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« Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline
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MessageSujet: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Mer 10 Juil - 2:24


How wonderful life is while you're in the world.
Et le temps tournait, inlassable, implacable, emportant avec lui les souvenirs heureux pour n'en faire que des souvenirs lointains qui se perdaient dans les brumes de la mémoire. Se tenant debout devant le piano de la cuisine du restaurant, Adam passa de longues minutes à observer un point sur le plan de travail encombré d'ingrédients. Il n'avait pas envie de travailler et il savait pertinemment qu'il ferait un faux pas – même en s'appliquant. Lorsqu'il sentit un regard insistant se poser sur lui, il releva la tête et croisa deux yeux qui lui lançaient des éclairs. Soupirant, l'homme qu'il était se redressa, attrapa un couteau et commença à tailler des juliennes de légumes. Et les minutes s'écoulaient, inlassables, implacables, emportant avec elles ses espoirs les plus minces d'une soirée tranquille, de celles qu'il n'a pas eu depuis un long moment. Après avoir cuisiné plusieurs assiettes différentes, Adam sentit le vertige le submerger. Il se cramponna au piano et ferma les yeux. La vapeur des différentes cuissons le frappèrent de plein fouet et en rajoutaient à son sentiment de malaise. Il retint la gerbe qui montait lentement dans sa gorge. Doucement, mais trop doucement à son goût, il se déplaça et se servit un verre d'eau qu'il but d'une traite. Son mal être ne disparut pourtant pas. Lorsqu'il sentit le monde tourner autour de lui, il se laissa glisser contre les meubles et atterrit lourdement le cul par terre. Il inséra sa tête entre ses genoux et respira un grand coup par la bouche. L'air saturé des cuisines du restaurant ne lui faisait rien. Constatant qu'il n'était pas bien, on le renvoya chez lui pour la journée. L'homme prit un temps fou pour tenir debout correctement et s'en aller au plus vite de cet endroit qui le tuait à petit feu. Bientôt, il ne resterait de lui qu'un tas d'os grinçants et de muscles beaucoup trop fatigués pour porter le poids de sa propre vie.

Une fois dehors, le temps maussade l'assaillit fortement. L'homme, affaibli par cette soudaine poussée de nausées, essaya de descendre l'unique marche sans se casse la figure. Il se rattrapa néanmoins au mur le plus proche, sans manquer de s'effondrer tête la première dans une poubelle débordante de victuailles avariées. Tant bien que mal, il se dirigea dans la rue. Une dizaine de minutes plus tard, ses nausées étaient parties, mais le mal de tête incessant avait pris le relais. Il sentait son cerveau cogner contre son crâne et cela lui faisait horriblement mal. Il maudissait intérieurement l'entité divine qui prenait un malin plaisir à le tourmenter de la sorte. Après avoir marché sur quelques mètres, Adam se stoppa net en plein milieu du trottoir et offrit son visage au ciel, à la bruine qui tombait depuis quelques secondes. Il appréciait ce contact froid sur sa peau brûlante. Ainsi planté au milieu d'une foule qui l'évitait, il se faisait passer pour un absolu crétin – ce qu'il pensait être d'ailleurs – mais il n'en avait rien à faire. Le contact des fines gouttelettes d'eau le ragaillardissait. Une poussée d'adrénaline plus tard – et des martèlements dans son crâne plus tard, il se dirigeait d'un pas un peu plus vif vers l'Académie Weins.

Et le temps tournait, inlassable, implacable, emportant avec lui l'espoir de la voir aujourd'hui. Adam avait patienté de longues minutes devant le portail clos de l'Académie où elle était. Il avait jeté des coups d'oeil partout dans la cours, espérant la voir déambuler, mais il n'en fut rien. Lorsque la cloche sonna et que le portail s'ouvrir, il comprit que sa patience avait atteint ses limites et qu'elle n'était probablement pas là. Trottoirs usés par les regards baissés, Adam les foula. Combien de temps devra-t-il attendre pour la revoir, la serrer dans ses bras, semer des baisers sur tout son corps ? Il était en manque d'elle, cela ne faisait aucun doute. Il l'aimait plus fort que tout et serait prêt à aller faire l'impossible pour conquérir sa belle plus qu'il n'était permis. L'homme enfonça ses mains dans les poches et donna un coup de pied à un petit caillou qui se trouvait non loin de là. Il s'engagea alors dans une petite allée, encore saturée des récentes pauses clopes d'adolescents en manque de nicotine. Quelques badauds étaient encore là et tiraient comme des malades sur leurs cigarettes. Adam leur adressa un sourire timide avant d'aviser un banc miteux sur lequel il s'assit. Il sortit une clope de sa petite sacoche et l'alluma. Il sentit aussitôt un bien-être l'envahir. Mais le mal de crâne persistait tandis qu'il pensait à leur avenir, à tous les deux. Quelle chance avaient-ils de  voir leur histoire durer ?



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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Ven 12 Juil - 12:45

Ce n'était pas réellement un jour où on pouvait se réjouir. On aurait pu croire que dans la vie d'Evangeline tout lui souriait, que tout allait bien et que la vie était parfaite. C'est ce qu'elle avait été autre fois, il fut un temps quand elle pensait que rien ne comptait, à part son bonheur, quand elle faisait tout ce qui lui plaisait, quand elle se sentait libre. Voulait-elle retourner dans le passé et revivre ces instants ? Non cela aurait été stupide. À cette époque, son seul objectif était le pur plaisir et cela de n'importe quelle manière que ce soit. Bien sûr que quand elle était arrivée à l'académie, elle avait continué ce qu'elle pensait faire de mieux. Mais en parlant avec les gens, sa naïveté en avait pris un coup, elle avait compris le but de l'académie et refusait tout simplement d'être une prisonnière attendant son châtiment bien sagement comme la plupart des autres misérables élèves de cette académie. N'importe qui vous dirait qu'avec une mentalité pareille Evangeline avait dû en connaître des heures de colles, à force de sécher et pourtant certains professeurs ne connaissaient même pas son vrai nom. Elle restait donc dans l'entre deux, en tant que bon Zinc qui mérite l'indécision. Certains professeurs qui la connaissaient avaient même voulu l'envoyer voir le psychologue du lycée. Pour qu'elle y aille, il faudrait qu'on lui attache une corde et qu'on tire de toutes les forces possibles. Vous l'aurez compris : Evangeline avait un but dans la vie : fuir.

Quoi qu'il en soit, comme à son habitude, la jeune cheerleader n'était allé qu'au troisième cours de la matinée. Elle s'y était ennuyée comme souvent. Elle réfléchissait, frappant inlassablement son stylo contre la table, attendant patiemment que le bruit de la sonnerie retentisse. Evangeline avait vraiment beaucoup de choses à penser. Fuir ? Mais n'est-ce pas un acte lâche ? Surtout quand vous savez très bien que cela ne serve à rien de courir. Non il serait inutile de fuir de New York sans participer à l'action, sans savoir exactement ce qui va se passer ensuite, si Gordon sera un jour hors de cette ville et si c'est le cas qui prendra la relève ? Un tyran du Sud ? Une prostitué du Nord ? Une garce du Milieu ? Ou encore une rebelle pacifiste ? Bien souvent ce sont les personnes dont on n'attend rien qui font le plus pour les autres. L'empathie, tout le monde connaît ce sentiment pour les idiots. Ne nions tout de même pas que depuis qu'Evangeline a un copain fixe, elle est beaucoup plus douce et moins ... garce qu'avant. Peut-être qui peut savoir qu'elle rejoindra la résistance. Mais avant il faut qu'elle parte d'ici. La jeune brune en viens à se demander si le gouvernement s'apercevra de son absence si seulement elle part tout simplement de l'académie. Sûrement ou pas, mais elle préfère partir avec brio plutôt que de partir comme une furie. Le mouvement de son crayon s'est amplifié, cependant qu'Eve ne s'en rend même pas compte. Alors le professeur, qui est une femme assez enveloppée avec des lunettes carrés, un chignon grossier, des bas qui font ressortir toute sa graisse, jette une craie sur la jeune fille.

« Mademoiselle, je ne sais quoi veuillez arrêter avec votre stylo si vous ne voulez pas venir passer votre mercredi après midi à nettoyer les graffitis sur les murs de l'académie. Ne doutez pas que je vous y forcerais.

Evangeline sort de sa rêverie juste à temps pour entendre la sentence de son professeur. Elle sourit, non elle est presque à rire. Le professeur ne semble pas du tout apprécier ce qui réjouit Evangeline de plus belle. Pourquoi rit-elle ? Parce que le professeur est au bord de la crise de nerf et que c'est sans doute celle qui a le moins d'autorité dans cette école. Bien sûr de tous les élèves présents dans cette salle, ceux qui dessinent, écoutent de la musique, prennent des notes assidus-et fusillent Evangeline du regard- ou encore dorment, il faut que cela tombe sur Evangeline, celle qui joue avec son crayon. Cette dernière recommence un peu juste par provocation.

« Vous allez m'arrêter ce bruit tout de suite, mademoiselle ! Et sachez que vous n'avez rien à faire dans mon cours si vous ne suivez pas ce que je dis. Ha si Gordon vous voyez il vous dirait des paroles saintes qui vous feraient changer immédiatement de comportement.
_ Si Gordon nous regardait ça se saurait, mais je sais pas vous mais je ne le vois pas souvent dans les couloirs.
_ Comment osez-vous ? Sortez tout de suite de mon cour ! On en reparlera en retenue, mademoiselle …

Evangeline commence à ranger ses affaires et ce n'est qu'une fois arrivée devant la porte qu'elle donne un nom au professeur :

_ … Wayne, Amber Wayne. Dit-elle avec un sourire insolent.
_ SORTEZ !

Evangeline ne se fait pas prier et ouvre la porte pour se diriger dans le couloir, encore vide. Elle a réussi à mettre en colère un de ses professeurs et à mettre une fille qu'elle n'aimait pas en retenue, c'est une bonne journée, n'est-ce pas ? Bon d'accord avouons que c'est tout de même un peu garce ce qu'elle vien de faire là, mais toutes les deux l'ont mérité. Evangeline ne sait plus ce qu'elle compte faire de sa journée. Retourner en cours, comme une gentille misérable platine ? Are you joking ? Elle avance tranquillement pour sortir. Retourner dans son lit pour dormir ? Il ne faut pas exagérer non plus. Ces talons résonnent sur le sol. Dehors le temps est tellement maussade, que ça ne sert presque à rien de sortir. Soudain la cloche retentis. Evangeline alors dans les couloirs avec son sac de cours, aurait dû fuir en voyant tous les élèves qui se pressent pour aller dans leurs salles de cours, mais elle reste là plante à réfléchir encore et encore. Que ça fait mal à la tête de savoir, de voir et de penser. Ce dont elle aurait besoin là ? Soit de fumer soit d'être avec lui. Quand elle passe son temps dans ses bras comme vous vous en douterez, le temps s'arrête totalement, ils pourraient y avoir la quatrième guerre mondiale que les deux ne s'en rendraient même pas compte. Mais son petit copain doit être en train de travailler dans son restaurant et même si Evangeline aimerait lui faire la surprise en allant le voir, elle ne veut pas le gêner. Fumer c'est le seul choix qui lui reste. N'importe peut vous dire que c'est mal pour une jeune fille, encore plus si on doit embrasser son copain après, mais après tout, la vie est trop courte.

Après que le flot des élèves, qui ne l'ont pas bousculé une seule fois, se soit évaporé, elle se dirige alors vers ce lieu où elle a rencontré plus d'un plomb devenu amis. Oui les plomb peuvent être ses amis parfois même si elle aime les martyrisé parfois, mais si vous prenez Frédéric Host, à la rotule en moins, il reste toute de même un ami proche, sans trop l'être. L'allée des brumes n'est pas très remplie à cette heure-là, ce qui est normal quand on y pense puisque la moitié des fumeurs sont soit en train de dormir, soit en cours. Les idiots. Evangeline cherche dans son sac de cours dans l'espoir de trouver une cigarette. Elle va pour l'allumer, quand elle se rend compte de qui se trouve là parmi la fumée qui envahit tous ses sens. Est-ce bien lui ? Oui sans aucun doute, oui oui c'est lui. Elle sourit, remet la cigarette dans son sac et s'approche de lui :

« Mais qui voilà ? Un homme qui ne prend pas garde ?

Ce n'était pas le meilleur endroit pour des amoureux, mais soyons fou, la folie fait du bien. Elle va pour s'asseoir être juste à côté de lui et alors qu'elle pourrait s'asseoir elle se penche vers lui pour lui déposer un baisé sur ses lèvres si douce. Il sentait la cigarette et avouons qu'un mélange de cigarette et des lèvres de son petit ami c'est ce qu'il faut quand parfois on ne va pas bien. Evangeline s'assoit à côté de lui. Elle aimerait poser ses jambes sur ses genoux et l'embrasser encore et encore, et pourtant elle en fait rien. Quelque chose semble ne pas aller sur son visage tendre.

« Tu n'as pas l'air très bien. Quelque chose te tracasse ?

Elle s'amuse à remettre une mèche brune derrière son oreille. Evangeline, une fille à la langue de vipère devient soudainement un doux petit agneau en la présence d'Adam Gregson.

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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Mar 16 Juil - 1:05


And summer leaves us wondering where it went.
Il aurait dû rentrer chez lui, prendre une douche glacée pour calmer sa température brûlante, et se coucher sur son lit, nu comme un vers ou vêtu d'un caleçon. Il fut de nouveau pris de vertiges, mais ils avaient moins de force qu'auparavant. Adam tapota sa clope pour faire tomber la cendre. Il regarda le petit tas gris s'écraser lentement sur le sol. Son regard se reporta sur le fin liseré orangé qui consumait le papier immaculé du tube. Portant sa cigarette à ses lèvres, il songeait que franchement, il n'aurait pas dû venir ici. Ce surplus de tabac dans l'air, ça ne lui réussirait pas. Heureusement que le banc n'était pas loin du mur. Adam se laissa aller contre cette paroi de béton. Il ferma les yeux quelques instants et essaya de calmer sa respiration et les battements de son cœur. Il était prêt à s'endormir là, dans cet endroit dans lequel être seul revenait à dire qu'on était une cible facile. Mais il n'avait pas peur d'être seul. De toute façon, quand bien même on venait à le blesser, il y aura forcément quelqu'un pour lui venir en aide. Et à tous les coups, le Gouvernement l'aiderait probablement à trouver ces criminels pour leur infliger une bonne correction. Il rouvrit les yeux et fut stupéfait de la fumée qu'il stagnait encore dans l'air. Sa cigarette s'était éteinte depuis longtemps. Il ne restait entre ses doigts que le filtre qui avait arrêté la course folle de l'enflammement. L'homme se rendit compte qu'il avait dormi une petite dizaine de minutes. Ses paupières, lourdes de sommeil, luttaient encore pour rester fermer, mais sa volonté s'y opposait farouchement. Pas maintenant. Pas ici.
Il sentit une présence à ses côtés mais n'y fit pas attention. Sûrement une de ces personnes venues lui taxer une clope ou lui dire de dégager, que ce coin, ce n'était pas pour les vieux. Bordel, Adam a juste vingt-ans. Il y a quitté le système scolaire sept-huit ans auparavant. Mais Adam est comme la plupart des élèves de cet Académie. Il n'est pas une personne difficile mais il est une personne paumée, dans un monde qui le surpasse. Il est quelqu'un qui veut comprendre comment tout fonctionne. Comment le monde tourne. Il veut comprendre pourquoi une vision si manichéenne de la planète, pourquoi le Gouvernement ment sans cesse à la population qu'il « désire protéger », qu'il veut « faire aller de l'avant » ? Les américains ne sont pas cons et un jour ou l'autre, ils ouvriront les yeux. Et Gordon n'aura que les siens pour pleurer.
Il entendit sa voix. Adam continuait de fixer le sol et adressa un sourire vague mais sincère. Il releva la tête vers elle et cligna plusieurs fois des yeux. Son sourire devint plus marqué.
« Est-ce que je te demande ce qu'une jeune femme seule fait ici ? Faut pas rester seul ici, on ne sait pas quel dangereux pervers se cache dans le coin ! »
Adam tendit la main à Évangeline. Elle s'assit à ses côtés et l'embrassa. Il aimait le contact de ses lèvres sur les siennes, il aimait sentir que la jeune femme lui appartenait. Il l'aimait, tout simplement. Est-on possessif par amour ou est-on possessif de nature ? Car, si on retient quelqu'un captif de ses bras, captif de ses draps, contre sa volonté, alors, la personne ne peut-elle pas se livrer à un mal-être sans fin ? Possessif par amour, ça revient à arracher les yeux à un lecteur parce qu'il aime la lecture ou à couper les mains à un peintre. Ça n'a aucun sens. L'homme enlaça les frêles épaules de la jeune femme d'un bras et il l'attira doucement à lui. Il fourra son visage dans les cheveux d'Éve et respira le parfum du shampoing qu'elle utilisait. Et il aimait cette odeur. Tout ce qui faisait partie intégrante de la vie de la demoiselle. Il voulait la retenir auprès de lui aussi longtemps que possible. Mais si elle voulait partir, il la laisserait faire. Il ne voulait pas qu'elle soit malheureuse. Pas en la gardant éternellement prisonnière d'une vie qu'elle n'aurait pas choisie. Elle replaça derrière son oreille une mèche folle du jeune homme qui avait osé s'échapper. Pourquoi faut-il toujours voir la droiture dans ce monde de malade ? Dès que quelque chose sort du rang, on se sent obligé de le remettre à sa place. A ce rythme-là, c'est le monde qu'on perdra. Il laissa son visage aller contre la main de sa chérie et appréciait ce contact des plus simples. Il ferma les yeux et prenait pleinement conscience de la chance qu'il avait de l'avoir. Il les rouvrit et sourit à Évangeline.
« Je suis content que tu sois là, ma chérie. Je me sentais pas bien au boulot et je suis parti. Mais t'avoir là, ça me fait du bien. »
Il fit glisser son bras, posé sur les épaules de la jeune femme, le long de son dos et posa sa main sur sa hanche. Il posa son autre main de libre sur une de ses cuisses et la ramena à lui. Doucement mais sûrement, il la ramena vers lui. Et il l'embrassa fougueusement.
« Je suis content que tu sois là. Je suis content de t'avoir. »



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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Lun 26 Aoû - 11:59

Ho oui ce cher Adam. Evangeline se rappelait que leur histoire n'avait pas été très simple, puisque comme de nombreux couples ils avaient rompu avant de se mettre ensemble. Non en fait elle avait rompu et elle s'était remis avec lui. C'est plus clair ? Même si tout n'est pas vrai, Evangeline préfère se lancer des fleurs parfois. Mais aujourd'hui, cet homme aux cheveux bruns était tout à elle. Il lui appartenait, autant ses yeux bleus, que son torse, ses jambes et son entre-jambe. Humhum. Evidemment comme la cheerleader, Adam avait eu d'autres aventures qu'elle, malgré tout Evangeline savait qu'elle pourrait se transformer en furie si jamais on faisait du mal à celui qu'elle aimait ou pire si on le lui volait. Cette personne serait morte en moins d'une heure. Violente ? Un peu, mais le gourou d'une femme amoureuse est bien plus fatale que celui de quelqu'un qui a la rage contre tout. Revenons à notre histoire je vous pris. Lorsqu'Adam lui répondit qu'un pervers pourrait très bien venir dans cette allée, Evangeline émit un sourire. Bien sûr que cela existait, Eve le savait. Sauf que si quelqu'un de mal intentionné s'approchait d'elle, il se recevrait un coup de talons puis elle partirait en courant. Folle, mais pas trop. Et tandis que la fumée engouffrait à nouveau toute l'allée, elle restait collée à son amoureux.

« Un pervers ? Ici ? Possible. Mais je sais me défendre. Et puis si le dangereux pervers est aussi charmant que toi, pourquoi refuser.

Se faire kidnapper par Adam ? Ho oui Eve mourrait d'envie, elle voulait partir de cette académie et aller s'enfermer avec son amoureux dans une chambre. Peut-être que cette idée lui traversait trop souvent la tête ces temps-ci. Eve n'aimait vraiment pas devoir vivre dans une chambre miteuse à l'académie. Bien qu'en étant Zinc, elle possédait tout de même qu'un simple misérable plomb. Les plomb elle les méprisait plus que jamais, pourtant qui pouvait savoir si elle n'en deviendrait pas une. Elle frémit. L'idée ne lui était même pas venue que son plan pouvait échouer et que si le gouvernement l'apprenait elle serait soit emprisonné soit pire, un plomb. Bon en même temps ce ne serait pas si désagréable, non ? Bien sûr que oui pensez-vous. Frédéric ne pourrait pas être son ami à cause de la malédiction qui pesait sur lui, Lexy Winchester se ferait une joie de la rabaisser et tous les autres Zinc ne la prendrait plus au sérieux. Elle serait descendue en bas de l'échelle. Si cela arrivait et elle avait tellement foi en son plan qu'Evangeline ne voulait pas penser à cette éventualité. La jeune brunette reporta son attention sur son petit-ami, soucieuse de savoir quel mal l'avait rongé toute la journée. Certes elle en était le remède semblait-il, mais Evangeline ne voulait pas qu'Adam soit malade. Enfin s'il l'était, elle le chouchouterait bien plus que nécessaire. Retomber en enfance quand on joue avec ses poupées c'est tellement adorable. Pardon ? On ne parle pas de la même Evangeline là. Cette dernière observait le visage tendre d'Adam, avec ses charmantes lèvres, ses petits yeux qui la dévoraient, ses mèches rebelles qui tombaient parfois sur son visage, tout lui appartenait. L'aimer-t-elle ? Oui et c'était bien la première fois qu'elle ressentait ce genre de sentiment. Il était là et de temps en temps quand elle était seule dans sa chambre, des frissons la parcourait, car l'absence du corps du jeune homme devenait douloureux. Et s'il la quittait ? Et s'il l'abandonnait comme une vieille chaussette ou un chien sur le bord de la route ? Ça mélangé au fait de devenir Plomb, Eve en était malade d'avance. Non il ne fallait pas, il fallait qu'elle s'occupe de lui, qu'elle le chérisse tant qu'elle le pourrait pour ne pas avoir de regret par la suite.

« Tu ne veux pas rentrer, si tu ne te sens pas bien ? Je m'occuperais de toi.

À peine eut-elle prononcé ses mots, qu'Adam la prit dans ses bras, fit descendre sa main le long de son dos, l'autre trop occupé sur sa cuisse. Il la ramena tendrement vers lui et l'embrassa. Le feu d'artifice. Ça lui faisait parfois cet effet quand elle ne l'avait pas vu depuis longtemps. Firework. Et cette sensation de bonheur au fond d'elle. Adam lui dit qu'il était heureux de l'avoir, content qu'elle soit là. Évidemment Eve aussi aimait être avec lui, sans aucun doute. Cette caresse sur sa cuisse lui donnait envie de lui, mais le fait aussi près de l'académie et surtout dans cet endroit n'était pas le lieu idéal.

« Moi aussi je suis heureuse de t'avoir, rien qu'à moi.

Elle l'embrassa à nouveau, posa ses mains sur la nuque du jeune homme comme si elle voulait s'accrocher à lui comme un coquillage à un rocher. Confiance. Evangeline avait confiance en son amoureux et pourtant elle ne lui avait jamais parlé de son projet de quitter l'académie. Peut-être que s'était le bon moment. Elle se retira un peu de son étreinte.

«  Je ne sais pas si c'est le bon moment mais j'ai une nouvelle à t'annoncer. Dit-elle un peu gêner par la situation et avant qu'Adam ait eu le temps de se faire des idées elle reprit. Je veux partir de l'académie. Et je pense pouvoir le faire.

Elle se tue attendant une réponse d'Adam. Evangeline le fixait droit dans les yeux ne sachant comment il allait réagir à cette nouvelle et espérant que son mal était passé.

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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Dim 1 Sep - 0:59


You are my sweetest downfall
I l se fichait éperdument d'être malade. Il se fichait des qu'en-dira-t-on, des regards des gens. Il savait qu'Evangeline préférerait avoir à faire à son homme en mauvaise santé plutôt que de devoir être séparée de lui et qu'il soit en pleine forme. Aussi, il ne se gênait pas pour faire savoir à la jeune femme à quel point il l'aimait. Contre vents et marées, il l'avait choisi elle. Pourtant, il y avait du monde qui se bousculait au portillon. Il aurait pu prendre une de ces bimbos qui se déshabillaient facilement et qui n'avaient que pour mot d'ordre de vivre facilement. Mais avec elles, Adam se sentait emprisonné, comme un petit oiseau à qui on aurait coupé les ailes, enfermé dans sa cage doré. Un enfant à qui on faisait plein de promesses et qui voyait tous ses souhaits soudainement se rétracter. Avec Eve, c'était différent.

Dans les premiers temps de leur relation, ils avaient tenté de faire comme tout le monde. Ils avaient tenté d'être un couple parfait, qui se préoccupaient de l'avenir. Une descendance ? Pourquoi pas ? Mais pas maintenant. Emménager ensemble ? Leur relation était encore balbutiante. Et de mal en pis, leur complicité s'était muée enengueulades de plus en plus fréquentes. Adam avait eu beau tout faire pour la retenir. En vain. Au fil du temps, il s'était éloigné d'elle et avait cessé de répondre à ses appels. Il l'avait aimé mais elle avait tout ruiné. Quand Adam l'avait rappelé et qu'ils s'étaient retrouvés dans ce parc, il s'était rendu compte combien il tenait encore à elle, combien de fois il avait rêvé ce corps, combien de fois il avait dessiné ces courbes dans l'air saturé de sa vie, combien de fois il avait repensé à ces lèvres fraîches qui s'étaient promenées sur son corps. Et il s'était rendu compte que sa vie avait cruellement manqué de saveur sans elle.

L'avoir désormais là, à ses côtés, c'était la preuve qu'ils avaient bien fait de se redonner une seconde chance. Cette fois-ci, Adam se contrerichait de ne pas faire comme tout le monde. Car ils n'étaient pas tout le monde. Ils étaient Eve et Adam. Adam et Eve. Et ils s'aimaient.

Et il l'aimait, plus que tout au monde. Evangeline n'était pas la première femme de sa vie, Sasha, sa grand-mère occupant cette convoitée et honorable place. Mais Adam devait tout de même se l'avouer, la jeune élue de son coeur n'était vraiment pas loin derrière. Il ne pouvait pourtant pas se résoudre à lui céder cette place. Ca serait comme si on troquait la sécurité contre quelque chose qui n'était pas tout à fait établi. Sasha avait toujours été là pour Adam. C'était elle qui lui soignait les bobos, qui lui contait des histoires avant qu'il se plonge dans de doux rêves, qui séchait ses larmes et qui nourrissait les espoirs du petit garçon qu'il était encore. C'était à elle qu'il pensait lorsqu'il se sentait seul, c'est à elle qu'il adressait des cartes postales et des lettres emplies de cette ferveur typique des enfants. Et Evangeline, c'était la femme qui séchait désormais ses larmes, qui le calmait lorsque les nuits étaient tristement agitées, la femme à qui il envoyait de longs messages enflammés de det amour typique des jeunes gens sous l'influence de Cupidon. C'était elle et personne d'autre. Il avait "rompu" avec sa grand-mère. Eve était désormais son unique concurrente.

« Qui sait ? Je suis peut-être un dangereux pervers qui ne désire que te violer ici et maintenant par exemple. Mais comme je suis un homme avec des principes, je te garde pour moi seul et je réserve ça à mon chez-moi. »

Il adressa à la jeune femme un sourire plein de tendresse. Ses yeux d'illuminé - d'homme fou amoureux si vous préférez - étaient posés sur elle, comme un regard protecteur. Ils semblaient lui dire je t'aime. Je t'aime. Tout son être le criait. Ses carresses, ses lèvres s'unissant aux siennes. Son corps était attiré par le sien. Ils se complétaient à merveille. Deux âmes-soeurs qui s'étaient enfin trouvées. Et il ne cessait pas de faire valser sa main partout où il le pouvait. Car ce n'est pas quand il sera trop tard qu'il faudra se réveiller.

« T'avoir ici avec moi, ça me soigne déjà. Tu es mon petit remède, mon petit pansement, mon amour. »

La jeune femme avait posé ses mains sur sa nuque et s'y accrochait. Comme si elle était en détresse. Quand quelque chose va mal, on se raccroche toujours à une valeur sûre, qui saura faire sortir la tête de l'eau. C'est l'impression qu'Evangeline donnait à Adam. Il attira la demoiselle à lui et la plaça à califourchon sur lui. Doucement, il encercla la jeune femme de ses bras. Prison de sûreté.

Et elle lui parla de ses projets. Son envie de quitter l'Académie. Oh Adam n'était pas contre. Seulement... Était-ce une bonne chose ? Le Gouvernement la suivrait probablement à la trace jusqu'à ce qu'Il s'assure de sa fidélité. Et si jamais elle faisait un pas de travers, ele en paierait indubitablement le prix. Et ça, Adam ne le supporterait pas. De la voire en proie à ces harpies qui engloutissent la moindre parcelle d'espoir, la moindre parcelle de vie. Il ne supporterait pas de la voir souffrir, de la voir devenir un robot comme tous les autres. Une fragile poupée aux mains de géants de fer. Une brindille que l'on arrache sans aucun effort de la terre. Mais il aimerait aussi la voir au dehors, la voir habiter chez lui avec lui, l'avoir à ses côtés, de jour comme de nuit. Et s'il parvenait à avoir un accord pour sortir de New York, chose improbable mais peut-être pas impossible, il irait la présenter à ses grand-parents. C'est une chose importante aux yeux du jeune homme.

« Eve... Je t'aime plus que tu ne le penses, mais je ne veux pas que tu fasses une connerie, d'accord ? T'es encore jeune, gâche pas ta vie ainsi. Bien entendu, je serais heureux de t'avoir chez moi, de passer plus de temps avec toi que maintenant et de faire plein de projets qu'on ne réalisera sans doute pas, mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de te voir souffrir. Ce Gouvernement, c'est l'Enfer vivant. U. Pas de travers et Il t'aspire dans leurs limbes. Je m'en voudrais de ne pas avoir su te protéger. Regarde. Il y a quelques années, j'ai fait la décision de partir loin de chez moi. Pour l'inconnu. J'ai regretté. NY, c'est pas aussi flatteur qu'il n'y paraît. Et je t'ai rencontré. Mais promets-moi qu'un jour, on s'échappera et que tu m'épouseras. Promets-le. »




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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Mer 11 Sep - 22:18

Adam et Eve. Evangeline se souvenait de ce que sa mère lui avait dit quand elle était gamine. Après l'avoir frappé une fois avec un livre énorme, elle le lui avait balancé et avait crié « tien ça te remettra les idées en place ! ». Il s'agissait de la Bible. Un livre religieux donc Evangeline n'en avait que faire. Elle s'était même demandée à plusieurs reprises pourquoi sa mère possédait-elle un livre comme celui-ci. La religion catholique, la Bible lorsque l'on n'est pas croyant à quoi ça sert de l'avoir honnêtement ? Mais Eve ne s'était pas attardée sur la question. Elle était jeune et comme souvent, sa mère avait montré son dégoût envers sa fille. La pauvre petite fille avait ramassé le bouquin et avait commencé à lire. Cela ne lui avait pas plu, car elle ne comprenait pas le système. Mais cela parlait d'elle, d'Eve, la première femme sur terre d'après l'ancien testament. Et puis elle s'était arrêtée là. La jeune fille ne savait pas pourquoi, mais elle avait gardé le livre pendant longtemps dans sa table de chevet. Avant de le brûler comme beaucoup d'autres livres ayant appartenu à sa mère. Elle avait compris que Madame Hopskin n'aurait jamais d'amour pour elle, ne lui offrirait jamais de cadeau. Tout ce qu'elle pouvait attendre de sa part était un sentiment de haine insoutenable. Maintenant qu'Evangeline se rappelait se souvenir, elle eu envie de sourire en pensant au couple mythique qu'Adam et Eve avait reformé. C'était drôle.

Tout ne l'avait pas été et c'était étrange comme le poids de cette séparation pesait parfois sur leur couple. La rupture avant la réconciliation. Mais cette rupture avait eu du bon. Une fois les deux amants retrouvés, l'un comme l'autre s'était rendu compte que le contact du corps leur avait manqué. Oui Evangeline se souvenait de longues nuits qu'elle avait passé sans Adam. Ce n'était pas non plus très monotone puisque chagrin d'amour signifiait pour elle de tenter de l'oublier. Comment ? Avec d'autres hommes. Cependant, rien n'était comparable à ce qu'elle avait pu ressentir avec son amant, le seul qui avait su la rendre humaine. Il est vrai qu'Evangeline parfois n'avait pas l'impression d'être une femme, mais simplement un objet de convoitise, un objet avec une pensée qui s'ouvre ou non. Un objet entre des mains. Oublier tout chagrin dans le vice. C'était ainsi que la brune avait fonctionné pendant tellement longtemps, que ce soit avant de venir à Weins ou même pendant. Et puis il y avait eu Adam. Cela n'avait plus été pareil. Elle n'avait pas eu envie de s'offrir entièrement à lui seulement pour un soit, mais plutôt de le connaître, de savoir qui il était et ce qu'il avait vécu. Vous croyez au coup de foudre ? Elle n'y croyait pas et malgré cette pulsion qui l'avait saisi lorsqu'elle avait vu le jeune homme brun, Evangeline n'était pas tombé dans ces rêveries infantiles. Ce n'était pas son genre.

Toute cette sensation fourmillait encore en elle, plus elle était avec lui, plus elle s'intensifiait. Elle eu un petit rire lorsqu'il parla de la violer, tel un monstrueux pervers. C'était peut-être déplacé de sa part de rire, mais elle s'en fichait. Au fond elle sentait qu'Adam pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, dans la limite du raisonnable dirons nous. Il l'observa d'un air tendre. Qui n'aurait pas craqué en voyant ces charmants petits yeux la dévorer du regard. Evangeline sentait les mains de son copain parcourir tout son corps. Il était tellement adorable de lui dire tout ça. La jeune fille n'avait jamais été douée pour faire de grande déclarations. Déjà lorsqu'on lui demandait de faire un discours si ce n'était pas sur le maquillage, ou les vêtements, elle en était bien incapable. Μalgrè le fait qu'elle ressentait des sentiments à l'égard d'Adam, les dire tout fort, lui semblait hors d'atteinte. C'était comme si elle avait un blocage et que les mots ne franchissaient jamais sa bouche. Elle se souvenait d'une phrase qu'on lui avait dite « Une fois que tu es embarqué dans des sentiments, fais attention, car c'est souvent de là qu'on te détruit ». Avait-elle peur de ça ? Avait-elle peur de souffrir ? Ou pire qu'on utilise Adam pour l'atteindre ? Elle l'avait déjà perdue une fois, avait sentit la douleur, le vide dans son corps. Ils n'avaient pas le droit, ils n'avaient pas le droit de lui enlever Adam, ils n'avaient pas le droit de lui faire connaître à nouveau ce vide. Ce n'était pas juste. Il ne fallait pas qu'on lui fasse de mal. Pas à cause d'elle.

Adam dû sentir sa détresse. Il la souleva, elle aussi légère qu'une plume pour la poser à califourchon sur lui puis il mit ses bras autour d'elle. Un cocon. D'une certaine manière les bras qui l'encerclaient fort contre son torse, avaient formés une maison, un endroit où elle se sentait chez elle, libre et heureuse de vivre dans ce monde. Il ne semblait pourtant pas apprécié le fait qu'elle veuille quitter l'académie. Il était peut-être inquiet, elle ne savait pas trop, mais ne comprenait pas. Oui le gouvernement était manipulateur et vicieux, il devait être renversé. Mais Evangeline ne pouvait formuler cette volonté à voix haute. On ne savait pas qui pouvait l'entendre. Partir loin, amener Adam avec elle et fuir tels deux amants maudits. C'est alors qu'elle entendu ces paroles : « un jour, on s'échappera et que tu m'épouseras. ». Avait-elle bien compris ? Épouser ? Mariage ? Oui mille fois oui. Elle n'en revenait pas qu'il parle de ça. Un instant, elle l'observa incrédule, assimilant ce qu'elle venait d'entendre, cherchant dans les yeux de son amoureux une étincelle de plaisanterie. Mais non il ne plaisantait pas. La stupeur passée, elle eu un large sourire puis se jeta à son cou, toute heureuse. Ho un petit bonheur pour Evangeline Hopskin ! Sa tête collée à la sienne, elle murmura au creux de son oreille :

« Je te le promet mille fois et plus encore.

Elle releva la tête, mouvant ainsi sa longue chevelure qu'elle aurait dû vraiment attacher avant d'embrasser les lèvres d'Adam. C'était un baisé comme un autre diront nous, mais bien plus un baisé remplis de promesse. Comment lui dire non ? Leurs lèvres se séparèrent, mais leur têtes étaient encore très proches.

« Adam ? Pourrais-tu me promette d'être toujours là pour moi, peu importe ce que je fais ? Je sais que je ne suis pas parfaite tout les jours, et je ne sais pas si un jour je change … j'ai peur de te perdre. Et Adam … je t'aime.

Son ton n'était pas suppliant, ni même inquiet, il était honnête, tout comme cette dernière phrase qu'elle avait enfin prononcé. Une phrase qui n'est pas entendus souvent dans la bouche de la cheerleader. Quant à son projet de partir de l'académie. Il n'était pas totalement avorté, mais plutôt complexe.


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MessageSujet: Re: « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline « Light my heart up baby like a matchstick » ◄ Evangeline Icon_minitime1Sam 21 Sep - 11:43


You are beautiful, like a dream come alive, incredible
Ses grand-parents avaient dû devenir croyants après la perte soudaine et tragique de leur fille. Leur unique fille, la chair de leur chair, le fruit de leurs entrailles, partie alors qu'elle entamait juste sa vraie vie. Une injustice à l'échelle mondiale. Une souffrance que rien ne saurait apaiser. Ils n'avaient eu plus rien à se raccrocher, hormis ce petit être qui hurlait et gigotait dans tous les sens. Ils avaient accepté de s'occuper de l'enfant, mais cela avait des inconvéniants. Tous les jours, ils voyaient cet enfant s'époumoner pour une têtée ou avor une présence rassurante à ses côtés. Mais les vieillards avaient sans cesse sous leurq yeux une douleur indescriptible. Ils devaient vivre tous les jours avec ce petit bout d'homme, qui ravivaient les souvenirs de leur fille, morte trop vite sous le joug d'un malade mental avec un fusil entre les mains. Il avait été appelé Adam car c'était le premier petit garçon de la famille. C'était un hommage à un ami du père, parti en Europe, jamais revenu. Ce Noël, ce tragique Noël où leur monde si bien ordonné bascula en un battement de coeur. Le pauvre Adam qui s'était accroché à la vie des mois durant, pour combattre le virus qui avait pris un plaisir pervers de le démolir avait réussi là où ses parents avaient échoué. Et du haut de ses onze mois, il observait en pleurant les corps sans vie de ses parents. Les semaines s'étaient succédées, ribambelle de cauchemars tortionnaires et de pleurs pour l'enfant, chapelets de souffrances pour Sasha et Nelson. Leur petit-fils et leur existence étaient désormais mutilés.
Pour avoir une raison de vivre, pour ce petit Adam qui continuait son bout de chemin, ils s'étaient tournés vers la religion, pensant trouver en ces préceptes la force et la foi de continuer. Continuer pour exister. Exister et apprendre à faire avec le passé. Exister pour souffrir. Exister et souffrir. Ils n'avaient jamais lu la Bible, livre le plus vendu au monde, mais les messes, les réunions de fanatiques religieux autour de madeleines et de café étaient devenus leur lot quotidien. La banalité. Et pour leur petit-fils, ils avaient su surmonter les embûches que la Vie avait semé çà et là. Ils avaient réappris à respirer. A retrouver le Chemin.
Adam avait reçu cette éducation catholique. Quand il ne cuisinait pas avec Sasha, quand il ne bricolait pas avec Nelson, on lui parlait de la Génèse, de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les biographies de Jésus, comme il aimait appeler la Bible. Ca ne le passionnait guère; mais il ne détestait pas pour autant cela. Il préférait étudier ces textes indigestes plutôt que de devoir parler au fils du Maire du village. Malgré cela, il n'alla jamais braver le froid ecclésiastique. Les églises étaient sans cesse sujettes à des courants d'air et les visages froids et passifs des hommes d'Église l'en dissuadèrent. Et plus le temps filait, plus il se détachait de tout cela. Prendre son envol, partir loin loin loin. Trouver son chemin.
Il se sentait comme Noé et son arche. Comme Noé qui emmène sa femme dessus.
Privilégiés. Sauvés.
Lorsqu'il eut faite sa sérieuse proposition de s'unir pour de bon un jour, il avait senti le regard d'Evangeline le scruter. Il aurait voulu parler, lui dire qu'il était sérieux, mais les mots venaient à le déserter. Comme sa vie des années auparavant. Il pensait la jeune femme sceptique. Peut-être qu'elle ne voulait pas. Après tout, ce n'est pas rare un couple qui ne se mariait pas après des années de vie commune. Adam se voyait déjà seul, encore en train de tenter d'encaisser ce refus qui aurait fait voler en éclats ses projets d'avenir. Mais un large sourire fendit le magnifique visage de sa douce. Déjà, il sentait son coeur caracoler dans sa poitrine. Des bonds immenses, un feu d'artifices intérieur. Oh, comme il l'aimait encore davantage en cet instant précis ! Elle se jeta à son cou. Dans son ventre, des papillons aux ailes enflammés avaient entamé une danse de la joie. Le souffle de la jeune femme vint caresser son cou, son oreille. Ses mots semblèrent légers et firent du bien à Adam lorsqu'il les entendit. Il ne sera jamais seul. Elle l'épousera.
« Si tu veux, on peut... Non c'est stupide. Oublie ! »
Il vit le visage de sa douce, ses cheveux ondoyant au gré de ses mouvements. Il aimait ce qu'elle était. Physiquement ou mentalement, il ne faisait aucune différence. Il prenait tout ou rien. Et avec elle, c'était plutôt tout. Ses lèvres sucrées fondirent sur les siennes. Toujours trop tôt, toujourd trop court. Elle se sépara de lui. « Pourrais-tu me promettre d'être toujours là pour moi, peu importe ce que je fais ? » Elle venait de lui faire la promesse de l'épouser un jour. Il ne la lâcherait pas de sitôt. Pas maintenant. Et il l'avait perdue bien trop longtemps pour recommencer ce calvaire. « Je t'aime. » Il n'avait pas souvent entendu Evangeline les dire, mais ces mots lui firent un bien fou. Il était impossible d'avoir un sourire plus rayonnant que le sien. Oh ma chérie, oh ma Evangeline. Epouse-moi maintenant, enfuyons-nous loin, très loi d'ici. Maintenant.
« Alors, déjà, je veux éclaircir certains points. Petit un : tu es parfaite à mes yeux, donc tu peux rayer les négations dans ta phrase. Petit deux : si je suis revenu vers toi, c'est parce que tu me manquais, que je t'aimais encore trop pour t'oublier. Donc si tu crois pouvoir te débarasser de moi maintenant, tu te trompes. En plus, tu viens de me promettre de devenir un jour ma femme et je suis prêt à patienter le temps qu'il faudra pour que ce projet se réalise. Petit trois : si un jour tu changes, tu changeras. Si je viens à te quitter pour ça, je serais vraiment con. Mais comme je ne veux pas te perdre une seconde fois... Et petit quatre : moi aussi je t'aime. Bien plus que tout au monde. »
Adam resserra son étreinte sur la jeune femme. Il fourra sa tête dans son cou. En proie au plaisir.
« Maintenant, je vais rentrer chez moi, je me sens tout autre. Si jamais tu veux venir me faire un massage... Je dis ça mais tu le prends comme tu veux. »
Sourire innocent plaqué sur ses lèvres.



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