue, ne cherchant pas à forcer mes confidences, mais m’assurant de son soutien le jour où je me lancerai.

Instinctivement, je me surpris à observer son visage et les micro-expressions. Il n’avait pas l’air de me mentir. Au contraire, il débordait d’honnêteté et de sincérité. Pourtant, je croyais que je devrais tricher avec les autres… Mais comment tricher avec James ? Quant à porter mon fardeau… une certaine autre personne le connaissait, me disait que je ne devais pas en avoir honte mais en faire une force. Est-ce que je devais en parler à James, pour « assumer » ? Était-ce en plus le bon moment ? Il semblait sincère, tellement que je doutais qu’il me juge, mais temps que moi je n’aurais pas fait la paix avec cela, je ne me croyais pas capable de mettre des mots dessus sans trembler.

« Merci, James. Mais ce fardeau, comme tu dis… c’est le mien. Disons juste que ce prêtre… ça m’a rappelé la mort de mes sœurs. »

Je baissais les yeux. En réalité, c’était plus profond que cela. Mort de mes sœurs, silence et départ de mon frère, Dieu qui laisse notre famille se défaire, qui m’abandonne et n’éclaire plus mon chemin. L’obscurité. Non, cela, je n’étais pas encore prête. Alors je ne fis qu’entrouvrir la porte à James. Oh, je me sentais ridicule, il était si parfait. A coups sûrs, il aurait été le confident et l’allié idéal, il aurait su trouver les mots, ne pas me juger. Mais cela venait de moi. J’espérais qu’il ne m’en voudrait pas, mais pour l’heure, il n’y avait qu’une seule personne autorisée à entrer dans ma bulle et mes secrets. Mes résolutions faillirent voler en éclats quand il posa sa main sur mon épaule. Et ses paroles me firent avoir un petit rire nerveux. Certes il essaya de détendre l’atmosphère en me complimentant sur mon sourire, mais cela n’empêchait que… je ne savais pas répondre à sa question. Il y avait bien un garçon. J’étais bien occupée. Et le rapport de cause à conséquence était évident. Par contre, de là à parler de petit-ami… Il était mon professeur. J’avais ri avec lui. J’avais pu être moi-même. Il me connaissait certainement mieux que quiconque ici. Il ne me laissait pas indifférente. Mais pouvais-je seulement l’envisager comme « petit-ami » ? Je n’avais jamais eu de véritable relation et Daniel… En tout cas, j’étais rassurée, il n’avait pas eu vent de ma punition. Même si je m’étais amusée, cela restait un peu honteux.

« Pas de petit-ami, non. Enfin, nous ne sommes pas… Quelqu’un m’aide, avec mon fardeau. Ça me prend un peu de temps, mais… je ne sais pas si je suis prête. Une relation ce serait… compliquée. »

Pourquoi ce n’était pas le sourire de James qui me troublait ? Pourquoi ce n’était pas sa gentillesse qui me fascinait ? Il était parfait. L’homme parfait, le Platine parfait, certainement le petit-ami parfait. Bon, il faudrait déjà que je lui plaise en retour, mais rien n’était simple. Et moi, j’étais tout sauf simple. Diversion, il me fallait une diversion. Passant une main dans mes cheveux, je lui fis un grand sourire, avant de le prendre dans mes bras et de rire doucement, avant de regarder les convives.

« Rassure-toi, je vais bien, tu m’as redonné le sourire. Mais dis-moi… Comment ça se fait que tu sois prêt à être mon cavalier autant de temps ? Tu n’as pas envie d’être avec quelqu’un de plus… spécial pour toi ? »

C’était vrai ça. Il n’avait pas de cavalière, lui ? Difficilement concevable. Personne pour me fusiller du regard à cause d'une quelconque jalousie ? Mais qui pour être digne de James Miller ?

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Sam 21 Juin - 17:43

Les talons claquent sur le sol et les hommes en costard montrent leur noeud papillon avec fierté, si ce n'est pas des noeuds alors c'est leurs cravates. Les paons et paonnes se baladent d'un coin à l'autre de l'hôtel de ville, avec classe et élégance. Ce n'est pas une soirée ordinaire. Au lieu de sa chambre confortable, chaude, sécuritaire et baigné dans l'obscurité, elle a le droit à une grande salle noyée dans la lumière, le bruit, le mouvement et le sucre, bien entendu. Il y a des petits fours, des desserts de toutes sortes qui remplissent les buffets. Les cuisiniers ont été de vrais chefs en cette soirée, c'est le moins qu'on puisse dire. Cet événement a tout d'une véritable lumière géante à l'intérieur de la cité de New-York. Pourtant, cette ampoule illumine uniquement les privilégiés, les gens importants, l'élite et non les moindres, les futurs membres de l'élite. Pour les sudistes, ce n'est qu'une soirée de richard hypocrite comme les autres. Ils n'ont pas tout à fait tort. Vive Gordon, disent-ils. Ils ont intérêt à l'adorer, c'est grâce à lui qu'ils peuvent se délecter de ce luxe en paix. Remémorez-vous des morts, de ces pauvres blessés. Pour Alanis Pendcastle, elle n'a pas l'impression que cela calme sa plaie, cette saignée de son âme. Au contraire, on lui braque un projecteur qui lui brûle la peau, qui tente de la transformer. Tel un vampire, cet énorme soleil qui se dit bienveillant lui fait mal. En effet, en tant que « victime survivante » de la barbarie des terroristes, elle a droit à une attention particulière. Trop de compassion tue la compassion. L'Irlandaise n'a pas envie d'en parler, pas à n'importe qui. Elle veut garder le silence, zipper la fermeture éclair de sa bouche. La rouquine préfère réfléchir, peut-être même en tirer des leçons. Découvrir un peu plus de vérités sur l'humanité en se remémorant cette journée fatidique, essayer de comprendre ce qui peut mener des hommes et des femmes à se transformer en psychopathe sanguinaire une fois munie de bonnes armes. Certes, il est touchant de voir que le gouvernement se soucie tant de son bien-être, elle ne nie aucunement le caractère attentionné de la chose. Pourtant, ce luxe, ça ne va pas du tout. L'argent pourrait être dépensé ailleurs. Financer des hôpitaux, réhabiliter des sans-abris, la charité, et même une enquête pour revenir à la source de ce massacre. Le gouvernement s'occupe de tout mais ça ne suffit pas pour soigner tous les maux. On doit célébrer, avec un bon verre de champagne. Alanis a l'impression que si les morts la regardaient, si cette femme qu'elle a vu mourir devant ses yeux pouvait la voir, qu'ils seraient déçus. Ensuite, ces festivités n'ont pas un but unique. L'arrivée de Michael Gordon au pouvoir est inoubliable en soi, selon les bonnes moeurs. De mémoire, dans son pays natal, on ne fêtait pas les réussites d'un parti politique. Pas au point d'en faire un vrai banquet pour la bourgeoisie, les futurs bourgeois et ces associés. Ou peut-être que si. Peut-être qu'au fond, la seule différence entre les Américains et les Irlandais, c'est qu'aux États-Unis, on assume avec fierté. En tout cas, il y a matière à réflexion.

Sa robe est simple mais d'une finesse très élégante. Elle est mauve foncée et lui va plutôt bien. Le maquillage ? Ordinaire et bien dosé. Sa posture est bonne et sa tête droite. Cela change de la petite rouquine timide qui a toujours la tête baissée. Depuis sa petite visite à l'infirmerie, où elle a découvert l'existence (si si) de sa mère biologique, elle s'est entraînée à corriger ce défaut. Elle lui a dit que pour être plus jolie, il fallait avoir la bonne posture. Et comme la jeune rousse désire, sans pour autant en faire une obsession, elle a mis la main à la pâte. Après tout, elle a quelques motivations qui la poussent à vouloir être un peu plus belle. Déjà, elle suppose qu'elle se ferait peut-être plus d'amis, que certaines personnes la trouveraient moins repoussante. Par ailleurs, elle ne néglige pas cette utopie, cette vision fantasque, de pouvoir attirer l'attention du célèbre James Miller. Cette préparation lui donne un peu de confiance. Rien à faire rêver un adolescent boutonneux mal dans sa peau, toutefois, on ne peut guère omettre cet avantage. De plus, les soirées passées en compagnie du charmant Monsieur J lui sont profitables. Il l'a emmené dîner dans les meilleurs restaurants de l'Ouest, au beau milieu des regards de rapace des vils snobinards de New-York. Alanis apprend rapidement, c'est une curieuse sans bornes qui sait observer son entourage et les anciens. Eva et Monsieur J, en l'occurrence. Avec ces deux professeurs, la petite Pendcastle se sent mieux préparer à affronter ce monde de richesse, de gloire, de beauté et de projecteurs. Elle devrait présenter Eva à Monsieur J. Ils s'entendraient très bien et les deux sont d'un charme incomparable. Néanmoins, il y aura toujours un sentiment intérieur de malaise, silencieux et subtil. À cause de la fusillade et de l'hommage qui la gêne, essentiellement. De plus, elle sait qu'elle n'est pas parfaite, loin de là. Elle n'est pas Calypso Storm, encore moins Lockhart. Ce n'est qu'une débutante dans le domaine. La rouquine a peur au fond d'elle. Peur d'être ridicule et de faire un faux pas. Lorsqu'elle se compare aux deux blondes, ça lui fait mal. Pourtant, un brin d'ambition naissant lui dicte de continuer, d'apprendre, d'observer et surtout de s'amuser un peu malgré les souvenirs glauques, les regards, l'attention et la rivalité. Près d'elle, beaucoup de va-et-vient entre la Mairesse et les Platines qui lui collent aux baskets. Si certains y voient des lèches-bottes pures et simples, la jeunette constate seulement des jeunes gens en extase devant leur idole, rien de plus. Il faut dire qu'il y a des choses en ce monde qui ne changent jamais, comme le caractère foncièrement bon de la Zinc et une énorme part de sa naïveté toujours vivante. Malheureusement, une déception géante vient la frapper en plein visage. James Miller est là, en compagnie d'une autre fille. Une Platine. Ils ont l'air proche... Bon sang à quoi a-t-elle pensé ? Un garçon populaire, beau, gentil, charmant et qui soit un footballeur pas imbécile ne s'intéressa jamais réellement à une fille comme moi, pense Alanis, noyée un élan de déception phénoménal. Et dans cette désillusion, un sentiment de fureur vient se terrer dans ses entrailles. Quelque chose de mauvais, de colérique, un sentiment d'une laideur incroyable. Était-ce cela, la jalousie ? En tout état de cause, ce n'est pas une émotion agréable. Elle essaie de détourner ses pensées du sujet mais rien à faire. Jalouse. Pourtant, elle sait que peut-être l'autre Platine a aussi le béguin pour lui. Il serait possible qu'une autre fille comme elle ressente la même chose en ce moment et une autre encore. Ressentir cela est égoïste et causerait trop de problèmes pour rien. Elle détourne son attention froidement avec une mine boudeuse.

Elle doit s'occuper. Elle se répète que ce n'est pas la première fois qu'elle est seule, qu'elle a besoin de rien de particulier. Puis, Alanis observe qu'une dame à la chevelure noire est présente. Mademoiselle Grey, alias sa mère biologique et infirmière de l'académie Weins. D'abord réticente, Pendcastle est plutôt reconnaissante envers Eva de lui avoir donné la « motivation » de corriger sa posture. Quelque chose d'anodin on vous dira mais la rouquine n'est jamais sans gratitude des cadeaux qu'on lui donne. Bien sûr, il faut que le cadeau soit la bienvenue. Elle lance un sourire gêné envers l'infirmière avant de s'approcher calmement de sa personne.

« Vous êtes splendide ce soir, mademoiselle Grey »

Elle ne mentait guère.

« Comment allez-vous ? »

C'est le minimum syndical en ce qui concerne la politesse. C'est sa « mère » après tout. Elle ne l'est pas de manière légale et sentimentale. Néanmoins, elle est sortie de son ventre. Malheureusement, du coin de son oeil, elle aperçoit de nouveau le couple platine et une pointe de jalousie revient. Ce n'est rien, prétend Alanis intérieurement. Par la suite, elle en revient à sa génitrice, une femme mûre, mature et d'une grande beauté...

« Est-ce que je peux vous poser une question, sans vouloir être trop directe et indiscrète ? Je suis consciente que vous avez surement autre chose à faire que répondre aux questionnements futiles d'une adolescente mais... Voyez-vous... Je... Vous êtes la femme qui semble la plus expérimentée que je connaisse et... J'espérais que vous puissiez m'éclairer comme à l'infirmerie et bah... En tant que marraine... irresponsable, comme vous l'avez dit... Je crois... J'en ai déduit qu'il serait bon de vous consulter... »

La Zinc est timide et ce genre de question peut gêner n’importe quel adolescent. Elle a pleinement conscience de l’importance de celle-ci, toutefois, elle veut éviter tout malentendu entre mademoiselle Grey et sa personne. Eva n’a aucune obligation envers elle. Si elle ne veut pas répondre, c’est tant mieux pour l’infirmière et au grand malheur de la rousse. Et son malheur, il n’a aucunement lieu d’affecter sa génitrice. Alanis n’est pas naïve sur ce point, elle accepte cette réalité pleinement sans en demander plus si ça ne plaît pas à maman…

« C'est pour... pour... une histoire de cœur en fait. »

Alanis rougit. Cette petite va parler avec le cœur mais celui-ci est tellement confus qu'on ne sait pas trop ce que ça va donner...

« Un garçon que... j'apprécie beaucoup, si vous voyez ce que je veux dire, s'est trouvé en toute vraisemblance une autre cavalière que moi... Bon je ne me suis pas trop entrer en contact avec lui ces derniers temps, il est très occupé et je ne suis pas... Disons que je ne crois pas être la plus attirante ou le choix numéro un pour un garçon tel que lui. Je sais que je me ferais une raison, que je passerais à... comment dire... autre chose un de ces jours et pourtant... Ce soir, c'est envers lui que j'ai ce... ce... béguin. C'est peut-être éphémère et passager, peut-être pas du tout, qu'en sais-je ? En tout cas, ça ne me laisse pas... pas... indifférente ! Voilà, il ne me laisse pas indifférente. Cette histoire me tracasse, je sens que je ne serais pas tranquille avant d'y... ne me prenez pas pour une égoïste, je vous en supplie... Mais je sens que je ne serais pas en paix avec ça tant que je n'aurais pas trouvé mon compte. Je ne veux pas être une voleuse de petit copain, au contraire. J'ai seulement ce désir de ne pas être effacé, jeté en arrière-plan comme si je n'étais qu'une page d'un livre qui en contient mille. Donc... Savez-vous comment je pourrais rivaliser contre une fille plus populaire, belle et avantagée que moi ? Vous avez, je présume, séduite mon père après tout. Comment renverser la vapeur lorsque tout porte à croire qu'on est... hors-jeu ? »

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Lun 23 Juin - 1:39

La soirée se poursuit, le temps la menant doucement vers sa fin, qui est pourtant encore lointaine. Eva se plaît à regarder la foule depuis quelques instants déjà, la plupart des invités bavardent en groupe, d'autres se distraient tout comme elle et certains couples accrochent son regard. Amants ou simples amis, certains sont bien mieux associés que d'autres, quelle que soit leur relation. Comme s'ils étaient des vêtements et qu'à ses yeux, cette paire de chaussures allait mieux avec ce costume-ci. Peut-être est-ce la façon la plus objective de les considérer, surtout ceux qui ne lui évoquent rien. Seulement, un certain sentiment, dominant l'idée de classer les individus devant elle, s'empare de la dame. Ce dernier revient bien plus régulièrement depuis un jour précis à l'infirmerie, qui a été assez mémorable, pour les concernés. Une sorte de nostalgie sans regret, tristesse ou mélancolie. Le qualifier simplement du fait de se souvenir de son passé ne serait pas suffisant pour autant. Une chose indéfinissable en somme. Des  images d'événements oubliés reviennent se promener dans son esprit, qui malgré tout ses efforts, n'a finalement pas envie de les chasser. Alors, se baladent des sourires qui ne lui évoquent aucune sympathie et visages neutres qui, au contraire, provoquent des élans d'affection au creux de son âme, des journées pluvieuses, ensoleillées en Irlande, des chansons anciennes, des feuilles entières couvertes d'encre, qui sirotent lentement le liquide mystique. Un amoncellement de détails inutiles qui ne l'ennuient pas, seulement car ce sont comme des compagnons temporaires. Sans discussion intéressante ni répartie réelle, mais qui ont comme un genre de film qui les accompagne partout où ils vont. L'illustration d'un individu au visage flou, portant un écran d'une main et une boite remplie de disques fait esquisser une moue à Eva, qui la trouve en définitive peu convaincante. La musique amplifiée à cause de résonance des lieux, piégée par les murs de la salle, change.

Quelques connaissances passent aussi sous son regard, mais elle n'ira pas les saluer pour le moment, son occupation actuelle lui suffit jusqu'à présent. Le brune reprend une gorgée de sa flûte de champagne, dont le niveau a à peine baissé depuis tout à l'heure, puis replonge son regard dans la masse de personnes rassemblées, pour s’aperçoit que sa fille est à quelques mètres, que cette dernière se dirige vers elle. Lui faisant à son tour un sourire, l'infirmière se souvient que sa présence n'a rien d'étonnant, puisque la plupart des membres de l'académie Weins sont réunis ici, alors, la surprise qui accompagnait le fait de la voir s'évapore. Sa robe lui donne un air plus adulte, ce qui prolonge le sourire d'Eva. Un échange de formules de politesses communes en ce genre de soirée, qui sont en cet instant même, prononcées avec un peu plus de cœur sans doute. « Tu es tout à fait charmante ainsi Alanis. » Son regard va même jusqu'au bout de la robe, pour en voir le moindre détail. La jeune fille lui demande comment elle se porte. « Rien ne me semble désagréable ici, alors disons que je vais bien. J'espère qu'il en est de même pour toi. » A vrai dire, mademoiselle Grey est d'une humeur tout à fait neutre, bien que son sourire sache masquer ce détail. La suite de la soirée s'avérera peut-être plus intéressante, mais pour le moment, cette dernière ressemble en tout point à bien d'autres. La rouquine entame une longue suite de phrases hésitantes, que sa mère écoute avec attention, dans le seul but de poser une question. Cette attitude si polie venant de celle qu'elle a engendrée est quelque chose de très agréable à ses yeux. « Personne ne m'occupe plus que toi en ce moment même, continue je te prie. » Réellement curieuse de savoir ce que l'étudiante peut avoir à lui demander, elle est ensuite surprise d'être consultée par sa fille à ce sujet et la laisse entamer sa tirade sans l'interrompre.

Eva l'écoute parler, osciller entre ses mots, se corriger, jusqu'à ce qu'elle soit sûre que sa fille a totalement fini. Puis, après quelques secondes utilisée afin de mettre en ordre sa réponse, les lèvres rouges se délient. « Je pense que le mieux serait de commencer en te disant que si tu ne crois pas être un minimum attirante, il sera assez difficile de convaincre le garçon dont tu me parles, ainsi que d'autres garçons, ou même filles. Il s'agit là d'avoir un semblant de confiance en soit et je suis certaine que tu en es capable. A vrai dire, tout le monde l'est, même les personnes qui ont beaucoup plus de raisons de ne pas être certaine de leur personne que toi, alors il n'y aucun doute à se faire. Mon avis sur la question est que tu as sûrement toutes tes chances, seulement, les goûts ne sont pas universels, alors cela n'a pas d'intérêt. L'idée de se faire une raison n'est pas non plus quelque chose que j'encouragerais : si tu as envie de plaire à ce jeune homme ce soir et demain à un autre, ce n'est pas pour autant qu'il faut négliger cet amour potentiellement passager. Pour ce qui est du fait d'être une voleuse de petit copain, je dirais simplement que les humains n'ont pas d'étiquette servant à noter le nom du propriétaire et que s'il est tout aussi consentant que toi, le concept du vol ne s'applique simplement plus. C'est dommage pour sa bien-aimée, mais elle finira par s'en remettre. Le problème dans cette pratique est qu'à moins d'être subjuguante, le jeune homme en question pourra tout aussi bien recommencer et t'abandonner lâchement comme il l'a fait avec sa précédente petite-amie. D'ailleurs, es-tu sûre qu'ils sont en couple ? Une cavalière peut très bien n'être seulement qu'une amie qui ne voulait pas venir toute seule à la fête. » Eva marque une courte pause pour la laisser réfléchir à cette question. « Pour finir, rivaliser n'est pas suffisant, il vaut mieux surpasser de loin d'autre fille en question. Pour ce faire, il  n'y a pas vraiment de recette spécifique. Tu as des charmes uniques qui plairons à certain et pas à d'autres. Je suis contente de voir que tu te tiens de la sorte, cela te donne une allure gracieuse qui ajoute un quelque chose qu'aucune robe ne pourra surpasser. Une sorte de classe, disons. Mis à part cela, es-tu allée le saluer ? Si ce n'est pas le cas, attends que la soirée avance et peut-être qu'il viendra à ta rencontre. » Achève l'infirmière toujours souriante.

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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 26 Juin - 23:44

Samson était un héros, un vrai ! Tout petit déjà, le policier savait qu'il était né avec un destin extraordinaire. Une vieille voyante lui avait dit qu'il gagnerait beaucoup d'argent, qu'il serait chanceux en affaire et qu'il deviendrait quelqu'un de puissant et de respecté. Samson l'avait écouté avec des étoiles dans les yeux alors que ses parents regardaient leurs montres, absolument pas convaincus parce que la vieille peau racontait. Le policier avait grandit en rêvant toujours plus grand et s'imaginant toujours plus haut. A l'école de police, il était celui avec les rêves les plus grands, mais sûrement pas avec les résultats les plus élevés, malheureusement... Samson avait toujours eu ce rêve absurde de faire de New-York une ville où il fait bon de vivre, une ville où l'on ne craint pas pour sa vie et où chacun est solidaire. Malheureusement, il s'était vite rendu compte que les Quartiers de New-York n'étaient pas prêts de changer et que son rêve n'était pas prêt d'être réalisé. Samson avait toujours donné le meilleur de lui-même, courant alors que son corps était alourdit par les bières, réfléchissant alors que son cerveau ne demandait que du porno : le policier ne s'était jamais arrêté et il avait toujours fait du mieux qu'il le pouvait. Et aujourd'hui, il était récompensé !

« Samson ? Tu es prêt? »

L'interpellé tourna la tête en tentant vainement de faire un effet ''cheveux aux vents'' et sourit à la femme qui lui avait posé la question :

« Évidemment ! »

Maria, une des secrétaires du commissariat, regarda Samson en se demandant où il voulait en venir. Le policier, lui, pensait bêtement que Maria était partie pour aller à la fête avec lui mais...

« Tant mieux, y a les filles qui auraient besoin d'une autre pièce pour se changer du coup je vais leur dire que ton bureau est libre! »

Samson réussit à ne pas perdre son air assuré et répliqua sur un ton presque boudeur :

« Ha non, je ne veux pas qu'on se change dans mon bureau. Il y a des papiers importants et des choses de valeurs... Qu'elles aillent se changer ailleurs, il y a plein de place dans ce commissariat, pourquoi c'est toujours dans mon bureau qu'on veut aller ?! »
« Bin... Tu as un miroir... »
« Oui bah c'est pas une raison ! Dans les toilettes y en a aussi! »
« Mais... »
« Il n'y a pas de ''mais'' qui vaille, je ne veux pas et puis c'est tout. »


Maria haussa les épaules et partit annoncer la nouvelle aux filles. Nul doute que ça allait cracher sur le dos de Samson mais ce dernier n'en avait rien à faire. Il était absolument hors de question que des femmes s'incrustent dans son bureau pour se changer alors qu'il n'était pas là ! Soit il avait le droit de regarder, soit elles n'entraient pas, non mais oh ! Néanmoins le policier n'avait pas eut le culot et la perversion nécessaire pour proposer de rester pendant l'essayage alors il ferma la porte de son bureau à clef et se dirigea vers la sortie. En chemin il croisa quelques policiers et policières qui regardaient d'un air envieux toute personne susceptible d'aller à la soirée alors que eux, grosses victimes, devaient rester garder la maison. Tout le commissariat avait été invité à la fête puisqu'ils avaient réussi à sauver Weins d'une prise d'otage sanglante et que, en plus, il avait faillit crever sous la bombe de Lecter. Bref, mais par soucis de sécurité et surtout de place à l'hôtel de ville, on avait fait un choix parmi les heureux choisis qui pourraient aller se bourrer la gueule au champagne. Samson avait été le premier à avoir été sélectionné, ce qui était parfaitement logique étant donné qu'il était celui qui avait permit à la prise d'otage de Weins de ne pas se terminer en bain de sang. Le policier se rappelait encore de la peur qui l'avait agrippé pendant toute la durée du sauvetage : il n'avait pas réfléchit et s'était contenté d'agir comme un robot. Heureusement pour lui et pour les otages car s'il avait réfléchit, ne serait-ce que deux minutes, il aurait prit ses jambes à son cou et se serait terré dans un coin pendant le reste du sauvetage. Mais Samson avait réussit, il avait sauvé tous les otages et, en plus, il avait même réussi à se la jouer protecteur en mode « Ne vous inquiétez pas, plus personne ne vous fera du mal ! ». L'après-opération-sauvetage avait été un des plus beaux moments de sa vie et quelques jours plus tard, il avait été promu et était encore monté en grade alors que son nom était cité partout dans les journaux. On le surnommait « le sauveur » et le policier n'en était pas mécontent puisqu'il pouvait maintenant avoir un peu plus d'effet en draguant les femmes...

« Un mot, monsieur Hugher ? »

Samson tourna la tête vers la journaliste à l'entrée de l'hôtel de ville et lui sourit :

« Vous êtes sublime et, encore une fois, je n'ai fais que mon devoir ! »

Il ponctua le tout avec un clin d’œil ravageur, de son point de vue, et entra dans l'hôtel de ville comme un Roi. On l'abordait de partout, on le remerciait, on le félicitait, on voulait parler affaire avec lui, on voulait nommé son fils avec son prénom, etc.. Samson était devenu une star et il adorait ça ! Il aperçut Tess, la sombre idiote qu'il devait traîner dans son équipe, et prit congé de ses fans juste le temps de l'approcher :

« Cette robe vous va très bien, mademoiselle Sayers. Ah au fait, vous devriez me remercier d'avoir prit votre place pendant l'interrogatoire et de vous avoir sauvé la mise... Deux supérieurs vous regardaient pendant que vous interrogiez Lecter et ils n'ont pas du tout apprécié le sous-entendu qu'a fait le clown concernant le café ou je ne sais plus quel truc. Vous feriez mieux de repenser à votre entourage car je n'assurerais pas vos arrières deux fois. Et je ne vous laisserais pas jeter le doute sur les compétences de mon équipe une seconde fois. Nous reparlerons de ça une autre fois, je vous laisse ''profiter'' de la soirée... »

Et le policier s'éloigna sans même attendre de réponse de la part de son équipière. Tess avait beaucoup déçu Samson et elle l'avait mit dans une situation plus que gênante : il avait dû aller interroger Lecter lui-même ! Mais une fois encore, le policier s'en était sorti avec talent puisqu'il avait réussit à sauver les apparences et à parlementer avec Lecter tout en tournant la chose de façon à ce que ses supérieurs pensent qu'il avait fait plier le clown. Quel talent, quel talent !

Samson reprit son petit tour après avoir prit un verre de champagne et très vite il se retrouva entouré de personne le félicitant, le remerciant, etc... Samson était décidément l'homme le plus chanceux au monde !

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Ven 27 Juin - 17:02

Harmony était tellement contente d'être là qu'elle en avait des fourmis dans les jambes. Elle avait envie de faire des gros câlins à ses deux amis, de courir voir la mairesse, de sauter dans les bras de Hunter, de chanter et de chanter encore et encore. Harmony était heureuse de vivre et rien ni personne ne pourrait noircir sa joie. Pas même l'étudiante qui venait d'arriver et qui contenait plus d'aura meurtrière qu'un chat venant de se faire marcher sur la queue. L'étudiante venait clairement pour marquer son territoire et pour éloigner l'étrangère blonde de ses hommes à elle. Si Harmony s'en rendait compte ? Bien sûr que non, allons... Harmony avait gardé la main de Win dans la sienne mais elle la retira lorsque la rouge arriva pour lui permettre de saluer son amie. Frederic présenta Harmony à Spencer et la blonde regarda les deux garçons parler avec la nouvelle venue. Une autre personne que Harmony se serait sentie mise à l'écart et clairement insultée par le ton de Spencer. Frederic avait hésité sur le qualificatif censé représenter sa relation avec Harmony comme s'il ne la considérait pas comme une amie alors que la blonde l'adorait. Win, quant à lui, n'avait rien dit et il avait à peine salué Harmony alors qu'il avait immédiatement engagé la conversation avec Spencer. Quelqu'un d'autre que Harmony se serait sans doute éclipsé discrètement pour aller pleurer dans un coin devant tant de mépris mais Harmony étant Harmony... elle ne réalisa même tout ce qu'une personne normale aurait dû remarquer. Elle ne sentit aucune aura négative venant de Spencer et ne releva même pas le fait que Frederic ait hésité à l'appeler amie ou que Win l'ait presque ignorée. Harmony était persuadée que tout le monde était bon et généreux et elle ne pouvait même pas comprendre le concept de méchanceté alors elle sourit à Spencer, hésita une micro-seconde et la prit dans ses bras avant de s'écarter pour prendre un verre de champagne et le tendre à la jeune fille :

« Enchantée, Spencer, je suis Harmony Chanteloup. Je suis effectivement chanteuse et je trouve que ta robe te va magnifiquement bien ! Tes cheveux sont superbes aussi ! Mais tu ne m'as pas l'air dans ton assiette... Tu as des problèmes ? Tu ressembles à quelqu'un qui a perdu sa raison de vivre et qui plie sous les pressions extérieures... Ho et si tu veux, les petits-fours à la saucisse sont absolument délicieux ! Attends je vais te les faire goûter ! »

Harmony avisa un serveur, lui fit de grands signes et mit le plateau sous le nez de Spencer pour qu'elle choisisse ce qu'elle voulait. Harmony reprit sa place à côté de Win en souriant et répondit à la question qu'avait posé Frederic quelques instants plus tôt :

« Non je ne suis pas là pour chanter, j'ai déjà chanté cet après-midi ! Je ne ferais pas de discours non plus, je suis juste là pour profiter de la soirée pour revoir les gens que j'aime et pour aider et faire plaisir au plus de personnes présentes ! »

Elle termina son affirmation en souriant, ne se rendant absolument pas compte que dans la bouche de quelqu'un d'autre, ce discours aurait pu paraître transpirant d'hypocrisie. Mais comment aurait-elle pu s'en rendre compte puisqu'elle ne connaissait même pas le concept de l'hypocrisie... Frederic partit rapidement et Harmony ne le suivit pas du regard, persuadée que si elle voulait le recroiser, le destin l'aiderait.
Win demanda comment les filles allaient puis si elles comptaient rester là toute la soirée ou non. Harmony n'eut même pas le temps de répondre car une dizaine de personnes débarquèrent pour la féliciter pour sa prestation de l'après-midi, pour lui demander des autographes, pour lui demander quand était son prochain concert et même pour demander à faire une photo à ses côtés. Harmony accepta tout en souriant et répondit du mieux qu'elle le pouvait aux questions qu'on lui posait jusqu'à ce qu'elle décide de passer à autre chose et dise :

« Veuillez m'excuser mais j'étais en train de parler avec Win et Spencer. Ils sont vraiment très gentils et je n'ai pas l'occasion de les voir souvent donc, excusez-moi ! »

Elle conclue le tout en souriant, si bien que les fans ne purent même pas se sentir mis de côté. Harmony retourna près de Spencer et Win et c'est à ce moment-là seulement qu'elle se dit que les deux avaient peut-être envie d'être tout seuls. Harmony appréciait énormément Win, il était très important pour elle et à chaque fois qu'on lui offrait l'opportunité de retourner à New-York, elle était excitée à l'idée de revoir son cher ami. Elle ne connaissait pas Spencer depuis longtemps mais elle l'appréciait déjà seulement, l'étudiante avait peut-être envie de passer du temps avec Win seulement... Harmony dit alors, sans même penser que cela pouvait passer pour de la jalousie :

« Tu as peut-être envie de rester seule avec Win, Spencer ! Je suis désolée, je n'ai pas réalisé ça tout à l'heure ! Je vais vous laisser du coup ! Bonne soirée et profitez bien ! »

La blonde partit dans un envolé de fleurs et de froufrous, un grand sourire sur les lèvres, nullement jalouse malgré l'impression que ça pouvait donner. Elle décida d'aller se promener et elle marchait tranquillement dans un couloir lorsqu'elle se prit les pieds dans sa robe et, comme sa garde-du-corps l'avait prédit, se vautra lamentablement sur le sol dans un petit couinement étonné. Il n'y avait personne dans le couloir et pourtant elle entendit quelqu'un courir vers elle puis une voix qu'elle reconnu entre milles s'enquit de son état :

« Je vais bien, Win, je me suis juste pris les pieds dans ma robe. »

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Ven 27 Juin - 19:32

J’étais complètement distrait. Je n’avais pas du tout envie d’être ici, les réceptions n’étant pas du tout mon fort et mon esprit avait, de toute manière, envie de vagabonder ailleurs et plus particulièrement sur un projet bien précis. Mais le bruit, les odeurs de nourriture et d’alcool, de parfums et tout ce remue-ménage autour de la raison de cette soirée me mettaient mal à l’aise et m’empêchaient de me concentrer sur quoi que ce soit. Résultat, je ne faisais pas attention à mon comportement et encore moins à ce qui m’entourait. Je parlais distraitement, sans même me rendre compte, non plus, que je pouvais être des plus maladroit avec des personnes qui m’étaient chères.

Fred était parti précipitamment alors qu’il venait d’introduire Harmony à Spencer et quant à moi, la main d’Harmony serrant la mienne, je n’avais même pas trouvé la peine d’ouvrir la bouche à son entrée en scène alors que je le faisais avec l’arrivée de Spencer. Mais Spencer était aussi un Plomb et bizarrement j’avais l’impression d’être plus à l’aise avec elle… Cela dit, j’étais également attiré par la jolie et somptueuse Harmony et ça me rendait maladroit, plus que je n’aurais dû l’être. Cela dit elle semblait ne pas s’en rendre compte alors je ne fis rien pour me rattraper. D’autant qu’elle avait directement engagé la conversation avec Spencer.
Je commençais à penser qu’il fallait que je bouge, que j’avais besoin de m’isoler quand je fus encore plus agressé par les brouhahas ambiants. La blonde venait de nous lâcher pour ses fans… Mon Dieu, comment pouvait elle vivre ainsi ? Comment pouvait-on juste se contenter d’évoluer comme si de rien était en plein milieu d’une horde de lions en rage… Oui c’était ainsi que je voyais les fans des artistes. J'observais alors Spencer pour voir sa réaction et surtout pour lui dire… Pathétique… par la pensée. Puis je haussais les épaules.

« Vraiment pas ma tasse de thé… » finis-je par dire à voix haute.

On ne pouvait même pas parler tranquillement tellement ils étaient hystériques. Non pas que je parlais beaucoup avant l’arrivée de la foule, mais tout de même… nous avions droit à une certaine privatisation de notre rencontre. Nous étions tous les trois au départ… même si on pouvait me compter pour un demi.

« Tu veux aller plus loin en attendant ? » proposai-je à Spencer.

Histoire de retrouver un peu de calme. Mais ce fut à cet instant qu’Harmony décida d’éjecter sa foule pour nous rejoindre… nous rejoindre et sous-entendre que nous voulions être seuls avec Spencer. Euh… comment dire que euh… non ! Pas spécialement, je voulais continuer de voir la jeune femme. Et Spencer… Je la regardais alors s’enfuir et me mordit la lèvre… Qu’est-ce que j’avais fait ? Avait-elle entendu ce que j’avais dit à Spencer, Etait-elle jalouse… Rah je n’étais qu’un pauvre gars… Et je m’inquiétais avec mes hormones alors que quelques secondes auparavant tout ce que je cherchais c’était le calme. Pathétique… vraiment ! Bien joué Win !

« Spencer je… c’est pas normal, je vais aller voir si elle va bien… tu m’en veux pas ? »

Je ne savais pas du tout comment allait réagir Spencer, mais je ne voulais pas laisser Harmony sur une fausse note. Je me décidais donc à la retrouver pour être sûr que tout allait bien.

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COMMENTAIRES : Je sais ce que tu penses : « C'est six fois qu'il a tiré ou c'est cinq seulement ? ». Si tu veux savoir, dans tout ce bordel, j'ai pas très bien compté non plus. Mais c'est un Magnum .44, le plus puissant soufflant qu'il y ait au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle. Tu dois te poser qu'une question : « Est-ce que je tente ma chance ? ». Vas-y, tu la tentes ou pas ?

Cet engin raffiné est un Magnum 44 automatique. Redoutable. Correctement utilisé, il efface un homme et ses empreintes digitales aussi.
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mer 2 Juil - 22:44

Caleb était d'une humeur maussade ces derniers temps. Son bras le grattait, et le médecin avait du refaire son plâtre trois fois déjà. On avait beau lui dire de patienter avant de s'en servir à nouveau, il passait ses nerfs sur son vieux sac de frappe en attendant mieux. Et pourtant, même en y pensant, il ne se sentait pas plus heureux à l'idée d'aller tabasser quelques plombs pour des motifs à la con, une chambre mal entretenue, un regard de travers, juste le fait d'être au mauvais endroit au mauvais moment. En vérité, tout ça le lassait atrocement, il n'avait plus goût à rien depuis la fusillade, et traînait sa morosité dans les couloirs de Weins en ruminant. Il n'éprouvait même plus de plaisir à la seule idée d'amocher les petits nouveaux, même s'il allait s'y coller tout de même, mais plus par la force de l'habitude qu'avec la joie coutumière d'une ratonnade de printemps. Le respect des usages en somme, mais sans la passion habituelle de celui qui prenait son boulot à cœur. Il avait délaissé le football, et avait chargé James de diriger l'équipe le temps de sa convalescence, et un peu aussi parce que ça le gonflait de voir certaines mauviettes pourrir ce noble sport sans pouvoir leur démontrer par lui même l'étendue de leur accablante nullité. Même les prises de tête avec cette courge de Calypso lui semblaient fadasses, comme si elles avaient perdu de leur piquant, et il préférait désormais éviter de croiser l'auguste cruche et sa bande de potiches pour s'isoler et déprimer dans son coin. Il avait la désagréable sensation d'être à la place d'un enfant qui découvre un beau matin que ses jouets ont perdu tout intérêt, et qu'il va devoir grandir. Il savait en son for intérieur qu'il devrait franchir cette étape, c'était sa dernière année sur le campus, et il serait bientôt lâché dans le grand monde où il deviendrait quelqu'un avec qui il faudrait compter. Mais les derniers événements avaient chamboulé toutes ses certitudes et l'avaient laissé sur le carreau, tout se mélangeait dans son esprit confus et il avait du mal à faire le tri.

Il avait revêtu son plus beau costume, celui qu'il portait lors de ce jour merdique. On l'avait réparé, nettoyé, il ne portait plus les stigmates de cet enfer, et il se demandait si l'on pouvait appliquer un détergent aussi efficace sur un esprit humain, pour le débarrasser de la crasse et du doute et le faire briller de mille feux aussi facilement. Si seulement... Et quelle idée à la con aussi, d'organiser une réception à la mairie pour rendre hommage aux victimes. Sérieusement ? Après la boucherie dans l'enceinte supposément sacrée de l'école, amener les étudiants fragilisés dans un environnement aussi exposé, comme une invitation à finir le boulot ?. Mais quel espèce de trou du cul avait pu suggérer une telle ineptie ?. Enfin, il fallait bien montrer l'exemple, et c'était bien une des dernières choses pour lesquelles il ressentait un peu d'entrain. Il en profiterait pour tenir à l’œil ces petits cons de plombs, qui ne rataient jamais une occasion de foutre la merde sans respect aucun pour le protocole, avec cette ingratitude typique des ignares et des idiots, incapables de comprendre la chance qu'on leur offrait de changer en mieux. Il essayerait aussi de se rapprocher de quelques officiers de police, pour se rappeler à leur bon souvenir et leur montrer qu'il restait plus que jamais déterminé à aider. Un jour, il choperai ces connards d'extrémistes et leur ferait payer pour tout ça, œil pour œil...

Il chassa ces pensées macabres, la vengeance attendrait. Il se composa une expression de gagnant, sourit à s'en péter les molaires et bomba le torse, il fallait que tous continuent à croire que tout allait bien, que la vie continuait comme si de rien n'était. Il le faisait pour l'académie, pour le président, et cela seul comptait, pour le moment. Il entra et se dirigea vers le bar.

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COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Ven 4 Juil - 20:25

Chacun avait un fardeau à porter. Qu'il soit venu avec la naissance ou suite à un événement traumatisant ou non. Les étudiants de Weins n'étaient pas blancs comme neige, ils avaient pour la plupart vécu des choses terribles ou commit des actes qu'ils ne se pardonnaient pas encore. On imaginait à tord les Platines comme des êtres purs et innocents alors que, finalement, très peu d'entre eux pouvaient prétendre à ces qualificatifs. Les Platines étaient des humains et n'étaient donc pas parfaits. Mais ils étaient, cependant, plus parfaits que les Zincs ou les Plombs. Les Platines avaient cette capacité à passer outre leurs blessures passées pour aider les autres. James n'échappait pas à la règle : il avait vécu des choses difficiles dans son enfance et pourtant, il avait été le premier à se jeter en avant lors de la fusillade pour protéger les autres. Il n'avait pas fait ça en pensant au succès mais seulement en pensant à la communauté et c'est en ça que les Platines brillaient : elles ne pensaient pas à leur propre bonheur, elles n'étaient pas égoïstes contrairement aux autres, les Platines pensaient avant tout au bonheur de la communauté et après seulement au leur. Si la société était heureuse, les Platines étaient heureuses. Jade avait sans doute vécu des événements traumatisants et nul doute que si James avait voulu savoir, il n'aurait eut qu'à creuser un peu et il aurait tout su sans qu'elle n'ait rien à lui dire. Mais James n'était pas ce genre de personne, du moins pas avec ses amis, et il n'avait donc pas envie de trahir la confiance de Jade en fouillant sans son accord. Il la regarda s'exclamer qu'il avait raison et qu'elle voyait maintenant la soirée d'un autre œil. Quand elle parla des écoles, James hocha vivement la tête :

« Oui il faudra qu'on repasse dans les écoles. Il faut qu'on leur montre qu'on est forts et que cette fusillade n'a rien arraché à l'Académie ou à ses étudiants. Je vais voir pour organiser ça quand on retournera à Weins. C'est une excellente idée, Jade. »

Jade et James faisaient parti des Platines qui sortaient régulièrement de l'Académie pour aller dans les écoles du pays pour prêcher la bonne parole et montrer à tout le monde que l'Académie Weins était géniale et que ses élèves étaient promis à un avenir extraordinaire. Jade était quatre fois championne et James était le vice-capitaine de l'équipe de football et un excellent pédagogue, c'était donc tout naturellement qu'on les avait mis ensemble. Ils avaient tout de suite accrochés et ils faisaient des ravages lorsqu'ils étaient ensemble. Ils avaient, bien évidemment, le droit au « vous sortez ensemble ? C'est ton amoureux/amoureuse ? » mais James savait parfaitement qu'il ne considérerait jamais Jade comme sa petite-copine. La jeune femme était bourrée de qualités et James l'appréciait réellement mais il savait que son cœur était prit par quelqu'un d'autre. Le Platine sentait néanmoins que le cœur et l'attention de la jeune femme étaient, tout comme les siens, pris par quelqu'un d'autre et même s'il mourrait d'envie de savoir de qui il s'agissait (pour pouvoir vérifier qu'il ne touchait pas à Jade sans en connaître les conséquences, à savoir que s'il merdait il se retrouverait avec James sur la tronche) mais pour l'instant Jade n'avait rien lâché et James attendrait qu'elle parle, ou qu'il la voit avec un garçon quelconque.

« Merci, James. Mais ce fardeau, comme tu dis… c’est le mien. Disons juste que ce prêtre… ça m’a rappelé la mort de mes sœurs. »

James hocha la tête. Jade avait entrouvert la porte mais James ne tenta pas d'entrer et il se contenta d'attendre le moment où elle l'inviterait à entrer. Il ne forcerait jamais Jade, il la rassurerait, l'écouterait et surtout il ne la jugerait pas.

« On a tous notre fardeau et on n'a pas forcément envie d'en parler. Je comprends tout à fait et j'attendrais. Sache que si un jour tu as besoin de te confier, je serais toujours là. Je t'écouterais et je ne te jugerais pas. Jamais. »

James avait prit un air grave en disant cela car c'était pour lui un sujet important. Si Jade voulait lui parler, lui confier quelque chose, elle pourrait avoir confiance en lui car James serait muet comme une tombe. Il écouterait mais il ne la jugerait jamais. James n'était pas Dieu et seul Dieu pourrait juger les autres. Dieu et Gordon, évidemment.

« Pas de petit-ami, non. Enfin, nous ne sommes pas… Quelqu’un m’aide, avec mon fardeau. Ça me prend un peu de temps, mais… je ne sais pas si je suis prête. Une relation ce serait… compliquée. »

James hocha la tête et sourit : ainsi quelqu'un aidait Jade. Très bien, l'important c'était qu'elle ne soit pas seule. Elle ne méritait pas d'être seule mais elle ne méritait pas non plus d'être avec n'importe qui. James ne dit rien mais Justin nota qu'il allait chercher à savoir qui était l'individu aidant Jade. Juste pour s'assurer qu'il ne faisait que l'aider, qu'il ne profitait pas de sa faiblesse au passage... James ne fut pas perturbé par le regard appuyé de Jade et il la serra dans ses bras, content d'avoir pu lui redonner le sourire.

« Rassure-toi, je vais bien, tu m’as redonné le sourire. Mais dis-moi… Comment ça se fait que tu sois prêt à être mon cavalier autant de temps ? Tu n’as pas envie d’être avec quelqu’un de plus… spécial pour toi ? »

James haussa les épaules d'un air perplexe :

« Je n'ai pas d'envies particulières autres que celles de te voir aller bien et de participer à cette soirée tout en aidant le plus de personnes possibles. J'ai toute la vie devant moi pour être avec quelqu'un de plus... spécial pour moi. Et puis ne te dénigre pas, tu es spéciale pour moi, toi aussi : tu es avec laquelle je sors le plus, mine de rien ! »

James éclata de rire et son regard se promena sur l'assemblée : Alanis Pendcastle venait d'arriver et elle discutait avec l'infirmière. James proposa son bras à Jade et indiqua du menton Alanis et Mademoiselle Grey :

« Si ça ne te gêne pas, j'aimerais aller les saluer. Alanis était dans mon groupe le matin de la fusillade et je ne l'ai pas beaucoup revue depuis. »

Une fois arrivé au niveau du duo, James inclina légèrement la tête pour saluer les deux femmes :

« Mademoiselle Grey, vous êtes absolument splendide ! J'espère que vous profitez bien de la soirée, vous illuminez la salle par votre présence en tout cas. » il tourna la tête vers Alanis « Ma chère Alanis, comment vas-tu ? Je ne t'ai pas revu depuis quelque temps et tu m'as beaucoup manqué. Ta robe te va à merveille, on dirait qu'elle a été faite pour toi. »

James avait toujours été doué pour faire des compliments et pour s'incruster dans une conversation tout en ayant l'air d'avoir été invité. Chacun de ses compliments sonnait juste car il les pensait réellement. James fit ensuite entrer Jade dans le cercle :

« Je vous présente Jade Thomas, c'est une excellente amie sur qui je peux compter. Pour tout dire, je la considère comme ma propre sœur. »

Le véritable talent de James ? Réussir à parler sans mentir une seule fois.

« Que pensez-vous de la soirée, mesdames ? Vous ne vous ennuyez pas trop ? »

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mer 23 Juil - 23:47



Soirée à la Mairie

Elle commençait à se détendre. Enfin… et heureusement. Tess n’était pas exactement friande de mondanités : voir et se faire voir, parader et devoir rendre hommage à des personnes inconnues ou peu appréciées, très peu pour elle. Socialiser vraiment ce soir allait relever du défi : il y avait un peu trop longtemps qu’elle avait pris l’habitude de s’isoler, refusant d’aller boire un verre après le boulot, ou de sortir parfois, comme à son habitude. Même le traditionnel café/clope/biscuits s’était vu radicalement moins prisé. Elle comprenait qu’elle ne pouvait pas rester éternellement enfermée, mais… revenir « sur le devant de la scène » ce soir, ça ne lui faisait pas envie.

Évidemment, l’événement en lui-même faisait briller ses yeux : le City Hall, de belles robes, des paillettes, du luxe, du glamour, de l’élégance et même une atmosphère un tantinet mélodramatique. Oui, c’était beau, mais Tess se méfiait de tout. Il n’y avait rien de pire que le « trop beau pour être vrai », et elle en avait trop souvent fait les frais. Par contre, lorsqu’elle vit Hugher arriver droit sur elle, elle sut qu’elle avait bien fait de ne pas baisser la garde. Elle serra le bras d’Eugene, qui se tourna – les deux autres continuèrent de s’enfoncer dans la foule, mais elle voulait qu’il reste. Qu’il la couvre.

« Courteous people say ’hello’ », grommela-t-elle alors qu’il l’interpellait sur son physique. Heureusement, il ne l’entendit pas – quoiqu’elle le regrettât un peu. Ce qu’elle aurait aimé pouvoir le remettre à sa place en public… Surtout étant donné ses paroles suivantes. Au fur et à mesure que ce débile, gros plein de soupe, abruti, crétin des Alpes, pauvre petite merde de boss lui jetait à la figure des mots grandiloquents dans lesquels il se glorifiait de faits qu’il n’avait pas réalisé,  elle faillit exploser. Ou défaillir. Ou le gifler. Ou crier. Ou pleurer. Ou tout cela en même temps. Comment osait-il ? Comment, lui, bon à rien, flemmard de première, noyé dans sa bière et son porno, osait-il lui adresser, à elle, la plus compétente de toute l’unité, un sermon pareil ? Elle allait pour répliquer, mais les mains d’Eugene se posant sur ses épaules et Hugher qui partait l’en empêchèrent.

Ils restèrent comme ça un instant, elle, bouche-bée, finalement les larmes aux yeux, et Eugene, les mains sur sa nuque, sur ses épaules, en train de la calmer. « How does he dare… » « Tessie… » « No ! Hell no ! I swear, if we were not in the middle of all this Gordon birthday-thing, I’d punch him in the face ! What a… a… » « Tess. Listen, you know him. He’s a brat, selfish, egoistic person. You did well. You’re not to blame. » « He goes too far. I’ll talk to him, soon. I won’t let him bring me down, and especially not in a public event. I don’t care if I’m fired, I know people eslewhere. But I refuse to be humiliated by this big slug. Shit. » « Wow. » « Yeah, fuck, wow, now give me a drink. » Eugene lâcha ses épaules, et fronça les sourcils. « You mean a… drink ? » « … » « Don’t. Please. Don’t let him darken you. He’s not worth it. Come on, let’s find everyone else, let’s have fun. Forget him. He’s so not worth it. »  

L’Irlandaise soupira. Elle savait que son ami disait vrai : elle ne pouvait pas laisser Hugher lui ruiner sa soirée. Elle sourit à Eugene, acceptant sa main tendue et son invitation à se mêler à la foule. Il fallait qu’elle s’amuse, ce soir. Qu’elle socialise, qu’elle se laisse aller. Qu’elle brise cette austère Tess qu’elle était devenue en si peu de temps, sinon, elle ne s’en sortirait pas, et elle craignait ce qui pourrait l’attendre au bout de ce chemin. Demander un verre était un premier indice dangereux ; cette personne qu’elle se voyait devenir, fermée et pleine de rancœur, ne lui voulait pas du bien. Eugene le sentait : elle lui était reconnaissante de rester auprès d’elle quoiqu’il arrive. Elle lui devait bien ça, non ? Une soirée joyeuse et insouciante, dans sa si jolie robe, avec une coiffure de princesse et toutes les personnalités influentes de la ville.
Elle ferait un effort, un vrai effort, et elle espérait que sa vraie nature ressurgirait. Après tout, elle n’était pas « mauvaise » pour les relations sociales.

Il n’y avait que ces mots qui tournaient encore sans cesse dans son esprit depuis que Samson les lui avait craché à la tête… la référence à l’épisode du café. Tout avait été prévu pour que personne d’autre qu’elle, Lecter et Eugene ne soient mis au courant, mais elle devinait que derrière la vitre sans tain, son complice avait eu du mal à tout organiser à temps. Et maintenant, il y avait ce putain de café qui flottait dans l’air. Elle imaginait son odeur, âcre, trop forte, malsaine. Ça lui donnait la nausée. Pourtant, elle l’avait apprécié, ce café… Ça suffit ! Arrête, tu te fais du mal. Elle ne voulait pas faire ressurgir ce souvenir, sachant qu’elle ne s’en rappelait que trop bien. Le pire concernait Eugene. Il savait qu’il y avait quelque chose ; il avait essayé, un peu, de lui en parler, mais elle n’avait jamais pu répondre. Et là…

Tess s’en voulait. Elle savait pertinemment qu’elle ramenait tout à elle, comme si elle était la seule à compter ici. La seule qui ait de l’importance à cause de l’affaire Lecter, et de ce qui s’était passé lors du fameux interrogatoire. Mais les autres, alors ? Elle ne se souvenait même plus de s’être excusée, auprès d’Eugene ou des autres. Ni de leur avoir donné des explications : aujourd’hui, elle se plaignait d’avoir été mise à l’écart.

On récolte ce que l’on sème…

Était-ce donc ça ? S’était-elle écartée de la route qu’elle avait choisi, de son lumineux chemin fait de justice et de vérité ? Mais comment avait-elle pu avoir l’impression de bien faire ? Oui, elle rejetait les aides extérieures, et oui, cette obsession avait grandi en elle. Une obsession aussi noire et malféique que Lecter lui-même. Elle ricana mentalement : est-ce que cette peste de l’esprit se transmettait par contact physique ?

Il y avait encore la brûlure de leur baiser sur ses lèvres – même si ce n’en était pas vraiment un, plutôt un contact… merde, c’était bien ça. Elle avait embrassé Jason Lecter. La culpabilité, le dégoût, l’incompréhension qu’elle aurait dû éprouver à ce moment précis où elle avait scellé et transformé leur relation, tout cela la frappait par vagues intenses et successives, bien des semaines après.

Pauvre pécheresse, qu’allait-il advenir d’elle ? Elle savait avoir franchi une ligne, plus dangereuses que toutes les précédentes. On pouvait tolérer une relation comme celle d’une policière traquant sans relâche un personnage instable et insaisissable ; bien que leurs esprits soient à des années-lumière, quelque chose d’indicible se tissait entre eux – sans que ça soit pour autant positif. Mais elle, Kate, qui avait toujours fait attention à ne pas écarter les barrières de la vertu, elle les avait toutes flinguées en une seule fois. Elle, la petite Kate, qui avait fait la promesse de ne jamais dévier et de consacrer sa vie aux autres, elle avait fait la plus grosse entorse à ses vœux d’enfant. Elle avait déstructuré leur relation, la rendant malgré elle – malgré eux – intime et indissociable. Ce n’était qu’un baiser, qu’un simple baiser, mais on ne jouait pas avec les diables et les dieux.

La noirceur qui s’infiltrait en elle, cette rancœur, cette solitude, cette violence, était-ce le prix de son erreur ?

« Tess ? Tess ! Are you alright ? You’re crying ! » Elle leva les yeux, et s’aperçut que ses paupières étaient humides. « I’m… » Hésitation. « Fine. » Mensonge. « It’s Hugher… It’s really bothering me, what he said. » « Are you sure ? » Il savait qu’il y avait quelque chose d’autre. Il savait, et il n’avait qu’une envie, lui hurler dessus jusqu’à ce qu’elle lui crie la vérité en retour. Il n’en pouvait plus de la voir jour après jour, presque nuit après nuit, s’asphyxier à cause d’un secret qui visiblement, relevait du sacré. Et Eugene ne comprenait pas pourquoi elle s’entêtait à lui mentir. « Yeah, absolutely. » D’un geste délicat, elle ôta les perles de larmes accrochées à ses cils, et se força à sourire. « I’m so sorry, darling. » « You better be.. I can’t take you partying if you’re crying all along. » Elle rit. Il n’était pas tellement question de faire la fête, mais cela représentait sûrement la meilleure manière de se changer les idées et de prétendre « carpe diem », seize the day. Tess inspira profondément. Oui, il fallait faire la fête, abandonner ses idées noires, ses poids et ses chaînes – au moins pour une soirée. Si c’était pour se morfondre et pleurer de rage, de dépit et de regrets, il aurait mieux fallu rester dans son bureau.

« Then let’s go partying with the stars, shall we ? »


Traduction des dialogues:



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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 7 Aoû - 18:06

Rebecca quitte l'auguste présence de la Mairesse avec un cordial mais chaleureux au revoir et bonne soirée. En effet, ce n'est qu'un au revoir, la Platine fait une croix d'honneur sur cette promesse et elle ne prend pas ses promesses à la légère, loin de là. Il était grand temps de partir, de toute façon, la dame de fer doit avoir d'autres invités importants à rencontrer et elle n'en fait probablement pas partie. Ou dû moins, pas encore. L'ambition de la jeune fille est grande et surchauffe en cette soirée. Cette envie c'est un peu tait depuis qu'elle avait réussie à devenir cheerleaders. Pourtant, tel un zombie, il refait surface et ne demande qu'à assouvir sa faim. Enfin, l'ambition a eu ce qu'elle voulait, la brunette peut donc revenir à ses occupations un peu plus ordinaires. Après tout, la soirée est belle et les opportunités sont multiples. Pourquoi ne pas aller voir ce drôle de journaliste près du bar ? Ah non, il est en compagnie de Frederic. Les choses ont bougé, décidément, elle n'a pas vu le temps passé près de Veronika. De plus, il y avait une bonne dizaine de personnes qui ont pris le temps de la saluer au passage. Rebecca a pour philosophie de vie de ne pas enquiquiner deux fois le même Plomb en une soirée, ce serait contraire aux règles qu'elle s'est appropriées. La Platine pourrait tout aussi bien aller embêter Daniel et Hypathie mais... Voilà, il y a Allegra. Il y a des choses en ce monde auquel il ne vaut mieux pas jouer, sa vice-capitaine en fait partie. D'ailleurs, ils ont l'air d'avoir une discussion plutôt sérieuse. Le jeune Lassiter entendra peut-être bientôt parler d'elle. Elle voit Jade côtoyer ce Renard parfois et bien que la Platine ait confiance en son amie digne de ce nom, elle se méfie de Daniel. Peut-être exerce-t-il une mauvaise influence sur son amie ? La brunette se résout à penser que Jade sait ce qu'elle fait. En parlant d'elle, Rebecca observe celle-ci près d'une infirmière de l'école et monsieur Thorn, le professeur de physique. Aucun problème de ce côté. Son œil se dirige ensuite vers un couple de danseurs un peu particulier. James et Alanis ? C'est plutôt incongru, pense-t-elle. Enfin, pas tant que ça puisque James est un gentleman exceptionnel doublé d'un joli garçon. Cela dit, c'est probablement les motivations d'Alanis qui sont les plus énigmatiques. Pourquoi donner rendez-vous avec l'autre Plomb pas gentil pour ensuite danser avec l'une des perles de cette académie ? C'est un mystère qui doit être résolu au plus vite ! Dawson s'apprête à se diriger vers Jade pour une réunion secrète de la plus haute importance dans les toilettes des filles (et par ce fait même briser son engagement envers Frederic, une vraie commère cette jeune demoiselle) mais elle s'arrête nette lorsque son regard se pose sur quelqu'un... L'agent Hugher. Elle ne connaissait pas son nom avant cette soirée mais la Platine a entendu celui-ci un peu partout. Ce n'est pas pour rien que ce policier est si populaire, c'est un véritable héros ! La brunette sourit en le voyant un peu moins entouré qu'il était il n'y a pas si longtemps. D'un battement de cils, elle oublie complètement cette histoire avec la rouquine et James. La jeune fille avance avec confiance vers le policier, toujours souriante et imposant légèrement sa présence auprès des autres. Non mais oh, c'est l'illuminée notoire qui débarque !

« Monsieur Hugher, c’est cela ? »

Elle ne voudrait pas se tromper, oh que non !

« Bonsoir, je m’appelle Rebecca Dawson. C’est... c’est vous qui m’avez sauvé la vie lors de la fusillade. Je m’en souviens très bien, je n’oublie aucun visage et encore moins celui d’un brave homme tel que vous ! Je vous suis incommensurablement reconnaissante, sans vous, je ne serais peut-être plus de ce monde et je n’aurais pas pus revoir ceux que j’aime suite à cette funeste journée. Vous êtes mon héros ! Plus tard, moi aussi j’aimerais être une héroïne et sauver des gens comme vous l’avez fait. »

En un instant, la Platine est retombée à l’état de l’innocente enfance où elle jubilait d’admiration devant toutes sortes de super-héros. En voilà un en chair et en os...

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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
Qui ?! Qui vient de ricaner ?!
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Ven 8 Aoû - 0:02

Si Samson s'était rendu compte de la réaction de Tess ? Allons... Il n'en avait rien à faire de Tess ! Ce soir c'était sa soirée, c'était lui le héros et il avait plein de personnes à rencontrer alors pourquoi rester avec une vieille grincheuse comme Tess ? Samson avait du mal avec sa partenaire car elle semblait souvent le prendre de haut... un peu comme s'il ne méritait pas son rang... C'était dingue, ça ! Bien sûr qu'il méritait son rang ! Il avait travaillé dur pour en arriver là ! Tandis que Tess, elle... elle... passait ses journées et ses soirées au boulot, enchaînait dossier sur dossier et ne reculait jamais face à l'adversité. Hum... Oui mais justement ! Elle n'arrivait plus à faire la part des choses entre le travail et la vie privée ! A tel point qu'on chuchotait dans les couloirs qu'elle était amie avec Jason Lecter ! Brrr ! Samson en avait la chair de poule rien que de l'imaginer ! Ce n'était sans doute que des ragots mais ça prouvait bien à quel point on ne pouvait pas lui faire confiance, à cette Tess ! Le policier, lui, avait une réputation irréprochable et chacun de ses actes était récompensé car durement effectué ! Tess abattait peut-être plus de boulot que n'importe qui dans le commissariat, il n'empêchait qu'une fois en mission, elle s'écrasait lamentablement ! Qu'avait-elle imaginé en tentant de faire du chantage avec Lecter, hein ? Que ce soit là ou même pendant l'arrestation de l'assassin du jeune Jonathan, des mois plus tôt, elle n'avait jamais réussi à être efficace lorsqu'il fallait lever le nez de ses dossiers ! C'était Samson qui avait arrêté l'assassin, Samson qui avait effectué l'interrogatoire Lecter-ien avec succès et c'était Samson, encore, qui avait délivré l'Académie Weins ! Et que faisait Tess pendant ce temps-là ? Oh eh bien elle devait sûrement avoir le nez plongé dans les dossiers de Lecter comme si lire ses meurtres allait l'aider à l'arrêter plus facilement... Tess travaillait bien mais Samson aurait préféré qu'elle soit plus... efficace. Forcément, il ne se l'avouait même pas à lui-même mais si elle avait été plus efficace pendant les missions, tout le prestige serait retombé sur l'équipe de Samson et donc sur lui et il n'aurait pas eu à risquer sa vie bêtement ! Si Tess avait su être utile, elle aurait fait tout le boulot à sa place au lieu de le laisser prendre des risques inutilement dangereux ! C'était à ça que ça servait des subordonnés ! A donner les lauriers au supérieur sans qu'il ait à se salir les mains ! Et avec le sourire, s'il vous plait !

« Monsieur Hugher, c'est vraiment incroyable ce que vous avez fait à l'Académie ! »
« Ho vous savez, ça n'aurait pas été possible sans mon équipe ! »

Samson sourit, plaisanta tout en buvant une coupe de champagne et inspira profondément en regardant ce qui l'entourait. Il était le héros de la soirée et tout ces gens connaissaient son nom et son statut. La salle de la mairie était remplie de beau monde et de personnalités importantes, il lui semblait d'ailleurs avoir entr'aperçu mademoiselle Chanteloup, la chanteuse officielle !, et de la bave avait failli s'écouler sur le sol lorsqu'il avait vu Calypso Storm rouler du cul à l'autre bout de la pièce. Samson avait toujours rêvé de ce moment, du jour où il serait reconnu à sa juste valeur et c'était fait ! Samson le petit policier qui n'irait nul part était aujourd'hui devenu le héros de New-York et rien que pour ça, il aurait aimé revoir ses anciens camarades d'école. Où étaient-ils maintenant ces gros durs qui le harcelaient lorsqu'il allait en cours, hein ? Ils étaient agents de la circulation ou bien chargés du café ? Eh bien lui, c'était un héros, la personnalité de la soirée et tout le monde le respectait ! La vie ne pourrait pas être mieux qu'elle n'était en ce moment-même ! Samson se sentait bien, se sentait fort et se savait observé ! Après tout, qui ne voulait pas approcher celui qui avait sauvé les enfants, les ''perles de la Nation''. On disait que Gordon lui-même allait accueillir Samson pour le remercier mais le policier ne se faisait pas trop d'illusions : Gordon avait d'autres choses à faire ! Et puis c'était déjà grandiose que d'être présent ici, avec tant de possibilités de rencontres et surtout avec cette auréole de perfection autour de la tête ! Hohoho jour parfait ! Samson espérait qu'il ne s'arrêterait jamais...

« Mais vous n'avez pas eu peur ? »

Samson regarda la femme qui lui avait posé la question, lui sourit d'une façon sexy, de son point de vue mais en fait ressemblant plus à une mimique du genre « j'ai un truc coincé entre les dents » qu'autre chose, et lui répondit :

« Ho vous savez, j'avais surtout peur pour les jeunes ! J'ai déjà vécu une longue vie, je ne voulais pas que la leur s'arrête là ! »

Des discours, toujours des discours ! Avant de venir, Samson avait lu beaucoup de livres pour savoir quoi dire pour que les gens se souviennent de lui et surtout pour qu'on sache que Samson était généreux et honnête. Le policier ne pensait que la moitié de ce qu'il disait mais on mettait ses hésitations de réponse sur le compte du stress de se retrouver ainsi sous les feux des projecteurs du jour au lendemain ! Qu'il était modeste ! Qu'il était charmant ! Ha... si seulement ils savaient à qui ils avaient réellement affaire...

« Bonsoir, je m’appelle Rebecca Dawson. C’est... c’est vous qui m’avez sauvé la vie lors de la fusillade. Je m’en souviens très bien, je n’oublie aucun visage et encore moins celui d’un brave homme tel que vous ! Je vous suis incommensurablement reconnaissante, sans vous, je ne serais peut-être plus de ce monde et je n’aurais pas pus revoir ceux que j’aime suite à cette funeste journée. Vous êtes mon héros ! Plus tard, moi aussi j’aimerais être une héroïne et sauver des gens comme vous l’avez fait. »

Samson n'avait pas fait attention à la petite brune et il ne nota sa présence que lorsqu'elle lui raconta qu'il l'avait sauvée. Non, il ne se souvenait absolument pas d'elle... Quoique...

« Ho, c'est vous qui étiez au sol et j'ai arrêté les tireurs avant qu'ils ne tirent sur vous, c'est cela ? » quelle délicatesse... « Ho pardon, je ne voulais pas vous rappeler ces terribles moments ! »

Samson rattrapa le coups en souriant à Rebecca. Elle semblait le prendre pour un héros et ce n'était pas Samson qui allait prétendre l'inverse !

« Vos compliments me vont droit au cœur mais je n'ai fait que suivre ce que mon cœur me dictait ! Aucun humain ne devrait être soumis à une pression comme celle que vous avez subit ! Vous êtes courageuse, jeune fille, et je suis heureux de voir que vous semblez profiter de la vie qu'on a tenté de vous arracher ! »

Et hop un petit sourire colgate.

« Il ne faut jamais plier face à l'adversité car le Bien l'emportera toujours sur le Mal ! »

Et la connerie sur l'intelligence aussi... sûrement...

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Jeu 28 Aoû - 18:58


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Leaving them in silence
On their mouldy bed
Oh I am numb
And over
Their kingdom come
Lower me down


Spencer se pose entre ses amis, un regard inquisiteur et un sourire campé aux lèvres. Ils sont ses ancres, Win et Fred. Fred, surtout. Ils ont tellement partagé… ces derniers temps n’ont pas été faciles. Contre toute attente, c’est lui qui la présenta à la fille blonde. Spencer, de toute sa vie, de toutes ses nombreuses et étonnantes rencontres, ne se souvenait pas d’un tel phénomène. Elle avait vraiment de grands yeux, beaucoup, beaucoup trop bleus. Une petite remarque méchante – était-ce de l’eau qui flottait dans son cerveau ? En tous cas, Fred n’avait pas l’air très à l’aise avec elle. Spencer le connaissait bien, et elle le sentait perturbé. Ha. Elle était son amie. Et Harmony (mon dieu, elle s’appelait vraiment Harmony ?) n’était pas… Ah mais qu’est-ce qu’elle faisait ? Était-ce un… câlin ? Beurk. Un câlin d’un froufrou géant. Elle sentait le sucré, le rose, le merveilleux, l’amour et la joie, ce qui était sain et ce qui était beau. Spencer faillit lui vomir dessus. Ah, c’était donc elle la fameuse Harmony Chanteloup ? La rouquine ne pouvait pas y croire. Comment pouvait-on être aussi… bizarre ? Oh, elle-même se targuait de n’avoir rien d’ordinaire, mais là, la blondasse battait des records.

Quoi, vous trouvez Spencer méchante ?

Juste angoissée, névrosée, anxieuses, agacée, blasée. Méchante, non. Bien qu’elle éprouve une sympathique aversion pour les miss-parfaites comme celle devant elle. Et les compliments, elle devait les payer, ça se passe comment ? Elle n’en avait jamais entendu autant, la concernant, et le pire, c’est que la chanteuse paraissait sincère. Jusqu’au laïus sur son état déprimé. Oups. Ça se voyait autant ? Cacher les effets de la drogue et les cernes devenait de moins en moins facile. Non, Spencer ne ressemblait en rien à la jolie adolescente qui prenait soin d’elle. Elle était pâle, ronde, pas athlétique pour un sou, camée, le regard las. Elle ne s’était même jamais trouvée jolie. Elle pourrait l’être, mais… sérieusement. Pourquoi se donnerait-elle la peine de faire ces efforts ? Tant qu’elle parvenait à avoir une vie sexuelle et des amis…
Et non, merci, elle ne voulait pas de petits fours. Pourtant, malgré sa méfiance envers la fille-poney-licorne-arc-en-ciel, elle crut que si elle n’acceptait pas, elle se mettrait à pleurer. Si Spencer pouvait éviter un incident diplomatique, ça serait bien. Au moins pour la première demi-heure.

La jeune anglaise jeta un regard complètement effaré à Frederic, mais elle n’eut pas le temps de glisser une remarque moqueuse – il la serra un peu trop fort. Dit une phrase anodine, qui sonne terriblement faux. Elle sait bien qu’il porte un masque, mais il a l’air encore plus mal à l’aise qu’elle…
Elle s’écarte d’un bon lorsque la flûte éclate. « Fred… ? » Mais il est déjà parti. Très choquée, elle reporta son regard sur Win. Elle aimait bien Win. Il avait un bon potentiel plomb et c’était vraiment une personne sur qui elle pouvait compter. D’ailleurs, elle ferait bien de prendre plus soin de leur amitié. On ne sait jamais, des fois qu’il soit seul avec elle lorsqu’elle crèvera d’une overdose…  Elle allait pour suivre Frederic, mais impossible de distinguer son reflet dans la foule. Elle allait pour demander à Win ce qu’il se passait, mais…

… non, elle ne s’amusait pas bien. Oh mon dieu, la situation était atroce. Pour une fois, Spencer se sentait vraiment désemparée. Fred, Win, elle, aucun d’eux ne semblait vraiment présents – tous clairement préoccupés, ils se prêtaient à peine attention. C’était vraiment extrêmement étrange. D’eux, plus que deux, ressortait sans doute une impression de flou et de maladresse : cela sautait aux yeux, aucun d’eux n’avait leur place dans ce genre de réception. Elle écouta à peine ce qu’Harmony dit, et ce ne fut que lorsque tous les journalistes débarquèrent qu’elle prit peur et qu’elle sortit brusquement de sa torpeur. Les flashs, le bruit, la foule, la paniquèrent soudain et elle acquiesça vivement en entendant la proposition de Win… mais déjà la blonde revenait. Au grand soulagement de Spencer, ce ne fut pas long. Oui, elle avait envie d’être seule avec Win. Non, elle ne supporterait pas plus longtemps cette nana qui lui donnait des envies de meurtre, sans raison précise. Tout le monde semblait adorer cette fille, même Fred, même Win. Était-ce de la jalousie ? Sûrement. Spencer n’était pas d’humeur à se faire des amis, et cette chanteuse si hors de la réalité lui hérissait le poil.

Elle poussa un soupir de soulagement lorsqu’elle partit, mais son soulagement se transforma en consternation lorsqu’elle vit Win hésiter. Quoi ? Lui aussi ? Trop perturbée pour répondre, elle regarda Win lui filer entre les doigts et eut soudainement envie de pleurer. Mais évidemment que l’autre allait bien, eut-elle envie de hurler, c’est une putain de Barbie, sa tête est tellement dans les nuages qu’elle est pas près de se faire mal en tombant !

Abandonnée par les personnes qu’elle aimait. Fred, pour une raison inconn… oh. Allegra Lockhart n’était visiblement pas une raison inconnue. Rictus de mépris. Et Win préférait la jolie blonde à la pauvre rouquine. Merde. Merde. Cette soirée, c’était vraiment de la merde. Elle n’aurait vraiment pas dû y aller…

Encore une fois, elle se retrouvait seule, un verre à la main, entourée de succès et de moindres douleurs.

Elle se sentait craquer…

Pour ne pas perdre la face, elle décida de s’éclipser, de se perdre dans les jardins. Non, mieux, de sortir sur le balcon. Au moins, elle pourrait ruminer ses pensées noires sans que personne, et encore moins les gens qu’elle aimaient, ne viennent l’enfoncer encore plus dans sa mélancolie.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mer 15 Oct - 1:53







Soirée à la Mairie







Gabrielle avait mis du mascara et un peu d’ombre a paupière foncée sur ses paupières pour faire ressortir le vert de ses yeux. Elle avait remonté le devant de ses cheveux et avait laissé le derrière bouclé. Après avoir regardé son reflet une dernière fois dans le miroir, elle se sourit à elle-même, satisfaite de son allure, et enfila des souliers à talons hauts noirs griffés, ses préférés.


La jeune femme monta les marches de l’hôtel de ville avec incertitude. Elle était contente d’avoir l’occasion de porter une jolie robe et de rencontrer des gens influents qui pourraient lui servir plus tard, mais elle se doutait qu’elle devrait croiser son père et elle n’en était pas spécialement contente. Elle n’avait jamais été très proche de ses parents, comme ils avaient passé le plus clair de son enfance loin d’elle. Gabrielle n’avait pas été élevée dans beaucoup d’amour, on lui avait appris les bonnes manières, on lui avait tout d’abord appris à être une femme avant d’être une petite fille. Elle avait été contente de pouvoir participer, même si c’était à cause de la fusillade qui s’était passé à Weins. Dès que la nouvelle était devenue publique, La mère de Gabrielle lui avait fait parvenir une jolie robe d’un jaune lumineux, elle n’était pas d’une très grande complexité, mais la jeune femme aimait y aller de simplicité dans le choix de ses robes. Elle n’avait, certes, pas choisi celle-ci, mais les goûts de sa mère en matière de mode la rejoignaient beaucoup, elle avait donc été ravie de découvrir cette trouvaille.


Elle était entrée dans le hall de l’hôtel de ville toute seule. Tout de suite, elle avait balayé la salle d’un rapide regard, histoire de localiser rapidement des visages connus. Elle avait beau se dire qu’elle ne voulait rien savoir d’une relation amoureuse et qu’elle se débrouillait très bien toute seule, avoir un homme à son bras, dans ce genre de contexte l’aurait fait sentir nettement plus à l’aise. Elle commença à s’avancer vers les groupes de gens en train de discuter, mais elle aperçu rapidement son père, grand et imposant, dans un complet gris et sa mère, petite et menue, dans une robe corail, accrochée à son bras. Gabrielle tenait son physique de sa mère, elle en était pratiquement la copie conforme, sauf qu’elle était un peu plus en forme et musclée, sport et entraînements fréquents obligent, et qu’elle avait les yeux verts de son père.


Lorsqu’elle les vit, elle prit automatiquement la direction opposée, elle n’avait pas envie du jeu de la jeune fille parfaite, à cet instant. Elle voulait se sentir elle-même et comme elle était dans un internat à Weins, elle s’était très bien adaptée à ne pas avoir à les accompagner dans ce genre de soirées. Lorsqu’elle entra dans la salle, elle fut heureuse de localiser un visage familier, soit celui de Calypso, la capitaine de l’équipe de cheers, accompagné d'un homme à la carrure particulièrement impressionnante. La jeune femme hésita un instant avant d’aller les voir, elle ne voulait pas les déranger non plus, mais lorsqu’elle balaya la salle de son regard vert, elle réalisa que Calypso était celle qu’elle avait le plus envie de voir, du moins, pour le début de la soirée. Elle s’approcha donc d’elle en souriant.


-Salut, est-ce que je peux me joindre à vous ?


Gabrielle appréciait Calypso, elle lui permettait de se démarquer et de s’améliorer à chacun de ses entraînements. Elle la trouvait totalement qualifiée pour son poste, elle savait comment former une équipe gagnante.

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Calypso
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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Dim 26 Oct - 16:22

(ce RP se passe juste avant que Calypso sorte sur le balcon, juste avant ce RP).

La soirée commençait à devenir longue et Calypso avait choisi de se poser dans un coin pour éviter de devoir continuer à sourire comme une débile. Les gens entraient et sortaient sans arrêt, véritable flot de tissus de toutes les couleurs et de tenues de toutes les formes. Les robes, les costards, les jupes, les chemisiers... Tout le monde s'était donné le mot pour faire de cette soirée un véritable éventail de couleurs toutes plus sublimes les unes que les autres. Calypso, qui avait toujours aimé les belles choses, trouvait une sorte de sérénité dans cet amas de brillance et de couleurs et si elle s'ennuyait, elle était également apaisée par tant de délicatesse. Il y avait évidemment les exceptions faites pour confirmer la règle en la présence de cette femme qui ressemblait à un croisement d'endive et d'aubergine ou cet homme qui semblait vouloir se transformer en strip-teaseur tant les coutures de son costume étaient tendues. Mais dans l'ensemble, les invités avaient réussi à mettre des tenues les mettant tous, ou presque, en valeur et c'est donc d'un regard appréciateur que Calypso suivit les déambulations de Caleb, la danse de Alanis et de James, les rires de H. ou les grognements de Cain. Il y avait tant de monde qu'elle n'avait pas envie de voir ici que se focaliser sur les couleurs et les tenues lui permettait de penser à autre chose.
Taleh était adossé contre le mur, les bras croisés sur son torse, ce qui lui donnait un côté encore plus imposant. Calypso, malgré ses dix bons centimètres de talons, ne parvenait toujours pas à atteindre le mètre-quatre-vingt-quatorze de Taleh si bien que sa petite taille permettait de faire grandir celle, déjà pourtant suffisamment grande, de Taleh. La robe de Calypso avait beau la faire paraître plus grande et de plus fine, elle continuait à se sentir petite dans un monde de géant. Pas facile de ne trainer qu'avec des individus de plus d'1m80 lorsqu'on faisait moins d'1m70... Perçant la foule, Calypso aperçu une blonde qui se dirigeait vers elle. La Reine reconnu immédiatement Gabrielle Blake, une excellente cheerleader, et l'accueillit donc avec un grand sourire.

« Bien sûr que tu peux te joindre à nous ! »

Calypso appréciait Gabrielle car la jeune fille était enthousiaste, toujours partante pour les entraînements et surtout elle vivait pour le cheerleading. Gabrielle était efficace, douée et surtout elle se pliait aux ordres sans se poser de question. On lui disait de faire une figure, elle la faisait immédiatement sans demander le pourquoi du comment. Gabrielle était précieuse pour l'équipe car elle n'avait peur de rien et vivait pour le club. Contrairement à certains qui avaient peur de se casser un ongle ou de se fouler un muscle, Gabrielle ne reculait jamais et donnait le meilleur d'elle. Calypso l'appréciait autant pour son statut dans l'équipe qu'en tant que personne. Gabrielle n'était pas une petite prétentieuse usant de son statut de cheerleader pour chercher des poux chez les voisins. Du moins pas lorsque Calypso était dans le coin et c'était tout ce qui comptait pour la Capitaine. Elle tenait à ce que ses cheerleaders soient impeccables et surtout qu'elles ne fassent pas une seule erreur. Le club de cheerleading était actuellement le meilleur de l'Académie et cela durait depuis que Calypso avait prit le commandement mais il ne fallait pas sous-estimer les autres clubs et l'équipe ne pouvait donc pas passer une journée sans s'entraîner. Les muscles devaient être toujours chauds, les chorégraphies apprises au point de pouvoir les faire les yeux fermés sans se rentrer dedans. Calypso était extrêmement exigeante avec son équipe mais si elle ne l'était pas, les erreurs risquaient de s'accumuler au point d'avoir des blessées toutes les semaines. La Reine était toujours fière d'aller en compétition avec une équipe en pleine forme lorsqu'en face d'elle les équipes comportaient généralement des filles ou des gars avec atèles. L'équipe de l'Académie Weins, elle, mettait un point d'honneur à n'être jamais blessée ou affaiblie en compétition. Avec la fusillade, Calypso avait accordé un petit répit dans l'entraînement le temps que l'équipe se remette les idées en place. La Capitaine avait été absente pendant une semaine après la fusillade et c'était H. qui avait prit le commandement et elle avait été d'une fermeté à toute épreuve, ce qui avait permis à Calypso de pouvoir se permettre de baisser un peu sa garde à son retour. Mais après la soirée à la mairie, les choses allaient redevenir normales et les cheerleaders allaient recommencer à s'entraîner jusqu'à ne plus pouvoir bouger. C'était comme ça qu'on devenait vraiment efficace et Calypso savait que sa méthode de travail fonctionnait. L'équipe devenait de plus en plus endurante au point que les entraînements « difficiles » des autres équipes leur paraissent d'une simplicité ridicule. Une ancienne de l'équipe, maintenant rentrée dans une équipe de cheerleaders à Los Angeles, avait appelé la blonde pour lui confier que les entrainements lui paraissaient d'une facilité effarante et qu'elle regrettait l'excellent niveau de l'équipe de l'Académie Weins. L'équipe de Weins était connue et très appréciée des médias si bien que la blonde devait toujours refuser des propositions de reportages, de films sur l'équipe, etc... Calypso allait faire en sorte que son équipe reste au sommet et pour cela, rien ne l'arrêterait...

« Tu viens juste d'arriver ? Que penses-tu de la soirée ? »

Taleh, immobile mais attentif, ne disait rien et continuait de surveiller les deux blondes. La soirée continuait de battre de son plein mais le garde-du-corps ne lâchait pas sa garde. Plus jamais il ne lâcherait sa garde.

« Ta robe te va très bien, très bon choix. » Dit Calypso en souriant.

tenue de Calypso:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mar 28 Oct - 2:23

Curieux personnage que cet homme distingué, aux manières raffinées, et qui le premier osa aborder le prêtre. L’élégance était un luxe dans le monde d’Ézéchiel, et il ne savait jamais comment traiter avec les personnes qui s'affichaient ainsi. Cela avait au moins le mérite d'être une qualité rare, encore plus en ces temps de misère, mais le visage austère de son interlocuteur l'appelait à la circonspection. Il opta donc pour une franche neutralité, l'honnêteté étant toujours de mise en pareilles circonstances.

"Je suis le père Ézéchiel Stone, mon fils, et j'ai la charge de l'église St Michel, dans le quartier est de la ville. J'étais en train de la rénover, vandalisée qu'elle était par de répugnants déchets, quand j'ai eu vent de la tragédie qui avait frappé cette école. J'ai donc décidé de me joindre au recueillement et peut être, qui sait ?, offrir quelque réconfort aux nécessiteux, tout simplement".

Tout simplement. Une demi-vérité, plus vraisemblablement. Le prêtre cherchait certes à comprendre ce qu'il s'était passé, même si plus rien ne le surprenait vraiment dans cette cité de perdition, où la déliquescence des mœurs le disputait avec l'absence de morale. Il était venu se rendre compte par lui même des mesures qui allaient être prises pour endiguer le chaos et combattre la fange, par qui ces mesures seraient-elles dictées, et qui serait chargé de les appliquer. Il doutait de trouver ici, à ce moment même, des âmes disposées à lui parler de leurs tourments, mais il devait faire ce geste de charité car les innocents ne devaient pas être délaissés. Dieu ne voulait pas cela, et il était du devoir d'un bon croyant d'apporter soutien et assistance.

En dépit de sa bonne volonté, le prêtre avait des difficultés à se tenir en ce lieu, il n'avait guère fréquenté que les bas-fonds et n'était revenu de l'enfer que depuis peu, et ses seules interactions sociales s'étaient résumées à une purge sanglante et un tête à tête avec ce clown étrangement fascinant. Il y avait autre chose qui clochait, tout le décorum, l'ambiance, les invités, tout ça ressemblait trop à une soirée de gala plus qu'à une veillée en hommage aux disparus, et peu de gens ici présents affichaient la gravité de circonstance, comme si la pudeur, face à la mort, avait cédé la place à l'insouciance. Lui qui vivait généralement reclus, dans le réconfort du silence et l'obscurité rassurante, commençait à se sentir mal à l'aise au milieu de cette foule parfumée, brillante de maquillage, dégoulinante de futilité sous les flash des photographes, la lumière aussi lui donnait mal au crâne, trop forte, trop douloureuse, brulante comme un éclair de grenade... Il n'avait pas ressenti cette douleur depuis longtemps, et fut surpris par sa fulgurance. Un son suraigu, lancinant et crescendo, lui vrillait à présent les tympans, ses yeux semblaient vouloir sortir de leurs orbites et un sombre, lourd et oppressant martellement résonnait dans sa tête... Au paroxysme de sa peine, il les vit alors tels qu'ils étaient réellement, des pantins sanglants et désarticulés, aux existences vides de sens, courant en tout sens comme des poulets sans tête, cherchant désespérément à échapper à leurs pitoyables existences conformistes, tout en se hâtant de se vautrer dans leurs excès comme des porcs dans la boue. "Tues les tous, "Dieu" reconnaitra les siens, de toute façon, le reste m'appartient déjà..."...

Il ne savait dire combien de temps il était resté dans cet état, une seconde, une minute, pas beaucoup plus mais cela lui sembla affreusement long. Il ignorait aussi qui avait parlé à ce moment là, mais la voix était sans chaleur, sans intonation, sans âme. Il en frissonna intérieurement. La douleur avait reflué au confins de son esprit, et il réalisait qu'il était toujours au même endroit, et avait retrouvé sa lucidité. Les gens paraissaient normaux, la soirée calme, et son interlocuteur l'observait à présent d'un œil attentif. Ézéchiel se reprit, tant bien que mal.

"Pardon, mon fils. Un instant de distraction. Vous disiez ?".

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Mer 29 Oct - 23:12


"Monsieur, je vais vous demander de sortir!" Dixième boulet à venir tambouriner à la porte de la cabine de toilette où Jethro s'est enfermé. Il ne voulait pas être ici ce soir et pour obtenir une dispense, il avait tout essayé. Mentant aux professeurs qui le détestaient le moins, il avait évoqué un désir de profiter de la désertion de l'Académie pour étudier un peu parce que Stanton lui avait ouvert les yeux sur l'avenir qui l'attendait. On avait refusé. Jethro avait donc sorti les violons et les larmes au bord des yeux en s'effondrant devant les enseignants, il ne se sentait pas la force de participer à des réjouissances. Il était dans l'amphithéâtre, là où le massacre a été le plus rouge. Le discours fut aussitôt plus nuancé, mais on refusa son absence. Apparemment, on ne croyait pas à ce comportement soudain bien plus mesuré. Peut-être qu'on attendait plus de la part de Jethro qu'il fasse du Jethro. Putain d'école de merde. Il va devoir faire le pingouin, durant une soirée dont l'intérêt doit être inversement proportionnel au solde des comptes bancaires des convives. Mais hors de question qu'il laisse ce gala se dérouler comme s'il avait lieu dans le meilleur des mondes. Présence obligatoire? Fort bien. Il y sera mais pas sûr qu'il sache s'y tenir.
Je me touche! lâche Jethro d'une voix coléreuse. Qu'on lui foute la paix dans ses chiottes sinon, il ne répondra plus de rien. Il valait mieux laisser le louveteau galeux du troupeau enfermé au chenil.
Très amusant, jeune homme. Sortez! réplique l'inconnu plus qu'excédé.
Je peux me finir ou vous voulez venir m'aider? répond-il dans un éclat de rire. La poignée de la porte s'agite, tressaute avant que des coups rageurs n'ébranlent le bois.
Sortez de là où j'appelle la sécurité, p'tit malin.
Déclic de la porte qui se déverrouille. Un serveur lui fait face, poings sur les hanches, l'air de ne pas apprécier ses blagues douteuses. Se passant les mains sous le filet d'eau d'un lavabo, Jethro indique du pouce la cabine derrière lui. Va falloir appeler la femme de ménage, mon gars. J'en ai foutu partout.Nonchalant, il se dirige vers la sortie, remarquant dans les longs miroirs, le regard écoeuré que le serveur lance dans la cabine qu'il vient de quitter. Nan mais sérieusement? Il pensait sincèrement qu'un étudiant de Weins se serait astiqué dans les toilettes? Et bien, fleuron de la nation ou pas, Weins reste une baraque à ados boutonneux et potentiellement lubriques pour beaucoup de personnes. Gros curieux dégueulasse. crache-t-il au serveur avant de quitter les toilettes.

Retour dans la place. Adossé à un mur, Jethro se demande encore de quelle façon il peut pourrir la soirée. Dans la foule, il aperçoit Stanton. Est-ce-que le violeur mental serait déçu de voir Jethro se comporter exactement de la façon qu'on attend de lui? Leur entretien courtois s'était achevé sur la certitude que la meilleure manière de rendre service à la cause que le Plomb a décidé d'épouser était d'entrer dans le rang. "Ne pas faire de vagues". Il s'était relativement bien tenu depuis ce tête-à-tête. "Tout en dosage". Cribler des cibles de flèches ne le détendait plus. Jethro avait besoin de plus. Emmerder le monde, c'est tout un art.
Baissant les yeux sur le fond de sa coupe de champagne, il essaie de se souvenir du nombre de verres qu'il s'est enfilé d'une traite sous le regard presque outré de vieilles riches poudrées qui devaient hurler au sacrilège. Passé un certain âge, le champagne c'est tout ce qui reste de pétillant dans leurs tristes fins de vie.

Vous allez bien, jeune homme? Jethro lève un regard méprisant sur l'inconnue à l'âge indéterminée. Une héritière de quelque chose si ses souvenirs ne le trahissent. Quelle importance? Vous êtes un des survivants de Weins? Ce fut terrible à ce que l'on dit...n'est-ce-pas? Elle le fixe en se tordant les mains, attendant qu'il parle. La question n'a pas été directement posée mais l'envie est bien là. La vieille veut connaître des détails qui ne sont pas apparus dans la presse. Des détails qui feraient frémir ses vieux os poreux. Jethro arque un sourcil, muscle après muscle son visage se renfrogne. Du dosage, Jethro...du dosage...Oh oui, ma bonne dame, ce fut l'enfer. J'étais dans l'amphithéâtre vous savez. Dieu nous garde, il y avait des héros pour nous sauver. De vrais bons citoyens américains. * nausée * Les phrases se forment dans la tête de Jethro mais c'est tout autre chose qu'il articule. Ben quoi, Mamie? Tu veux que je te lâche des détails? C'est ça? Irrécupérable. Tu es irrécupérable, Jethro. Trop prompt à foncer tête baissée dans la moindre muleta qu'on agite sous ton groin. Le ton de sa voix reste de velours mais le discours qu'il profère est acide. Qu'est ce que hurle une personne qui supplie pour sa vie? Quel Dieu elle se met à prier? Si j'ai vu des cadavres de près? A quoi ça ressemble un mort par balles? La blessure la plus dégueulasse que j'ai vu? Derrière le fard orange, la vieille doit blêmir. Plissant les paupières d'un air mauvais, Jethro poursuit. Souris. C'est une soirée d'hommage à la mémoire des victimes d'un attentat. D'ailleurs, donnes moi juste un nom, un nom de ceux qui sont morts ce jour-là... Silence qui ne le surprend guère. C'est le rendez-vous des parasites, ici. Buvant une gorgée de champagne, Jethro la recrache aussitôt sur les escarpins de la vieille avant de reculer d'un pas. Des gens se sont tournés dans leur direction et le Plomb a le sentiment immédiat d'être dans un jardin de statues ou un acteur devant un parterre de spectateurs avides d'entendre la prochaine réplique. Les visages sont figés, fascinés, outrés ou curieux de voir la suite de l'échange. Vous voulez du spectacle...je vais vous en donner... gronde-t-il entre ses dents. Et là, parmi les convives, un masque pâle se dégage de la foule. Lentement, sa soeur secoue la tête avant d'indiquer Stanton. Le temps de détourner les yeux d'elle et elle se volatilise dans le troupeau. Mais pas le psychiatre. Merde. Il est sous-directeur maintenant et même si le Plomb hait au plus haut point Weins, claquer la honte à l'établissement et à sa direction, ça le fait chier. Poussant d'un coup d'épaule, l'aïeule qui attendait presque béatement son sort, Jethro se dirige vers le sous-directeur de Weins et découvre qu'il est en compagnie avec un curé. Tant pis. Désolé, mon Père... lâche-t-il en interrompant certainement une discussion. Le Plomb lève les yeux vers Stanton. Sortez moi de là...sortez moi de là sinon, je pisse dans les compositions florales, je me torche dans les rideaux et je me baigne à poil dans le punch. Je supporte plus d'être entouré de morts vivants.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Lun 3 Nov - 17:50



You sit around and I watch your face
I try to find the truth, but that's your hiding place


[Suite de Mise au Point]

Elle émerge lentement des bas-fonds de son Enfer, remonte vers la surface et enfin aspire une large bouffée d'oxygène. D'ici quelques minutes elle sera de retour dans le Hall, remettant son beau masque trompeur et agissant comme si rien ne s'était fissuré. Elle y arriverait, là n'est pas la question. Allegra était partie sans se soucier de Daniel, encore choquée par son propre comportement envers lui. Jamais... Peu importe. Doucement, elle s'approcha d'un miroir et tenta d'apaiser le trouble dans ses yeux. Elle se recoiffa, en profita pour déposer une touche de brillant sur ses lèvres, puis se prépara à retourner dans l'arène. Après tout, elle avait une mission à mener à bien et avec perfection : parler à Calypso à propos de Frederic. Et ensuite, profiter de cette exposition aux lustres de cristal avant que la cérémonie ne commence vraiment.

Ce fut une Allegra Lockhart radieuse d'un triomphe discret qui parut dans le Hall. Elle ne voulait pas faire une entrée remarquée - elle savait que son absence avait été notée (évidemment), mais ne souhaitait pas faire jaser. Pas le moment. Du coin de l'oeil, elle repéra Calypso à nouveau et se dirigea vers elle, sa robe noire et ses talons fendant la foule sans hésitations. À quelques mètres de Calypso cependant, sa trajectoire fut perturbée par un serveur qui, bousculant un invité, manqua de renverser du champagne sur sa robe. Sur sa robe. Heureusement, aucune bulle dorée ne vint souiller la parure d'Allegra, qui leva un regard interdit vers le pingouin interloqué. Néanmoins, au lieu de sortir une réplique assassine ou en tous cas suffisamment piquante pour que ce maladroit ne recommence pas, elle resta muette. « ... c'est bon, allez-vous en, finit-elle par grommeler, agacée d'être ainsi exposée. Ça ne lui ressemblait pas de ne plus savoir se comporter. La prochaine fois, évitez de rater votre service lors d'un évènement de cet ampleur. » Ce fut tout. Elle échangea quelques mots avec ses voisins, tâcha de paraître polie et parfaite, mais quelque chose n'allait pas. Tout ceci était si... faux.

Lorsqu'elle reprit un peu ses esprits - et c'est dire que malgré tout, elle était perturbée - elle vit que Calypso et Taleh discutaient désormais avec une jolie blonde qu'elle identifia comme Gabrielle Blake. Ce ne devait pas être un problème : sans être sa meilleure amie, Allegra avait décrété qu'elle appréciait Blake. Sa ténacité, sa rigueur, son enthousiasme pendant les entraînements étaient motivants et intéressants. Elles ne se connaissaient que peu autrement, mais au moins, Blake ne paraissait pas être une petite garce comme Hospkin. Ah, celle-là...
Ce fut la raison pour laquelle Allegra se joint à la conversation, naturellement. Demander la permission ? Quelle idée.

« Je suis tout à fait d'accord avec notre magnifique Reine ! Gabrielle, bonsoir - Calypso, Taleh, je ne vous re-salue pas. » Sourire complice. « Eh bien, quelle soirée... Pensez-vous que tous les invités sont arrivés ? Je me demande comment la cérémonie va se dérouler. » Banalités, oh, chère Allegra, ça ne te ressemble pas. Elle se demanda vaguement si Calyspo remarquerait son inquiétude qui pourtant ne pointait presque pas derrière son visage très bien composé pour une discussion insouciante entre amies.

« Au fait Calypso... quand tu auras une minute, pourrais-je m'entretenir avec toi ? En... privé. »


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Lun 3 Nov - 23:49


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée se déroulait à la perfection et les conversations, les rires, les regards et les dégustations allaient bon train. Les étudiants de l'Académie Weins se mêlaient aux autres invités et ces derniers étaient suffisamment intelligents pour ne pas les harceler de questions concernant la fusillade. Les invités n'hésitaient pas à engager la conversation avec les étudiants et si certains se contentaient de parler sport ou télé, d'autres allaient jusqu'à proposer des offres de stage ou de travail. L'ambiance était bonne enfant et les sourires n'étaient pas tous crispés. Les Plombs se mêlaient aux autres sans rechigner car cette soirée leur permettait de découvrir une autre facette de leurs camarades. Les Platines dansaient avec des Plombs, des Zincs riaient avec des Citoyens. La soirée fonctionnait : tout le monde se mélangeait et personne ne restait à l'écart.
Certains préféraient rester accrochés au bar, d'autres prenaient l'air sur le balcon ou dans la cour, autour du buffet ou sur la piste de danse... partout où l'accès était autorisé, les invités se déplaçaient et admiraient la mairie tout en profitant de l'ambiance et de la compagnie. Harmony V. Chanteloup se dirigeait vers la scène, installée de manière à être visible de partout, lorsqu'un étudiant de Weins, un certain Jethro Mentworth, fit chuchoter les gens. Il se sentait mal et se dirigeait vers le psychiatre Hunter Stanton. La foule chuchotait, y allait de son petit commentaire sur la scène mais très vite, l'incident fut oublié et tout le monde tourna la tête et l'oreille vers la scène où la mairesse et Harmony V. Chanteloup se tenaient. La mairesse fit un discours sur l'importance d'être uni face aux attaques comme celle qu'avait essuyé l'Académie Weins. Elle parla des pertes mais ne s'attarda pas dessus, préférant continuer sur l'avenir : les survivants. Son discours aborda différents points importants comme Gordon, la sécurité en ville qui allait se renforcer d'avantage, le support aux victimes et surtout la volonté de construire le futur tous ensemble. Le discours était juste assez long pour tout dire tout en étant assez court pour ne pas perdre l'attention des spectateurs. La mairesse ne laissant rien au hasard, le discours fut une véritable réussite.
Laissant ensuite la parole à la chanteuse officielle, Mademoiselle Harmony V. Chanteloup, la mairesse se décala sur le côté. La chanteuse dit en quelques mots qu'elle n'était pas douée pour les discours et que sa spécialité, c'était chanter. Elle dit qu'elle allait chanter en mémoire de ceux qui étaient morts et en l'honneur de ceux qui avaient survécu (le chant : ici). Le chant qu'elle entonna était tellement juste et tellement rempli d'émotions que certaines personnes se mirent à pleurer dans la salle. L'horreur était passée et à la fin du chant de Harmony V. Chanteloup, les gens étaient enfin capables de faire un trait sur le passé. La note finale résonna et les spectateurs se tournèrent vers le futur.
La mairesse rejoint Harmony et annonça qu'elle offrait une médaille de bravoure à Monsieur Samson H. Hugher pour son action héroïque lors de l'attentat. L'intéressé monta sur scène sous les applaudissements, dit quelques mots sur l'honneur et sur le fait qu'il n'avait fait que son devoir, puis la mairesse annonça que la soirée pouvait continuer.

Samson H. Hugher descendit de scène et fut aussitôt assailli par les invités, Harmony V. Chanteloup chercha du regard ses deux prétendants et la mairesse retourna dans la foule. La soirée pouvait continuer et maintenant que le discours, le chant et la remise de médaille étaient passé, certains pouvaient rentrer chez eux. Tout avait été entendu et vu, quelque soit l'endroit où les invités se trouvaient. Les musiciens se remirent à jouer, les serveurs recommencèrent à piétiner le sol et l'ambiance redevint rapidement conviviale. La soirée pouvait continuer et si pour certain c'était le plus beau moment de leur vie, pour d'autres, l'enfer aurait été plus agréable.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Sam 29 Nov - 15:18

C'est mon héros, pense Rebecca avec la mentalité d'une gamine de quatorze ans du début du siècle devant son père ou un de ces « boys bands » aux paroles terriblement médiocres et dénuées de saveurs. Certes, Samson n'est pas le roi de la délicatesse mais à ce moment, la Platine s'en fiche ouvertement. Non mais oh, c'est Hugher, l'un des grands héros qui ont sauvé l'académie Weins ! À bien y penser, Dawson admirerait même un gros porc s'il porte le nom de Michael Gordon. Elle fond devant le sourire tout droit sorti d'une publicité de dentifrice. Oh pas qu'elle fond d'amour, cela est réservé à une certaine blonde qui commence déjà à lui manquer, mais plutôt d'admiration. Elle ne se lasse jamais d'aduler les autres. Évidemment, le Bien (le gouvernement) l'emporte toujours sur le Mal (la résistance). La jeune fille hoche la tête suite à cette remarque en retirant des sous-entendus pro-Gordon là où il n'y en a pas. Suite à cela, la conversation n'a pas pu continuer car des gens, un brin plus malpolis que le policier lui-même, voulaient eux aussi discuter avec cette nouvelle étoile. La Platine n'en tiendra pas rigueur puisqu'au fond, il a le droit à ses moments de célébrité, son héros !

Malheureusement, un problème s'impose assez vite. Elle s'ennuie et se garde bien de le dire. On ne devrait pas avoir le droit de bailler à la fête du Président, ça devrait être illégal. Pourtant, elle est incapable de se mentir à elle-même. Elle a rencontré (et léché les bottes) de pratiquement toutes les personnes qu'elle avait en tête et n'a personne à qui parler. Calypso... Nan. Hypathie... Elle a l'air occupé. Jade également. Alanis danse avec James. Vraiment curieux, pense la brunette en les regardant danser de son de faucon. Elle abandonne rapidement la perspective de continuer son enquête en se disant que Miller, un autre grand héros en tout temps, semble avoir les choses en main. Qu'est-ce qu'elle raconte ? Il a TOUJOURS les choses en main, c'est un Platine de chez Platine bon sang ! Comme elle au fond. Rien qu'à y penser, à son patriotisme qu'elle juge irréprochable, elle rougit un peu. Eh oui, Rebecca a des rougeurs, toute seule comme une grande.

Puis, il y a Cookie. Un pincement se fait sentir en son ventre alors qu'elle scrute la salle pour essayer de la retrouver. Après quelques minutes de recherche intensive dans l'immense pièce principale, elle n'a toujours pas réussi à retrouver la tête blonde de sa dulcinée. Soudainement, de l'anxiété vient lui titiller le cerveau et d'horribles scénarios lui viennent en tête. A-t-elle été kidnappée par de méchants résistants ? Elle en a des frissons dans le dos. Elle inspire et expire lentement pour retrouver son calme. Ensuite, elle se rassure en disant qu'elle doit être quelque part en train de faire quelque chose. Au moins, la panique est évitée de justesse.

Son ennui et ses inquiétudes se sont évaporé aussi vite qu'un gêneur quand la Dame de Fer a su captiver l'attention de la fête grâce à son discours, ses mots et sa voix. Ces trois choses sont parfaitement maîtrisées par ladite Veronika et Rebecca voyait là une dirigeante, une vraie ! À la voir sur scène, les ambitions de la Platine n'en devenaient que plus ardents. Elle se voit déjà toute puissance, comme la Mairesse. Toutefois, pas aussi puissante que le grand Gordon ! Il ne faut pas déconner non plus !

Si le discours avait un petit quelque chose d'enivrant pour la Platine, va savoir pourquoi, il en est tout autre pour le chant d'Harmony. Par ailleurs, c'est sa chanteuse préférée. Patriote jusqu'aux bouts des ongles, Rebecca ne peut qu'adorer la musique de la musicienne vedette de la nation ! Bien qu'elle l'apprécie énormément et cela sans l'avoir réellement connue, elle ne désire pas devenir comme Chanteloup contrairement à la Mairesse et Hugher. L'explication est simple : la brunette ne se voit pas en tant qu'artiste. Ça ne l'empêche pas de l'adorer, au contraire. Elle se demande parfois comment elle fait pour posséder une telle voix, une telle grâce et une capacité de transmettre des émotions à travers sa musique aussi forte ! C'est une femme impressionnante, comme toutes les anciennes Platines de l'académie. Enfin, pour Rebecca, c'est : platine un jour, platine pour toujours ! Elle n'a pas tout à fait tort...

Rebecca était électrisé tandis que Harmony débute la magnifique chanson qu'elle allait interpréter...

Elle a été la première à pleurnicher.


C'était trop beau et mélancolique à la fois, un subtil mélange entre le passé, le futur et elle qui se trouve au présent, à vivre toutes ces émotions qui la submergent sans signes annonciateurs. Pour la brunette, il n'y a pas plus belle musique qui pouvait représenter ce qu'elle avait vécu. Ce qu'elle ressentait lors de ce chant était indescriptible et il vaut mieux ne pas se poser sur la description de celle-ci avec la Platine car elle trouverait beaucoup trop de qualitatifs à mentionner. C'était parfait. Une étincelle de perfection musicale qui l'a plongé dans les sentiments les plus pures qu'elle possède. Elle est désormais sans voix et sèche ses larmes avec un petit mouchoir alors que son héros policier recevait une médaille. À ce moment, elle sentait son amour pour la Nation devenir gargantuesque et elle espérait ne jamais perdre ce dévouement... Jamais...

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " - Page 2 Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:42


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

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