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Tout commença avec les 4 fantastiques...
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MessageSujet: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Dim 6 Juil - 19:11

Tout commença avec les 4 fantastiques...  Tumblr_m3pulpypws1r8f5nz
Alanis boit des mots de sa mère comme si c'était la dernière bouteille d'eau sur terre. Il faut dire qu'elle ressent grandement le besoin d'être conseillée, appuyée et guidée. Mêler à ça une certaine confiance en l'expérience de l'autre et voilà la parfaite élève devant l'enseignante. Il faut dire qu'Eva ne manque pas de franchise non plus, ce qui est très appréciable pour la rouquine. Pourquoi ? Parce qu'entendre la vérité, même désagréable, ne la gêne pas lorsqu'elle sort de la bouche de l'infirmière. L'Irlandaise ne s'attend pas à ce que sa génitrice soit tendre, encore moins ouverte et douce. Qu'elle le soit, c'est littéralement un bonus... Deux hommes trinquent en riant forts, pourtant, la Zinc n'est aucunement dérangée. Elle se concentre sur les mots de l'infirmière. Avoir confiance ? Le manque de confiance est un défaut récurrent chez la rousse et celle-ci commence à s'en rendre compte de plus en plus à force d'être soumise à des situations qui requièrent un semblant de confiance, comme a dit sa mère. Comment être confiante sans être imprudente ? En est-elle capable ? Selon la désignée guru improvisée, tout le monde en a la capacité. Sur le coup, la jeune demoiselle sent son coeur. Il bat très fort et encore, c'est un euphémisme. Cette affirmation semble avoir enclenché l'alerte on prend son courage à deux mains pour sortir de sa zone de confort et partir dans l'hostile du risque. S'il y a bien un moment où la nécessité d'assurance est présente, c'est lorsqu'on prend un risque non ? De toute manière, rien n'est sûr mais l'effet d'adrénaline que procure seulement l'idée de pouvoir sortir du fin fond de la palourde n'est pas désagréable. Logique et encouragement raisonnable se mêle durant les explications d'Eva, ce qui rend le tout cohérent et bien reçu de la part de l'interlocutrice. Elle se tait, elle écoute. N'est-ce pas pour cela que l'humain bénéficie de deux oreilles et d'une seule bouche ? Pour apprendre et comprendre plus que l'on peut déclarer ? Quoiqu'il en soit, cette leçon bien accueillie se termine avec un sourire chez la rouquine et aussi auprès de sa mère, ce qui est merveilleux en soi.

« Merci mademoiselle Grey. Vous feriez une enseignante particulièrement douée, je crois. Et pas seulement en matière de conseils. Vous avez... comment dire... une manière agréable d'expliquer et de pousser à comprendre. »

Les esprits simplets diront qu'on ne peut pas être beau et intelligent tout à la fois, ils ont torts. Après tout, Eva est d'une beauté mais elle n'est pas idiote, loin de là. Ensuite, d'autres dirons que ces gens n'ont pas de coeur. Peut-être. Alanis conçoit qu'il serait très facile pour elle de juger sa mère pour ce qu'elle a faite d'elle à sa naissance mais celle-ci sait que la femme avait ses raisons. Si elle est revenue à cet instant de sa vie, ça ne peut être qu'un bon présage. Si sa vraie nature était cachée, ça n'inquiéterait point l'Irlandaise qui a aussi sa part de mystère à l'encontre de sa génitrice.

« Pour la posture, j'ai eu un bon professeur, justement. Je devrais en effet avoir plus confiance en mes capacités. La séduction n'est qu'un exemple dans cette situation mais... Non, je dois avoir confiance mais ne pas tomber dans l'imprudence ou le manque de considération. Il... Il n'y a pas de recette miracle. Par contre, je ne pense pas me tromper en disant que vous avez tendance à me faire poser les premières pierres de beaucoup de choses que je connaissais mal... Je ne vous remercierais jamais assez. »


L'étudiante pourrait continuer toute la soirée à s'expliquer et converser avec l'infirmière de l'académie à propos des thèmes mentionnés il y a peu. Néanmoins, l'Irlandaise n'a jamais été extrêmement bavarde et parler plus qu'elle le fait maintenant la mettrait mal à l'aise. L'essentiel, ce qui a de plus important, a été dit. Le reste est secondaire, il n'est donc pas nécessaire. Puis, avant de tirer des affirmations trop hâtives du panier à bêtises, il est impératif de réfléchir à ce qu'il a été dit. Alanis prévoit une telle période d'introspection. Une étape de plus vers la connaissance et sans même le savoir, la maturité. Il faut avoir les hormones en panique une fois pour mieux savoir faire face à ce genre de situation à l'avenir...

On pense vite, on peut tout bêtement prévoir rester tranquille le reste de la soirée à réfléchir philosophiquement sur nous-mêmes et partir un peu plus tôt. On peut très bien planifié. Cependant, rien ne garantit que ça se passe comme prévu. Après tout, Alanis n'avait pas anticipé que James s'approcherait en compagnie de sa cavalière. Ce n'était pas prévu, c'est le moins qu'on puisse dire et l'arrivée des deux Platines provoquent un sentiment semblable à un sursaut chez la rouquine. On peut comparer ces deux personnes à des bestioles enfermées à l'intérieur d'un insectarium. Les créatures sont belles, fascinantes mais pourtant si terrifiantes. On ose toucher la vitre, toutefois, on se retient d'imaginer les avoir libres devant soi. C'est ce qui se passe en ce moment, ces gens qu'elle voyait de loin sont maintenant tellement près que l'inquiétude meurt pour laisser place à l'anxiété. Malheureusement, elle ne peut plus se permettre de s'évanouir comme l'autre fois ou se cacher derrière sa mère en suppliant de l'aide. Ces expériences n'auraient servi à rien si elles répètent ces scénarios sans cesse... James est vêtu d'un joli costume. En ce qui concerne l'autre dame, il est difficile pour la rousse de rester équitable envers elle par rapport à la réalité. Son jugement est donc altérée...

Miller ne se gêne pas à étaler ses flatteries à qui le veut bien. Pourtant, ce n'est point agaçant. Alanis a toujours perçu celui-ci comme étant doté d'un charisme naturel. Un charme que bien des gens doit envier. Après tout, combien de garçons à Weins peuvent se vanter d'être en compagnie d'autant de filles avec une aisance pareille ? Beaucoup mais peu à la fois, il faut savoir distiller les prétentieux, qui parlent de leur sexe comme un trophée, de vrais gentlemen. Heureusement, le Platine (comme la plupart des élèves de classe trois d'ailleurs) est un adorable garçon. Aimable avec l'infirmière d'abord, il détourne le regard en direction d'Alanis. Cet instant semblait se dérouler au ralenti. Adrénaline montante, autant ça la rassure de voir qu'il se souvient d'elle, autant elle a peur d'être idiote.

« Oh Ja... James ! Bonjour ! Je vais bien et... c'est réciproque. Enfin, pas pour la robe... Quoique ton costume te va très bien aussi ! Bref... Je te renvoie la question, comment vas-tu ? »

Inévitablement, il présente la dénommée Jade Thomas... L'Irlandaise la regarde, neutre. Toutefois, elle se retient de la dévisager ou de froncer les sourcils. C'est peut-être une rivale qui provoque un déraisonnable sentiment d'aversion en elle mais elle reste une personne, une humaine. Par conséquent, elle a le droit au respect et la jeune Pendcastle sait qu'elle n'aimerait pas être traitée de la sorte à sa place. Puis, les deux filles ne se sont jamais parlé en réalité. Cela viendra, cet affrontement inévitable aura lieu bientôt, peut-être ce soir ? Rien n'est coulé dans le béton. Malgré les mots du charmant jeune homme, la légère jalousie ne s'estompe que trop peu. Une amie qu'il aime comme une soeur hein ? Eh bah, ça ne change rien. Comme l'a dit cette très chère Eva, il ne faut pas seulement rivaliser, il faut surpasser de loin. Bien sûr, Alanis n'a pas l'intention de briser leur amitié, ce serait cruel, pas gentil et elle ne pense pas en avoir les pouvoirs. Les Platines sont tous unis d'une étrange manière, il ne faut pas chercher plus loin. Cependant, elle peut concrétiser certaines choses...

« Enchantée de te rencontrer, Jade. »

Le sourire timide est lancé. Il est amer mais surtout timide. Elle reste une inconnue, en quelque sorte. La rouquine prend une grande inspiration avant de jeter un coup d'oeil légèrement complice à sa mère. Elle se rappelle des mots justes en la regardant. C'est maintenant ou jamais...

« Pour être honnête, avant de vous revoir j'éprouvais une sorte d'ennui, si on veut. Vous... Voulez-vous m'accorder une petite danse ? »

Il y a quelques invités qui ont commencé à danser récemment. Ce n'est pas l'attraction principale de la soirée en ce moment mais si c'est pour le faire avec le célèbre James Miller, héros de l'académie Weins, pourquoi pas ? Les joues d'Alanis rougissent un peu. Plus que de la confiance, il faut avoir de l'audace et du courage parfois. Puis, Eva sera peut-être fière d'elle, qui sait ? C'est le coeur battant que la rouquine tend la main. Une danse suffira... Alanis Pendcastle ne sait pas très bien danser. Oups. Espérons que rien de compliqué sera au programme, si James accepte l'invitation bien sûr.


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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 7 Juil - 12:53

Oserai-je un jour en parler ? De moi-même spontanément ? Sans rougir ? Sans baisser le regard ? Je n’en savais rien. Je doutais de la capacité de certains à toujours me regarder comme celle que j’étais aujourd’hui s’ils savaient… Oh, je n’incluais pas James dedans. Il était bon et ne me jugerait certainement pas, mais Daniel avait raison, c’était moi qui n’acceptais pas celle que j’avais été. Je ne concevais pas mes deux vies comme une seule. Pour moi, il s’agissait de deux Jade bien différentes, qui n’avaient rien en commun et non d’une évolution. Alors je n’arrivais pas à en parler. J’avais pourtant une personne merveilleuse en face de moi qui aurait été prête à m’écouter. Mais non… Pas cette fois, pas aujourd’hui, pas encore…

Je ne parvenais pas à me tourner vers le passé. Ce qui m’importait c’était l’avenir, et j’étais plus que ravie qu’il approuve mon idée de repasser dans les écoles pour présenter Weins et redonner du courage aux gens. Cette école était une chance incroyable qui était offerte aux jeunes adolescents. Il fallait leur montrer qu’elle existait encore, que l’espoir et la foi en un avenir meilleur était toujours d’actualité, car nous, qui avions vécu l’horreur, nous y croyions toujours et n’avions pas cessé de nous aimer, d’aimer les autres et cette communauté. Et qui de mieux placer que le héros Miller pour rassurer les foules ? Il me rassurait moi en tous cas, même si je ne parvenais pas à me confier à lui sur certains pans de ma vie, que ce soit passés avec ce que j’avais fait, ou présents comme mon étrange relation avec Daniel. Je lui souriais avec douceur, le remerciant silencieusement de sa bonté et de sa présence, de sa compréhension aussi, car il ne s’offusquait pas de mon silence qui ne voulait pas dire que je n’avais pas confiance. Juste que je n’étais pas prête.

Un rire franc et sincère m’échappa quand il me sortit que j’étais celle avec qui il sortait le plus. C’était vrai à bien y réfléchir et souvent nous avions eu droit à LA question : « est-ce que vous sortez ensemble ? ». Nous allions dans les écoles, nous dinions du coup à l’extérieur de Weins ensemble à ces occasions, nous nous concertions régulièrement à l’Académie… Oui, il était aussi la figure masculine que je fréquentais le plus. Et pourtant… Il n’y avait jamais eu la moindre petite flamme, le moindre émoi entre nous. Son rire ne m’aida pas à reprendre mon sérieux.

« J’aime ta façon de penser James. Je suis vraiment plus que ravie qu’on nous ait mis ensemble sur ce projet, j’apprends beaucoup à tes côtés. Cette dévotion… ça redonne espoir. »

Je le vis me tendre son bras. Ne comprenant pas bien, je l’interrogeais du regard avant de suivre le sien. Je ne connaissais pas personnellement les deux personne qu’il me désignait. Enfin, il y avait Mademoiselle Grey, l’infirmière, mais aussi… il fallait que je retrouve son nom à cette petite Zinc. Car oui, je savais qu’elle était Zinc, mais pas moyen de la remettre. Bref, James voulait aider un maximum de personnes et je l’admirais pour cela. Aussi, ce fut avec fierté que je lui pris le bras. Ça me ferait du bien de parler à des gens, cela achèverait de repousser les mauvaises pensées.

« Vous avez dû vivre des choses tellement fortes… Et puis, étant donné que je suis celle avec qui tu sors le plus, il est normal que je t’accompagne. »

Cela me faisait plaisir de rencontrer des êtres qui comptaient dans la vie de James. il était mon ami et je ne voulais que son bonheur et apprendre à bien le connaitre. Et à force d'entrer dans sa vie, je finirai peut-être par le laisser entrer dans la mienne... Il nous conduisit alors auprès des deux femmes qui semblaient en grande conversation et les salua. Pour ma part, j’affichais un grand sourire. Elles étaient très élégantes, tout le monde avait vraiment fait un effort pour rendre cette soirée grandiose. Je me sentis encore plus fière quand il parla de moi comme sa sœur. Oui, c’était ce que nous étions. Un frère et une sœur. L’espace d’un instant, je me souvins que j’en avais eu un… de frère. Sauf qu’il m’avait abandonnée quand… Non, je ne devais pas penser à cela, je devais sourire. Et puis James, lui, ne m’abandonnerait pas. Jamais. Il me l’avait promis, et c’était ce que nous étions, nous Platines : fidèles et loyaux. Instinctivement, je resserrais ma prise sur le bras de James pour oublier le passé et ne pense qu’au présent. Peut-être l’aura-t-il senti, peut-être devinera-t-il un jour. Ou pas.

« Je suis ravie de vous voir ce soir. Vous êtes en effet resplendissantes. »

Je souris en entendant la réponse de la dénommée Alanis. Ce trouble, cette maladresse attendrissante, je les connaissais, et compris sans difficulté d’où ils provenaient. Elle en pinçait pour James… Cela se comprenait aisément. Un héros, beau et intelligent, ainsi que gentil et prévenant. J’en connaissais beaucoup qui rêvaient de lui. Mais il se destinait à tellement plus grand, laissant son plaisir personnel pour secourir la communauté. C’était si beau. Dire que j’avais passé des week end entiers, enfant, dans des associations et des œuvres… On aurait besoin de plus d’hommes comme lui. Je l’observais un instant, amusée et attendrie ; James ne semblait pas partager ses sentiments, mais je pouvais me tromper… Après tout, je débutais à peine dans l’analyse et la lecture des sentiments. Connaissant James, il ne lui ferait pas de mal et cela se passerait en douceur. Ou alors je me trompait et on assisterait à une danse digne d'un compte de fée.

« Je suis contente aussi, Alanis. James m’a dit que tu avais été auprès de lui lors du drame. Je suis heureuse de te rencontrer, vous avez dû vivre quelque chose de très fort, tous autant que vous étiez, ensemble. »

Moi j’avais été loin de « l’action », mais je ne pouvais m’empêcher de vibrer d’angoisse à chaque fois qu’on en parlait. II fallait surmonter cela, aller de l’avant et cette soirée allait nous y permettre. D’autant qu’Alanis invita subtilement mon cavalier à une danse. Très joli. Elle avait de la chance que je ne sois pas dans une relation amoureuse et sentimentalement exclusive avec James.

« Danser est une très bonne idée pour alléger les cœurs ! Emmène-là faire quelques pas, James, je veux bien que mon cavalier fasse danser une magnifique jeune fille. D'autant que je suis loin d'exceller dans les danses de salon. Je suis en bonne compagnie désormais, ça va aller. »

Je souris à James. Oui, j’allais pouvoir occuper mon esprit. J’allais discuter et laisser mes démons au placard. Et puis, James était doué pour dispenser un peu de bonheur, Alanis méritait d’en profiter.

« N’est-ce pas Mademoiselle Grey ? Vous acceptez ma présence quelques minutes ? »

Je me séparai de James, en glissant un regard à Alanis avant de me poster auprès de l’infirmière, tout en volant un petit four sur le plateau d’un serveur au passage.

« Vous avez dû voir des choses horribles ce jour-là. Et regardez aujourd’hui. Quand je vois cela, j’ai vraiment foi en ce que nous entreprenons. Par curiosité… quand êtes-vous arrivée à l’académie ? Et votre métier, ça a toujours été votre vocation ? »

Des gens dévoués à la vie des autres, c’était merveilleux ! Je ne m’imaginais pas médecin ou infirmière, n’en ayant pas les talents et qualités, mais je voulais moi aussi agir pour le bien commun. Et je raffolais des histoires. D’autant que, comme Daniel le disait, le savoir, c’était le pouvoir, et ça permettait de mieux cerner notre interlocuteur.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 21 Juil - 20:52

Il y avait déjà un petit moment que la soirée avait commencée. Les coupes de champagne et de vin blanc s'entrechoquaient de plus en plus et les vapeurs d'alcools montaient déjà à la tête de certain. Les lumières tamisées de la salle donnaient une ambiance bien cocasse et un Jazz jouait allègrement. Sur la piste de danse, plusieurs couples se donnaient à cœur joie. Les personnalités importantes de la cité défilaient et les conversations allaient de bon train. Tout allait bien. Les rires le le volume des conversations augmentaient au fur et à mesure que la soirée s'échauffait. Et ce n'était qu'un début. N'ayant pas bougé d'un Iota, Thomas regardait subjectivement cet événement d'envergure. Accoudé au bar, il s'était fait salué par plusieurs mais il ne pourrait pas dire qui. Il se sentait las et un mal de tête venait mettre la cerise sur le sundae.  Le vin n'aidant pas. Pourtant, il était déjà à sa troisième coupe de blanc. Il n'avait pas osé toucher au Champagne. D'un regard absent, il survola la salle. Ses yeux bleu furent alors attirés par l'infirmière de Weins, Eva R. Grey s'il ne s'abusait. Il n'avait pas encore eut la chance de lui parler proprement. Celle-ci discutait avec des élèves, Jame Miller, Alanis Pendcastle et Jade Thomas s'il ne se trompait pas. Que sa mémoire ne lui défaillait pas. Il avait tant d'élèves après tout. Souriant seul, il se dit que s'intégrer poliment à une conversation ne lui ferait pas de mal et cela aiderait sûrement à surmonter l'ennui de cette soirée mondaine.

Déposant sa coupe sur le bar, il s'avança vers l'endroit où l'infirmière se tenait. Main dans les poches, il les salua poliment. "Mlle Pendcastle, Mr. Miller, Mlle Thomas, Mlle Grey. Bonsoir.  Comment vous portez-vous? N'est-ce pas une magnifique soirée? Je ne vous dérange pas j'espère?" Toutes ces paroles furent accompagnée d'un sourire éclatant. Il ne pensait pas que la soirée était belle, mais bon. Ses propos n'étaient pas complètement vide. C'était le grand problème de ces événements mondains, la plupart des paroles, des sourires ne sont qu'apparence. Chacun espérant faire une bonne impression. Tel était le monde des Grands. Vide de sens. Cependant, elles avaient un certain charme. Une prestance qu'on ne peut ignorer.

À ce moment, le professeur eut l'envie d'inviter à danser l'infirmière. Pulsion sûrement due à l'alcool. Il se retint. Il allait d'abord s'intégrer correctement à la conversation. Les élèves de Weins pouvaient être vraiment intéressant lorsqu'ils ne niaisaient pas et s'entêtaient à ne pas faire leurs devoir de chimie. Il y en avaient de vraiment éloquents et intelligents. Les adolescents/Jeunes adultes pouvaient être plus matures qu'ils ne le paraissaient. Et lui avait foi en eux.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Mer 23 Juil - 17:03

Elle pensait ne plus jamais la revoir et est pourtant à présent en train de lui donner des conseils sur l'attitude à adopter, pour telle ou telle situation. A vrai dire le fait d'avoir un jour transmit son patrimoine génétique à un autre être était resté, durant une longue période, comme effacé de son esprit. Toutefois, ce n'est pas le genre d'événement qui disparaît d'une mémoire si facilement, ayant largement sa place dans le classement des plus mémorables d'une vie. Un claquement de doigt ne suffit pas. Simplement, c'était tel un souvenir rangé négligemment dans une petite boîte rustique, elle-même au fond d'un placard, qui ne donne aucune envie d'être ouvert. Et quand l'infirmière n'a pas le désir de s'intéresser plus que cela à quelque chose, elle ne le fait pas. Les questions polies et inutiles étant exclues, bien entendu. Pourtant, l'un de ses souhaits les plus chers est de trouver ce qui peut réussir à passionner ses songes, mais les sujets, intérêts et passe-temps s’essoufflent les uns après les autres, jusqu'à s'évanouir, lentement mais sûrement.

La brune remarque que la conversation entretenue en ce moment avec Alanis lui paraît étonnante, peut-être même rare. Elle imagine plus les jeunes filles raconter cela à leur meilleure amie du jour pour en obtenir des conseils plus ou moins différents, utiles, que ceux prononcés plus tôt dans la soirée, pour le meilleur comme le pire résultat. Eva ne sait pas réellement comment cela fonctionne, n'étant pas des plus enclines à la confidence véritable. La sollicitation de l’adolescente l'intéresse, curieuse de voir si ses conseils auront servi à quelque chose. Peut-être pas, mais au pire des cas, la rouquine finira probablement par passer à autre chose. La plupart des jeunes gens aspirent en un amour capable de détruire des montages, de séparer des océans entiers et qui pourtant, dans les faits, peut s'évaporer en une seule fraction de seconde. Certains parviennent à se convaincre d'avoir raison, ils choisissent de vivre en y croyant de tout leur cœur et dès lors, aucun argument ne peut démonter leur foi ; les mécréants mourront abandonnés de tous, seuls et tristes, alors que les autres vivront un bonheur sans frontière, aucune limite. Tant mieux pour ces personnes se dit la dame, qui ensuite sourit à sa fille lorsque cette dernière la complimente sur ses qualités d'enseignante, la laissant finir de parler avant de placer ses mots posément. « Ce remerciement oral est tout à fait suffisant, ne t'inquiète pas. J'espère que toutes ces recommandations n'auront pas été vaines. Je ne pense pas que ce soit le cas, seulement, n'ayant aucun don pour anticiper l'avenir, je ne peux que supposer. Mais disons que j'ai bon espoir. Au fait, si cela ne te dérange pas, j'aimerais que tu me montres de quel garçon il s'agit : je le connais peut-être. Quoique... Non, je pense que je m'en rendrais compte quand tu iras le saluer. » finit-elle par  ajouter. Un silence se crée pendant quelques instants, dont l'infirmière profite pour imaginer ce à quoi peut ressembler le jeune homme qui a droit à tant d'affection de la part d'Alanis. Des visages s'affichent rapidement les uns après les autres dans son esprit, un véritable album photo dont les pages sont tournées avec frénésie. Ne connaissant pas les goûts de la zinc en la matière, Eva ne parvient pas à en trouver un paraissant tout désigné. Ce n'est pas un soucis, comme elle l'a dit il y a quelques secondes, ses yeux se poseront sur lui dans une ou deux heures, au plus tard.

Le jeune Miller accompagné par Jade Thomas, qui a tout l'air d'être sa cavalière, s'approche du petit groupe. Tous deux rejoignent mère et fille le temps d'échanger quelques politesses, ainsi que de partager une discussion. Les compliments fusent, s'échangent avec un regard amical, comme toujours durant ce genre de soirée. On en entend de toute part. Soudain, la voix de la  demoiselle Pendcastle s'élève à son tour, légèrement hésitante, pour parler à James. L'infirmière tourne la tête vers elle, l'air de rien, tandis que les mots de la jeunette reprennent de l'assurance pour s'adresser à la platine qui lui fait face. Peu de doutes subsistent concernant l'identité du coup de cœur de la jeune fille, à présent. Eva imagine à quel point le jeune homme est populaire et aussi le fait que la rouquine risque d'avoir une sérieuse concurrence. A vrai dire, il s'agit ici du vice-capitaine de l'équipe de football et son statut ajouté à son physique, lui ouvre sans doute beaucoup de cœurs. Cependant, il n'y a vraisemblablement rien entre lui et sa cavalière. Elle ne s'était attendue à personne en particulier, alors, que l'heureux élu soit lui ou un autre, n'aurait pas plus honoré sa perspicacité et tandis qu'elle s'apprête à prendre la parole à son tour, un autre adulte vient la rejoindre, monsieur Thorn. « La compagnie promet d'être fantastique, alors la soirée s'annonce douce. » se contente de dire la dame, en souriant. Quelque instant après, Alanis invite James à danser, ce qui surprend positivement la mère, qui ne pensait pas que ses conseils seraient appliqués aussi rapidement. Malgré le fait qu'elle vienne à peine de rencontrer sa fille, il n'est pas difficile de deviner sa timidité et l'effort que ce geste lui a coûté. L'adolescente doit être très motivée, ou en tout cas, c'est l'impression qu'elle donne. Ils ne sont à présent plus que trois. Elle hoche la tête pour répondre à la question de Jade, puis développe. « Les infirmières sont préparées à voir du sang et des blessures graves, alors nous avons été légèrement moins perturbées par cet événement que vous. Du moins pour ce qui concerne ce point-là. Ensuite, concernant mon arrivée à l'académie Weins, c'était il y a quelques temps déjà. Vous n'avez pas dû y passer souvent puisque nous ne nous y sommes croisées, ou du moins, pas dans mes souvenirs. Oh et oui, j'ai toujours souhaité être infirmière. » Elle-même ne sait absolument pas pourquoi ce choix. Eva ne le mentionnerait à personne, mais sauver des vies n'a jamais été une passion, un but de son existence. Il devait y avoir une raison à cette décision lorsqu'elle était plus jeune, mais cette dernière a vite disparu. Peut-être est-ce ça, la cause. Un rêve d'enfant, une lubie aussi passagère que les saisons le sont, mais n'ayant rien trouvé de plus plaisant, mademoiselle Grey avait fini par se diriger vers ce métier, qu'elle exerce toujours aujourd'hui. « D'ailleurs, si ce n'est pas trop douloureux de vous le remémorer, je serais curieuse de savoir où vous étiez durant la fusillade, Jade. » Ajoute-t-elle amicalement. L'infirmière s'est contentée d'extraire des balles, de faire des bandages et n'a que très peu entendu parler de cette affaire, si ce n'est son nom et que cela avait été horrible. Seulement, elle aimerait avoir le point de vue d'une étudiante sur les événements et le fait que la soirée soit en quelque sorte dédiée à cela tombe très bien. « J'espère que vous ne vous ennuyez pas trop avec nous, Monsieur Thorn. » Ajoute-t-elle avant d'écouter Jade.

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 28 Juil - 21:05

« Vous avez dû vivre des choses tellement fortes… Et puis, étant donné que je suis celle avec qui tu sors le plus, il est normal que je t’accompagne. »

James éclata de rire en entendant Jade parler. Il l'appréciait vraiment beaucoup et son sens de l'humour était toujours présent pour faire sourire le Platine. Il avait tiqué lorsqu'elle avait dit qu'Alanis et lui avaient dû vivre des choses fortes ensemble car s'ils avaient effectivement vécu un bon moment avant la fusillade, James n'avait malheureusement pas pu être là pour la protéger quand la tragédie avait eu lieu. Avant que ces traitres n'arrivent, James avait aidé Alanis à reprendre confiance en elle et à cesser de se sous-estimer. Il l'avait couvée du regard et l'avait protégée afin qu'elle ose sortir de sa coquille pour prendre les devants. Il avait fait attention à chacun de ses pas, de ses sourires ou de ses rougissements pour être sûre qu'elle allait bien et il avait volé à son secours à chaque fois qu'il l'avait estimé nécessaire. Alanis était une bonne personne et James se refusait de la voir souffrir. Et pourtant, il n'avait pas pu être là pour la protéger lorsque les coups avaient éclatés. Il n'avait pas pu prendre la balle à sa place pour lui éviter de souffrir. Il n'avait pas pu la serrer dans ses bras pour la rassurer une fois la police débarquée. Il n'avait pas pu la protéger et pour ça, il s'était senti mal. James tenait à remplir ses missions jusqu'au bout et il n'avait pas réussi à protéger Alanis alors qu'elle avait eu besoin de lui. Il s'en voulait mais il n'avait pas eu le choix ni même la possibilité de bouger. Il aurait préféré être à la cafétéria avec elle, pour pouvoir être à ses côtés, mais le destin avait voulu qu'il soit dans l'amphithéâtre et grâce à son geste plein d'amour et de sacrifice, il avait empêché le nombre de morts d'augmenter. Il n'avait pas choisi ce qui allait arriver et il espérait donc que la petite rousse ne lui en voudrait pas. Il avait dit qu'il la protégerait et il n'avait pas été capable de remplir sa mission correctement...

« Oh Ja... James ! Bonjour ! Je vais bien et... c'est réciproque. Enfin, pas pour la robe... Quoique ton costume te va très bien aussi ! Bref... Je te renvoie la question, comment vas-tu ? »

Ha la petite Alanis... Elle était décidément vraiment adorable ! La petite irlandais rougissait et peinait à trouver ses mots lorsque James était en face d'elle mais il savait qu'elle était capable de faire de grandes choses. Lors de la fusillade, elle avait prouvé au Platine qu'elle avait plus d'une corde à son arc et qu'elle était parfaitement capable de s'exprimer à l'oral sans rougir. James ne savait pas par quelle enfance Alanis était passée mais elle lui avait toujours semblé timide, d'une timidité adorable cela-dit. Elle ressemblait à un petit chaton égaré et ne demandant qu'à être aimé mais James ne commettrait pas l'affront de sous-estimer la jeune fille. Alanis était une femme forte et on pouvait lui faire confiance : après tout ne se tenait-elle pas droite alors que la fusillade n'était pas si ancienne que ça ? Alanis n'était pas une petite fille perdue à qui il fallait montrer le droit chemin, c'était une femme intelligente qui saurait faire le bon choix seule.

« Je vais très bien. Ça me fait vraiment plaisir de te revoir. Tu me manquais, ma petite Alanis. »

La voix de James était imprégnée d'une tendresse qu'on ne pouvait pas nier mais il parvenait à ne pas faire passer cette tendresse pour de la pitié. Il n'éprouvait aucune pitié à l'égard d'Alanis, pourquoi en aurait-il éprouvé ? Ma petite Alanis... L'assemblage de mot semblait choisi à la perfection car si Alanis était également petite, on sentait à la façon de le dire de James que pour lui, sa grandeur d'âme n'était pas retenue par son enveloppe charnelle. Alanis était une grande femme et si James parlait d'elle en employant le mot petite, ce n'était clairement pas pour lui manquer de respect mais bien pour mettre en avant l'amitié et l'attention qu'il lui portait.
James était peut-être un héros ou un grand homme mais il ne comprenait décidément rien aux sous-entendus féminins. Il sourit en voyant Jade et Alanis se saluer, nullement conscient de la jalousie de la petite rousse et de la défense de la Platine. Le jeune homme ne pensait pas que la jeune Alanis était amoureuse de lui, il se doutait bien qu'elle tenait à lui mais il ne pensait pas réellement qu'elle pourrait être tombée amoureuse de lui. James ne se tenait pas en très haute estime et il était trop modeste pour que ce soit bon pour son moral. Il ne se pensait pas assez bon pour mériter l'amour d'une jeune fille comme Alanis alors il continuait à faire son possible pour que le Monde devienne comme Gordon le voulait : parfait.
L'arrivée du professeur Thorn surprit légèrement James qui ne s'attendait pas à ce que le professeur les rejoigne ainsi. Il le salua aimablement et laissa Mademoiselle Grey l'accueillir. Il entendit soudain Alanis lui demander s'il acceptait de danser avec elle. Celle-là encore, il ne l'avait pas vu venir et James ne put s'empêcher de rire, d'un bon rire chaleureux et absolument pas moqueur. Le Platine prit la main de la petite rousse et posa un rapide baiser dessus avant de dire d'une voix grave et chaleureuse :

« Plus qu'un honneur, ce serait un véritable plaisir pour moi que de danser avec toi. Mademoiselle Alanis Pendcastle, m'accorderiez-vous cette danse ? »

James était un véritable gentleman et il parvenait malgré tout à entretenir une bonne ambiance sans qu'il y ait une once de gêne. Il se tourna vers Jade, l'interrogeant du regard : il ne voulait pas l'abandonner alors qu'il avait dit qu'il passerait la soirée avec elle ! Jade lui répondit avec tellement de bonté et de générosité dans la voix que James fut fière d'avoir un amie comme elle. Jade était une personne en qui on pouvait avoir confiance et James était heureux de savoir qu'il faisait partit de ses amis proches. Le Platine sourit à son amie chère et emmena Alanis sur la piste de danse, laissant Jade avec Mademoiselle Grey et Monsieur Thorn. Néanmoins il ne l'oubliait pas et la Platine pouvait compter sur le soutient de James. Pour toujours.
James prit Alanis par la taille et, accordant immédiatement ses pas de danse à la valse jouée, il entraina Alanis à sa suite, la conduisant délicatement mais également de façon assurée. Il tenait à ce que Alanis puisse se sentir protégée et qu'elle se détende donc. Il ne la laisserait pas tomber et ne la jugerait pas sur ses pas de danse, jamais. James avait prit des cours de danse et il comptait bien mettre ses leçons en application pour permettre à Alanis de s'amuser et d'apprécier le moment présent. Néanmoins, il se rappelait que la jeune fille avait été blessée au bras gauche, près de l'épaule, lors de la fusillade alors le Platine fit attention à ce qu'aucun geste ne puisse blesser l'épaule de la petite rousse. Il modifia certains pas de danse afin d'éviter des souffrances inutiles à la jeune fille mais il le fit de façon à ce que ça semble naturel, afin de ne pas la mettre mal à l'aise. James planta son regard tendre dans celui de Alanis et dit :

« Avant toute chose, je tenais à m'excuser auprès de toi, Alanis. Avant la tragédie, je t'avais dit que je te protégerais et je n'ai pas été capable de le faire. Je m'excuse et j'espère que tu sauras me pardonner. Je n'aurais jamais dû te laisser endurer ça seule, j'aurais dû être à tes côtés... » James fit délicatement tourner Alanis sur elle-même avant de la reprendre par la taille « Je sais que je ne devrais pas dire ça maintenant mais... tu comptes beaucoup pour moi et je ne voudrais pas que tu t'imagines l'inverse. Je suis désolé de ne pas avoir pu te protéger et si tu veux bien de moi, je te promets que je ne te laisserais plus jamais tomber et que tu pourras toujours compter sur moi... Je sais que tu es forte mais si je peux faire la moindre petite chose pour toi, ça remplirait mon cœur de joie. »

C'était stupide : James ne pouvait pas savoir que la fusillade aurait lieu et il ne pouvait donc pas décemment penser que la jeune fille allait être menacée mais James était comme ça, honnête et consciencieux alors il s'excusait et pensait chaque mot qu'il disait.

« Tu danses très bien, Alanis. As-tu déjà pris des cours de danse ? »

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Sam 2 Aoû - 0:47

Tu m'as manqué... Des mots qui suffisent à générer l'effet d'une douce berceuse à ses oreilles, en plus de tuer la crainte d'être oublié. L'idée qu'il puisse mentir n'atteint aucune sphère de ses pensées et ça tombe très bien, car en toute vraisemblance, il ne divulgue guère de mensonges. Décidément, cette soirée se déroule mieux qu'elle a débuté, il ne faudrait pas que ce scénario soit compromis comme la dernière fois. Oh, mais pourquoi penser à cela ? Il y a James Miller devant elle et sa mère tout près, ce n'est pas le moment pour broyer du noir. Enfin, seulement si Jade ne voit pas d'inconvénients à se taire un peu. Violent, vous direz-vous ? Un peu, on chasse difficilement la jalousie qu'on avait pour quelqu'un. Oui, elle a beau n'être qu'une sorte de soeur pour le jeune homme, sa présence reste un peu désagréable. En même temps, elle n'y peut rien, elle n'a rien fait au bout du compte. Alors, pourquoi s'énerver pour quelque chose d'aussi minime ? C'est ce que pensait Alanis, avec rationalité et patience. Jade n'est qu'humaine, elle ne peut pas savoir immédiatement ce qu'elle ressent. Enfin, c'est ce que pensait l'Irlandaise avant qu'elle prononce les mots qu'elle ne voulait surtout pas entendre, à l'opposer extrême du « Tu m'avais manqué ». Je veux bien que mon cavalier... Attend quoi ? Son cavalier ? Est-ce que la jeune Thomas fait exprès ou bien elle est complètement ailleurs ? Ça ne paraît aucunement sur le visage de la rouquine, qui n'a pas l'habitude de ressentir ce genre d'aversion de toute façon. Aversion quelque peu irrationnelle, mais présente. La Platine semble trop bavarde, trop rayonnante, trop… fifille. Décidément, s’il y a un moment où elle a quelque chose en commun avec Hypathie, c’est maintenant. Les deux demoiselles ont surement eu le même genre de réaction, l’une avec la présence inopportune de Daniel et l’autre avec celle de Jade. La maigre ressemblance s’arrête là, il ne faut pas exagérer non plus. Bref, elle n’aime pas la Platine du tout, tout comme elle n’aime pas Evangeline sauf qu’elle, elle le mérite amplement ce mépris. Dis donc, le flot d’hormones causées par la présence de James aura eu ses deux côtés de la médaille. D’une part, elle est sur un petit nuage rosé en compagnie de son prince charmant rêvé depuis toujours, d’une autre, elle sent une rage particulière bouillonnée. C’est étrange, la puberté, elle fait ressentir des sentiments bizarres. Changerait-elle au point de devenir une femme détestable ? Elle espère que non. De toute manière, ça ne changera pas son opinion à propos de Jade, la rousse ne l’apprécie pas, un point c’est tout. Un « oui » gêné sort de sa bouche lorsque la Platine parle. Elle lance un petit sourire timide. Il n’est pas amer, ni carnassier, ni narquois, elle ne fait jamais ce genre de sourire. Sinon, il y aurait de quoi s’inquiéter. Cela dit, elle n’en pense pas moins.

Paradis et enfer se côtoient en cette fête où tout semble être possible. Haine et amour danse au même rythme que la propagande qui défile discrètement un peu partout. Toutefois, Alanis décide d'oublier l'aspect politique de la chose, comme elle le fait si souvent dans sa vie. Sans qu'elle le sache, elle choisit de fermer les yeux, les mêmes qui étaient si ouverts au début de la soirée. Elle les fermes à la vue d'un beau jeune homme qui accepte une valse qui procurera un bonheur éphémère. Triste, n'est-ce pas ? Un peu, il est surtout dommage de voir les complots et les avertissements s'effacer suite à un baiser sur la main. L'Irlandaise rougit encore, les astuces d'Eva fonctionnent et pas qu'un peu. James répond à sa question avec une autre question mais ce n'est pas grave. C'est le moment ou jamais, l'heure de vérité. Si son coeur battait aussi fort qu'un batteur dans un groupe de métal, il est d'un calme terrifiant lorsqu'elle prononce ceci :

« Oui, toujours. »

Le temps reprend son cours normal, le coeur reprend son rythme effréné. La dernière fois qu'elle a ressentie quelque chose d'aussi intense, c'était avant qu'elle tombe dans les pommes en salle de classe. Paradoxalement, la rouquine avait presque envie qu'il refuse. Pourquoi ? Pour rester dans sa zone de confort, pardi. C'était deux envies qui s'affrontaient et au final, Alanis a choisi la voie de l'audace et de la confiance. C'était bien ainsi, mais la partie ne fait que commencer. À ce même moment décisif, le professeur Thorn arrive sans préavis. L'Irlandaise pense au fait qu'il est venu d'une manière plutôt... Inopportune. Toutefois, c'est un professeur et demoiselle Pendcastle respecte les enseignants.

« Bonsoir monsieur Thorn. Excusez mon manque de convivialité envers vous, James et moi partons danser. »

Elle sourit à l'instructeur avant de revenir à James et seulement lui, cette fois. Le temps d'une danse, Jade n'existe plus, les autres non plus d'ailleurs. Seulement le Platine et sa mère plus Monsieur J dans une moindre mesure. Ne sachant pas très bien danser et maladroite, elle se laisse plutôt guider par le prince charmant en essayant d'imiter ses gestes et les autres danseurs plus loin. Eh oui, lorsqu'on est jeune et sans expérience, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. Étrangement, l'Irlandaise se découvre un mystérieux talent pour ce qui est de l'improvisation. Bref, elle apprécie chaque pas, chaque mouvement près de son héros. Elle en profite au maximum, peut-être cela ne se reproduira plus jamais. Alanis en a conscience mais elle évite de trop y penser, cela pourrait lui faire de la peine pour rien. Le jeune homme parle, alors que la rouquine n'avait rien jusque-là. Ce qu'elle entend lui fait chaud au coeur, celui-ci étant déjà brûlant, il devient carrément volcanique. Le garçon l'a fait délicatement tourner sur elle-même, ne sachant pas que la jeune fille a failli faire une vilaine chute mais celui-ci la rattrape par la taille. Les mots coulent à ses oreilles délicatement, tendrement. C'est comme dans ses rêves. Tout était parfait... Trop parfait. Elle sourit à James et reprend la conversation en dansant.

« C'est réciproque, James. Je te remercie pour les conseils que tu m'as donnés le jour des portes ouvertes. »

Il n'est pas son héros pour rien, qu'on se le dise.

« Mais tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu... Tu ne pouvais pas prévoir qu'un drame allait survenir. Puis, tu as surement sauvé beaucoup plus de vies à l'amphithéâtre qu'ailleurs. C'est ça l'important... vois-tu. Et peut-être que... que... les choses auraient mal tourné si tu avais été en ma compagnie. Je préfère avoir vécu cela seule mais te savoir en vie et en bonne santé maintenant. C'est tout ce qui importe »

Sa voix est discrète, aiguë mais parfaitement audible. Un mouvement par-ci, un mouvement par là. Désormais, ce sont les compliments qui fulminent. Qu'il est flatteur, James. Ce n'est pas désagréable à entendre, au contraire.

« Je ne pense pas que les danses de gamine lorsque j'avais sept ans comptent. Je ne sais pas vraiment danser mais toi tu es... un danseur hors-pair ! »

Eh oui, Alanis a déjà dansé, à sept ans. Ce n'était même pas des cours, elle ne faisait que se trémousser au son de la musique d'une vieille radio.

« Tu es une belle personne, vraiment. Je n'ai jamais vu de garçon aussi charmant que toi. Pourtant... J'ai entendu des rumeurs disant que tu as fait des choses horribles à un autre garçon. Ce ne sont que des rumeurs certes mais... mais... j'ai besoin que tu me rassures à ce propos. »

Les ragots et les mauvaises langues n'épargnent personne, que les rumeurs soient mensongères ou non. Alanis ne veut pas de « pourquoi » ou de « comment », elle veut seulement être rassurée comme elle l'a dit. Ce doute lui est venu en tête lorsqu'elle est restée subjuguée devant l'allure tout à fait parfaite de James, lui rappelant que la perfection n'existe pas réellement. Son béguin pour James est à son paroxysme, elle pourrait croire n'importe quoi venant de lui, ou presque. Pas de quoi fouetter un chat, tant qu'on est assez futé pour la convaincre de ne point s'inquiéter...

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Sam 2 Aoû - 21:22

« Une très belle soirée, monsieur. Nous en avions grandement besoin. »

C’était vrai. Les esprits étaient encore marqués par les événements et les dissensions demeuraient nombreuses. M. Thorn, l’un de nos professeurs que j’avais salué quelques minutes plus tôt, venait de nous rejoindre, et chose étonnante, cela n’empêcha pas Alanis d’inviter James à danser…

Mon mal être lié à la vision de ce prêtre semblait bien loin à présent. James avait réussi à chasser mes démons, à les enterrer de nouveau, bien enfouis où ils ne me feraient pas de mal. Je souriais de nouveau, appréciant la compagnie vers laquelle je ne serais pas naturellement allée. Quelle belle famille que cette Académie ! Et quelle belle famille que les Platines, ouverts vers autrui, créant des liens avec tous ! Grâce à James, j’étais donc à ma place, devinant avec tendresse qu’il avait une admiratrice. Je n’avais jamais connu la timidité du premier amour, l’hésitation, la sensation de se jeter d’une falaise dès qu’on parlait à l’être aimé, mais je l’imaginais, tout cela. Alors je pris la décision de lui donner un coup de pouce en encourageant James à la faire danser. Après tout, il serait encore capable de s’inquiéter pour moi et d’avoir la tête ailleurs lors de sa danse, ce que je ne souhaitais pas. Qu’il danse, et qu’il permette à Alanis de savourer ce rêve tandis que je faisais plus ample connaissance avec le personnel de l’Académie. Autant je connaissais bien monsieur Thorn pour être une élève assidue et appliquée, autant – et chose plus étonnante – je n’avais jamais réellement pris la peine de discuter avec Melle Grey, l’infirmière de l’Académie. Pourtant, en tant qu’athlète, il m’était arrivé de me blesser, mais il est étonnant comme nous ne faisons pas attention aux gens qui nous sont familiers. C’était honteux. Aujourd’hui, dans un autre univers que l’école, autrement que dans son rôle d’infirmière, je la découvrais. Et je savais désormais qu’il était important de connaitre tout le monde sous toutes leurs facettes.

Je l’écoutais donc avec attention, hochant la tête de temps à autre. Jusqu’à sa question sur la fusillade. Quel affreux souvenir. J’avais été à l’abri et parfois, j’en culpabilisais… Je n’avais pas été en première ligne comme mes camarades, je n’avais pas été exposée au danger, je n’avais connu ce qu’ils avaient vécu. Je bus une gorgée de cocktail sans alcool avant de lui répondre d’une voix douce et baissant les yeux.

« J’étais à l’abri. En fait, une petite fille s’était perdue, alors je la cherchais. Elle avait galopé dans l’école… ça m’a sauvé la vie, je crois. Nous étions vraiment à l’opposé des… drames. Comme quoi il faut parfois se perdre pour se sauver… »

Cette phrase, prononcée sur un ton plus bas, était peut-être plus pour moi que pour mes interlocuteurs. Moi aussi je m’étais perdue et cette école m’avait trouvée.

« Oui, pardonnez-nous, Monsieur Thorn. Cette soirée est certes un souvenir mais nous devrions parler de choses plus heureuses. Pas d’interrogations de prévues, monsieur ? Je plaisante, mais regardez un peu nos danseurs. Ils sont magnifiques. Alanis danse très bien, j’aimerais me débrouiller aussi bien. »

Je savais danser, dire le contraire serait mentir. Mais il y avait danser et danser. Aller en discothèque et danser jusqu’au bout de la nuit, je savais, du moins…. J’avais su. Par contre, la valse et autres danses de salon… je n’avais jamais eu l’occasion d’apprendre. J’observais les deux danseurs. J’avais beau être Platine, être en quelque sorte au sommet dans cette école et être revenue de mon enfer, j’enviais certains de mes camarades sur des petites choses de la vie que je n’avais pas connues : être invitée à danser, avoir ces papillons dans le ventre et les étoiles dans les yeux comme Alanis en ce moment, provoquer autant de sentiment d’affection et de fierté. Au lieu de cela, j’étais seule ici. Oh, je n’en étais pas triste, j’étais juste… curieuse de ce que je ne connaissais pas. Alors je les observais, tentant aussi de deviner le contenu de leur discussion. Le visage d’Alanis avait changé, elle semblait un peu inquiète… Qu’avait-elle pu lui dire ? Lui avait-elle avouer ses sentiments ? J’hésitais à intervenir, discrètement. Plus pour James que pour elle, je devais bien l’admettre, même si je savais qu’il se débrouillerait toujours.

Allons, cela ne me regardait absolument pas. Par contre, je captais un regard discret, rapide, mais éloquent pour moi qui avait appris certaines choses à l’aide de Daniel. Monsieur Thorn appréhendait-il d’inviter Mlle Grey à danser ? C’était si divertissant de découvrir les hommes et les femmes derrière les professeurs et employés de l’Académie ! Est-ce que je devais faire ma marraine la bonne fée et leur donner un coup de pouce ? J’avais un peu l’impression d’être la cinquième roue du carrosse, mais cela ne me faisait pas de mal. Au contraire, si je pouvais dispenser un peu de bonheur, cela contribuerait au mien. Et dans le pire des cas, rien ne m’empêchait de laisser les danseurs en paix et de poursuivre mon errance au sein de cette soirée. Peut-être trouverai-je quelqu’un à aider comme James l’avait fait pour moi. Ou peut-être que je les regarderai, danser comme des anges. Une nouvelles musique naquit et envahit la pièce. Sans réellement leur demander leur avis, je pris les coupes de Mlle Grey et de M. Thorn en leur faisant de grands sourires.

« Vous devriez montrer l’exemple aux élèves qui n’osent pas se lancer. Vous êtes nos modèles et je suis certaine que vous allez nous éblouir. Allez, Monsieur Thorn, prouvez à vos étudiants que la physique mène à tout ! »

Je fis un pas en arrière, pour qu’ils se décident. Moi, je voulais juste voir un peu de bonheur, voir que la vie reprenait son cours et ses droits…

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Ven 22 Aoû - 22:20

À peine eu-t-il intégré la conversation, 2 de ses membres en sortir pour aller danser. Alanis Pendcastle et James Miller. Un platine et un zinc. Un mélange bien étrange il faut le dire. Le mur des différences tomberait-il? Thomas l’espérait. Les gens ne devraient pas être jugés par leur métier ou leur classe. Se désintéressant à la conversation qui prenait le sujet de la fusillade, sujet qu’il aurait aimé ne pas aborder, il leva les yeux au plafond pour y admirer ses motifs et ses chandeliers dorés. Aucun doute, c’était une salle de riche. Tout l’endroit le respirait. Le plancher méticuleusement ciré, le tapis haut de gamme et tout le reste. Même la boisson valait de l’or vu sa qualité. Son goût était extraordinaire. Toutes ses papilles en étaient ravies. Enfin il divaguait. Prêtant oreille distraite à la conversation qui allait de bon train, il tourna son attention vers Pendcastle et Miller qui dansaient sur la piste, un beau couple. Il fallait aussi dire qu’ils dansaient vraiment bien. Lui, n’avait dansé depuis ses 20 ans tout au plus. Il devait bien être rouillé, très rouillé. Il n’allait sûrement pas inviter Mlle Grey à danser. Il n’était pas assez fou pour se ridiculiser publiquement en tombant ou s’enfargeant dans ses propres pieds. Continuant de penser, il prit sans vraiment en avoir conscience une autre coupe de champagne. Toujours aussi délicieux ce necta doré clair. Ne prêtant plus vraiment attention à la conversation entre ses deux autres interlocuteurs, il faillit cracher sa gorgée de nectar doré. Mlle Thomas venait, en quelques sortes, de l’obliger à inviter Mlle Grey à une danse. Certes, il adorerait, mais il serait un piètre danseur vu la dernière fois qu’il avait dansé.

Peut-être avait-il prit une surdose de champagne car il se prit à son propre jeu à faire la cour à sa demoiselle pour l’inviter à danser. Il revêtit son plus beau sourire avant d’embrasser galamment la main de l’infirmière et de demander : « Voulez-vous m’accorder l’honneur d’une danse Mlle Grey? » Sa main était douce au touché et d’une beauté exquise. Le professeur n’avait pas eu l’occasion de voir autant de perfection depuis déjà un bon moment. Autant dire jamais. Les femmes ne l’avaient jamais vraiment intéressé, il était marié avec la science depuis sa tendre enfance. Revenant à la réalité, il entraîna l’infirmière sur la piste de danse. La musique était à la valse, ce qui lui donnait une chance de ne pas trop paraître ridicule. Ses habiletés de danseur devraient revenir bientôt. Le contact de l’infirmière était doux et agréable il faut le souligner. Thomas ne savait pas si elle avait mis du parfum, mais elle sentait vraiment bon. C’était une très belle femme. Peut-être la seule qu’il aurait la chance d’observer d’aussi prêt. Elle était à croquer. Belle intérieurement et extérieurement. D’après ce qu’il savait à propos d’elle en tout cas. À part sa mère, il n’avait fréquenté aucune femme d’aussi prêt. Il ne savait pas ce qu’il ressentait présentement mais il aimait cette sensation de chaleur, ou était-ce l’alcool? Peu importe, il passait un bon moment. Il n’aurait jamais cru être capable de passer du bon temps dans une fête mondaine.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Dim 21 Sep - 19:43

« C'est une belle conclusion. » ajoute Eva en souriant à la jeune étudiante. Alors, c'était ainsi qu'elle avait échappé à l'incident, aussi simplement que cela. Un concours de circonstances, lui ayant peut-être évité la mort ou une très vilaine blessure. Dans ce cas, qui est à remercier pour ce présent ? La petite, la chance, le hasard ? Ou bien encore, selon certains, une intervention divine ?Une question sans réponse et qui semble mieux ainsi : que serait la vie sans mystère ? Un concentré de mélancolie. Le plus amusant dans ce constat reste que ce même manque de réponse est à l'origine de la bile noire.

Elle se tourne vers les deux danseurs qui ont quitté la conversation il y a quelques minutes déjà, tandis que Jade commente leur prestation. « L'entraînement est la meilleure façon d'apprendre, jeune fille. » Se contente de dire mademoiselle Grey, perdue dans ses pensées un instant. C'est vrai qu'ils sont élégants ensemble, à danser la valse tout en conversant. Sa fille doit être très heureuse en ce moment même. S'était-elle déjà imaginé la scène, ou le costume de James Miller avant même de poser un pied à la fête ? La musique peut-être, ou encore ce qu'elle ressentirait en dansant avec l'élu de son coeur. En tout cas, la dame serait curieuse de savoir si sa progéniture a déjà pris des cours de danse ou non, histoire de savoir si cette sorte d'aisance dans ses pas est innée. Eux aussi doivent être en train de parler de la fusillade, comme bon nombre de monde ici. Il faut dire que cet événement est organisé en l'honneur des pertes et que beaucoup de personnes sont ici grâce à celles-ci. Serait-il alors plus respectueux de garder une expression triste et résignée sur le visage -ce que certains invités font, d'ailleurs- plutôt que de s'amuser ? Supposons que les enterrements sont mieux pour ce genre d'attitude et qu'organiser une soirée où tout le monde se morfond n'est pas une bonne chose, ni même utile, autant le faire chacun de son côté dans la solitude la plus totale.

Sa coupe, encore à moitié pleine de champagne, est prise doucement dans sa main, par Jade, tandis que son regard légèrement interrogatif vient se poser sur cette dernière. L'infirmière sourit à son tour, se disant que c'était une bonne idée et trouvant amusante la dernière phrase de la platine. Le professeur baise ensuite sa main, pour l'inviter à une danse dans les règles de l'art. Un petit sourire mutin s'affiche sur le visage d'Eva, qui aime les attitudes de gentleman. « Bien sûr. » Ajoute-t-elle simplement, avant de le suivre jusqu'à la piste de danse. Pour son plus grand plaisir, celle-ci n'est pas trop remplie, si bien qu'on peut tout à fait se mouvoir sans pour autant se cogner dans un ou une autre personne. Croisant au passage le regard d'Alanis, la brune lui fait un petit hochement de tête, comme une sorte de compliment silencieux, puis son attention revient à Thomas. La dame pose sa main sur l'épaule de son partenaire, tandis que lui fait de même avec sa taille : la danse peut commencer. Celle-ci débute d'ailleurs avec une sorte de confusion, les deux collègues manquant de faire leurs premiers pas dans des sens opposés, détail pour lequel l'infirmière laisse échapper un rire amusé. Cette dernière a la fâcheuse habitude de vouloir mener la danse, ayant souvent tenu le rôle masculin durant les quelques cours qu'elle a pris plus jeune. Eva se décide ensuite à placer quelques mots, non pas que le silence soit pesant, loin de là, mais simplement car une danse sans mots lui semble plus fade, plus ennuyeuse. « Dites-moi, Monsieur Thorn, je devine qu'on a souvent dû vous poser cette question, mais pourtant je me permets tout de même de le faire. Qu'appréciez-vous le plus dans votre métier ? L'enseignement n'est pas la voie professionnelle la plus simple, alors je suppose qu'il y a quelque chose qui vous passionne dans ce que vous faites. » Demande-t-elle, curieuse.

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 27 Oct - 18:06

James sourit en entendant Alanis dire au professeur Thorn qu'ils partaient danser. C'était amusant de voir cette petite rousse s'adresser à un professeur sans rougir et sans hésiter un seul instant. James ne connaissait pas très bien le professeur Thorn et il s'amusa de le voir en présence de l'infirmière et de Jade. Connaissant cette dernière, elle allait sûrement se débrouiller pour les faire danser ensemble. Jade était comme ça, toujours attentive aux désirs de son entourage et prenant toujours à cœur de les faire se réaliser. Si James ne connaissait pas le passé de Jade, il connaissait au moins son avenir : une voie lumineuse et sans obstacles. Jade était quelqu'un d'exceptionnelle et elle méritait une vie rêvée et parfaite. Elle méritait qu'on l'admire, qu'on l'envie et qu'on l'adore. Jade n'était pas n'importe qui : c'était une Platine et parmi les meilleures. Jade était promise à un grand avenir et James éliminerait celui ou celle s'y opposant.

James fit tournoyer Alanis tout en faisant bien attention à ne pas l'effrayer. Il laissa Jade de côté pour se focaliser sur la rousse qui dansait avec lui. Alanis était une personne vraiment adorable et James ne pouvait cesser de s'en vouloir : il ne parvenait pas à accepter le fait qu'il avait laissé des individus la souiller, la blesser. La rousse avait beau le remercier pour les conseils qu'il lui avait donné avant la catastrophe, James ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il aurait du la prendre avec elle pour la protéger. Il aurait dû sentir les assassins venir au lieu de sourire en jouissant du moment présent. Justin aurait dû réagir ! Le meurtrier n'aurait jamais dû laisser tomber sa garde ! Justin était celui qui était censé faire attention à ce qui se passait autour de James, c'était celui qui devait toujours être méfiant et attentif aux moindres petits changements. Mais même Justin avait été prit de court lorsque les assassins étaient sortis de l'ombre.

« Mais tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu... Tu ne pouvais pas prévoir qu'un drame allait survenir. Puis, tu as surement sauvé beaucoup plus de vies à l'amphithéâtre qu'ailleurs. C'est ça l'important... vois-tu. Et peut-être que... que... les choses auraient mal tourné si tu avais été en ma compagnie. Je préfère avoir vécu cela seule mais te savoir en vie et en bonne santé maintenant. C'est tout ce qui importe »

La réponse de Alanis prit James par surprise. Décidément, cette petite rousse était pleine de ressource pour surprendre James Miller autant de fois d'affilé ! Ainsi elle lui pardonnait son absence... Mais elle avait beau avoir raison dans les faits, James continuait de te sentir coupable. Néanmoins, la dernière phrase de Alanis toucha James en plein cœur et il ne put s'empêcher de dire :

« Il est vrai que cela aurait pu être pire... mais j'aurais préféré être blessé si cela voulait dire que tu n'avais rien... » James enchaîna presque aussitôt « Mais tu as raison, ce qui est fait est fait et il vaut mieux voir le bon côté des choses : nous sommes en train de danser dans la mairie et nous avons l'occasion de passer du temps ensemble. Je ne pouvais pas rêver meilleure cavalière en tout cas... »

Il lui fit un clin d’œil complice et ils continuèrent à danser jusqu'à ce que la musique cesse. Mais James ne lâcha pas Alanis pour autant et il lui demanda si elle accepterait de danser une seconde fois avec lui. Une fois que la rousse eut répondu, James aperçu le professeur Thomas et Madame Grey qui se dirigeaient vers la piste de danse. S'il aperçu le geste de l'infirmière à destination de Alanis, il eut la délicatesse de ne rien montrer. La musique reprit et le couple se remit à danser, se déplaçant légèrement et délicatement. James écouta Alanis lui dire qu'elle doutait que les danses qu'elle avait pu faire à sept ans entrent en jeu aujourd'hui. Le brun rit un peu et dit :

« Ho je pense que ça doit avoir quelque chose à voir ! Tu as le sens du rythme, tu as dû le forger lorsque tu avais sept ans. » Il la fit tournoyer délicatement, sous le regard légèrement envieux des femmes dansant autour « Personnellement, je prend des cours de danse depuis deux ans. J'aime beaucoup danser, ça me permet de penser à autre chose et de laisser mes questionnements de côté. C'est très agréable pour quelqu'un comme moi qui réfléchit beaucoup trop. »

Il rit, se moquant gentiment de lui-même. James aimait danser, effectivement, car pendant ces moments il pouvait penser à autre chose. Son corps bougeait presque mécaniquement, sans qu'il ait besoin d'y réfléchir tout en donnant l'impression que l'esprit était là. Comme Justin lorsqu'il tuait...

« Tu es une belle personne, vraiment. Je n'ai jamais vu de garçon aussi charmant que toi. Pourtant... J'ai entendu des rumeurs disant que tu as fait des choses horribles à un autre garçon. Ce ne sont que des rumeurs certes mais... mais... j'ai besoin que tu me rassures à ce propos. »

James ne pu s'empêcher de se raidir un peu en entendant sa chère et tendre Alanis parler de ce qu'il avait pu faire dans le passé. Justin, immédiatement, se réveilla, comme attiré par le simple questionnement de la rousse, pourtant encore loin de la méfiance. James maintint sa couverture en souriant légèrement, comme s'il était gêné. Alanis ne pourrait jamais savoir que derrière le regard franc de James se cachaient deux entités, différentes comme le jour et la nuit. Personne n'était capable de discerner les deux personnalités de James, Hunter Stanton l'aurait sûrement pu mais jusqu'à présent, il n'avait rien vu. Et Justin comptait bien faire en sorte que ça reste ainsi encore un bon moment... Alanis attendait une réponse alors Justin et James se concertèrent pendant que le corps faisait danser Alanis. Ces deux années de danse n'avaient pas servit à rien puisque le corps de James pouvait continuer à danser comme s'il n'était pas perdu dans ses pensées et surtout comme si la question de Alanis ne l'avait pas touché. Mais elle l'avait touché. Et beaucoup trop profondément pour que Justin ne se réveille pas. Alanis avait réveillé quelqu'un qu'elle n'aurait jamais dû réveiller. Justin dormait depuis la fusillade mais cette simple danse avait réussi à réveiller le meurtrier.

« J'imagine que si on écoute les rumeurs, je suis un monstre à deux têtes qui crache du feu... » ricana James d'un ton légèrement attristé.

James était-il attristé par le fait qu'Alanis écoute les rumeurs ? Eh bien oui, ça ne l'arrangeait pas du tout cette affaire ! S'il retrouvait qui avait parlé de ça à Alanis, Justin lui ferait regretter d'avoir ouvert la bouche.

« Je ne suis pas fier de ce que j'ai fais par le passé et on a beau me dire que ce n'était pas de ma faute car je n'étais pas conscient, il n'empêche que j'ai effectivement du sang sur les mains. J'aurais pu te mentir et te dire que ce n'étaient que des rumeurs mais je tiens à toi, Alanis, et tu mérites mieux que des mensonges. Tu mérites la vérité alors la voilà : j'étais malade, un dédoublement de personnalités à ce qu'on m'a dit, et je n'étais donc pas conscient lorsque j'ai tué ce pauvre étudiant. On m'a aidé et on m'a soigné et aujourd'hui je suis le seul à régir ma vie. Je ne suis pas fier de mon passé car je n'ai pas pu vaincre cette autre entité avant le meurtre. Mais j'ai réussi et aujourd'hui je suis le seul à pouvoir te parler avec ce corps. »

Un peu d'humour pour cacher un mensonge tellement gros que personne n'en douterait. Personne.

« J'ai changé, je te le promet. Je ne suis plus celui que j'étais et je suis complétement guéri. »

James avait l'air désolé et attristé, comme s'il regrettait effectivement son passé. Comme s'il était triste que Alanis le voit comme un meurtrier. James était sincère dans ses émotions et il était effectivement triste que la jeune fille puisse le voir comme le meurtrier qu'il n'était pas. Après tout le tueur c'était Justin, pas lui... Sincère dans ses émotions, personne n'aurait pu s'imaginer qu'à l'intérieur, Justin ricanait. Personne ne pouvait penser que James abritait un monstre comme Justin et c'est justement ce qui faisait toute la force du personnage. James était quelqu'un d'apprécié, de généreux et surtout d'extrêmement franc et honnête. Il ne mentait jamais ou du moins on ne s'en rendait jamais compte... Et c'est justement ce qui lui permettait de faire oublier son passé, petit à petit. Tout le monde faisait des erreurs et comment en vouloir à quelqu'un d'aussi charmant et d'aussi désolé que James ? C'était tout bonnement impossible. On ne pouvait pas le regarder autrement que comme un honnête homme, généreux et aimant. Une fois qu'on avait rencontré et apprécié ou aimé James, il était tout simplement impossible de penser qu'il y avait peut-être encore un Justin en lui. James resterait James, quoi qu'il dise et quoi qu'il fasse. Et c'est justement pour cela que personne ne l'avait jamais considéré comme quelqu'un d'autre, quelque soit ses actions passées. On lui pardonnait son passé et on se tournait vers l'avenir car avec quelqu'un comme James, il n'y avait pas d'autres choix possibles ou imaginables.
La musique s'arrêta et James regarda Alanis droit dans les yeux et dit d'une voix presque suppliante :

« Je t'en supplie, Alanis, ne me rejette pas... »

Ou tu le regretteras... Parole de Justin, celui caché si profond que personne ne l'en a encore délogé...

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Sam 1 Nov - 19:28

Tout commença avec les 4 fantastiques...  Tumblr_m3pqfu4rwh1r99f4t

Ah bon ? Lui aussi réfléchit-il beaucoup trop ? Un sourcil se lève sur le visage d'Alanis alors qu'il termine sa phrase avec cette déclaration incongrue. Oh non, la jeune demoiselle ne croyait pas qu'il soit stupide, loin de là et ce ne serait pas du tout son genre de juger les gens de la sorte (lui arrive-t-elle seulement de juger négativement les autres ? Mis à part Jade et encore, ce n'est qu'à cause des circonstances). Non, c'est plutôt une agréable surprise venant de quelqu'un tel que James. Après tout, elle ne pensait pas entendre ça de la bouche d'un garçon aussi sportif et populaire que lui. Eh oui, les stéréotypes altèrent la réalité, en voilà un exemple assez flagrant. Puis, une soudaine pensée vient lui chuchoter qu'elle est à l'académie Weins, en d'autres mots, aucunement une école ordinaire. Personne ne dira le contraire, que celle-ci soit Plomb ou Platine (soit, les qualitatifs pour la décrire changeront énormément d'un camp à l'autre). En parlant de Platine, son cavalier en est un donc au final, elle se dit à elle-même que c'est un brin normal, dans ce cas, qu'il ne soit guère le miroir d'un vulgaire cliché. C'est vrai, les Platines sont des gens charmants, enfin la plupart l'ont été avec Alanis. Au fil du temps, elle s'est forgé une opinion sur eux en dépit du fait qu'elle les trouve un peu bizarres parfois avec leur dévouement sans bornes pour le bien-être commun. Pourtant, n'était-ce pas cela qui les rendait aussi spéciaux ? Un groupe comme le leur, on n'en voit jamais dans ces vieilles séries nulles datant du début du siècle, c'est dommage. La rousse a une très bonne opinion d'eux en général. Évidemment, le fait que son cher et tendre James en fasse partie et danse en sa compagnie embrouille son jugement et pas qu'un peu. Il est très probable qu'elle redevienne plus neutre lorsqu'elle sera éloignée de lui, avec des gens plutôt neutres ou même un tantinet dissident parfois. Elle est si influençable, cette enfant...

Bien sûr, il ne fallait pas s'attendre à une réaction joyeuse suite à une question comme celle-là. Le contraire serait des plus inquiétant. La jeune fille se raidit tandis que son compagnon fait de même. N'étant pas experte dans l'art de camoufler ses émotions, ses expressions n'en sont qu'un peu plus graves que celles de James. Ironiquement, ce n'est pas elle qui est mise dans l'eau chaude. Ou peut-être que si ? Elle déglutit en sentant la peur faire surface, avec autant de force physique que la méchante jalousie de tout à l'heure. Alanis a toujours été courageuse à sa façon, sans être téméraire, mais la peur est un sentiment qui ne l'a jamais quitté. À qui ce ressentiment ne fait plus d'effets, d'ailleurs ?

Un monstre à deux têtes qui crachent des flammes, dit-il ? Oh non ! En dépit du fait qu'elle est posée la question pour avoir une réponse, une partie d'elle-même, indignée au plus haut point, refuse catégoriquement que cela soit une vérité. Une part naïve qui préfère croire ce qu'elle désire croire, inutile d'expliquer à quel point cela peut entrer en conflit avec son caractère très curieux qui l'a poussé dans cette situation. Décidément, elle vit toutes sortes d'émotions et pas que ce soir, après tout, il y a eu une fusillade avant ça. En parlant de ça, Alanis est tellement concentrée sur le visage de son cavalier qu'elle en oublie presque l'existence de ce massacre. Elle voudrait pouvoir affirmer quelque chose, répondre à ce qu'il disait par la négative, mais rien ne sort de sa bouche et ses conflits intérieurs s'agitent en son coeur. Peut-être ceux-ci finiront par s'asphyxier à force de ne plus prendre l'air, qui sait ?

De fines et discrètes rougeurs apparaissent à nouveau sur ses joues. Tu mérites mieux que des mensonges... Son cœur bat au rythme d’étalons qui font la course. Pas que d’amour, s’il n’avait que ça, sa pompe à sang ne s’agiterait pas aussi violemment. Il y a le stress également, un mélange d’anxiété féroce et de... plein d’autres choses dont elle est incapable de nommer elle-même. Ça lui fait une belle jambe, décidément. Cependant, l’agitation de son cœur est probablement l’unique détail qui existe encore pour elle en ce moment. Son univers est pour l’instant régit par des mots qu’elle entend, des révélations de plus en plus abracadabrantes qu’elle croit sans se poser aucune question. Aucune question. Pendcastle croit James sur parole comme un Platine qui écoute attentivement le discours du grand Gordon. La rouquine ne voua pas un culte au garçon (comme certains Platines pour le Président) mais il y a quelque chose de semblable dans son regard qui être considéré comme un mix entre la froideur, la pitié et la crainte... Une lueur étrange venant d’une confiance presqu’aveugle et indiscutablement irrationnelle. James Miller est passé maître dans l’art de l’hypnotisme (en même temps, il n’est pas difficile de manipuler Alanis lorsqu’on sait s’y prendre mais celui-là est un pro, exactement comme Monsieur J). La rousse hoche la tête lorsqu’il affirme avoir changé, d’être guéri.

La musique s'arrête. La jeune demoiselle pense sur le moment que sa question a complètement gâchée la soirée et que désormais, il n'y a plus de musique ou de danse. Plus d'illusions, pense-t-elle en réfléchissant aux stéréotypes et aux vaines stupidités que diffusent les rumeurs. Il n'y a jamais de fumée sans feu certes, James vient de le prouver, mais ça reste que du bavardage stérile. La Zinc a le coeur trop gros pour ne pas s'en vouloir, de ne pas avoir de compassion pour son pauvre cavalier et de rester dans le silence complet.

« Ce n'est donc pas toi qui as fait ce meurtre... »

Cette phrase résonne seule durant quelques secondes, sans cérémonie.

« À-vrai-dire je... Je suis triste pour toi, James. Ça ne doit pas être facile, tout ce que les gens peuvent dire sans savoir... Tu n’es pas un monstre après tout. Je suis désolée... »

Elle semble oubliée que quelqu’un est mort dans cette sinistre histoire. Mais bon, dans celle qui se joue en ce moment, il n’est qu’un figurant, l’objet d’une révélation et Alanis a beau être très gentille, elle ne peut rien faire pour les morts même avec tout l’amour du monde.

« Je ne te rejetterais pas. Pas par pitié mais parce que je... je t’apprécie. Vraiment... Beaucoup... J’ai l’impression d’être grande et forte avec toi. »

Comme durant les portes ouvertes, où elle était moins timide. Ou ce soir, avec la danse. Sans arrière-pensée, elle saute dans les bras de son cavalier pour lui donner un énorme câlin remplit de ses plus pures intentions. Ce genre de choses, ça n'a pas de prix. Enfin un peu d'amour dans ce monde de brutes, dommage qu'il soit verni de vérités cachées. Toutefois, ce qu'Alanis ne sait pas ne lui fera pas de mal. Dû moins, on l'espère...

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 3 Nov - 21:34

La sportive en moi acquiesçait aux paroles de Mademoiselle Grey. Je supposais que, comme la course, la danse s’apprenait à force de pratique. Moi je n’avais pas réellement d’expérience en ce qui concernait les danses de salon. Je risquais d’écraser les pieds du malheureux qui m’inviterait. Non, en réalité, j’étais bien plus accoutumée aux danses « décontractées », les danses des nightclubs… Oui, je dansais beaucoup il fut un temps… Mais depuis que j’étais à l’Académie, tout cela était derrière moi.

J’observais la scène. Alanis et James dansaient et se parlaient. Je me demandais bien ce qu’ils pouvaient se raconter. Je l’enviais, Alanis. Non parce qu’elle dansait avec James, mais parce qu’elle vivait vraiment un grand moment qu’elle avait désiré. Elle était heureuse. Elle vivait un vrai conte de fée, dansant avec l’homme qu’elle appréciait, dans une belle robe. Et quelques secondes après, ce fut au tour de monsieur Thorne et Mademoiselle Grey. Je contemplais mon œuvre. C’était un vrai moment de paix, de communion. Et n’était-ce pas le but de cette soirée, après tout ? Nous rappeler le plaisir d’être ensemble ? Sauf que j’étais littéralement la cinquième roue du carrosse… Et c’était plutôt inconfortable comme situation, même si j’étais ravie de cet instant et de cette réussite. Mais je devais admettre que je restais une jeune fille et que moi aussi, même si je ne l’avouerais jamais, j’aurais aimé pouvoir danser avec un jeune homme. Un peut-être, en particulier, mais au moins quelqu’un. James m’avait fait comprendre que je n’étais pas seule, mais à cet instant précis, d’un point de vue pratique, je l’étais. Et je vivais la hantise de toutes les filles devant se rendre à un bal de fin d’année ou autre. Etre seule et faire plante verte.

J’aperçus Victorian… Communion ou pas communion, je n’avais pas du tout envie de danser avec lui ! Je posai les verres et j’attrapai un petit four sur le plateau d’un des serveurs qui passa et je fis un petit geste à James. Je ne fus même pas certaine qu’il le vit tant il semblait en grande conversation avec Alanis mais peu importait. Je filais à l’anglaise avant que Victorian ne me remarque. Oui, je savais bien que je devrais profiter de cette soirée pour l’encourager à continuer dans le bon chemin, lui faire miroiter qu’il avait une chance de devenir Platine. Mais il ne cherchait ce rang que pour la gloire et le prestige, absolument pas pour les bonnes raisons. Le partage, la bienveillance, l’excellence, la protection, la générosité, c’était cela les valeurs de Weins, de Gordon et des Platines ! Il n’était pas encore prêt. Et aujourd’hui, je n’avais pas envie de multiplier les faux sourires. Je relevai un tout petit peu ma robe bleue pour qu’elle ne traine pas à terre et je m’écartai des danseurs.

Belle petite Jade dans sa longue robe bleue, petite fée des uns et des autres… Seule. Quelle belle image je devais donner. Mais je n’étais pas malheureuse pour autant. J’avais fait quelque chose de bien ce soir, c’était le plus important. Comme avant, quand j’étais encore quelqu’un de bien, je cherchais le bonheur des autres. Une valeur qui devait rester ma ligne de conduite ! Mes pas s’égarèrent, en même temps que mon esprit, dieu seul savait où, et je passais, fantomatique dame bleue dans cette grande salle où se décidait l’avenir de notre merveilleuse ville de New-York.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Lun 3 Nov - 23:55


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée se déroulait à la perfection et les conversations, les rires, les regards et les dégustations allaient bon train. Les étudiants de l'Académie Weins se mêlaient aux autres invités et ces derniers étaient suffisamment intelligents pour ne pas les harceler de questions concernant la fusillade. Les invités n'hésitaient pas à engager la conversation avec les étudiants et si certains se contentaient de parler sport ou télé, d'autres allaient jusqu'à proposer des offres de stage ou de travail. L'ambiance était bonne enfant et les sourires n'étaient pas tous crispés. Les Plombs se mêlaient aux autres sans rechigner car cette soirée leur permettait de découvrir une autre facette de leurs camarades. Les Platines dansaient avec des Plombs, des Zincs riaient avec des Citoyens. La soirée fonctionnait : tout le monde se mélangeait et personne ne restait à l'écart.
Certains préféraient rester accrochés au bar, d'autres prenaient l'air sur le balcon ou dans la cour, autour du buffet ou sur la piste de danse... partout où l'accès était autorisé, les invités se déplaçaient et admiraient la mairie tout en profitant de l'ambiance et de la compagnie. Harmony V. Chanteloup se dirigeait vers la scène, installée de manière à être visible de partout, lorsqu'un étudiant de Weins, un certain Jethro Mentworth, fit chuchoter les gens. Il se sentait mal et se dirigeait vers le psychiatre Hunter Stanton. La foule chuchotait, y allait de son petit commentaire sur la scène mais très vite, l'incident fut oublié et tout le monde tourna la tête et l'oreille vers la scène où la mairesse et Harmony V. Chanteloup se tenaient. La mairesse fit un discours sur l'importance d'être uni face aux attaques comme celle qu'avait essuyé l'Académie Weins. Elle parla des pertes mais ne s'attarda pas dessus, préférant continuer sur l'avenir : les survivants. Son discours aborda différents points importants comme Gordon, la sécurité en ville qui allait se renforcer d'avantage, le support aux victimes et surtout la volonté de construire le futur tous ensemble. Le discours était juste assez long pour tout dire tout en étant assez court pour ne pas perdre l'attention des spectateurs. La mairesse ne laissant rien au hasard, le discours fut une véritable réussite.
Laissant ensuite la parole à la chanteuse officielle, Mademoiselle Harmony V. Chanteloup, la mairesse se décala sur le côté. La chanteuse dit en quelques mots qu'elle n'était pas douée pour les discours et que sa spécialité, c'était chanter. Elle dit qu'elle allait chanter en mémoire de ceux qui étaient morts et en l'honneur de ceux qui avaient survécu (le chant : ici). Le chant qu'elle entonna était tellement juste et tellement rempli d'émotions que certaines personnes se mirent à pleurer dans la salle. L'horreur était passée et à la fin du chant de Harmony V. Chanteloup, les gens étaient enfin capables de faire un trait sur le passé. La note finale résonna et les spectateurs se tournèrent vers le futur.
La mairesse rejoint Harmony et annonça qu'elle offrait une médaille de bravoure à Monsieur Samson H. Hugher pour son action héroïque lors de l'attentat. L'intéressé monta sur scène sous les applaudissements, dit quelques mots sur l'honneur et sur le fait qu'il n'avait fait que son devoir, puis la mairesse annonça que la soirée pouvait continuer.

Samson H. Hugher descendit de scène et fut aussitôt assailli par les invités, Harmony V. Chanteloup chercha du regard ses deux prétendants et la mairesse retourna dans la foule. La soirée pouvait continuer et maintenant que le discours, le chant et la remise de médaille étaient passé, certains pouvaient rentrer chez eux. Tout avait été entendu et vu, quelque soit l'endroit où les invités se trouvaient. Les musiciens se remirent à jouer, les serveurs recommencèrent à piétiner le sol et l'ambiance redevint rapidement conviviale. La soirée pouvait continuer et si pour certain c'était le plus beau moment de leur vie, pour d'autres, l'enfer aurait été plus agréable.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Mer 19 Nov - 1:58

C’était agréable comme danse malgré le fait que leurs débuts étaient cahoteux. Mlle Grey en riait même. Après un petit instant, le pas se fit plus naturellement et d’une manière brillante. Ils n’était certes pas des rois de la danse, mais ils étaient bon pour une première danse. C’était étrange de danser après tant d’années de repos d’ailleurs pour le professeur. Lui qui ne dansait qu’avec son balais et sa musique lors du ménage du printemps. Il fallait aussi dire que Thomas n’était pas le meilleur des deux. L’infirmière semblait déjà connaître quelques pas. Après un moment de silence quelque peux gêné, Eva lui demanda pourquoi il enseignait, ce qui le passionnait dans son travail. Il eu un vague sourire à la question. En fait, on ne lui demandait pas beaucoup cette question.

« J’enseigne car j’adore les sciences et les jeunes. J’aime les voir s’épanouir même si on doit en punir de temps en temps. C’est comme de la rhubarbe, fragile et très beau. Il faut s’en occuper et être strict avec pour qu’ils poussent comme il le faut. J’aime les voir sourire et s’amuser. Voir l’innocence avant qu’ils ne deviennent des adultes. De plus, enseigner me permet de retrouver la vigueur de la jeunesse que je n’ai plus. »  

Thomas rigola alors intérieurement. Jade les avaient convaincu de danser et comme de rien, les deux collègues dansaient sur la piste de danse. Sacrée élève qu’elle était cette jeune femme se dit le professeur en jetant un coup d’œil vers l’étudiante. Elle avait eu une bonne veine de parler ainsi devant ses responsable. Mlle Thomas avait du caractère. L’enseignant la remercierait de les avoir pousser à danser ensemble car il appréciait ce moment. Pour briser le silence à son tour, le professeur lui demanda : « Et vous Mlle Grey, qu’appréciez-vous de votre emploi? Qu’est-ce qui vous a pousser à devenir infirmière? Sans vouloir être indiscret? » Danser était bien mais avoir une conversation était plus amusant.

Le professeur de physique ne connaissaiti pas très bien sa collègue et la danse était l’endroit rêvé pour. Thomas allait aborder un sujet pour faire la conversation quand ce fut le temps du discours. Les danseurs s’arrêterent et se tournèrent vers la scène où la mairesse y fit un discours. Celui-ci parlait du passé mais surtout du futur des survivants qui avaient survécus à l’incident. Suivit de l’élocution, fut un chant très beau et juste à la situation. Beaucoup eurent les larmes aux yeux. Ce chant rappelait les événements horribles, mais donnait un espoir vers un futur encore indéfini mais beau. Mme Chanteloup remis alors la médaille de bravoure à un certain Samson qui prononça quelques mots sur scène. La soirée repris de sa candeur et les conversations recommencèrent à s’élever. La musique repris, une musique plus joyeuse, du jazz ou quelque chose qui s’en approchait. Les gens voulaient surtout passer du bon temps et cet événement permettait des rapprochements, on voulait que les gens se sentent liés. Que tout le monde soit comme une membre de sa propre famille.

« Comment trouvez-vous la soirée Mlle Grey? Au fait, ne serait-il pas plus appropriés de nous appelez par nos prénoms? Nous sommes collègues.» Des paroles lançées en l'air, innocemment. Une tentative de développer la conversation encore plus. «Que diriez-vous d'allez discuter sur les sofas, il me semble en voir un de libre.» C'était beau danser mais Thomas commençait à ressentir de la fatigue. les deux collègues dansaient depuis un bon petit moment il faut dire. Il devait être dépassé dix heures du soir. On pouvait facilement le deviner à la noirceur apparente derrières les grandes fenêtres. De l'extérieur, on devait entendre la musique et le bruit des discussions. Un passant pourrait aussi deviner les silhouettes dansantes des convives.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Sam 6 Déc - 12:20

La valse perdure encore et encore, faisant tournoyer les nombreux danseurs en une synchronisation incroyable et presque surnaturelle, comme si chacun des mouvements avait été répété de nombreuses fois auparavant. Ce spectacle doit être superbe vu du dessus, pensa Eva tandis qu'elle fait à nouveau un pas à droite. Puis un autre, un suivant et encore un autre. De temps en temps, son regard se pose sur des partenaires qui ne se débrouillent pas aussi bien que le reste des invités et après les avoir fixé un instant, elle attire son attention sur quelque chose de différent, essayant tant bien que mal de les éliminer, faire disparaître de sa mémoire pour garder une idée de quasi-perfection en tête. Ce serait dommage de prendre un peu de place dans son cerveau pour stocker des images si inutiles et peu plaisantes, telles qu'une dame marchant sur les pieds de son compagnon, ce dernier déjà handicapé par un manque total de grâce. L'infirmière sait bien que ce genre d'erreur arrivent, mais ne comprend par contre pas que l'on continue de danser quand on ne le fait pas un minimum bien. N'est-il alors pas plus agréable d'aller s'asseoir et discuter plutôt que de sentir un hématome se former entre l'adducteur de l'hallux et la fine peau le recouvrant ? Oui, sans aucune hésitation. Heureusement, elle est suffisamment bien accompagnée et n'a pas à se poser cette question concernant son duo. Le professeur vient d'ailleurs de répondre à sa question. « Quelle belle métaphore, d'autant plus qu'elle convient très bien. Je pense que le fait d'être strict est trop souvent remit en cause alors que c'est une des clés de l'éducation, néanmoins il faut savoir adoucir la main de fer, sinon elle finit par étrangler malgré elle.. Vous savez, je n'ai malheureusement pas choisi le travail qui me reliait le plus à cette jeunesse dont nous parlons, et pourtant, j'essaye de faire du mieux que je peux en m'adaptant à chacun des cas. » Les dires sont plus ou moins vrais : La dame n'est pas le moins du monde triste de ne pas être plus proche des étudiants et pour ce qui est du fait d'être stricte ou non, si elle avait réellement un quelconque intérêt pour l'éducation, mademoiselle Grey n'aurait pas abandonné sa fille en Irlande. Pourtant, elle se comporte comme si. On pourrait mettre une quantité de fins de phrases différentes phénoménale, derrière ce petit si.

Voilà qu'une interrogation lui est adressée, semblable à celle que la jeune Thomas avait posée tout à l'heure, alors, Eva essaye de trouver une façon de dire différemment les mots prononcés plus tôt. « Oh, ça n'a rien d'indiscret, ne vous inquiétez pas. C'est très accomplissant comme poste et malgré les années d'études, de travail, on découvre toujours de nouvelles choses absolument fascinantes. Seulement, comme dans tous les emplois, je suppose, certaines fois il y a de meilleures expériences que d'autres. Elle marque une légère pause, le regard va se perdre dans un détail du sol à sa gauche, les sourcils se courbent un instant vers le haut, puis ses yeux retrouvent ceux de son partenaire et son sourire revient, doux. Pour répondre à votre seconde question, je ne sais pas vraiment ce qui m'a décidée à choisir cette voie. J'ai suivi un rêve d'enfant qui a toujours semblé me convenir. » Les rêves d'enfant. Il lui semble pourtant que ce détail est bel et bien véridique.

Quelques instants plus tard, la Mairesse monte sur scène et entame un discours qu'Eva juge très bien organisé et surtout, éloquent. La brune serait curieuse de connaître le passé de la femme qui se trouve en face d'elle, accompagnée d'Harmony Chanteloup, qui prend ensuite la parole pour dire qu'elle n'était pas très douée lorsqu'il s'agit de faire des discours. L'infirmière pense alors que la jeune fille aurait mieux fait de se mettre à chanter directement plutôt que de prononcer ces quelques mots inutiles avant. Pour cela, il est certain que l'artiste a du talent pour son travail, que sa voix est agréable à entendre et particulière sans l'être au point de diviser les foule. Et lorsque la dernière note s'achève, le silence demeure, flotte encore un peu, beau et rare, partagé par tous.
Puis, les discussions reprennent, principalement basées sur le discours qui vient d'être fait. Cependant, le professeur reprend la conversation sur la soirée en général. « Superbement, quel beau discours de la part de la mairesse. Et vous pouvez m'appeler Eva. » dit elle toujours en souriant. L'infirmière va ensuite s'asseoir sur le sofa aperçu par Thomas, prenant deux flûtes de champagne au passage et en tendant une à son compagnon.

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MessageSujet: Re: Tout commença avec les 4 fantastiques... Tout commença avec les 4 fantastiques...  Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:42


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

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