Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS
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Jason Lecter
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MessageSujet: Re: Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS - Page 2 Icon_minitime1Mar 2 Juil - 20:31

Faites de merveilleux cauchemars !


Chante chante vilain oiseau, égosille toi tant que faire se peut à vouloir raviver en Lecter la flamme de sa colère. Volatile nommé suspicion te voilà condamné en cage sans porte, tu n’as plus lieu d’être entre eux, objet passé de date car le dernier coup de collier est donné. Plus jamais le doute ne sera permis en cette relation tortueuse pas même dans ses heures les plus sombre. C’est terminé, c’est mort et enterré. La victime de cette rage lave ses plaies au loin, l’instigateur lui respire à nouveau, chasse la pollution autant de sa poitrine que de son esprit et la tornade s’évapore. Adieu.
Complices de crimes et d’ignominies les voici revenus à l’heure où on attendrait des pardons, des larmes amères, quelques attentions, des embrassades à plus finir mais dans leur cas on sort des sentiers battus. Le rire aussi vil soit-il devient berceuse, une œillade vaut la plus sage caresse et une main tendue équivaut à un honneur d’or. Pas de rangement dans le capharnaüm, pas de regret à étaler le sang verser au fil des pas et le Clown n’a pas son pareil en matière d’ignorance envers ses actes passés. Il s’étire, achève sa cigarette pour mieux la remplacer aussi vite et s’en va tout bonnement choir en travers de son lit, les yeux au plafond avec en tête l’esquisse du plan de sa prochaine bombe.

Au loin le bruit de l’eau est un lien fin avec la réalité qui l’empêche de se lever et de quitter cette chambre. Pas maintenant. Pas ce soir. Un peu de retenue, un peu de considération pour lui parce que Jason est allé bien loin dans cette capacité à fracasser l’esprit d’autrui. C’est passé oui, mais le mal est fait et s’il semblera avoir oublié cette soirée Lecter aura tout aussi vite fait de la resservir brutalement comme on ressort un cadavre au buffet de la rancune. Donner l’impression de faire table rase, mais tout garder sous la nappe voilà sa manière d’être et trop peu en ont conscience pour imaginer que dans toute son impulsivité, il aurait la patience de laisser macérer quelque chose pour lui insuffler la dangerosité de l’arsenic.
Achevée la douche, son pas se fait entendre et Jason revient en position assise sur ses draps, l’observant de loin. Poubelle manquée, le Clown fronce le nez. Il l’a déjà malmené, frappé, mais jamais au point qu’il en perde son adresse. Première fois qu’il approche tant la Faux de sa tête aussi, ça ne peux pas être sans conséquences. Leurs esprits sont peut-être sortis de l’Enfer, mais les corps sont humains hélas et vient un temps où il faut savoir se poser, reprendre son souffle comme après un marathon.

Croisant son regard, le maître sourit naturellement et si cela semble malvenu c’est de bon augure dans ce monde déglingué. Il lui témoigne quelque chose, un rien de chaleur, pour lui en tant que Croque mitaine de la foire, il ne le voit plus en homme à genoux mais en exécuteur revenu au sommet de sa gloire. Pas de pitié, jamais entre eux même s’ils sont tombés au sol le plus tragiquement du monde. Si on ne fait pas remarquer une faiblesse, elle n’existe pas n’est-ce pas ?
Quittant son lit il écrase le mégot dans l’un des cendriers éparpillés de ci de là et fait coulisser la porte de son dressing -ou ce qui s’en approche- pour en sortir une chemise indigo qu’il lui offre sans gêne ni attente. La moitié de cette garde robe résulte de vols à gauche à droite et il n’en porte même pas un dixième de la totalité. Des caprices, il a voulu sur le moment mais ne s’y penche plus. Rien de personnel, seul son éternel costume violet est sur mesures, sa parure de bal et il l’use un peu plus à chaque sortie.          

Il est temps peut-être, à voir à quel point Boogie peine à se mouvoir, de le laisser dormir un peu. L’user ne sera bon pour personne et il est bien le seul que Jason veut à cent pour cent de ses capacités. Casser ses jouets, ça arrive mais vient forcément un moment où ils ne fonctionnent plus. Alors il faut les réparer, changer les pîles, remettre les pièces à la bonne place. Un peu de douceur dans ce monde de brutes dit-on, à sa mesure on dira, une pause au moins. Alors il revient à son lit, l’ouvre et se pose à droite, n’en prenant pas pleinement possession.

« Je ne te force pas à rester cette nuit, si tu veux regagner ta chambre tu peux. »

Pas d’exigences, pas d’ordre. Il propose, se vexera s’il préfère rejoindre son lit en solitaire mais il ne pipera pas mot à ce sujet. Ont-ils besoin de distances ? De gémir seuls et sans témoins sur leur âme encore sonnée ? Possible, mais à y penser le clown baisse brièvement les yeux. Il ne veut pas être seul car il a encore cette impression que ses mains sont restées vides. L’espace d’un instant dans sa colère il s’est senti comme un enfant auquel on aurait dérobé l’unique trésor. Un éclair lui fend le crane et lui brouille la vue, il a vécu ça, une seule fois … à la mort de Lecter, ce chien infernal, immense et agressif qui l’avait accompagné durant toute sa jeunesse. Lorsqu’il avait caressé le corps glacé de la bête il avait associé son nom au sien en hommage, le gardant dans tout son égoïsme toujours accroché à sa propre identité.    

Sentant ses mains trembler il s’allume prestement une cigarette, tire dessus à même allure et secoue la tête. Il y une nuance terrible à ça : être seul ou choisir de l’être. Quand cette bête l’avait quitté il avait choisi de ne plus jamais laisser quelqu’un occuper une place forte, car le vague à l’âme avait été vicieux et on aurait pu le comprendre à l’époque car pour ce chien, il avait creuser une tombe alors que ses victimes pourrissaient entre elles sans sépultures ni honneur.

En lui la bête se couche, et soupire « ne t’en vas pas ». Paupières closes férocement, respiration coupée, il se laisse aller à la renverse et se fout de sentir son crane cogner violemment contre le mur derrière. Non, assez de ça ce soir ! Assez de sentiments, de vides et de dérives, assez de tout ! Qu’il se couche, qu’il dorme et se réveille demain en accusant ça comme on subit une gueule de bois. Deux aspirines, des bombes, des litres de café froid, des cigarettes, des balles tirées sur ce type -peu importe qui- parce qu’il lui déplaira. Demain ça ira ! Tout ira très bien ! Ou pas. « Félicitations ! Tu viens de te piéger comme un con et tu l’as fais tout seul ! » Se maudit-il, les dents serrés. Car avec ce nouvel engagement, ces chaînes resserrées et cette consécration d’amour noir, si jamais un jour cet homme là disparaissait Jason Lecter sait qu’il finirait par le pleurer ...


© Jason L.

Boogie
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MessageSujet: Re: Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS - Page 2 Icon_minitime1Mar 2 Juil - 23:01

Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS - Page 2 Tumblr_mbe7ifba1c1qb3ffco1_500



Il a raté sa cible, la journée doit se finir. Boogie a été repoussé jusque dans ses derniers retranchements, à l'extrême limite, plus proche que jamais de l'éclatement. La lutte a été âpre et même s'il est du genre à toujours glorifier la puissance de l'esprit sur celle du corps, il doit admettre en cet instant que toute la pugnacité du monde ne parviendra pas à lui faire occulter l'épuisement qui le frappe. Il a beau se draper crânement dans sa toge de roi des glaces, le corps qui est à l'intérieur n'aspire qu'au vide et à l'immobilité. Jason lui adresse un de ses sourires sybillins. Il a avu l'échec mais a la grâce de ne pas en faire mention ni d'en faire une farce grinçante. Le brave petit soldat de plomb a des allures de poupée de chiffons, état plus que frustrant pour un Boogie qui aurait préféré sauvegarder les apparences. La bête est blessée et elle préfèrerait lécher ses plaies seule dans sa tanière mais pour cela, elle devrait redescendre les marches qui menaient aux quartiers de Lecter et exposer les coups qu'elle a reçu et mérité aux yeux des profanes. Grincement de dents à cette perspective. Personne ne bronchera sur son passage, les langues savent rester collées aux palais sous peine d'être arrachées. Personne n'osera le dévisager sous peine d'être aveuglé. Mais la paranoïa lui dévorera le crâne et le moindre murmure, le craquement d'os le plus léger sera perçu comme un commentaire à son égard. Et le monolithique Boogie n'a pas la force de passer ses menaces à exécution.

Comme s'il entendait ses pensées, Jason s'était levé et dirigé vers ses armoires. Il lui tendait une de ses chemises qui eut soudain les apparences d'une armure. Les doigts du Croque-Mitaine se refermèrent sur le tissu. Aucun commentaires des deux hommes. Un simple échange muet. Tiens, je t'ai entendu...merci...le Clown repart s'étendre sur sa couche, Boogie glisse ses bras dans les manches trop longues et dos tourné, cachant à la vue de Lecter la grimace qui apparaît sur ses traits lorsqu'il entreprend d'accorder chaque bouton à chaque fente. « Je ne te force pas à rester cette nuit, si tu veux regagner ta chambre tu peux. » Ni un ordre, ni une invitation. La décision lui appartient. Boogie suspend son geste. Tête baissée sur la mercerie, ses iris se lèvent lentement sur la porte. Partir et ruminer ce qu'il s'est passé. Entendre de nouveau et avec une précision effrayante les paroles haineuses vomies par Lecter. Affronter en solitaire les échos de la tempête gravée dans sa mémoire. Panser ses plaies en ermite en en éprouvant une nouvelle fois la morsure. Accrocher le masque à son clou. S'abandonner aux mains caressantes d'une douce dépression nocturne le temps d'une nuit pour peut-être se réveiller le lendemain plus lucide. Toucher le fond, s'y vautrer pour mieux y prendre appui en s'en arracher. Passer la porte c'est admettre qu'il n'a besoin que de l'unique compagnie de lui-même, un tête-à-tête schizophrène où toute intervenant extérieur n'est pas accepté.

Derrière lui il entend le déclic d'un briquet, le crépitement du tabac qui se consume, la fumée qu'on exhale. Il a le temps d'une cigarette pour essayer de mettre ses idées en place, de prendre une position et de s'y tenir. Lentement, il baisse les bras sans quitter des yeux la poignée de la porte. Bruit d'un choc sourd provenant du lit de Lecter suivi du grincement des ressorts. Boogie ne se retourne toujours pas. Son regard vire-volte d'une fissure du mur à la porte, d'une tâche au sol à la porte, d'un feuille de papier à la porte. Il a le choix mais lui, mieux que quiconque, sait que chaque action entraîne une réaction. Il n'a pas envie de tracer un tableau à entrées multiples où il doit envisager toutes les répercussions possibles. Et puis, il n'a pas envie de partir en laissant derrière lui un Jason qu'il sent tourmenté. Des fantômes du passé ont ressurgi aujourd'hui. Celui de Boogie est connu des deux mais celui de Lecter? Doucement, le mouvement se réactive dans son corps, il pivote jusqu'à faire face à la couche de Lecter dont il ne voit que le dos et un filet de fumée qui s'échappe. Un pied devant l'autre, Boogie s'avance, sa rapproche jusqu'à ce que ses genoux heurtent le lit. Il se pose presque délicatement sur le bord, s'allonge sur le côté, la joue calée au creux de sa main. Un filet de voix brise le silence. Le Croque-Mitaine chuchote Je vais rester. Il pose sa main sur le front du Clown comme s'il voulait en extraire par ce contact léger les spectres. Tout bas, chantonnant presque, il commence à réciter dans un français parfait jusqu'à ce qui lui aussi tombe de sommeil Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie...


HRP :
Spoiler:

Jason
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MessageSujet: Re: Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS Une amie qui vous veut du bien /!!!\ ▬ CLOS - Page 2 Icon_minitime1Mer 3 Juil - 0:57

Faites de merveilleux cauchemars !


Pars donc, rien ne te retient. Il voudrait lui dire, que cette fois il ravalera ses ordres et ne pensera plus à mal. Qu’il le prendra bien, qu’il est libre. Mais Boogie ne l’est pas. Jason n’est pas un modèle de cordialité, pas homme à céder ne serait-ce que la plus petite action s’il ne l’a pas entendu, pesé puis accordé. Bien entendu qu’il a besoin de rester un peu seul, bien entendu qu’il lui faut un moment à lui, en tête à tête avec le reflet de son miroir mais même ça Jason n’a pas envie de lui laisser. Au fond de lui la bête étend les pattes et cherche à s’accrocher à sa jumelle par tout les moyens quitte à la marquer encore. Même là, dans cette illusion de lâcher le collier étrangleur qu’il lui a passé au cou il reste maître et n’aurait qu’un claquement de doigts à exécuter pour le ramener. C’est tellement logique à ses yeux, tellement « normal » dans son univers où il s’est depuis toujours placé en Tyran régissant jusqu’à la tenue de chacun. Jamais à lâcher, jamais à tourner le dos mais se visser à celui de tout le monde comme une sangsue pompant le sang jusqu’à l’agonie.
Pourtant il essaie, s’use les dents à les faire crisser et attend de voir quitte à s’enfoncer en son propre fond, à remuer le goudron le plus noir qui lui tapisse les entrailles et ça craque, ça flanche quelque part, à l’image de son corps qui vient claquer dans le mur, qui tourne le dos et fume au point d’oublier de respirer.

Mais la porte ne s’ouvrira pas, elle ne libérera pas le Croque Mitaine. Le vieux matelas ploie, Jason souffle une dernière ligne de fumée bleutée et écrase le mégot entre deux doigts avant de l’envoyer rouler plus loin. Reste-t-il par dépit ? Parce qu’il ne veut pas le contrarier encore ? Oui, non aussi. Pour le clown Boogie redouble d’une attention fraternelle, passionnelle, toujours présent malgré ces mains, cette voix qui le maltraitent. Je vais rester. Souffle-t-il ; oui, pourquoi ? Il se tait, soupire doucement et clos les paupières de plus belle, un bras pendu dans le vide et les ongles effleurant le parquet. Plus rien ne lui plaît, plus rien ne l’enchante cette nuit et il lui faudrait s’abrutir à assembler le mécanisme d’une bombe pour arrêter de penser à lui, à eux. Mais au contact de cette main sur son front Lecter sursaute intérieurement, jusqu’à entendre et là seulement toute la tension accumulée s’évapore comme on souffle sans mal la flamme branlante d’une bougie.
Français parfait, murmure chantant et Lecter le comprend. Il serait incapable d’user couramment de cette langue mais il saisit les paroles car ce n’est pas la première fois que le BoogieMan lui délivre des messages sous cette forme. Poésie d’un auteur passé, dont on apprend certainement plus les histoires dans les écoles de ce siècles. Trop occupé à glorifier le gouvernement et le bouffon qui y siège. Le tout ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ; Jason assimile, possède et enferme le tout sous clef dans un recoin de sa mémoire pour -lorsqu’il sera seul- le ressortir et se rappeler l’instant. Et il lui ment, prétend s’endormir et se détend peu à peu sur sa couche, feignant magistralement le sommeil du « juste ».

Les secondes suivent et les minutes s’enchaînent, longtemps. Bientôt il règne un silence bien inhabituel dans la pièce et là seulement le maître rouvre les yeux. Le souffle régulier de son homme de main indique qu’il s’en est allé rejoindre Morphée, et avec ce qu’il a subit c’est la moindre des choses. Délicatement il pivote, lui rendant sa main et tirant le draps par dessus ce frère d’armes qu’il a meurtrit par ses propres coups. De nouveau allongé sur le côté mais lui faisant face, Lecter laisse échapper un soupir à peine audible et se contente de glisser assez près de lui pour l’écouter respirer. Rien de plus ; c’est assez. Suffisant maintenant.

Il a menti, il ment beaucoup trop, tout le temps. Il peut bien le menacer pour tout et n’importe quoi, jamais il ne le tuera. Il fera pire dans ce cas, lui détruira l’esprit de mille façons et le jettera cruellement au sol. Puis il le relèvera, le soignera, aura un minimum d’égards pour mieux recommencer. Avec le temps les coups ne seront plus utiles, les mots deviendront seules armes et peut-être même en viendra-t-il à l’éloigner simplement d’un geste lourd de dédain, devenu froid dans l’habitude. Mais le temps passant Jason n’aura de cesse de voir sa jalousie grandir, il ne va pas en s’arrangeant … Il finira ingérable, sans cesse plus mauvais, exigent voir détestable à souhait et d’ici là qui sait, on l’aura peut-être même tué.  
C’est comme ça, il faudrait un miracle pour le voir changer et les miracles … il les laisse aux croyants. Tête lovée sur l’oreiller, il tend les doigts et replace soigneusement une mèche brune de son vis-à-vis en arrière avant de murmurer dans un rien de tendresse qu’il sera le seul à entendre :  

« Fais de beaux rêves … »

HRP:
© Jason L.


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