Evangeline, cette demoiselle si spéciale, garce de son état voyait son avenir se recouvrir d'un nuage noir et sombre, presque brumeux qui l'empêchait de voir plus loin que le lendemain. Elle était forte, c'est ce qu'elle croyait, bien qu'elle savait pertinemment que cette force serait minime face à des ennemis du genre de l'académie. Partir loin, mourir peut-être ou juste dormir. Ne plus ressentir tout les pensées et les émotions de contradiction qui la saisissaient à chaque minute de la journée. La peur des regards, les platines qui la haïssent, les plombs aussi. Elle était mal aimée dans cette école, elle avait très peu d'amis et la possibilité de régresser à un statut misérable ne l'enchantait guère. On la torturerait mentalement et physiquement, elle qui avait été tellement vilaine avec les trois quart de l'académie. Mais voyons ma chère Eve, pourquoi dire la vérité aux autres ? Pourquoi vouloir à tout prix les rabaisser ? Pour leur montrer que vous êtes forte, que vous n'avez pas besoin d'eux et que vous êtes meilleurs qu'eux. Quelle arrogance, quel égoïsme et narcissisme. Ma chère Evangeline il fallait savoir aussi se faire des amis dans la vie, accepté le fait que certaines personnes pouvaient être mieux que toi ou au contraire que toi-même était un misérable grain de poussière sur un banc. Malgré tout la zinc avait beaucoup de mal à se faire à l'idée de n'être rien dans ce monde. Elle ne voulait pas devenir plomb, mais savait que reculer l'échéance était une auto-torture. Ça ne devait pas être mal finalement d'être un moins que rien. Niaiserie que tout cela. D'autant que âgée de dix-neuf ans, il ne devait pas lui rester longtemps avant que l'effet Weins soit obligé de l'atteindre. Plomb ou platine ? Pantin ou rebelle, elle avait déjà fait son choix, mais avant de se lancer dans l'aventure folle d'être ce qu'elle était, Evangeline devait se forger des alliés. Elle était pitoyable d'avoir autant mépriser des êtres qui pourraient être des … amis ? Nous n'avons pas d'amis, nous ne pouvons compter que sur nous-même. Un phrase que sa chère maman avait adoré lui susurrer à l'oreille lorsqu'elle était venue à New York, pour les affaires. Bon être plomb, cela ne serait rien comparer au fait d'être la fille de Madame Hopskin. Rien ne pouvait être comparable. Ne parlons pas trop vite.

Perchée sur des talons hauts, malgré sa récente cheville foulée à cause de la fusillade, la demoiselle zinc s'aventurer dans l'académie afin de trouver un endroit où être tranquille. Le gymnase semblait lui être un endroit approprié, qui pouvait savoir si elle ne rencontrerait pas des amies à elle, avec qui elle pourrait pester contre le monde. Evangeline n'avait encore rien dit à ses connaissances sur le fait d'être contre les gouvernement. Elle entra dans la salle où des archers s'entraînaient et se dirigea vers le groupe de filles qui observait quelques plombs. Lorsque Calypso saurait, qu'est-ce qu'elle dirait ? Elle la haïrait sûrement d'avoir été aussi faible. Evangeline devrait le lui dire. Il n'était pas certain qu'elle garde sa place dans les cheerleader. La zinc s'assit à côté des autres filles qui discutaient sur le fait que les footballeurs ne devraient pas tarder à s'entraînait. Evangeline ne dit rien, elle posa son talons sur le banc en face d'elle, s'adossa à celui qui était derrière elle. Il n'était pas sûr qu'elles avaient le droit d'être là, après tout ce n'était pas leur club qui s'entraînait, mais cela importait peu, les filles adoratrices des muscles ne pouvaient s'empêcher de venir voir des gens les utiliser. Pathétique ! Ho mais Evangeline était à quelque choses près identique, sauf qu'elle avait connus le véritable amour, qu'elle ne connaîtrait probablement plus. Il était parti loin de New York, i l'avait laissé dans cette bouse de vache où elle était, et il avait refuser de l'aider lorsqu'elle lui avait dit qu'elle voulait quitter l'académie. Il n'avait pas compris que le désir de liberté est bien plus grand que celui d'avoir un toit sur la tête. Et quel toit ! Un logement universitaire dans un établissement si prestigieux qu'on appelait Weins. Comment refuser une telle offre ? En étant ouvert à d'autres choses que les cours.

« On ne dit même plus bonjours, Evangeline ? Tu sais que c'est très mal poli, lui lança une autre Zinc du nom d'Amanda.

Evangeline détestait être coupé dans ses réflexions encore plus lorsqu'il s'agissait d'une fille qu'elle n'appréciait pas. Elle tourna la tête vers l'autre Zinc et répondit d'un ton sec et froid.

« Ho cous étiez tellement occuper dans votre discussion sur qui avait le plus beaux torses entre James et Caleb que je n'ai pas voulut vous déranger.
_ C'est sûr que toi, cela ne t'intéresse plus, comme tu as connus l'amouuuuur ! C'est tellement triste de te retrouver célibataire avec ton tout petit cœur brisé. Pauvre Evangeline.
_ Au moins j'ai prouvé que je pouvais des sentiments, contrairement à toi. Je ne suis pas un bâton de roche qui n'est bon qu'à servir de pute au premier bonhomme qui passe.

Le regard que lui lança Amanda lui montra à quel point celle-ci n'avait pas apprécié. Evangeline se releva, s'assit, laissant tomber ses cheveux en cascade. Le regard sombre de la Zinc la défiait d'une certaine manière de continuer cette discussion et Eve savait très bien que si Amanda se lançait sur ce chemin là elle perdrait. La brune lui fit un sourire, ravie d'avoir gagner, tandis que l'autre retournait à la discussion avec ses soit-disant amies. Soupir. Qu'on la laisse en  paix pour une fois. Eve repartis sur la contemplation du gymnase et dans ses pensée, mais comme si on avait décidé de ne pas lui foutre la paix aujourd'hui, elle ne vit pas la flèche qui se dirigea vers elle. Celle-ci se donna à cœur joie pour l'érafler très rapidement au niveau du bras.

«  Putain, bordel de merde ! S'écria-t-elle.

Elle n'eut pas le temps de hurler pour savoir qui avait fait ça que l'archer en question se précipita sur elle pour voir ce qui se passait. Elle le reconnut. Win Denver. Evangeline avait une relation d'amitié assez particulière avec lui. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient copains comme cochon, mais malgré leur différence d'opinion, ils s'entendaient plutôt bien. Il saisit son bras, sans faire réellement attention, et Evangeline se retint pour éviter de lui crier dessus. Win était trop blanc à son goût. Tout le monde s'agglutina autour d'eux comme si la Zinc était un animal de foire. Le plomb proposa d'aller dans les vestiaires pour la soigner. Elle le fixa d'un regard noir. Tout le monde attendait leur réponse. Eve lança un coup d’œil à Amanda qui affichait un sourire mesquin, puis ne laissant passé que quelques secondes entre la dernière réplique de Win, elle lui répondit.

« Je te fais confiance pour réparer ta bêtise.

Son image de garce semblait être en jeu, car elle aurait put aussi le réconforter en lui disant que ce n'était pas grave. Ils se levèrent tout les deux, se dirigeant  vers les vestiaires. Eve tenait son bras où le sang commençait tout de même à couler. Elle espérait que ce ne serait pas infecté. Décidément le monde était contre elle ses temps-ci. La jeune demoiselle attendit que tous se soient remit à leur occupation pour rassurer Win, avec gentillesse comme elle savait si maladroitement le faire.

« Ne t'en fais pas, j'ai connus pire et je connaîtrais pire. Tu aurais mieux viser et sans doute je serais morte sur le coup, donc prenons le côté positif des choses.

Elle lui sourit. Oui allons, ce n'était pas bien grave. Il avait de la chance en réalité d'être un plomb et d'être ce qu'on pouvait appelé ami, car sans aucun doute si ça avait été quelqu'un d'autre, il aurait passé un sale quart d'heure en entendant toutes les insultes stridentes que lui aurait sortit Evangeline Hopskin.