« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »
— Balzac.

Décrire une histoire n’est pas la chose la plus simple au monde. On ne se souvient pas de tous nos souvenirs, seulement quelques brides, et même si on nous raconte des moments passés ce n’est pas comme si on arrivait parfaitement à s’en souvenir. Après tout, les souvenirs se modifient avec le temps. Mais allons-y commençons.


Je suis née à New York le 11 février 2079, une année marquée dans toutes les mémoires. J'avais deux parents très aimants et déjà une grande sœur de trois ans mon aînée. On m'a donné le nom de Charlotte – prénom d'origine française que mes parents avaient entendu lors de leur lune de miel à Paris – Kennedy – en hommage à un grand président assassiné trop tôt selon mes parents – Cook – nom de famille qui veut dire cuisiner, qui indique sans doute que j'ai eu un cuisinier dans ma famille. Pendant longtemps je n'ai pas aimé le prénom Charlotte, trop difficile à prononcer pour des non-français, on m'appelait alors Cook ou Ken. Même si certains se sont amusés à me donner des surnoms comme « Ckoiça », n'arrivant pas à prononcer Charlotte correctement. Quand je vis le jour, le monde était noir. Noir dans le ventre de ma mère, noir en dehors dû à la guerre qui sévissait. Je suis née légèrement en avance d'un mois. Et lorsque je sortis du ventre de ma mère, j'avais quelques difficultés de respiration, les machines qu'on me brancha m'aidèrent à soulever mes petits poumons. Mes parents disent que je suis peut-être née sous le signe de la malchance, car le jour de ma naissance, la guerre a pris une tournure bien spécifique. Une nano-bombe vint détruire toute technologie, y comprit les machines médicales qui me maintenait en vie. A peine 2h après avoir vu le jour, j'ai fait un arrêt cardiaque, mes poumons cessant de fonctionner pendant quelques minutes. Mon cœur ne battait plus, mais l'une des infirmières présentes a commencé à me réanimer comme elle le pouvait. Les minutes s'écoulaient et elle y mettait tout son cœur, jusqu'à ce qu'enfin je pousse un cri. Un pleur pour montrer que j'étais en vie. Mes poumons galléraient à se soulever, mais auprès de ma mère, je m'endormis quand même, ignorant que j'avais atteint la mort en quelques temps. La nano-bombe à changer la face du monde ce jour-là, mes parents n'ont même pas pu rester à l'hôpital le temps qu'ils auraient dû. L'infirmière a demandé aux Cook de prendre soin de moi et qu'elle viendrait me voir plus tard. J'avais à peine 6h quand je suis rentrée chez moi. La vie semblait me tendre les bras.


Nous vivions dans le Bronx. Mes parents n’étaient pas réellement friands de la technologie de base, c’était comme si l’évènement que les USA avaient subi ne nous concernait pas. Nous n’étions pas riches, notre quartier s’était d’ailleurs transformé en question violet. Certains immeubles n’avaient plus aucun ascenseur qui fonctionnaient, les murs étaient remplis de graffitis et il était très dangereux de se promener tard dans la nuit. La violence qui s’était éteinte quelques années auparavant était revenue de plus belle. Deux ans après ma naissance, la ville décida de reconstruire ce qui avait été détruit par la nano-bombe. Quatre quartiers se mirent en place : le nord, l’est, l’ouest et le sud. Ce dernier comprenait une grande partie du bronx, notamment le petit appartement où nous vivions. On m’a dit que le Sud était un quartier dangereux, hyper peuplé et qu’il ne fallait pas y vivre. Mon voisin et mon futur meilleur ami s’appelait Archange. Quand la technologie primitive est revenue, nombreux ont été ceux heureux de cette nouvelle, je n’ai pas compris cela, ne comprenant pas l’intérêt. Après tout sans technologie les manières de vivre semblaient plus simple, mais aussi plus réfléchis. Je n’avais que cinq ans quand tout est revenu et je ne pensais qu’à une chose : jouer et profiter. Je me baladais souvent dans le quartier, je trouvais l’endroit magnifique presque sortie d’un univers de rêve avec les couleurs des graffitis. Archange et moi nous allions souvent sur le toit de notre immeuble pour regarder ce que beaucoup appelaient le chaos du Sud. Pour moi c’était comme une fête, une célébration des habitants. Je ne comprenais pas tout sans doute, quand nous entendions des bruits sourds résonner à nos oreilles. On voyait parfois des lumières rouges, oranges ou jaunes traverser le ciel ou les ruelles du quartier. Tant de joie semblait émaner de ce quartier.

Lorsque j'eue l'âge d'aller au collège, je me souviens qu'on nous parla de Gordon, le président. Il voulait nous aider à enlever la vermine qui envahissait nos rues. Je dois avouer que je ne saisissais pas tout, New York semblait être une belle ville pour moi après tout, pleine de couleur et de bruit. Mais je me souviens que Gordon m'avait fasciné. Pendant tout mon collège, je ne suis pas vraiment sorti de mon quartier, à quoi bon me disais-je, mais à l'âge de 15 ans, Archange m'invita à aller faire les magasins dans le centre de New York. Habillée comme dans mon quartier, je devais sans doute paraitre étrange, dans mon mini-short, mes basses résilles trouées et mon sweat trop grand pour moi. Archange était un beau garçon, brun, grands et avec un regard complètement paumé, il avait toujours trouvé les mots pour me parler, me faire comprendre les choses et prendre ma défense quand c'était nécessaire (dieu sait que ça l'était souvent). On m'avait traité d'imbécile, de stupide, d'autiste, de névrosée, et tant d'autres synonymse. Les gamins du quartier s'y mettaient, mais j'avais bien compris que dans les murmures, les adultes le faisaient aussi. Seuls mes parents, ma sœur, Archange et ses parents, semblaient me comprendre. Et chacun prenait ma défense à sa manière. Alors que nous étions dans le centre, mon cerveau s'éveilla sur une envie que mon meilleur ami ne partageait pas. J'avais entendu parler d'une académie où les jeunes pouvaient entrer, peu importe l'âge. Mon but était simple : rentrer dans l'académie pour me faire ma propre idée de ce que c'était. Archange n'était pas d'accord, complètement paniqué par cette idée. « Cook, on va se faire prendre » me disait-il, mais je n'en avaisque faire. Evidemment on se ferait prendre, mais j'avais toujours eu des idées de ce style et mon meilleur ami me suivait toujours. Escaladant le mur d'enceinte, je m'imaginais me mêler aux autres élèves pour ne pas se faire prendre. Mais à peine le pied fut posé sur la pelouse, que nos cœurs s'arrêtent de battre. Nous avions peur qu'une alarme se déclenche. Rien ne se produisit et nous traversâmes l'académie, nous cachant lorsque quelqu'un apparaissait. Malheureusement, nous nous firent prendre par une dame qui nous demanda ce que nous faisions en dehors de la salle de classe. Je n'eus pas le temps de répondre, qu'elle remarqua directement que nous ne venions pas d'ici. Elle nous emmena dans son bureau et nous fit nous asseoir en face d'elle. Elle nous observa avant de nous demander « Nom, prénom, âge, lieu de résidence et avis sur Gordon » Archange parla le premier « Rose, Archange Bryan, 17 ans, quartier sud, sans idée fixe » et je pris la suite » Cook, Charlotte Kennedy, 17 ans, quartier sud, pour le gouvernement. Elle nous demanda ce que nous faisions là, pourquoi et je répondis dans sourciller que ce n'était qu'une simple visite de curiosité. Elle sembla intriguée par cette réponse et nous laissa partir. Ni Archange ni moi ne savions vraiment pourquoi elle ne nous avait pas punis, arrêter et enfermé. Mais quelques semaines plus tard, mes parents reçurent une lettre du gouvernement demandant à ce que je rejoigne l'académie. Sautant de joie à cette idée, Archange qui reçu la même ne semblait pas être aussi enjoué. C'était un nouveau départ, de nouvelles rencontres à faire et une chance de montrer qui j'étais.


L'académie était vraiment comme je le pensais. Nous avions des cours tout à fait normaux, des options et le choix de participer à des clubs. Je me souviens avoir choisi le club d'athlétisme bien que je sois asthmatique due à ce qui était arrivé lors de ma naissance. Je me plaisais beaucoup à l'académie, je m'étais vite rendu compte que les gens avaient parfois la même opinion que moi sur Gordon et d'autres pensaient tout le contraire. J'avais 15 ans à mon arrivée, mais rapidement j'atteigni la cinquième année en à peine deux ans. Atteindre la 7ème année signifiait que je devrais partir. On m'en parlait, on me disait que j'étais douée dans ce que je faisais. Archange lui stagnait entre la 2ème année et la 3ème . Il avait changé, il était devenu plus distant, même s'il nous arrivait toujours de parler. Après tout il restait mon meilleur ami. Ne voulant pas quitter l'académie maintenant bien qu'étant assez âgée, je pris rendez-vous avec la dame que j'avais rencontrée autrefois. On parla longtemps d'une solution pour que je reste, pour que je puisse aider les âmes dans le besoin. Elle était sceptique voyant que j'avais appris tout ce que je pouvais, mais elle me fit quand même redescendre en 2ème année. Cela dura quelques temps, avant que fatalement j'atteigne à nouveau la 6ème année. Peut-être étais-je prête après tout. Peut-être qu'autrefois j'avais simplement eu peur de ce qui aurait pu m'arriver. Mais maintenant je savais ce que j'allais faire, il ne me restait plus qu'à affronter le reste du monde.

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.

Avant que vous vous posiez des questions je vous annonce que je vais sûrement baratiner. Je n'ai jamais été douée pour les descriptions, je suis plus douée pour, vous voyez ... les dialogues et l'action. Enfin bref passons. Je suis une fanatique de Gordon. Comment ça s’est surprenant ? Je lui voue un petit culte sans pareil. On me dit souvent niaise. Niaise peut-être de voir le bonheur et la bonté chez tout le monde, mais il ne faut pas confondre avec la stupidité. Je ne suis pas stupide du tout, enfin je ne me considère comme tel. J’aime les choses simples de la vie comme sauter sur un trampoline, faire de la peinture. Oui le trampoline c’est bien, on saute, on saute toujours plus haut pour pouvoir atteindre le sommet. J’aime beaucoup les licornes, même si je sais que ça n’existe pas. Innocente ? Peut-être que je le suis un peu, mais j’essaye de voir les choses positivement et d’apprendre de ce que je vois et perçois. JE suis quelqu’un de simple, j’aime les choses quand elles ne sont pas compliquées et je n’aime pas les conflits, j’essaye de les éviter du plus possible. J’aime par ailleurs les idées un peu tordues et étranges, pour me mettre dans de beaux draps. Je ne suis pas quelqu’un de précieux, même si j’aime faire attention à ce que je porte, je m’en fiche un peu de m’abîmer la peau. Je suis quelqu’un qu’on pourrait qualifier de gentille et je ne cherche pas à nuire aux autres, mais j’aime affirmer mes positions, j’ai appris ça avec le temps. Si je pense quelqu’un est gentil, c’est qu’il l’est, point. J’ai appris une nouvelle force, une force de conviction bien plus grande que celle que je pourrais avoir, j’essaye de m’affirmer tout en étant aussi agréable que possible. Maintenant que les choses évoluent, l’innocence de mon enfance reste, les belles visions sont mon crédo, je crois en ce que je pense et je suis fière de pouvoir défendre mes idées. N’hésitez pas à venir me parler pour en savoir plus

Ton p'tit nom/pseudo : Nev' ou Nevada  
Ton âge : bientôt 25 ans T_T
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Deux
Comment as-tu connu le forum ? longue histoire ...
Et comment tu le trouves ? Magnifique toujours
Quelque chose à ajouter ? Je vous aime