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Jason Lecter
Jason Lecter
AVATAR : Heath Ledger - Joker
DC : Venecia
COMMENTAIRES : Fuck !
CRÉDITS : Moi même ~
MESSAGES : 701
Date d'inscription : 18/04/2012
CASIER JUDICIAIREÂGE: Crise de la quarantaine ~CAMP: Contre le GouvernementJE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses
| Sujet: Jason Lecter Mar 28 Nov - 2:48 | |
| Jason Lecter « La raison du plus fou est toujours la meilleure. »▬ Raymond Devos |
identité NOM : Lecter PRÉNOM(S) : Jason DATE DE NAISSANCE : Inconnue À : Environs de New York ÂGE : Une quarantaine chaotiquement employée NATIONALITÉ : Américaine MÉTIER : Danger publique cloué au lit SIGNE PARTICULIER : Cinglé ? A peine ... ► Poste vacant ; scénario ou inventé : Inventé ► Célébrité choisie : Heath Ledger Joker ► Groupe : Xénon Crédits : ️ Jason (icons) || ️ Jason (avatar) |
Histoire « ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »— Balzac. « Tu crois qu'il va crever un jour ? » Une phrase même pas chuchotée, même pas cachée. C'est amusant de songer qu'avant personne n'aurait même osé penser ces mots en sa présence. Pas que ça l'aurai touché mais par principe on ne se serait pas permis. Bah, quelle importance maintenant au fond ? Pour ce que ça change … En face une femme hausse les épaules, son café à la main avant de jeter un regard vague en direction de la chambre plongée dans une peine-ombre permanente. « La mauvaise herbe a la vie dure à ce qu'on dit. » L'autre éclate d'un rire sec, croise les pieds sur son bureau et feuillette une fois encore ce foutu dossier qui stagne depuis des semaines dans le bureau central. Les fiches de soins s'accumulent, illogiques, anormales... Ce détraqué en puissance devrait être mort. Jason Lecter est définitivement pire que le peste ! On a réussi à s'en débarrasser d'elle au moins ! A son admission déjà il aurait dû y passer, s'était réveillé diablement vite pour finalement chercher purement et simplement à se barrer après une discussion rapide avec Calypso. Mauvaise, très mauvaise idée … « Son cerveau doit être en purée après son hémorragie, puis vu les résultats d'examens sérieusement... Pourquoi ils s'acharnent encore ? Je croyais que Calypso ne pouvait pas le voir en peinture en plus. » L'interne soupire, ferme la pochette tout en secouant la tête d'un air dépité. « Pour les médecins chefs ça doit-être un cas d'école, une curiosité ou quelque chose du genre. Et puis faut faire valoir son serment d'Hippocrate ! Que veux-tu que ce soit ?! Ne vas pas t'imaginer qu'on le garde par plaisir. Et son chien d'enfer non plus... »
Le molosse lève une oreille, dévisage de son unique œil et plus loin les têtes rentrent instinctivement dans les épaules. Pourquoi doivent-ils le supporter aussi celui-là ? Il ne tolère pratiquement personne dans cette pièce à par la grande infirmière en charge de la toilette et des pansements. Peut-être que sa dégaine de camionneuse lui rappelle quelque chose ou quelqu'un. La voilà d'ailleurs, qui entre comme chez elle et salue comme si elle s'attendait sincèrement à une réponse qui ne viendra jamais. Sa longue main grattouille gentiment le sommet du crâne noir, offre un biscuit et puis elle contourne le lit pour allumer la petite lampe. « Pauvre clown... » Souffle-t-elle du bout des lèvres, observant le teint livide, l'amaigrissement journalier, les perfusions et les tubes. Sa peau craque puisqu'il reste sans cesse allongé, il cicatrise mal mais il ne sourcille pourtant jamais...
Lorsqu'il est arrivé tout droit sorti du bloc je l'ai installé dans sa chambre avec son reste de maquillage criard, le vert insolent de ses cheveux qui irradiait sous les néons. Même fracassé, agonisant il laissait cette sale impression de danger dans son sillage. Celle que je lui connaissais et que les journaux décrivaient. Désormais que dire ? Que penser ? Dans les services le bruit court qu'on attend un peu encore avant de tenter une ultime opération et ensuite... ensuite si c'est un échec et bien... Que fera-t-on hein ?
Pensivement elle jette un regard sur le mur où les radios s'étalent, fractures diverses et variées avec ou sans annotations qu'elle ne veut pas réellement à comprendre. Ce que l'infirmière sait en revanche c'est ce qui se murmure, ce qu'on redoute : que la douleur le tue d'un arrêt cardiaque s'ils respectent les doses imposées par le protocole pour le soulager … ou qu'ils l'ignorent et que les anti-douleurs l'achèvent d'une overdose. A quoi bon alors ? La dame en blanc souffle lourdement, replace en arrière sur la tête du criminel une mèche bouclée devenue grisâtre.
S'il doit mourir, je lui souhaite que ce soit rapide. Parce que même si les monstres ne méritent aucune clémence il n'a pas non plus choisi d'être le rat de labo qu'on lui impose d'être à l'heure actuelle. On ne se débarrasse pas du mal en faisant pire que lui ou en jouant son jeu et je ne suis pas si stupide ; je sais bien qu'ils n'y croient plus. Que cette pauvre carcasse qui a encore le malheur de respirer est condamnée à leurs yeux alors pourquoi ? Elle essuie une larme, deux. Pourquoi s'acharner ? Autant l'achever...
* * *
Elle serre la laisse à deux mains, à s'en faire blanchir les articulations et retient comme elle peut l'animal qui aboie férocement et balance ses pattes énormes sur la porte. Le personnel de garde est figé, les plus jeunes surtout tandis qu'un flot de plus expérimentés se relais, transpirant à grosses gouttes et blanchissant à vue d'oeil dans cette chambre. Elle voudrait se boucher les oreilles, se crever les tympans !
L'opération était un succès selon eux, les constantes restaient convenables et ils s'étaient même payés le luxe de boire un verre pour fêter leur beau travail. Oh on ne se serait pas permis de remettre en cause leurs capacités car si une chose était bien certaine au Nord, c'était l'excellence du corps médical. Alors quoi ? Pourquoi, comment avait débuté cette cacophonie infernale, ces hurlements abominables, ce rire infâme ?
Pourquoi rit-il ? Comment est-ce encore possible ? Elle n'en peut plus, se jette au cou de la bête gémissante et pleure à chaudes larmes contre son pelage sombre, se faisant violence pour oublier, ignorer ce son qui lui lacère le cerveau. Dans l'autre pièce une jeune femme s'écroule contre un mur, les bras enroulés autour de ses genoux et secouées de sanglots. « Faites le taire ! S'il vous plaît ! » Réclame-t-elle entre deux hoquets paniqués.
« Mais si on le fait ça va le tuer ! » « Parce qu'on a le choix ? » « Putain mais tenez le je n'arrive même pas à piquer ! » « C'est quoi ce bordel ? Pourquoi la morphine fait pas effet ? »
Il les aura, il aura leur tête à tous qu'il hurle, encore et encore. Qu'on le libère, qu'on le lâche il a des gens à tuer. Et rit de plus belle encore et encore …
Carnage. Folie. . . . Cendres. Silence.
* * * Il a ouvert les yeux un matin, immobile et sans un cri... rien.
Deux orbes vides, un véritable néant qui me fixe sans me voir comme si j'étais transparente, à peine présente. La fièvre fait encore luire son front mais il reste blafard, dépourvu de couleurs et semble s'éteindre au fur et à mesure des heures. Les perfusions se vident et se videront encore à une vitesse qui n'a plus rien de réglementaire mais tout le monde ferme les yeux. Plus personne ne veut entendre ça... Plus jamais !
Lecter n'est pas mort. Pas fort vivant non plus diraient d'autres mais c'est mieux que rien non ? L'ombre de lui même, sans un mot, sans grand geste il reste là à émerger puis replonger, assommé par des doses massives de médicaments divers et variés. Pas le choix disent les médecins car sans cette précaution ils ne doutent pas que le clown (ou ce qu'il en reste) aurait déjà essayé de se carapater hors de l'hôpital quitte à ramper comme un zombie pour y parvenir. S'il remarchera un jour ? On l'ignore car même avec les réparations miraculeuses des chirurgiens il se pourrait que le monstre meure soudainement et ce bien avant de seulement songer à poser le pied par terre. Pour l'heure on attend, on se dit qu'un jour de plus est déjà une victoire en soi. Lui ne desserre pas les dents, muet comme une tombe depuis sa crise il n'a pas l'air très conscient d'être en vie à moins qu'il s'en fiche ? Possible.
Storm est venue le voir, un long moment et lui a expliqué le nouveau maire, le quartier Sud dépouillé et les sbires disparus. Lecter n'a pas bronché, le regard perdu au plafond comme si l'information ne parvenait pas à se frayer un chemin à travers sa tête. Peut-être qu'il ne sait plus ? Qu'il a oublié ? Le silence seul à répondu à la blonde du Nord et elle a semblé désolée à sa mesure je crois, un peu au moins.
« On a pas retrouvé Burton... » A-t-elle ajouté d'une voix blanche. Sous entendu qu'elle ne peut pas lui assurer que l'homme est toujours vivant. Le clown soupire, baisse les paupières et bientôt il ne reste que le son du monitoring pour meubler ce semblant de conversation.
Il me fait peur... J'ai l'impression qu'il attend, mais quoi ? Il a le regard vague, parfois dirigé des heures entières sur rien ni personne sans même battre des cils. Parce qu'il tient éveillé désormais et croyez moi ça n'a rien de rassurant. Le chien est là, ça n'a pourtant pas tellement changé alors quoi ? C'est la même chose à chacun de mes passages … même si je n'existe absolument pas pour cet homme, je me sens pétrifiée.
Les médecins se félicitent de le savoir vivant , ceci étant ils doutent d'avoir pu sauver son esprit. Tout le monde connaît Jason Lecter ! Ses rires, ses cavalcades, ses délires, ses théâtres tous plus immondes les uns que les autres … Ce qu'il en reste a autant de vie qu'une éponge marine et même si la comparaison n'a rien de flatteur c'est hélas la pure vérité.
« Il n'a pas ouvert la bouche, je me demande s'il sait encore parler. » « On ne va pas s'en plaindre ; je préfère ça à la dernière fois ! » « C'est tout de même con, avoir investit tellement de temps … si ça se trouve ils ont sauvé un type dont le cerveau ressemble à celui d'un môme de six ans. D'ici à ce qu'il sache plus qui il est.. »
* * *
Pauvres cons ! Lui ne plus se reconnaître ?! Elle est bien bonne ! On ne tue pas un monstre aussi facilement et celui-là moins encore. Certes ses os étaient en morceaux et sans les opérations qu'il a subi Lecter sait pertinemment qu'il aurait autant d'avenir à cette heure qu'un poireau oublié dans un champ. Il les écoute depuis un long moment déjà et la gravité de son état ne lui a pas échappé (pour une fois). Il a fallut reconstruire une partie de l'ossature de son bras et de sa main, lui poser et lui visser il ne sait plus combien de pièces entre la nuque et les lombaires si bien qu'il pourrait se targuer d'être un cousin de Terminator. Ce qui néanmoins, compromet terriblement sa carrière de contorsionniste ; shit ! La douleur promise est devenue une compagnie au même titre que le fidèle molosse à ses côtés et sa consommation de « drogues » crève un plafond qu'on imagine pas atteindre à l'échelle humaine. Mystère à ce sujet, il a autant si ce n'est plus de résistance en la matière qu'un vétéran junkie (ça existe ?) et se fait au dosage, simplement, comme si c'était tellement facile. Le fou ne change pas, le détraqué s'ignore et aujourd'hui le voilà bientôt hissé/traîné à la seule force d'un bras dans le fauteuil roulant qu'on songeait lui faire utiliser dans quelques semaines. C'est trop long, il n'a pas de patience vous vous souvenez ?
Cet effort le laisse exténué et la respiration sifflante. Sa cage thoracique semble vouloir exploser et étrangement pourtant il tuerait pour une clope là, maintenant. « C'est dur d'être juste humain hein ? » Lui siffle à l'oreille son vilain démon de cendres. A qui le dis-tu ! Il ricane entre deux inspirations, cale son dos dans le fond de la chaise mobile et trouve instinctivement les commandes pour l'avancer. Où a-t-il appris ça ? Ah oui, une certaine course dans une maison de retraite … contre qui courrait-il d'ailleurs ? Une moue pensive aux lèvres, il se masse doucement les tempes mais ne parvient pas à remettre le doigt sur le bon souvenir. Bah tant pis... Les roues le posent face à un miroir, Lecter soupire pour lui et demeure face à face avec lui même... c'est désolant. Son visage creusé, la cicatrice toute neuve qui longe sa mâchoire et cette maigreur ! Il ne s'est jamais connu si squelettique. À vue de nez il doit avoir perdu quoi ? Quinze kilos ? Plus ? Ce n'est pas fort joli à voir. Les couleurs manquent, maquillage inexistant et teinture envolée. Le clown secoue la tête et les araignées malades qui l'habitent peinent à revenir à elles. Comme lovées dans du coton, les petites bêtes et la bête folle en lui n'ont pas grande envie de reprendre du service. Lecter grogne, enfonce la tête dans ses épaules... « Dur à encaisser n'est-ce-pas ? Tes limites sont justes humaines, juste physique. Ta foutue carcasse va être foutrement lourde à porter ! » Et ça éclate d'un rire cynique dans sa boite crânienne, ça l'énerve... ça le met en boule et malgré tout … malgré tout la colère stagne, le silence demeure, la tension reste invariable. Qu'est-ce qui cloche chez toi hm ? Tout ?! Oui mais à part ça ?
Le ciel d'hiver est bleu à par ça... bleu. Un frisson glacial lui ouvre le dos en deux, une volée d'images teintées de bleu de noir et de rouge lui donne le vertige. Sa gorge se serre et sans même le voir, sans même avoir senti craquer ses nouvelles articulations sa main se replie et arrache tout bonnement le levier de commande du fauteuil.
Soupir de dépit. Un peu trop à fleur de peau non ? C'est pas l'heure de tes cachets ? Parce qu'il y a une heure ?
Pff ça recommence bien ...
Caractère « Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »— Jules Renard. - Spoiler:
« Qui suis-je, qui suis-je ? Allez savoir, et vous qui êtes vous ? »
Jason est difficile à suivre, au moins autant qu'il lui est facile d'entrainer les gens dans sa ronde diabolique. Déstructuré, anarchique, machiavélique et débridé sont autant de termes qui lui collent aux talons telles d'inquiétantes ombres projetées le long d'un mur. Il n'a pas de pudeur, pas de limites sinon les siennes et croyez bien qu'elles se font rares voir inexistantes. Son sourire écarlate vous fait froid dans le dos ? Vous avez raison dira-t-il dans une hilarité toute personnelle ; il aime la terreur qu'il suscite mais plus encore, il jouit du malheur des autres. Sadique ? Un doux euphémisme pour cet homme singulier qui n'a de cesse de surprendre et ce plus souvent de la mauvaise manière. Oh oui il jubile, il s'esclaffe de vous voir ramper et vous mettra bien plus volontiers le pied sur la tête tant que cela fait son plaisir. Égoïste, certainement car en somme, ce qui l'intéresse c'est de voir le monde aller dans son sens et ce n'est pas toujours le cas … Mais pensez vous, le dangereux clown qu'il est ne s'embarrasse ni ne se chagrine pour si peu ; il a mieux à faire comme commanditer quelques « basses » actions dans les « bas » fonds du quartier Sud. C'est bas tout ça, très bas et alors ? Ça va ensemble non ? La logique, elle existe pour J a condition qu'il l'aie établi, qu'il ait trafiqué les règles au marqueur rouge comme un enfant changerait la fin d'un conte ne lui ayant pas plut. Il est ainsi, exigent et obstiné si bien qu'il s'acharne et rend chaque geste démesuré. Son allure parle pour lui, extravagante et dénuée de retenue aussi mince soit-elle si bien qu'il semble aujourd'hui incapable de relativiser. Pourquoi diable le ferait-il d'ailleurs ? Il les regarde les petits pions du monde, les petits bonhommes qui grouillent autour de lui comme quelques fourmis sous ses griffes de fauve et qu'il les trouve insignifiants, pathétiques engoncés dans leur sordide quotidien tandis que lui … lui il sourit, il rit, il s'amuse. A vos dépends bien sûr mais c'est un tout petit détail !
« Mais pourquoi serais-je le seul à m'amuser ? »
Que vous le vouliez ou non Jason vous embarque, il sait y faire et sa frénésie a ce quelque chose de contagieux. S'il est fou ? Oh mais oui, si vous le dites ! Les fous et eux seulement ont les deux yeux bien ouverts sur ce qui les entoure après tout … Il trouvera toujours un moyen de faire à son idée quitte à s'y reprendre à dix fois, tant que ce fonctionne les détours sont bien peu de choses à ses yeux. Mais il le dira lui même, il n'a pas forcément la patience d'une dentelière ; si sa proie lui échappe dans quelques sentiers boisés au final, lui brulera la forêt entière ; simple et efficace. Il peut bien choquer, provoquer la haine et tout ce qui va avec rien ne le touche. Son coeur est dur, il ne voit que son propre bien à approcher les gens et n'est désintéressé de rien. Non Jason n'aime pas, il ne sait pas ce que ce mot signifie ; seulement quelques lettres flanquées dans un dictionnaire pour les romantiques en mal d'un sens à leur existence non franchement … ce serait perdre du temps alors que le monde … le monde est amusant quand on se joue d'autrui.
« Je suis un homme aux gouts vraiment très simples ! »
Pour sûr, il n'est pas cupide. L'argent n'a pas d'odeur pour Jason pas plus que les femmes quand bien même elles se parfument au Chanel. Il préfère encore l'effluve de l'essence, du béton, du chaos … Car oui il aime ça le chaos ! Les rues hurlantes, les passants inquiets, les sirènes de polices, les bagarres, le son d'une explosion ; voilà ses délires, ses moments de plénitudes. Est-il si dérangé qu'il ne sait plus trouver de bonheur dans autre chose que la noirceur ? A moins qu'il ait fait le tour de tout ce qui vivait en lumière, de la droiture et des bonnes moeurs ? Possible ; il n'en dira rien, parler de lui le fatigue. Sa vie, son passé, ce qui le concerne en somme, il n'en dit rien ou pas grand chose et s'il le fait on sait bien qu'il a mentit sur les trois quarts. Secret alors ? Possible, à moins qu'il n'aime pas se souvenir de cet épisode de son existence. Si on l'écoute, Jason semble avoir vécu seulement ces dix dernières années. L'avant, personne ne le connait et lui le premier, n'a plus l'air d'être certain de ce qu'il a vécu …
« Sourions sourions ! Moi je ris bien en permanence ! »
Oh pour ça il rit, à longueur de journée pour un oui ou un non, un détail ou une énormité. Jason a glacé le sang dans les veines à partir dans ses hilarités malsaines. La joie délirante ; seule émotion réelle qui le caractérise, plus évidente encore avec ce sourire rouge qui lui fissure les joues. Si vous ne l'entendez pas, ne posez pas de question c'est encore ça le plus sécurisant. J s'isole parfois, c'est rare mais ça arrive. Alors il prépare quelques bombes, quelques plans pas catholiques, des petites horreurs dont il a le secret et le déranger serait tout bonnement suicidaire. Car l'homme est impulsif, violent, tricheur sous son costume trois pièces sur mesure. Il n'a jamais appris à se battre mais il sait le faire, il frappe, à sa manière sans leçon pour base et c'est déstabilisant. Jason aura toujours une carte dans sa manche, une astuce qui le sortira du plus mauvais pas et s'il est encore en vie aujourd'hui c'est bien parce qu'il n'est pas bête ; loin de là. On peut bien le considérer comme un pauvre clown dérangé, il en est loin. C'est un autodidacte particulièrement rusé fait à la force des choses, que la rue a forgé de la pire manière et cette rue, il a finit par en faire son terrain de jeu. La douleur, la peur, il ne connait pas et à le voir on se dit qu'il ne les a jamais connu. Il a tué plus d'une fois, sans remords ni cauchemars pour venir le hanter par la suite. Quoi qu'il fasse, même le pire du pire qu'importe … il sourira toujours.
« Moi moi et encore moi ! Toi ? Bah fais comme moi, essaie de survivre ! »
Il pourrait sauver du monde avec sa notoriété, parce qu'il est assez implanté dans le quartier Sud pour assurer ses arrières sans compter que ses rapports avec la Reine de coeur -comme il l'appelle- ne sont pas forcément mauvais. Mais pourquoi vous tendrait-il la main ? Vous voir agoniser lui plait bien d'avantage ! N'a-t-il pas d'amis ? Aucune personne qui partage sa folie ? Et bien non ; ou alors on ne lui en connait pas. Certains le suivent mais c'est leur choix et ils savent que Jason ne les aidera pas si le vent tourne. Pour ses propres intérêts il vous sacrifierait sans mal, il vendra votre peau pour sauver la sienne. Il ne se sent pas lâche, juste lucide parce qu'en fait tout le monde est pareil ! Les grandes idées de population soudée et prête à tout pour son prochain le font d'autant plus rire car à cette époque il faudrait être cinglé pour croire que X protégera réellement Y. Jason ne croit en personne hormis lui et il n'en est que plus dangereux. Un homme qui n'a rien à perdre a trop peu de limites, lui n'en a plus. Il survit, trace sa route en rouge à travers tout et attend son heure ; pas sagement du tout.
Tout le monde le sait, Jason n'est pas fréquentable. C'est une bombe à retardement, un mauvais cadeau qui vous explose au visage en vous arrachant les mains au passage. Soyons honnête, il en faut pour oser se trouver dans la même pièce que lui. A moins d'avoir quelques neurones défaillants on vous le déconseille mais en contrepartie, si vous arrivez à susciter un petit déclic dans son cerveau il ne vous fera pas grand mal. Au pire ce théâtrale balafré vous fera tourner en bourrique, il vous caressera la tête comme à un enfant, vous fera rire comme lui sait si bien le faire et même il vous fera partager son quotidien. Mais n'attendez pas grand chose d'autre ; s'il vous laisse allez venir chez lui sans restriction autant que vous dansiez sur ses pas car dans le cas échéant vous ne vivrez pas vieux. Pour lui survivre, il faut être au moins aussi dénué de délicatesse que lui et ne pas hésiter sur le pour ou le contre d'une décision. Il n'a pas l'air méchant de prime abord mais soyez assuré qu'il l'est au fond ; Jason préfère encore la compagnie d'un molosse enragé à la votre, d'un charognard. Il lit dans vos yeux comme dans un livre et joue des petites comme des grandes lignes qui vous constitue. Il a apprit, instinctif comme une bête sauvage. Des faiblesses, on ne lui en connait pas parce qu'il en a fait une force, il a rebondit et rebondit encore. Beaucoup le diront détestable et immonde, mais de tous, il ne mentira pas lorsqu'il vous parlera de son point de vue. Mentir sur lui oui, quand il magouille aussi mais pour le reste ses discours sont limpides. Il « voit » le monde, l'a décortiqué et disséqué si bien qu'à ce jour, on est en droit de penser qu'il n'attend plus qu'une chose : le voir brûler.
Alors … vous voulez tenter le coup ? On ne peut pas être certain à l'heure où l'on parle que le Clown malade du Sud (ex-sud) ait conservé toute sa tête... à sa mesure bien entendu ! Personne n'a pu entretenir une conversation complète et même concrète avec lui et on penserait plus volontiers qu'il a oublié. Lui si rancunier, si vindicatif comment pourrait-il accepter sans broncher ce qu'on a fait subir à son quartier ? Lui, Jason Lecter qu'on a vu tuer pour un mot, un seul geste de trop ou juste malvenu … ce n'est pas logique du tout ! Beaucoup le croient mort, trop de gens sans doute. Il devrait désapprouver qu'on l'ai si facilement mis au placard mais visiblement il s'en moque. Pas de plan de bataille, rien ne fait surface, il ne bouge pas. Imprévisible, il l'a toujours été et on s'attend au pire dans l'hôpital Nordiste. Vas-tu reprendre tes esprits ou bien es-tu en train d'envisager ta retraite ? Bonne question... You & Yourself Mais qui donc se cache sous le masque ?Ton p'tit nom/pseudo : Fish pour les intimes, Jason pour le fofo Ton âge : 29 bonnes raisons de ne pas le dévoiler ~ Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Un clown couché et une policière à sortir du grenier Comment as-tu connu le forum ? Par une Blonde un peu bizarre Et comment tu le trouves ? Hé hé hé ~ Quelque chose à ajouter ? Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫
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Calypso R. Storm
AVATAR : Lindsay Ellingson
ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année
COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !
Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !
CRÉDITS : Shiya
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CASIER JUDICIAIREÂGE: 22 ansCAMP: Sans idées fixesJE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre
| Sujet: Re: Jason Lecter Mar 28 Nov - 15:54 | |
| Oh j'adore ce début de fiche gniiiii ! Je suis trop contente que tu sois de retour huhuhu |
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Alastor Burton
AVATAR : Cillian Murphy
DC : Theodore Traum
COMMENTAIRES : Mon monde est une vaste étendue aride couverte de poussière et d'une végétation desséchée. Les arbres y sont tordus et leurs branches aux mains griffues écorchent et s'accrochent. Les seules visites que j'y reçois sont celles de spectres décharnés, de bêtes sauvages et de monstres sanguinaires. J'habite au coeur d'hectares désolés où j'expose des cadavres d'une macabre Beauté, et lorsque je parcours ces champs de Mort et de Douleur, marchant seul sur des ossements humains, les seules fleurs qui se mêlent à mes cheveux sont les flocons de neige qui descendent d'un ciel gris plombé.
CRÉDITS : Schizophrenic
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CASIER JUDICIAIREÂGE: CAMP: Contre le GouvernementJE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses
| Sujet: Re: Jason Lecter Mar 28 Nov - 18:55 | |
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Jason Lecter
AVATAR : Heath Ledger - Joker
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COMMENTAIRES : Fuck !
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CASIER JUDICIAIREÂGE: Crise de la quarantaine ~CAMP: Contre le GouvernementJE SUIS: un(e) new-yorkais(e) aux habitudes plus ou moins douteuses
| Sujet: Re: Jason Lecter Mer 29 Nov - 0:30 | |
| Voilà !! Je vous le laisse ! Sérieusement il est ingérable dans cet état Je n'ai pas épilogué question caractère puisque ce bon vieux clown est en mode "concombre" peu bavard et plus impénétrable qu'un K-WAY Il nous faudra creuser ... non pas sa tombe, ni dans sa tête mais dans les événements à venir pour le découvrir |
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Rebecca Dawson
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DC : Hope Wellington
CRÉDITS : Even
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CASIER JUDICIAIREÂGE: 19 ansCAMP: Adhérant au GouvernementJE SUIS: dans l'élite, le gouvernement croit en moi
| Sujet: Re: Jason Lecter Mer 29 Nov - 3:01 | |
| Saleté de clown il ne peut pas mourir celui-là ? u_uC'est un plaisir de relire un peu du clown et de sa folie même s'il est tout cassé en tout cas j'ai hâte de voir les choses évoluées le concernant |
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Calypso R. Storm
AVATAR : Lindsay Ellingson
ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année
COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !
Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !
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CASIER JUDICIAIREÂGE: 22 ansCAMP: Sans idées fixesJE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre
| Sujet: Re: Jason Lecter Jeu 7 Déc - 20:18 | |
| Rah la laaaaaaaaaaa J'adore cette fiche huhu ! (et la comparaison avec le kaway est épique xD) Je le fais officiellement pour le principe mais bon, t'es validé Bienvenue chez les LES CITOYENS |
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Alastor Burton
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COMMENTAIRES : Mon monde est une vaste étendue aride couverte de poussière et d'une végétation desséchée. Les arbres y sont tordus et leurs branches aux mains griffues écorchent et s'accrochent. Les seules visites que j'y reçois sont celles de spectres décharnés, de bêtes sauvages et de monstres sanguinaires. J'habite au coeur d'hectares désolés où j'expose des cadavres d'une macabre Beauté, et lorsque je parcours ces champs de Mort et de Douleur, marchant seul sur des ossements humains, les seules fleurs qui se mêlent à mes cheveux sont les flocons de neige qui descendent d'un ciel gris plombé.
CRÉDITS : Schizophrenic
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| Sujet: Re: Jason Lecter Jeu 14 Déc - 12:40 | |
| Jason : Je planche entre deux ventes sur le moyen de plonger la ville dans la dinguerie, offrir un spectacle grandiose qui résonnera jusqu'aux tréfonds de l'Enfer ;) Et j'ai pas l'intention d'épargner qui que ce soit. Caly : Tu risques de recevoir un MP du dit spectacle. J'essaie de justifier et d'expliquer ce qui pourrait se passer. Faudra me guider si pour certains détails, c'est pas possible ^^ |
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Calypso R. Storm
AVATAR : Lindsay Ellingson
ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année
COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !
Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !
CRÉDITS : Shiya
MESSAGES : 1923
Date d'inscription : 05/05/2011
CASIER JUDICIAIREÂGE: 22 ansCAMP: Sans idées fixesJE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre
| Sujet: Re: Jason Lecter Sam 16 Déc - 14:25 | |
| J'attends ça avec impatience, Boogie-nounet |
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| Sujet: Re: Jason Lecter | |
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