« The very ink with which history is written is merely fluid prejudice.»
— Mark Twain.

Cette histoire commence dans un hôpital de Londres en 2082. Jimmy Harrison, né d'une mère danseuse bipolaire et d'un père inconnu, vis le jour un soir pluvieux de printemps. Durant ses premières années de vie, il fut souvent  livré à lui-même; à l'âge de sept ans il s'occupait déjà de la maison, de la nourriture et de sa mère, rentrant aux petites heures au matin à cause de son travail. Son beau-père, le trou de cul cliché qui s'amusait a tourmenter le petit Jimmy avec des menaces affreuses finit éventuellement par trouver une autre femme, plus jeune, plus jolie et il s'enfuit avec les maigres économies de Mlle. Harrison.

Et c'est à ce moment-là que tout dérapa, c'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase; la mère de James rentrait de plus en plus tard, -assumant qu'elle rentrait- (elle passait parfois plusieurs jours de suite sans donner de nouvelles) et dans des états de plus en plus déplorables. C'est à ce moment-là que Jimmy devint le souffre douleur de sa mère trop instable (encore aujourd'hui il en porte toujours les marques). Il n'avait que huit ans quand ce qui devait arriver arriva. Une soirée où elle avait eu quelques verres de trop, elle emporta avec elle trois de ses amis dans un accident de voiture; en conduisant, elle avait foncé dans un poteau puis dérapé dans un fossé où ils avaient trouvé la mort. Personne ne les avait trouvés avant plusieurs jours. James détesta le fait qu'il ne ressente rien qu'une sorte de soulagement.

N'ayant aucune famille proche, il dut déménager chez une grande-tante lointaine dont il n'avait d'ailleurs jamais entendu parler. Direction New York! Arrivé sur place, une vieille dame se présentant comme la soeur de sa grand-mère le prit en charge. Les années s'écoulèrent lentement, mais sûrement, des temps paisibles mais troublés dans le quartier Sud. Bientôt Jimmy fut en âge de sortir et de se faire des amis, à onze ans il fuma sa première cigarette. Il commença a traîner avec les jeunes marginaux et appris peu à peu l'histoire de son nouveau pays (les autres enfants avec lesquels il traînait avaient tous plus ou moins grandis dans un cadre anarco-revolutionnaire).

Plus il grandissais, moins il passait de temps chez lui, et de plus en plus dans la rue, avec les autres. Sa grande-tante, trop vieille intervenir dans quoi que ce soit, bientôt il ne passait chez lui que pour prendre une bonne douche et se remplir la panse. Plus il grandissait, plus il était avide d'en savoir plus, sur la politique, ce que le gouvernement cachait à son peuple. Les rencontres lui ouvraient l'esprit et lui apprenaient bien plus que ses profs, chaque jour la rue le formait, aiguisant ses sens. À quatorze ans il vendait. Il se fit arrêter une première fois pour vol à l'étallage. Il fut envoyé en prison pour trois mois, et à sa sortie il fut envoyé en centre, ce qui ne changea pas grand'chose finalement. trois mois plus tard, il fut relocalisé dans un foyer de groupe et y resta, rendant visite à sa tante durant la fin de semaine. Malgré tout il continua a traîner dans la rue; toutes les institutions au monde ne pourraient l'en empêcher. Il n'était pas le seul, ils étaient tout un réseau dans les ruelles sombres de New York aux petites heures. Son esprit un peu tordu savourais le pouvoir qu'il gagnais peu a peu. À seize ans il possédais son premier 9mm.

Un jour, en tentant de s'enfuir il se fit arrêter par un policier qui l'avait teasé et pointait son arme sur lui. Jimmy fut remué par quelques secousses avant d'être emmené dans la voiture. Une fois au poste il fut fouillé de la tête aux pieds et les policiers lui confisquèrent la quato et l'arme qu'il traînait sur lui. Ayant déjà un casier judiciaire, il fut immédiatement transféré à Weins Academy, une institution pour lui donner une 'nouvelle chance' lui dit-on.

Dès son arrivée à Weins, James n'eut plus aucune nouvelle de sa grande tante. Il en vint au point où il se demandait même si elle avait été avertie --non que cela le dérange particulièrement-- n'ayant jamais un lien très fort avec elle bien que reconnaissant pour l'avoir hébergé tout ce temps. Il n'y prêta pas attention. À son entrée il avait été admis dans le groupe neutre des Zincs, bien qu'il sois déjà surveillé donc il se tennais à carreau car il se disait que commencer en Plomb ne l'avancerait a rien, sauf une qualitée de vie moindre et une surveillance plus poussée (ou du moins de ce qu'il avait entendu), et il n'avais évidement jamais été question de rejoindre les Platines, question d'égo et de principes. Dans les premiers temps à l'académie,  il s'était en premier lieu plié aux règles de l'établissement;  assistant a touts ses cours, faisant et remettant les travaux demandés dans les temps, ne pas déranger les cours etc. Mais au bout de la première semaine seulement il sentais sa patience et sa bonne volontée lâcher petit à petit, ses compères zincs lui tappaient sur les nerfs et les platines- les pires de tous le poussaient à bout. Impossible de penser librement dans ce bled! Parfois il sympathisait avec les Plombs  et parfois même, il avait une peut-être bien une petite lueur de respect ou d'empathie pour eux. Il essaya de faire profil bas et de ne rien faire de trop extravagant, mais Jimmy étant lui-même, il finit évidemment par craquer. Après quelque temps, il ne pouvait plus retenir les répliques cinglantes envers les profs et certains élèves et prenais un malin plaisir à faire les cent coups dès qu'il en avait l'occasion. Il ne savait pas encore qu'on l'avait à l'oeil. Alors, quand un de ses contacts de l'extérieur lui proposa de vendre pour lui, il accepta car il se sentais se rammolir, et n'y pensa pas deux fois sans se douter que ça allais lui coûter sa place chez les Zincs. Moins d'un mois plus tard, tout semblais bien aller... Jusqu'à ce qu'il se fasse convoquer au bureau du sous-directeur à propos de son changement de groupe. Direction les Plombs! Quelqu'un avait parlé alors ils avaient fouillé sa chambre et trouvé son stock sous son matelas; donc en concéquens ils l'avaeint confisqué. Et Jimmy s'était fait changer de groupe. Il savait très bien ce que ça voulait dire; mais il savait aussi qu'il n'était pas question de rentrer dans leur jeu.

« Personality is an unbroken series of successful gestures. »
— F. Scott Fitzgerald.

Jimmy (ou James, bien que tout le monde l'appelle Jimmy à cause de son visage enfantin) est un adolescent de dix-sept ans, grand et  plutôt musclé malgré une fine silhouette. Malgré une apparence peu imposante, il est plutôt bon en bagarre et est si facilement irritable. Il n'aime pas qu'on doute de lui et ne supporte pas quand quelqu'un fait une erreur (ça arrive à tout le monde, bien entendu). C'est un vendeur, c'est la seule chose qu'il sache faire, une partie de sa personnalité s'étant forgée dans la rue, il a un petit caractère de cochon en conséquent. Il peut être méchant, dû à un faux manque d'empathie aïgu(c'est plutôt un rôle qu'il se donne).

James ayant vécu une enfance difficile à une attitude en général plutôt froide vis-à-vis des inconnus et a beaucoup de difficulté a avoir confiance en des gens. Il est pourtant très sociable quand il trouve une personne qu'il apprécie. Il a une tendance a défier l'autorité- ou plutôt une manie; il ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire et comment penser. Il a un méchant penchant pour l'alcool et la drogue, étant ses points faibles, il aime se faire embarquer dans le jeu. Honnêtement c'est un alcoolique fini qui enchaîne clope sur clope et dépasse les bornes principalement à cause de son côté pessimiste et défaitiste. Son état de santé mentale est toujours inconnu, malghb=n=-ré qu'il ait des penchants bipolaires et qu'il ne doit pas être très sain d'esprit. Il a des idéaux révolutionnaires par rapport au gouvernement actuel et rêve de voir le système s'écrouler, bien qu'il ne sache pas trop trop comment s'y prendre. Il est du genre à prendre les gens de haut, et cherche parfois la bagarre en terrain connu, car il aime démontrer sa supériorité(en fait il aime les bagarres tant qu'il gagne...). Il est parfois décconecté de la réalité et fais des choix et pose des actions qui laissent à désirer. Certains disent qu'il est dysfonctionnel; son rejet total de la société est, bien entendu la raison pour laquelle il fait partie du groupe des plombs.

Depuis son arrivée à l'académie, tout s'était beaucoup calmé, mais son changement soudain l'avais mis sur les nerfs, bien qu'il soit bien content de ne plus être avec les zincs. Il en tirais même une sorte de soulagement, car il savait très bien que rester avec les autres n'aurais pas été supportable, ou c'était peut-être aussi ce sentiment de peur qui grandissait en lui chaque jour qui passait à l'académie: peur des taupes, peur des conséquences oui, mais surtout peur de céder face à la pression psychologique exercé par l'académie et bien au-delà. Il en avait déjà entendu parlé par-ci par là des punitions immorales appliquées dans les tréfonds de l'établissement, surtout aux plombs, mais était et restais bien décidé à ne pas se laisser faire. Sa fierté et ses principes sont ce qui l'empêche de se plier aux règles, peu importe le prix à payer. Mine de rien, c'est un garçon très brave prêt a tout pour défendre ses idéaux. Il n'a pas grand aspirations dans la vie, car il refuse la société actuelle. Mais il sait aussi très bien qu'il n'y a pas de place ici pour les gens comme lui: c'est la ferme ou crève. Que faire quand le gouvernement nous enlève la libertés d'expressions et transforme les gens en de gentils robots souriants? Bien que sûr de lui en apparence, il n'est peut-être pas aussi fort que ce qu'il ne le pense...

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