Masquerade | Daniel
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H. Allegra Lockhart
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MessageSujet: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Lun 26 Aoû - 23:39


Masquerade | Daniel  Teresa

Masquerade! Paper faces on parade
Masquerade! Hide your face so the world will never find you
Masquerade! Every face a different shade
Masquerade! Look around, there's another mask behind you.


La nuit brille de mille feux au centre du monde.

Lumières qui se reflètent sur les diamants, parures dorées qui scintillent, dents blanches et maquillages étincelants. L'Ouest est en fête, une supplémentaire à ajouter à la longue liste des réjouissances de ce petit univers. Les somptueux bâtiments semblent plus hauts que jamais, le ruissellement des fontaines est un chuchotement complice à l'oreille des invités à l'Hôtel Waldorf-Astoria, ce bâtiment prestigieux, emblème du Manhattan d'autrefois et symbole du Quartier Ouest d'aujourd'hui. Entièrement reconstruit après la guerre, l'hôtel accueille ce soir une petite centaines des résidents pour un gala de charité destiné à apporter un soutien financier aux plus démunis de la ville. Prétexte bien trouvé; personne ici ne se soucie des pauvres miséreux des bas-fonds de New-York, pourtant chaque convive est présent, sourire aux lèvres, afin de se faire admirer et de pavaner au milieu de ses pairs, essayer de briller un peu plus que les autres. Les grandes familles de la ville sont là - ou au moins le membre représentant; ainsi que les plus riches, les politiciens, quelques acteurs ou artistes, des icônes de la mode. La crème des gens importants en "petit comité"; ce n'est qu'une luxueuse réception entre soi-disant bonnes âmes. Les journalistes sont à l'écart et l'intimité se crée dans le nid de vipères.

Les regards se tournent vers elle comme une seule personne lorsqu’elle arrive. La limousine noire familiale la dépose devant le perron, et une jambe après l’autre, elle sort de la voiture, cet air de triomphe insupportable plaqué sur son visage parfait. Longues boucles blondes qui laissent place à une robe rouge sang, nouvelle collection Elie Saab, inédite. Hypathie Lockhart prend appui sur ses stilettos, adresse un sourire à la foule en face d’elle. Le sourire est faux, tout comme les leurs, mais dans ce jeu de dupes c’est à qui mentira le mieux. Elevée dans le mensonge, entraîné depuis des années à sourire, à plaire, à rire sur commande, qui mieux qu’elle sait porter ce masque de fille à papa, garce passée reine dans l’art de l’hypocrisie? Dans sa cage dorée ils ne sont que des accessoires. Tous lui adressent un compliment lorsqu’elle passe, simples formalités dont elle répond par un mot évasif. La haie d’honneur se referme sur elle et déjà les commentaires fusent: comme chaque invité de marque elle est scrutée, analysée, détaillée. Ils ne sont plus des hommes, devenus des animaux de foire qui s’exposent par vanité et se complaisent dans leur fange, certes parsemée de pierres précieuses. Mais tout ce qui brille n’est pas d’or, loin de là.
Ses longs cils papillonnent sur ses yeux d’acier et intérieurement, elle soupire. Rien d’extraordinaire malgré les commentaires de ses pairs qui tombent en pâmoison devant les statues de marbre, l’escalier intérieur doré à l’or fin, la robe en soie de l’hôtesse qui les accueille avec une voix stridente et trop enjouée pour être sincère. Allegra traverse les couloirs avec grâce mais son regard est vide. Sa main trace une signature sur le registre, le Livre d’Or, au nom de la famille Lockhart dont elle se fait l’ambassadrice. Le Sénateur est encore retenu par un colloque politique et sa « mère » est… quelque part sans doutes. Qui s’en soucie? Certainement pas Allegra.  

Des mots creux échangés avec un couple d’entre-deux âges, une politesse rendue à une fille de son âge. Ils sont ennuyants, ennuyeux. La seule chose intelligente à faire ce soir, c’est déguster le champagne et donner beaucoup d’argent. Contrairement à toute attente, le sort des malheureux n’indiffère pas totalement la jeune femme. Sans l’émouvoir, sans ressentir de compassion ou un autre sentiment (manquerait plus que ça…), elle trouve important d’aider la ville et ses citoyens à retrouver une certaine dignité. Ici ils ne manquent de rien – l’Ouest est décidément un autre monde, une dimension parallèle ou la pauvreté et la souffrance semblent éradiquées. L’opulence et le paraître règnent sur leur quotidien. Les façades blanches, les allées spacieuses et boisées dissimulent de justesse les péchés qui brûlent les âmes, et les Hommes qui s’enfoncent dans le vice. Corrompus et rongés jusqu’à la moelle, tous le sont, prétendument en accord avec un Gouvernement qu’ils méprisent souvent – le courage se fait si rare dans les parages: chacun d’eux préfèrerait mille fois vendre son âme au Diable, les gosses et la voiture avec plutôt que d’oser se rebeller. Se rebeller… Une perte de temps, une peine perdue selon eux. Pour quoi faire? Le camp des gagnants, c’est le leur. Leur conscience est morte et enterrée depuis bien longtemps et puis c’est si simple de jouir avec des œillères. Ça ne demande aucun effort, juste une transaction bénie par l’Enfer. Tellement plus facile. Concentration de mégalomanes, de requins, de salauds, de manipulateurs, menteurs, tricheurs, et parmi tout cela, Allegra trouve sa place. Évidemment personne ne connaît la vérité, ni ne la soupçonne, cela serait tellement scandaleux… Bien que le scandale jalonne la vie de la moitié des participants (l’autre moitié ayant su le cacher), la vérité sur Hypathie Lockhart serait un coup de tonnerre terrible.

Parfois l’envie lui prend de tout raconter. Sa mère, la torture, sa sœur, l’échange, le silence, le traumatisme. La supercherie, les falsifications, les diagnostics des psychologues et psychiatres qui ont mystérieusement disparu, la lettre d’avertissement sur le comportement étrange, l’Académie Weins, la prison en or massif et la vie factice. Une histoire si incroyable qu’ils pourraient en faire un film. Ou un roman, du genre best-seller. Faire de sa vie une fiction n’est pas si impensable, c’est déjà presque le cas.
Leurs hôtes les invitent à venir prendre place dans la salle de réception, une immense salle de balle aménagée pour l’occasion avec buffets gargantuesques, fontaines de champagnes, grands crus du XXè siècle, et mets raffinés. Le comble pour une soirée organisée pour les mendiants de la ville, enfin bon… on n’est pas à une absurdité près. Rapidement les langues se délient et tout le monde papote joyeusement, ou plutôt, poignarde avec allégresse son voisin dans le dos. Les novices ne survivent pas dans de telles conditions: soit on naît dedans, soit on reste en-dehors. Chaque individu non-conforme aux mœurs en vigueur est catalogué et évité comme un pestiféré, alors autant jouer la carte de la prudence. On avance pas à pas, on détecte les pièges, on esquive, on rebondit. Le moindre faux-pas et c’est la mise à mort sans autre procès.

Jamais elle n’a commis de faux-pas, jamais elle n’en commettra. Trop protégée, trop crainte. Après tout, l’empire financier des Lockhart est immense et leurs appuis politiques solides, un même refrain que l’on entend à chaque fois qui entraîne un débat stérile. Ils savent. La famille a une réputation qui n’est plus à faire et Hypathie est là pour la tenir. Faussant compagnie à un groupe d’avocats, elle se dirige vers le buffet le plus proche. Les lustres en cristal renvoient une lumière discrète mais suffisamment lumineuse. Apostrophant un serveur, elle ordonne une coupe de champagne qui apparaît à la seconde. Trempant ses lèvres dans le breuvage doré, elle prie pour avoir une excuse pour s’esquiver le plus tôt possible, après les dons, peut-être. D’ailleurs est-ce une vente aux enchères? Elle ne s’en souvient plus.

Quelques pas en solitaire la conduisent hors de la salle, vers le grand escalier qu’elle emprunte, sa coupe toujours à la main. Les marches semblent interminables puis elle débouche sur un long corridor. Seule. Tant pis pour la fête; elle a pour elle un étage entier à explorer.

Sourire aux lèvres, le gris bleu de ses yeux se pare d’une lueur... machiavélique.

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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 1:06




Il devait y aller. Quand Daniel avait reçu l'invitation, il s'était dit qu'il n'irait pas là-bas et qu'il resterait chez lui, avec son lit, un bon livre. Une petite soirée tranquille. Pourquoi aller se jetter dans la gueule de ses fauves près à vous dévorer si vous faites un faux pas. Les gens sont tellement égoïste et hypocrites qu'ils vous tourneront le dos sans hésiter. Tout ce qu'aime Daniel. Pourtant les réceptions n'étaient pas sa tasse de thé. Malheureusement ses comptes en banque étaient en chute libre et il soupçonnait son grand-père de ne plus le fournir, voire même de lui enlever de l'argent. Or il savait très bien qui lui donnait de l'argent : les hypocrites des réceptions. Qui n'avait pas un peu d'argent chez les Lassiter ? On se demandera de quoi l'argent de la famille Lassiter est faite, puisque personne n'en est vraiment certains. Les rumeurs encore et toujours fusent aux quatre coins du quartier. Les affaires ce n'est pas le sujet de ce soir, place à la fête. Faire une apparition dans ce genre de soirée ne serait pas sans faire son effet. Et puis qui pouvait savoir s'il ne trouverait pas une jeune de son âge, ou une femme prête à tromper son mari, à ramener à la maison, ou a amené dans une chambre d'hôtel, ou encore mieux dans l'une des chambres de l'hôtel où il allait. La réception avait lieu dans l'Hôtel Waldorf-Astoria. C'était LE lieu qui rayonnait dans le quartier ouest. Tous les événements de l'année avait lieu là-bas. Au fur et à mesure des cérémonies, Daniel avait commencé à connaître les lieux, mais quand les hôtes dirigeaient les invités, il laissait faire ne soupirant. Le jeune homme s'observa dans le miroir. Finalement il avait décidé de faire une petit apparition, de quelques heures. Ses cheveux toujours aussi bouclés, en pagaille malgré le coup de peigne habituel, lui causaient parfois des problèmes. Mettre du gel. Vous n'y pensez pas. Sa mère appréciait cette chevelure. Elle avait toujours adoré mettre ses mains dans les boucles de son fils. Celui-ci n'appréciait pas toujours, mais laissait sa mère faire pour le peu de fois qu'il la voyait. Le costard qu'il portait, sortait tout juste du pressing. Il l'avait fait laver pour l'événement. Evidemment ce n'était pas de la mauvaise qualité, car les invités verraient tout de suite la différence et ce n'était pas bon pour le trafic. Tout ce noir faisait ressortir le bleu de ses yeux. Sa mère rentra dans sa chambre. Pourquoi ne pas aller à la réception avec son fils ? Outre, le fait qu'elle avait été déchue de la famille Lassiter, Daniel refusait de l'amener prétendant qu'elle était trop faible. Pourtant Jamya aurait adoré retrouver toutes ses anciennes amies, toutes ces personnes égoïstes que l'on trouvait dans ce quartier. La véritable raison de se refus étaient les rumeurs qui pourraient circuler sur sa mère et sur lui, qui ne seraient pas sans perturber la pauvre femme qui avait été coupée du monde si longtemps. Elle lui fit son nœud de cravate, même si Daniel aurait pu le faire. Sa mère le félicita d'être aussi beau et de représenter si bien la famille Lassiter. Normal comparé à son paternel on pouvait toujours faire mieux. Elle l'embrassa sur la joue et il sortit. On lui donna son manteau qu'il ne mit pas, mais porta sur son bras. Maxime attendait dehors, comme toujours. La Volvo noire démarra et partit vers l'hôtel, bien que près de la maison familiale . Daniel hésita à demander de faire demi-tour. Ce n'est qu'une fois arrivé devant l'entrée, qu'il se dit que tout ça était une mauvaise idée. Il était trop tard. Il soupira et pris son courage à deux mains pour se lancer dans l'aventure tumultueuse de l'ouest.

Le quartier ouest. Toutes ces personnes qui jugent les apparences, qui essayent d'atteindre la perfection, sans savoir ce que c'est. Des diamants, des robes hautes coutures, des costumes trois pièces au prix d'un an de salaire d'un homme du sud. Tout était faux. En parlant d'argent, l'événement avait été organisé pour récupérer des dons pour les plus démunis. Daniel n'en avait rien à faire d'eux. Oui c'était égoïste, mais on lui avait appris que dans la vie, tout est bien mis à sa place et que les riches sont riches parce qu'ils le doivent. Son grand-père encore. Les regards se tournèrent vers lui et quelques murmures parvint à ses oreilles. Il savait très bien ce qu'on disait de lui. On ne le regardait pas, parce qu'il était beau, mais parce qu'il était comme son grand-père, voire pire, qu'on le craignait et qu'on se demandait pourquoi on ne voyait plus monsieur Lassiter en ville. Inutile de dévoiler les lourds secret de la famille surtout en public, Dany avait dit qu'il était parti pour sa santé. Qui pouvait croire une telle histoire dans ce monde de mensonge ? Les habitants du quartier ouest avait une manie de ne jamais s'occuper de leur affaire et bien que cela pouvait lui causer du tort, Daniel s'en servait. Tous les secrets les plus profonds ils les connaissaient, rien qu'en voyant comment agissait les autres. Continuant à marcher, il remarqua que Monsieur McFloyd trompait encore sa femme avec toutes les premières venues, que madame Janet avait perdue la tête et voyait son petit-fils dans tout les jeunes de son âge, que Monsieur Lawrence semblait ne pas avoir encore avouer à sa femme son homosexualité. Ainsi plein de petits détails de se genre étaient visibles pour ceux qui observent : un tic qui revient, une transpiration, un geste répété etc. Leurs secrets étaient tellement peu intéressants, comparés à ce qu'il connaissait à Weins qu'il ne comprenait pas les commérages qui allaient bon train. Un occupation quelconque pour de vieux imbéciles qui ne pensaient qu'à leur nombrils. Daniel pensa à sa mère qui voulait revoir ses amies, hypocrites, qui ne comprendraient pas pourquoi elle avait disparue si longtemps, qui la fixeraient comme si elle avait une maladie contagieuse. Il voulait la protéger. D'autant qu'il avait un peu peur que Jamya laisse sa langue glisser sur les affaires douteuses de son fils. La confiance qu'il mettait dans sa mère était très mince, et pourtant il en avait et se promit qu'il l'inviterait la prochaine fois ... peut-être. Au moins ça lui tiendrait compagnie.

Après avoir signé le livre d'or au nom de son père, les invités furent amener dans le salon, où déjà certains se jetaient sur les petits fours. On lui donna une coupe de champagne qu'il pris avant d'aller s'installer dans un coin de la pièce. Cet endroit lui convenait très bien et il pouvait avoir une vue d'ensemble sur tout ce qui se passait, qui disait bonjours à qui et qui mentait sur qui. Il jouait à son jeu favoris : observer et analyser. Toujours en buvant le champagne, alcool qu'il trouvait pitoyable comparés à ce dont il avait l'habitude dans les bars ou dans les "after". Les after c'était vraiment très bien pour les jeunes de son âge, plus intéressant, mais relativement rare qu'il y aille en fait. La compagnie des autres gens de bonnes familles l'agaçaient même si certains pouvaient être amusant. Il préférait un gars bien vivant qui lui raconterait des histoires bêtes sur des choses qu'il n'aurait pas fait, plutôt que ces robots encore beaux dans leur habits de gala. Un vieux bougon, qu'il reconnu comme étant le maître Archibald, avocat de père en fils, s'approcha de lui et Daniel se douta que ce n'était pas pour lui demander l'heure. À ses côtés, sa deuxième femme de dix ans sa cadette portait une robe splendide qui laissait voir toute la beauté de ses formes. Daniel faillit s'étouffer avec son champagne, lorsque le couple commença à lui parler :

« Tiens, Lassiter, comment va votre grand-père ? J'adorerais aller me promener avec lui un de ses soirs.

Faux. Archibald voulait juste savoir où était Monsieur Lassiter et si leur accord était bien respecté. Daniel était bien sûr au courant de ce qu'il voulait cacher. Il reposa son verre sur une table, d'un ton toujours neutre répondit à la question :

« Il va fort bien mais préfère rester loin de la ville pour le moment, rassurez-vous, vous ne le verrez pas de si tôt.

Rassurer l'homme, montre ainsi que le jeune homme sait tout ce qu'il a besoin de savoir. Archibald toujours bougon, bougonna justement. Il s'en alla tenant par la taille sa femme. Daniel se retint de rire, laissant tout de même un sourire s'échapper. C'est alors qu'il la vit. Hypatie Allegra Lockhart. Il connaissait la famille Lockhart, son grand-père lui en avait parlé, mais la fille l'intéressait beaucoup plus. Tout comme lui elle était à l'académie Weins. Cette jeune demoiselle l'intriguait au plus au point. Elle semblait fuir quelque chose, ou tout simplement l'ambiance monotone de la soirée. Il la comprenait tellement bien. Ne la quittant pas des yeux pendant qu'elle fendait la foule, il repris sa coupe et fini son verre. La voyant quitter la salle sur ses hauts talons, Daniel se lance à sa poursuite. Il traversa la foule, saluant par-ci par là des personnes qui lui demandaient des nouvelles de son grand-père et même de sa mère, le pauvre n'en pouvant plus de cette hypocrisie qui l'éloignait de sa cible. Il connaissait la maison. À son tour il grimpa l'escalier qui montait vers le premier étage, étage où il est déjà allé, parfois même de manière illicite. Il arriva alors dans un couloir, peu éclairé la nuit par les quelques fenêtres qui se trouvent tout au long du mur. Il vit Hypathie dans le noir qui s'est arrêté. Silencieusement il se glissa dans son dos :

« Alors on quitte une réception, sans plus de cérémonie ? Chuchote-t-il dans son oreille. Mais il est vrai qu'explorer la maison est bien plus palpitant.

Séduire les femmes il aimait ça, et il arrivait très bien d'habitude. Hypathie et lui c'est une autre histoire, peut-être bien trop compliqué pour être expliquée en quelques phrases. Dans le noir Daniel souria. Il aurait pu allumer la lumière, l'interrupteur était juste à côté, mais c'était plus intéressant de jouer dans le noir. Le jeu. Daniel y a tellement joué qu'il connaît toutes les règles, tous les détours, tout pour gagner. Un valet qui se transforme en As. La jeune Lockhart est très belle avec sa robe rouge, ses longs cheveux blonds bouclés, ses yeux qui en un battement fait chavirer le plus jeune serveur. Il attendait qu'elle se retourne pour lui dire d'une voix mielleuse :

« Bonsoir mademoiselle Lockhart.

Un sourire illuminait toujours son visage, un sourire ironique qui pourrait signifier tellement de chose. Un sourire cher pour ceux qui ont l'honneur de le voir apparaître.

Spoiler:

made by ℬlue ℐⅴy

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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 17:13


Masquerade | Daniel  Tumblr_lz8k2t3Un21r4y3lj

J'ai le souvenir d'une nuit,
Une nuit de mon enfance
Toute pareille à celle-ci,
Une longue nuit de silence.

Moi qui ne me souviens jamais
Du passé qui m'importune,
C'est drôle, j'ai gardé le secret
De cette longue nuit sans lune.


La lune, parfaitement sphérique, dispense quelques-un de ses rayons à travers les hautes fenêtres libres des épais rideaux de velours. Le claquement de ses talons est absorbé par l'épaisse moquette et les bruits de la fête se sont tus. Un instant, elle s'approche d'un rebord et s'arrête pour savourer ce moment de calme. Echappée de la gorge de l'avarice et de la luxure, elle trouve répit dans ce sanctuaire nocturne.

« Alors on quitte une réception, sans plus de cérémonie? » Volte-face, elle se retourne, surprise. Elle ne reconnaît pas la voix et n'a pas entendu l'intrus se glisser derrière elle. Son visage est masqué en partie par les ténèbres, mais Hypathie peut deviner son sourire au ton de sa voix. « Si vous vous incluez dans le "on", alors, oui, bonne remarque. », rétorque-t-elle sans se départir de son expression neutre. Elle n'arrive toujours pas à l'identifier; se décale d'un ou deux pas vers la lumière lunaire, juste assez pour qu'un faisceau vienne éclairer le visage de son interlocuteur. Identifier l’ennemi, l’un de ses premiers préceptes. « Bonsoir mademoiselle Lockhart. »  Ses lèvres rouges s’étirent en un fin sourire. Yeux bleus, cheveux bouclés, regard revolver. « Monsieur Lassiter. Quelle surprise », confie-t-elle, faussement étonnée. Elle lui donne du monsieur mais le titre n’a rien de personnel. Pendant le court silence qui s’ensuit, elle profite de l’obscurité pour le détailler. La blanche lumière éclaire par parcelle son costume, ses lèvres, ses yeux. Il ne lui en faut pas plus pour ôter son masque de princesse lassée et le remplacer par celui de la séductrice vénale.

Elle tend une main manucurée pour le baisemain de rigueur. Ridicule ? Pas le moins du monde. Ici la haute société meurt étouffée sous le poids de ses propres coutumes, les hommes en gentlemen idéaux et les femmes en ladies magnifiques. C’est une trop belle soirée pour laisser tomber les apparences, elles comptent plus que raison. « J’ignorais que tu étais convié. » Une question aussi perverse que mesquine se loge dans son esprit, oh chéri, ton grand-père et ta mère ne sont donc pas avec toi? Elle choisit de l’ignorer, leur conversation vient à peine de débuter et lancer les hostilités maintenant serait d’une impolitesse extrême. D’une voix lascive elle enchaîne : « Je suis venue chercher un peu de calme. En ce moment les réceptions me fatiguent et m’ennuient. Tu ne saurais me le reprocher, si? »

Allegra ne se détache pas de son sourire enjôleur. Elle laisse volontairement traîner l’acier de ses yeux sur le corps du jeune homme, c’est tellement plus drôle avec un peu de séduction. Il n’est pas en reste non plus ; elle le sait bien. Les rumeurs courent vite ici, encore plus vite qu’ailleurs et elles se ruent tout particulièrement aux oreilles d’Allegra. Monsieur est un coureur de jupons connu, pourquoi se priverait-il? Bonne famille, bon genre, beau garçon. Malheureusement un passé trop secret mais rien ne résiste éternellement aux coups insistants des curieux.  Première année à Weins, Zinc, la couverture idéale pour mener grand train de vie… bien que ses fréquentations, comme celles d’Allegra, passent d’un groupe à l’autre sans concessions. Elle apparaît bien renseignée – pas plus que les autres. Elle se contente d’écouter et de retenir, comme dans ce genre de fastueux galas où les vieilles pies jacassent tant et plus sur untel et untel. Un foisonnement de « on dit » qui se révèlent avantageux… ou non. La plupart du temps les conversations des vieilles carnes sont stériles, une raison supplémentaire pour y échapper.  

Les cherche-t-on déjà? Ce n’est pas une inquiétude. Deux jeunes gens aussi beaux que riches isolés à l’étage, on ne peut rêver meilleur alibi. De quoi alimenter les jacassements de la basse-cour, mais réflexion faite, ce serait légèrement défavorable à la jeune femme. Mieux vaut qu’on ne les surprenne pas. Remarquera-t-on leur absence? Seule, elle n’y aurait pas prêté attention, mais deux personnalités en vue qui manquent soudain à l’appel ne manquera pas d’éveiller les soupçons. Faisant mine d’hésiter un instant avant de prendre la parole, elle susurre délicatement, sur un ton de conspiration: « Je suggère que nous ne restions pas dans le couloir. Je n’ai aucune envie de devoir redescendre dans le Hall avant les enchères. » Un tourbillon rouge et elle tourne le dos à Daniel, sans prêter attention à sa réponse. S’il veut la quitter il est assez grand pour le faire tout seul, mais quelque chose lui souffle qu’il a bien l’intention de l’honorer de sa compagnie ce soir.

La soie de sa robe ondule autour de ses chevilles, joue avec les ombres nocturnes: Allegra avance dans le couloir, bien décidée à tester les portes une par une pour voir lesquelles s’ouvriront sous la pression. Au moins, ils ne seront pas exposés à la vue du premier abruti désireux d’inspecter à son tour la demeure. Elle l’a décelé dès la première seconde dans le regard de Lassiter; l’ironie et une expression, disons, chasseresse, ne laissent guère à penser qu’il abandonnera la partie. Les deux premières portes, grandes et lourdes, refusent de s’ouvrir. Une moue déçue fait son apparition sur le visage fin de l’Autrichienne, qui se reprend vite. Troisième et dernier essai, sinon, tant pis. Minutieusement, la poignée ronde et dorée tourne dans la main de la blonde. Elle tourne la tête, jette un regard défiant au jeune homme. « Celle-là ne me résiste pas. » Dans un petit rire, le sous-entendu est évident, mais assez délicat pour ne pas paraître grossier. Un courant d’air s’échappe de l’entrebâillement de la porte, fait frissonner Allegra.

« Alors, Lassiter? Tu souhaites explorer les moindres recoins de cet étage avec moi, ou tu préfères retourner te mêler au gratin de l’Ouest? » Le sarcasme est évident dans sa voix, mais elle attend sagement qu’il lui réponde. « Pour ma part, j’ai bien l’intention de fuir le plus loin possible de ces gens. La nuit est belle, c’est une occasion propice aux découvertes. N’est-ce pas? » Là encore, le sous-entendu est en dentelle, ouvragé finement. Découvertes? Celles qu’ils feront dans les pièces closes de l’hôtel acquièrent soudain une moindre importance que celle qui vient de leur être offerte sur un plateau d’argent. Allons, allons, qui serait assez fou pour refuser une escapade avec la très ténébreuse Hypathie Lockhart? De même, sa curiosité s’est aiguisée en présence de ce nouveau cavalier de choix, pourtant inopiné. Laisser passer cette ouverture serait d’une stupidité sans nom. Son corps entier est en alerte, prêt à se faufiler dans le noir complet de la pièce ouverte au moindre mot de Daniel.

Ombre et lumières blafardes, nuit noire, une atmosphère inquiétante, un sombre jeune homme et un étage rempli de mystères. Loin d’eux les éclats tapageurs de l’or et des diamants, le bruit et la foule.

Elle en frissonnerait presque d’excitation.

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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 20:54




La belle l'observa dans un silence avant que la bête ne fasse son entrée et qu'elle le reconnaisse enfin. Tout n'est qu'apparence dans cette demeure, tout le seras toujours, et Daniel compte bien en profiter. Allegra n'est pas connu pour son innocence et c'est donc sans surprise qu'il entend ses paroles, lui répondant. Tout comme lui, elle a été élevé par la haute société qui se doit d'avoir une certaine prestance par rapport à ceux pour qui ont fait la charité. Il l'observe, s'abreuvant de ses paroles. Salutation habituelle. La jeune fille se tien bien. Il entend tout ce qu'elle dit, mais le jeune homme a les yeux rivés sur le corps parfait de la jeune femme. Des formes là où il faut, ni anorexique comme il a déjà vu de nombreuses autres filles riches, ni même trop dodu comme des prostitués de fortune, condamné dans les bas-fonds à vendre leur corps faute de mieux faire. Non, sa robe lui va à merveille et le rouge fait ressortir le blond dès ses cheveux; son visage parfait rayonne d'une expression si commune dans le quartier ouest, et pourtant qu'elle arrive à faire sienne. Elle lui tend alors une de ces charmantes mains manucurées comme il se doit, dans l'attente d'une coutume qu'il trouve fade à son goût. On prétend que le baisemain provient de la tradition française et honnêtement les voyages, les traditions ne sont pas sa passion. Pourtant il prend cette partie du corps, dans sa main de parfait riche, ni trop rugueuse ni trop douce, et en ne dépose un baiser sur le dos. Daniel hésite à saisir le bras de la jeune pour l'approcher de lui. Il laisse les bonnes manières prendre le dessus sur lui, et se relève son geste accompli. Encore l'éducation de son grand-père. Hypatie lui pose une question qui n'en est pas une. Oui, savoir quand un Lassiter vous fera l'honneur de sa présence, est une information rare.

« Ma foi, il peut être bénéfique d'apparaître dans de tel endroit ».

Il est étonnant qu'elle ne sache pas que Daniel vienne, puisque la famille Lockhart a des oreilles partout. Certes ils en savent surement moins que lui. D'une parole, la jeune demoiselle confirme ses hésitations sur sa venue dans ce long couloir. L'ennuie. Le pire ennemi des jeunes adultes. C'est sans doute pour cette raison que Dany passe ses nuits dans les rues de New York à chercher un peu d'aventure, de réconfort, et d'actions suicidaires. Il se souvint de la fois il avait fait son tatouage. Les gens de la haute société ne savent pas ce qui est écrit même s'ils savent que le jeune Lassiter a cédé à une lubie. Il n'est pas le seul dans ce cas, de nombreuses femmes abordant des formes très banales sur leurs chevilles, leurs épaules, leur nuque ou quelque part ailleurs. Daniel se demande toutefois ce que les gens penseraient s'ils voyaient ce qui y était écrit. Mais il ne veut pas y penser, pas ce soir alors qu'il se trouve en si bonne compagnie. Il constate rapidement qu'elle a changé de masque. Allegra est connue pour être une séductrice, mais pas pour autant une fille facile. Arrivera-t-il à son but ?

«  Je ne te reprocherais pas de vouloir être seule. C'est sans nul doute pour cela qu'on ne me voit pas souvent dans les réceptions. Je me préfère me reposer.

Comme elle, le jeune adulte la tutoyait contre toutes les attentes des convenances. Mais ils étaient entre eux. Il s'adosse à la fenêtre et lance un petit sourire charmeur à la jeune fille. Allegra sourit aussi, mais il hésite entre un sourire faux ou un sourire qui veut dire beaucoup. Daniel a toujours aimé les choses compliquées et cherche toujours à savoir ce qui se cache derrière tout, notamment derrière ce sourire. Il observe ses lèvres parfaites, rouges qu'il souhaiterait bien embrasser. Hypathie Lockhart, il en connaît long à son sujet, sans vraiment tout savoir. Il connaît ses fréquentations, ses passe-temps, mais n'a jamais vraiment poussé le bouchon au point de tout savoir. Il le pourrait s'il avait envie et ce sans que la demoiselle le sache, mais aller chercher les informations à au source c'est plus palpitant n'est-ce pas . Par ailleurs, il constate que bien loin de le laisser indifférent, Allegra semble prendre du plaisir à l'observer, comme il le fait. Daniel ne pense même pas aux autres. Non ce soir tout ce qui l'intéresse c'est cette charmante femme habillée de rouge, telle une diablesse. Il n'en a rien à faire des rumeurs, en même temps les gens peuvent bien parler sur son compte, si jamais il le savait, des informations pourraient très bien lui échapper. Des automates, des robots aux apparences parfaites, des jongleurs, des sourires faux, comme des masques, des rires moqueurs, des regards qui jugent sans savoir. Tout le monde a ses secrets, ses malheurs, son histoire, pourtant c'est comme si dans ce monde on oubliait pour un soir toute la misère que l'on peut connaître pour s'occuper de celle des autres et se dire « oui il y a pire ». La charité.

C'est alors qu'Hypathie lui propose de partir du couloir, de peur de croiser quelqu'un d'indésirable. Il est vrai que l'on remarquerait l'absence d'Allegra Lockhart, mais celle de Daniel Lassiter est moins sûre, quoiqu'en y réfléchissant bien il ait fait forte impression en venant dans cette réception, malgré tout ce qui se passe. La proposition de la jeune femme prouve que les choses semblent se concrétiser plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Retourner dans le Hall . Ah oui c'est vrai qu'il y a les enchères après. Mais pourquoi s'occuper d'acheter un tableau à un prix exorbitant si cela ne sert qu'à décorer une pièce où les gens ne viendront jamais. Daniel, s'il le pouvait n'achèterait que des objets utiles et anciens du style appareils photo de collection. Il aime ça la photographie. Le beau visage d'Allegra serait vraiment un modèle digne d'une déesse, telle qu'elle est, une princesse. Il se maudit de ne pas avoir pris son appareil photo. Lui tournant le dos elle s'avance vers la fin du couloir. Un tourbillon de sa robe rouge, des courbes qui donnent envie. Daniel se mord la lèvre, pour ne pas céder, pour paraître bien devant elle, et s'avance à sa suite, lui laissant de la marge. Le paraître ou la chose la plus détestable au monde. Elle teste des portes qui restent closes dans ses mains. Daniel laisse aller un sourire dans l'obscurité, sourire qui disparaît rapidement pour retrouver son ton neutre. Il ne s'approche pas trop de cette diablesse, lui laissant trouver laquelle s'ouvre, pour se lancer à sa suite. La dernière porte enfin s'ouvre, et Allegra exprime sa victoire. La pièce n'est pas éclairée. Elle se retourne vers lui pour lui demander s'il préfère la suivre ou retourner dans le hall. Il est évident que la jeune fille connaît déjà la réponse à cette question. D'un pas assuré et délicat, le jeune homme s'approche de la demoiselle :

« Je préférerais visiter mille maisons avec toi plutôt que de retourner dans l'arène. Et puis comme tu le dis si bien, la nuit est belle et longue, pourquoi ne pas en profiter ?

Il pousse la porte allume la lumière sans vraiment franchir le seuil, et tien la porte à la demoiselle, puis s'incline un peu et lui dit « Après vous. » tel un parfait gentleman. La jeune fille rentre. Il attend un moment sentant ses sens s'éveiller. Le parfum d'Hypatie est passé sous ses narines, lui apportant une odeur de fraîcheur, il a senti le vent léger qu'à produit sa robe en rentrant, voir son dos le mets dans tous ses états. Son corps frémit et ce n'est pas seulement par le froid qui sort de la pièce.

Daniel ne connaissait pas cette pièce. Il aurait pu. Pour le coup, il la découvrait en même temps qu'Allegra. C'était un petit salon. Au centre on trouvait un tapis relativement usé, dans un coin on pouvait voir un fauteuil accompagné de son canapé. Sur le mur de droite était accroché une bibliothèque, près d'une fenêtre il y avait une petite table basse ronde où on trouvait un vase contenant des fleurs. Étonnant de ne pas voir une télé, sans doute cachée dans le plafond.Rien de bien intéressant en soit. Mais tout devient plus palpitant quand deux jeunes gens sont dans une même pièce. Daniel s'en fichait complètement que les murs soient verts soit prune, il n'en avait que faire qu'il y a un passage secret dans la bibliothèque. En réalité, il fixait toujours Allegra. Elle n'était pas comme les autres. Dans sa démarche il constatait une délicatesse qu'elle ne laissait pas paraître derrière son masque. C'était sans doute ça qui l'intriguait : Hypathie Allegra Lockhart était un mur, comme lui, voire pire. Non toute de même pas, enfin peut-être. Elle n'avait pas de manie qui la trahissait, pas de gestes d'angoisse, de stress et en toutes circonstances elle était parfaite. Même lorsqu'elle était en haut de la pyramide des cheerleaders, la jeune demoiselle laissait percevoir une beauté sans limite, une beauté contrôlé. Oui Daniel s'était surpris à la voir faire des pirouettes lorsqu'elle les soutenait lui et l'équipe de footballeurs. Enfin plutôt l'équipe que lui tout seul il ne faut pas exagérer non plus.

« Je crois qu'on n'obtiendra rien de bien passionnant dans cette demeure. Toutes les pièces sont aussi monotones que celle-ci. Du moins cela dépend avec qui nous sommes. dit-il encore devant la porte qu'il venait de refermer.

Le mode séducteur était activé depuis longtemps, mais il était temps pour Daniel de le mettre en action. N'étant pas comme les autres, bien plus féline, et prenant soin des convenances, il ne pouvait pas aller directement là où il voulait. Elle l'avait amadoué, comme un animal, et avait sous-entendu des choses qu'il espérait. Il s'approcha de la jeune fille. Oserait-il la prendre par taille et l'amener contre son corps ? Ou bien s'en irait-elle, telle une nymphe qu'on cherche à attraper, avant même qu'il ait fait un geste ?

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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Mar 10 Sep - 15:07


Masquerade | Daniel  Tumblr_m09vuzDGCf1r7y4vo

Be careful making wishes in the dark
Can't be sure when they've hit their mark
And besides in the mean time
I'm just dreaming of tearing you apart

I'm in the details with the devil
So now the world can never get me on my level
I just gotta get you out of the cage
I'm a young lover's rage
Gonna need a spark to ignite


Honore tes hôtes par ta présence, Hypathie. Ils ne doivent pas te soumettre à leurs règles; ne les laisse pas penser qu’ils sont les maîtres car tu es là. Tu saisis? Ta présence ne doit pas être normale et les satisfaire comme une vile convention, elle doit sembler précieuse et rare, les réduire à baisser les yeux devant toi car tu auras fait l’effort de te déplacer. Nous sommes puissants, Hypathie. Il s’agit de leur faire comprendre. Oui? Oui, père.

Une approbation muette au constat de Daniel, sa stratégie est bonne. Surprendre et honorer; vous avez vu? Daniel Lassiter était au Gala de charité l’autre soir… C’est ainsi que l’on fait, sans aucun doute. C’est ainsi que l’on construit sa réputation et que l’on nimbe son univers de mystère. Aurait-elle agi différemment si elle avait eu vent de sa présence? Non, évidemment que non. Pourtant elle prenait l’habitude de se renseigner sur les invités de toutes les réceptions auxquelles elle participait. Un empressement quelconque, une étourderie impromptue aura éclipsé la tâche de vérification. En même temps, l’effet de surprise n’aurait pas été si… délicieux, et la statue de glace aurait composé son masque savamment étudié avant de venir. Cette légère contrariété la ravit – le fait qu’il n’ait pas songé à se reposer ce soir aussi. Elle, n’a pas le droit au repos. L’ensemble des contraintes sociales de la famille Lockhart pèse généralement sur elle, surtout depuis qu’elle a dix-huit ans. Auparavant son père se souciait toujours de faire quelques apparitions aux côtés de sa fille, mettant en valeur le patrimoine génétique et financier qui coulait dans leurs sangs: tel père telle fille. Même beauté froide, presque dure, même triomphe, même danger.

Il n’hésite pas à se rapprocher, dans un sourire étudié lui dessert une phrase courtoise et flatteuse qu’elle accepte avec espièglerie. Cela ne leur a pas demandé beaucoup; dès qu’ils se sont retrouvés tous les deux, seuls, dès qu’ils se sont aperçus, se sont devinés, ils ont pris tacitement la décision de jouer avec le psyché de l’autre. Face à face, maîtres des échecs, chacun avance ses pions en devinant pareillement dans le jeu opposé l’esquisse d’un dessein semblable qui s’opacifie de seconde en seconde. « Visiter mille maisons avec moi?  Que c’est intrépide… » L’ironie revêt des accents de tendresse cependant, cette fois-ci pas de cruauté, elle la laisse à ceux qui ne savent pas éveiller son intérêt. Une pointe d'envie perce dans sa voix, créée pour l'occasion mais délicieuse à entendre, presque impatiente, languissante, qui happe les pensées et axe le désir. Une pointe d'envie, créée pour l'occasion sans toutefois être totalement dépourvue de sincérité. Exagérée, pas inventée. « … et peut-être plus dangereux que de retourner parmi eux. » Sa langue bute sur le dernier mot, crache le venin du mépris, mais se range ensuite. Forcément, ses bonnes manières prennent le dessus et il lui laisse prendre les devants. Ce serait trop facile de voir dans ces deux mots une métaphore de séduction – Allegra considère mal la facilité, c’est une femme de défis. Elle considèrera alors que le sous-entendu qu’elle imagine (ou bien est-il réeel?) pose la première pierre de leur chemin.
Oh, que c’est poétique.
Pour un peu elle en rirait.

Un pas glissé, puis l’autre, silencieusement. L’ampoule s’allume instantanément, projetant un halo puissant sur l’ensemble de la pièce. Comme l’ensemble des chambres de l’Hôtel, elle est en parfait état, propre, presque trop. Une sensation étrange s’en dégage, on penserait presque qu’elle se muséifie. Aucune trace de vie, seulement des meubles disposés avec harmonie mais sans chaleur humaine. Un échantillon d’une demeure de riche, en somme. L’hôtel particulier des Lockhart se joue en miroir de cette pièce: c’est plus grand, plus riche, agencé avec plus d’élégance mais l’atmosphère reste identique, et la jeune femme vêtue de rouge serait prête à parier qu’il en va de même chez les Lassiter. Intriguée elle avance, pose sa main sur un mur, cherchant vaguement un passage secret, quelque chose d’exaltant, d’interdit. Les murs semblent absorber les sons, les protégeant du monde extérieur comme une bulle de coton, aussi perçoit-elle parfaitement la respiration de Daniel, à quelques mètres d’elle. Allegra lui tourne le dos, sent peser sur elle le poids de son regard qui, elle l’imagine, brille de convoitise. Négligemment elle roule les épaules, fait basculer ses longs cheveux dorés dans son dos. Puis un déclic; celui d’un verrou qui se bloque, d’une porte qui se ferme. Arquant un sourcil, souriant avec malice, elle se retourne, découvre le jeune homme qui, narquois, feint d’être décontracté. « Je crois qu'on n'obtiendra rien de bien passionnant dans cette demeure. Toutes les pièces sont aussi monotones que celle-ci. Du moins cela dépend avec qui nous sommes. » Oh, vraiment? Pour elle au contraire, poursuivre l’exploration serait un délice, projet intéressant. L’homme de la situation en aurait-il décidé autrement? Eclair furtif traversant les yeux brûlant de Daniel, le corps d’Allegra reste en alerte. C’est un jeu entre chat et chat, ils se toisent, se dévisagent, se cherchent, se mesurent. Nul doute que l’adversaire est de taille, combien de temps pourra-t-il résister? Sans bouger, elle le laisse avancer. Comme une invitation, presque une main tendue, elle ne bouge pas, recule imperceptiblement pour coller son dos au mur.

Daniel s’arrête à quelques centimètres, son souffle caresse la nuque d’Allegra. Elle ne sourit pas, entrouvre juste les lèvres, mais ses yeux parlent pour elle. Ils le narguent; semblent chuchoter qu’elle sait ce qu’il veut et pourtant s’y dérobera. C’est un jeu, pas vrai? Un jeu que seule une fille cruelle et égoïste comme Allegra peut mener d’une main de maître, à condition d’avoir le rival qui convient. Un visage se dessine dans sa mémoire: traits anguleux, regards sombre et démarche violente. Tristan Gallagher aurait pu devenir ce rival, s’il avait su s’y prendre. Elle a rejeté son nom et tout souvenir de lui dans un coin de sa mémoire, pas encore assez touchée par le charme brutal du Plomb pour succomber pareillement. De toute manière ils ne se battaient pas à armes égales et désormais ses mémoires s’évanouissent. Host n’a jamais représenté un potentiel quelconque, au mieux un amuse-bouche. Et Hugo… Hugo n’est qu’un leurre, pauvre souris. Le vague élan d’affection amicale qu’elle éprouvait ou croyait éprouver s’est tari au fil des jours, au fur et à mesure de l’avancement de leur prétendue relation. Sa manière de glorifier le Gouvernement, d’encenser jusqu’à son père (car M. le Sénateur est vraiment un homme de pouvoir et un soutien de choix pour notre bon Président, tu as vraiment de la chance d’avoir un père pareil – ben voyons) et de réagir à chacune de ses méchancetés avec la naïveté d’un gosse a enclenché des soubresauts de colère et de cruauté sans pareille. Briseuse de cœur pour son bon plaisir dorénavant, elle s’est mise à rejeter tout ce qui n’était pas comme elle, plus particulièrement dans le domaine confondu de l’amour et du sexe, ou de l’affection, de toute façon cela ne signifie rien pour Allegra. On la décrit comme froide et insensible, et ceux qui croient à un subterfuge, à une stratégie ou à une mise en scène étudiée se trompent de bout en bout.

Elle est une poupée de glace car elle ne peut rien être d’autre. Seule sa colère ou son mépris la font sortir de son apathie émotionnelle; aucun sentiment mièvre comme l’amour ou l’amitié ne lui est familier. Il n’y a qu’elle seule dans son univers et le reste du monde peut bien crever agonisant. Que ce soit ce malade de Lecter ou ce non moins sain d’esprit Gordon qui brûle le pays tout entier, sérieusement, qu’est-ce qu’elle en a à faire? Au mieux elle apprendrait à rire, devenue sombre folle, sur un tas de cendre surplombant le cadavre d’une ville ravagée en buvant un verre de vin et en fumant une cigarette, noyée dans les ténèbres de sa propre âme, engloutie par ce monstre caché en elle-même qui parfois tente de s’échapper de sa prison de chair et d’esprit. La fille-lumière, transformée en fille-ténèbres, digne héritière de sa défunte mère. Au pire, elle mourrait dans les pires souffrances, exorcisant son âme corrompue et maléfique au nom de louanges pour le sauveur de l’Amérique, fondant dans un braisier immense, chair et sang, fumée et cendre.


Les cendres, toujours les cendres.
Pourrait-elle se relever comme un Phénix?
Non.

Les parures d’Allegra, ses parures de lumière et d’or, de gloire et de magnificence, ne sont que des trompe-l’œil.
La Magnifique est une marionnette.

Applaudissez.


Les deux fauves continuent à se deviner, tout en retenue, même si les gestes et la respiration de Daniel sont trop empressés pour paraître normaux. Lentement, elle le laisse frôler ses lèvres, prendre un avant-goût. Lentement elle produit le contact et se surprend à apprécier la douceur et la chaleur qui émane du jeune homme, aurait presque envie de se blottir contre lui si elle avait été sotte et naïve. Reste une demi-seconde de trop, elle voulait que ça soit fugace, alors, à défaut, ça sera tentateur. Il la tient aussi, possède cette aura inexplicable, l’aura du démon, le charisme du fort et du cynique, du roi et du conquérant. Une aura semblable à celle de Gallagher, mais toujours moins brute, plus raffinée, plus maîtrisée. C’est excitant, et pour de vrai cette fois, un frisson de plaisir lui glisse dans le dos.

« Je ne suis pas d’accord, » souffle-t-elle enfin, alors qu’elle pose ses mains sur les hanches du jeune homme. « Les maisons inhabitées sont des temples à explorer, si on sait où aller. Nous pourrions nous aventurer à la cave ou dans les recoins les plus sombres de l’étage… » Sans prévenir une main glisse, se retrouve à tâtonner contre le mur et actionne un autre interrupteur qui étouffe la lumière artificielle. La main d’Allegra revient se poser sur la hanche, taquine la ceinture. « … mais tout dépend avec qui nous sommes. »

La nuit les enveloppe. Porte fermée, lumière éteinte, seul le halo du clair de lune, visible par la fenêtre, leur permet de distinguer leurs visages, les formes des objets autour. La lumière pâle dessine des ombres fantomatiques, et Allegra se sent sourire.

Tout ça devient drôlement intéressant.


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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Jeu 31 Oct - 13:58



Intéressant. C'est le mot que pourrait produire ce doux événement qui a lieu dans cette pièce. Un faible halo de lumière qui éclaire l'endroit, comme s'il n'y en avait pas. Hypathie, non plutôt le chat qui se tien devant lui, qu'il aurait pu comparé à un autre félin comme une panthère, semble s'amuser fortement. Qui ne le serait pas cette situation. Tout le monde, à par eux deux, maîtres de cette pièce pour le moment et maîtres du jeu. Jeu d'échec ou jeu de carte, ce n'est rien d'autre. Daniel en vient à se demander si le masque que porte continuellement Allegra est dû à une volonté de paraître bien ou si comme lui ce ne serait qu'une figure pour cacher quelque chose. Mais il a vu en elle quelque chose de délicieux. Quelque chose de différents que chez les autres. Une étincelle. Il semblerait qu'il ait trouvé une partenaire presque comme un double. Un double, un miroir féminin, oh oui et quel attraits féminins. C'est une distraction que Daniel connaît si bien. Pouvoir parcourir le corps si parfait des femmes qui se donnent entièrement à lui, sans dignité ni honneur, des femmes qu'il séduit et qui sont si naïves de croire à ces belles paroles. Il en a vu tellement, mais pourtant Hypathie Lockhart arrive à lui donner des frissons, non d'angoisse, plutôt de folie. Elle n'est pas comme les autres, ce qui en devient bien plus ... intéressant.

Le verrou de la porte est bloqué, la luminosité faible et leur deux corps sont si près. Dans une sorte de volonté de désir, la jeune demoiselle frôle les lèvres du jeune homme avant de les poser définitivement. Au fond de lui, Daniel sent quelque chose, une excitation folle, mais pas que. L'hypothèse du miroir se confirme, l'impression que la jeune fille est comme lui, également de ce point de vue là. Le jeune Lassiter ne la prend pas dans ses bras même si la tentation est forte. Un baisé si rapide si intense, qu'il serait dur de s'en défaire et malgré tout Allegra rompt le contact. Daniel est intrigué de savoir si elle a ressentit la même chaleur ou si cela ne lui a fait ni chaud ni froid. Pourtant, il reste de marbre, ne pose pas de question, ne voyant même pas l'utilité, car elle ne répondra pas et cela il le sait très bien. Allez poser une question si personnel à un être aussi charnel et vous n'obtiendrait en retour qu'un sombre rictus ou à la limite une réponse qui ne veut rien dire. Et Daniel agirait de même. Question personnelle, reste privé. Pourquoi aller crier sur tous les toits sa vie dont la plupart des gens n'en ont que faire, si ce n'est utilisé contre le pauvre crieur. Ho, mais oui allez-y annoncer votre bonheur, Daniel est tellement attentif à tout ce que vous dites.

Allegra répond à sa phrase, prétendant que les maisons sont intéressantes à explorer, cachant de multiples secret. C'est alors qu'elle sort à nouveau la répartie de Daniel « mais tout dépend avec qui nous sommes. ». Le noir. Le noir survint d'un coup sur les deux corps qui se tenaient dans cette pièce. Daniel avait-il peur du noir ? Non il avait été son ami et il savait qu'être dans la pénombre pouvait révéler les gens comme ils étaient vraiment. Donnez un anneau d'invisibilité à l'homme qui se dit le plus gentil et le plus honnête, il succombera au vice tant qu'il ne se fera pas prendre. Tout le monde a quelque chose à cacher. Le vice, la pénombre s'était son domaine et peut-être qu'Allegra n'avait pas compris tout ce qui pouvait arrivée dans cette atmosphère. Ou sûrement que oui. La lune se repend sur le corps d'une blancheur éclatante, sur les objets également, Daniel voit tout cela et n'a d'oeil que pour Allegra. Il sent sa main glisser sur sa hanche et frémit. Pourtant, il ne quitte pas le visage de la jeune blonde sur lequel il voit un sourire se dessiner. Sourire. Phénomène tellement peu connu des deux. Un sourire qui n'en est pas vraiment, un sourire de satisfaction, de désir, d'un vide à combler. Tout près encore plus près. Daniel saisit Allegra par la taille, la forçant ainsi à se coller encore plus à son corps. Il sent son corps chaud. Un regard de défis éclaire d'un coup ses yeux. Oui un petit défi, un défi de céder à lui, de céder à elle. Il pose sa main sur le torse de la jeune femme. Un coeur bat. Ce n'est pas une statue de marbre qu'il tien dans ses bras.

Cette sensation est étrange, puisque lui-même ne pensant pas pouvoir ressentir quelque chose pour quelqu'un, sent un brusque battement léger. Toujours en fixant les yeux d'Allegra, il s'approche de son visage comme si à nouveau il allait produire le contact de tout à l'heure, mais au lieu de ça, il glisse son visage afin d'arriver à son oreille, sur laquelle descend des mèches blondes indomptables.

« La nuit est longue, nous avons tout notre temps. Chuchote-t-il délicatement.

Il descend alors ses lèvres et dépose un baisé léger dans le cou nu. Il la tien toujours, de sorte qu'elle ne puisse pas s'échapper. Daniel sait qu'elle se laisserait faire. Pourtant, c'est comme s'il avait atteint quelque chose d'interdit et qu'il se refusait à l'accepter. Avoir de si belle chose dans ses mains, ce n'est pas vraiment courant pour lui, encore plus si c'est une femme faite de chair et d'os et d'atouts à vous faire devenir fou. Le jeune homme descend ses mains le long des hanches de la jeune femme, tombant sur sa robe rouge. Du sang sur un corps si parfait, quelle aberration ! Les lèvres de Daniel s'approche doucement de celle d'Hypathie Lockhart, afin à nouveau de sentir cette sensation. Ce renouvellement semble bien plus intense que l'autre. La lune continue toujours à briller sur les deux êtres, tandis que le jeune Lassiter rompt le lien des lèvres. Malheureusement cette sensation de vide qui survient lui est insoutenable. Il ne peut pas ... résister ?! Tentation. Il serait bien capable de la porter et de redevenir la bête humaine qu'il cache derrière ce masque. Pourtant, il scrute le visage d'Allegra tentant de percevoir l'expression de satisfaction et de défis qu'il lui a lancé tout à l'heure.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Mar 4 Fév - 19:53


Masquerade | Daniel  Tumblr_lz8k64EWAZ1r4y3lj

Baby we livin' in the moment
I've been a menace for the longest
But I ain't finished I'm devoted
And you know it, and you know it

So follow me up cause this shit's about to go down
I'm doin' 500, I'm outta control now
But there's nowhere to go, now
And there's no way to slow down
If I knew what I knew in the past
I would have been blacked out on your ass


Une pénombre, un murmure, et ce sont des visages qui défilent. Des visages sans traits et sans âme, sans rien pour se graver dans sa mémoire sinon une vague présence qui fut éphémère. De beaux noms et de beaux titres, un corps de jeune athlète, un regard ravageur. Et c’est tout, une agrégation de moments plaisants perdus à jouer dans les ténèbres. Et rien, rien d’autre. Elle ne les rappelle pas, les oublie sitôt qu’ils sont partis, sitôt qu’ils se sont rhabillés même. Et tandis qu’ils pensent avoir baisé la célèbre Hypathie Lockhart, ils reçoivent l’étiquette « sous-merde » collée sur le front. Elle ne laisse personne la baiser si vulgairement. Et puis, c’est elle qui baise les autres. C’est une vipère, un requin, un vautour : prédateur aux grandes dents et aux desseins sombres, à l’âme noire et viciée, avide et cupide, insensible et mégalomane, féroce et vénale, matérialiste, toxique. Et cela, non, cela ne se voit pas. S’il y avait eu un double d’elle, vous savez, comme dans Le Portrait de Dorian Gray ? Il y eut fort à parier que cette peinture, malgré toute la finesse du trait et la précision du pinceau, que l’artiste soit Michel-Ange ou Raphaël, se serait nécrosée depuis longtemps, sans que jamais la perversion de ses actes ne resurgisse jamais sur son visage parfait. Il paraît que le corps reflète l’âme – cessons de se mentir, si c’avait été vrai, Hypathie passerait sa vie recluse.

Et ce n’est pas le cas.

Pulsion du cœur et pulsion de tête, le sang afflue et lui donne la migraine. C’est un mal qui traduit un désir, un frisson dans son dos, une attraction irrésistible. Il ne sera pas qu’un visage sans ancrage dans sa mémoire – ce sont ses yeux verts qui le lui disent. Allegra ne cherche pas à résister, esquisse un sourire lorsqu’il promet de sceller sa nuit pour elle. « Daniel. »

Il a les mains sur ses hanches, qui se noient dans le tissu de sa robe, dans le carmin et les diamants ; elle effleure sa veste, libère quelques boutons de sa chemise, parcourt le torse de Daniel. Elle mordille ses lèvres, ferme les yeux, penche légèrement la tête en arrière pour le sentir poser ses baisers au creux de son cou. « Daniel… » La dernière voyelle languit, périt dans une exclamation aux accents de reddition. Elle pose ses mains sur les joues du jeune homme, le souffle court, lui impose de relever la tête. Allegra lit la convoitise sur son visage, de ses pupilles dilatées au rythme de sa poitrine qui se soulève rapidement. Un doigt fin vient caresser sa mâchoire, et elle relève les yeux.

Il attend une réponse – est-elle réceptive ? Conneries. Évidemment. Lassiter, savoure ton privilège, ce soir, je te fais passer la nuit de ta vie. Mais avant cela, il y a un obstacle qui la retient, un obstacle qu’elle n’arrive pas à lever. C’est bête, cela fait si longtemps maintenant, mais c’est une plaie béante qui n’arrive pas à saigner, c’est une douleur muette, c’est un calvaire indolore. Un visage qui s’est ancré en elle alors qu’il aurait dû ne jamais pénétrer dans son présent. Un garçon aux yeux de feu et à l’aura du Diable, sorti des Enfers et venu pour jouer avec elle.
Il avait perdu.

Et putain de merde, elle ne pouvait juste pas l’oublier. Difficile, non ? Et ô combien ironique pour la charmante Allegra, si insensible, si inaccessible. Mais il avait été son miroir en quelque sorte : leurs failles se répondaient. Non, elle ne l’avait pas connu longtemps, juste assez pour percevoir en lui un potentiel jusqu’alors jamais découvert auparavant. Leur jeu n’en était qu’à ses délicieuses prémisses, et ils avaient consenti à vivre dans leur enfer jusqu’à ce que l’un tente de tendre la main à l’autre. Hélas, ils n’en avaient pas eu le temps. Pas qu’elle le regrettât ; elle n’a au contraire comme remords que celui de s’être trop rapidement emballée pour un diable qui fut réduit en cendres.

Il y avait eu ce premier face-à-face, comme maintenant avec Daniel, et il y avait eu ce premier corps-à-corps, comme il y aura dans peu de temps avec Daniel. Elle avait accroché à son regard et à travers de tous les regards qui ont par la suite contemplé son corps, elle ne voyait que l’ombre de ceux de Tristan. Il revenait parmi les hommes éphémères, ceux qu’elle allait chercher, ceux qui venaient à elle, ceux qu’elle manipulait, ceux qui la payaient parfois. Elle en avait marre. Evanoui, parti, disparu, dans un nuage de fumée et de secret weinsien, on ne l’avait plus revu.

Allegra voulait une autre distraction.

Une distraction durable, pour les enfants gâtés difficiles à satisfaire. Et à en juger l’attrait du regard de Daniel, le contact de ses mains sur son corps et la chaleur de ses lèvres, son charisme de loup, elle pense l’avoir trouvé. Sans se faire d’illusions, elle imagine sans peine qu’un jeune homme comme lui cherche une distraction, de préférence répondant aux mêmes critères : intéressante, frustrante, excitante. Elle l’embrasse, presse son corps contre le sien, un élan de passion, pulsion frénétique qui ne demande qu’à s’assouvir par des baisers. Encore une fois leurs lèvres s’éloignent, mais ses mains ne quittent pas le col de la chemise de Daniel. Elle enserre son cou, se rapproche. Dans le clair de lune leur corps ressemblent à deux statues de marbre, et on ne peut qu’apprécier la beauté de la chose. Bienvenue chez les jeunes célèbres et riches.

« Daniel, j’ai besoin d’une distraction. » Une voix qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. « Mon… jouet précédent ne m’a pas satisfaite, et je sens que nous pourrions réaliser de grands projets tous les deux. » Elle bouge légèrement la tête, sent ses boucles blondes venir chatouiller la nuque de Daniel, se colle contre lui. « Est-ce que tu voudrais être ma distraction ? » Il y a, dirait-on, une pointe de tendresse ou d’ingénuité dans sa voix si douce. Pour une fois, ce n’est pas un piège, les termes du contrat sont explicites. Trop matérialiste, un contrat ? Voyons messieurs dames, lorsqu’on est élevé dans la finance, le but ultime, c’est de faire du profit, et les contrats sont un moyen d’y parvenir.

Il lui faut juste un « oui ».
Signer un pacte avec un diable, un diable d’or et d’ivoire qui n’attend, en ce moment, que l’éclosion du désir.  


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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Jeu 3 Avr - 22:17



La belle dame sans merci, ainsi pourrait-on nommer cette créature, joueuse, frêle qui laisse parcourir ces doigts d'ange sur le torse de Daniel. On ne peut pas dire qu'il a la musculature de Caleb Reed mais les muscles se dessinent petit à petit sous les doigts d'Hypathie. Tout semble être lent, comme s'ils se cherchaient ou que personne n'osaient vraiment agir. Pourtant il est sûr que chacun des deux protagonistes cachent leur désirs derrière leur masque de marbre. Les boutons de sa chemise sont déboutonnés, la chemise est entre-ouverte, tel un homme-objet offert à une jolie prêtresse. Oui il pourrait avoir l'impression de ressembler à ça, juste un amusement entre des mains expertes, mais ce serait mentir de dire qu'il n'apprécie pas. Et il l'entends susurrer son nom qui se perd petit à petit dans le silence de la pièce sombre. Ce ne sera l'affaire que d'une nuit comme toujours, et ainsi elle passera probablement dans le clan de toutes ces femmes, parfois même mariées d'ailleurs, qui laissent échapper son regard sur le beau jeune homme lorsqu'il ose se montrer lors d'un gala, réception etc. Oui voilà bien une raison de ne pas y aller. Il y a pleins de jolies fleurs, naïves dans les rues prêtes à absolument tout pour disons ... n'importe quoi pour se sentir vivante. Mais il n'y a que des fleurs rare dans les réceptions de ce genre, des perles qu'on ne trouve qu'un exemplaire. Aucun doute  Allegra Hypathie Lockhart est une belle rose prête à cueillie. Ho un homme qui aurait un semblant de respect pour les autres, jouerait le gentleman en disant qu'on ne peut pas cueillir une telle fleur sous peine de la faner. Mais si on la conserve bien, elle peut garder son éclat, n'est-ce pas ? Daniel n'est pas ce gentleman, il n'en est qu'un semblant.

Des regards qui se croisent, des mains qui se perdent, tout se mélange dans sa tête, le désir, les pulsions la volonté de ne pas demander l'avis de la jeune femme et de l'amener là où il veut. Mais il doit se tenir, ne pas monter sur l'échelle de la folie, de la brutalité et de la bestialité. Oui une gentille bête en apparence, qui referme un monstre impitoyable. Et pourtant parfois on ne verrait que le chien à la place du loup. Il se souviendrait de ces légendes où les hommes pouvaient soit-disant se changer en une sorte de gros loup-garou, incapable de reconnaître amis ou ennemis et qui saccageaient tout sur leur passage. Les gens d'autrefois avaient beaucoup trop d'imagination. Ce n'est pas une bonne ni même un mauvaise chose, juste une sottise. Pourquoi aller chercher des inventions farfelus dans l'imagination alors que le monde regorge d'absurdité tellement plus fascinante et amusante. Ou de perfection également. Il avait entendus dire  une fois que certaine statue pouvait prendre vie. Jolie métaphore lorsqu'on observait les deux êtres marbres, si proches mais si distant à la fois. Agréable sensation que de ne pas savoir comment l'autre réagira, comment tout cela se passera et si un jour quelque chose d'autre en ressortira qu'un simple nuit, suivit par des regards lorsqu'ils se croiseraient.

Les doigts parcourent sa mâchoire, puis vont se poser sur sa nuque qu'ils saisissent dans un élan de détresse. C'est peut-être ainsi qu'on pourrait le percevoir de l'extérieur, mais le jeune homme pense très bien comprendre. Comprendre quoi ? Là est la bonne question, il a l'impression de comprendre Hypathie, sans même la connaître entièrement. C'est très étrange, peut-être parce qu'ils viennent du même monde. Non cela ne peut être, il n'a pas le même rapport avec Lexy. En même temps la Plomb n'est pas du tout comme lui, de ce monde riche et aux apparences coûteuses. Disons que la jeune brune connaît ce monde qui la détruit, et n'a pas sût faire face à cela avant de sombrer dans l'alcool et la philosophie. Allegra et Daniel, eux savent comment survivre dans l'arène, et s'en sortent très bien pour le moment. Un royaume tout entier à leur pied, très courtiser par les gens du peuple, qui ne sont rien. Nord, Sud, Ouest les trois sélection. Et ainsi il comprends pourquoi s'accrocher à un garçon tel que lui. Arrogance ? Un tout petit peu accompagné par le narcissisme. Mais il pense surtout que rien ne peut enlever le fait qu'ils comprennent les coups-bas du monde qui les entourent.

La jeune femme tien son col de chemise, ne l'observe même pas, laisse juste ces cheveux blonds contre le cou de Daniel. De son côté, il serre ces bras autour de la taille de la jeune fille, pour la garder près de lui. Deux magnifiques personnes, ainsi attendant le feu vert, le top départ de ce qui sera pour eux un souvenir agréable. « Daniel, j’ai besoin d’une distraction. » . Une distraction ? Ce soir ? Par rapport à quoi, à votre ancienne vie monotone faite de faux-semblants, de maquillage et d'apparence parfaite ? Daniel peut bien comprendre cette envie de distraction, il va la chercher tout les soirs lorsqu'il s'ennuie. Juste pour passer le temps. Mais la jeune fille est bien différente de lui sur ce point là et cela lui plaît. Elle veut un jouet permanent, peut-être même des conversations entre les deux personnes, choses absurdes mais bien agréable lorsque le niveau intellectuel est de la partie, ce qu'il n'en doute pas serait de la partie. Hypathie vient chatouiller la nuque du jeune homme, il frémit au contact si proche de son souffle chaud, comme un petit courant d'air qu'on savoure. « Est-ce que tu voudrais être ma distraction ? » Le cerveau de Daniel s'arrête quatre secondes avant de reprendre son rythme normal de réflexion intense. Quatre seconde, assez pour que le silence devienne gênant entre les deux. Étrange sentiment, que la gêne alors que tout les deux pensent être maître de la situation. Elle ne se détache pas de lui, laisse ses mains là où elles sont et il sent toujours le souffle de sa respiration dans le creux de sa nuque.  Ce ton que prends la prêtresse ne lui plaît guère, mais il ne doit penser qu'à cette proposition si alléchante. Frissons, envie et désir se mêle. Ne pas réfléchir plus longtemps, suivre son premier instinct est essentiel dans ce genre de moment. Il chasse ainsi le visage de Gabrielle, mélanger à celui des autres déjà rencontrées.

Il laisse sa main parcourir le dos de la jeune fille et arrive à saisir une mèche blonde avec laquelle il joue un instant avant de lui répondre sans plus de cérémonie : « Ce serait un plaisir ! ». Le contrat en est signé. Quels en sont les thermes exacts ? Ne pas parler, juste jouer ; tenter de gagner, ne pas perdre ; Ne pas faire confiance, ou si peu ; être disponible ou savoir ce faire attendre. Tant d'autres choses qu'il savourera dans ce nouveau jouet, rien qu'à lui. Mais surtout ne pas être jaloux. L'arrogance pourrait le reprendre en prétendant qu'il est bien mieux physiquement et mentalement que les autres, mais il sait très bien que tout comme lui Hypathie aime sa propre liberté de mouvement et de choix. Ils joueront donc comme un jeu de chat et de souris à savoir qui sera le plus fort, qui gagnera et qui tiendra la distance. Cela risque fort d'être palpitant.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Masquerade | Daniel Masquerade | Daniel  Icon_minitime1Lun 7 Avr - 18:08


Masquerade | Daniel  Tumblr_mnyn58sncy1qbd2qdo4_250Make a stand, show your hand
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Il lui faut juste un « oui ».
Signer un pacte avec un diable, un diable d’or et d’ivoire qui n’attend, en ce moment, que l’éclosion du désir
.

Ce n'est pas un simple « oui » qu'elle obtient, c'est un plaisir, une allégeance. C'est une victoire. C'est un sourire. « Tu m'appartiens, Daniel. Tu as signé, marche avec moi. » Puis un autre baiser, qui lui insuffle un goût de folie douce. Elle ne le connaît pas, finalement, mais discerne en lui une dureté et une intransigeance qui l'attirent. Il ne la connaît pas, mais, sirène mythologique, elle tissera ses filets autour de lui et le charmera. Pas qu'elle soit foncièrement mal intentionnée, mais sa vie est si fade en ce moment. C'est la même chose, les courtisans se pressent, les bals se donnent, l'argent coule, le succès au rendez-vous. Et pas de violence, pas d'anarchie, rien pour la tirer de son apathie et éveiller sa conscience pourrie qui la ronge chaque jour plus. Elle n'extériorise pas, prisonnière de sa douce cage, et se nécrose de l'intérieur. Elle veut un exutoire, Daniel le sera.

Mais c'est son associé désormais, elle en prendra soin, le laissera la dominer, le dédaignera et l'appellera, comme elle a fait avec l'autre, mais en mieux. Elle cherche sa dualité, se sent si seule dans son royaume doré. Si elle l'élit, qu'elle ne se trompe pas, qu'il ne fasse pas de faux pas - elle ne le décevra jamais.

Et maintenant ? Oh maintenant, elle est satisfaite et ne saurait retenir son désir plus longtemps. Ni l’un ni l’autre n’ont envie de se perdre en commérages. Ils se veulent. Elle touche sa joue, se colle à lui, elle n’est que luxe et luxure, et elle a terriblement envie de conclure cette soirée dans la claire ombre de la lune. Peu importe si on les cherche en bas, peu importe si elle brille par son absence. On dira qu’elle en a eu marre et ça froissera les hôtes car froisser Hypathie c’est être discrédité.

Elle s’en fout.

Là elle s’amuse, bien plus que tous les autres soirs. Le tissu rouge glisse de ses épaules, et le tombé de la robe sur son dos s’alourdit au fur et à mesure que Daniel la dévêt. Doucement, s’entraînant vers le canapé, ils laissent leurs vêtements coûteux parsemer le sol avec leurs soupirs.

Presque nus ils se regardent et elle sent son ventre se tordre. Une animalité se réveille, assoiffée de plaisir et prête à se complaire dans les défauts que Daniel et elle partagent. Ce n’est même plus une question de temps : ils sont arrivés au paroxysme de la nuit et le temps se figera pour eux. Ils ne seront pas découverts ici, ce recoin est leur royaume, et sur le grand canapé où ils s’allongent et se mordent, leur empire est à construire. Corps brûlant, elle se laisse aller - tente de fermer son cerveau. Ne veut pas réfléchir en faisant l'amour, pas comme toutes les fois où la jouissance est le fruit de la manipulation et de la domination plus que du réel plaisir.

Et les ténèbres embrassent leurs âmes dans la fusion de leurs corps.

 RP CLOS —

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