Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €


Come with me to Wonderland !
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Mer 25 Déc - 2:19

Come with me to Wonderland !

Silence mortel dans la classe de mathématiques. Mortel, c'est le mot exact pour décrire l'ambiance qui règne en maître absolu écrasant les élèves opprimés par cet ennui qui provoque un état de léthargie constant chez eux. Il n'y a que cette horloge, qui est certainement la chose la plus bruyante dans le local avec les crayons qui se frottent contre le papier. Le professeur lui ne fait que poser son post-derrière sur sa chaise tellement plus confortable que ceux des élèves, à regarder d'un air froid presque méprisant les pauvres esclaves des problèmes mathématiques qu'il impose par la terreur comme un vrai dictateur. Lorsqu'on parle de terreur, on parle bien évidemment des heures de colle à devoir recopier des centaines de fois des phrases vide de sens pour soi-disant donner une leçon. C'est pathétique et inutile, pourtant cet enseignant continu. Un tel conservatisme dans les sanctions va tout de même bien au professeur, à cause de son âge avancé démarqué avec vigueur à cause de ses rides et cheveux blancs. Les yeux espiègles d'une certaine blondinette regardent tout. La classe, les problèmes mathématiques à ne plus finir, l'enseignant et ses multiples rides. Néanmoins, elle a aussi ses oreilles qui perçoivent l'absence de bruit avec une horripilante indignation. Après toute une journée assise sur des chaises, à entendre des adultes parler encore et encore sans que cela ait une véritable fin puisque ce cycle recommence le lendemain, il y a de quoi devenir complètement fou. Cette situation est inacceptable. Sourire en coin, elle fixe l'instituteur qui a une mine d'un sale grognon jamais content. Eloïse l'imagine chauvin avec un seul extrêmement long cheveu blanc au-dessus de son crâne. C'est d'un ridicule absurde, ce n'est même pas si drôle en fin de compte mais... Sur le coup il n'y a rien de plus hilarant sur terre ! La blonde ricane, seule dans son minable coin reculé de la classe. Personne ne l'accompagne dans son délire mis à part quelques curieux qui se tournent vers elle d'un regard hautain mais retournent à leur occupation en se disant que cette fille le fait pour avoir de l'attention. Ils sont ignorants, ne comprennent-ils pas la subtilité et les effets bénéfiques que comportent le rire ? Ces minables coincés ? Non, ils n'y connaissent rien. Une raison de plus pour rire et cela encore plus fort à gorge déployé. Elle est pliée en deux dans la salle de classe sans que personne ne soit en mesure de comprendre, comme d'habitude...

Eloïse ne reste pas impunie. Une punition exemplaire s'applique à ceux qui troublent l'ordre du silence ennuyeux dans les cours. Il est venu, la réprimander avec sa grosse voix de grands balourds. Une heure de colle après le temps de classe à recopier des phrases sans queue ni tête. Depuis quand est-ce un manque de respect que d'exprimer sa joie et sa bonne humeur pour ainsi répandre le rire parmi ses camarades ? C'est ce qu'elle a dit au professeur, en guise de légitime défense. Il n'a rien voulu entendre, il est bien trop replié dans son comportement borné. À force de recommencer à écrire encore et encore, le poignet de la blonde commence à lui faire mal. Une douleur, quoique superficielle, la force à ralentir le rythme. Au départ, elle jouait au jeu à savoir combien de phrases elle pourra écrire en une heure en espérant battre son record de la dernière fois. Maintenant, elle va plutôt se tenir tranquille avec le jeu. Celui-ci commence à faire mal aux articulations...

Une heure passée, la retenue est terminée ! Il était temps, les peines scolaires à perpétuer ce n'est pas trop son domaine. Quoiqu'avec tout ce qu'elle accumule au fil des cours, on peut quasiment penser qu'elle y va par pur plaisir. Son expression faciale n'est pas rassurante non plus, gros sourire aux lèvres lorsqu'elle quitte le local consacré aux fameuses retenues. Et dire qu'il y avait d'autres plombs qui sont pris là pour encore plus longtemps ! Les malchanceux, ils devraient apprendre à rire eux aussi. Il n'y a que quelques âmes qui errent dans les couloirs, des gens qui jacassent de tout et de rien, dont quelques petites raconteuses de ragots aux regards peu amicaux. Rien à cirer, Eloïse n'est pas d'humeur à se morfondre ou à se mettre en colère. Non, elle semble être dans un état d'extase constant. Combien de temps cela va durer ? Impossible de le savoir avec une jeune fille aussi versatile et imprévisible qu'elle. Exubérante ? Oh que oui ! Tellement qu'elle gambade faiblement avec un air niais, en ignorant sans vergogne tous les regards perplexes des autres. Pourtant, ils devraient tous s'y être habitués à voir Eloïse faire preuve de ce qu'elle nomme affectueusement l'originalité, non ? La raison d'un pareil bonheur ? Elle est inconnue même pour celle qui en est victime, elle a des raisons que la raison ne comprend pas, comme à l'habitude. Une chanson joue dans sa tête, sans qu'elle s'arrête. Toujours ce même refrain, cet air si enjouer qui illumine sa journée de ces rayons lumineux. Drôle d'ironie, les nuages cachent le soleil en cette grise fin de journée...

Sorti de la retenue et sans aucun cours pour le reste de la journée, il ne reste qu'une fausse liberté à savourer ! Génial ! Le vent se lève, ni trop glacial, ni chaud. Il est froid mais à un point où s'en ai agréable. Malgré la saison peu propice à la végétation luxuriante, le jardin garde toujours son charme. Sur les petits bancs, deux corbeaux amoureux croassent en coeur. C'est toujours plus touchant qu'un garçon et une fille qui s'embrasse bêtement avec la langue en plus, c'est vomitif. Elle respire l'air frais, le bon oxygène. L'intérieur de l'académie est déjà, à ses yeux de plomb, tellement étouffant. Plus loin, un garçon lui aussi se tient là avec le dos bien droit. Après mûres observations, Eloïse distincte son visage et ses traits. C'est Jared Davies ! Ce platine ! Il est drôle, à essayer de récupérer le plus de brebis égaré pour les mener directement dans la grange où se cache un gros méchant loup. Ce méchant loup, c'est Gordon. C'est en marchant rapidement vers le platine avec entrain que la blonde l'interpelle.

- Jared ! Dit-elle en étirant son nom sans gêne.

Elle se rapproche de lui à une vitesse fulgurante avec le sourire aux lèvres. Elle lui donnerait bien un câlin mais... Il n'y a pas de contre à faire un câlin, elle câline un coup comme si c'était aujourd'hui son meilleur ami. Elle sent son corps chaud contre elle mais ça ne fait point battre son coeur. Bonne nouvelle pour la blonde, elle est désormais sûre de ne pas avoir attrapé la maladie de l'amour ! Le contraire aurait été surprenant. Elle se détache du platine rapidement. Certes, elle donne un câlin cependant c'est tout, ça ne doit pas tomber dans les caresses...

- Alors, que fais-tu ici ? Seul sans tous tes camarades platines ?

Comme si ça l'intéressait, ces questions viennent beaucoup plus d'une ironie tranchante que d'une bonne intention. Puisque Jared est seul, sans ses amis platine. Eloïse est seul aussi mais elle fait partie du très honorable groupe des plombs, c'est dans l'ordre naturel des choses la solitude.

- Quant à moi, je reviens d'une retenue et j'avais envie de voir les fleurs fanées caché sous les minces couches de neige, elles sont si jolies en cette saison !

La nature morte est d'une beauté spectaculaire aujourd'hui...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Mer 1 Jan - 19:42

    L'hiver arrive. Le temps change, les feuilles tombent et les élèves n'écoutent que peu les cours. Jared enregistre les paroles du professeur, il prend des notes. Il devra refaire la même chose le soir même pour être sur d'avoir bien comprends, ce que ne font pas les autres. Il ne comprend pas cette volonté à ne pas travailler. Il ne voit pas l'intérêt que les élèves ont à ne rien faire. Il ne s'en occupe pas. Il ne peut pas se mêler de tout ce qui ne le regarde pas sinon il va perdre le fil du cours. Ces mécréants seront tristes plus tard quand il faudra vraiment passer les examens et qu'ils n'auront rien dans leurs cahiers. Chacun pour soit à ce moment là. Certes Jared n'est pas contre l'idée d'aider ses camarades Platines, gentils et aimant le gouvernement, travailleurs, plein de volontés et de qualités. Mais faire le travail à la place des Plombs qui n'ont rien fichu de l'année, Jared ne peut l'accepter. Ils peuvent tous y arriver, il n'y a pas de raison. Il suffit de travail et de volonté pour être un bon élève. Il y est bien arrivé lui.

    Quand le cours se termine, Jared prend le train de ramasser ses affaires et de les ranger tranquillement dans son sac. Il doit aller à l'entraînement du club, mais il ne se presse pas. Il sait que le professeur sera en retard, ils ont été prévenus. Alors il peut traîner un peu avant d'aller suer et marquer des paniers. En regardant les autres élèves courir vers la sortir ou vers leurs clubs, il hausse les épaules. Il n'est pas du genre pressé. La vie peut bien défiler autour de lui, Jared préférera toujours s'arrêter pour regarder les jolies choses de la vie. Oh d'ailleurs ! Il songe que cela fait longtemps qu'il n'est pas aller au jardin !

    En se promenant dans les allées, Jared songe que les choses n'ont pas beaucoup changés depuis la "visite de Gordon" que tous espéraient. Au final il n'avait pas pu le voir. Il avait connu bien pire. Des gens étaient morts à Weins, alors qu'il s'y sentait en sécurité. Il n'aimait pas beaucoup cette sensation de gêne qui régnait dans l'air. Cette impression qu'un univers entier s'était écroulé. Il restait quand même persuadé que le directeur ferait quelque chose pour rectifier les erreurs et rassurer les élèves. Ce n'était rien qu'un faux pas. Qui avait certes couté la vie à des dizaines de personnes venues admirer l'école. Jared se sent mal avec ça. Plusieurs camarades sont morts aussi, à cause de ça. La vie, les cours, le quotidien ont repris, mais il reste encore cette impression de mort qui flotte dans l'air à l'Académie.

    En déambulant parmi les parterres, Jared entend son nom prononcé par une voix de fille. Il lève la tête. C'est Eloïse Cohen, cette charmante fille qu'il doit convaincre, cette jolie brebis égarée. Il ouvre à peine la bouche que ladite fille l'enlace et le serre contre lui. Bouche bée, Jared ne dit rien. Eloïse lui fait un calin ? Mais pourquoi ? Est ce qu'elle le remercie de lui avoir ouvert les yeux sur Gordon ? A-t-elle donc enfin compris ? Ou alors elle le prend pour un autre Jared ? Ou bien encore est-elle devenue complètement folle ? Elle s'écarte enfin. Elle sourit. Elle lui demande pourquoi est-il là et surtout pourquoi est-il là seul. Il est vrai que Jared n'aime en général pas beaucoup la solitude. Être en compagnie d'autres Platines est beaucoup plus gratifiant et cela permet plus de dialogues.

    "Bonjour à toi aussi Eloïse ! Je suis là comme toi, pour contempler les fleurs. Ce n'est pas la saison qui leur va le mieux, mais elles sont comme les idées, cachées, en attendant que quelqu'un les déterrent ..."

    Jared sourit à Eloïse. Ce n'est pas qu'il ne l'aime pas, au contraire. Elle est juste très impulsive. Ils sont très différents. Jared est plus posé, plus calme, plus réfléchi.

    "Alors ? Cette retenue a-t-elle été instructive ? As-tu appris quelque chose ?"

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Ven 3 Jan - 22:41

Jared joue le botaniste lui aussi, c'est drôle ! Elle qui pensait être la seule à encore venir voir les fleurs alors que l'hiver a bien commencé. Au moins, les platines sont encore assez sains d'esprit pour savoir admirer les beautés qui se présentent à eux. Enfin, c'est Eloïse qui pense ça et sortant de sa bouche cette phrase serait très drôle, voir ironique. Sa métaphore envers les idées gouvernementales est grossière. Les idées se cachent ? La blonde regarde Jared d'un air perplexe. Ce n'est pas vraiment à quoi elle pensait, à vrai dire. Elle pensait plutôt à la sublime beauté de la nature qui meurt, non pas à petit feu mais sous le coup d'une terrible froideur, de neige supposée être pure par sa blancheur qui apporte au fond drame, glace et un aspect plutôt morbide en plus de ça. Des plombs, des zincs, des platines et des citoyens sont morts, il y a peu de temps de cela. On ne peut même pas ressentir leurs spectres passés avec leur funeste froideur grâce à l'hiver. Quelques petits flocons tombent timidement alors qu'Eloïse réplique avec la même gaieté qu'auparavant. « Je dois t'avouer, ce n'est pas à quoi je pensais lorsque je suis venu ici pour voir les fleurs et peut-être révisé mes notions en botanique. Mais chacun son interprétation non ? J'admirais plutôt la nature morte et la froideur de celle-ci. J'y trouve une certaine poésie, plutôt mélancolique mais joyeuse lorsqu'on sait comment jongler avec le tout. » Il est comique, ce platine. Apprendre en retenue ?  Pourquoi pas, elle a bien compris un ou deux trucs durant cette heure interminable. Elle regarde le garçon, qui a l'air plus franc et prêt à l'écoute qu'un psychologue qui voit des changements auprès d'un patient qu'il pensait devoir classer comme cas désespéré. Car, lui, il trouve des apprentissages constructifs dans les retenues ? La blondinette l'imagine dans la salle de colle, à étudier les copies comme si c'était une de ses passions. Elle ricane dès qu'elle y pense, décidément, de tous les platines un peu spéciaux à l'académie Weins, il fait partie des meilleurs. Que dire d'elle aussi, elle n'arrive pas à s'empêcher de rire à chaque fois qu'une mauvaise blague lui passe à l'esprit. Elle sourit, un peu trop fort, à son compagnon de botanique.

« Alors... Bon... Qu'est-ce que j'ai bien pu apprendre durant ma retenue... » Eloïse joue. Elle voit cette conversation comme un jeu, une partie de plaisir avec ce platine qui n'est pas trop agressif dans son genre. Il est calme, plutôt docile et c'est une personne avec des principes. Foncièrement bienveillante aussi. Néanmoins, l'enfer est pavé de bonnes intentions, il ne faut pas se laisser amadouer par son air généreux et attentionné. Les platines sont tous les mêmes... Ou presque. La blondinette réfléchie en exagérant ses traits pensifs, pour se montrer intéressante et captiver son attention. Elle ne voudrait pas qu'une ignoble fille plus belle et plus populaire qu'elle vienne s'interposer et accaparer toute l'attention du platine, oh ça non ! C'est ridicule de pensée ainsi étant donné le nombre très restreint de gens qui visitent le jardin à ce temps de l'année. On ne sait jamais, Eloïse peut être vraiment paranoïaque parfois. En même temps, elle exhibe ses talents de comédienne, si on veut. « Oui, je pense avoir appris beaucoup de choses. Commençons par les raisons de ma retenue. Je me suis mise à rire en classe de ma propre blague et le professeur était tellement rabat-joie qui m'a donné une heure de retenue... » La blondinette prend tout de suite un air un peu moins amical pour passer à une humeur plus rigide, plus agressive. Parler de ce professeur, ça lui fait sortir de ses gonds. Elle continue, avec un ton un peu plus amer. « Sérieusement, une retenue pour ça ? C'est prouvé scientifiquement que le rire est bon pour l'humeur et la santé, c'est justifié. Chaque jour, il y a des personnes qui parlent en classe et les enseignants ne font rien alors que quand moi, je le fais, c'est la grosse punition ! Franchement, c'est très désagréable. Je suis prête à parier qu'ils s'acharnent sur moi... »

C'est ce qui arrive lorsqu'on est un plomb, on sert de martyr pour tout le monde, même pour les professeurs. C'est vraiment injuste et c'est d'autant plus stupide que de se plaindre de la sorte à un platine, qui adore l'académie Weins alors celui-ci ne pourra jamais comprendre cette souffrance. Eloïse retrouve un peu plus de calme et de résignation. À quoi bon se plaindre que l'éducation c'est nul, que les élèves sont dérangeants, que le système est corrompu et injuste. Eloïse est désabusée face à la situation, puis se contente de soupirer en regardant quelques flocons tombés. Elle se retourne légèrement pour regarder par-dessus l'épaule de Jared, pour s'assurer qu'il y a personne qui s'amuse à espionner. « Outre mon aversion pour le professeur qui m'a donné cette retenue parce que je troublais l'ordre, la retenue n'a pas été trop mal. Je n'ai qu'écrit qu'une bonne centaine de fois des phrases fades venant du règlement de l'académie. Je peux te les réciter mais tu dois déjà les connaître. Enfin, apprendre cela, ça ne sert pas à grand-chose si on se pousse dans l'avenir. » La blondinette prend une voix plus grave pour faire une sorte d'imitation. « Bonjour, c'est moi Eloïse Cohen, qu'est-ce qu'on m'a appris à l'académie ? À apprendre des dizaines de règlements par cœur ! » Elle reprend sa voix normale en toussant un petit coup. « Par ailleurs, j'ai appris qu'écrire trop, ça fait mal aux poignets. C'est une douleur plutôt superficielle, j'en conviens mais quand même... Je ne suis pas superficielle, par contre quand on s'ennuie à mort et encore là la mort à quelque chose de plus intéressant, on remarque forcément les petites bestioles qui se glissent. Bref, j'ai appris que les gens ne rient plus, que les retenues sont ennuyantes et le règlement sur le bout de mes doigts... » Un autre soupire de découragement. Passé de joie extrême à mélancolie soudaine, Eloïse est la championne des changements d'humeur. « J'ai survécu malgré tout. Et toi, qu'as-tu fait durant ta journée ? J'imagine que c'est plus joyeux, après tout, je n'invente rien en disant que les plombs ont une vie plus difficile que les platines. Déjà en comparant les chambres du pensionnat... » La blondinette est maintenant légèrement vexée. Pourquoi ? Parce que Jared lui bénéficie, visiblement, d'une vie bien plus facile qu'elle. Terrible jalousie. Ce n'est pas la première fois qu'un plomb envie un platine et ce ne sera surement pas la dernière fois que cela arrive. Toutefois, elle est incroyablement bavarde aujourd'hui. Et dire que parfois, elle préfère rester dans un silence complet mais pas cette fois. Au fond, c'est peut-être parce qu'elle apprécie bien Jared...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Lun 13 Jan - 21:26


    Jared ne voit pas le mal ni le bien partout. Il réfléchit longuement avant de dire quoi que ce soit. Ce ne sont pas les fleurs qu'il admire le plus en hiver à dire vrai. Ce sont les arbres qui perdent leurs feuilles et qui se retrouvent nus, vulnérables au moindre coup de vent trop violent. Il les observe depuis le sol et ils les trouvent beaux, quand même majestueux dans leur nudité. Il n'aimerai pas leur ressembler. Mais il les envie un peu. Leurs racines sont profondes, tout le monde les admire, les regarde. Jared n'est rien comparé à eux, juste un Platine qui tente d'expliquer à tout le monde ses idées. Il est sur d'être dans le vrai. Ce n'est pas le vent qui le fera change d'avis. Même si Gordon n'est finalement pas venu à l'Académie, il est sur que c'était uniquement pour se protéger. Il n'irait pas mettre sa vie en péril pour rien enfin. Elle continua à lui parler des fleurs, du jardin qui s'étendait devant eux. La scène avait l'air d'un instant coupé dans leurs vies bien remplies entre les cours et leurs clubs. Une autre discussion entre la Plomb et le Platine, où celui ci tenterait une nouvelle fois de lui expliquer le fond de sa pensée.

    Lui aussi il trouve le jardin magnifique. Sa famille vivait en banlieu avec des jolies plantes et parfois cela lui manque. Depuis qu'il vit à l'Académie en fait. Mais le reste compense ce manque des fleurs et lorsque vient le printemps, tout le monde est beaucoup plus joyeux, les fleurs sortent et les sourires sont plus profonds sur les visages. Peut être que quand viendra le printemps, Jared et Eloïse pourront ensemble regarder les fleurs en parlant de Gordon. En attendant, Jared lui demande ce que la jeune fille a appris en retenue. Il est sur qu'elle a du réviser ses leçons, lire des livres, en profitant pour réfléchir sur elle même et sur la raison de sa présence en retenue. Chaque expérience donnait une leçon et la jeune fille avait surement tiré quelque chose de cette retenue. Il l'écoute, retenant ce qu'elle dit et l'écoutant se plaindre des professeurs. Il soupira. Le brave homme a surement cru qu'elle se moquait de lui. Elle n'avait pas à se moquer de lui. Elle n'avait qu'à écouter en classe.

    "Pourquoi riais-tu aussi ? Tu n'étais pas sensé écouter ce que le professeur disait  C'est un manque de respect, il a du penser qu'aller en retenue serait une punition pour toi, tu n's pas à lui en vouloir pour ça. Il n'a fait que te montrer les règles. tu sais, respecter les règles, c'est important ! Se conduire bien est la base de notre société. Tu devrais peut être essayer et alors tu n'auras pas besoin d'aller en retenue. Les professeurs ne s'acharnent pas, ils veulent juste te pousser à agir comme une jeune fille reconnaissante de ce qu'ils t'apportent. Tu apprendrais plein de choses si tu les écoutais tu sais ... Par exemple l'histoire de notre pays, où comment utiliser les probabilités."

    Jared croit en la connaissance et au respect des règles. L'Académie lui a apprit ces valeurs. Depuis qu'il y a été envoyé, son quotidien s'est grandement amélioré et il n'a plus jamais été obligé de voler pour pouvoir manger à sa faim. Aller en cours suffit à aider sa famille. Eloïse continue de parler et Jared manque de s'étrangler en l'entendant dire que le reglement ne sert à rien. Il n'est pas du tout d'accord avec elle mais il la laisse finir. Il est à l'écoute des autres points de vue de ceux qui l'entoure. Il échappe quand même un léger soupire. Alors elle ne comprendra donc jamais ? Il se mord la lèvre et la fixe avec un sourire rassurant.

    "Comme je viens de te l'expliquer, les règles permettent aux gens d'avoir des limites, à ne pas faire n'importe quoi. C'est important de savoir ce que l'on doit faire ou pas. Au moins tu as pu méditer là dessus pendant que tu recopiais j'espère ? C'est en écrivant que l'on apprend, que l'on retient. Quand tu voudras enfreindre les règles à nouveau, tu te souviendra peut être de la douleur que ton poignet a ressenti en retenue et tu ne voudras pas y retourner. En sorte, tu as donc enregistré quelque chose d'important aujourd'hui. Certes, cela ne devait pas être plaisant, mais cela t'a enseigné quelque chose. Penses-y la prochaine fois que tu voudras raconter des blagues en cours. Tu auras tout le temps de le faire après. L'Académie a tellement de chose à t'offrir, tu ne les vois donc pas ? Ce serait dommage de gâcher cette chance que l'on te donne en ne respectant pas les règles."

    Il lui fait un grand sourire. Lui en appris des choses depuis qu'il est ici. Il enfouit ses mains dans ses poches, frissonnant un  peu. La fraicheur de l'hiver arrivant n'est pas fait pour lui. Il préfère l'été. Il va aller courir au gymnase, cela lui fera du bien. Eloïse n'a elle pas l'air d'avoir froid. Si elle était une Platine, il l'aurait repris contre lui pour se réchauffer à la chaleur humaine. Peut être le deviendra-t-elle un jour, grâce à ses conseils avisés ? Elle lui demande ce qu'il a fait aujourd'hui et il hausse un peu les épaules.

    "Ma journée a été calme. J'ai parlé à un autre Plomb tout à l'heure, je lui ai dis qu'il n'avait pas le droit d'insulter Gordon. Il a recommencé et mon ami l'a frappé en plein visage. J'espère que toi non plus tu ne fais pas cela Eloïse ? Tu sais que Gordon est quelqu'un de bien, qu'il fait tout ceci pour nous ? Tu dis que nous avons une vie facile mais il ne tient qu'à toi d'avoir la même. Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas comprendre ... Pourtant tu as l'air d'être une fille intelligente. C'est dommage."

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Ven 17 Jan - 23:33

Les vertus sortent de la bouche du moralisateur qui est là, devant elle, à réciter ses pensées comme un robot programmé pour répéter ces phrases en boucle encore et encore. Légèrement déconcerté, Eloïse fixe le platine d'une manière déconcertée, avec le visage crispé. Elle lève un sourcil, peu convaincu par le discours du platine. Trop de matraquage, pas assez de causes, de véritables faits ni de logiques qui forment une toile. Un amas de fils qui sont tout relié entre eux, des connaissances et des sentiments qui constituent une toile d'araignée. Certaines sont couvertes de l'humide rosée du matin, d'autres pourrissent sous les couches de poussière sombre dans les sous-sols. Jared n'ébranle aucun filament de l'esprit de la blondinette, sa conscience roupille. Elle recule discrètement, pour être plus éloignée de son interlocuteur. Ce n'est pas de la peur mais elle sait plus que bien que les coups, ça vole rapidement. C'est dans ces moments qu'on se rend compte qu'avoir le sang chaud est loin d'être une qualité, ni un trait dont on peut éprouver une quelconque fierté à moins d'être un de ces mâles en rut avec les hormones qui défoncent le plafond. Un peu énervé par les dires de Jared, elle regarde son compagnon de haut, un brin haineux.

« Depuis quand es-tu violent toi ? Ou que tu fréquentes des gens violents ? Je ne pensais pas que tu étais comme ça moi ! » Elle laisse son orgueil de côté lorsque dans un éclair de nostalgie, elle se rappelle ses brutales crises de colère et la bagarre qui l’a menée si loin, jusqu’à l’académie Weins. C’est en trifouillant quelques secondes dans sa mémoire qu’elle semble ressentir de nouveau son cœur battre frénétiquement, à la recherche de sang. C’est moindre à ce qu’elle ressent durant ces moments, ce n’est là qu’un avant du goût. « Enfin, pour un platine. Pour des représentants de la bonté du gouvernement, je trouve ça lâche de vous en prendre comme ça aux autres plombs. Les forces sont inégales et vous le savez, ça me révulse de constater que vous frappez des gens pour des raisons aussi anodines... Après, ça vous étonne que les plombs soient antipathiques ? Si t'appelles cela une journée calme, je ne veux pas savoir ce que c'est une journée agitée... »

Jouer la blanche colombe, ça n'apporte absolument rien. Depuis quand, Eloïse Cohen, la vilaine trouble-fête, s'indigne lorsque la violence pleut sur la tête des pauvres gens ? Jamais. Toutefois, lorsqu'un platine s'y donne, alors là ça devient un vrai scandale. À entendre tous les jours que le gouvernement est la bonté suprême sur terre, ça lui titille le cerveau de voir l'élite de l'académie se livrer à de pareilles actions. Néanmoins, les plombs sont tellement pointés du doigt et accusé de tous les maux de ce monde, ce n'est pas surprenant de les voir utiliser leurs poings pour se défendre comme les sourires moqueurs et la peste qu'on appelle le gouvernement. On s'attend au pire, avec les plombs, c'est presque normal de les voir s'agiter et s'enfoncer. Pas les platines. Ce sont des perles, elles doivent reluire comme il le faut sur leur présentoir. Elle lance un regard noir à Jared, le foudroyant du regard avant de continuer à parler avec une once d'arrogance et une montagne de dégoût. « Comment pourrais-je savoir si Gordon est quelqu'un de gentil ou pas ? Je ne l'ai jamais vu de ma vie, ni parler, ni discuter, rien. Tu sais qui dirige l'académie Weins ? C'est Edmund Weins, pas Michael Gordon mais bien Edmund Weins ! Je répète trop le mot Weins tu me diras mais là n'est pas la question. Pour ce qui est de New-York, je me suis renseigné, c'est une certaine Veronika Baker qui occupe le poste de mairesse. Je ne sais pas d'où vous sortez tous avec votre Gordon omniprésent et j'oserais même dire omnipotent mais ce n'est pas le cas. Avez-vous pensez une seule seconde à remercier les gens qui travaillent concrètement ? Le concierge de l'école, lui, il en a combien de poèmes à son endroit ? Aucun et pourtant, sans lui, la très belle et immaculée académie serait toute sale. Ce n'est pas Gordon qui se mouille les pattes lorsqu'il est temps de parler du comportement aberrant et discriminatoire de ses élèves chouchous d'amour qu'il cajole tant ! Tu parles d'un plomb qui se fait frapper comme on discute de la pluie et du beau temps. Les plombs, les homosexuels et les noirs d'autrefois ! Toi, t'aimerais ça qu'on te colle un œil au beurre noir parce que tu es pour le gouvernement ? J'en suis sûre que non, personne, à moins d'être un masochiste invétéré, n'apprécie le rejet. Il est dit que se battre est mal, tu me dis de respecter le règlement, tu assistes à des coups sans broncher. Je suis dégoûté ! » Visiblement frustrée, elle ne ressemble plus du tout à la petite blondinette qui s'avançait vers le plomb en gambadant puis en le câlinant avec entrain et gaieté. Elle serre les poings, un réflexe naturel chez elle lorsque celle-ci sent son corps se faire envahir par la colère, une révolte ardente qui naît dans ses tripes. Puis, soudainement, elle semble se calmer. Ses traits s'allègent délicatement avant d'arrêter de fermer ses mains. Elle perd peu à peu son regard noir pour refléter un air beaucoup plus confus. « Tu dis que j'ai l'air d'une fille intelligente, mais ça ne me dit rien. La question est, suis-je intelligente ? Vraiment ? Depuis que je te connais, tu n'arrêtes pas de tenter de me convaincre, de me prouver que je n'ai pas raison, que mon entourage raconte un tissu de mensonges sans arrêt. Comment suis-je supposé me sentir ? Tu me regardes si j'étais une internée de l'asile, Dieu du Ciel, ça me rappelle ma folle jeunesse tout ça ! » Un soupir d'exaspération pour couronner le tout. Néanmoins, cette allure désabusée ne reste pas longtemps. Elle sourit, amèrement, mais elle le fait. Est-elle vraiment blessée par le comportement de Jared ? Pas vraiment, a proprement parlé. Ce n'est que le résultat d'une frustration accumulée, une bombe à retardement. Malgré ses dires plutôt agressifs, elle ne cède pas à l'hystérie. Ce n'est pas suffisant, il lui en faut plus pour qu'elle sorte de ses gonds. « Si le gouvernement est bon, comme tu le dis si bien, prouve-le-moi. Montre-moi que l'académie vaut plus qu'un orphelinat, que le gouvernement est le bien. Je suis tout ouïe... Faisons un jeu ? Quitte ou double. Démontre en quoi l'État, Michael Gordon et compagnie sont les meilleurs et je ne sais quel autre adjectif. Si tu me convins, je veillerais personnellement à choisir le chemin de la rédemption et sortir du sentier des plombs. Sinon, tu ne me fais plus jamais la morale et je tâcherais à faire de même. Je donne ma parole, je le jure sur ma Bible. Bon, je ne l'ai pas sur moi en ce moment, je ne la traîne pas partout mais quand même... Ça te dit ? » Eloïse ne ment pas lorsqu'elle parle de sa Bible. Un objet en guise de souvenir de l'orphelinat et des religieuses. Ça n'évoque rien de bon chez elle, pourtant, elle a toujours gardé ce livre dit béni près d'elle. Peut-être parce qu'elle a peur de Dieu ou qu'elle n'a pas pensé à brûler l'ouvrage plus tôt, dans tous les cas, elle ne s'en est pas débarrassé. Pas encore. Ça lui ressemble bien, à cette pauvre folle, de sceller son destin uniquement autour  d'un pari idiot dont elle n'est pas sûre que ça aille fonctionné, ni être approuvé par le platine. Au fond, elle s'en fiche un peu. Tant que ça peut lui permettre de ne pas être seul avec ses pensées occultes...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Sam 1 Fév - 17:14

    Si Jared fréquente des gens violents ? La pauvre fille en serait étonnée . Il connait quelqu'un qui est un jour rentrré au dortoir fier d'annoncer qu'il avait collé une gauche à un Plomb qui avait osé dire du mal de leur président dans un coin de couloir. Le pauvre avait cru s'être bien caché des oreilles des Platines, mais non. L'autre avait passé toute la soirée à détailler le fracas des dents, les cris, les pleurs du pauvre jeune homme qui avait surement dû écopé d'un séjour à l'infirmerie. Alors si, Jared fréquentait des gens violents. Pas tous, certes. Mais en tout cas cette conversation commençait à lui déplaire. Il lui semblait que la jeune fille ne disait plus ce qui lui passait pas la tête sans réfléchir à la portée de ses mots. Il aurait mieux fallu qu'il prenne le temps de réfléchir pour lui donner une réponse correcte et qui lui fasse enfin comprendre qu'elle était dans le faux, mais pendant un coup instant il n'y parvient pas. Il lacha un petit soupire. Décidément cette fille était assez bizarre quand on y pensait.

    "... attends attends lâches ? Tu nous trouves lâches ? Mais ce n'est pas mieux que ceux qui se cachent pour dire du mal de Gordon à voix basse en espérant que personne ne les entendra ! Au final, tu ne sais pas grand chose Eloïse et je te conseillerais de te renseigner sur tout ce que peut faire le président et cette académie pour toi avant de parler sur ce ton. Tu nous traîte de lâche, mais tu n'es au fond qu'une ignorante, tu n'as pas encore compris que tu étais dans le faux et que si tu continues dans cet état d'esprit, personne ne pourra plus t'aider ? Des camarades ont compris et ils jouent le jeu !"

    Jared ne voyait plus la beauté des fleurs. Il n'entendait plus que la voix de la jeune Plomb qui lui parlait et se permettait de le juger alors qu'elle ne connaissait pas tous les bienfaits que Gordon pouvait apporter à l'humanité, à ce que l'Académie Weins pouvait apporter à cette même humanité. Il ne comprend décidément pas le mode de pensée de la blonde. Il suffit pourtant d'aller en cours pour comprendre. Et elle ne sait que se plaindre d'être allé en retenu. La pauvre petite, il est vrai que cela ne doit pas être facile. Et bien quoi, doit-il se lui tendre un mouchoir, pleurer avec elle et lui faire comprendre qu'il partage sa peine ? Il préfère jouer le rôle de celui qui lui permettra de voir enfin que tout ce ci est dans son intérêt uniquement, que cela lui servira un jour.  

    "Tu penses quoi toi ? Que tu sais tout parce que tu as ouvert un journal ou deux ? Certes que non, Michaël Gordon n'est pas partout, il ne peut pas tout faire, mais il a oeuvré pour cette école, pour cette ville, même pour toi. Il te donne, indirectement certes, une éducation, des savoirs, des règles à respecter pour ton bien être et toi tu voudrais tourner le dos à tout ceci ? Mais pourquoi enfin  N'est-t-il donc pas sain de respecter quelques règles quand cela engendre le bien fondé de toute une communautés ? Je ne saisis pas pourquoi peux tu donc penser de la sorte. Enfin sache qu'entre nous, je ne te considère pas comme une pauvre fille échappée d'un asile Eloïse, au contraire, je pense que tu es quelqu'un d'intelligent, qui peut réfléchir. Mais je sais aussi que tu refuses de voir ce qui est bien pour toi et je ne comprends pas comment tut peux être à ce point dans le faux. Je sais que j'ai raison. Quand à te prouver ce que Gordon a fait de bien, je ne pourrai que te montrer rien que cette école, qu'il a aidé à constuire, à mettre en place et grâce à elle, de nombreux élèves comme moi voient qu'ils ont fait des erreurs et changent de comportement ! C'est grâce à lui et si tu n'arrives pas à comprendre ça, c'est que tu es dans l'erreur ma pauvre !"

    Parfaitenement il s'énervait. Eloïse était tellement à coté de ce qui lui paressait essentiellement, ça en devenait frustrant ! Il n'arrivait décidément pas à lui faire comprendre ce qui était important vraiment ! Ce n'était pas le fait d'aller en retenue parmis les autres membres qui agissaient mal, c'était l'idée d'être une école qui avait tout à offrir à ses élèves, qui leur donnait une chance que personne d'autres n'avaient. Pourtant elle avait aussi un cerveau fait comme le sien elle était donc entièrement capable de comprendre, au moins d'accepter son point de vue, même si ce n'était pas les mêmes.

    "réfléchis Eloïse ... quand tu voudras au moins comprendre, peut être que nous pourrions regarder encore les fleurs ensemble. Mais je pense malheureusement que d'ici là, elles seront écloses. Remarque, ce sera mieux, nous pourrons regarder leurs couleurs et leurs pétales, c'est toujours plus agréable ... "

    Il aurait pu être plus méchant. Mais il est sur, quelque part au fond de lui que Eloïse, un jour, parviendra à comprendre.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Lun 3 Fév - 16:48

Ces dernières paroles résonnent à son esprit telle une aiguille métallique qui tombe dans une pièce sombre où les échos caverneux dominerait le son. Ou bien comme une clochette qui d'un seul son peut ramener le plus grand des fous à la réalité. Malheureusement, dans son cas, cette même cloche la pousse seulement à son état originel, c'est-à-dire, très loin du véritable monde qui l'entoure. Et dans un tonnerre de ses étranges réflexions, qu'elle ose intérieurement appelé la lucidité, son coeur se serre tout comme sa posture autrefois plus imposante se relâche. Un grand mal l'envahit tout d'un coup... Une espèce de mixture mentale entre la culpabilité et l'impuissance. Incapable de retourner en arrière, de réparer tout ce qu'elle a pus dire de mal. Plus encore, donner une vraie raclée à cette créature qu'on prénomme Eloïse-il-y-a-quelques-secondes. Ce n'était pas elle... Enfin oui, mais pas exactement ce qu'elle voulait faire et dire. C'est comme si elle se regardait dans un miroir pour constater qu'en fait, qu'elle a les cheveux noirs ou même roux tant qu'à y être ! Cette personne n'était qu'une impulsion, un réflexe tout à fait spontanée à ce que la blonde avait interprété comme une espèce d'agression doublée d'une revanche. Il est évident que son cerveau déjà bien dérouté ai confondu les conseils de Jared par une attaque, une invitation à aller jouer avec les autres, ces gens qui eux, ne comprennent vraiment rien à rien. Non, il n'est guère une bonne soeur, dû moins, espérons-le pour lui qui n'en devienne jamais une. Au caractère vraiment détestable de celles-ci, ça ne doit pas être une perspective d'avenir très brillante. Après bon, faut être une femme pour combler le poste mais ce n'est qu'un maigre détail...

Elle baisse la tête, ne voulant pas voir l'expression faciale du platine, qui est visiblement frustré par la tournure de cette conversation. C'est ce qui arrive à pas mal tous les platines mais on dirait qu'Eloïse s'attendait à plus de la part de Jared. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il a été patient ou qu'elle l'a tout simplement choisie sur un coup de tête. Peu importe, elle est désormais tout aussi ou même encore plus irrité par ce débat, si on peut appeler cela une vraie délibération puisqu'il est évident que la blondinette a causé celle-ci sur un coup de tête, durant une soudaine et mystérieuse envie de prouver quelque chose. De ce fait, redevenue elle-même, cette discussion prend un tout nouveau tournant qui n'a absolument rien à voir avec ce qu'il vient d'être commencé. Étrangement, pendant que son bouclier de confiance éphémère se brise, sa résistance au froid ambiant semble prendre un coup dur à cause de cet inopiné bourrasque de vent glacial. Elle sent tout de suite les effets. Ses mains sont froides, tout comme une partie de son visage et de ses jambes. Si ça continue comme ça, son sang va littéralement se glacer, quoique au sens figuré, il l'est déjà. À voix basse, elle répond timidement. « Pardon... » Sa voix, à peine audible, elle lève le ton d'un cran sentant qu'il faut s'excuser avec fermeté pour que cela sorte réellement du coeur. Elle prend une gorgée d'air sans retenue avant d'expirer avec la même subtilité, donc, complètement nulle. « Pardon... » Elle sent, physiquement, une étrange énergie lui monter du bas du ventre jusqu'au thorax en plus de sentir... De la peine ? Quelque chose qui y ressemble en tout cas. La blondinette, la détachée du monde, déteste qu'on la prive de ce qu'elle considère comme précieux, encore moins lorsque c'est de sa faute et uniquement de sa faute. Mentalement, elle est probablement en train de se flageller soi-même. « Je... Je ne voulais pas dire ça je te le jure... Je ne sais pas ce qui m'a prise de dire toutes ces hérésies... Tu... as raison ! Je n'aurais pas dû te traiter, toi et tes amis, de lâche... Ce n'était pas gentil mais vois-tu... » Elle grelotte un peu, cherchant ses mots sans réellement trouver les bons, en essayant de filtrer le plus possible entre ce qui convient de dire et ce qui doit rester enfermé dans l'obscurité de ses réflexions. Elle a finie par se décider, un peu à contrecoeur mais selon elle, la discussion était inévitable et elle serait lâche de ne pas terminer ce qu'elle a commencé, encore plus qu'un platine qui frappe un plomb un peu trop crue dans ses propos. « Je n'aime pas être retenue après les classes et écrire sans arrêt donc bon... On passe à autre chose ? » Qu'est-ce qu'elle pourrait bien proposer d'autre ? Elle n'a rien pour se racheter... « S'il te plait... Pardonne-moi... » Elle marmonne, en espérant que ce qui peut ressembler à des prières sans signes ni Dieu puisse s'exaucer. Son impatience montante ajouté à sa profonde envie de vouloir éradiquer cette injure qu'elle a prononcée telle une effrontée, vivant sans lendemain. Elle louche en direction des fleurs mortes tout près. Dans son esprit, ces fleurs représentent beaucoup plus que de simples plantes qui meurent à cause des saisons. Non, il y a une signification beaucoup plus importante derrière tout ça. Elle a tué la vie. Cette beauté spectaculaire si merveilleuse à regarder n'est plus ce qu'elle est maintenant. Sa richesse a disparue. C'est de sa faute, elle a éveillé les énergies négatives et par ce fait même polluer le paysage de son enchantement divin. Elle a apporté la peste dans le jardin. Enfin, d'un point de vue plus rationnel, on pourrait affirmer hors de tous doutes qu'Eloïse pense que les fleurs sont devenues moins belles à cause de la culpabilité qui la ronge comme des asticots qui s'en prennent à un cadavre frais laissé en pleine nature. « Je ne voulais pas rendre le jardin aussi... Hideux, laid, infâme et impure avec mes âneries ! Je te le jure... c'est juste que... Que... » Elle se tait, ne sachant pas quoi dire exactement. Tellement de pensées se bouscule à l'intérieur de l'esprit déglingué, trop de scénarios improbables et dramatiques font surfaces sans même qu'elle aille une vraie raison de voir ce malentendu avec autant de gravité. Elle relève légèrement la tête pour regarder celle de Jared, sans rien dire ou ajouter à cette imprévisible vague d'excuses. Elle dramatise tout... Une fois de plus...


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Mer 12 Mar - 23:46

    Bon, ça ne lui allait pas vraiment d'être un méchant garçon. Être le gentil petit Platine de l'Académie Weins, qui allait voir les Plombs et les Zincs avec des grands sourires pour leur dire tout ce que le gouvernement faisait de bien, plus le club de basket qui lui permettait de se défouler était beaucoup plus gratifiant. Selon Jared, tout le monde devrait être gentils. Être malhonnête revenait à commettre des mauvaises actions qui pouvaient avoir de terribles conséquences. Il en avait fait l'expérience dans son adolescence. Il avait eu la grande chance de s'en sortir et heureusement pour lui. Et maintenant tout lui souriait. Enfin. Et franchement voir des personnes comme Eloïse, qui avait pourtant un énorme potentiel à exploiter, cela lui faisait presque mal au coeur. Surtout quand elle se bornait à penser de la même façon. Ah comme il aurait aimé rentrer dans sa tête pour lui expliquer tout ce qui faisait le bien du gouvernement ...

    Après ses paroles peut être un peu dures, elle s'excusa, deux fois de suite. Jared écarquilla les yeux. Elle semble vraiment sincère et aussi troublée. C'est donc ça, il a été trop méchante. Tout a du aller trop vite dans sa sa tête, elle a du croire qu'il la réprimandait vraiment. Enfin certes c'était ce qu'il faisait, mais en même temps non, sinon sa punition aurait été bien pire. Elle s'excuse vraiment et c'est au tour de Jared de se sentir mal à l'aise. Il pourrait être content de son effet, au moins elle a compris ce qu'il voulait dire, mais ce n'était pas comme ça qu'il aurait voulu lui faire comprendre. Il hésite un peu et tourne la tête de tous les cotés comme si les fleurs non encore écloses allaient l'aider à trouver quelque chose à dire pour la rassurer.

    Bon. Être gentil avec la jolie demoiselle. Jared n'avait jamais su comment s'y prendre avec les femmes. Les seules qu'il avait fréquenté étaient sa mère et sa soeur. Or c'était deux phénomènes totalement étranges et qui ne ressemblaient pas du tout aux filles de l'Académie. Sa soeur était capable à elle seul de tout un tas de truc dont il préférerait ne pas se souvenir. Il s'avança vers la blonde et dans une tentative maladroite, il posa une main sur sa tête pour caresser ses cheveux avant de se rendre compte que ce n'était pas la bonne chose à faire. Il se mordit la lèvre et se recula.

    "C'est pas grave. Enfin c'est grave mais ... si tu dis que tu ne pensais pas les mots qui sont sortis de ta bouche, je peux envisagé de te pardonner. Enfin, tout le monde peut dire des erreurs dans sa vie. Il suffit juste que tu t'en rendes comptes, que tu comprennes pourquoi tu étais dans le tord pour ne pas recommencer. Tu vois, ce n'est pas si compliqué de réfléchir, il te faut juste un peu de temps à chaque fois."

    Il lui fit un sourire rassurant. Il pensa ce qu'il disait. Elle n'avait surement pas eu envie de faire mal à Jared. Elle avait surement dit trop haut ce qu'elle pensait. Mais ce n'était pas la vérité. Il n'était pas lâche. Il ne fonçait pas tête la premier dans les problèmes, certes, mais au moins il savait quand il fallait agir pour le bien de la communauté. Et dire à Eloïse à ce moment précis que ce qu'elle avait dit était mal, c'était le bon moment.

    "Tu as raison. Parlons des ... de ces fleurs. Je reviendrai au printemps pour les admirer. Ou alors au coeur de l'hiver quand la neige recouvrira tout. Je pense que ce serait vraiment magnifiques. Tu vois, elles ne seront jamais tout à fait laides ces fleurs. Elles sont seulement en constante évolution, elles regardent partout ce qu'il se passe, elles changent tout le temps. Parfois on croit qu'elles sont moches, alors qu'elles attendent juste le bon moment pour montrer leur véritable beauté. Tu ne trouves pas ?"

    Jared se penche sur la terre et essaie de trouver une fleur. Bon courage en cette saison.

    "Regarde j'suis sur qu'on peut en voir par là. Bon elles seront dans leurs boutons mais ça serait sympa pour un cours de science."

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Sam 22 Mar - 16:47

Que de condescendance... Eloïse s'en aperçoit. Comment ne pas le remarquer ? La blonde regrette toujours, avec mépris. Contre elle-même, si elle avait été plus intelligente, elle n'aurait pas à endurer cette situation désastreuse. La frustration monte lorsqu'il prétend qu'il ne peut qu'envisager de pardonner. Cela sous-entend qu'il est possible qu'il ne fasse, que ce n'est qu'une option. La jeune fille a horreur de ce doute qui plane, ça l'énerve. Pire que ça, elle irait bien secouer Jared un bon coup pour plus de précisions mais non, elle doit rester correct, les dégâts sont déjà assez importants. Une mine boudeuse s'affiche bien assez tôt sur le visage de la Plomb. Cette erreur l'embête, l'embarrasse, puis elle soupire légèrement, laissant son air blasé plus ou moins transparaître. « Bien sûr. Je sais réfléchir. Le contraire serait plutôt... Outrageant ? » Pour elle, bien entendue. Qu'on lui dise qu'elle ne sait pas réfléchir, ça la mettrait dans tous ses états. C'est cette impression qui l'a légèrement frappée tout à l'heure, celle d'avoir l'air d'une parfaite idiote. Elle le ressens encore, ça ne s'atténue pas du tout. Toutefois, elle imagine vaguement ce que pourrait avoir l'air ce ressentiment avec d'autres personnes, en plus fort. Se sentir encore plus misérable que maintenant, ce serait vraiment le summum. Néanmoins, cette petite comparaison vite fait lui fait prendre conscience que sa situation n'est pas aussi terrible qu'elle se l'imagine. Pour l'instant. La blonde regarde le Platine un instant avant de se retourner froidement vers les fleurs lorsqu'il en parle. Elle constate ensuite que monsieur est un philosophe en plus de ça. Au moins, ce sera toujours mieux que les discours pro-gouvernementaux qui donnent envie à la Plomb de bailler. Bon, elle n'aurait pas dû dire ça de Gordon et compagnie, elle l'admet intérieurement et extérieurement que ce n'était pas adéquat. Ça ne fait pas d'elle pour autant une partisane, il y a des limites, tout de même. Puis, la question de Jared vient l'interpeller comme si on lui avait fait sonner une cloche dans le cerveau pour la réveiller d'un lourd sommeil. Elle sourit grossièrement, d'une manière assez exagérée mais ce que cette petite contrôle mal ses réactions, elle en a déjà fait la preuve, plus tôt. « Oui je trouve. Je trouve toujours... » On peut juger étrange qu'elle emploie ce verbe d'une telle manière alors que le contexte est tout autre mais sur le coup, c'était une très bonne idée aux yeux d'Eloïse.

« C'est de la belle philosophie que voilà, vraiment. C'est tout à fait véridique. Je vais te décevoir, mon ami, car encore une fois, nous ne voyons pas le monde du même oeil. Sans pour autant être des yeux qui ne peuvent pas se voir, ni se croiser en sauvegardant sympathie, pas comme les platines et les vilains usurpateurs. » Elle perd son sourire pour prendre un air plus sérieux. Elle se prépare à exposer une autre philosophie que celle de son compagnon. Sacrilège, c'est une véritable folie, lui répète une minuscule voix intérieure, celle de la sécurité qui se veut être primordiale. La blondinette aime le feu, ce qui brûle ardemment est forcément intéressant. Son coeur bat à la chamade, pas d'amour mais d'anxiété. Elle a observé à quel point il s'est énervé, elle ne veut pas que ça recommence mais elle ne peut pas revenir en arrière. La blonde se sent poussée, emportée par une impulsion violente. « Je... Je pense qu'il y a une beauté en chaque chose. Il faut simplement regarder les choses d'un point de vue différent. Ceux qui osent dire que les fleurs sous la neige sont laides ne savent pas ce qu'est la véritable joliesse. Même chez les bourgeons, cela évoque le printemps et c'est... Sain ? Cela en revient au même de toute façon, non ? N'est-ce pas ? »

Le vent frais du printemps, les oiseaux qui gazouillent, le soleil lumineux qui frappe la peau, rien qu'à voir un bourgeon, toutes ces belles choses peuvent lui revenir en tête. De même pour l'hiver et sa froideur morbide. Eloïse est capable d'en voir une poésie merveilleuse. Ce n'est pas le cas de tout le monde, bien entendu, il y a ceux qui n'ont aucun goût. Ceux là. Elle laisse une expression inquiète lorsqu'elle scrute son compagnon brièvement, puis sourit, mal à l'aise. Elle voit le garçon se pencher, cherchant, pour un bouton quelconque, ou une fleur, ou n'importe quoi. La blonde fait de même, en l'imitant presque en regardant de gauche à droite s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant. Puis, il parle de science. Pourquoi pas, autant aimer les fleurs, il serait bon d'en faire quelque chose d'utile comme se décrocher une note correcte plutôt facilement. « L'évolution des fleurs au fil des saisons, au petit jardin de l'académie Weins, ce serait très bien pour un projet scolaire. Ça fera une autre façon de les voir, par la même occasion. Une autre beauté, celui du travail accompli... » Eloïse touche la neige, en attrape une petite quantité avec ses mains tellement blanches. Cette quantité fond rapidement entre ses doigts, laissant de l'eau tiède humidifié sa main tout en la gardant très froide. Elle trouve cela particulièrement intéressant de voir de la matière solide se transformer dès qu'elle est en contact avec sa peau. Ça l'a toujours impressionné, la nature. C'est quelque chose de réellement... Magique ? Alors que le réel et la magie ne font pas bon ménage, quelle ironie...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1Lun 31 Mar - 18:56

    Toute chose a une beauté. Certes. La petite Eloïse a entièrement raison. Chaque chose en ce monde a une beauté intérieure et admirable. Comme tous les êtres humains d'ailleurs. Chaque être avait en lui une lumière qui méritait d'être éclairé pour pouvoir avancer sur le droit chemin, comme le soleil sur les petites fleurs. Jared voyait parfois Gordon et l'académie les grands soleils veillant sur lui la petite fleur. Il aurait pu fané tout seul dans son coin mais finalement on l'avait aidé à y voir plus clair et à se sentir mieux dans sa vie. Et malgré la sombre tâche de la récente fusillade, il ne s'en sentait que mieux.

    Il s'agenouilla pour regarder les futures fleurs de plus près. Il avait de l'avance sur l'entraînement, maintenant il allait être en retard parce qu'il avait pris le temps de parler pour tenter de convaincre Eloïse. Il ne considérait nullement leurs conversations comme des échecs mais comme des avancées à chaque fois. Peut être à force de lui parler, ça allait aller de mieux en plus pour elle et qu'elle allait comprendre. Son esprit troublé par les récents évènements avaient besoin de repère. Même si Jared aurait espéré qu'elle lui compte son désarroi, il ne pouvait pas faire mieux que ce qu'il faisait actuellement. Mais elle l'avait appelé son ami. Ce qui était une avancée certaine, il ne l'avait pas encore considéré comme son amie. Mais c'était plus ou moins le cas maintenant qu'il se côtoyait de plus en plus. Ce n'était pas vers elle qu'il irait se confier s'il avait des problèmes.

    Elle parle de projet scolaire sur les fleurs et il ne put s'empêcher de sourire. Ce serait une très très belle métaphore d'imaginer les élèves comme les fleurs qui s'ouvrent au soleil au fur et à mesure des saisons. Il touche une petite portion de neige, la trouve très très froide et la relâche comme elle fond entre ses doigts. "Tu as tout à fait raison ... Je suppose que ce serrait intéressant de montrer par ce devoir en même temps l'évolution des fleurs et des étudiants, voir tout ce que Weins peut apporter à ces jeunes pousses. Et cela permettre à d'autres de se rendre compte de la beauté des fleurs et en même temps de se voir apporter de l'aide. C'est magnifique, j'aime vraiment ta façon de pensée."

    Il se redressa et passa une main dans ses cheveux pour les recoiffer. "En revanche je vais devoir y aller ma chère Eloïse. Mon entraînement sportif m'attend. C'est important de faire du sport. Un esprit sain dans un corps sain !" Il remit son sac sur son épaule. "J'espère que nous pourrons reprendre cette conversation plus tard. J'aime vraiment avoir ce genre d'échange avec toi. C'est important de pouvoir avoir des débats même si nous n'avons pas les mêmes façons de penser. A bientôt !"

    Il lui fit un rapide signe de la main et partit en direction du gymnase. L'entraînement allait être productif, il le sentait. Il se mit à avancer plus vite pour pouvoir éviter le retard. Le ballon de basket l'attendait. Il repensait à Eloïse. Vraiment il espérait l'aider à bien comprendre et à avoir de bonnes pensées.


Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: Come with me to Wonderland ! Come with me to Wonderland ! Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Lexy Winchester - Welcome to my wonderland !