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Uprising | Nine & James
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Spencer J. Fitzpatrick
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MessageSujet: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Mer 20 Mar - 13:35


Interchanging mind control
Come let the, revolution takes its toll
If you could, flick the switch and open your third eye
You'd see that, we should never be afraid to die


« Pardooon... Pardon! Pardon! Mais poussez-vous bande d'idiots! » Ah bah ça commençait bien. Pourquoi, nom de Dieu, pourquoi devait-il y avoir autant de monde à la cafeteria pile le jour où Spencer avait prévu de la dévaliser? Hey, ce n'était pas tous les jours qu'il y avait des muffins à la cafétéria, et Spencie, en bonne interne - et surtout en tant que délinquante professionnelle - avait prévu de s'en constituer un petit stock ni vu ni connu.
Et paf, comme par hasard, le réfectoire était bondé le jour de son opération vol de muffin. Le monde était contre elle. Poussant un profond soupir - jamais elle n'attendrait les cuisines tellement c'était bouché, elle changea de direction et convergea vers l'un des frigos réservés aux internes, histoire de voir si elle ne pouvait pas tirer un sandwich à une cheerleader - mieux, à Storm ou à Lockhart. Sérieusement, elle mourrait de faim.
D'un pas décidé, elle se fraya un chemin parmi ses camarades et se trouva nez à nez avec le frigidaire qu'elle ouvrir sans plus attendre. Mais la désillusion fut cruciale : point de victuailles appétissantes, seulement des briques de jus de fruit.

De jus de fruit.
Du. Jus. De. Fruit.
...

Spencer haussa les épaules avant de s'emparer d'une bouteille. Moins bien que du rhum, mais ça ferait l'affaire. Se retournant, elle entra en collision avec une autre élève. « Outch! Non mais ça va pas de foncer dans les gens comme ça? » S'écartant de quelques pas, Spencer considéra l'odieux personnage qui avait failli la faire tomber. Oh, une Zinc. Spencer arqua un sourcil, elle pouvait potentiellement être sympa. « 'fin je veux dire, fais attention quoi. C'est bondé ici, alors bon, marche doucement ok? » Elle sourit. De mémoire, cette fille était plutôt lisse et sans intérêt. Grands cheveux noirs, très très mince, de grands yeux verts. Elle n'était pas vilaine mais ne paraissait pas exceptionnelle. Par rapport à Spencer, ça faisait un drôle de décalage. « C'est quoi ton nom déjà? Moi c'est Fitzpatrick. Spencer Fitzpatrick. » Elle lui fit un clin d'oeil avant d'ajouter: « Je suis une Plomb, pas très fréquentable, mais dis-moi, t'aurais pas envie de nous rejoindre? Plutôt que de te faire lobotomiser comme un mouton sans cervelle par une direction corrompue et soumis à la pire dictature militaire américaine jamais instaurée? » Nouveau sourire. Spencer servait souvent ce discours aux anonymes qu'elle rencontrait au hasard - le terme anonyme désignant par défaut ceux qui n'étaient ni Plomb ni Platine, dont elle connaissait d'ailleurs les noms des membres par coeur. Spencer suivait scrupuleusement l'adage « connaît ton ennemi », ou un autre du genre « sois proche de tes ams, mais encore plus de tes ennemis. ». En sa qualité de résistante intégriste, elle savait exactement de qui se méfier et de qui moins se méfier - sans jamais oublier de ne faire confiance à personne. « Si tu veux discuter des modalités d'admissions chez les Plombs, ou chez les résistants, car l'un n'est pas nécessairement inhérent - c'est comme ça qu'on dit? - à l'autre, peu importe, on peut aller s'asseoir dans un coin plus tranquille. Je te ferai signer un formulaire avec ton sang et prononcer un serment secret qui te liera à nous pour toujours et ensuite tu seras obligée de te battre à nos côtés pour sacrifier ton âme de rebelle à notre noble combat. » Bon, d'habitude, elle attendait un peu avant de faire cette blague, mais là, elle avançait un peu les choses. « Bon, je déconne hein. En vrai, on a de l'encre pour signer. ». Et elle partit d'un grand rire sonore qui fit se retourner quelques autres élèves. Mais malgré l'air provocateur et un peu absurde de ce discours, Spence parvenait souvent à recruter l'air de rien de nouveaux adhérents, ou en tout cas, à déceler de potentielles recrues.

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MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Mer 20 Mar - 18:38

Nine marchait dans les couloirs en s'efforçant de garder son sourire niais qui faisait maintenant sa réputation. Nina, la gentille petite Zinc qui a atterrit là sans vraiment faire exprès : un simple petit vol dans les poches de la mauvaise personne. Pauuuuvre Nina ! Ce n'était pas de sa faute ! Un ancien ami à elle lui avait demandé de le faire et la gentille niaise avait accepté sans rechigner pour faire plaisir à son ami. Une histoire digne des pires contes de fées que Nine détestait plus que tout. Il n'y avait eu aucun ami, aucune demande, aucune niaiserie, non. Nine avait volontairement fouillé les poches du policier comme une débutante dans le but de se faire prendre et envoyer à Weins. Vous pensiez vraiment que Nine était le genre de personne à se faire bêtement avoir ? Tss... La gentille Nina, ce n'était qu'un rôle que Nine s'était donné pour pouvoir détruire sa ''sœur'' : H. Allegra Lockhart. L'espèce de connasse qui lui avait enlevé son enfance et qui l'avait abandonnée entre les mains répugnantes de leur mère. Salope.
Nina jouait donc le rôle de la gentille Zinc, Nina. Personne ne lui demandait son nom de famille et c'était tant mieux mais si on l'avait fait, elle aurait répondu quelque chose dans le genre de Methrew, inverse de Werthem dans le but de ne jamais oublier ce pourquoi elle était là. Mais elle se contentait de garder son nom de famille secret pour éviter de s'embrouiller bêtement. Après tout ce n'était pas la seule à taire son nom de famille. On avait trop peur que certains s'en prenne à sa famille alors on avait tendance à taire nos noms de familles pour éviter les vendettas. Dans le cas de Nine c'était purement par soucis égoïste de ne pas s'embrouiller mais la peur ambiante l'aidait bien à cacher le foutoir qu'abritait son cerveau.

- « Coucou Nina ! Tu vas bien ? »
- « Oui très bien ! Et toi ? Les entraînements de cheerladers ne sont pas trop durs ? »
- « Si bien sûr mais c'est comme ça ! Il faut bien progresser si on veut gagner à la prochaine compétition ! »

La grande rousse partit en lui faisant un signe de main, signe auquel Nine répondit en souriant. Dès que la rousse fut hors de portée, le sourire changea de sens et Nine soupira : bon dieu ! Être obligée de sourire à tout bout de champs, c'était ennuyant à souhait ! Mais elle n'avait pas le choix ! Si elle voulait piéger sa sœur, elle devait être l'exact opposé de ce à quoi elle s'attendait ! Et jamais, Ô grand jamais, H. Allegra Lockhart s'attendrait à voir sa sœur l'aborder avec le sourire d'une fille qui n'a jamais souffert. Elle s'attendrait à la repérer à son regard assassin et à l'envie de meurtre qui s'échapperait d'elle. Et ce serait là sa plus grande erreur... Croire qu'elle pourrait repérer sa sœur ? Quelle idée stupide ! Nine était invisible si elle voulait le devenir et sa salope de jumelle ne réussirait jamais à la démasquer. Jamais.
La cheerlader à qui Nine venait de parler appréciait la ''gentille Nina''. Elle lui avait d'ailleurs de nombreuses fois proposé de rejoindre l'équipe mais Nine avait toujours refusé: elle aurait été trop proche de sa jumelle, trop exposée. Elle était entrée dans le club de tir à l'arc plus par hasard que par choix. Mais le tir à l'arc lui plaisait et malheureusement pour Allegra, Nine se révélait être très douée dans ce sport...
C'était l'heure d'aller chercher à manger et Nine suivit le troupeau lobotomisé qui se jetait dans la cafétéria. Par le hasard des choses, elle rentra dans une espèce de petite teigneuse insupportable qui ne pu apparemment pas s'empêcher de jurer et de lui incuber la faute du heurt. Nine lui aurait bien plaqué sa sale gueule de petite chieuse sur le frigo pour lui expliquer sa façon de penser mais ici elle était Nina et Nina, elle était gentille...

- « 'fin je veux dire, fais attention quoi. C'est bondé ici, alors bon, marche doucement ok? »

Et ma main dans ta gueule, ça t'aideras à utiliser les deux neurones qui se battent en duel dans ta tête ? Nine esquissa un petit sourire navrée et passa une main dans ses cheveux d'un air gêné en murmurant un désolé perplexe.

- « C'est quoi ton nom déjà? Moi c'est Fitzpatrick. Spencer Fitzpatrick. Je suis une Plomb, pas très fréquentable, mais dis-moi, t'aurais pas envie de nous rejoindre? Plutôt que de te faire lobotomiser comme un mouton sans cervelle par une direction corrompue et soumis à la pire dictature militaire américaine jamais instaurée? » 

- « Je m'appelle Nina et je suis une Zinc. Par contre je ne comprend pas bien ce que tu entends par lobotomiser... »

Et hop deuxième sourire gêné. Pas de doute, Nine était une actrice née. Et l'autre idiote en face, là, elle se prenait pour qui ? Nine détestait cette catégorie de la population qui semblait née pour faire chier le monde. Qu'elle aille se rebeller en se pendant dans les toilettes, ça soulagerait tout le monde !

- « Si tu veux discuter des modalités d'admissions chez les Plombs, ou chez les résistants, car l'un n'est pas nécessairement inhérent - c'est comme ça qu'on dit? - à l'autre, peu importe, on peut aller s'asseoir dans un coin plus tranquille. Je te ferai signer un formulaire avec ton sang et prononcer un serment secret qui te liera à nous pour toujours et ensuite tu seras obligée de te battre à nos côtés pour sacrifier ton âme de rebelle à notre noble combat. »

Pour parfaire son rôle de grosse niaise, Nine prit un air un peu choquée et recula d'un pas comme si Spencer venait de dire une grossièreté particulièrement... grossière.

- « Bon, je déconne hein. En vrai, on a de l'encre pour signer. ».

Et la chieuse de se mettre à rire de façon peu discrète ! Bon Dieu ce que Nine ne donnerait pas pour pouvoir lui arracher la langue ! Ça sauverait la planète !

- « Ah tu m'as fait peur ! »

Petit rire nerveux. Intérieurement Nine n'avait qu'une envie : décapiter cette connasse mais extérieurement son jeu était si parfait que personne n'aurait pu imaginer ce qui se passait derrière ses yeux verts.

- « Je ne comprend pas pourquoi tu veux te rebeller. Le gouvernement est gentil avec nous, il nous offre une deuxième chance en nous accueillant ici malgré ce qu'on a fait... »

Et hop petit air nais et perdu tout en récitant mot pour mot ce qu'elle avait entendu en cours récemment. Tiens dans les dents, sale chieuse de révolutionnaire !

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MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Ven 22 Mar - 17:54


Welcome to a new kind of tension
All across the alien nation
Where everything isn't meant to be okay
Television dreams of tomorrow
We're not the ones who're meant to follow
For that's enough to argue


OUAH. La fille avait un sérieux problème. Ses yeux étaient vides et elle avait l'air complèèèètement paumée. Elle ouvrit la bouche, et une voix un peu niaiseuse en sortit. Nina. Zinc. Ouais. Fade. Inintéressante. « Je comprends pas bien ce que tu veux dire par lobotomiser... » OK, donc toi, t'es débile. Et endoctrinée. « J'veux dire "malléable", "sous contrôle", "influençable", "abrutie". Dans tous les mauvais sens du terme. » Spencer arqua un sourcil. Elle espérait que ses mots étaient assez forts et assez lourds de sens pour que l'autre Zinc en face percute. Spencer se sermonna intérieurement - elle se devait d'être gentille. Non, pas gentille. Cool. Détendue. Zen. Sympa. Pas trop hystérique. Ses amis Plombs lui reprochaient toujours d'en faire des tonnes. Mais Spencer étant Spencer, l'exubérance était un style de vie.

« Je ne comprend pas pourquoi tu veux te rebeller. Le gouvernement est gentil avec nous, il nous offre une deuxième chance en nous accueillant ici malgré ce qu'on a fait... »

MAIS. MAIS. MAIS ELLE ETAIT MALADE CETTE FILLE OU QUOI? « Mais t'es malade?! Est-ce que tu crois un seul mot de ce que tu viens de me dire? Tu vois, tu récites ta leçon bêtement, ça va, arrêtes, essaie de penser par toi même! J'sais bien que c'est pas facile, dans le système tout le monde est formaté pour avoir le même discours mais franchement, ma pauvre fille... HEUREUSEMENT que t'es tombée sur moi. » Spencer était choquée. Ces paroles, elles les entendait toute la journée, nia nia nia, Gouvernement généreux, nous sommes des délinquants, il nous donne une chance, et amen alléluia? Comme si Gordon ou Monsieur Weins en avaient quelque chose à foutre, sérieusement. Comme si cette putain d'école était le Purgatoire et comme s'ils étaient maudits. Et d'ailleus, Spencer n'avait rien à se reprocher. Le mouton en face avait peut être fait quelque chose de mal - à première vue, un acte si horriiible que la pauvre prude avait dû se flageller pendant trois jours. Mais Spencer, non. Le mal des autres se trouvait être à l'origine des problèmes de la jeune anglaise.

« Au passage, euh, j'ai rien fait moi. Et je suis pas "accueillie". Je suis enfermée. Je suis innocente. Je n'ai rien fait de mal. Tu veux savoir pourquoi je suis ici? Un connard, mon père bien-aimé, a fait en sorte de me pourrir la vie dès l'instant où je suis né. Il m'a rendu folle, il m'a fait souffrir et toutes les mauvaises choses que j'ai faites, tous les pêchés qui brûlent mon âme, c'est à cet enfoiré que je les dois. Et aujourd'hui je paie pour la faute de cet ignoble et immonde ordure. Tu vois Nina, je n'ai rien fait. Le Gouvernement est responsable de tes malheurs. » Ça faisait beaucoup de gros mots, mais Spencer n'était pas du genre à faire des politesses. Et elle parlait d'un ton relativement doux, en plus. Si, juré. Une voix un peu cynique, certes, mais pas excessive. Elle ne voulait pas effrayer la jeune fille, enfin, pas vraiment.

Spencer démarrait comme ça, en douce. Lors des premières rencontres, elle se montrait avenante, gentille, mignonne, avec ses cheveux rouge bizarre et ses grands yeux de biche. Mais plus on apprenait à la connaître, plus il devenait évident qu'elle était vraiment déglinguée. Complètement hystérique et lunatique, il ne lui semblait qu'une obsession, virant, pour certain, à la névrose: elle voulait sortir d'ici. Pour quoi faire, personne n'en savait rien, mais dès qu'elle parlait un peu sérieusement de la vie à Weins avec des Plombs, elle parlait de s'échapper. Or, personne n'avait jamais réussi à s'enfuir. Mais peu lui importait. Dans le bordel ambiant de sa tête, Spencer n'aspirait qu'à partir loin. Retourner en Europe, au Royaume-Uni, et faire sa vie tranquillement loin de la tyrannie. Dans son état, elle ne vivrait pas longtemps- d'ici quelques années, on lui diagnostiquerai un cancer ou une cirrhose du foie, mais elle s'en foutait. Elle continuerait à fumer et à boire, loin des crevures qui lui servaient de famille. Soudain, un silence s'abattit dans la pièce. Intriguée, Nina et Spencer tournèrent la tête en même temps, juste à temps pour voir l'apocalypse arriver.

Calypso Storm et Allegra Lockhart, talons aiguille claquant, jupes ultra-courtes, décolletés plongeants, cheveux blonds au vent suivies d'une horde de Cheerleaders traversant le réfectoire d'un pas de mannequin. Spencer haussa les sourcils et fit mine de vomir. Les deux blondasses et leurs acolytes ne firent que passer en coup de vent dans la pièce, mais ce quelques secondes suffirent aux élèves qui en étaient proches pour former une haine d'honneur, et laisser traverser la petite équipe. Spencer fronça le nez: quoi, il fallait leur dérouler le tapis rouge et se courber sur leur passage? Elle ne remarqua pas l'air profondément meurtrier qui apparut l'espace d'un instant sur le visage de Nine. D'ailleurs, comment aurait-elle pu deviner que celle-ci était une cinglée psychopathe - tout comme sa soeur, fait que Spencer ignorait aussi. Elle-même se trouvait assez dangereuse, elle avait quand même du mal à concevoir qu'on puisse être plus dérangé qu'elle.
Et puis, Nina ne ressemblait pas à une meurtrière assoiffée de sang. Elle avait juste l'air parfaitement ordinaire.

« Voilà... Ils vont encore faire leurs petites courbettes, ces abrutis. Oh mon Dieu, que je déteste ces petites filles parfaites. Toutes propres sur elles, irréprochables... Elles se sont en rien ce qu'elles prétendre être. Tu vois Nina, le Gouvernement veut des filles comme ça. C'est ce que tu veux devenir? Une sous-fifre de Storm ou une mini-Lockhart? Elles sont peut-être au top de la pyramide, mais ce n'est pas le nombre d'admirateurs qu'on a qui donne de la dignité... Les Plombs en général se battent contre ces blondasses sans saveur. On fait le contraire de ce qu'elles font. De ce qu'elle sont. Nous nous battons pour être libre, conserver notre humanité et notre pensée, nos émotions et notre propre conscience. Le Gouvernement va te rendre comme elles. C'est son but. Alors, soit tu t'inclines et tu courbes l'échine - tu seras dominée toute ta vie, soit tu relèves la tête et tu choisir de dire non. » Les yeux de Spencer brillaient d'une flamme vive lorsqu'elle prononça ses mots. Elle croyait en ce qu'elle disait de toute son âme. Ces filles n'étaient que des pions. Elle, elle possédait encore sa liberté, sa dignité, ses propres décisions.

« Je ne veux pas t'effrayer, mais tu dois choisir. C'est à toi de décider si tu préfères mordre la poussière le restant de ta misérable vie ou regarder plus loin que ce qu'on veut bien te montrer. »

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MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Jeu 2 Mai - 23:23

Bon Dieu... Mais elle ne se rendait pas compte à quel point elle était insupportable cette abrutie ? Mais qu'elle se taise un peu et qu'elle tourne la langue sept fois dans sa bouche avant de parler, ça ferait des vacances à tout le monde ! Non mais sérieusement... Elle ne se rendait pas compte à quel point son comportement était insupportable ? A quel point son existence même était insupportable. Tss... Les policiers auraient mieux fait de la buter au lieu de l'amener à Weins, ça aurait empêché Nine d'avoir envie de lui arracher la langue et de lui couper les doigts un à un... Cette fille était tout bonnement insupportable. Sa simple présence donnait à Nine des envies de meurtres encore plus violentes qu'à la normale...

- « J'veux dire "malléable", "sous contrôle", "influençable", "abrutie". Dans tous les mauvais sens du terme. »

Nine la regarda avec un regard perplexe et n'ajouta rien : elle n'avait rien à répliquer à cette espèce de connasse imbue d'elle-même bonne qu'à crever dans d'atroces souffrances avec la langue arrachée.

- « Mais t'es malade?! Est-ce que tu crois un seul mot de ce que tu viens de me dire? Tu vois, tu récites ta leçon bêtement, ça va, arrêtes, essaie de penser par toi même! J'sais bien que c'est pas facile, dans le système tout le monde est formaté pour avoir le même discours mais franchement, ma pauvre fille... HEUREUSEMENT que t'es tombée sur moi. »

Nine recula d'un pas, comme si elle était choquée par ce que venait de dire l'insupportable rouquine. Elle n'avait qu'une envie, lui arracher la langue mais elle avait suffisamment de sang-froid pour laisser de côté ses envies de meurtres pour jouer le rôle de la gentille Nina, qui se sent agressée par la méchante Plomb !

- « Je trouve pas ça bien d'être tombée sur toi... Tu as l'air folle et je ne te fais pas confiance. »

Le ton était dur et même si Nine gardait son air niais, ses yeux restaient ceux de quelqu'un qui pense ce qu'elle dit.

- « Je ne vois pas pourquoi tu dis que je récite bêtement ma leçon : ce n'est absolument pas le cas. Ce que je te dis, je le pense vraiment et ce n'est pas quelqu'un d'aussi irrespectueux que toi qui me fera changer d'avis. Tu ne détiens pas la vérité et ce n'est pas en me hurlant dessus que tu vas me forcer à partager ton point de vue. Je réfléchis par moi-même et je ne sais pas pour qui tu te prends pour dire l'inverse mais c'est juste pitoyable. Si tu as tant besoin que ça d'attention, fais quelque chose de ta vie au lieu de la gâcher en répétant comme une idiote les conneries que ton entourage te raconte. Moi je pense librement, toi apparemment pas. »

C'était toujours amusant de voir les pro et contre gouvernement se livrer à des duels dans l'Académie. Les arguments de l'un se transformaient en arguments pour l'autre et au final quoi qu'il se passe, on restait campé sur ses positions. Bien évidemment il y avait des moments où les contre l'emportaient mais ça restait minime contrairement aux moments où les pro l'emportaient. Les opposants étaient seuls face à une gigantesque majorité et tout ce qu'ils disaient étaient ensuite retournés contre eux. Oh non ce n'était pas simple d'être un Plomb dans l'Académie. Tout était contre soit : on ne cessait d'être puni, d'être humilié, d'être brisé et finalement on craquait. Et quand ce n'était pas le cas, on mourrait tout simplement. Nine connaissait bien la rumeur qui courait disant que les plus de 25 ans n'étant pas en 6ème ou 7ème année disparaissaient dangereusement et ça la faisait bien rire. Le conflit pro et contre ? Elle n'en avait strictement rien à foutre. Elle avait choisi de se mettre parmi les Zinc car c'étaient eux qui passaient le plus inaperçus et qu'au moins, elle n'était jamais punie...

- « Au passage, euh, j'ai rien fait moi. Et je suis pas "accueillie". Je suis enfermée. Je suis innocente. Je n'ai rien fait de mal. Tu veux savoir pourquoi je suis ici? Un connard, mon père bien-aimé, a fait en sorte de me pourrir la vie dès l'instant où je suis né. Il m'a rendu folle, il m'a fait souffrir et toutes les mauvaises choses que j'ai faites, tous les pêchés qui brûlent mon âme, c'est à cet enfoiré que je les dois. Et aujourd'hui je paie pour la faute de cet ignoble et immonde ordure. Tu vois Nina, je n'ai rien fait. Le Gouvernement est responsable de tes malheurs. »

Nine eut un rictus méprisant en regardant la Plomb. Typiquement le genre de regard que pouvait avoir un Platine en regardant un Plomb particulièrement détestable.

- « Évidemment, ce n'est jamais de ta faute. C'est tellement facile d'accuser les autres et de dire qu'on est innocent. Tu traites ton père de connard, tu l'accuses de t'avoir pourris la vie et tu termines en disant que le Gouvernement est responsable de mes malheurs ? Mais qui es-tu pour parler de mes ''malheurs'' comme si tu me connaissait ?! Tu ne sais rien de moi, rien de ce que j'ai fais alors ne vient pas te la jouer ''gentille fille qui veut m'ouvrir les yeux sur le méchant gouvernement qui est responsable de tout dans le monde''. S'il y a des meurtres, de la souffrance et de l'injustice c'est bien à cause des gens comme toi qui passent leurs temps à accuser les autres de leurs erreurs. Tu tuerais quelqu'un que ce ne serait ''pas de ta faute'' alors que c'est toi et personne d'autre qui a appuyé sur la gâchette. Tu payes pour tes propres fautes, pas pour celles des autres alors arrête avec ton petit discours de victime, c'est juste pitoyable... »

Nine n'avait pas élevé la voix puisque ça ne collait pas à son personnage mais ses yeux laissaient croire qu'elle pensait complètement ce qu'elle venait de dire. Le fait est qu'elle ne pensait pas forcément tout ce qu'elle venait de dire mais sur son visage, dans sa gestuelle et dans ses yeux, rien ne le laissait penser. Nine ressemblait juste à une fille énervée par la stupidité de celle en face d'elle. Un brouhaha leurs fit tourner la tête et elles virent passer Calypso Storm et l'espèce de salope lui servant de sœur. Le regard de Nine était fixé sur H. et personne ne fit attention à la haine qui luisait dans sa posture tant l'attention était braquée sur les deux filles.

- « Voilà... Ils vont encore faire leurs petites courbettes, ces abrutis. Oh mon Dieu, que je déteste ces petites filles parfaites. Toutes propres sur elles, irréprochables... Elles se sont en rien ce qu'elles prétendre être. Tu vois Nina, le Gouvernement veut des filles comme ça. C'est ce que tu veux devenir? Une sous-fifre de Storm ou une mini-Lockhart? Elles sont peut-être au top de la pyramide, mais ce n'est pas le nombre d'admirateurs qu'on a qui donne de la dignité... Les Plombs en général se battent contre ces blondasses sans saveur. On fait le contraire de ce qu'elles font. De ce qu'elle sont. Nous nous battons pour être libre, conserver notre humanité et notre pensée, nos émotions et notre propre conscience. Le Gouvernement va te rendre comme elles. C'est son but. Alors, soit tu t'inclines et tu courbes l'échine - tu seras dominée toute ta vie, soit tu relèves la tête et tu choisir de dire non. »

Nine tourna la tête vers l'autre abrutie.

- « Tss... Tu vois tu accuses encore les autres. Là encore rien n'est de ta faute et tout retombe sur ces filles. Tu parles d'elles comme si tu les connaissait et comme si tout était de leurs faute. Tu manques tellement de confiance en toi que tu te rattaches à la seule chose que tu sais faire : t'inventer une fierté en t'inventant un ennemi imaginaire : le gouvernement et tout ce qui s'y rattache. Il serait temps que tu ouvres les yeux et que tu te mettes à comprendre que ton attitude est détestable. Je préfère cent fois être comme ces deux filles, dignes et qui savent ce qu'elles veulent, plutôt que comme toi : détestable, sans fierté et avec un cerveau tournant dans le vide. Je ne choisis pas de courber l'échine, je choisis de vivre comme je l'entends. Toi tu as apparemment choisis de gâcher la vie des autres avec ta pitoyable existence. »

Elle ne devait sûrement pas s'attendre à ce que Nine réplique ce genre de chose mais c'était comme ça, Nina ne supportait pas qu'on tente de se servir d'elle, qu'on tente de la manipuler mais elle se laissait avoir par ce que disaient les professeurs, évidemment.

- « Je ne veux pas t'effrayer, mais tu dois choisir. C'est à toi de décider si tu préfères mordre la poussière le restant de ta misérable vie ou regarder plus loin que ce qu'on veut bien te montrer. »

Nine lui lança un regard dédaigneux :

- « Tu ne m'effrayes pas, tu me fais pitié. Ta personne est sans intérêt et même si tu sembles croire l'inverse, tu ne seras qu'une dingue sans dignité tant que tu n'auras pas appris à réfléchir par toi-même et à réfléchir sur ton comportement. Je ne choisis pas de mordre la poussière mais toi si. En continuant avec ce genre de comportement insupportable et imbus de lui-même, tu n'iras nul part et tu resteras coincé dans ton infériorité. Mange la poussière puisque apparemment c'est ce que tu veux, mais n'entraine pas ceux qui n'ont rien demandé dans ta merde. »

Elle s'apprêtait à partir lorsqu'elle entendit une voix sur sa gauche. Elle tourna la tête et aperçu James Miller, le génie des Platine. Nine le regarda se positionner entre la tarée et elle et lui en fut reconnaissante : ça l'empêcherait de buter la rouquine. Nine resta à côté de James et conserva son parfait petit rôle de gentille Nina.

- « Cette fille est dangereuse ! Elle m'a agressée en me débitant un tas de méchancetés sur le gouvernement. Elle n'arrêtait pas de dire que je devais rejoindre son groupe et combattre et même quand je lui ais dit non, elle m'a menacée ! »

Vrai ou faux ? Nine s'en foutait, de toute façon la rouquine aurait tord quoi qu'elle dise.

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MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Ven 10 Mai - 14:50


Oh I am growing tired
Of allowing you to steal
Everything I have
You're making me feel
Like I was born to service you
But I am growing by the hour

You left us far behind
So we all discard our souls
And blaze through your skies
So afraid to die
'Cause I was born to destroy you
And I am growing by the hour
And I'm getting strong in every way


Spencer ferma les yeux, inspirant de larges bouffées d'oxygènes par le nez. Ses poings se crispèrent, son sang se chauffa et elle s'imagina très clairement décrocher une énorme gifle à cette pute des bidonvilles, gifle qui, vu sa carrure comparée à celle de Spence, la clouerait au sol en moins de deux. Ensuite, elle la bourrerait de coups de pieds avec ses talons compensées jusqu'à la faire saigner et lui claquerait la tête contre le sol violemment, comme elle l'avait fait à Pearl. Nina apprendrait ainsi à ses dépends à qui elle avait à faire.

Elle était Spencer Fitzpatrick. La plus tenace, la plus têtue, la plus indomptable des Plombs. Jamais elle ne laissait un affront impuni, jamais elle ne pardonnait. Forgive and forget ? Très peu pour elle. Elle ne faisait pas de concessions, et admettait encore moins qu'on la traite comme une pauvre rebelle paumée. Spencer ne se dressait pas vainement pour des idéaux creux ou pour se démarquer. Sa résistance était sa raison de vivre. Chaque matin, elle ouvrait les yeux dans sa chambre d'internat, ses cheveux rouges éparpillés sur son oreiller, son corps chaud et blotti contre le matelas, en pensant à ce qu'elle allait faire ce jour. Elle se levait en se demandant comment foutre le bordel dans le cours d'histoire, déjeunait en complotant avec son amie Hannah: elles avaient repéré une Platine qu'elles allaient bien s'amuser à torturer dans les toilettes, histoire de rappeler que les Platines n'avaient aucune emprise sur eux. Elle faisait sa toilette et s'habillait non sans revêtir quelques accessoires provocateurs pour attirer l'attention sur elle. Puis, elle se rendait en cours la tête haute et le regard fier.

Son attitude suscitait aussi bien l'admiration que le dégoût. Les Plombs se fédéraient souvent derrière elle, et elle tentait de défendre chacun de ses pairs avec hargne contre les professeurs ou les Platines. Les autres élèves la craignaient et la méprisaient. Elle cultivait une sorte de profonde répulsion chez les autres dont elle se nourrissait. Elle s'enorgueillissait des rires sardoniques sur son passages, des huées et des insultes lancées à son encontre. Et chaque jour faisait tout pour se rendre plus détestable, plus insupportable. Ceux qui la haïssaient voulaient la voir disparaître. Bornée, tenace, elle subsistait, encaissant les punitions, les privations, les brimades et les passages à tabac. Elle ripostait jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout, vacillant, aveugle, ses poings belliqueux tapant dans le vide, sang dans sa bouche, oeil au beurre noir. Quand ses bourreaux, à quatre contre une, la laissaient gisante sur le sol du local à poubelles, elle se relevait doucement, les mains écorchées et la peau à vif, un rictus mêlé de douleur et d'insolence, se disant qu'elle leur avait collé une putain de bonne raclée (elle griffe et mord, lance des coups de poings aussi violents qu'imprévisible, se débat comme une possédée) avant de s'effondrer sur elle-même, jusqu'à ce qu'elle reprenne conscience.
Passage à l'infirmerie.
Sortie.
Et recommencement.

Ses amis la regardent parfois avec consternation. Certes, eux aussi sont contre le gouvernement et eux aussi se battent, mais Spencer est l'une de ceux qui se met le plus en danger. Comme si risquer sa vie à chaque instant ne représentait qu'un jeu. Pourtant, ils voyaient bien les grosses larmes couler sur ses joues, les hématomes que son maquillage peinait à camoufler, les cicatrices fines et rouges constellant ses bras, son dos, ses jambes. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Ils savaient tous, de toute façon, qu'elle irait jusqu'au bout, jusqu'à la mort. Elle serait un héros, un martyr des causes perdues, le symbole de l'Amérique oppressée et tyrannisée. Elle aussi le savait. Le soir, en se déshabillant, révélant à elle-même sa douleur, elle serrait les dents pour étouffer ce cri qui la consumait. Elle s'empêchait pas ses larmes de couler, mais ne voulait pas faire entendre sa peine. Le soir, elle s'allongeait, grimaçante, dans ses couvertures que mouillait le sel de ses yeux. Elle s'imaginait loin, et seule, libérée de toute angoisse et de toute rancoeur. Un endroit paradisiaque - elle aimerait tellement voir la mer! - où un beau garçon lui passerait une fleur blanche dans les cheveux.
Mais jour après jour, son réveil et la pluie lui rappelaient sa réalité, son combat.

Spencer était si perdue. Elle continuait à se scarifier, buvait et fumait des joints pour s'évader quelques heures dans les paradis artificiels, oublier son mal-être et son malheur, son sacrifice. Oublier ses contradictions, ses incohérences. Oublier ses amours qui ne marchaient pas, ses amis qui disparaissaient, son monde qui s'effondrait deux fois plus vite qu'elle ne tentait de le construire.
Cependant, elle continuait. Sans relâche, elle remplissait inlassablement le tonneau des Danaïdes qu'était son quotidien, s'acquittait de sa tâche de rebelle, masquait tous ses doutes et sa peur derrière un sourire cynique et des paroles outrageuses.

Spencer leva les yeux pour s'apercevoir que Nina parlait toujours. Elle rit, soupira, et considéra son interlocutrice avec mépris. Elle la provoquait? Bien. Spencer avait essayé d'être cool. Pourquoi tant d'ingratitude envers sa bonne volonté? Son expression se métamorphosa lentement tandis que Nina parlait. Ouais, elle la provoquait. Ce qu'elle semblait juste ignorer, c'est que presque tout le monde lui parlait comme ça. Spencer avait tellement l'habitude d'être rabaissée et méprisée que plus aucune parole n'avait de prise sur elle. Elle fit taire sa colère et ses envies de meurtre, et s'adressa à Nina d'un ton condescendant et hypocrite.

« ... mange la poussière puisque apparemment c'est ce que tu veux, mais n'entraine pas ceux qui n'ont rien demandé dans ta merde. » « Oh pardon, tu disais? J'ai arrêté de t'écouter à la seconde même où t'as prononcé plus de trois mots. Tu dois sûrement avoir raison, mon cerveau n'a même pas la capacité suffisante pour capter la merde qui sort de ta bouche. » Large sourire. « Moi je te fais pitié? Ma chérie, apprends que les meilleurs d'entre nous n'ont pas besoin de reconnaissance ou d'une quelconque adulation factice, contrairement à ces Platines que tu vénères, ces gentils pions de Gordon prêts à tout pour avoir un sucre de la part de leur maître. Tu te prends clairement pour ce que tu n'es pas. Si tu es si innocente que ça, je me demande ce que tu fous ici, parce-qu'au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, les élèves sont soit des cas sociaux, soit des... cas sociaux. Tu penses également sembler que je suis une folle dangereuse et isolée. Faux. J'ai des tas d'amis. Qui seraient par ailleurs ravis de te maintenir la tête dans les chiottes pendant une bonne dizaine de minutes, histoire de te faire comprendre qu'on ne s'attaque pas à un Plomb sans avoir quelques... problèmes. » En effet, Spencer savait bien s'entourer, et ses amis ne rechignaient jamais devant une bonne baston. Surtout si ça impliquait des Platine ou des Zinc pro-gouvernement.

Ce fut à ce moment là que Spencer vit un grand garçon s'approcher d'elles et s'interposer entre elle et Nine. Spencer le gratifia d'un immense sourire. James Miller, son adorable antagoniste Platine lobotomisé, manipulé, psychopathe de surcroît. Spencer et lui se connaissaient bien...
« Cette fille est dangereuse ! Elle m'a agressée en me débitant un tas de méchancetés sur le gouvernement. Elle n'arrêtait pas de dire que je devais rejoindre son groupe et combattre et même quand je lui ais dit non, elle m'a menacée ! » « James! Mon amour! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu - tu sais, je le vivais mal: je pensais que tu m'avais remplacé. J'espère que j'ai toujours la première place dans ton coeur mon ange. Ça me peinerait que tu me remplaces par une Plomb moins sexy que moi. » Elle lui adressa un clin d'oeil et passa ses mains sur ses seins de manière obscène. Puis, elle rit et redevint sérieuse. « Et au fait, elle ment. Je suis un ange. C'est elle qui m'agresse les oreilles en me disant que le Gouvernement est le bien incarné et que nous sommes ici pour expier nos pêchés. Tu comprends, il est de mon devoir de lui rappeler que cette Académie a pour but d'ouvrir les yeux des étudiants sur la vérité du monde qui les entoure, et de leur montrer que Gordon est un connard qui fait de nous ses jouets! Je suis sûre que tu es d'accord avec moi. » Nouveau sourire. La situation devenait intéressante. Bien sûr que ses paroles étaient totalement ironiques, mais plus elle provoquerait James, plus elle s'amuserait.

Elle tendit à James la bouteille de jus de fruit qu'elle n'avait pas lâché depuis tout à l'heure. « T'en veux? Je l'ai volé à une Platine interne. Bon, j'ai bu dedans hein, mais normalement l'attitude rebelle ne s'attrape pas par la salive: heureusement, sinon, tous tes petits soldats subordonnés que j'ai embrassé ne seraient plus dans tes rangs depuis longtemps. » 

Ouais ouais ouais. Elle allait bien se marrer.

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James
James J. Miller
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ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

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COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
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MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Lun 20 Mai - 21:24

- « Mais tu es... Non attend qu'est-ce que tu fais ?! Ne t'approches pas de... »

L'homme tomba sur le sol et le sang jaillit violemment de l'entaille béante sur sa gorge. La victime avait tout juste vingt-trois ans, c'était un Plomb, un de la ''pire espèce''. Un de ceux qu'il fallait éliminer, non ? L'individu était assez populaire parmi les Plombs et il était plutôt bon pour parler. Plusieurs Zinc avaient faillis flancher lorsqu'il leurs avait parlé mais à chaque fois les Platine avaient réussit à remettre de l'ordre dans les idées dérangées de ses victimes. C'était un individu insupportable, de ceux qui ne savent pas quand se taire et quand accepter ses tords. Il passait son temps à se plaindre de l'éducation donnée par l'Académie, il n'arrêtait pas de raconter des stupidités telles que le lavage de cerveau, le bourrage de crâne, et d'autres expressions toutes aussi fausses les unes que les autres. James ne l'aimait pas. James avait plusieurs fois essayer de lui faire voir la réalité en face : c'était lui qui était manipulé par ces ''résistants'' qui assassinaient plus qu'autre chose mais l'autre était resté insensible à ses propos et avait continué à emmerder l'Académie avec ses discours délirants et faux. James était patient. Justin, non. Quand le gentil avait finit par dépasser son quota de patience et de délicatesse, le méchant avait pris le relai. Justin avait réglé les choses à sa façon : puisque la manière douce n'avait pas suffit, eh bien il allait employer la manière forte. James avait laissé la place à Justin et le meurtrier avait retrouvé sa future victime. Par le plus grand des hasards, Justin avait trouvé sa victime, un certain Ethan Harris, en train de parler avec un adulte que Justin connaissait comme étant qualifié d'ennemi de la patrie. Justin avait donc éliminé les deux individus. Deux pour le prix d'un, c'était une bonne journée pour le meurtrier. Il avait d'abord tiré une balle entre les deux yeux du résistant puis avait tranché la gorge de l'ancien Plomb. Justin détestait ces individus incapables de comprendre tous les efforts que faisait le gouvernement pour eux. Au lieu de les laisser crever dans les égouts, le gouvernement leur donnait la possibilité d'étudier. Au lieu de les laisser dépérir, Il leur donnait la possibilité de prendre leur avenir en main et au lieu de les laisser vivre sans objectif, Il leur donnait une raison de se battre. Mais malgré toute cette générosité, il y avait toujours des individus assez égoïstes pour chercher des poux là où il n'y en avait pas. Ces ''résistants'' prétendaient que le gouvernement était une dictature mais ils ne se gênaient pas pour tuer des innocents et provoquer des attentats qui paralysaient le pays tout entier. Juste parce que, eux, estimaient avoir raison ils déclaraient la guerre au pays entier. Une bande d'imbéciles. Les ''résistants'' ignoraient ce qui se passait à l'Académie et c'était très bien ainsi. Ethan avait failli leur donner des informations sur le ''lavage de cerveau'' mais il n'en avait pas eu le temps : sa gorge l'avait abandonné trop tôt. Ce qui se faisait à Weins restait à Weins tant que le sujet n'était pas traité et pour le moment, personne ne savait ce qu'il se passait. Ça n'empêchait pas certains abrutis de Plomb de se croire supérieurs et de prêcher leur ''bonne parole''. Ils étaient insupportables à se croire supérieurs et à imaginer tout savoir. Justin les haïssait et si ça n'avait tenu qu'à lui, il les auraient tous éliminés sans distinction mais James continuait à penser que certains Plomb pouvaient changer et finalement il n'avait pas tord puisque le chef des Plombs était en réalité un Platine et que certains Plomb étaient des pro-gouvernement. Et les Plombs qui se prétendaient ''unis'' ? Quelle bande d'imbéciles. Ce n'était pas chez les Platine que ça allait arriver. Les Platine étaient vraiment unis et un ''espion'' n'aurait jamais réussit à entrer dans le cercle privé sans être démasqué. Oh certains Plombs avaient essayés, stupides qu'ils étaient, mais ils avaient vite déchantés et d'ailleurs la plupart avaient mystérieusement disparus. Arrivés à un certain point, quelques Plombs n'étaient plus sauvables et dans ces cas là, Justin devait agir. Il ne supportait pas l'idée que des individus égoïstes comme les Plombs ou les Résistants continuent à cracher sur l'aide du gouvernement. Ils vivaient dans des maisons, non ? Ils mangeaient, buvaient, marchaient sur le territoire américain donc ils devaient avoir du respect pour le gouvernement qui les hébergeaient, les nourrissaient, non ? C'était une question de politesse et de normalité. C'était comme le fait d'apprendre le français pour vivre en France, ça faisait parti des choses à faire pour respecter le pays d'accueil. Et ces espèces d'égoïstes buvaient, mangeaient et vivaient sur le dos des braves gens qui travaillaient pour faire vivre le pays alors que ces imbéciles hurlaient sur le gouvernement en mangeant des frites. Mais où étaient produites ces frites ? Aux États-Unis. Par qui ? Par des gens payés par le gouvernement. Mais ça les ''résistants'' ne risquaient pas de s'en rendre compte, idiots qu'ils étaient. Justin les haïssait et c'est pour cette raison qu'il n'eut pas de remords en éliminant les deux individus. Les Plombs venaient de perdre une fois de plus l'un des leurs. Ça ferait peut-être réfléchir certains... il était temps qu'ils comprennent où allait leur intérêt et ce n'était sûrement pas du côté de cette bande de boulets qui se prétendaient être ''résistants''.
James reprit le contrôle de son corps alors que le soleil se levait. Il ouvrit les yeux dans un lit plus que confortable siégeant au milieu d'une grande chambre lumineuse et luxueuse : les chambres de l'internat allaient en fonction du niveau des élèves. Les Platine avaient des chambres luxueuses et agréables, les Zinc avaient des chambres ''normales'' et les Plombs dormaient dans des lits durs et avaient des petites chambres. C'était logique : on n'allait pas payer une chambre luxueuse pour un individu incapable d'être reconnaissant. James prit une douche puis quitta sa belle chambre. Il croisa quelques Platine et discuta avec eux. Plus loin il croisa deux Plombs qui baissèrent immédiatement les yeux en le voyant : ils commençaient enfin à comprendre où allait leur intérêt. Enfin.

« James, il y a encore la chieuse qui fait son numéro... »
« Je m'en occupe, merci de m'avoir prévenu. »

La Zinc hocha la tête et s'éloigna. James soupira et se dirigea vers la cafétéria. Spencer Fitzpatrick était connue parmi les Platine pour être une chieuse finie. Justin la détestait et n'attendait qu'un seul faux-pas de sa part pour la tuer mais James continuait de penser qu'elle pouvait changer de côté et ouvrir les yeux sur la réalité. Justin en doutait sérieusement : Spencer n'était qu'une idiote, elle ne pouvait pas voir la beauté du gouvernement tant elle avait de la merde dans les yeux. James ne mit pas longtemps à trouver la Plomb et il se plaça automatiquement devant la Zinc que Spencer agressait. Cette fille ne savait pas se tenir et la Zinc appuya les pensées de James en lui disant que la Plomb l'avait menacée. James regarda la Plomb s'agiter comme une idiote sans qu'aucun de ses mots ne le touche. Cette fille ne savait faire que ça : parler et toucher ses seins comme une idiote. Ses paroles ne touchaient jamais James car elles étaient toujours vides de sens. Cette fille ouvrait la bouche pour rien et Justin n'aurait pas été contre lui arracher la mâchoire. Ça aurait fait des vacances à tout le monde...

- « Tu n'es pas un ange, Spencer Fitzpatrick, tu n'es qu'une gamine qui pense se donner un genre en hurlant à tout va que le gouvernement est le mal incarné. Mais dois-je te rappeler que tu es celle qui a battu ta demi-sœur si violemment qu'elle a dû rester plusieurs jours à l'hôpital ? Oui c'est toi qui l'a frappée et tu en es fière. Et après tu oses dire que le gouvernement est mauvais ? Pitoyable. Tu te complais dans ta stupidité, soit, mais tu te permets de dire que les autres sont responsables de tes malheurs et ça c'est juste insupportable. Je ne vais pas laisser les autres souffrir des absurdités qui sortent de ta bouche plus longtemps. »

James se tourna vers la Zinc :

- « Ne t'inquiète pas, je vais m'en occuper. Elle est bruyante mais il ne faut pas écouter ce qu'elle raconte : elle est prête à tout pour se rendre intéressante. Elle aboie mais elle ne mord pas, comme on dit. »

La Zinc hocha la tête et parti sans regarder la Plomb. Encore une que Spencer avait réussit à retourner contre elle. A force de s'en prendre comme ça aux Zinc, la Plomb ne se rendait même pas compte qu'elle servait la cause inverse. Qui allait rejoindre les rangs d'une idiote pareille, sérieusement ?

- « Bouge-toi et ferme-la, le simple fait de te voir m'ennuie profondément et ma patience a des limites. »

James la prit sans délicatesse par le bras et l'entraina plus loin. Il allait lui donner une punition. Ce ne serait pas la première que verrait Spencer mais beaucoup avaient finis par craquer, épuisés par les punitions violentes mentalement comme physiquement, Spencer finirait par craquer un jour, elle aussi.

- « Je la tue ? » demanda Justin.
- « Pas tout de suite... attendons de voir comment elle va évoluer... » répondit James.

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JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: Uprising | Nine & James Uprising | Nine & James Icon_minitime1Lun 20 Mai - 23:07


« On acquiert un peu plus de courage, de force et de confiance en soi chaque fois que l'on se décide réellement à regarder la peur dans les yeux. Alors, on peut à bon droit se dire: "J'ai survécu à cette terrible épreuve. Je résisterai mieux encore la prochaine fois." »


Elle le haïssait.
Ce n'était pas facile à déceler à première vue, mais Spencer donnait le change. En réalité, elle lui aurait bien éclaté la tronche, fait craché ses dents et crevé les yeux. Elle haïssait sa supériorité puante, son aveuglement et son raisonnement fait de syllogismes. Non, elle ne connaissait pas ce mot, mais elle n'en avait pas besoin. T'façon, elle ne l'aurait jamais casé dans une conversation.
Par principe, Spencie haïssait férocement tous les Platines, mais certains étaient les grands champions de cette rancoeur. James Miller et Hypathie Lockhart, pour n'en citer que deux. Ils se pensaient intouchables car le Gouvernement les choyaient, mais Spencer était curieuse de voir ce qui se passerait lorsque le soulèvement aurait lieu.
Car il y aurait un soulèvement.
Oh, peut-être serait-elle morte alors, mais elle s'en foutait. Ses agissements en tant que tels n'avaient aucune importance: ce qui comptait, c'était de léguer son héritage, sa force, son optimisme et sa fougue. Elle ne contribuait qu'à d'infimes progrès mais chaque coup de fouet, chaque privation, chaque punition endurés sonnait comme une récompense, comme un exemple. Elle serait morte pour sa cause.

De toute façon, elle ne se voyait pas vivre longtemps et heureuse, vieille et entourée d'une grande famille.

Elle leva la tête vers James et soupira. Elle referma sa bouteille et la lança dans un coin de la pièce, sans même se soucier d'où elle allait atterrir. Si ça pouvait tuer un Platine... « Je suis déçue. "Spencer Fitzpatrick, tu n'es pas un ange", fit-elle en imitant le timbre mécanique de Miller. C'est ça, bonne remarque, j'suis pas un ange. Abruti. J'ai des ailes qui poussent dans le dos p't'être? » Sa colère contenue commença à monter dès lors qu'il mentionna l'espèce d'épouvantail moche et débile qui campait le rôle factice de demi-soeur. « Primo, ce n'est pas ma demi-soeur, on n'a pas de lien de sang. Deuxio, elle l'avait mérité et mon seul regret est de n'avoir pas tapé plus fort jusqu'à ce que sa cervelle sorte de sa boîte crânienne. Tertio, dois-je te rappeler que tu es celui qui a été inculpé dans l'affaire de meurtre de Jonathan Winson, condamné à la prison à vie et décelé comme psychopathe... » Sourire insolent, regard défiant. Comme si elle, elle allait oublier qu'il avait été condamné à la prison à vie, A VIE! Putain de bordel de merde, ce mec était un cinglé - il avait tué quelqu'un. TUÉ. Assassiné de sang-froid deux personne, et il recevait quoi en retour? Des honneurs. On baissait la tête devant lui et on se prosternait devant lui. Et il avait du sang sur les mains.
Spencer avait juste claqué la tête d'une grosse conne contre un mur. Et pour ça, elle était une paria.

... nan mais âllo quoi.

Elle avait murmuré le mot psychopathe, soucieuse de parler moins fort car elle n'avait pas envie qu'une baston éclate à cause de ça. Elle préférait penser qu'elle pouvait faire pression. Tous les idiots au Q.I. de banane avaient oublié l' « incident ». Elle, non. Elle savait.

« Et comme disait Platon, il est préférable de subir une injustice que de la commettre. Alors, Miller, t'en penses quoi? Qui est l'ange, qui est le démon entre nous deux? Hein? Tu ne vas pas laisser les autres souffrir des absurdités qui sortent de ma bouche, mais je n'ai tué personne, moi. As-tu pensé à ceux que tu as fait souffrir physiquement en les tuant? Réfléchis avant de parler, andouille. Ton rang de chien de garde du Gouvernement te fournit peut-être une couverture acceptable et crédible, mais n'oublies pas qu'on connaît la vérité. Je ne suis pas seule. Je ne serai jamais seule. »

Personne ne pouvait les entendre. Miss Zinc-parfaite s'était cassée, et les gens évitaient soigneusement de s'approcher trop près d'eux. D'une confrontation Plomb/Zinc, et pire, Fitzpatrick/Mille, rien de bon ne pouvait sortir.

De toute façon, il allait la punir, quoi qu'elle dise, alors autant en profiter. Elle soupira et se laissa prendre violemment par le bras. Elle ressortirait d'ici quelques heures, épuisée, harassée, mais pas brisée.

Elle resterait debout.
Toujours.

RP TERMINÉ —

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