Anything could happen  

Assise sur le canapé situé dans le salon/salle à manger de notre appartement, je lisais un livre qui racontait l'histoire d'une prostitué qui avait réussi à trouver le prince charmant, mais qui en fait voulait seulement d'elle que son corps sans avoir à payer. Il y a des cons partout franchement. Assise là, habillée d'un débardeur noir et d'un pantalon noir et recouverte par une couverture en laine, je me lisais sans vraiment faire attention à ma lecture. Je pensais à d'autres choses tandis que mes yeux parcouraient les lignes noires sur les pages blanches. Ces temps-ci je réfléchissais beaucoup. Surtout depuis ce qui s'était passé avec Rebecca dans le quartier sud. Ce moment-là où elle s'était jetée sur moi m'avait fixé dans les yeux tout en me caressant. Cet instant qui n'avait pas été très long, mais où une sorte de tentation et de tension avait envahi la pièce. J'avais préféré ne rien faire, dire que ce n'était pas grave et continuer notre parcours dans le Sud. Mais plus j'y repensais plus je me demandais ce que j'étais pour Rebecca. Certes nous vivions ensemble depuis peu, dans cet appartement au quinzième étage. Cela m'avait toujours fait rire à quel point Rebecca était à cheval sur la propreté. Bien sûr cette volonté de rangement faisait que l'appartement était propre et parfaitement bien décoré. Rebecca avait un don inouïe pour l'harmonie.

Cela faisait bien deux heures que je lisais ce livre. Nous étions samedi et je ne savais pas exactement où était ma meilleure amie. Pour dire vrai il était très tard et je commençais à m'inquiéter inconsciemment. Et si elle s'était fait agressé par une arme blanche ? Et si elle avait croisé je-ne-sais-qui, qui avait décidé de lui faire passer un sale quart d'heure ? Et si elle s'était fait renversé par une voiture et qu'on l'avait emmené à l'hôpital et qu'on ne m'avait pas prévenue ? Des scénario aussi pires les uns que les autres se bousculaient dans ma tête. Non bien sûr elle allait rentrer avec son petit sourire, me dire un « bonsoir cookie » et commencer à faire à manger. J'aurais très bien put le faire aussi, mais ne sachant même pas faire cuire des pâtes il valait mieux que je ne m'y essaye pas. Je me voyais très bien manger des sushis ce soir. Peut-être que je pourrais faire une surprise à Rebecca en commandant des plats japonais. Bon d'accord ça coûtait assez cher, mais pour une fois que je pouvais me rendre utile. Je pris mon Nokia et envoya un message à Rebecca « Ne prends pas à manger pour ce soir je te prépare une surprise:) ». Une fois fait j'appelais un marchand de sushi que je connaissais. Tandis que j'entendais les tonalités, je me rendis compte que ce marchand se trouvait dans le quartier sud. Non ! Non ça n'allait pas du tout. Je raccrochais et chercha dans l'annuaire pour trouver un marchand tout près. Je ne savais pas les prix, cela m'importait peu. Après avoir passé commande, je repris mon livre. Il me restait deux chapitres. En quelques minutes à peine je le finissais. Quoi ? Comment ça ? Elle se suicidait ? Non mais franchement tout ça pour un homme. Ha parfois je me dis que ça vaudrait mieux d'être qu'avec des filles, nous ne sommes pas aussi perfides que certains hommes. Je balançais le livre contre le mur qui tomba avec un grand bruit sourd et tomba entrouvert sur le sol. Je ne devrais pas faire cela avec un livre normalement, mais celui-là m'avait plutôt agacé. Voilà que je devenais violente. Ça n'allait plus ! Je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche. J'étais à peine sortis de la douche, avec ma serviette autour de mon torse que la sonnerie de la porte d'entrée retentis. Je sortis rapidement pour me diriger vers l'entrée et faire cesser ce bruit irritant. Le vendeur puisque c'était un homme me fit un petit sourire narquois en me voyant dans cette tenue, auquel je répondis en lui claquant la porte après avoir payé et pris mon repas.

Tous les mêmes c'est bien ce que je disais. J'enlevais ma serviette en plein milieu du salon et me dirigeais vers ma chambre pour enfiler la chemise d'Archange et mon jogging qui me servait de pyjama. Je sais ce que vous direz pour la chemise, que d'habitude on prend celle de son petit copain, mais comme Archange a grandi vite et que je n'étais pas riche j'ai récupéré quelques vêtements à lui. Rien à voir avec de l'amour ou quelque chose d'autre. Je sortais les sushis de leur sachet. Ce qui est bien quand vous prenez de la nourriture froide c'est de ne pas avoir a le réchauffer. Je posais tout ça sur un plateau que je mettais sur la petite table basse. J'avais mis également une bouteille de vin accompagné de deux verres à vin, évidemment. J'oubliais que mes cheveux étaient encore mouillés. Tant pis ils sécheront à l'air libre. Je ramassais la serviette qui heureusement pour moi n'avait pas fait de trace d'eau en plein milieu du salon et la rangeait sur un portant dans la salle de bain. Je me regardais alors dans le miroir et fixait mon ventre. J'avais l'impression d'avoir grossis c'était plutôt idiot. J'observais mon visage. Sans imperfections disait-on. Je ne comprenais pas toujours pourquoi les gens me trouvaient mignonne. Perdue dans ce que je pensais mes imperfections je n'entendis même pas la porte d'entrée s'ouvrir ...

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µAnything could happens

Rebecca entra dans la salle de bain pendant que je remontais mon t-shirt pour inspecter mon ventre. Elle a une exclamation sur le fait de m'avoir trouvé. Oui j'aurai quand même dû entendre la porte d'entrée mais c'est comme si mes oreilles s'étaient bouchés d'un coup. Je n'ai pourtant pas écouté de musique. Ha oui, quelle idiote, parfois certaines gouttes d'eaux restent dans les oreilles et les bouches. Je remets bien mon débardeur et tandis que je me fixe à nouveau dans le miroir, Rebecca me demande si je vais bien. Que lui dire ? Que j'ai appris que j'avais un cerveau et comment m'en servir ? Que j'ai l'impression d'être une adolescente qui vient de comprendre son corps ? Je me retourne rapidement vers Rebecca et lui souriant lui fait :

«  Oui ne t'en fais pas tout va bien …

Pourquoi je mens à Rebecca ? Je ne sais pas du tout. D'autant que je sais très bien qu'elle sait quand je ne vais pas bien. Inutile de lui mentir plus longtemps. Mon sourire se fige.

« En fait je me regardais dans le miroir, et j'ai constatais que j'avais un visage laid et que j'avais grossit. Tu dois faire de la trop bonne cuisine pour moi. D'ailleurs j'ai commandé des sushis.

Comment changer rapidement de sujet. Tu dis ce qui va mal et puis tu enchaînes tellement rapidement sur quelque chose d'autre que la personne en est perdue. La salle de bain est relativement petite, mais ce n'est pas étonnant. L'appartement a beau avoir deux chambres ce n'est pas le luxe que Calypso Storm pourrait s'offrir, elle. Cela nous convient pourtant à toutes les deux, Rebecca et moi. Jusqu'à présent je n'avais jamais vécu avec personne d'autres que ma famille. C'est une nouvelle expérience que d'avoir une colocataire comme Rebi. Elle est ma meilleure amie et tellement plus à la fois. C'est incroyable tout de même qu'elle m'est offert l'hospitalité. Bon je dois avouer que c'est sans doute une raison pour ne jamais, au grand jamais, retourner mettre les pieds dans le quartier sud. Je souris intérieurement à cette pensée. J'observe à nouveau Rebecca et lui souris. Je n'aime pas inquiéter les gens sur mon état. Il est très rare que je montre quand je vais mal puisque je préfère garder ça pour moi. Mais Rebecca est tellement adorable de s'inquiéter que j'aille mal. Elle sait sentir ces choses-là. Ou alors je suis trop prévisible et ce n'est pas une particularité de mon amie.

« Bon allons manger ! Les sushis vont se réchauffer.

Il est tellement rare de pouvoir sortir une phrase pareille. D'habitude on prétend que ça va se refroidir, mais les sushis froids c'est le meilleur. Je pense que Rebecca aime les spécialités japonaises, j'en connais très peu qui n'aime pas ça. Ma mère prétendait qu'en mangeant du poisson on mourrait plus vieux que les autres. Peut-être avait-elle raison ou non cela m'importait bien. Je m'approchais de Rebecca pour la prendre par la main et la ramener vers le salon où se trouvait notre repas. Je lui servis du vin. L'alcool est bon pour tout le monde il en faut juste pas en abuser. Encore une anecdote marrante de ma mère : elle me disait que si on buvait un verre de vin par jour on vieillissait moins vite. Je n'ai jamais vu ma mère comme une vieille femme, cependant certains cheveux blancs arrivent au galop. Je m'installe sur le canapé en tailleur et donnant son verre à Rebecca je dis :

«  à notre confort douillet !

Nous trinquâmes, faisant s'entrechoquer les verres. Les gens ont souvent tendance à boire le vin trop rapidement alors qu'il faut le savourer. Par contre, ce vin blanc risque de rapidement nous monter à la tête. Si cela continue ainsi tout peut arriver.
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L'alcool c'est bien connu fait souvent dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas dire. Cette boisson magique délie beaucoup les langues et même si on peut tomber dans le cliché de mauvaises paroles cela peut être également l'inverse. Avant que nous allions plus loin, le vin blanc est assez traître et il pourrait parfois concurrencé la vodka. Nous rigolons donc, parlant de tout et de rien, nous racontant comment notre journée s'est passé, rions de notre série préférée que nous regardons parfois le soir. Et comme vous pouvez vous en douter nous allons même jusqu'à rire pour rien. Je me sens tellement bien avec Rebecca que le monde pourrait bien s'effondrer autour de nous que tant que nous serions ensemble, je n'en aurais que faire. Parfois il ne vous suffit que d'une personne pour être heureux. C'est un peu comme la fille de mon livre tout à l'heure qui s'est suicidé à cause d'un homme alors qu'elle avait des amis pour qui elle comptait. Il est vrai que l'amour peut nous faire perdre la tête et nous pousser à faire des choses auxquelles nous n'aurions pas pensé, mais si on y réfléchit bien la drogue, l'alcool et la fatigue également. Il faut savoir penser un peu avant d'agir et arrêter d'être aussi impulsif parfois, comme lorsqu'on se jette dans l'amour comme on s'attacherait une pierre autour du coup pour se jeter dans un lac (HS :citation cachée de Shakespeare). Nous rions et ces rires résonnent dans toute la pièce. Les bouteilles de vin commencent à devenir nombreuses sur notre petite table basse. Le soleil s'est enfin caché et bien que la lumière de l'ampoule accrochée au plafond, éclaire la pièce, les lueurs de la Lune transperce la fenêtre.

Rebecca soudain me demande si elle peut me dire quelque chose. Je hausse les épaules dans un signe affirmatif. Oui elle peut bien me dire tout ce qu'elle veut je l'écouterais sans m'en lasser. Elle boit d'un coup un grand verre de vin. Je me remplis le mien également et le savoure gorgé par gorgé. Une fois finie de boire, elle me sort que je suis belle. Elle s'arrête avant de recommencer et de me faire une longue tirade. L'alcool lui fait sortir tout ce qu'elle a sur le coeur. Elle me dit que je suis jolie, qu'elle veut être avec moi quand je prends ma douche, qu'elle aime ma façon d'être ... ce n'est que lorsqu'elle me dit qu'elle voudrait sentir mes lèvres contre les siennes que je comprends que c'est une déclaration d'amour. Cet amour que j'ai tellement de mal à définir et que je ne pense pas connaître. Elle s'arrête après m'avoir dit « je t'aime Cookie ». On dit que l'alcool est révélateur de vérité et j'y crois de plus en plus surtout après avoir entendu tout ça. Je l'observe dans ses yeux marrons. Je sais qu'elle attend que je dise quelque chose. Je n'ai jamais été doué pour les grands monologues et je me sens perdu après tous ces mots de tendresse. Je ne sais même pas ce que je pourrais dire. Oui moi aussi je te veux ? Je veux être avec toi à chaque moment de la journée ? Je veux que l'on reste pour toujours dans cette pièce à rire ? À être juste dans tes bras ? J'ai envie de vivre éternellement si tu es avec moi ? Je veux mourir si un jour la mort te prend avant moi ? Que oui moi aussi je t'aime ? Je souris et lui prends ses mains, que j'embrasse tendrement.

« Rebi …

Je n'ai pas le temps de continuer que l'on entend un bruit sourd. La lumière vacille puis s'éteint. Nous voilà toutes les deux dans le noir avec juste un peu d'éclairement dû à la lune. Je me sens coupée dans mon élan là, mais je profite de la situation. Je lui tiens fermement les mains pour qu'elle ne bouge pas, pour aller chercher des bougies ou autre chose. Je tends la main droite vers son visage, pose ma main sur sa joue blanche et toute douce grâce à son gel douche que j'ai déjà utilisé une fois pour sentir son odeur. Le gel douche c'est comme le parfum quand tu aimes quelqu'un, ça te transporte avec elle. J'avance mon visage vers elle et pose mes lèvres sur les siennes. C'est la première fois que j'embrasse réellement quelqu'un pour qui j'ai des sentiments. Je l'avais déjà fait cinq ans, avec une autre fille, mais cela n'avait duré même pas une seconde. C'était juste pour tester. Là c'est tellement différent, plus profond, plus ... étrange. Vous appellerez sûrement ça de l'amour. Ce sentiment que l'on a en soit de bonheur intense quand je sens ses lèvres si douces sur les miennes. C'est comme une fusion qu'on ne connaît que très rarement, celle que l'on voit dans les films lorsque deux âmes se trouvent enfin. La perfection. Je quitte son baisé doucement. Je l'observe dans les yeux, remettant l'une de ses mèches châtains derrière son oreille pour voir son magnifique visage. Normalement je devrais dire quelque chose, pourtant j'en suis bien incapable comme si ce baisé m'avait cousu les lèvres. Mon visage a presque emporté tout mon corps sur Rebecca. Je devrais me remettre bien, mais je ne peux me défaire de cette fille, ma meilleure amie et tellement plus à la fois que je viens juste d'embrasser pour la première fois.
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Tout me semblait bizarre. C'était nouveau pour moi. J'avais beau être âgée de vingt ans déjà je n'avais jamais fait l'amour avec un garçon ni même avec une fille. Pourtant, les jeunes gens faisaient ça de plus en plus tôt quand bien même ce serait une sorte de viol. Cela doit être traumatisant tout de même de se faire violer même sans pénétration. Encore heureux que ça ne m'est pas arrivé. Le sud est assez réputé pour ça, mais j'ai toujours été protégée. Quoi qu'il en fût ce soir n'était pas comme les autres. Ce soir était notre soir à Rebecca et moi. Un grand pas pour nous et un petit pour le gouvernement. Faites tes bébés qu'ils disent ! On verra bien ce que ça donne entre fille même si d'après ma faible expérience on ne tombe pas facilement enceinte en faisant l'amour avec une personne du même sexe. Rebecca s'éloigne et se retrouve alors en sous-vêtements sur moi. Que dire de plus à part qu'elle a un magnifique corps, un corps de rêve que je meurs d'envie d'embrasser. Elle commence à danser. Cela me surprend tout d'abord, mais finalement j'apprécie ce petit préliminaire. Je meurs d'envie de la prendre contre moi, de sentir son corps nu contre le mien, de toucher sa poitrine et de l'embrasser sur tous les endroits visibles. Qui ne céderait pas à la tentation ? Elle se rapproche doucement de moi et commence à me lécher dans le cou. Je ne peux retenir un petit gémissement. C'est tellement étrange et nouveau. J'ai vu des films et on m'a souvent expliqué comment cela fonctionnait, mais le vivre en vrai c'est tellement plus ... excitant. Elle descend ses mains dans une caresse le long de mon corps et je me laisse faire. Je sens une incroyable chaleur monter en moi autant à cause du vin que l'excitation que me procure Rebecca. Elle passe une de ses mains dans mon dos pour me dévêtir de ma robe. Sans m'en rendre compte je me retrouve en sous-vêtement. Je ne vais pas résister longtemps et tout mon corps ne veut qu'elle. Je sais très bien qu'elle est capable de tout faire sans que je bouge un seul de mes doigts, mais moi aussi je veux participer à l'action. Elle m'embrasse à nouveau aussi profondément que ce soit possible de sorte que j'en oublie presque de respirer. Je la serre contre moi mettant mes mains dans son dos.. Je sens l'accoudoir du canapé dans mon dos qui me fait mal. Non ce n'est vraiment pas la position la plus adéquate. « Cookie, je veux que cette soirée soit mémorable ! Fais-moi l'amour, je t'en supplie !  »

Voilà ce qu'elle me sort soudain. Ho que oui j'y compte bien. Participer à l'action. C'est ce qu'il faut que je fasse. Je mets mes mains sur la poitrine de Rebecca et la pousse hors du canapé. Elle semble surprise, mais je ne lui laisse même pas le temps de lui répondre que je la plaque sur le mur peut-être avec brutalité et l'embrasse de tout mon saoul. Je la prends sous ses fesses et place ses jambes autour de ma taille. Je n'ai pas beaucoup de force il est vrai, mais Rebecca est plus légère que moi de quelques kilogrammes. Toujours en l'embrassant je la transporte dans la chambre la plus proche, soit celle de Rebi. Et je balance Rebecca sur le lit. Je suis peut-être un peu brusque, mais étant ma première fois je sens venir en moi des instincts que je ne connaissais pas. C'est comme si je n'étais plus moi-même. Je m'approche doucement de Rebecca telle une lionne sur sa proie. Mes cheveux dorés appuie le côté animal qui plus est. Je veux qu'elle ressente la même chose que j'ai pu sentir tout à l'heure, cette chaleur monter en soit, cette jouissance de faire parti d'un tout. Jouissance de se posséder l'une et l'autre. J'embrasse ses jambes et remonte tranquillement jusqu'à son ventre que je lèche.  Certaines personnes ont une incroyable fascination pour les nombrils je ne sais pas si je suis de ce cas-là, mais j'aime son petit ventre plat. Je suis presque sur elle. Je remonte ma langue partant du creux de ses seins jusqu'à son coup pour enfin arriver à sa bouche que j'embrasse tendrement. C'est tout de même incroyable le fait de passer de quelque chose d'aussi féroce à une douceur extrême. Je chérie trop ses lèvres pour les abîmer par une morsure. Je la soulève avec délicatesse pour arriver à dégrafer son soutien gorge. Me voilà en face de sa poitrine blanche. Je baise l'un deux et je remonte vers son coup. J'ai toujours rêvé de le faire. Un, deux, trois, quatre, cinq secondes plus tard je pense que c'est assez pour laisser la marque d'un suçon. Je ne sais pas si elle apprécie autant ce moment que moi. Je descends vers ses hanches et fait descendre sa petite culotte le long de ses jambes. Oui maintenant elle est à moi et rien qu'à moi. Rebecca Dawson je te veux maintenant et tout de suite.

Je ne voudrais pas gâcher ce moment par des paroles vaines et je sais très bien que les seules paroles qui pourraient surgir de ma bouche serait un magnifique gémissement de bonheur accompagné d'un petit cri probablement. Je me mords la lèvre tandis que je continue mes caresses. Elle est nue devant moi. Toute nue. Oui c'est bien le moment de le faire. Je me remets sur mes genoux pour enlever à nouveau mon soutien gorge. Je me glisse entre ses cuisses et j'arrive avec peine à enlever enfin mon boxer que je balance du bout du pied contre l'armoire. Ça risque d'être la guerre pour retrouver tous ces sous-vêtements demain. D'autant que le lit est tout froissé et bien que nous n'avons même pas pris la peine de rentrer sous la couette les draps semblent un peu partis. Peu m'importe. Je sens le corps de Rebecca sous le mien est cette sensation nouvelle de poitrine contre poitrine. Enfin nous fusionnons. Un moment de pure magie, de pure ... excitation que j'en crierais presque, mais je me retiens. Un orgasme c'est ainsi que ça s'appelle lorsqu'on prend son pied. J'entendis alors Rebecca sortir un « ho mon dieu ! Merci Gordon ! ». Je ne comprends pas pourquoi elle remercie notre merveilleux Gordon, mais j'en déduis que je fais bien mon boulot. Première fois et déjà au top. J'avais vu dans un film que lorsque l'autre à un orgasme on lui met un coussin pour que les voisins n'entendent pas. Quelle idée stupide et m**** que tout le voisinage nous entende cela on n'en a rien à foutre. Et puis entendre le doux cri que Rebecca dans mes oreilles, me pousse à poursuivre jusqu'au bout de la nuit. On change alors de position et Rebecca me prend par le dos pour me retourner et se mettre sur moi. Elle m'embrasse avec passion et n'a sûrement qu'une envie : me rendre la pareille. Alors que nous sommes toujours dans ce que j'appelle la fusion, j'arrête de me mordre la lèvre pour enfin gémir de plaisir. Nous continuons ainsi jusqu'à en être épuiser, et même quand nous nous séparons les caresses et les baiser volés restent de mise. Je m'endors sur son petit ventre, toujours nues et sur les couvertures.

Le matin quand je me réveille, Rebecca me caresse les cheveux. Je souris en regardant ma petite amie. Cette pensée me traverse l'esprit. C'est la première fois que ça m'arrive et j'en suis bien heureuse. Je sors alors :

«  Bonjour belle brune ! Bien dormis ?
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C'est tellement plaisant de sentir ses lèvres contre les miennes que je pourrais presque oublier le monde extérieur. C'est cela cette sensation de bien être, de croire qu'il n'existe rien d'autre au monde à part nous deux et Gordon ? Oui nous étions là tous les deux dans le lit. Je l'observais avec son visage d'ange. Je connaissais en partie son histoire, mais j'arrivais parfois à me demander comment elle, une si jolie fille, si parfaite n'avait jamais eu de petit ami ou de petit amie. Rebecca semblait heureuse de la nuit qu'elles venaient de passer et j'en fue heureuse. Je n'avais jamais pensé que j'aurais pu être comme ça. C'est comme si une autre personne avait pris possession de mon corps comme lorsqu'il m'arrive de boire, je ne me reconnais plus même si je sais que c'est moi bien évidemment. C'est intéressant de voir comme c'est si simple de perdre le contrôle, de céder à nos émotions et nos désirs pour réveiller l'animal qui est en nous. Après notre baisé, Rebecca se lève pour pouvoir s'habiller. Je m'adosse conte la tête de lit, toujours en tenue d'Eve et j'observe ma petite amie. Son corps m'attire à nouveau et je me concentre pour ne pas perdre à nouveau le contrôle. Je la regarde enfiler sa petite culotte sur ses fesses rebondies, son soutien-gorge sur ses seins d'ivoires, puis son t-shirt et son jeans jusqu'à ce qu'elle enfile sa veste.  Entre temps j'ai remis mon boxer et mon soutien-gorge. Je cherche rapidement mes fringues dans la chambre avant de me souvenir que ma robe est restée sur le canapé. Oups. Je devrais me lever pour aller la prendre, mais je ne veux pas perdre une miette de ce que Rebecca m'offre. Alors, je m'allonge et je regarde le drapeau américain que ma chère et tendre a accroché à son plafond. Je me rends compte qu'un drapeau américain avec la tête de Gordon serait super génial, comme un tournant vers l'avenir. Ce serait magnifique et très vendeur, il faudrait que j'en fasse un, un de ses jours que je pourrais offrir à Rebecca. Cette dernière ne tarde pas à me rejoindre sur le lit. Elle jette un coup d'oeil vers ce que je regarde puis m'observe à nouveau. Je scrute ses magnifiques yeux et lorsqu'elle me demande ce qu'on fait aujourd'hui, je reste sans voix. Lui dire que j'ai envie de rester ici et de faire des folies de son corps ? Ho non il faut savoir se contrôler. Je me redresse sur mon coude et observe mon amie.

« D'abord je vais trouvé ce que je vais mettre aujourd'hui et pourquoi nous n'irions pas au restaurant ce midi ? Il y a un charmant restaurant mexicain non loin.

Je l'embrasse à nouveau et je sens qu'on pourrait recommencer sans problème, mais je m'arrache à ses lèvres pour me diriger vers ma chambre et le placard remplis de vêtements, après lui avoir dit un charmant « Ne bouge pas ». Je prends rapidement un mini short, que j'accessoirise avec un collant opaque, mais pas trop, puis je mets une veste à rayures dorés et noires, verticales bien évidemment j'ajoute un petit top blanc pour ne pas non plus me trimbaler en sous-vêtements dans la rue même si ça plairait beaucoup à Rebecca. Je reviens dans la chambre de Rebecca, qui s'est levée entre temps et lui demande ce qu'elle pense de ma tenue. Je tourne sur moi-même pour lui montrer. Elle semble apprécier. Je regarde ma montre. Il est temps d'aller manger. Je lui prends les mains et après avoir entrelacés mes doigts avec les siens je lui demande à nouveau :

« Restaurant mexicain ?

Je la tire alors vers la porte d'entrée tandis que ma robe reste toujours sur le canapé et les verres de vins sur la table avec quelques sushis qui n'ont pas été totalement mangé. Oui cela a été une merveilleuse soirée.

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