-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal


" Le choc des cultures " ▬ RP CLOS
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Lun 8 Juil - 0:07

En groupe, la connerie est contagieuse ...


Midi. Heure de … de quoi en fait ? De râler ? Oh ça il en a une folle envie. De cogner le premier venu ? Riche idée, ça le démange aussi cette alternative. Briser un cou ? Ha s’il pouvait briser celui de Jason et Boogie … oui si seulement il pouvait. Coincé en plein centre ville, le Cubain soupire au volant du pick-up. Mais que fait-il ici bon sang ? Au milieu des bouchons de l’heure de pointe à supporter les abrutis qui klaxonnent à tout va, à entendre brailler les gamins sur le bord de la route à la sortie des écoles élémentaires et surtout … SURTOUT ! Ce n’est logiquement pas à lui de faire les foutues courses de Lecter ! C’est le job de Boogie, pas le sien non mais franchement a-t-il la tête d’un homme poussant un caddie avec en main, une liste établie ? Non ! Malheur à qui oserait prétendre le contraire d’ailleurs. Sincèrement, plus les jours passent et pire c’est … il serait grand temps de calmer ce dégénéré de Jason avant qu’il en vienne à faire la connerie du siècle. L’épisode du centre commercial a rendu monsieur fou de rage et s’il semble avoir retrouvé ses « tendres » pensées envers son second il est infecte avec tout les autres. Sa bête noire du moment ? Une certaine miss Storm qui a eu la brillante idée de l’envoyer sur les roses lorsque le Clown a posé une réclamation concernant les fournisseurs. Alonso ne peut en vouloir à la blonde mais en attendant ce n’est pas elle qui doit gérer la crise ensuite … un peu de considération c’est trop demandé ? Entre elle et Jason il semblerait bien … deux monstres d’égoïsme et chacun à leur manière.

Derrière un type enfonce son klaxon pendant une durée insupportable et le Cubain tend le bras à l’extérieur majeur et index levés. Deux fois pas trois, il est prévenu. Mais l’autre recommence, faisant crisser les dents de Cimarro qui aussitôt, déplie son imposante silhouette hors du véhicule. Le type derrière s’enfonce soudain dans son siège à le voir approcher, les mains accrochées à son volant et son visage se décompose quand l’homme se penche, les yeux noirs de colère.

« Touche encore une fois ton putain de klaxon et je te brise les deux mains c’est clair ? Ou je dois tout de suite passer aux démonstrations ? »
« N...non … ça ira … monsieur, désolé. »

Talons tournés, il remonte en voiture et pose lourdement sa tête en arrière. Quel merdier.
Le Cubain ne peut rien faire d’autre que gueuler, encore et encore quitte à s’arracher les cordes vocales c’est vain. Si Lecter a une idée en tête il ne l’écoutera pas et quand bien même Boogie propose ou invoque le calme, le Tyran hurle plus fort et impose la loi comme un boulet de canon balancé à la face de tous. Ce n’est pas le quart d’heure de vouloir s’en prendre au Nord, ça ne sera jamais le quart d’heure d’ailleurs. Non là, il serait grand temps que Jason se casse en vacances, et au pôle Nord si tant est que ça lui rafraîchisse ENFIN les idées ! Et qu’il embarque son iceberg avec … histoire que le dit iceberg ne se serve plus des hommes comme sujets d’expériences psychologiques et physiques tordues pour raison de manque. Oui, un break. Il leur en faudrait un à tous …

Marre, ça suffit. La circulation reprend à peine mais Alonso en profite pour se garer sur le premier parking à porté. Cela fait il descend, s’étire et passe son blouson de cuir ainsi que ses lunettes de soleil pour remonter la rue. Il crève de faim, autant aller manger quelque part. Lecter attendra son café, il ne va pas en mourir ! Enfin, lui non … mais les autres … Bah, Boogie en prendra une au pire. Pas que ça enchante Alonso d’être responsable de la chose, mais étrangement il n’approuve aucun remords … allez savoir pourquoi.
L’avantage du centre, c’est qu’on y est moins vite reconnu et même Alonso parvient à passer relativement inaperçu dans la masse. La surplombant d’une tête ou deux la plupart du temps mais c’est un détail. Direction un petit restaurant Mexicain quelques ruelles plus en avant, il pousse la porte et aussitôt un visage familier l’accueille d’un large sourire. Le patron, bedonnant et la cinquantaine bien tapée mais plein d’une joie de vivre à la limite du communicatif. Aussitôt il approche, les bras grands ouverts.

« Alonso ! Comment va ? »
« Bien bien, et toi ? »
« Bah comme toujours, mon cholestérol aussi d’ailleurs ! » Rit l’autre, lui offrant une accolade chaleureuse.
« Tu bouffes trop ... »
« Haa mais tu l’aimes ma bouffe ! Tu veux une table ? »
« T’embêtes pas je vais manger au comptoir j’ai … des trucs à faire après. »
« Ha encore ton boss ? J’te fais servir ça vite alors ! Plat du jour ? »
« Allez ... »

L’homme part ordonner en cuisine et le Cubain prend place sur un tabouret. Bientôt on lui sert un cocktail et sa tension baisse d’un cran. Rien à faire, il ne sait pas rester comme ça trop longtemps ça le met en rogne. L’ambiance est agréable et les rythme latins diffusés par les enceintes lui font penser au pays. C’est sympa et le quartier est « normal » … loin des effusions du Sud. L’homme a beau être dans le trio de tête de Lecter il n’a pas cette envie fracassante de foutre la merde tout les jours et ça, cette simplicité … ça lui plaît.
Quelques mots échangés, une discussion banale. Le type parle d’un nouveau congélateur qui vient d’arriver et qu’il n’a pas encore eu le temps de mettre en place et surtout, qu’il n’a pas la force de manipuler. Alonso sourit, se lève et l’enjoint à lui montrer le « monstre » d’une tape dans le dos. Il peut bien lui bouger ça, le type ne le fait quasiment jamais payer.  

« Haa tu me sauves la vie ! »
« Je sais je sais ; tu me feras un papier pour justifier mon retard d’ailleurs. »
« T’es malade ? Je veux pas m’attirer les foudres de ton boss ! »
« Qui le voudrait ? » Soupire le géant, haussant les épaules.

Ainsi s’enfoncent-ils en cuisine tandis que la porte s’ouvre et qu’un serveur s’en va accueillir un charmant duo de demoiselles. On est jamais déçu ici, le personnel a toujours un mot gentil, quelque chose à offrir. Alonso aime y venir, ne serait-ce que pour se souvenir de chez lui, avant … là où si le soleil brille haut dans le ciel, il sait aussi briller dans les gestes, et offrir un rien de chaleur. Chaleur humaine, chaleur pas chère …    
© Jason L.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Mar 9 Juil - 19:53

" Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Tumblr_lyha64lpZC1r4hcbb


Le choc des cultures


- Espèce de traitres !

Rebecca prend le bout du chandail le pauvre plomb visiblement surpris de la réaction de celle-ci. La platine a passée une très mauvaise journée pour l'instant et elle n'avait pas le coeur à rester courtoise avec les minables. Aider le gouvernement est un travail de tous les instants, surtout à l'académie Weins. Il faut faire un monde meilleur et selon Rebecca, tout commence par un nettoyage complet de la stupidité. Elle le plaque contre un mur avant de continuer ces menaces.

- Te rends-tu au moins compte de ce que tu viens de faire ?

La fille répond non de la tête. Une réponse typique de rebelles qui n'ont rien à dire. Rebecca se retourne vers Pamela qui est resté tapis dans son ombre en la regardant faire le sale travail à sa place. Elle sa rapproche des deux filles avec un livre. Elle place le bouquin dans la main droite de Rebecca tandis que la gauche s'occupe du collet de la fautive.

- Évidemment que tu ne sais pas ce que tu fais... Ça vous ressemble tellement à vous les plombs !

La brunette soupire un moment avant de continuer.

- Ce livre que tu viens de déchirer si impunément est le livre de l'histoire de la nation... Le septième volume en plus !

- Mais ... Je n'ai pas fait exprès je vous le jure !

Pamela et Rebecca se fixe du regard l'air perplexe. Est-ce qu'elle vient vraiment de prendre les deux platines pour des imbéciles ? Les deux filles l'ont très bien vue en train de bousiller ce livre devant les autres amis rebelles. C'est toute une garce en manque d'attention ! Devant l'aspect ridicule de la chose, Rebecca lâche son emprise sur la petite rebelle. Elle sait qu'elle leur ment en pleine face mais, il faut être indulgent avec les gens de son espèce.

- Très bien mais, la prochaine fois... fais attention ! Tu as de la chance, notre système a tant de bonté, même avec les filles comme toi. Ne nous déçoit pas !

Pamela sourit, reprend le livre des mains de Rebecca et le redonne au plomb. Elle répond d'une voix douce à la rebelle.

- Tu as intérêt à mémoriser les pages non déchiré de ton bouquin ... T'inquiète, j'irais te retrouver moi-même pour m'en assuré.

On dit souvent de Pamela qu'elle ferait un bon professeur. Les deux platines laissent leur victime tranquille et quitte le couloir. Enfin, pour le moment bien entendu. Un sentiment de fierté comble l'esprit de la brunette suite à cette interaction. Elle fait progresser l'humanité pour rendre le monde meilleur et c'est ça qui est bien. C'est ce que Gordon a appris à la jeune platine. Les deux filles se quittent. Rebecca aime bien traîné avec Pamela mais, elle a quelque chose de plus important à faire aujourd'hui. C'est la fin de la journée et la pro-Gordon a un important rendez-vous avec sa platine préférée de tous à part elle-même. Évidemment qu'elle aime Pamela, James et tous les autres mais, Cookie est belle et bien son amoureuse pour la vie. Enfin, espérons-le. Elles ont un rancard dans un petit restaurant mexicain. C'était l'idée de Cookie mais, peu importe, la brunette l'aime tellement qu'elle pourrait la suivre jusqu'au bout du monde. Toutefois, elle espère quand même à ne pas devoir le faire. Rebecca rencontre ça bien aimée en chemin, près de l'académie. Les deux filles souriantes marchent ensemble dans la rue. En effet, c'est le meilleur moment de la journée pour la brunette. Elle a une très bonne raison d'être heureuse. Elle vit sous le meilleur gouvernement au monde et elle a une petite amie de rêve ! Quant à Cookie... Elle a toujours cet air gai. Main dans la main, les filles aboutissent enfin à ce fameux restaurant du quartier du milieu. Un charmant serveur accueille les jeunes filles tels des princesses. Rebecca aime bien les flatteries de l'homme. Les deux platines s'assoient à une table. Non loin d'eux, quatre jeunes turbulents ne se gêne pas du tout. L'intuition de la brunette l'a chatouille.

- Probablement des jeunes du sud... marmonne Rebi en soupirant...

Rebecca est très agacé par la présence d'imbécile sans éducation bourré aux hormones. Elle en avait déjà assez eu avec les footballeurs et les plombs aujourd'hui... Elle n'a pas besoin de ça maintenant ! La brunette veut passer une belle fin de journée romantique avec sa petite amie et ce ne saura pas quelques imbéciles qui vont tout gâchés tout de même ! Elle regarde fixement Charlotte, alias Cookie, d'une drôle de manière avant de lui prendre la main une fois de plus mais, sûr la table.

- Tu ne peux pas imaginer à quel point je t'adore Cookie...

Elle lui sourit amoureusement. Soudainement, une apparition grossière vient interrompre le moment purifié par l'amour entre deux filles. Déjà qu'elles étaient déjà pures à la base de suivre le chemin divin de Gordon... L'un des mecs s'assoient sans préavis auprès de Rebecca et mets son bras autour de son coup. Le contact physique est repoussant et surtout, énervant pour la brunette.

- Alors, beauté ? Comment ça va ?

Rebecca se contente de ne pas répondre à une remarque aussi stupide et sans intérêt de la part d'un garçon sans classe ni politesse. Ce genre de présence l'irrite royalement et elle repousse le jeune homme. Si elle n'était pas dans un endroit public, elle lui aurait foutue une de ces gifles féminines qui tue la virilité d'un homme en une fraction de seconde. Pourtant, malgré la réaction négative évidente de Rebecca, le pauvre type continu cette idiotie.

- Eh salope, je te parle !

Il donne une légère claque sur la tête de la brunette pour bien faire la faire comprendre qu'il existe. Toutefois, Rebecca a une envie folle d'y mettre fin à son existence.

- Tu as envie de te taper un beau mec ? Moi et mon entre jambe on est toujours prêt pour les belles putes dans ton genre !

La platine regarde intensément dans les yeux du jeune homme. Un regard plein d'envie sanglante à son égard. Elle s'est bien contenue avec les footballer mais, ici, ce n'est pas Calypso qui fait la loi et encore moins la stratégie. Elle aimerait bien lui mettre une fourchette dans le cou bien profond.

- Écoute mon connard ! La belle pute n'est pas intéressée par des espèces d'adolescents imbéciles agité aux hormones. Tu sens la fumée comme une saloperie de cheminée ambulante. Ta simple présence est une honte pour le pays tout entier ! De plus, j'ai déjà une petite amie alors si tu n'es pas satisfait, branle toi ! Mieux, va enculer tes amis !

Le garçon affiche un large sourire lorsqu'il comprend le sens des mots de Rebecca. Malheureusement pour Rebecca, lui au contraire des footballers, il écoute lorsqu'on lui parle. En fait, c'est bien la seule qualité qu'on peut lui attribuer. Il siffle pour attirer le reste de sa troupe pour embêter les deux filles. Et pas n'importe quelle insulte bien entendue, il faut absolument que les garçons centrent leur vulgarité sur le fait que ce sont deux jeunes filles en couple. Après une bonne séance d'insulte gratuite et cruelle, la platine en a plus qu'assez. Elle sait encaissé mais, cette fois-ci, c'est beaucoup trop ! Elle se lève de sa chaise et le premier garçon qui l'a abordé fait de même. Elle le regarde colère et agressivité.

- Alors, la petite fillette à son papa va s'enfuir en pleurant ?

Trop... beaucoup trop... L'insulté elle et sa petite amie... Des idiots du sud en plus... et son paternel qu'elle aimait tant décéder... La petite cheerleader a disparu dans ce moment de profondes émotions meurtrières. On ne doit jamais réveiller l'instinct dangereux et destructeur des platines. L'intelligence sans limite du gouvernement les a créés de toute pièce. Ils ont atteint la perfection que la nature ne pourra jamais atteindre. Les hommes idiots ont réussis... ils ont réveillé la platine tueuse qui dormait dans la petite brunette. Le coeur de Rebecca s'enflamme plus rapidement que lorsque Cookie se déshabille devant ses yeux. L'adrénaline et la colère occupent la totalité des pensées de la jeune fille. Elle continue de regarder fixement le garçon.

- Et alors ?

Rebecca libère toute sa haine et donne un violent coup de poing au nez de l'agresseur. Sa tête vacille et son nez saigne abondamment. Les autres garçons reculent sous l'effet de surprise. Cette attaque de la part de la fille était visiblement inattendue. Malheureusement pour l'homme, Rebecca ne s'arrêtera pas là. Elle approche la tête du garçon près d'elle et fracasse celui-ci contre son genou violemment avant qu'elle lui donne un autre terrible coup de poing la figure. Ces amis réagissent en voyant la bagarre. L'un d'eux plaque la brunette au sol en bousculant les nombreuses tables aux alentours. L'idiot à Rebecca dans sa mire mais, la platine est plein de ressource. Elle prend une fourchette tout près et elle plante l'ustensile dans sur son bras avant de lui donner un autre coup de genou entre les jambes. Le sang du bras a aspergé quelques goûtes sur le visage de la platine. Sous l'intense douleur, il abandonne sa prise et la brunette s'échappe de son emprise. Toutefois, un troisième garçon fonce sur la platine et la plaque de nouveau au sol. Le troisième lui donne un violent coup de poing à son visage. Après deux autres coups, Rebecca décide de reprendre le contrôle sur son adversaire en le poussant violemment loin d'elle. Ainsi, elle se relève mais, le premier à avoir été attaqué, qui est aussi le responsable de tout ce bordel, s'empare des bras de Rebecca pour la maîtrisée. En se rappelant des cours d'auto-défense, elle lui donne un brutal coup de coude dans les côtes. Toutefois, cet avantage que la platine possède est de courtes durées. Les deux autres garçons se sont relevés et fonce sauvagement sur la platine. L'un prend le bras gauche, l'autre le droit. Rebecca se débat comme elle le peut mais c'est fini. Elle ne réussira pas à venir à bout de trois garçons comme cela et maintenant avec la raison qui revient peu à peu... Elle s'en rend vite compte. Tout ce qui lui reste à faire désormais, c'est de se débattre du mieux qu'elle peut et d'encaisser les divers coups qu'on lui donne...

Que la nation américaine me donne la force et qu'elle punisse les misérables...

Pense-t-elle en absorbant une autre attaque au visage.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Jeu 11 Juil - 17:31



Le choc des cultures


Après la nuit que nous venions de passer, j'avais proposé à Rebecca d'aller au restaurant mexicain. Elle avait accepté, mais en bonnes platines que nous étions, il nous fallait avant tout aller à l'école pour la matinée. Après, nous pourrions passer le midi ensemble et tout le reste de la journée si on voulait. J'étais donc aller en cours de mathématiques bien que je détestais complètement cette matière. Je n'avais jamais vraiment compris toutes ces histoires de calcules, de fonctions affine et j'en passe. Pourtant, je prenais des notes que je ne comprenais pas et je buvais les paroles du professeur comme si c'était les mots de Gordon par un intermédiaire. L'académie était bonne pour nous, Gordon était bon pour nous et les plomb qui étaient encore là ne le seraient plus pour longtemps. Un jeune garçon aux cheveux roux commençait à chahuter derrière moi m'envoyant des boulettes de papiers. On avait dit souvent qui aime bien châtie bien, mais lui ne méritait même pas mon attention. J'aurais levé le doigt pour dire au professeur qu'il fallait qu'il arrête, qu'il se serait fait virer et même qu'il aurait dû laver les statues de Gordon qui se trouvaient dans le hall. Quelle bonne punition ! Pour ma part je ne m'étais jamais fait punir, que ce soit à l'académie ou lorsque j'étais dans le Sud. N'en pouvant plus et voyant que les boulettes de papiers se collaient à mes cheveux, je me retournais vers lui et lui demandant calmement d'arrêter - avec un s'il vous plaît. Il me rit au nez. Je levais alors la main.

« Oui Mademoiselle Cook ?
_ Monsieur, il y a un crétin derrière moi qui n'arrête pas de m'envoyer des boulettes de papiers.


J'aimais beaucoup ce professeur même si je n'aimais pas sa matière et puis je ne sais pas, il m'aimait bien aussi également. Je n'en voulais pas particulièrement à l'idiot, juste que le fait qu'il fasse ça me dérangeait dans ma suivie du cours. Le professeur eu un sourire narquois, se déplaça jusqu'au garçon aux cheveux roux qui était sans doute un plomb et lui dit :

_ Monsieur Anderson, je suis sûr que vous n'écoutez absolument rien au cours, je pense donc qu'il vous faut des cours supplémentaires, c'est pourquoi j'ai décidé de vous aider. Vous me rejoindrez pendant deux heure samedi prochain.

Bien évidemment le garçon ne dit rien, en même temps s'il faisait une remarque c'était un peu mission suicide. La sonnerie retentis, il me bouscula lorsque je sortais pensant ainsi que nous étions quitte. Il faut qu'il se calme et qu'il soit touché par la grâce des paroles de Gordon. C'était mon dernier cours et je devais retrouver Rebecca, mais je ne pouvais pas laisser mes cheveux dans cet état là. Je décidais de passer aux toilettes pour enlever les petits bouts de papier même si je savais très bien qu'il me faudrait à nouveau prendre une douche ce soir. Tant pis c'est bon pour le corps. Et puis qui sait peut-être que Rebecca me rejoindrait dedans.

Je la rejoignais alors et nous dirigions vers le restaurant que je connaissais. J'y étais allée une fois avec ma soeur et je me souvenais avoir très bien mangé. Le serveur est très gentil et nous propose une table. C'est la première fois que j'ai un rencard avec ma petite amie, à croire que c'est le jour des premières fois. Je le complais à la regarder sans m'en lasser. Elle est tellement belle et elle n'est rien qu'à moi. Personne ne la touchera, à part moi. Enfin pour le moment je ne peux me passer d'elle. C'est comme si j'avais trouvé ma moitié. Soudain j'entends des jeunes faire autant de bruit que si nous étions dans un bordel -non que j'y sois déjà allé, mais c'est une charmante expression- et je pense reconnaître certaines voix. Rebecca me murmure qu'elle pense que ce sont des garçons du Sud. Je frémis. J'ai toujours eu des problèmes avec les autres surtout quand j'habitais dans le Sud. Comment une jeune fille comme moi peut survivre parmi eux. Ils m'insultaient, me frappaient et faisaient absolument tout pour me rabaisser. Parfois même ils me lançaient des défis suicides que je relavais avec beaucoup de difficultés. Quand je n'y arrivais pas, ils se riaient de moi et quand j'y arrivais, ils me frappaient à nouveau. Sans Archange j'aurais été bien mal. Malheureusement mon meilleur ami n'est pas là aujourd'hui. Rebecca me prends la main et me dis des paroles tendres. Mais je ne réponds pas trop occupés à faire attention aux autres qui viennent de mon quartier. Comme un réflexe de survit, je me renferme sur moi-même ne disant rien, ne bougeant pas de sorte qu'on croirait à une statue. Mes cheveux tombent en cascade devant mes yeux. Ce n'est que lorsque je me rends compte qu'ils viennent s'asseoir à côté de nous, que je relève mon imposante chevelure pour les fixer. Et merde ! Pourquoi viennent-ils rompre notre moment de pur bonheur avec Rebecca. Ils ne peuvent pas aller embêter quelqu'un d'autre ? Comme s'il n'y avait pas assez de gens miséreux au Sud. Ha si Jason était là, ils feraient moins les malins. Je sens une sorte de fureur monter en moi, mélangé à la peur quand je vois un des garçons mettre son bras autour de ma bien-aimée. Où se croit-il cet idiot ? Mais je ne dis rien, le fixant comme si j'allais le faire brûler sur place grâce à mon regard. Il commence à insulter Rebecca et va même jusqu'à utiliser la violence pour la faire réagir. La violence ne résous rien, dommage qu'il ne le sache pas. Je sens le contact d'un autre mec à côté de moi. Tandis que j'écoute ce que dit Rebecca, qui me fait vraiment sourire, l'autre idiot moche commence à jouer avec mes cheveux. Je bouge rapidement le bras pour les arracher à ces sales mains. Qu'est-ce que les gens ont avec mes cheveux aujourd'hui ? Il ne semble pas apprécier. Je quitte des yeux ce qui se passe entre Rebecca et l'autre homme. Le con à côté de moi alors s'écrie :

« T'es mignonne je t'aurais pas déjà croisé quelque part toi ?  Dans mon lit peut-être ? »

Ho mon dieu, quel idiot ! Il n'a pas compris qu'en plus d'être moche, il est con et que je suis en couple. Non mais je vous jure parfois je me demande s'ils ne devraient pas vendre des cerveaux au marché noir pour les cons dans son genre. Ma bouche est cousue, car j'ai peur qu'il me reconnaisse. Alors que je réponds pas il s'approche de moi, je le repousse.

« Il y a que des putes ici ma parole… Mais je savais bien que je te connais, sale conne ! T'es la fille niaise du Sud … comment déjà ? Ckoiça ? Ho quelle joie de te retrouver. »

Et re-merde ! Je ne voulais vraiment pas qu'il sache qui j'étais. Je me lève pour … je ne sais pas … chercher le soutiens de Rebecca, mais je constate rapidement que ma chère et tendre, en est aux mains avec les trois autres garçons. Du sang gicle. Je deviens livide. Je  commence à tituber. Le con à mes côtés, en profite pour me prendre par la taille comme s'il pouvait penser que nous sommes ensemble et me murmure à l'oreille :

« Euh vas-y, t’es bonne en fait, ça te dit pas un coup vite fait là derrière le mur ? »

Je ne dis pas un mot, je n'en suis pas sûre d'être capable. Il m'amène vers un endroit sombre. J'arrive à crier que je ne veux pas, mais il me donne une baffe. Je sens une douleur vive sur la joue. C'est horrible cette sensation ! Je reste un moment comme ça à sentir cette brûlure, brûlure que j'aimerais lui infliger par je ne sais pas moi, un coup de pied où je pense. Mais il bloque tout mon corps contre le sien. Non, non aidez-moi par pitié, ai-je envie de crier et tandis que je veux ouvrir la bouche, il me pose sa main sur la bouche. Ho j'ai envie de la mordre ou de la lui enlever, mais l'autre a beaucoup plus de force que moi. Non mais ho laissez-moi tranquille ! Au secours.
made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Jeu 11 Juil - 23:40

En groupe, la connerie est contagieuse ...


Arrivés dans les cuisine, le patron des lieux et Alonso dépassent les deux cuisiniers qui ne manquent pas de saluer le géant. Il y répond, naturellement et arrive à ce qui pose problème à son ami latino. Le congélateur est encore emballé mais il est effectivement imposant et pas manipulable par tout le monde. Rapidement, l’homme explique qu’il faut le passer à la réserve et que la place est faite. Le Cubain hoche la tête et enlève sa veste qu’il abandonne à un crochet suspendu au mur. Il fait une chaleur de bête en cuisine, il ne tiendrait pas longtemps ainsi habillé. Il est bien mieux en débardeur pour s’affairer. Se posant derrière l’appareil il assure une prise solide pour le faire avancer au mieux à travers la pièce. Pas question de le soulever, ce serait une perte d’énergie inutile puisqu’il faut uniquement le faire passer ailleurs sans malmener la mécanique. Dix minutes le temps de bouger ça, de le déballer, le brancher à sa place et Alonso ouvre la porte, satisfait de voir l’engin se rafraîchir déjà.  

« Ha ben c’est sympa Alonso, c’est un vrai bœuf cet engin mais l’autre était devenu trop vieux. »
« Tu t’es pas ruiné j’espère ? Ça coûte la peau des fesses ces trucs pros ... et il a l’air neuf si je ne m’abuse.»
« Faut bien payer, j’ai marchandé un peu mais bon ... » L’homme hausse les épaules, en profite pour aligner quelques boites dans sa réserve. « Je préfère ça plutôt que voir les services d’hygiène débarquer. »
« Ouais remarque … Tu me montreras la facture ? Je veux pas me mêler rassure-toi, juste vérifier que le type t’a pas arnaqué. »
« Oh je sais bien que tu te mêles pas voyons ! J’te montrerai ; tu as l’oeil pour ça à force de traîner au Sud. » Sourit le patron, lui donnant une légère tape dans le dos.
« Ah ça, t’as pas idée ... »
« Patron ! Alonso ! »

Le jeune serveur déboule, exténué et manquant de glisser si bien qu’il se rattrape de justesse au chambranle de la porte. Le Cubain lève un sourcil, comprend aussitôt l’urgence lorsqu’un bruit de vaisselle brisée et de meubles renversés se fait entendre. Le jeune expose les faits mais déjà Alonso s’élance et rejoint la salle du restaurant où un groupe de gamins s’en prend à deux adolescentes. L’une est maintenue par trois types et un autre vient de lui décocher un coup, preuve évidente qu’elle s’est hautement rebellée et a donné du fil à retordre quant à la seconde, elle est comme tétanisé entre les mains du dernier qui lui crache :  « Euh vas-y, t’es bonne en fait, ça te dit pas un coup vite fait là derrière le mur ? ». Le géant voit aussitôt rouge et alors que le gamin tente d’entraîner la future victime du viol qu’il imagine, cette derrière est comme happée et ramenée contre le corps d’Alonso qui l’encercle d’un bras tandis que de l’autre main, il empoigne la nuque de jeune pervers.

« Je vais te le faire goûter moi le mur petit merdeux en rut ! »

Et le gosse n’a pas une seconde pour protester que le Cubain l’envoie tête la première contre la cloison, lui brisant le nez -et quelques dents certainement- avant de guider la demoiselle derrière lui, la laissant aux soins du responsable qui rapidement l’étreint comme pour la réconforter. L’adolescent s’écroule en glissant le long du mur, le tapissant d’une traînée sanglante au passage. Il n’est évidement plus conscient ; la belle affaire. En voilà déjà un qui cessera de débiter des saloperies.
Les autres s’ils ont ouverts la bouche, l’ont refermée aussi vite en reconnaissant le Cubain, la bête lâchée de Lecter, le colosse de fer qui erre où bon lui semble et dont on ne compte plus les nuques brisées. Aussitôt ils relâchent leur victime qui s’écroule et eux se rassemblent les uns contre les autres.

« A... Alonso c’est … elle ! Elle nous a insulté et s’est jetée sur nous ! » Lance le premier, le bras en sang.    
« On voulait seulement discuter nous ! » Patine un autre, la voix tremblante.
« Discuter ? » Lâche Alonso, la voix blanche tandis qu’il tend la main à la jeune fille pour l’aider à se relever. « Vous vous foutez de ma gueule ? Quatre mecs sur une fille vous appelez ça discuter vous ? Et à voir comme elle vous a arrangé j’en viens à la conclusion qu’elle n’a pas du aimer vos propos bande de crétins ! »

Un bras entourant les épaules de l’adolescente pour la soutenir, le Cubain lui adresse un regard rapide et vient lui relever le menton pour jeter un regard sévère sur sa joue qui bleuie. Un soupir sec lui échappe et il reprend après l’avoir faite passer derrière lui. Il a trop vu ça chez lui, à Cuba ou dans le Sud ; des gens pensant avoir tout les droits sur d’autres mais surtout ça, les hommes abusant des femmes. Il a tellement craint pour ses sœurs, les arrachant régulièrement des rues où des groupes les prenaient à part avec les pires scénarios prévus pour elles. D’hommes à hommes, un contre un c’est comme ça que les affaires doivent se régler, comme sur le ring.

« Putain tu vas pas nous en vouloir pour si peu quand même ? »

Il aurait du se taire celui-là. Le Cubain n’attend pas deux secondes pour lui balancer son poing en pleine tête et l’envoyer valser en arrière. Poussés par on ne sait quel instinct, les autres se précipitent sur le géant pour racheter l’honneur de leur pauvre bande mais ils ont -de toute évidence- oublié qu’ils n’ont pas un simple type un peu plus grand que la moyenne en guise d’opposant. Un pas sur le côté pour esquiver une lame de cutter et Alonso saisit le bras armé, propulsant un genou vers le haut pour briser le membre au niveau du coude. Ça craque, le gamin hurle mais pas longtemps puisque la main du Cubain se referme sur l’arrière de son crâne et l’envoie rencontrer le plateau de la première table à porté. Au suivant. Il bloque un poing d’une lenteur grotesque d’une main, écrase celle de l’idiot sous ses doigts et balance un coup de tête si violent qu’il sèche ce pâle opposant en une fois. Celui qui a valsé revient à la charge et a la bien mauvaise idée de lever une chaise. Non mais ils ont quoi à la place du cerveau ? Alonso roule des yeux, attrape le meuble par le pied pour l’arrêter.

« Si tu veux jouer au dur gamin, demande toi d’abord ce que ferait ton arme si on la retournait contre toi. »

Arrachée de la faible poigne, la chaise change de propriétaire et le Cubain l’abat sur la tête de ce prétentieux à peine sorti des jupes de sa mère. Lui ne ressortira définitivement pas sans un traumatisme crânien mais ça c’est bien le dernier des soucis du Cubain. Reste l’autre avec son bras percé -certainement par un couvert- et qui ne sait plus s’il doit bouger ou pas. Les jambes tremblantes, il recule jusqu’à heurter la table derrière lui tandis qu’Alonso approche, l’empoignant par l’arrière de sa veste pour le ramener devant la demoiselle qu’il frappait un peu plus tôt.

« Toi merdeux tu la fermes et tu parles pas à moins que je te le demande c’est clair ? » Hochement rapide de la tête, le Cubain lève les yeux sur l’adolescente. « Je n’ai pas pour habitude que finir le travail des autres. Je crois qu’il vous a insulté toi et ta petite amie, alors fais-en ce que tu veux. Il est à toi. »

Lâché, le gus s’écroule à genoux, médusé d’être ainsi balancé aux pieds d’une fille qui est loin d’être inoffensive. Ça, Alonso le sait parfaitement, alors il croise les bras et se range à la droite de la jeune fille, lui laissant la liberté la plus totale. La justice est affaire personnelle, et dans ce monde où il évolue on règle ses comptes à sa seule manière. Qu’elle fasse donc, qu’elle le tue même. Ce n’est pas le Cubain qui ira l’arrêter.    
© Jason L.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Ven 12 Juil - 1:39

" Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Tumblr_m17m3a9MXg1r7exvr_large

Le temps ralentit. Rebecca ne sent plus les nombreux coups frappés son corps. Elle ne se concentre que sur une seule et horrible vision. Celle de Cookie se fessant traîné dans un coin sombre en route pour se faire abusé par l'un de ces connards. Sa petite-amie qu'elle voulait tant protéger va se faire blesser par un idiot et elle ne pourra rien y faire. C'est le pire sentiment qu'on peut éprouver sur cette terre. On dit souvent cette expression... Je ne le souhaiterais même pas à mon pire ennemi. Foutaise ! Dans la situation actuelle, Rebecca ferait subir cette sensation à chacun des garçons imbéciles. Même encore plus que ça, elle blesserait leurs familles, leurs amis et leurs petites amies ! Ce que veut Rebecca, voir les monstres que sont les garçons saigné à blanc sous le drapeau américain. Le pays a définitivement besoin d'une purge ! Le restaurant s'assombrit. Tout devient flou. La dernière image que la platine garde du bistrot est celle de sa copine... Le coeur de Rebecca est fendue. Voir Cookie toujours heureuse aussi malheureuse, c'est trop dur. La fente dans l'âme de la brunette saigne abondamment. Ce matin même, la bouche de la platine était pleine de mots doux et de délicieuses marques d'affection. En ce moment, elle n'a que le goût métallique du sang sur les lèvres.

- Cookie... Je suis désolée...

Une dernière prière plaintive... Les êtres humains de sexe masculin qui ressemblent plus à des sauvages trouvent cela bien drôle. C'est vrai, descendre une platine, il y a de quoi être fier ! C'est le fantasme de bien des plombs d'ailleurs. Rebecca relève sa tête qui regardait le sol pour échapper a la terrible vision de sa pauvre protégée et fixe l'un de mecs du regard. Elle commence un rire noir avant de tousser et enfin parler.

- Bandes de fous ! Savez-vous au moins qui vous frappez ?

- Un pute ? Une salope ? Une folle ? Une gouine ?

- Rebecca Dawson, platine à Weins... Protégé de Calypso et encore bien d'autre. Vous savez la reine du Nord ? Allez s'y, battez-moi ! Je ferai de votre vie un enfer jusqu'à que vos yeux pleurent du sang !

- Bah ouais comme si on allait croire sa !

Il devrait pourtant. Rebecca n'est pas une menteuse. Peut importe l'issue du combat, c'est elle qui remportera au final. Ce qui est sûr, c'est que ces primates ont bien du plaisir maintenant mais, plus tard... Ce sera une vraie boucherie. La platine crache au visage du garçon devant elle. Ce n'est pas de la bave qu'elle a projetée mais, plutôt du sang. Soudainement, lorsque la folie commençait à s'emparer de Rebecca, un homme surgit de l'ombre. Il était grand, fort et ces évidentes racines latines lui donnent un air encore plus dangereux. Il frappe les gamins avec aucune pitié. C'est un véritable coup de chance pour la petite brunette. Elle regarde avec admiration le travail de celui qu'on appelle, le Cubain. Son arrivée spectaculaire donne une raison à la platine de placer ce mystérieux étrange dans son palmarès personnelle des meilleurs mecs au monde. Peut-être qu'avec un peu de chance, il dépassera James ? Mais Gordon, jamais ! Lorsque cet homme propose à la platine de régler son compte personnellement... Elle ne sait plus quoi dire. Une immense joie envahie toutes les partis du corps de la platine. Elle tremble d'excitation en voyant le mec offert sur un plateau. Rebecca affiche un énorme sourire narquois et avance vers lui. Elle le soulève par le collet.

- Je t'en supplie ! Je te demande pardon ! Je m'excuse !

Il désobéit aux ordres de son supérieur mais bon... Sous l'effet de la peur les êtres humains font n'importe quoi. Rebecca rit exactement de la même façon que les mecs ont rient tout à l'heure lorsqu'elle implora le pardon à sa petite amie. Ensuite, elle lui donne un coup de poing. Et un autre, encore d'autre. Elle le pousse par terre violemment et les débris sur le sol le font incroyablement souffrir. Elle poursuit en prenant une chaise en bois déjà assez cassé par la précédente bataille et elle fracasse le meuble contre le dos du garçon. Il pousse un cri de douleur semblable à un petit animal blessé. Cette réaction incite Rebecca à continuer. Elle s'empare des jambes du garçon et les écarte. Non, elle ne va pas lui faire un truc cochon. Elle tape avec toute sa force du pied sur l'entre jambe et elle continue. Toujours plus fort. Elle aime bien écraser ce qui est mou et traité son sexe comme si c'était un morceau de charcuterie. Rien de plus qu'une vulgaire viande qu'elle donnerait bien aux chats des foyers pour animaux. En effet, Rebecca sait toujours quand faire une bonne action.

- S'il te plait arrête ! Je ferai tout ce que tu veux ! Je deviendrais même ton esclave si ça te chante !

La platine rit suite à cette supplication pathétique.

- Nous habitons tous les deux dans un pays libre ! Je n'ai pas le pouvoir de te faire cela allons... Tu ne sauras que l'esclave que d'une seule et unique entité. Elle est universelle, neutre et n'a pas de drapeau... Tu sauras l'esclave de la souffrance !

Elle lui donne une série de coup de pied au visage avant de s'emparer d'un couteau tranchant qui était caché dans les décombres. Elle lui écrit sur la joue gauche GOR et sur la joue droite DON pour faire un beau ''GORDON'' cicatrisé sur sa figure. Le mec saigne mais, pas assez pour créer un bain de sang par contre, ce qui est assez rassurant.

- J'ai entendu dire que certaines personnes qui habitent probablement dans le même quartier que toi n'aimaient pas notre chère dirigeant adoré... Ne me fais pas cette tête, ça démontrera ton dévouement pour la nation mais, à ta place je me casserais du Sud pour un moment. Maintenant, à chaque fois que tu te regarderas dans le miroir, tu pourras penser à moi en regardant tes futures cicatrices...

Elle laisse tomber le mec qui a désormais le visage ensanglanté.

- Tu peux y aller... Maintenant on est quitte.

Il fonce comme un malade mental vers la sortie en camouflant son visage rouge et défiguré. Pourtant... Il devrait être fier ! Rebecca l'a rendu beaucoup plus beau qu'il ne l'aurait jamais été ! La platine est toutefois couverte de sang... La menace est écartée et la platine reprend peu à peu ces esprits. Agir comme une sadique violente ne lui ressemble pas. Elle ne comprend pas ce qui vient de lui arriver... Comme si elle avait complètement perdu le contrôle d'elle-même... Elle essaie de cacher son éventuelle choque émotionnelle pour se retourner vers Alonso.

- Merci Monsieur... Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans vous. Vous avez sauvé ma petite amie alors que j'en étais incapable... Je vous suis infiniment reconnaissant. S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour me racheter...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Mer 17 Juil - 20:56



Le choc des cultures


Tout alla alors très vite. Tandis que je croyais que ce serait perdu, que je voyais Rebeca prise entre trois garçons lâches qui s'attaquent à des filles, je fus attrapé à la taille par un bras de géant. Mon bourreau se retrouve en un rien de temps avec la tête écrasée contre le mur. Le géant me confie au serveur. Je suis toujours autant pétrifié voir même plus. Ce n'est pas non plus comme si quelqu'un venant à moitié de se faire tuer devant moi, qu'il y avait eu du sang même si le garçon en question avait bien faillit me violer. Je ne suis pas choquée par les gestes du géant d'autant plus qu'il s'en va au secours de Rebi. Je connais cet homme, je reconnais ses bras et ses mains. Où l'ai-je vu ? Je cherche dans ma mémoire tandis que mes yeux suivent les actions rapides du géant ainsi que celle de Rebecca. Une fois les deux tiers des adolescent à terre, je me rapproche des vainqueurs à petit pas, rigide sous l'effet de ma stupeur antérieure. Le dernier semble plus effrayé que jamais. Le géant le donne à finir à Rebecca. Je ne connais pas la violence chez ma petite amie et cela ne m'effraie pourtant pas. Non bien au contraire je suis si fière de ce qu'elle est capable de faire autant pour défendre mon honneur que pour défendre le mien. Cette fureur de vivre, cette fureur de platine, m'attire bien plus qu'avant et la rend belle à mes yeux. Cependant qu'elle commence à frapper le jeune malheureux, j'observe le géant qui nous a sauvé la vie. Je l'ai déjà vu, je le sens. Un éclair de souvenir jaïs soudain. Une nuit noire, comme bien souvent au sud, illuminé par des feux au loin. Je me suis perdue comme souvent et je reste agenouillée seule, gardant le contact de la terre, plus dure que la pierre. Je veux pleurer, mais je n'ose pas. Je sens pourtant les larmes qui coulent sur mes joues, je sanglote. « Pourquoi tant de tristesse ? » entends-je alors. Je relève mes yeux et vois cette masse imposante de muscles. « Je me suis perdue et je vais me faire gronder par mes parents et j'ai peur qu'il m'arrive quelque chose ! ». Je n'étais pas si jeune à l'époque, mais j'avais encore du mal dans le sud, comme tout se ressemblait. Je lui ai indiqué ma rue, car oui je m'en souvenais. Et il m'a raccompagné. Nous n'avons pas beaucoup parlé, en fait non nous n'avons pas parlé. La seule chose que je lui avais demandée c'était son nom. Il me l'avait donné, mais ce n'est que lorsqu'un des satires l'appela que cela me revint à l'esprit. Alonso. Alonso Cimarro. Presque aussi connu au Sud que Jason, enfin non il ne fallait pas exagérer même si avant de rencontrer Jason je ne savais pas absolument pas qui il était. Comment cela se fait ? Euh moi-même je l'ignore.

Et tandis que je m'inquiétais de la fonctionnalité -quel long mot- de mon cerveau, Rebecca prenait un malin plaisir à écrire le nom magnifique de Gordon sur le visage du jeune homme. Pauvre de lui ! Comme le dit par la suite Rebi, quelqu'un qui se baladait avec ses écritures sur le visage encourait bien pire que la mort. Dans le Sud ce n'était pas vraiment très apprécié de crier haut et fort que le gouvernement était parfait. Je l'avais comprise à maintes reprises. Des jeunes de mon collège me l'avaient bien fait comprendre. Cet adolescent miséreux ne ferait pas long feu ici, s'il restait que ce soit dans le Sud ou dans la ville. Il ne fallait pas mentir sur le fait que ces copains s'en fichaient éperdument de son sort. Des cicatrices qui resteraient toutes sa misérable vie d'exil. Je m'en fichais éperdument. Je fixais Alonso, puis Rebecca. Elle le laisse partir enfin. Qu'il parte loin pour lui ça vaut mieux. Je ressens tout de même une sorte de pitié pour lui, mais ce sentiment passe très vite. Mon attention se reporte sur Rebecca. Ma petite amie est tachée de sang. On ne dit pas ça généralement pour une fille, mais cela lui donne un côté viril, que j'apprécie beaucoup. Cependant, je cherche à retrouver son visage d'ange. Je m'approche d'elle. Le sans ne s'en ira pas facilement sur ces habits, ce qui est assez dommage, mais nous laverons tout ça à froid quand nous rentrerons à la maison. De mes doigts je tente d'enlever le sang. Je mouille mon doigt de ma salive pour que ça parte plus facilement. C'est souvent ce que je faisais pour enlever le mien quand je me blaissais. Voyant que tout est presque enlevé, je lui souris avant de déposer une petit baisé sur ses lèvres. Je ressens le goût du sang qui dégoulinent de ses lèvres et cette sensation n'est pas désagréable tant que je touche les lèvres de ma petite amie.

« Je suis fière de toi, Rebi. Lui dis-je avec une sourire.

Je me retourne alors vers Alonso, tout sourire également. Le géant ferait peur à n'importe qui et je dois avoué que je lui ferais bien un câlin pour nous avoir défendus, mais ce serait déplacé. Comme courir dans les bras de Jason, je suis pas sûre que ce soit très approprié.

«  Merci beaucoup, monsieur Cimarro. J'étais totalement pétrifiée par ce qui se passait, si vous n'étiez pas arrivé je ne sais pas ce qui aurait pu se passer … fis-je d'une voix plutôt timide. Comme dit Rebecca nous vous en seront toujours reconnaissant.

Résister à l'envie de le prendre dans mes bras pour le remercier, était un peu difficile. Il avait tout de même fait beaucoup de choses pour moi et pas qu'aujourd'hui. Au lieu de lui je pris Rebecca dans mes bras, lui montrant ainsi que je tenais à elle et que j'avais eu peur qu'il lui arrive quelque chose, même si je n'avais rien fait. C'est fou tout ce qu'on peut dire en une accolade. Puis je me retournais à nouveau vers le colosse. Je sais que je le qualifie beaucoup de grand, mais vous comprendrez que pour moi qui suis assez petite, cet homme est gigantesque. Quoi qu'il en soit, je me tournais vers lui.

« Je m'appelle Charlotte Cook mais appelez-moi Cook. Et voici Rebecca Dawson, ma petite amie.

Soyons fous et présentons nous.
made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Mer 24 Juil - 19:45

En groupe, la connerie est contagieuse ...


Et bien elle n’a pas froid aux yeux c’est le moins qu’on puisse dire. Il ne fallait pas lui dire deux fois de faire justice et de ne pas se retenir. Presque, Alonso juge qu’elle y va de bon cœur. Aucune envie ni idée de la retenir, ils l’ont assez malmenée pour qu’elle puisse exiger réparation. Coups de pied, de poings, de chaise aussi ; le Cubain lève un sourcil presque admiratif de voir un si petit bout de femme capable de tant de hargne. Ne jamais sous estimer une femme en colère, c’est un principe chez lui. Il se souvient trop bien des rares colères de sa propre mère pour passer outre la chose sans parler de ses sœurs qui n’étaient déjà pas des petits anges étant gamines. Dernière chose avant de libérer ce crétin, elle lui balafre la joue au nom de … Gordon. Ah, c’est assez drôle. Pas pour l’homme en lui même, le Cubain est contre sa dictature mais ce gosse ne fera pas long feu à balader dans le Sud avec ça gravé sur la figure. Tant pis pour lui. Il s’enfuit quand elle lui dit, laissant ses copains dans les vapes et ce sans même se retourner. Bonjour l’esprit d‘équipe ... La jeune fille semble perdue, chose normale, à son âge on a pas tous du sang sur les mains et accuser un tel élan de violence ébranle. Elle approche, le remercie et propose même de le dédommager d’une quelconque façon. Alonso sourit, rit légèrement et lui pose une main sur l’épaule.

« Y’as pas de quoi voyons, je ne supporte pas ce genre de types. Tu te débrouilles bien, t’es dans les services secrets ou alors un genre d’agent spécial ? »  

Sa petite amie approche, Alonso recule et les laisse se retrouver. Elles sont plutôt touchantes ces deux là, deux jeunes chats ronronnants ensemble. La blonde se retourne, lui adresse ses remerciements mais le nomme en plus. Ils se connaissent donc ? Le Cubain lève un sourcil surpris, ne remettant pas ce visage. Pourtant maintenant qu’il la regarde plus attentivement il croit bien la connaître, mais d’où ? Ça doit dater …
Présentations polies, Rebecca et Kennedy … Kennedy Cook. Il patiente, une seconde, se souvient d’une soirée où une toute jeune fille avait perdu son chemin. C’est donc elle, voilà pourquoi elle connaissait son nom, il s’était présenté à l’époque mais effectivement ça faisait un moment et elle a beaucoup changé. Souriant plus chaleureusement, il hoche la tête et répond aux demoiselles.

« Alonso Cimarro, je me souviens de toi Kennedy, ça date. Tu ne vis plus dans le Sud alors ? Bah remarque, j’ai envie de dire que ce n’est pas plus mal en ce moment. » Il hausse les épaules, fataliste et poursuit. « Ne me remerciez pas, vraiment c’était normal. J’ai une responsabilité dans le Sud et ces crétins ont dépassé les bornes. Laissez moi vous offrir le repas, ils ont gâché votre rendez vous. Puis tu devrais aller te rafraîchir Rebecca, ensuite on mettra de la glace sur ta joue. Son visage est important pour une fille hein ? »

Lui adressant un clin d’oeil compréhensif, il pivote légèrement et une fois les deux filles éclipsées aux toilettes le géant darde un œil sur le bordel que les gêneurs ont causé. Un rien contrarié, il se rassure toutefois quand le patron lui pose une main sur l’épaule. Il n’aime pas ennuyer les gens simples, honnêtes. Ce commerce est important pour l’autre et il gagne sa vie dedans, il serait injuste qu’il ait à payer les pots cassés d’une bandes de jeunes poulets aux hormones affolées.

« Désolé pour ça. »
« Bah ça fait rien, tu peux juste me sortir ça derrière ? On va nettoyer et arranger un peu. Ces pauvres gosses ont dû avoir peur, je vais t’en vouloir de les avoir aidées. » Sourit le gérant.
« Je te débarrasse de ces … trucs et je te file un coup de main. Ça va aller vite. »

Disant cela, il charge l’un des gamins sur son épaule et tire les autres comme de vulgaires sac. Direction l’arrière, passant par le couloir avant les cuisines et arrivé dans la rue il les balance tout bonnement dans la grande poubelle. Se frottant les mains, Alonso jette un regard sur la dite poubelle, levant ensuite les yeux au ciel. Les habitudes ont la vie dure décidément. À force de balancer les cadavres de Lecter au « cimetière » il en vient à faire ça partout même s’ils ne sont pas mort. Enfin, ce n’est pas comme si ce n’était pas la place de ces merdeux. Haussant lourdement les épaules, le Cubain retourne à l’intérieur où le jeune serveur est affairés à balayer et rapidement il redresse les meubles, arrange tables et chaises pendant que le patron, guère choqué, lave simplement le mur que l’un des types a vu d’un peu trop près. Dix minutes et le commerce retrouve son cadre latino tellement agréable. Le Cubain souffle paisiblement, c’est bien mieux comme ça et le serveur achève de préparer une table pour les jeunes filles en apportant un joli cocktail teinte coucher de soleil. Voyant qu’elles reviennent, Alonso leur accorde un franc sourire et tend un bras pour leur signifier qu’elles peuvent reprendre leur place.

« Tiens ma grande ! » Lance le patron, tendant une poche de glace enveloppée d’une serviette à Rebecca. « Tu as pas trop mal j’espère ? »
« Profitez l’une de l’autre maintenant, je suis dans le coin un moment encore donc je veille. » Ajoute le géant.
« Ha mince oui c’est vrai ! Je te sors ton assiette rapidement Alonso ! »
« Prends donc ton temps ... » Le Cubain soupire, agite la main. « Il attendra, c’est pas comme s’il pouvait faire autre chose que râler … enfin je crois. »
« Ouais mais quand même ! » Cri l’homme depuis les cuisines.

Roulant des yeux mais souriant, le Cubain tire une chaise pour se poser près du duo mais sans s’immiscer dans leur bulle, puis il la retourne et s’assoit avant de croiser les bras sur le dossier.  

« Je suis rassuré en tout cas, je vois que tu as trouvé une fille très bien pour prendre soin de toi Cook. Rebecca a une sacrée droite et un … coup de pied très précis si je puis dire. C’était bien visé ! »

Il pouffe de rire ; c’est évident d’attaquer un homme sur cette zone mais rien qu’à repenser à l’air mortifié du sale gamin Alonso ne peut s’empêcher de penser « bien fait » ; à trop se croire au dessus la chute est très rude à la fin. Dans le cas du type … il s’en souviendra longtemps.  
   
© Jason L.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Dim 28 Juil - 20:50

" Le choc des cultures " ▬ RP CLOS 033_mo10
HS:

Quel bordel... Pendant que les deux discutent bien tranquillement, Rebecca regarde tout le désastre qu'elle a causé. Sans oublier le sang... En effet, la platine est couverte de ce liquide rouge qui sort des êtres humains lorsqu'ont les cognes. Comme des oranges ou n'importe quels fruits... Pouvons-nous supposé que les humains sont des fruits ? C'est très probable ! Alors, si Cookie est un fruit, c'est probablement une framboise toute fraîche. Rebecca est donc une fraise. Les deux se complètement à merveille. Les deux filles se dirigent vers la salle de bain. Une fois entrée, la platine se place devant un miroir pour se regarder le visage. Elle va avoir une bleue à l’œil droit... À part ça, rien de grave. Toutefois, elle a mal physiquement et mentalement. Son corps a été battu et son esprit est toujours en colère contre les imbéciles qui l'ont dérangée. Pourquoi ? D’où venait le plaisir de venir embêter les deux filles comme ça sans raison ? Pendant qu'elle fixe le miroir, Cookie est derrière elle en train de lui laver le visage et les vêtements. Elle devrait être contente pour sa chère et tendre... amie mais autre chose la turlupine. Qu'est-ce que je suis devenue ? Pense-t-elle en regardant son reflet. Rebecca est devenue de plus en plus violente ces derniers temps... Ça ne lui ressemble pas. Où est passé la petite fille serviable dans temps ? Il fut une époque où elle avait tout ce qui a de plus adorable... Et aujourd'hui, elle est couverte de sang. Qu'est-ce qui m'est arrivé bon sang ? Qu'est-ce que diraient mes parents ? Enfin, ces chers parents sont morts donc ils ne peuvent plus dire grand-chose... L'air nonchalant de Rebecca semble inquiéter Cookie qui la lave. La cheerleaders remarque cela et recommence à sourire. Elle ne veut pas que sa petite amie se sente mal pour quoi que ce soit. Elle l'aime, pour elle ça va de soi. Elle arrête de regarder le miroir pour se retourner face à Cookie. Elle lui donne un gros câlin. La platine en a désespérément besoin en ce moment...

- Ne t'inquiète pas Charlotte, je vais bien...

Si elle appelle Cook par son prénom, c'est que ça ne va pas bien du tout. Une larme discrète coule avant de lui poser un baiser sur le coup. Elle adore sentir le corps de Cook contre elle. C'est comme une peluche, elle l'a câliné et ça lui remonte le moral. Ça fait du bien d'avoir une personne sur qui on peut avoir un peu réconfort sans problème. C'est ce qu'elle aime le plus chez Cook. Elle est adorable, cette fille a toujours la main sur le cœur, prête à aider les autres. Sans oublier son magnifique sourire qui est encore plus jolie que celui de n'importe quel clown.

- Je suis légèrement confuse... c'est tout.

Elle prend la main de son amour et l'oblige en quelque sorte à la suivre hors de la salle de bain. Une fois retourné dans la salle a mangé, les deux jeunes filles s'assoient sur une jolie table bien préparée avec Alonso pour les accueillir. Elle affiche un sourire sympathique pour redonner à l'atmosphère un aspect pour joyeux. Les remarques touchantes du Cubain calme les précédentes émotions de Rebecca un moment. Un sentiment plus léger mais éphémère à la fois prend place. Rebecca est heureuse le temps de discuter avec ce brave homme qui mérite tous ces respects. Il est venu les sauver comme un super héros. Quelques choses d'encore plus troublants seraient que la platine se rend compte ce qu'il y est réellement. Un homme puissant du sud qui travaille pour un terroriste...

- Ah mais non, je n’ai rien d’extraordinaire…

Elle joue les modestes cette petite platine.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Mar 6 Aoû - 23:00




Alonso s'est bien rendu compte qu'on se connaissait et je suis un peu surprise qu'il se rappelle de moi, mais en même temps plutôt heureuse. Il nous conseille rapidement d'aller nous occuper du visage de Rebecca et nous nous dirigeons vers la salle d'eau. Là j'observe ma petite amie, constatant qu'elle aura des bleus qui partiront au bout d'un moment. Je remets une mèche derrière ses oreilles et prends un mouchoir pour pouvoir enlever le sang qui est resté un peu partout. Tandis que mon amie fixe le miroir, je m'applique à enlever tout ça. Je cherche dans mon sac à main et trouve des affaires que je comptais ramener à la maison et qui étaient restés dans mon casier. Je prends ceux de Rebecca et les fait tremper dans l'eau avant de lui donner un débardeur pour qu'elle l'enfile. Je prends son t-shirt dans l'eau et le sèche à moitié, puis je le mets dans mon sac. On le lavera à froid à la maison. Je constate alors que Rebecca semble perturbée et cet air m'inquiète un tout petit peu. Elle a mis le débardeur comme si elle était en transe et elle fixe son reflet. Mais Rebecca semble s'apercevoir de mon inquiétude, normal elle me connaît bien. Elle se retourne vers moi et me prend dans ses bras. Pourtant, je ressens encore le malaise. Je ne sais pas si cela touche notre couple directement ou si c'est bien plus profond dans l'histoire de Rebi. Soudain elle m'appelle Charlotte. Charlotte ? Holala il y a bien quelque chose qui ne va pas et elle a beau me dire le contraire, je ne la crois pas un instant. Cependant, elle ne veut pas en parler pour le moment. Je sens venir ses lèvres sur les miennes, chose que j'apprécie et malgré ce sentiment d'inquiétude qui reste au fond de moi en tant que sentiment principal. Nos lèvres se séparent à nouveau. Je ne veux pas qu'elle se sente mal, je ne veux pas qu'elle voit que je m'inquiète puisque je sens qu'elle s'en voudrait si je ressentais ce genre de sentiment. Je tente un petit sourire timide, ne disant rien la laissant m'expliquer que toute cette histoire la rendus confuse.

«  Je veux bien comprendre que cette histoire est perturbante, mais je suis fière de toi. Et puis Alonso nous a bien aidée.

Oui appeler mon sauveur par son prénom, cela se fait derrière lui non devant, où je l'appelle Monsieur Cimarro. Rebecca me prends la main et force à quitter les toilettes. Nous nous asseyons avec Alonso. Je vois ma petite amie sourire et pourtant je pense à l'air qu'elle avait tout à l'heure. Le colosse me dit alors qu'il est content pour moi du fait d'avoir rencontré Rebecca. Oui elle prend soin de moi bien évidemment. Elle est tellement adorable c'est vrai. Adorable oui avec ses cheveux châtains aux reflets dorés. Je l'écoute dire des bêtises comme quoi elle n'a rien d'extraordinaire. Nan, mais oh, quelle menteuse. Bien sûr qu'elle est extraordinaire et je le sais que trop bien. Elle défend Gordon comme pas deux, elle est super jolie, forte, drôle, confiante et je ne saurais la décrire plus, car je n'aime pas le faire, mais disons que sans elle je serais bien seule, perdue. Oui j'ai vraiment de la chance de la connaître.

« Arrêtes de jouer les modestes, tu as été géniale ! Et oui Alonso, je suis vraiment contente de l'avoir rencontré. Si je n'avais pas quitté le Sud cela ne se serait sans doute pas produit, donc même si parfois les feux d'artifices me manquent c'était un bon choix de quitter le sud. Mais raconte-moi un peu comment c'est, ces temps-ci ?

Alonso est très influant dans le sud et même si je ne suis pas toujours au courant de tout ce qui se passe, je sais très bien qui il est. Ce qu'il fait ? Non pas vraiment, mais qui en à faire quelque chose. C'est la vie privée des gens. C'est étrange ceux qui veulent tout savoir sur tout le monde. Je dois avouer être curieuse, et pourtant je ne vais pas poser sans arrêt des questions aux autres.

made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1Dim 1 Sep - 12:48

En groupe, la connerie est contagieuse ...


Alonso n’est pas mécontent d’avoir des nouvelles de Kennedy. Selon lui, une jeune fille comme elle n’a rien à faire au Sud et tant mieux qu’elle l’ait quitté. Ce quartier est pourri, pas un scoop et ce n’est pas Jason qui aide à faire baisser le taux de criminalité. Non, sous ses ordres il aurait même plutôt tendance à crever le plafond. Franchement le Cubain se moque de vivre là ou ailleurs, il n’agît pas pour la paix du gouvernement et ne se voile pas la face : il est un criminel. Pas à l’échelle de Lecter et Boogie, bien sûr mais ce n’est pas pour autant qu’il échapperait à la prison si la police lui mettait la main dessus.
Le vrai problème du Sud, ce sont ces petites frappes qui se pensent au dessus de tout le monde parce qu’ils viennent de là ; qui se prétendent puissants et pourvus de droits. Erreur ; grave erreur. Au Sud on a aucun devoir mais surtout le droit de mourir du jour au lendemain. Alonso a vu trop de personnes mourir pour les caprices de son boss et il l’avoue, parfois il aurait aimé protéger certains, les arracher des mains du Clown. Chose impossible … on arrêtera pas Lecter à moins de le tuer.

Modeste petite Platine qui prétend avoir fait là bien peu de choses, ce que contre rapidement sa petite amie, la qualifiant de formidable. Pour avoir voulu la protéger et avoir réagit afin de faire justice le géant ne peut qu’acquiescer mais pourtant, il sait que cette jeune fille là le regarderait d’un tout autre œil si elle connaissait ses activités. Comment lui en vouloir ? Elle aime le gouvernement, c’est là son choix et quand bien même ce n’est pas son cas, Alonso n’ira pas la contredire. La liberté de penser est une chose à laquelle il tient malgré le fait qu’il sache de l’académie conditionne les élèves à vouer leur existence à un dictateur sans scrupules qui les sacrifiera sans mal ni douleur si le vent tourne en pointant un doigt accusateur sur la révolution, poussant à une guerre dont il sera uniquement spectateur. Pas cet endimanché qui ira se salir les mains pour sa cause, il les enverra tous et toutes au casse pipe … Mais persuadés d’agir pour le bien du pays les adeptes ne se soucieront pas de leur sort et fonceront, poing levés sous la bannière de l’état. Triste réalité ; pour un peu elle le rendrait morose.

Comment est le sud depuis ? Alonso hausse légèrement les épaules et se force à sourire.
« Comme toujours, ça reste aussi vivant et aussi mal fréquenté. Un peu moins de feux d’artifices aussi, le pyromancien est pas trop d’humeur semble-t-il, mais sinon … rien n’a vraiment changé. Et tu n’as raté aucun spectacle important. »

Que lui dire de plus ? Oh tu sais Jason est devenu un fou furieux qui descend les gens pour des broutilles et qui me force à acheter le café. Il a déclaré la guerre au Nord et meurt d’envie d’aller y traîner et pour ne rien arranger nos fournisseurs semblent nous lâcher les uns après les autres … Oh et je t’ai dit qu’il avait libéré des dizaines de prisonniers pour les recruter ? Non tout ça ; autant le taire. Que ces deux filles ne reviennent pas maintenant au Sud voir même jamais ; Lecter y traîne toutes les nuits avec la meute et on ne compte plus le nombre de cadavres qu’il abandonne derrière lui. Il faudra bientôt frapper un bon coup sur la table et mettre les choses au clair avant que ce taré de clown ne les oblige à commettre un suicide collectif.

Le patron apporte son assiette et Alonso le remercie avant de tirer la chaise vers la table qu’il occupe et ainsi entamer son repas pendant que son ami prend la commande des filles. Un peu de calme ; c’est bienvenu. Rendant leur intimité aux demoiselles, le géant arrive à la moitié de son plat lorsque son téléphone sonne... mauvais ; très mauvais signe. Extirpant l’objet de sa poche, il grimace aussitôt et avale une gorgée de son verre d’eau avant de répondre sans grand élan malgré sa voix forte.
Jason, forcément … Sa voix cassée illustre bien les trois paquets de clopes qu’il fume chaque jour depuis ce désastre au centre commercial et un léger tremblement perce sous l’acide qu’il crache à chaque parole, témoin d’une nervosité qu’on connaît trop peu à ce personnage extravagant auquel la joie et un trait de caractère surpassant d’ordinaire tout les autres. Jason ne rit pas du tout ces derniers jours. Reproches sur son retard, sur la course qui n’est pas faite assez vite mais Cimarro ne parvient pas à s’emporter. Sentir ce taré si démoli lui tord l’estomac. Se pinçant l’arrête du nez entre deux doigts il soupire lentement.

« Calmes-toi, c’est complètement bouché sur les routes à cette heure, je me suis arrêté pour manger. Dés que ça se dégage je redémarre d’accord ? » Réponse guère convaincue de l’autre côté, le tyran crache qu’il en a assez d’attendre. Bon sang ; il va finir par l’assommer. « Tu as besoin de quelque chose pour les chiens ? » Question qui semble faire baisser la tension du Clown, pour sa ménagerie il est encore capable d’aligner quelques pensées cohérentes. « Ok, je passe leur prendre ça sur le retour. À tout à l’heure. »

Il s’en tire à peu près bien mais en raccrochant, Alonso n’a plus très faim. Pensif, il fait tout de même honneur au plat et jette un regard aux filles qui sont retournées à leur petite bulle amoureuse. Vous ne connaissez pas votre chance toutes les deux. Pense-t-il, se relevant pour débarrasser son assiette et la ramener en cuisine où il croise le gérant.

« Tu files ? » Lui demande l’homme.
« Ouais … On sera pas trop de deux là bas pour tenter de désamorcer cette bombe là. Puis je doute fort que ça se règle sans heurt. Je vais devoir gueuler et j’ai horreur de ça. Tu sais ce que ça fait de t’expliquer avec un type qui écoute que lui depuis presque quarante ans ? » Lâche le Cubain, dépité.
« J’imagine. J’te souhaite bien du courage. »
« J’en aurai besoin ... » Il sourit, reprend sa veste et se dirige vers la porte après une chaleureuse accolade. Main sur la poignée, Alonso interpelle toutefois les demoiselles. « Les filles, la note est pour moi, régalez vous et détendez vous. Testez leur glaces aussi, elles valent le détour. » Glisse-t-il, leur accordant un clin d’oeil et un signe de la main.

Dehors, le Cubain allume une cigarette et y jette un regard noir en recrachant le premier nuage de fumée. Il est grand temps de faire quelque chose avant que leur patron se déglingue. Mais quoi ? Il n’écoutera pas sagement … ne reste que les coups et les cris. Épreuve détestable qui ne plaira à personne mais Alonso sait que c’est aussi son rôle. Boogie s’oppose rarement à Jason et il a toujours pris des gants à son sujet, imposant sa glace pour faire baisser l’ampleur des flammes. Leur dernier espoir de rendre un fond de raison à Jason maintenant … c’est d’être deux face à sa folie. Plus facile à dire qu’à faire. Dernier regard au couple de jeunes filles à travers la vitre, Alonso sourit pour lui même, presque attendrit. Bah ; c’est comme d’habitude. Qui vivra verra.   

RP CLOS POUR ALONSO
© Jason L.


Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS " Le choc des cultures " ▬ RP CLOS Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» " Bad Joke " - CLOS
» Unforgivable /!!!\ CLOS
» " On prend les mêmes ..." /!!!\ ▬ RP CLOS
» La quête de l'Est CLOS
» " Monsters " ▬ CLOS