« Le premier visage au monde est un visage de femme. » || Présentation d'Acantha
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Sujet: « Le premier visage au monde est un visage de femme. » || Présentation d'Acantha Mer 1 Juin - 19:59
Acantha Ríghnach Everwood
« On est tous à la recherche d'une frontière, une ligne claire entre le rêve et le réalité. » _ Tahar Ben Jelloun
« it's your life! »
NOM : Everwood PRÉNOMS : Acantha Ríghnach DATE DE NAISSANCE : 30 mars 2081 À : Las Vegas NATIONALITÉ : Américaine à 100% SIGNE PARTICULIER : //
Poste vacant ; scénario ou inventé? Le personnage a été inventé de toutes pièces :) Célébrité choisie : Rosie Huntington-Whiteley Groupe : Cheerleaders & Police Secrète Code du règlement : vu
« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. » — Balzac.
« C'est une douleur atroce que de ressentir un mal de ventre qui vous broie les os. Oh, comme j'ai envie de m'enterrer, de m'endormir pour ne jamais me réveiller. Je ne peux plus supporter cela. C'est comme si on vous donnait des coups, qu'on vous en rouait jusqu'à ce que vous suppliez le ciel d'arrêter cela. Je croyais en Dieu. J'y croyais. Toute mon enfance a été bercée par les cantiques, les psaumes et prières, le dimanche, à l'Eglise. J'avais placé en lui une foi incommensurable. Tout ça pour me rendre compte, à présent, qu'il n'existait pas. S'Il prétendait venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, pourquoi ne venait-il pas m'aider ? Je souffrais le martyr, je me tordais dans tous les sens, espérant que la douleur se calmerait. Mais, à mesure que les minutes s'égrenaient lentement sur le tableau du Temps, elle s'intensifiait, elle redoublait de puissance. J'avais beau me couvrir le ventre d'un tissu doux, le recouvrir d'une poche de liquide brûlant, rien n'y faisait. Je fermais les yeux et m'envolais vers des contrées où elle n'aurait pas lieu d'être. Je m'enfonçais dans mon canapé, essayant de me concentrer sur les niaiseries qui passaient à l'écran. Cela ne m'empêcha pas de retenir les cris de douleur qui s'échappaient d'entre mes lèvres. Mes mains se crispèrent sur mon ventre. Et soudain, entre mes jambes, je sentis comme quelque chose d'étrange, comme si on m'avait versé de l'eau ou un autre liquide dessus. En baissant les yeux, je vis que les coussins, que mon pantalon étaient trempés. Et soudain, je pris conscience de ce qui se passait. J'étais en train d'accoucher. « De longs couloirs blancs se succédaient devant mes yeux. J'entendais des bruits indistincts, comme s'ils étaient étouffés, comme si on faisait attention à ne pas crier. J'essayais de sourire mais ce sourire s'apparentait plus à une grimace de torture. Je ne désirais pas cet enfant. Je n'en voulais pas. Il s'était formé en moi, contre mon consentement. Bon, vous me direz qu'un enfant n'a pas besoin des avis de la femme pour prendre place en vous. Mais j'aurais aimé être au courant de sa présence, j'aurais aimé avoir le ventre arrondi, comme les autres mères, j'aurais aimé avoir un homme pour m'aider à supporter une telle épreuve. Je n'avais rien eu de tout cela. Rien. Même pas l'ombre d'une poussière d'un rêve. Que dalle. Je me retrouvais à présent seule, entourée de monde. Seule dans cette salle immaculée, dans cette salle dont le carrelage reflétait nos moindres gestes. Seule dans cette salle à mettre au monde un enfant non désiré. J'aurais voulu m'enterrer. « La seule chose que je savais, c'est qu'au dehors, il pleuvait. Une pluie qui, en l'espace de quelques secondes, vous trempe jusqu'aux os et vous gèle sur place. Aussi, on était le 30 mars 2081. Qu'on était à Las Vegas. Cette pensée me rassurait. J'avais toujours vécu dans cette ville, je ne m'imaginais pas partir ailleurs. J'avais, sur ma poitrine nue et entre mes bras faibles, le minuscule petit corps de ma fille. Je souriais en la regardant. Elle était si chétive, si faible ! Et elle était si jolie, avec ses joues rebondies, ses petits yeux qui s'ouvraient de temps à autre, ses petits cris qui s'élevaient parmi les voix tonitruantes des autres personnes. Jamais je n'aurais la force de l'abandonner. Je ne l'avais pas désirée, certes, mais je ne pouvais pas la laisser seule sans moi. Cependant, je ne me doutais pas que je n'aurais jamais le loisir de la voir grandir. Jamais. Mes yeux se sont fermés, mon cœur a cessé de battre et je me suis envolée dans ces contrées lointaines, très lointaines, sans certitudes de retour. Je ne reviendrais pas.
« Elle et lui, deux personnes que je ne connaitrais jamais. Ce sont eux qui adoptèrent ma fille, ma chère petite fille. Ce sont eux qui prirent soin d'elle et qui l'élevèrent dans de bonnes conditions. J'aurais tant aimé être là, juste à côté d'elle et la rassurer lorsqu'elle faisait des cauchemars. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras et la consoler, la rassurer, lui dire combien je l'aimais et combien j'étais fière d'elle. Alors, impuissante, je la voyais grandir, grandir, et je sentais les larmes monter dans mes yeux. C'était, au premier abord une enfant qui ne réclamait rien. Oh non, elle n'était pas Je la voyais, ses deux yeux bleu qui enviaient les autres enfants. Elle semblait demander à ce qu'on l'accepte dans des groupes de camaraderie. Mais, elle refusait systématiquement de se mêler au reste de la société. Elle ne se sentait pas comme les autres enfants. Je savais qu'au fond d'elle-même, elle se doutait qu'il lui manquait quelque chose. Quelque chose qu'elle ne retrouverait pas. Quelque chose de perdu. « " Ma petite chérie, il faut que ton père et moi t'annoncions quelque chose. Tu sais... C'est compliqué à dire, euh... En réalité, nous ne sommes pas tes vrais parents. Tu as été adoptée à ta naissance. Nous avons appris que ta maman est décédée quelques minutes après t'avoir mise au monde. Nous t'avons prise sous notre aile. Tu semblais si fragile ! Si petite ! Je... Si tu as besoin de parler, nous sommes là, ne l'oublie pas... " J'avais vu sa réaction, après ces quelques phrases. Elle semblait abattue. Elle trouvait la réponse à la question qu'elle se posait depuis toujours : Qu'est-ce qui me manque et que les autres n'ont pas ? Une mère. Une vraie mère. Une mère qui m'aurait conçu de A à Z. Et un père. Un père qui aurait pris soin de moi, qui m'aurait engueulé lorsque j'aurais fait des bêtises. Mais ma petite fille n'avait pas eu cela. Elle n'avait pas eu cette chance. Elle avait hérité de deux personnes qui la couvèrent plus que nécessaire. Ma pauvre petite fille ! « Acantha. C'est le nom qu'ils lui ont donné. Il est d'origine grecque. Il signifie épine. Une épine comme elle l'est. Elle n'a pas su pardonner le fait qu'on lui ai caché si longtemps son adoption. Elle s'est mise en tête de partir à la recherche de son père biologique. Quand on le lui demandait, elle disait qu'elle n'avait pas de parents. Elle changea d'aptitudes envers ses camarades de classe. Elle en voulait à tout le monde. Comme si elle pensait qu'ils avaient tous fait un énorme complot contre elle. Elle ne se mélangeait encore moins avec les autres jeunes de son âge. Elle devint violente. Elle commença à se dévergonder, à braver les interdits. Elle ne cherchait plus à frôler les limites; elle les avait franchies depuis longtemps. « Un jour, alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle rencontra son père biologique. Elle était déjà à l'Académie Weins. Acantha a vu cet homme, déambulant dans les couloirs, entrant dans la Salle des Professeurs. Elle a été intriguée par son attitude, par son physique qu'elle n'a pu apercevoir que quelques secondes. De fugaces secondes. C'était à la rentrée. Puis, elle alla poser ses affaires sur la salle de sa classe. J'aurais voulu l'accompagner, j'aurais voulu lui tenir la main, l'embrasser, faire les achats scolaires avec elle, mais... Je ne pouvais pas. Je n'étais plus là. Et soudain, il apparut sur l'estrade, derrière le bureau. Un homme grand, de forte carrure. Sur son nez pendaient des lunettes sans montures. Des yeux bleu pétillaient derrière les carreaux, un grand sourire fendait son visage mat. Des cheveux blonds encadraient son visage ovale et fin. Et il s'appelait Jay Everwood. Acantha s'est reconnue en lui. J'ai vu dans son regard qu'elle se sentait proche de lui sans le connaître. Et, à la fin de ce cours, elle a été lui parler. Papa a été le premier mot qu'elle lui a sorti. « Il était trop tard pour Acantha. Elle avait trop viré dans la débauche, dans la drogue et on en passe des vertes et des pas mûres. Elle est encore à l'Académie Weins. Ma fille est considérée comme la 2nde Reine de l'établissement. Je vous en prie, si vous me lisez un jour, prenez soin d'elle. Ne la laissez pas s'égarer encore plus que d'ordinaire...
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CARACTÈRE
« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. » — Jules Renard.
Ma fille est devenue autoritaire. Elle n'arrive pas à ne pas donner d'ordres. C'est comme si ça a toujours fait parti d'elle. En même temps, elle n'aurait pas pu être douce, soumise. Elle ne le sera jamais qu'entre les bras de l'homme qui la fera rêver jusqu'au fin fond de sa vie. Non, elle aime donner des ordres, et, avec sa grande amie Calypso, elle en fait un jeu. D'ailleurs, lorsqu'on ne lui obéit pas, lorsqu'on vient contrecarrer ses plans, ou qu'on lui fait un sale coup dans le dos, elle devient très rancunière. Dans ces cas-là, je vous déconseille de rester dans ses pattes. Elle vous en fera baver, jusqu'à ce que vous vous trainiez à ses pieds pour vous faire pardonner. Il faut aussi savoir une chose sur ma petite Acantha. C'est une personne impulsive. Elle part au quart de tour. Il n'est pas possible de lui faire une réflexion convenable. Dites-lui qu'elle est grosse et vous aurez la marque de sa main sur sa joue. Dites-lui que vous n'aimez pas ses nouvelles fringues et elle vous insultera comme jamais elle ne l'a fait. De plus, comme toute Reine qui se respecte, elle est capricieuse. Quand elle veut quelque chose, elle essaie par tous les moyens de l'obtenir. Si vous vous retrouvez dans sa ligne de mire, elle vous utilisera afin d'arriver à ses fins. Enfin, dernier trait de caractère qualifiant ma fille, c'est qu'elle est fataliste. Quand on prédit la fin du monde ( clin d'œil à Harold Camping ), elle a tendance à y croire. Mais, ma petite fille, c'est aussi une personne autonome, qui n'a besoin de personne pour se débrouiller. D'ailleurs, elle préfère tout faire elle-même qu'avec l'aide d'autrui. C'est aussi une grande romantique dans l'âme. Elle rêve d'une demande en mariage sur la plage, au coucher du soleil. Elle rêve d'un homme qui lui préparera des dîners aux chandelles, qui parsèmera son bain de pétales de roses. En accord avec son caractère de capricieuse, elle est tenace. Quand elle veut, elle peut. Elle se démènera corps et âme pour l'obtention de quelque chose. Elle s'y accroche, elle y croit dur comme fer. C'est une personne aussi ambitieuse. Elle désire par dessus tout réussir ses études ( ce qui, selon moi, n'est pas tellement réel puisqu'elle a déjà redoublé plusieurs fois ). Enfin, Acantha est une enfant méticuleuse. Aucun détail ne lui échappe, et elle préfère tout faire correctement, quitte à prendre beaucoup de temps, pour avoir un résultat à la hauteur de ses désirs.
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YOU & YOURSELF
Ton p'tit nom/pseudo : Adélaïde - Alinoé - Dédé pour les intimes Ton âge : 19 balais Un ou plusieurs comptes sur le forum ? Plusieurs :D Comment as-tu connu le forum ? Disons que Calypso et moi avons eu la merveilleuse idée de le faire ? Et comment tu le trouves ? Ahahahah, la question qui tue ! Quelque chose à ajouter ? Le bac, c'est jeudi !