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Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback]
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MessageSujet: Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Icon_minitime1Dim 31 Mai - 15:09



L'époque où les chemins se croisaient...

L'étendard étoilé bouge selon le vent qui est d'une force assez considérable en cette journée alors que Rebecca Dawson, qui n'avait que seize ans à l'époque et n'avait pas encore vécu toutes les aventures répertoriées jusqu'à maintenant, l'observait avec une mine vraisemblablement intéressée mais à la fois perplexe. Des années plus tard, une lueur inquiétante aurait été visible sur ses globes oculaires mais ce n'est pas le cas ici : notre jeune fille avait encore ses facultés de jugement, bien qu'émousser un peu, et ce n'était pas la fanatique notoire future. En fait, c'était tout juste si elle venait de prendre en considération, sérieusement, ce nouvel Amérique qu'on lui venait de vendre et qui exerçait une attraction quasi-instinctive comme si elle était prédestinée à devenir une Platine. Néanmoins, notre jeunette est à son stade primaire et ce qu'il y a de plus fort en elle reste cette triste chose qu'on appelle la dépression. Ses fesses contre l'herbe verte froide, sur le pied du poteau de fer orné du drapeau américain, les coupures rougeâtres qui décorent sombrement son poignet gauche lui font mal. Encore, si cela n'avait été que la souffrance physique, elle aurait su rester stoïque un peu et ça ne brûlerait pas tant que ça, en dépit du fait que les blessures n'étaient pas faites avec le dos de la cuillère non plus. Cependant, accompagné d'une profonde détresse mentale, c'est comme si ses entailles provoquaient une douleur plus vive. Non, elle ne doit pas y penser. De retour au devoir. Dawson croyait qu'il serait agréable de travailler un peu à l'extérieur, proche du complexe sportif et c'est contre le rouge, bleu et blanc qu'elle a trouvé son nid. En scrutant le cahier sur ses genoux, elle se dit franchement qu'elle n'y comprend rien à tout ce qu'elle lisait et une profonde envie d'éclater en sanglots montent soudainement jusqu'à sous ses yeux. Elle détourne son attention avant de réellement se mettre à chialer, pour rien, puis jette un coup d'oeil humide aux alentours, pensant bêtement que ça lui reviendrait surement en temps et en heures. Le climat est plutôt frais : concernant la température, c'est tiède. S'il y avait eu un ciel bleu, la journée aurait été superbe. Toutefois, il n'y avait que des nuages à perte de vue qui ne sont pas noirs mais gris pâle. Leur apparence projettent une monotonie infecte et, par la suite, Rebecca cogite sérieusement à savoir en quoi ce fut une bonne idée d'aller dehors. Après tout, la météo ne reflétait-elle pas un peu, d'une manière plus grandiose quant à son étendu au-dessus des hommes, la triste phase qu'elle vivait ? Contempler cette masse grise informe, sachant qu'il y a une magnifique voûte bleue impossible à atteindre de l'autre côté, est déprimant. Il lui vient l'idée fugitive que seule la mort pouvait la faire voler bien au-delà des nuages. La brunette ne savait guère si elle devait se sentir soulagé d'une telle réflexion, assez véridique pour son esprit dépressif, ou encore plus malheureuse. Pour éviter de penser à ça plus longtemps, elle retourne à son devoir. Frustration. Elle suspend l'activité et regarde l'académie Weins. Une seconde chance. Mais si elle n'en voulait pas ? Si elle voulait seulement revenir dans son coin perdu d'autrefois ? Cet établissement n'est pas une maison, pensait-elle, ou peut-être que oui... À vrai dire, elle n'en sait rien et retourne à son travail pour, une fois de plus, stopper ses réflexions négatives qui surviennent sans arrêt. L'image du drapeau américain au-dessus de sa tête se fige dans son crâne et fait sa toile tel une araignée au plafond. C'est un cercle vicieux, voir carrément cruel, qui emporte la future-Platine qui ne trouve son compte nulle part, que ça soit en tant qu'étudiant ou dans la contemplation : ça ne peut que terminer en compagnie des pleurs salés, ses camarades de misère de toujours. Il ne manquerait plus que la pluie tombe, question que la nature en rajoute encore une couche. Heureusement pour Rebecca, il n'y a pas d'averses à l'horizon en dépit des masses grises qui gouvernent le ciel. C'est un sombre dimanche où, vraisemblablement, la jeune fille provoquait ses giboulées personnelles.

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MessageSujet: Re: Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Icon_minitime1Mar 11 Aoû - 21:21



Le sourire aux lèvres, les cheveux blonds comme des épis de maïs, les yeux marron clairs cerclé d'un trait noir. Cette petite description est ce que je voyais dans le reflet que me donnait ce miroir en face de moi. Je venais tout juste de prendre ma douche après un bon entraînement d'athlétisme. Notre chère capitaine tenait à ce que nous soyons les meilleurs, que nous remportions tous les trophée et que personne ne soit sans gloire. Donc elle nous forçait à nous entraîner le dimanche, ce qui comparé aux autres clubs pourraient-on dire était injuste et surtout très matinal.  Encore heureux elle avait décidé de nous faire courir à l'intérieur et pas à l'extérieur. C'était une très bonne capitaine. Je courrais assez mal, comparé aux autres filles, mais je faisais et ferait toujours de mon mieux. Au final je savais que je finirais par progresser. Après tout ça ne faisait que quatre ans que j'étais arrivé ici, comment ne pas apprendre à courir bien et correctement au fur et à mesure que les années passeraient. J'étais bien dans l'académie. J'aimais tout ce qu'on m'apprenait et j'étais tellement fière de pouvoir en faire partie. Archange n'était toujours pas de mon avis. Apparemment il avait une chambre plus petite que la mienne et j'avais beau lui dire qu'il fallait contester ce fait là, puisque si c'était les parents qui payaient les chambres, la mienne devrait être largement plus petite. Je ne comprenais pas tout le système mais d'après ce qu'il m'avait raconter en réalité il n'y avait plus d'autres chambre. J'avais accepter cette règle, après tout Archange semblait se trouver confortable là-dedans. Je pensais à ma chambre parce que j'avais hâte de pouvoir m'y affaler et de dormir à nouveau d'un long sommeil sans vague. Mes jambes étaient toutes tremblantes et me suppliaient presque de partir.

Les filles du vestiaire me saluèrent en partant. Je me trouvais seule alors, une serviette enroulée autour de la taille et mes cheveux longs mouillés tombant le long de mes épaules. Profitant que personne ne puisse me voir et encore si quelqu'un me voyait, j'enlevais la serviette et me retrouvait alors nue dans les vestiaires. Nue et parfaitement bien. Je me séchais rapidement, le souvenir de mon lit me poussant à aller plus vite. J'enfilais ma chemise beige, mes collants, mon short et laçait mes chaussures en toiles. Apparemment il devrait pleuvoir aujourd'hui, mais le ciel était juste nuageux rien de plus. Des nuages gris, pas noirs annonçant l'orage. Malgré tout, la température ambiante était plutôt agréable. Je pris mon sac en mains, où toutes mes affaires de sport étaient rangés en boule. Je n'avais jamais envie de les plier quand je les rangeais, je m'amusais même parfois à marquer des buts avec. De toute façon ils iraient au lave linge donc qu'ils soient froissés ou non ça ne changeait rien. Et même lorsque je les mettais pour courir, au final ils étaient remplis de transpiration. Bref cela ne servait à rien. Je quittais les vestiaires, heureuse que l'entraînement soit enfin terminé.

J'arpentai le terrain où je suais tous les jours après mes cours. Je faisais toujours tout pour être au niveau, pour faire les choses bien mais malheureusement je n'y arrivais pas toujours. Même avec tous mes efforts j'avais des notes moyennes, je n'arrivais pas à atteindre l'excellence et les gens pensaient qu'il s'agissait juste d'un problème d'explications. J'avais donc des cours en plus, des cours particuliers, mais au final cela revenait au même : la plupart du temps je ne comprenais rien. Alors, je faisais de mon mieux. Les grandes portes du gymnase et je respirais l'air pur que m'amener le vent. Cela faisait du bien. J'aurais aimé être un brin d'herbe. Pour pouvoir voler au vent, sentir sa force contre moi et voyager autant que je le voudrais, me poser partout et voir tout. Mais je n'étais pas un brin d'herbe, j'étais une humaine aussi maigre d'une poutre ou presque. Je commençais à marcher en direction de l'endroit où je pourrais enfin dormir lorsque je vis une chaussure. Enfin non des chaussures. Mince quelqu'un avait dû les oublier là. Pourquoi les avoir enlevé à cet endroit ? Je ne savais pas mais j'avais une conscience qui me disait qu'il fallait les ramasser et les donner au secrétariat pour que la personne à qui elles appartenaient puisse les retrouver. J'aurais adoré qu'on fasse pareil pour moi.

Je m'approchais alors des chaussures, lorsque je vis qu'elles n'étaient pas seules. Elles étaient attachées à une jeune fille. Elle était plus jeune que moi, enfin je crois, je ne suis pas très douée pour les âges, si ça se trouve elle était beaucoup plus âgée que moi. Elle avait un regard triste, je ne comprenais pas trop pourquoi certains l'avaient ce regard. Je m'étais peut-être trop approché et je la scrutais peut-être trop, sûrement pensait-elle que j'étais bizarre. Je souris, les cheveux bouclant à cause de la douche et décidait comme on décide de choisir une crêpe au chocolat de lui parler et de savoir qui elle était.

« Salut ! Désolée je ne voulais pas te déranger, j'ai cru qu'il y avait des chaussures égarées sur l'herbe, mais je ne pensais pas qu'elles puissent être sur quelqu'un. Je m'appelle Charlotte Kennedy Cook, enchanté.

Je m'affalais alors comme si cela semblait totalement normal. Je la regardais à nouveau.

« Tu n'as pas l'air en forme. Tu n'as peut-être pas assez dormis. En même temps c'est rare de voir quelqu'un ici un dimanche, tout le monde dort d'habitude … mais je te dérange peut-être en fait … tu attendais peut-être quelqu'un. Ho excuse moi, excuse moi ça doit sûrement être ça.

Je me sentais bête d'avoir parler aussi rapidement à la jeune fille, mais pourtant mes fesses ne se levèrent pas comme elles l'auraient dû et restèrent fixé sur l'herbe. Je voulais savoir qui elle était et pourquoi elle avait ce regard triste.made by ℬlue ℐⅴy

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MessageSujet: Re: Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Icon_minitime1Jeu 20 Aoû - 18:51

De yeux grossis d'étonnement prennent place sur le visage de Rebecca alors que cette fille approchait vers ses chaussures comme si elle n'existait pas. Ça blesse l'égo certes mais plus encore, la situation incongrue surprend la brune. Qui est cette blonde qui veut… voler ses chaussures ? Peut-être Dawson conservait-elle un visage triste malgré elle, cela dit, il s'estompe relativement vite à mesure qu'elle scrute l'étrangère, le cerveau envahit de perplexité. Ses jambes reculent sans qu'elle n'y pense, faisant fléchir celles-ci de manière à créer ce que ses membres se recroquevillent un peu plus vers son abdomen. C'est une position défensive inconsciente qu'elle adopte. On dit bien inconscient puisque dans l'immédiat, ses pensées sont plus à la curiosité, comme si un insecte coloré venait se pointer sur le bout de son nez, qu'à la crainte. Après tout, la fille ne semblait pas méchante, au contraire.

La réflexion de ladite Charlotte désarçonne un tantinet Rebecca. Elle n'arrive pas à imaginer qu'on puisse être distrait à ce point. Soit la blonde vit sur la Lune, soit son attention se concentre sur les détails comme personne. Dans les deux cas, c'est suffisamment impressionnant pour que la future-Platine se sente en compagnie d'un alien. Et pourtant, cette rencontre du troisième type ne l'effraie aucunement malgré la bizarrerie évidente du truc. Elle ne lui demandera pas de dégager, même si le gouffre noir de la dépression lui susurre cette option. Qui est-elle pour juger et rejeter son prochain ? Ah, si seulement elle savait…

« Rebecca Dawson… euh Rebecca Winter Dawson. »

Sur le moment, elle se disait que puisque Charlotte donnait son deuxième prénom, autant qu’elle le fasse également. Un sourire timide s’esquisse.

« Ne t’inquiète pas, mes pieds sont bels et biens dans mes chaussures. »

Elle rirait bien, car la situation est comique à bien y penser, si elle ne fut pas déprimée il y a quelques secondes de ça. Un peu d’absurdité de la part des autres tandis qu’elle se prend au sérieux, ça ne fait pas de mal. Puis, cette aise qu’à Cook à engager la conversation le plus normalement possible plaît à Rebecca. Cette blonde semble très spéciale : pourquoi ne l’a-t-elle pas connue avant ? Loin de ne pas apprécier sa présence, la brune est munie désormais d’une distraction autre que se morfondre sur son sort ou terminer ce devoir à la con. Bref, elle débarque au bon moment, celle-là.

Les traits de la future-Platine se raidissent lorsque l'étrangère lui parle de son état. L'envie d'expliquer lui manque et pas qu'un peu : doit-elle réellement parler de ses coupures, de ses plaintes sur la vie et le fait qu'elle ne se sent pas très bien dans sa chambre à l'académie pour de raisons qui lui échappent ? Non, ce ne serait pas très commode pour une première rencontre. Puis, ça la rendrait très triste d'exposer tout ça à voix haute. Elle veut se changer les idées, pas les projeter à n'importe quelle inconnue pour lui ruiner sa journée ! Que va-t-on penser d'elle ? En ce qui concerne cette question, ça n'a pas l'air d'être un gros problème. Charlotte se préoccupe-t-elle de ce que les autres pensent ? Selon Rebecca, surement pas. C'est admirable. Comme l'innocence qu'elle dégage. Une grimace se plante contre la figure de la brune.

« Oh non ! Je n’attendais personne… Je… »

Doit-elle lui demander ça ? Dawson souhaite la compagnie de la blonde. Elle ne la connaît pas, elle est un peu différente, mais ça ne change rien : elle se sent si seule ! Qu’elle soit Plomb, Zinc ou Platine, ça ne change rien. Enfin… il vaudrait mieux qu’elle ne soit pas Plomb. Pour son propre bien, parce qu’être Plomb ce n’est pas très adéquat. Le traitement a fait son bout de chemin, on dirait…

« Pourrais-tu… rester s’il te plait ? »

Ça la peinerait, vraiment, de voir une possible copine partir bêtement.

« Je suis un peu fatigué mais… c’est que j’ai beaucoup de devoirs à faire. Pourrais-tu m’aider ? Ça ne fait juste qu’une année et demie que je suis ici donc… je dois être encore un peu novice avec tous ces travaux. »


Elle omet de l’information mais ne ment pas. Il était vrai que Rebecca avait pris beaucoup de temps avant de véritablement s’adapter au système d’éducation de New-York. Vous savez, où habitait la future-Platine avec sa famille, l’éducation n’était pas aussi stricte. Et encore : certains s’éduquaient à la maison et le décrochage était une vraie épidémie. Elle présente son manuel à la fille.

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MessageSujet: Re: Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Icon_minitime1Ven 18 Sep - 18:45


Elle me demanda de rester. Ce fut la fanfare dans ma tête. Oui  évidemment que j'avais envie de rester. J'étais très curieuse de savoir qui elle était, d'où elle venait. Elle se présenta avant de faire une blague par rapport à ses chaussures. Je souris, même si au fond je me sentais légèrement gêné. Ce n'était pas convenable de parler ainsi à une personne qu'on ne connaissait pas. Au lieu de m'apitoyer sur mon acte, je m'attardais alors sur son prénom. Rebecca Winter Dawson. Rebecca, c'était un joli prénom. Et puis même si je ne l'avais pas trouvé jolie je n'étais pas en position de décider si un prénom était joli ou pas. Pour qui me prenais-je ? Après tout je m'appelais bien Charlotte Kennedy, deux prénoms que je haïssais un peu quand même, qui faisait référence à des souvenirs de mes parents. Quoique j'aurais pu m'appeler Hécate aussi, mais encore je trouvais que ça sonnait plutôt bien. Je crois au final que c'est dans la nature des personnes de ne pas apprécier son prénom à un moment où un autre puis de l'accepter par la suite. Un jour peut-être que le mien me paraîtra beau.

Sortant de mes rêveries, je me tournais vers Rebecca pour lui sourire. Je parlais peut-être trop, mais si je ne parlais pas ce serait encore plus étrange pour entretenir une conversation avec quelqu'un, à moins qu'on puisse voir dans l'esprit des autres ce qu'ils veulent dire et encore dans ce cas faudrait rencontrer deux personnes qui le puissent, sinon aucun intérêt. Dans tous les cas elle attendait surement une réponse de ma part, que je me lève en lui disant que je ne pouvais pas rester ou que je lui dises que si je pouvais parfaitement rester. Ce qui était le cas. Mon lit attendrait bien quelques heures, après tout je l'avais quitté bien tôt et faire une sieste n'était pas dans mes habitudes. Autant profiter de s'être levé tôt pour se faire une amie.

« Ho oui je veux bien rester ! Je sors de mon cours d'athlétisme et je n'avais qu'une envie c'était de me reposer alors assise ici ou dans mon lit, c'est la même chose pour moi.  J'espère simplement qu'il ne pleuvra pas sinon on risque d'être toutes les deux trempées des pieds à la tête et on va finir par être malade.

Rebecca m'expliqua la raison du pourquoi elle se trouvait là. Elle avait beau être fatiguée, elle devait finir un devoir. La demoiselle était ici depuis un an et demi soit juste un peu après moi. Cela ne faisait pas beaucoup de différence. Je comprenais qu'on pouvait être fatiguée à cause des devoirs, parfois on devait faire l'impasse pour pouvoir dormir mais j'avais compris avec le temps qu'on s'y faisait. La clé c'était d'avoir un rythme régulier : dormir toujours à la même heure, se lever à des horaires identiques et tout réguler. Ainsi on pouvait avoir un sommeil réparateur et efficace pour retourner en cours les jours suivants. C'est ce que j'essayais d'appliquer et je pense que j'y arrivais plutôt bien. Enfin je l'espérais. Je n'étais pas forcément la mieux placée pour l'aider. Elle aurait été voir Caleb Reed il n'y aurait pas eu de problème et ses notes seraient remontés en flèche, mais Caleb était un peu brut du collier et aurait sûrement fait peur à Rebecca. C'était un gars bien à n'en pas douter, mais il pouvait être parfois assez effrayant. Même pour moi. Mais je m'y étais fait.

Elle me tendit son manuel. J'étais en quatrième année et le programme qu'elle suivait était connu. Mais oui je l'avais eu en deuxième année je crois. Je lisais rapidement les lignes du manuel, cherchant  à me remémorer ce que j'avais appris. Oui j'avais passé les années, mais avec difficulté. Je me donnais du courage. Et j’entrepris d'aider Rebecca.

« Oui je me souviens à peu près de ce chapitre, je vais essayer de faire mon possible pour t'aider, mais je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour ça. Mais je vais faire de mon mieux. Après ça dépend des professeurs que tu as. Parce qu'ils ne demandent pas tous la même chose, ils sont en peu spéciaux je trouve.

Je ne critiquais pas leur manière de travail, je trouvais juste qu'ils étaient spéciaux. Mais dans le bon sens, on apprenait tellement de trucs qu'il n'était pas étonnant d'être perdu. Des merveilleux professeurs engagés par Monsieur Weins qui voulait absolument une éducation parfaite et dont nous pouvions bénéficier, éternels humains que nous étions. Je fouillais dans mon sac et sortie un élastique. Je saisis mes cheveux par l'arrière et forma un chignon rapide qui laissait échappés quelques mèches. Autant être bien quand on travail. Il ne manquait plus que les lunettes et j'aurais fait une jeune fille modèle.

« Bon alors, on va essayer de finir ça rapidement, sans rien bâclé, pour que nous puissions nous reposer comme il se doit par la suite. Le repos c'est essentiel pour survivre aux cours. Inutile de travail jusqu'à pas d'heure si c'est pour dormir en classe.

Essayant de mon mieux de lui expliquer ce qu'il fallait faire, elle commença à écrire son devoir. Je l'aidais du mieux que je pouvais, tentant de lui faire comprendre les points sur lesquels elle bloquait. Le temps passa sans qu'on s'en rende compte et lorsque j'eue finis de relire son devoir, je lui souris tout heureuse.

« Voilà c'est parfait. J'espère que tu auras une bonne note, mais ça m'étonnerait que ce ne soit pas le cas. Tu comprends pas mal de choses en fait, c'est juste la mise en forme qui est difficile. Expliquer d'une manière logique ce qu'on veut dire c'est le plus dur, mais tu verras, au final ce n'est pas si compliquer.

Je m'étirais, contente, d'avoir fini avec tout ça. J'observais l'académie qui s'étendait devant nous, enfin quelques morceaux de bâtiments exactement. Le ciel n'avait pas pleuré et j'en étais contente. On voyait même quelques troués de ciel bleu parmi les nuages.

« J'espère que ça va mieux en tout cas, tu avais un regard triste tout à l'heure. Si c'est parce que tu es larguée en cours, n'hésite pas à venir me voir un jour, hein.

Je lui souris de toutes mes dents. Aider mon prochain, c'est ainsi qu'on m'avait éduquer et à l'académie Weins, nous les platines devions toujours le faire pour aider ceux qui étaient perdus.

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MessageSujet: Re: Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Cette époque où les chemins se croisaient... [Flashback] Icon_minitime1Mer 4 Nov - 17:16

Rebecca est enchanté par les traits amicaux qui dessinent la présence de la blonde. Elle esquisse un sourire bref alors qu'elle l'écoute bavarder, un peu à soi-même on dirait étant donné qu'elle semble décrire sa journée en longueur mais ce n'est pas très dérangeant. Autre fait amusant : sa manière de parler des professeurs s'éloigne de celle des autres adolescents trop blasés de la vie. Aucun sarcasme apparent derrière son jugement, pas de commentaires négatifs : si la dépressive était née au siècle dernier et/ou reçue une éducation scolaire hors-maison elle trouverait cela certainement bizarre mais comme ce n'est pas le cas, ce n'est que différent sans plus. Et pas que : à l'entendre, Rebecca se sent presque investit de sympathie envers les professeurs de Weins, toutefois, ce sentiment s'estompe tandis qu'elle se prépare à travailler sérieusement avec cette agréable compagne. Suite à sa petite morale sur la fatigue et le repos, Dawson enfonce la mine de son crayon sur le papier et tente de produire quelque chose de correct sous les conseils de la blonde. En tout cas, douée ou pas, cette aide lui donne une confiance suffisante à l'accomplissement de ce devoir sans écrire trop de conneries.

Un soupir des plus soulageant naît. La jeune fille a réussi à terminer ce foutu travail et l'impression de perdre des kilos de fer sur les épaules lui offre une sensation plaisante. Ça fait un problème en moins : ça c'est sûr. Elle lâche un merci plein de gratitude à Kennedy. Ses pensées abordent à peine la possibilité qu'elle puisse réellement comprendre quelque chose, la confiance en soi déficiente on suppose, ce qui accentue la bonne image qu'elle entretient désormais pour cette gentille Platine venue l'aider, comme ça. Elle acquiesce à l'invitation de cette fille aimable à revenir la voir un de ces quatre.

***

De l'eau a coulé sous les ponts depuis. La petite Rebecca embrasse désormais sa nature prédestinée et divine de Platine. Beaucoup plus souriante, son train de vie prend une vitesse inattendue en ayant pour destination le pays béni de Micheal Gordon. Mais calmons-nous : notre nouvelle lobotomisée n'est pas encore trop fanatique et n'accorde pas de pouvoirs divins à son sauveur et maître mais n'empêche qu'elle reste particulièrement heureuse. Sa récente promotion, sa rencontre avec toute la clique de propagande sur pattes, le fait qu'elle devienne soudainement très populaire, le bonheur en quelques mots !

Archange, un garçon qu'elle a rencontré entre-temps (parmi une foule d'autres, qu'on se le dise), lui avait promis de la présenter à une amie qui, pense-t-il, s'entendra très bien avec elle. Rebecca n'avait pas demandé le nom, pensant qu'il valait mieux ne pas le faire car n'était-ce pas le but de la rencontre, au départ, de connaître la personne au moment venu ? Façon de faire incongrue lorsqu'on s'attend, suite à un tel procédé, à ce qu'on observe la naissance d'une espèce de couple amoureux. Mais ce n'est pas le cas : Archange organise tout avec simplicité et la Platine se laisse prendre au jeu sans arrières-pensées.

Qu'elle ne fut pas sa surprise d'apercevoir une tête blonde familière dans un couloir où l'absence d'un grand nombre d'élèves assure un bon espace. Rebecca sourit en voyant à nouveau Kennedy. Ça faisait longtemps, mine de rien.

« Désolé de te décevoir Archange mais je la connaissais déjà ! Comment vas-tu ? »


Plus heureuse donc plus sociale, la brune n'hésite pas à débuter la conversation.

« Et donc veux-tu maintenant nous parler de cette fameuse surprise ? »

Car, oui, Archange avait mentionné une surprise : probablement pour Cook puisqu'il était son ami depuis bien plus longtemps. En tout cas, Rebecca pensait qu'il avait parlé d'une surprise à elle aussi alors elle ne gâcherait rien à y faisant aussi explicitement référence...


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