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« I'll stand by you » || Pv Evangeline
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MessageSujet: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Ven 19 Aoû - 23:32

    « I'll stand by you » || Pv Evangeline Naya014« I'll stand by you » || Pv Evangeline Harding04
    « Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part. »

    Alessandro Barrico
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Adam, peux-tu essuyer les tables ? Adam, peux-tu gérer le comptoir à ma place le temps que j'aille vérifier un truc ? Adam, vous êtes convoqué dans mon bureau demain matin, à la première heure. Autant dire que ce sont des choses qui ne me dérangent pas. J'aime travailler. Parfois, quand je dis aux autres que je préfère taffer que de buller sur le canapé, à jouer à la playstation ou à regarder un match de foot, on me regarde avec des yeux ronds. Non, je ne viens pas d'une autre planète. Oui, je suis totalement normal. J'ai toujours été ainsi. Quoique... Dans mon enfance, j'aimais me laisser aller à quelques rêveries, auprès du lac ou sous le saule pleureur. Mais la donne avait bien changé. Après une enfance tissée aux mensonges, je n'avais plus envie de sombrer dans un train de vie géré par des calomnies. Les rêves étaient-ils des mensonges ? Ils vous montrent que ce que vous voulez voir. Ils vous montrent l’inaccessible. Sur tant de sujets, j'aimerais revenir en arrière et les refaçonner à ma manière. Or, je ne pouvais pas. C'était tout bonnement impossible.
Comme ce jour où je l'avais rencontré. Une perle dans un écrin de velours. Une perle qui brille de mille feux. Peut-être était-ce un diamant, je ne faisais pas de différence. Elle m'attendait là, dans le Parc, où j'avais l'habitude de traîner lors de mes moments de réflexions intenses, dans mes rares moments sans rien faire. Je ne sais plus ce qui s'est passé par la suite. Je me souviens de m'être arrêté lorsque je l'ai vu. Cette fille... Ce soleil de mes jours. Ses yeux sombres m'avaient dès l'abord transpercé. Et son visage... Il me souriait. Quand bien même il ne souriait pas, il le faisait pour moi. A ce qu'il me semblait. De fil en aiguille, un climat d'amitié s'est installé entre nous. Mais, plus on faisait connaissance et plus je sentais d'étranges pulsions traverser mon corps. Mon cœur battait étrangement en sa présence et ma peau réagissait à son contact. J'étais en train de tomber amoureux d'elle, je crois. Puis, guidés par nos propres pulsions corporelles, on s'est uni, dans le secret de la nuit, dans le silence de nos halètements cadencés, des draps froissés, des vêtements retombant au sol dans un bruit mat. Et on s'était endormi côte à côte tandis que le soleil dardait ses premiers rayons.
Je ne sais pas pourquoi je repense à ça maintenant. Assiettes en équilibre sur mon avant-bras, j'aurais dû me concentrer sur les clients qui arrivaient à l'heure de pointe, le midi. Un rush habituel, en somme. Pourtant, ce souvenir resurgissait avec une force incroyable. J'aurais préféré y repenser ailleurs et en d'autres circonstances mais on ne peut rien faire contre le reflux de souvenirs qu'on croyait enfouis. J'aurais voulu l'oublier. A jamais. Lorsque je prononçais son prénom dans ma tête, des frissons me parcoururent de haut en bas. Je regardais l'homme grassouillet qui se trouvait à une table près de moi. Il était accompagné de sa femme, bien en chair elle aussi. Je restais ainsi un moment à les observer. Et si j'étais à leur place,avec elle ? Voudra-t-elle me suivre ou bien préférerait-elle aller ailleurs ? Et plus je regardais cet homme et cette femme, plus le temps passait. Les commandes prenaient du retard. J'aurais déjà dû avoir fait au moins trois tables. Mais là, je n'en avais fait aucune. Je me ressaissis. Il fallait que je l'appelle. Que je la revois. Que je lui prenne sa main et que je lui murmure quelques mots dans le creux de l'oreille.
Fort heureusement, mon service, aujourd'hui, ne durait que cinq heures. Dès qu'il arriva à sa fin, je me dirigeais d'un pas vif vers les vestiaires et enlevais rapidement mon tablier. Je me changeais en moins de temps qu'il ne faut, et, ma besace pendouillant sur une épaule, je sortis par l'entrée du personnel, à l'arrière du resto. Le Parc se situait de l'autre côté de la ville. Il me faudrait plus d'une heure pour m'y rendre. Autant prendre les bus, ça serait autrement plus rapide. Je m'engouffrais alors dans une boîte rectangulaire à immenses roues qui justement s'arrêtait à proximité du restaurant. Avisant une place dans le fond, près d'une fenêtre, j'y allais et m'assis sur le tissu élimé. Dégainant mon portable, je fis défiler la liste des numéros de mon répertoire. Et je repérais le sien. Sans hésiter une seconde, je l'appelais. Et je tombais sur son répondeur.

 Salut ma belle. C'est Adam. Ça fait un moment que je n'ai pas eu de tes nouvelles alors... Si tu as ce message, rappelle-moi ou viens me rejoindre près de l'étang au Parc. J'ai... Enfin, rappelle-moi. Bye !

Je raccrochais et me mis à observer les buildings se succéder, les boutiques de luxes s'affrontant de part et d'autre de la rue. Je voyais les bijoux étinceler dans les vitrines, me rappelant ma perle, mon diamant, mon soleil. Quel jour était-on ? Après vérifications, il s'avérait que... Merde ! C'était son anniversaire et je n'avais rien prévu pour elle ! Bon bon... Calme-toi Adam. T'es un romantique, tu devrais trouver ce qui lui plaît. Mais si ça ne lui plaît pas, comment je fais ? J'aurais l'air con quand même ! Avoir eu une brève relation bien des mois auparavant puis reprendre contact soudainement, ça peut paraître bizarre voire totalement idiot de ma part. Mais cette fille... Elle m'avait tapé dans l’œil ! Je savais qu'il y avait un truc entre nous, un lien ténu, aussi infime soit-il. Et que ce lien bien que je l'ai brisé moi-même, il se refera avec le temps. Si on prenait la peine de se parler.
En une trois-quart d'heure de bus, j'arrivais à destination, sans idées de cadeaux en tête. Une femme, qui tirait une tête de six pieds de long et qui avait une apparence miteuse, vendait des roses. D'éclatantes roses rouge. Les pétales avaient l'air soyeux et les fleurs en elles-mêmes avaient l'air de sentir bon. Deux dollars la rose... C'est cher mais quand on aime, on ne compte pas. J'en pris une et balançais un billet de cinq dollars à la pauvre dame. Qu'elle garde la monnaie ! Elle m'adressa un sourire chaleureux et édenté avant de chercher d'autres personnes pour acheter ses roses. Et je partis m'asseoir sur un banc en bois et fer forgé, près de l'étang du Parc. Les minutes défilèrent et elle n'arrivait toujours pas. Je me perdis dans la contemplation de l'ombre de la rose sur le sol. Je pensais à un tas de choses. A des choses qui me paraissaient complètement insensées. Les minutes s'égrenèrent et elle n'arrivait toujours pas. Au moment où je songeais à me lever et à jeter la rose dans une poubelle à proximité du banc, une ombre nouvelle se dessina sur le sol. Elle était enfin arrivée.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Sam 20 Aoû - 13:40

« I'll stand by you » || Pv Evangeline 1128504104

C’était son anniversaire ! Le jour qu’elle préférait au monde et on comprenait pourquoi. Tout le monde adore son anniversaire et Evangeline en connaissait très peu qui ne l’aime pas. En fait elle n’en connaissait aucun. Bien évidement elle avait invité Gale et Edward. Aujourd’hui elle avait décidé qu’elle ne le séduirait pas. Non c’était sa fête et le passé avec ses amis c’était ce qui comptait. Et puis elle venait d’avoir 18 ans c’était une date qui se fêtait autour d’une coupe de champagne a 2000$ la bouteille. Et puis bien sur le gâteau d’anniversaire. Gale avait tout organisé mais elle lui avait dit d’aller se faire belle toute la journée et de ne la rejoindre que le soir venue. Evangeline avait hâte de savoir se que ça meilleure amie lui avait concocté. Réveillé a 11h le matin, son portable regorgé de texto venant de nombreuses personnes du lycée. Le premier reçu a minuit venait de Gale. Ensuite il y avait eu Edward, et certain peu intéressant de Naoki ou Calypso. Mais il y en avait aucun venant de lui. Il ne fallait pas s’y attendre quand il ne lui avait plus donner de nouvelles depuis des jours. Lui. Un jour a central parc. Un jour sans nul doute le meilleur des moments. Jour où elle avait parlé a ce charmant brun, bien plus vieux qu’elle mais qui était toujours autant attirant et avait un de ses sourires à vous faire chavirer le cœur. Est-ce qu’elle l’aimait ? S’en était pas très sur. Ce n’était pas vraiment de l’amour enfin elle n’en savait rien car elle n’avait jamais aimé. Regardant son Alcatel rose poser sur son lit, qui ne cessait de sonner pour qu’on l’ait au téléphone. Non elle ne voulait pas répondre. Pas tant qu’elle le voudrait. On sonna a sa porte. Elle se leva, toujours dans son pyja-short composé d’un short jaune et d’un t-shirt blanc où était écrit I LOVE NY. Le facteur était derrière la porte et portait deux ou trois paquet. Elle regarda vite fait le nom sur les boites : Papa et maman qui t’aime. Mon œil mais c’était gentil. Il y avait aussi une petite boite venant de l’Albanie, surement de la part de sa tante. Et il y avait une qui venait des cheerleader. La plus grandes étant celle de ses parents. Elle se demanda ce que cela pouvait être. Une boite rectangulaire. Evangeline prit les paquets des mains du facteur et lui donna cinq dollars. Elle referma la porte et prit soin d’ouvrit le plus petit d’abord, celui de sa tante. Il contenait un collier fait de perles multicolore, surement artisanal et également des paires de lunettes de soleils. C’était peu mais déjà ça. Elle prit l’autre paquet qui venait semblait-il des cheerleader a moins que se soit de quelqu’un d’autre. Il n’y avait pas de nom. A l’intérieur il y avait une tenue, jolie mais qui avait dû couter deux dollars même pas. Un top blanc avec une chemise bleu clair accompagné d’un short en jean. Mais ce qui impressionnait le plus c’était le sac d’un marron clair, en cuir. Et puis il y avait des bottes hautes de Dolce Vita Brewer une marque encore peu connue en Amérique mais très couteuse en Italie. Elle ouvrit alors le paquet de ses parents. Dedans il y avait une magnifique robe bleue canard . Evangeline n’en revenait pas que ses parents lui offre un robe qui avait dû couter beaucoup plus cher que leur moyen. Dessus il y avait une carte qui disait « nous sommes désolé de ne pas passer les vacances avec toi. Nous t’aimons bisous. » Evan n’en revenait pas de se qui se trouvait a l’intérieur. Elle la mettrait se soir.

Son portable sonna soudain alors qu’elle se regardait dans le miroir. Elle jeta un coup d’œil et observa le prénom de la personne qui l’appelait : Adam. Enfin il l’appelait mais elle ignorait si elle devait répondre. Elle n’eu pas le temps de se poser la question car le répondeur s’enclencha. Elle attendit que la personne laisse un message avant de saisir son Alcatel et de composer le numéro de son répondeur : « Vous avez un nouveau message. Reçu aujourd’hui a 12h25 : Salut ma belle. C'est Adam. Ça fait un moment que je n'ai pas eu de tes nouvelles alors... Si tu as ce message, rappelle-moi ou viens me rejoindre près de l'étang au Parc. J'ai... Enfin, rappelle-moi. Bye ! ». Elle raccrocha avant que sa messagerie ne lui demande de supprimé le message. Elle n’en revenait pas qu’il veuille lui parler après tout ce temps. Et en plus il ne lui souhaitait pas joyeux anniversaire. Elle se regarda dans la classe. Son visage avait un air ahuris, surpris et en même temps en colère. Elle était heureuse qu’Adam l’ait appelé mais en colère qu’il n’est pas pensé a son anniversaire. Mais en même temps il voulait qu’ils se voient. Peut-être pour le lui souhaité en personne. Il l’avait appelé ma belle. Son visage s’illumina. Elle avait envie de décrypté se message mais se serait mieux si elle le faisait avec Gale. Sauf que sa meilleure amie organisait sa fête. Ha. Devait-elle allé a se rendez-vous ? Elle se regarda dans le miroir, un sourire aux lèvres. Oui. Non. Oui. Non. Oui Oui. Non. Tellement difficile de savoir se qui l’attendait là bas. Elle enfila son nouveau short après avoir mis une culotte en dentelles et le soutien-gorge qui va avec. Puis elle mis le top et la chemise a laquelle elle fit un nœud devant au lieu de l’attaché, laissant son ventre à l’air. Puis elle se maquilla légèrement et brossa ses cheveux mais les laissant a l’air libre. Elle prit son nouveau sac et balança se qu’il y avait dedans, ce qu’il y avait dans celui utilisé hier. Elle mit également les lunettes de soleils car la journée promettait d’être ensoleillée.

Elle arriva au parc après avoir pris un taxi. Elle savait qu’il l’attendrait vers le milieu de l’après midi après avoir finis son service. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle ferait lorsqu’elle le rêverait. Lui donner une baffe ou l’embrassé. Après tout il avait coupé les ponts et la première solution s’avérait cool. Elle se trouvait toujours dans le taxi a l’entré du parc. Elle hésitait a rentré ou a retourné chez elle et se préparait pour la fête qui arriverait. Le chauffeur lui demanda si elle descendait. Evangeline prit une profonde inspiration et ouvrit la porte de la voiture. Elle paya le Taxi driver et se retourna pour faire face au parc. Elle connaissait ce parc par cœur mais l’endroit qu’elle préférait était sans doute celui a coté de l’étang là où elle l’avait rencontré pour la première fois et ils se retrouvaient à chaque fois. Après qu’il ait coupé les ponts elle était souvent venue ici. Se souvenant de ses lèvres appétissantes et de ses beaux cheveux bruns qui allait parfaitement bien avec ses yeux bleu gris qui des fois virés au vert. Elle adorait le regardait dans les yeux et se dire qu’il pouvait être tout a elle. Evangeline s’approcha de l’étang, passant devant une marchande de rose vieille comme l’an 2000. Il était déjà là toujours dans sa splendeur. Elle continua d’avancer et lorsqu’il la vit, le sang d’Evangeline ne fit qu’un tour et son cœur commença à battre dans sa poitrine. Ses yeux bleu gris, rencontra les yeux marrons de la cheerleader et elle se sentit mise a nue. Combien de fois n’avait-elle pas touché se corps et s’était attaché a ses lèvres ? Combien de fois ne l’avait-il prit dans ses bras ? Et lui avait parlé doucement ? Elle se souvenait de lui et son corps aussi semblait-il. Elle s’approcha de lui et s’assit sur le banc. Elle le regarda dans les yeux et bredouilla :

_ Heu salut …

Elle ne savait pas quoi dire d’autre. Ho bien sur d’autre chose lui venait a l’esprit comme ‘‘qu’est ce qui t’as pris ?’’, ‘‘ où étais tu ?’’ et d’autres paroles comme ça. Elle se tue pourtant attendant qu’il prenne la parole. Lui dise qu’il avait était stupide et idiot et qu’il voulait toujours d’elle. Elle attendait.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Lun 22 Aoû - 0:10

Au début, je n'y croyais pas, je n'y croyais plus. Elle m'avait lâché comme je l'avais fait. J'étais un con, et un gros. Après tout, j'aurais compris si elle ne serait pas venue. Ça m'aurait fâché, mais tant pis. J'aurais été à la maison et je me serais fait cuire des pâtes à la bolognaise avec des oignons. Pourtant, elle était venue. J'avais machinalement levé la tête et je l'avais dévisagé comme si elle avait tant changé que ça. Mais en fait, non. Pas plus que la dernière fois où on s'était vu, avant le moment fatal. La rupture est encore fraîche dans ma mémoire. Je me revoyais chez moi, en train de relire les feuilles que j'avais noircies en vue d'un entretien visant à avoir une promotion. Mon portable était à mes côtés et il vibrait toutes les deux à trois minutes. A chaque fois que je regardais l'écran, le nom d'Evangeline apparaissait. Mais je ne répondais pas. J'avais d'autres choses à faire que de m'occuper d'elle en ce moment, surtout que cette promotion-là avait été tant attendue. Au final, je ne l'avais pas eu. Et j'avais perdu Evangeline.
Pourtant, la radieuse créature de mes rêves se tenait là, debout près de moi. Je ne pouvais pas la regarder sans sourire. Ce n'était pas possible. Je n'y arrivais pas. Avant que j'ai pu faire quoique ce soit, elle était déjà assise et me murmurait un bonjour en bredouillant. Elle me fixait droit dans les yeux et je ne pouvais me défaire de ce regard pénétrant. Tout en souriant, je portais ma main à son visage et je caressais sa joue. Comme elle m'avait tant manqué ! Sa peau tout contre la mienne avait été l'une des choses que j'avais regrettée. J'approchais lentement mon visage du sien et lui susurrait un joyeux anniversaire chaleureux dans le creux de l'oreille. Puis, je déposais un rapide baiser à la commissure de ses lèvres avant de m'écarter d'elle.

 Ça fait du bien de te revoir. Tu m'as manqué. Je sais que tu m'en veux et que tu vas avoir du mal à me pardonner, mais sache-le, je suis sincèrement désolé. Je... Je n'ai pas donné de nouvelles car j'avais peur que tu me dises non, que tu me refuses. Mais je tiens à ce que tu saches que je ne t'ai jamais oublié jusque-là. Jamais. Parfois, je venais au pied de ta résidence universitaire et je regardais si les lumières étaient allumées. Parfois, je montais jusqu'à ta chambre, et j'écoutais voir s'il y avait du bruit dedans. Et je savais que tu étais en sécurité. Dans le cas contraire, je sais que tu m'aurais appelé...

Je laissais mon regard se perdre sur l'horizon. Je voyais l'étang, les quelques canards nageant paisiblement ici et là. Je voyais des jeunes boire à même la bouteille ( je préférais ne pas savoir ce qu'il y avait dedans ! ) et se tripoter en public sans aucune honte. Je voyais les arbres dodeliner des branches sous l'effet d'une brise. Et je souriais comme un idiot. Un flot de souvenirs me revinrent en tête, tous accompagnés de l'image d'Evangeline, de sa main posé sur ma cuisse, de sa tête posée sur mon épaule. Il y a tant de façons auxquelles conjuguer le passé pour en faire un présent plus agréable ! Quand on a l'embarras du choix, la décision est plus dure à prendre. Je ne voulais pas mettre de côté ces réminiscences. Elles faisaient parties de moi. Je lui jetais un regard en biais, guettant sa réaction. Puis mes yeux se portèrent de nouveau sur la rose que je tenais entre mes doigts et je la lui tendis :

 Tu croyais tout de même pas que je voulais te voir sans te fêter ton anniversaire et sans t'offrir de cadeau ? J'aurais bien voulu faire plus, mais... Après, si tu veux rattraper le temps perdu, tu sais que tu peux venir à la maison. Les portes te sont ouvertes.

Mon visage rayonnait de bonheur, de joie. Je la fixais au plus profond de son regard et, tout en m'approchant lentement d'elle, je replaçais une mèche de cheveux derrière l'oreille, un geste que j'avais si souvent fait auparavant, tandis que nous nous serrions tous les deux l'un contre l'autre sur mon canapé, devant Colombiana ou devant Fast&Furious. Elle s'était endormie devant ce dernier film. Ils étaient vieux mais ils me plaisaient toujours autant. En repensant à tous cela, un regain de nostalgie me gagna. Et je me sentis obligé de parler du passé.

 C'est étrange. Ça me rappelle le jour où j'ai décidé de regarder Colombiana avec toi. Tu sais, c'est ce film qui raconte l'histoire d'une gamine qui a vu ses parents se faire tuer et qui réussit à échapper aux assassins. Et qui, plus tard, devient une meurtrière afin de venger ses parents. Tu étais blottie contre moi et tu ne voulais pas partir. A ce moment-là, je t'ai aimé peut-être encore plus que les autres jours. Je... C'était avant. Ça me manque.

Il fallait que je me taise. Je m'aventurais en un terrain dangereux et glissant. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine et je me sentais bizarre. Je soupirais.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Lun 29 Aoû - 15:02

Que dire ? « Je t’aime », « tu es un con », « Tu m’as manqué », « comment t’as put faire ça ». En fait tout se qu’elle voulait faire c’était l’embrassé mais elle se retenait de le faire. Pourquoi ? Parce que cela signifierait qu’elle lui aurait pardonné et au fond. Elle se souvenait qu’il n’avait jamais répondu a ses appels et elle ignorait complètement pourquoi d’ailleurs. Peut-être qu’il en avait un peu mare d’elle ou alors qu’il ne la voulait plus comme elle le voulait. Pourtant elle se souvenait du contact de sa peau sur son corps. Il lui caressa la joue et lui susurra ‘‘ joyeux anniversaire ’’. Il y avait pensait. Elle n’y croyait pas. Elle esquissa un sourire mais lui il effleura ses lèvres. Elle eu un merveilleux sourire mais elle lui en voulait encore. Comment avait-il put l’oublier ? La laisser pleurer toutes les larmes de son corps après tout ce qu’il avait vécu. En avait-il conscience. Il s’excusa, lui dit qu’elle lui avait manqué. C’était si mignon qu’elle avait envie de lui pardonné tout ça. Mais en serait-elle capable. D’habitude elle agirait comme une garce. Tout le monde pensait qu’elle l’était et sans Gale ou Adam elle se sentirait bien mal dans se monde. Est-ce qu’elle l’aurait appelé ? Oui des fois elle se surprenait à rêver de lui qu’il vienne dans sa chambre et lui dise qu’il avait agis comme un con. Comme dans un film a l’eau de rose elle lui pardonnerait et l’embrasserait tendrement et ils se réconcilieraient au lit. Elle se rappelait alors de lorsqu’elle s’endormait dans ses bras qui la serrait fort contre lui. Même lorsqu’elle s’endormait devant un film elle se sentait bien tout contre lui. Oui elle avait pensé a l’appelé juste pour savoir comment il allait, si il était heureux et si elle lui manquait. Mais à chaque fois elle avait raccroché avant la première sonnerie. Elle ne savait pas que dire. Mais elle ne réfléchis pas longtemps. Il lui tendit une rose et lui dit que c’était peu mais qu’il pouvait faire mieux chez lui. Ho elle savait très bien qu’elle pouvait compter sur lui juste pou ça et elle aurait bien l’intention une fois que … humm qu’ils se seraient expliqué.

Elle le regarda attentivement. Il était comme dans ses souvenirs. Toujours aussi beau et atrocement attirant. Elle le voulait toujours rien que pour elle et même si Heather la détestait pour ça. Evangeline observa ses pieds chaussés de ses magnifiques bottes. Elle tendit les jambes. On voyait sa peau mate. Ses jambes qu’il avait si longtemps caressées. Elle se souvenait très bien mais ce sentait mal. Elle n’avait toujours rien dit et elle savait que ça commençait a devenir pesant. Mais Adam continuait à parler sur le film qu’ils avaient vu. Eve les trouvait super ennuyeux mais n’était pas partie car elle voulait rester près de lui. Et pendant qu’il en parlait elle observa les arbres balançaient au rythme du vent. Tout ça lui manquait comme ça lui manquait également. Les petits diner aux chandelles, les cinémas, les soirées télé, et tant qu’il était ensemble Evangeline se trouvait bien et elle voulait continuait comme ça. Jusqu'à se qu’il arrête. Qu’il utilisé le passé. Même si leur histoire était importante pour elle, ça faisait partie d’elle. Evangeline regarda Adam dans les yeux et pris la parole :

_ Je sais. Tu me manque toi aussi. Mais qu’est ce qui t’as pris ? Pourquoi ? On était tellement bien ensemble ! Est-ce que tu m’en voulais ? Ou est ce que tu ne me désirais plus ?

Tant de questions se bousculait dans sa tête qu’elle commençait en avoir mal a la tête. Elle commença à jouer avec sa rose mais se piqua le doigt et pensa au film de vampire qu’elle regardait il y a des dizaines d’année semblait-il. Et elle sourit. Ses cheveux tombaient un peu sur son visage et elle se débarrassa des mèches pour les mettre derrière son oreille. Elle commençait à être un peu nerveuse. Comme le jour d’un examen. Mais pourquoi ? Elle connaissait bien Adam. Enfin elle en avait l’impression. Sept mois qu’il était sorti ensemble. Sept mois merveilleux. Mais qui avait tout foutu en l’air.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Jeu 1 Sep - 1:50

« Quand une femme est la douceur et le trouble, l'amusement et la gravité, la nouveauté et la mémoire, le voyage et la demeure... Quel homme digne de ce nom refuse ce miracle et choisit de fuir en invoquant l'inconfort d'aimer ? »
Erik Orsenna

C'est étrange la faculté qu'on a de se replonger avec aisance dans les souvenirs lointains. Au premier abord, on peut croire qu'on les a enterré pour de bon, sous de bonnes couches de souvenirs plus récents. Ce qui est difficile, avec le passé, c'est qu'un rien vous y ramène. Un film, une chanson, une odeur, un goût, une texture. Le problème avec moi, c'est que tout m'y ramenait. Oh, je ne vais pas dire que j'ai tout fait avec Evangeline, mais j'ai écouté plein de musiques en pensant à elle, j'ai regardé plein de films tandis qu'elle se lovait dans mes bras, je me suis plié en quatre quand je faisais la cuisine pour elle. Et le toucher de sa peau était incomparable. Parfois, la nuit, tandis qu'elle était plongée dans des rêves enivrants, je me collais contre elle et respirais le parfum qui se dégageait d'elle. Un parfum chaleureux. Un parfum que j'aimais. Mais j'avais été con. J'avais tout gâché. Je pensais que je pouvais concilier mon ambition ahurissante et ma vie sentimentale. J'avais été contraint de voir que ça ne fonctionnait pas et que j'avais perdu la femme que j'aimais et que je n'avais pas eu le poste que je convoitais. Sur le coup, je m'étais senti mal. J'avais lamentablement largué Evangeline et je ne l'avais pas appelé. Même après la promotion ratée. J'aurais pu lui dire que j'étais désolé, que je bossais comme un malade pour quelque chose que je n'ai pas obtenu. Je fixais le bleu du ciel, percé de nuages moutonneux et blanc, me remémorant ces douloureuses réminiscences. Combien de fois étais-je resté à observer le vide, à attendre que quelque chose vienne et qui tardait à venir ? Je n'avais pas l'habitude de rester les bras ballants mais cette période d'après-rupture a été difficile à oublier.
Heureusement pour moi, il y avait eu Frédéric. Un soir où j'étais de fermeture du restaurant. Je nettoyais les tables et je m'apprêtais à mettre les chaises dessus. Mais il est rentré dans le resto, complètement torché. C'était ma première expérience masculine. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas aimé non plus. Je préfère les femmes, et de loin. Les sensations ne sont pas pareilles. Mais il m'a aidé, ce p'tit Freddie, à surmonter ce cap. D'un certain côté, bien qu'ayant été un coup d'un soir, il m'avait ouvert les yeux. Tant que j'étais libre, je pouvais tenter tout ce que je voulais. Si j'avais été avec Evangeline, je n'aurais pas tenté le diable. Quand j'aime quelqu'un, je mets tout en œuvre pour garder la personne. Il arrive que parfois, les faiblesses masculines se fassent ressentir. Mais, quand on aime réellement quelqu'un, on n'a pas besoin d'aller voir ailleurs, tout le temps que la relation dure. En état de dépression, superficielle ou avancée, tout est bouleversé. On se remet tellement en question qu'on ne sait plus qui on est réellement. Bonjour, je m'appelle Adam. Je suis un gros con. Mais est-ce que je le suis ? J'ai laissé tombé ma copine pour un boulot que je n'ai pas eu. Je suis un con ? Mais en fait, comme je voulais ce boulot, j'aurais pu gagner plus d'argent et pouvoir faire plaisir à ma copine, donc je ne suis pas con ! En fait, si. Bonjour Adam. Club des dépressifs anonymes bonsoir. Maintenant, j'avais passé ce cap. Je m'étais repris en main. J'en avais eu grandement besoin. Je m'étais dit que, si je voulais une petite amie et un boulot que je convoite depuis un bout de temps, il fallait que je sache concilier les deux. Je voulais concilier les deux.
La voir près de moi me mettait du baume au cœur. Un pansement à tous ces souvenirs qui ouvraient une plaie béante dans mon cœur. C'est comme si le passé et le présent se confondaient l'espace d'un instant et laissaient entrevoir un futur qui pourrait passer pour idyllique. Elle me parla. Je lui avais manqué, à elle aussi. J'avais essayé plusieurs fois de l'appeler, mais j'en avais été incapable. J'avais perdu toute crédibilité lorsque j'ai rompu. Je baissais la tête, honteux. Très honteux. Pour peu, des larmes de déception me seraient venues. Je n'étais pourtant pas du genre à pleurer pour une chose aussi futile que des reproches. Je pris ses mains et jouais distraitement avec ces doigts. J'étais pris d'une envie folle de les lui serrer, jusqu'à en faire craquer les os pour lui montrer combien je tenais à elle et combien je désirais qu'elle reste avec moi, qu'elle ne m'échappe pas encore une fois. Pour le moment, je n'avais pas la force de le lui dire. Que j'avais encore des sentiments pour elle.
Et si je me faisais jeter comme une vieille chaussette ? Et si elle ne me désirait plus comme avant ? Et si elle me tapait un scandale, là, en plein parc, entouré de tous ces ados alcolos jusqu'au bout des doigts ? Je pense que là, j'irais directement aux séances des DA. Vous savez, les Dépressifs Anonymes. Je pourrais presque passer pour un membre résident. Qui participe à toutes les séances. Si je peux de nouveau être avec Evangeline, ça veut dire que j'aurais surmonté un cap. Est-ce que je pourrais faire la même chose avec mes vieux ? Oui bon, mes grand-parents, si ça vous dérange. Je ne leur avais pas parlé depuis bien des années. Il le faudrait. Un jour, je grimperais dans mon Audi R8 grise, Evangeline sur le siège d'à-côté, en direction de la maison de campagne dans laquelle résidait Nelson et Sasha. Je sourirais de toutes mes dents, je leur apporterais mes regrets, mes pardons, mes excuses. Il en faudrait bien plus à mon grand-père pour que je sois totalement pardonné. Je sais que Mamie me le pardonnera facilement. Elle me prendrait dans ses bras, fondrait en larmes, et resterait à me bercer de la sorte pendant cinq bonnes grosses minutes. Et, inévitablement, elle me proposerait un café accompagné de gâteaux qu'elle aura fait le matin même et dont Papy raffole, sans oser se l'avouer. Puis, elle engagerait la conversation. Qu'est-ce que je faisais ? Où habitais-je ? Etais-je heureux dans ma vie ? Je répondrais que, grâce à elle, j'ai pu entrer dans un restaurant. Certes, je travaillais en tant que serveur, mais un jour, je vous le garantis, je passerais de l'autre côté des fourneaux. J'habitais pour le moment à New-York. Mais, dès que j'aurais suffisamment d'argent, je réunirais bagages, femme et souvenirs et je m'en irais loin d'ici. Dans un autre pays peut-être. Pourquoi pas en Australie ? J'ai toujours eu envie de vivre là-bas. Et oui j'étais heureux. J'avais une petite amie que j'aimais et qui m'aimait, dieu merci. Puis, elle discuterait avec Evangeline. Pour savoir ses occupations, ce qu'elle faisait dans la vie. D'où elle venait et si elle aimait cuisiner. Comprenez, ma grand-mère a absolument besoin de trouver une fille à qui passer ses recettes. Elle n'avait eu aucune petite fille et, les recette qu'elle tenait de sa mère qui les tenait de sa mère et ainsi de suite, elle les passerait à qui ?
Pour le moment, je jouais avec ses doigts à elle. J'avais encore du temps pour penser à demain. Je jouais avec ses doigts, mais au bout d'un moment, je m'en laissais. N'y tenant plus, j'entrelaçais les miens aux siens. Comme dans le bon vieux temps. Je regardais nos mains, ainsi jointes. Un sourire nostalgique se dessina sur mes lèvres. Seulement maintenant, j'entrepris de lui répondre.

 Eve, je sais que j'ai merdé sur toute la ligne. Vraiment. Si tu veux savoir pourquoi je vais te le dire maintenant. Il y avait une promotion pour un poste que je convoitais. Et je le voulais absolument. J'étais tellement sûr d'y arriver que j'ai dû faire un sacrifice. Et quel sacrifice ! J'ai pensé que, si j'avais plus d'argent, je pourrais avoir un appartement plus grand et pouvoir vivre avec toi. Mais j'ai vu trop haut. Je t'ai perdu, je n'ai pas eu cette promotion. Et je suis encore dans mon misérable appartement. Je... Je ne t'en veux pas. Et je ne t'ai jamais aimé. Je t'ai adoré. Et je t'adorerais toujours. Quoiqu'il advienne. Même si je fais le con. Je t'adorerais.

Sans savoir pourquoi, sans arriver à contrôler mes sens, mon corps tout entier, je me penchais vers elle et l'embrassais avec toute la passion que je pouvais lui transmettre. Que le diable m'emporte ! A peine retrouvé, il fallait déjà que je fanfaronne mes sentiments. Et, lorsque je rompis ce baiser, j'attendais une réaction de sa part. Ne désirant pourtant pas la voir, je me levais d'un bond, mal à l'aise. Et je me dirigeais vers l'étang. Je pris appui sur la barrière qui me séparait de l'étendue d'eau et observait la surface lisse, quoique parsemée de débris, sur laquelle flottaient quelques canards et autres volatiles, et me surpris à avoir envie de m'engouffrer dedans pour faire taire mes idioties. Ouais, j'étais un bel idiot. De A à Z. Pour ça, je tenais de mon grand-père. Je soupirais.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Jeu 1 Sep - 11:56

Est-ce qu’il préférait son boulot a elle ? Adam était bon cuisinier, le meilleur qu’elle ait connu. Elle se souvenait quand il lui préparait de merveilleux plat. Elle le regardait assise sur son fauteuil, dans son petit appartement qu’elle adorait tant. Et lui aux fourneaux avec son tablier sale, qui lui préparait a mangé. Lors de ses moments elle n’avait qu’une envie s’était de se lever le prendre dans ses bras et l’embrassé sur toute les partie de son corps. Des fois elle le faisait et alors qu’ils étaient censé manger, ils finissaient tout les deux au lit. Mais tout ça était du passé. Elle avait envie de tirer un trait sur tout ça et recommencé tout. Réapprendre à le connaître, réapprendre à l’aimer mais surtout pouvoir continuer a l’embrasser. Elle s’imaginait avec lui sur une plage, au soleil couchant vous savez comme dans les grands films romantiques, films qu’elle avait regardés en pleurant après qu’il ne lui ait pas répondu. Elle dans son bikini, qui lui tiendrait tendrement la main. Oui elle imaginait ça puis dans un élan elle l’obligerait à se jeter dans la mer et ils s’embrasseraient tendrement. Ho oui des fois elle rêvait de ça. Mais quand elle se réveillait il n’était pas là. Pas a ses coté et elle sentait encore son odeur dans le vide qu’il avait creusé sur le second oreiller. Cette odeur qui lui était propre. Evangeline se rappelait de la caresse de ses doigts sur son corps, qui la faisait frémir et lui réveillait tout les sens. Il lui prit la main et commença à jouer avec elle. Elle se souvenait encore la première fois qu’il lui avait pris la main. Il avait croisés ses doigts avec les siens et ils s’étaient balader tout les deux dans new York. Même si la ville n’était pas forcement génial depuis quelque année, Evangeline avait l’impression que tout était possible tant qu’il serait tout les deux. Et elle avait l’impression que se serait encore le cas. Oui cela pouvait l’être. La vie vaut mieux quand on est deux. Mais elle ne savait pas ce qu’il ressentait pour elle. Est-ce qu’il l’aimait ? Est-ce qu’elle était capable de lui pardonner. Il l’adorait. Oui il l’adorait mais est ce qu’elle pourrait se contenter seulement de l’adoration d’Adam. Oui il pouvait le dire que des fois il se comportait comme un con. Mais bon même avec ses défauts elle l’aimait quand même.

Il finit de lui parler mais Evangeline voulait encore entendre sa voix. Sa voix si douce qui lui murmurait l’oreille tout se qu’elle voulait entendre. Il la comprenait mieux que personne. Enfin pas mieux que personne. Celle qui la comprenait bien c’était Gale, sa meilleure amie. Mais avec Adam c’était tout différent. Et il fit ce qu’elle voulait qu’il fasse depuis le début. Il se pencha vers elle et l’embrassa avec plus de passion qu’il ne l’avait jamais fait. Elle se sentait encore plus forte. Ho elle voulait que se baiser dure éternellement et que rien ne les séparent. Elle ferma les yeux. C’était tellement bon de ressentir a nouveau ses lèvres sur les siennes. Mais il rompit le contact et se leva. Evangeline rouvrit les yeux pour le voir s’installer près de la barrière comme s’il avait peur qu’elle lui mette une baffe. Elle regarda son dos si costaud. Il était évidement plus grand qu’elle. Elle se leva et se dirigea vers lui. Elle se pencha sur la barrière a ses cotés.

_ De quoi as-tu peur ? Que je t’en veuille et que je ne t’aime plus ? Mais c’est faux Adam. Je t’aime. J’ai eu beau tout faire pour t’oublier. J’ai essayé mais j’y arrive pas et le fait que tu m’es abandonné pour ton bonheur. Pour notre bonheur. Même si je t’en veux de m’avoir laissé je ne t’ai pas oublié et je t’aimerais toujours.

Elle le prit par la main et elle se pencha vers lui pour l’embrassé à nouveau. Mais pour être sure qu’il ne s’en aille pas elle le prit par le coup. Et elle continua a l’embrassé fougueusement. Ho oui !! Elle l’aimait elle en était sure.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Sam 3 Sep - 2:27

Ce baiser faisait revenir en moi tout un flot de souvenances appartenant au passé. C'est comme si je fus soudainement entraîné là où je ne pouvais revenir que par la pensée. Certes les pas pouvaient nous conduire là où une partie de nous-même avait vécue mais on ne retrouverait aucune chose s'étant déroulé. Tenez, imaginez. Vous avez été à Londres étant petit. Vous portiez votre salopette en jean et un pull jaune moutarde. Vous babilliez des mots incompréhensibles. Et, accompagné de vos parents, vous aviez été dans le London Eye. Tout en voyant la Tamise et le Parlement défiler, vous aviez fait caca dans votre culotte. Votre père vous avait mis une gifle magistrale et vous vous êtes mis à pleurer toutes les larmes de votre minuscule corps. En retournant sur les lieux, plus de vingt ans plus tard, vous ne vous souvenez plus de la nacelle dans laquelle vous étiez, vous ne savez plus quels vêtements vous portiez alors, et quels mots vous aviez prononcé. Vous vous souvenez juste d'être déjà allé là. Pourtant, parfois, en regardant une personne ou un lieu, vous vous souvenez avec exactitude de l'action déroulée. Mais ces souvenirs sont frais. Comme datés d'hier...

Le poisson était acheté et j'en avais fait de beaux filets, la veille au soir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas cuisiné de poisson. Enfin longtemps... Façon de dire ! Tous les ingrédients pour mon rôti de lotte au pesto autour de moi, mon tablier noué autour de ma taille, je m'activais à la tâche tandis qu'Evangeline était assise dans mon fauteuil. Parfois, je jetais un coup d’œil à cette dernière qui semblait absorbée par l'écran de la télévision. Semblait... Car l'instant d'après, elle était à côté de moi et en profitait pour m'embrasser un peu partout. Je ne refusais pas, bien au contraire. Plusieurs fois j'avais tenté de lui dire que je cuisinais et que je devais impérativement surveiller la cuisson des aliments. Elle ne semblait pas d'accord et m'offrait bien plus de joie que d'énervement. Je rigolais, à chaque fois, le visage tourné vers le plafond. La plupart du temps, j'éteignais le feu ou le four et, la jeune femme dans mes bras, je nous menais soit vers le canapé soit vers le lit. Dans tous les cas, ça se finissait entre elle et moi.

Accoudé à cette barrière, je ne désirais qu'une chose. Que cette histoire se finisse au plus vite. La baffe que j'attendais tardait à venir. Ça ne lui ressemblait pas. Je l'avais toujours connu rancunière. Même dans nos petits jeux, il fallait qu'elle gagne. Si j'avais le malheur de la laisser perdre, j'allais subir son courroux ( la plupart du temps, je calmais le jeu en me déshabillant et en l'attirant dans le lit ). J'aurais tant voulu qu'elle me hurle dessus, qu'elle me haïsse, qu'elle me dise qu'elle ne me désire plus. J'aurais tant voulu cela. Mais pas elle. Sa silhouette entra dans mon champ de vision mais je ne la saisissais pas. Je la voyais mais je ne réagissais pas. Trop occupé à remuer tout cela dans ma tête. Pourtant, lorsque les mots s'envolèrent hors de ses lèvres de déesse, je fus captivé par toute ta personne. Encore une fois. Oui, j'avais eu peur. Peur qu'elle ne me désire plus comme avant, peur que rien ne redevienne comme avant. Vraiment peur. Après tout, la peur est la preuve d'humanité, non ? Enfin l'une des preuves. Et si être un homme, un mâle j'entends par là, consiste à ne pas avoir peur, à ne pas être sensible, à ne pas être nostalgique, à ne pas avoir peur, alors, de quelle espèce venais-je ? Je m'apprêtais à répliquer lorsqu'une de mes mains fut prise et que ma bouche fut occupée par d'autres lèvres. Ses bras vinrent soudainement s'appliquer autour de mon cou. Au début, je restais les bras ballants, attendant peut-être que le déluge arrive et nous surprenne ainsi. Mais, d'elles-même, mes mains vinrent se poser sur ses hanches nues. Le contact de ma peau avec la sienne me provoqua un grand frisson électrique. Malgré l'union de nos lèvres, j'esquissais un sourire ravi. Une larme dévala ma joue et s'écrasa sur mon épaule. J'étais heureux.
Comme si j'avais pris cette mauvaise habitude, je rompis le baiser. Et je regardais le visage que j'avais si souvent et que j'observerais encore si souvent. Je lui esquissais un immense sourire et l'attirais tout contre moi. Je posais ma tête sur la sienne et me mis à la bercer comme s'il s'agissait de ma propre fille.
J'avais envie d'avoir des enfants, comme tout le monde. De beaux petits enfants qui me feront rire, qui me feront sourire, qui me feront gueuler. Des enfants qui me ressembleraient et qui ressembleraient à leur mère. Je me sentais prêt à assumer la fonction de père. Prendre mon fils ou ma fille dans mes bras et le ou la réconforter en cas de besoin. Lui lire des histoire le soir avant de s'endormir. Cuisiner ensemble. Préparer des gâteaux ensemble et en faire la surprise pour la maman. Oui, j'étais vraiment prêt pour ça.

 Dis, Ev', c'est peut être trop tôt pour penser à ça, mais... La vie défile et on loupe tellement de choses qui pourraient être géniales à mes yeux. Reparler à mes grand-parents, avoir une maison. Avoir une famille. Est-ce que... Est-ce que tu fais quelque chose aujourd'hui ?

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Sam 3 Sep - 12:42

Elle aurait dû agir comme une garce. C’est surement ce dont il avait eu peur. Qu’elle se lève et lui mette une baffe. Mais si elle l’avait fait elle l’aurait embrassé juste après. Disons qu’elle avait passé l’étape « baffe bien mérité » pour aller tout droit au « baiser bien désiré ». Il semblait désemparer qu’elle l’embrasse et elle comprenait bien pourquoi. Si elle avait vraiment voulut faire sa garce disons qu’elle se serait pris autrement. D’abord elle lui aurait fait comprendre qu’elle le désirait. Et après l’avoir fait elle lui aurait fait regretter de l’avoir laissé toute seule. Elle devait l’avouer que des idées de vengeances plus terribles les unes que les autres lui avait traversé l’esprit. Evangeline avait même pensé a engagé un tueur a gage (prêter par Caly) mais elle avait pensé que c’était trop immature de sa part et que le mieux c’était de l’oublier. Sauf qu’elle n’arrivait pas à l’oublier et qu’elle soulait Gale avec ça. Après la surprise qu’il eu, Adam posa ses mains sur les hanches nues de la jeune fille. Elle commençait à croire que cette tenue qu’on lui avait offerte avait de bon coté. Ho oui elle n’avait que des bons cotés. Elle se sentait bien là, à embrassé Adam. Elle ne se souvenait pas que ce fût si bon de se sentir en sécurité dans les bras d’un homme qu’on aime. Il rompit leur ‘‘contact’’. Pourquoi c’était toujours lui qui s’arrêtait de l’embrasser ? Hein ? C’était sans doute la première fois qu’Evangeline se posait la question. Ben oui parce que généralement l’instant d’après il commençait à la bercer. D’ailleurs il ne tarda pas à le faire. Posant sa tête contre la sienne il commença à la bercer comme on berce un petit bébé. Elle sentait le souffle de sa respiration et elle n’avait qu’une envie c’était de l’embrassé à nouveau. Et voir un peu plus. Elle aurait aimé qu’ils ne parlent plus et qu’ils s’envolent vers chez lui mais il commença a lui parlé de ses grands-parents puis de famille. Bien sur que c’était trop tôt pour ça. Non mais vous imaginez Evangeline enceinte ? Il lui restait une année à faire a l’académie et si elle tombait enceinte ce serait la fin. Elle serait la risée de toute l’académie et calypso ainsi que H. s’empresserait de lui pourrir la vie. Adieu c’est pompon, Adieu célébrité, adieu … parents ? Bon okay ça elle s’en fichait un peu mais elle ne se sentait pas prête avoir des gamins. Bon okay elle adorait les enfants comme toutes femmes constituaient (à part quelques unes peut-être) mais elle était trop jeune pour penser à ça.

Cependant la dernière phrase d’Adam l’intéressait plus que de former une famille. Non elle n’était pas vraiment libre mais Gale attendrait. Comme tout les autres. Et puis elle avait encore le temps non ? Enfin on verrait bien. Elle le regarda souriante, décollant sa tête de celle d’Adam pour le regardé dans les yeux. Ho oui il était tout à elle comme elle serait tout à lui.

_Heu Adam … Je suis peut-être un peu jeune pour fonder une famille ? Je t’aime mais je préfère attendre un an. Tu vois ça détruirait tout ce que j’ai créé depuis que je suis a Weins. Et tu n’imagine pas la réaction de Calypso et Allegra. Mais cela ne m’empêche pas de t’accorder quelques heures chez toi.

Elle ne savait pas si elle avait dit ça avec beaucoup de tact mais Evangeline était quelqu’un de franche et si elle voulait avoir un enfant avec Adam, elle préférait attendre un peu voir la stabilité de leur couple. Parce que s’il recommençait comme la dernière fois, s’il l’abandonnait encore. Imaginez un peu ça, un remake de film : la jeune fille tombe enceinte et cela fait fuir son copain. Et la jeune fille se retrouve toute seule a élever son enfant. Ça lui rappelait un filme mais elle ne se souvenait plus du titre du film. En tout cas sa situation lui rappelait étrangement Queen dans glee, lors de la saison1 et Evangeline n’avait pas envie de finir comme elle. Mais dans ses rêves les plus fous, Evan se voyait avec un mari qui ressemblait beaucoup a Adam, et avec une fille aussi belle que sa mère et un petit garçon qui ressemblerait beaucoup a son père. Ça ne vous rappelle pas le rêve américain ça ? Manque plus que la maison avec la barrière blanche et un gentil petit toutou. Bon okay par les temps qui court on évite de penser a ça sauf si on veut s’installé dans un endroit reculé de toute civilisation. Evangeline sortis de se songe et regarda Adam. Elle voulait connaître sa réponse et aller chez lui au plus vite.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Dim 4 Sep - 1:38

Peut-être qu'en effet, elle avait raison. Peut-être qu'il était bien trop tôt pour penser à cela. J'avais 22 ans mais dans ma tête, je semblais plus âgé. J'avais vécu tellement de choses. Je ne me souvenais pas de ma plus tendre enfance. Du jour de ma naissance et des jours qui suivirent. J'avais grandi en appelant ma grand-mère Maman. Et mon grand-père Papa. Mais, plus les jours passaient, plus je voyais bien qu'un fossé nous séparait. Et qu'il s'agrandissait de jour en jour. Jusqu'au jour où on me révéla ce que contenait ce fossé. Le corps de mes deux parents. L'effroyable histoire de ma naissance. Qu'on me cache cette vérité un moment, d'accord. Qu'on me la cache si longtemps, je refuse. Sasha me disait souvent qu'ils allaient revenir, les bras chargés de cadeaux pour moi. Dans mon esprit d'enfant, j'y croyais dur comme fer. J'attendais vainement leur retour. Chaque jour, je regardais par la fenêtre de ma chambre et, dès qu'une voiture arrivait dans la cour de la maison de campagne, je bondissais et partis attendre sur le seuil de la porte d'entrée. A chaque fois, une déception venait me cueillir. Cela ne m'empêchait pas de sourire en sachant pertinemment que j'attendais quelque chose. La fusillade avait fait de nombreux morts, apparemment. J'aurais voulu être de la partie. J'aurais voulu qu'une balle s'enfonce dans mon crâne et que je rejoigne mes parents. Pourtant, le destin semblait en avoir décidé autrement. J'étais voué à vivre, comme si cela devait devenir un fardeau pour moi. Le fardeau qui pesait à présent sur mes épaules n'était pas l'attente de retrouvailles entre mes parents et moi; je savais qu'on finirait par se revoir un jour. Non, le fardeau que je portais était désormais le pont rompu entre Sasha & Nelson et moi. Je devais retrouver des pierres et rebâtir ce pont. Traverser ce pont. Les serrer dans mes bras, leur parler comme si ce gouffre n'avait jamais existé. Faire abstraction du passé. Leur pardonner. Une étape qui s'avérera difficile, pour moi. Oh, je sais que certains avaient une vie bien plus difficile que la mienne et je n'allais pas non plus me plaindre. Mais, ces accumulations de fossés faisaient que cela devenait une montagne insurmontable.
Lorsqu'elle se mit à parler d'enfants, comme quoi elle était trop jeune pour en avoir, je me mis à rire, comme si c'était la chose la plus drôle du monde. Je la tenais entre mes bras et les rires s'échappaient de mes lèvres sans que je puisse les retenir. Lorsqu'elle prononça les noms de deux filles, je la serrais plus contre moi, un rictus heureux sur le visage. Collant mon front contre le sien, je murmurais à ses lèvres entrouvertes :

 Grande bécasse ! Pas maintenant pour les enfants. Plus tard, quand tu te sentiras prête et si le destin ne joue pas contre nous. Tu préfères te soucier des autres que de ton propre bonheur ? De toute façon, tu sais bien que si elle ose te toucher, de quelque façon que ce soit, j'irais les voir. Je peux te protéger, tu sais. J'en suis capable ! Ce n'est pas de quelques heures que j'aurais besoin mais une journée entière pour rattraper le temps perdu. Que dirais-tu d'inviter tes amis chez moi ? Je peux cuisiner un plat pour dix, quinze, vingt personnes en une heure s'il le faut ! Et ensuite, on passera la soirée rien que toi, et moi, et...

Je la fixais au plus profond de son être tout en lui caressant les cheveux et le dos. Ces gestes-là m'avaient manqué. Je les avais eu avec d'autres personnes. Parfois c'était une pute que j'avais trouvé au coin d'une rue. Oui je m'étais fait une pute, histoire de voir si elles sont aussi douées qu'on le prétend. J'avais eu cette proximité, ces gestes, avec des ami(e)s que je considérais comme mes frères et sœurs. Avec les yeux neufs de l'amour, cela prenait un tout autre sens, une tout autre signification. Je pris le menton d'Evangeline entre mes doigts et le relevait délicatement vers moi. Puis, je l'embrassais doucement, passionnément.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Sam 10 Sep - 18:45

Adam la tenait toujours dans ses bras. Elle aurait voulut ne jamais quitter ses bras protecteurs qui pouvaient la protégé des dangers que cachaient New York. Elle savait qu’il ferait tout pour qu’il ne lui arrive rien. Elle pensa à Gale. Oui certainement que sa meilleure amie aurait prévu quelque chose pour ses 18 ans. Elle avait dû prévoir beaucoup de chose et si jamais Evangeline annulait a la dernière minute Gale la tuerais sans hésité. Elle sourit intérieurement car elle se demandait qui il pourrait y avoir à cette fête. Surement toute l’académie. Mais bon si cela se trouvait elle pourrait s’en allé au bout d’un moment et faire la fête avec ceux qu’elle aimait : Gale, Edward et bien sur Adam. Elle éviterait peut-être de convier Heather a cette « after » car celle-ci semblait reprochait quelque chose a Evangeline. Oui évidement le fait qu’Evangeline sorte avec Adam. Vous connaissez le pacte des bonnes copines ? La seule règle à ne pas enfreindre : on ne sort pas avec l’ex d’une amie ou on ne flashe pas sur le petit ami d’une amie. En l’occurrence Evangeline a enfreins la règle numéro un. Ce n’est sans doute pas la pire mais honnêtement la pom-pom girl s’en fiche un peu. Après tout dans l’équipe elle est prête à faire tomber Calypso, elle ne peut pas voir Allegra, et, comment dire, sort avec l’ex d’une copine. Son seule problème c’est que si elle quitte l’équipe ce n’est pas chez les élèves normaux qu’elle se retrouve mais chez les souffres douleurs et ça c’est pire que tout. Adam avait rigolait lorsqu’elle avait dit qu’elle était trop jeune pour avoir des enfants. Bon okay elle avait 18 ans mais lorsqu’Adam lui avait dit ça elle avait compris ‘‘là’’, ‘‘toute suite’’. Mais bon évidement qu’elle avait mal compris comme d’habitude. Quoique non elle comprenait vite généralement mais il y a des exceptions a tout. Il ne connaissait pas Allegra et Calypso et même si il disait qu’il voulait la protégé de ses deux garces. Evangeline se demandait comment ça se passerait si jamais ça arrivait vraiment. La jeune fille avait tendance à croire que ça finirait en bain de sang et il valait mieux éviter pour le moment d’affronté Calypso. Elle décida d’oublier les deux capitaines de l’équipe des cheerleader. Elle allait répondre lorsqu’il l’embrassa tendrement. Elle profita de se moment comme à chaque fois que ses lèvres touchaient les siennes.

_ Désolé Adam, je suis sure que Gale a organisé une super fête et elle me tuera si j’annule. Après j’ai plusieurs heures à t’accorder maintenant et surement après minuit. Mais ce que je te propose sinon ce week-end rien que tout les deux dans ton bel appart. Toi et Moi.

Elle caressa ses cheveux bruns. Leurs deux corps allaient parfaitement bien ensemble et elle le savait depuis leur première fois. Le vent se leva et elle commença a avoir froid. Bien sur vut la tenue qu’elle avait c’était normal.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Lun 19 Sep - 21:42

« Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste un instant ? »
Delphine de Vigan

Tout fut ramené en arrière, comme si en l'espace de quelques secondes, on pouvait revivre des heures, des jours, des semaines... Elle était arrivée à un moment où j'avais peut-être le plus besoin d'une présence féminine. Sans oser me l'avouer, j'avais maintes fois repoussé les sentiments que j'avais éprouvé envers elle. Je m'étais refusé cet amour qui me semblait impossible. Elle était mineure et moi majeur, j'aurais été accusé de pédophilie, ça, c'était sûr ! Face à cette guerre qui se tramait en moi, je n'avais su dire qui était le grand vainqueur. J'avais suivi mes impulsions, mes instincts masculins et j'avais foncé tête baissée vers ce qui m'avait transporté, bien des semaines plus tard, vers les portes du Bonheur Interdit. En y repensant à présent, si je n'avais rien tenté, je n'en serais pas arrivé là. Je n'aurais jamais eu la joie de goûter au plaisir divin qu'elle seule savait procurer. On s'était vu pour la première fois au Parc ; par un heureux hasard de circonstances, notre seconde rencontre avait lieu au même endroit. On nous offrait une nouvelle chance. A nous de la saisir et de la mener à son terme.
Un silence paisible s'installait entre nous, que je ne désirais pas rompre. C'était si réconfortant d'entendre nos cœurs battre à l'unisson que des simples mots qui viendraient troubler cette harmonie totale. Je ne sais pas à quoi elle pensait exactement en ce moment, mais je ne voulais pas le savoir. On partageait tellement de choses tous les deux qu'on se devait malgré tout de cultiver un peu un jardin secret. Si je devais me mettre à nu devant elle et lui déballer mes pensées les plus intimes, que personne ne connaissait, même pas mes parents, qui serais-je alors ? Que serais-je ? Peut-être une coquille vide, à la recherche d'une nouvelle vie, d'un autre monde où les secrets seraient jalousement gardés au fin fond de soi. J'étais en train de me demander s'il fallait que je révèle à Evangeline que j'avais eu une relation avec un homme. Oui, avec un homme. Si je le lui disais maintenant, elle s'en irait sans jamais se retourner, en me rayant définitivement de sa vie. Si je le lui disais plus tard, elle me rayerait aussi définitivement de sa vie. J'étais pris entre deux étaux. Dans les deux cas, l'issue n'en serait que douloureuse. Je soupirais en levant les yeux au ciel, demandant une aide venue de là-haut. Je lui caressais les cheveux, dans l'attente d'une solution qui tardait à venir. J'attendrais tout de même quelques jours avant de me lancer. Je l'embrassais, en attendant, pour lui prouver que j'étais bien réel, que mes sentiments n'étaient pas feints.
Maintenant, elle ne pouvait pas. Tant pis, je remettrais ma joie à plus tard. Ce week-end, je pourrais avoir du temps après mon boulot. Il avait fallu que de très riches fonctionnaires choisissent notre restaurant pour leur congrès de mes deux. Le patron avait demandé du renfort, beaucoup de renfort. Il ne fallait pas décevoir ces gens de la haute société. J'avais accepté, sachant pertinemment que je serais payé plus. C'est normal, après tout. Je ne trime pas pour des cacahuètes. Quand je donne de ma sueur et de mon sang à la tâche, je veux au moins récolter le fruit de mes efforts. Monsieur J'me-la-pète ferait son trou du cul et lécherait les bottes de ces messieurs en costume queue de pie, nœud papillon rouge vermeille et petits gants en soie blanche. Je toucherais donc un bon petit paquet d'argent, encore plus si ces clients pétés de thune ressortaient ravis du restaurant. Comme ça, j'aurais de quoi me payer une petite semaine en Grèce, et même qu'avec une infime part de chance, je pourrais payer celle d'Evangeline. Avait-elle déjà été en Grèce ? Je l'emmènerais voir l'Acropole à Athènes, les théâtres datant de l'ère hellénistique, le soleil éclatant se reflétant sur les eaux turquoises de la Méditerranée, l'odeur de gentillesse et d'hospitalité qui se dégageaient chez les grecs. C'est un pays vraiment magnifique lorsqu'on prend le temps de savourer les minutes précieuses de paradis que nous offre le pays.

 Ma chérie, si tu viens samedi à l'appartement, tu devras rester toute seule toute la journée. Je devrais partir tôt le matin car il y a des personnes très importantes qui viennent dîner. Mais je serais là pour le repas du soir, normalement, et dimanche, j'ai ma journée de repos. Je te laisserais des sous, si tu veux, pour que tu loues des dvd ou que tu ailles faire quelques magasins. Dis-moi, tu as déjà été en Grèce ? C'est un pays magnifique. Il faudrait que je t'y emmène une fois. Tu voudras y retourner, c'est certain !

Elle passa ses mains dans mes cheveux. Je fermais les yeux, me rappelant ces gestes maternels que me prodiguaient ma grand-mère. Un nouveau regain de nostalgie me gagna. Je me mis à sourire comme si c'était Sasha, encore et encore, qui me cajolait. Je me revoyais enfant, tandis que je me laissais aller à ces quelques moments de tendresse qu'elle seule avait envers moi. Quand, j'étais petit, je fermais les yeux et je souriais béatement. J'imaginais la douceur des mains de ma mère, cette douceur à laquelle je ne pouvais plus prétendre. Souvent, en ouvrant les paupières, je tombais sur Sasha qui esquissait un sourire narquois, signe annonciateur d'une bataille de chatouilles qui se finirait obligatoirement par des heures de cuisine. On était comme ça, Sasha et moi. On jouait avant de s'attaquer aux choses « sérieuses ». Et finalement, ces instants que nous partagions tous les deux au nez de Nelson se répétaient de jour en jour jusqu'à ce que je m'en lasse et que j'ose le lui dire. Mais je me souvenais toujours de sa main posée sur ma joue, qui caressait mes cheveux, qui me chatouillait. De ce regard souriant qui me fixait. De ce sourire bienveillant qui me disait de ne pas m'inquiéter. Des souvenirs. Marqués au fer rouge dans ma mémoire. Passé révolu.
Je la sentis frisonner tout contre moi. C'est vrai qu'un petit vent frais s'était levé. Vu la tenue dans laquelle elle était, elle aurait pu y penser avant. Surtout que le temps avait tendance à faire ses caprices, ces jours-ci. Je la serrais davantage contre moi. Je ne pensais pas à lui mettre ma veste sur les épaules ; ça me passait au dessus de la tête et ça fait trop cliché. Je descendis mes mains le long de son dos et les stoppais au dessus de ses fesses. Je laissais tout de même quelques doigts fureter sur la surface rebondie. Toujours les yeux fermés, j'embrassais son front.

 Tu as déjà vu la ferme de mes grand-parents ? Il faudrait que je t'y emmène aussi. C'est si magnifique. Il y a un petit lac, sur lequel flottait une barque dans laquelle je rêvassais, avec un bon livre en main. On se croirait dans un monde à part. Comme si on était hors du temps. J'aimais cette vie. J'ai tant de choses à te raconter sur moi. Des choses que je ne t'ai pas dit la première fois. Tu veux les savoir maintenant ou tu préfères attendre ce week-end ?

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Dim 30 Oct - 13:34

Etais-ce un rêve ? Un rêve qu’il avait dans la tête, de projets de voyage, de rencontre et de nuit de folie. Il parlait d’avenir comme si déjà le futur était là et qu’ils devaient décider quel chemin il devrait prendre. Celui là ? Celui-ci ? Est-ce que ceci était réel ? Est-ce qu’il était vraiment là l’homme qu’elle avait tant désiré ces derniers mois et qui l’avait laissé tomber pour penser à lui ? L’homme qu’elle voyait dans ses rêves et dont elle se souvenait ses caresses sur ses cuisses nues. Oui il était là, il l’embrassait pour lui montré qu’il était bien ici, que c’était bien lui. Attendre toujours. Un samedi a regardé des films chez lui avec une couverture bien chaude qui aurait son odeur. On aurait dit une comédie romantique. Le romantisme … Un mot pour décrire les dîners aux chandelles, les cadeaux extrêmes chers, les beaux restaurants et les nuits douces dans un magnifique lit a deux place (ou une où on est bien serrer l’un contre l’autre … à voir). Il lui parla de la Grèce. Elle n’y était jamais allé mais elle arrivait a voir dans ses yeux que où qu’elle aille tant que ce serait avec lui se serait magnifique. Ho oui il avait des projets. Est-ce qu’il les voyait déjà marié. Evangeline essaya de s’imaginé avec une robe blanche de marié avec plein de dentelles et une jarretière blanche ou rouge qu’il pourrait lui enlever lors de la nuit de noce. Mais la cheerleader n’arrivait pas a se voir dans une robe blanche. Bien sur qu’elle en avait déjà essayé une mais ce n’était pas sa couleur favorite pas celle qui allait bien avec son teint. Elle s’était toujours vue en demoiselle d’honneur avec une robe blanche et noire. Peut-être que si un jour elle se voyait en robe de marié elle se sentirait prête a le faire. Pour le moment ce n’était pas forcement le cas. Elle se faisait beaucoup de film mais bon s’imaginé si un jour Adam la demandait en mariage. La réponse serait surement « heu pas tout de suite d’accord chérie ». Futur, Futur, toujours et encore. Est-ce que les générations passées avaient pensé en voyant leur futur que la ville de New York serait dans cet état.

_ Ça ne me gênerais pas de rester une journée a t’attendre tu sais j’ai passé beaucoup de temps a t’attendre, avant que tu m’envoie se sms. Mais peut-être que j’irais me faire plaisir dans les magasins pour trouver quelque chose de convenable pour le soir. Quand à la Grèce pourquoi pas. ça m’a l’air super mais je ne sais pas si j’aurais de quoi payer. J’ai déjà l’intention d’aller au Mexique avec Gale et mes parents vont bientôt me couper les vivres. Il faut que je trouve un travail et vite.

Ha ses parents. Toujours derrière elle depuis qu’ils avaient appris qu’elle s’était prostitué. Mais jamais là lorsqu’il s’agissait d’argent. Pas de marque d’affection depuis qu’elle était née. Pas un câlin ni même un baiser lorsqu’on a peur du noir. Etait-ce normal que des parents n’aiment pas leur enfant ? « Un c’est bien, deux c’est un de trop ». Lorsqu’on lui demandait où était ses parents elle préférait dire qu’ils étaient morts ou bien qu’elle n’avait plus de famille. Le seul lien qui les liait tout les trois maintenant allait être rompu et elle pourrait enfin se considéré officiellement comme orpheline. Adam et Gale étaient les seules à savoir que ses parents étaient encore vivants. Enfin si Caly avait enquêté sur elle (même si elle n’avait pas que ça à faire) le savais surement aussi. Un petit vent la fit frissonner. Bon d’accord cette tenue n’avait pas que des bons cotés. Adam la serra alors contre lui. Elle aurait vraiment dû prendre une veste. Il descendit sa main le long de son dos et s’arrêta au dessus des fesses. Oui il pouvait la toucher. Oui il était bien là. Il fermait les yeux comme si il pensait à quelque chose. Surement un souvenir avec ses grands parents ou bien ses parents. Lui au moins pouvait compter sur eux même lorsqu’il ne s’agissait pas d’argent. Argent, Argent toujours et encore. Oui lui demanda justement si elle voudrait un jour visité la ferme de ses grands parents. Mais ce ne serait pas de refus. S’imaginer courant dans les près. Tombant tout les deux dans la paille et s’embrassant à en perdre haleine. Oui je sais c’est des cliché mais il faut bien savoir rêve. Si elle ne savait pas le faire elle n’aurait pas put survivre dans un monde comme celui-ci. Evidement elle voulait savoir tout sur lui. Le connaitre et se perdre en lui. Est-ce qu’il voulait connaître des choses aussi sur elle. Peut-être pas. Le passé était son jardin secret qu’elle n’avait jamais ouvert à personne. Non personne. Elle sentit des larmes monté a ses yeux et elle passa les bras, qui l’entouré, sous le T-shirt d’Adam et fondit sa tête sur son torse. Non il ne fallait pas qu’elle pleure. Elle remonta sa tristesse et regarda son homme avec un petit sourire :

_ Il y a tellement de chose que nous devons nous dire. Je ne sais pas si un week-end suffira alors peut-être que nous pourrions commencer ce soir. J’ai envie de connaitre tes souvenirs t’imaginé se à quoi tu pense quand tu ferme les yeux. Oui ça me ferait plaisir de connaître ton enfance à la ferme de tes grands-parents.

Peut-être que si elle détournait son attention sur son passé a lui il ne s’occuperait pas de son passé à elle. Et l’entendre parler de lui serait interessant.

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MessageSujet: Re: « I'll stand by you » || Pv Evangeline « I'll stand by you » || Pv Evangeline Icon_minitime1Lun 21 Nov - 23:51

Quand on essaie d'oublier une partie de notre histoire, quand on le désire ardemment, pour pouvoir tout recommencer, cette partie de nous s'ancre encore plus facilement dans notre mémoire. Et pas moyen d'y échapper. La drogue, l'alcool, les putes à pas cher, les matchs de foot, les virées folles dans des endroits inattendus, rien ne nous faisait oublier ce que l'on a été, ce que l'on fut. Quand vous vous retournez sur votre passé, vous ne voyez que des choses négatives. Quand je me retourne sur ma propre histoire, je ne vois que du chaos, à perte de vue. Au milieu de ce chaos se dressaient à chaque fois deux personnes. Sasha et Nelson. Elle et lui. Autour d'eux, des lits défoncés, des corps à même le sol, de la poussière volant dans les airs. Un air de violon qui traversait le tout, dans une triste symphonie mélancolique. Et des larmes qui coulaient. Tant sur mes joues que sur celles des deux adultes debout dans ce capharnaüm. J'avais beau tenter de comprendre ce qui s'était passé, ça restait le flou total, le vide absolu. Le néant. Comme ma vie semblait en être faite.
Cousue et décousue. J'avais beau prendre une bobine de fil et une aiguille et la rafistoler du mieux que je le pouvais, ça ne marchait pas à tous les coups. Lorsque les morceaux étaient rapiécés, d'autres se détachaient. J'avais toujours eu une vie ambivalente, comme tout le monde. Sitôt parti de chez mes grand-parents, j'avais eu une immense liberté. Mais je n'avais plus leur soutien. J'avais eu une copine, elle m'a quitté parce que je n'avais pas de boulot. Lorsque j'ai enfin trouvé un boulot, et bien payé en plus, je n'avais pas eu de suite la fille qui me manquait. Quand je l'ai eu, elle m'a largué quelques mois plus tard parce que j'étais trop dans mon travail. Et par dessus tout, j'avais encore et toujours cette sensation que quelque chose me manquait. Ce n'était pas une sensation, c'était la réalité. La réalité est toujours aussi décousue qu'elle ne veut bien paraître. Chacune de nos réalités faisait un patchwork étonnement solide, dans lequel on nous maintenait prisonnier. Triste illusion. La vie se voulait réelle. La réalité était illusoire. Drôle de paradoxe. Il allait falloir s'y faire.
Je la regardais, attendri, ce petit bout de femme que je tenais tout contre moi. Ma réalité, mon illusion. Ma dose d'héroïne, ma rasade de whisky. Mon enivrement. Mon amour. Avec un grand A bien entendu. La tendresse aurait pu se lire dans mon regard. J'aurais pu avoir ce regard pour Sasha ou pour ma mère, si celle-ci avait vécu suffisamment longtemps pour que je la connaisse. J'avais eu besoin d'une copine, femme et mère à la fois. J'avais besoin de me sentir aimé, protégé, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Rien ne m'atteindra. Car j'avais trouvé ma mère, ma sœur, ma meilleure amie. Ma femme. Je lui caressais encore et encore les cheveux, je respirais son parfum, j'apprenais les courbes de son corps, encore et encore. Des gestes que j'avais maintes fois fait auparavant. J'attirais sa tête tout contre mon torse et je l'y maintenais dans un geste tendre et protecteur. Je posais ma tête sur la sienne.
 Tu veux que je commence maintenant ? Je peux totalement ! Donc, je suis né à Las Vegas, le douze janvier deux-mille soixante-dix huit. L'instant que j'ai pu passer avec mes parents fut bien trop éphémère pour qu'un bébé puisse s'en rappeler. J'aurais dû mourir, étant bébé. J'avais eu une maladie. Mais ma grand-mère m'a raconté que mes parents se sont démenés corps et âme pour que je puisse continuer de vivre. J'ai passé une année presque entière à l'hôpital. J'ai passé mon premier Noël là-bas, le premier et le dernier Noël avec mes parents. Je...
Je pris une grande respiration avant de continuer.
 Il y a eu cette nuit-là une fusillade dans l'hôpital. L'an dernier, ils ont commémoré les vingt ans de ce désastre. Il n'y eut aucun survivant. Aucun. Excepté moi. On m'avait surnommé le Miraculé et autres surnoms débiles, je t'en passe. Mes parents s'étaient battus contre la mort, je me battais pour la vie. Et c'est comme ça que j'ai été amené à vivre avec mes grand-parents.
Je lui pris le visage entre mes mains qui tremblaient légèrement et je plongeais mon regard quelque peu brouillé dans le sien.
 Alors, promets-moi une chose, une seule. Profite de ta vie, profite de la chance que tu as. Vis au jour le jour, sans te préoccuper du lendemain. On perd souvent ceux que l'on veut avoir près de soi le plus longtemps possible. Malheureusement, je ne l'ai pas décidé. Alors, sois heureuse, pour moi.
Je déposais furtivement sur ses lèvres un baiser empreint de toute la passion que je pouvais mettre dedans. Je lui dis alors que j'allais la laisser afin qu'elle puisse se préparer pour sa fête. Mais je répugnais à la lâcher.


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