avais connu Naoki … je ne sais plus trop comment en réalité. Mais entre nous, une chose est sûre, on s’entend très bien. Je peux aussi vous dire que j’aimerais bien le mettre dans mon lit, mais j’attends de voir si c’est réciproque ou non. Je suis attachée à ce nippon, oui je sais, je le suis aussi … une nippone. J’aime beaucoup parler Japonais avec lui, car nous venons tous deux du même pays. Deux étrangers dans un pays … deux fous furieux qui ont voulu fuir une patrie. Moi, la fille de Yakuza, lui un simple type au passé peu ordinaire. Nous ne sommes pas du tout ordinaire lui et moi et je pense que ça, il le sait. Enfin bref, je marchais dans les rues sombres de cette ville putride. J’étais une étrangère qui avait réussi à trancher quelques têtes pour avoir des papiers à mon nom. Calypso, c’était ma boss et ma protégée. Comme je suis sa protégée. Une amitié soudée est née entre nous. Je l’adore, l’apprécie, ne la vénère pas non plus, mais j’adore cette nana, elle n’a nullement froid aux yeux. Une vraie reine. Elle me laissait faire ce que je voulais, tant que je fasse correctement mon taffe tout en restant discrète. Ce soir, je n’avais pas katanas, en même temps, les flics me jetteraient en taule ou alors, je déclencherais une guerre ou bien … je me ferais tuer en un rien de temps. Mais je n’ai pas besoin de ça pour faire couler du sang, j’ai bien ce qu’il faut pour le faire. Mais, je n’avais nullement l’intention de faire couler du sang. Alors que je marchais aisément, je vois au loin une silhouette connue. Je m’avance vers lui, oui la silhouette est celle d’un homme et pas n’importe lequel, je pose ma main sur son épaule et lui murmure un
« konbanwa»
J’enlève ma main et lui fais face tout en croisant les bras et en souriant. Me syeux scrutaient les traits du visage du jeune homme face à moi
« Comment vas-tu depuis la dernière fois ? J’espère que je ne te dérange pas »
Demande je en penchant légèrement ma tête tout en le regardant. J'avais envie de passer un moment avec lui, j'espérais réellement ne pas le déranger et qu'il accepte donc ma compagnie en sa présence, je redressais ma tête tout en me plaçant à ses côtés pour que nous continuons à marcher dans sa direction à lui. Je me demandais même où il allait ainsi à cette heure tardive. Je ne voulais aps l'embêter, je pense que je me répète, mais dons que c'est le seul homme en qui j'ai réellement confiance et aussi envers qui j'éprouve un certain respect, mélangé à des sentiments bien réels. Non pas d'amour, mais des sentiments d'amitiés. Il était le seul avec Calypso, avec qui je pouvais être ce que je suis réellement et franchement, ça fait parfois du bien
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Sujet: Re: Au delà des rues, on croise des connaissances (naoki) Mar 14 Mai - 22:10
Le Quartier Sud. Le plus dangereux de tous, tout le monde le sait. Mieux vaut ne pas s'y trouver si on n'a rien à y faire, ou si on ne sait pas se défendre. C'est comme si toute la pire racaille de New-York était concentrée dans cet endroit, dans ce seul quartier. Quand on a envie de quelque chose de totalement illégal, c'est ici qu'il faut venir. Prostitution, combats de rue, résistants, drogue... On trouve de tout dans ce seul quartier. C'est pour ça que tu es là, d'ailleurs. Parce qu'on y trouve n'importe quoi, et surtout n'importe qui. Et puisque la drogue est ton principal moyen de te faire de l'argent, pour ne pas dire le seul, c'est un de tes lieux de prédilection pour écouler ta marchandise illicite. Ici et au parc. Mais ici, il y a beaucoup moins de flics pour te courir après et t'arrêter. A croire qu'ils ont peut, ces imbécile. C'est sûrement ça, d'ailleurs. Si un flic se pointe seul, il se fait descendre très vite, généralement. C'est une aubaine pour toi, ça. Parce qu'on ne peut pas dire que les policiers à la botte du Gouvernement soient ta tasse de thé. Et tu n'es pas la leur non plus.
Tu es donc dans le Quartier Sud. Comme souvent. En même temps, c'est plus simple de refiler de la mauvaise qualité ici qu'ailleurs, ou de faire payer plus cher. C'est ce que tu fais la plupart du temps, tu distribue toute ta merde ici, pour ne garder que le potable dans les autres endroits, un peu mieux fréquentés que celui-ci. C'est ce que tu faisais ce soir d'ailleurs. Tu étais en train de faire les comptes de ce qu'il te reste en marchandise et ce que tu as gagné aujourd'hui quand une main s'est posée sur ton épaule, s'alliant à un "Bonsoir" japonais et un sourire quand tu t'es tourné vers la voix. Tu la connais cette jeune fille. Izumi, elle aussi Japonaise, elle aussi a fuit le Japon. Elle, en revanche, n'est pas à l'Académie Weins. Tu n'es pas trop sûr du pourquoi, mais c'est son choix après tout, tu n'as pas ton mot à dire. Ce qui est sûr, c'est que tu l'apprécies, cette fille. Tu ne saurais pas dire pourquoi. C'est une tueuse sanguinaire quand elle a un sabre dans la main, pourtant tu n'as pas peur d'elle. Après tout, c'est ton amie et elle est en train de t'adresser un grand sourire. Alors pourquoi la craindrais-tu? Tu ne peux que ranger ce que tu avais dans les mains dans tes poches et lui rendre ce sourire.
"Bien sûr que non tu ne me déranges pas. Et tu sais parfaitement que je vais toujours bien. Enfin, que je m'adapte plutôt. Et toi, combien de tête tranchées depuis la dernière fois? Je parie sur... Une petite dizaine?"
Oui, de l'humour. Tu es de bonne humeur ce soir, la récolte a été plutôt bonne, même s'il était possible de faire mieux. Enfin, tu ne vas pas te plaindre, il y a des soirs où ton petit marché te rapporte bien moins qu'aujourd'hui. Tu arrêtes de marcher pour te tourner totalement vers Izumi, les mains dans les poches de ton jean. Totalement à l'aise malgré le quartier mal famé où vous vous trouvez. En même temps, une habituée du sabre et un ex-membre de gang, qu'avez-vous à craindre?
"Dis, t'as un truc à faire, ou t'as le temps de rester traîner avec moi? A part si tu préfères qu'on fasse quelque chose de plus constructif que de marcher au gré des rues."
Non, à ce moment là, tu ne penses pas que "constructif" peut vouloir dire finir dans un lit, tu t'en es rendu compte après, même si ce n'était pas l'effet rechercé. Non pas que ça te déplairaît, au contraire.
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Sujet: Re: Au delà des rues, on croise des connaissances (naoki) Lun 3 Juin - 19:48
les rues ◈ IZUMI & NAOKI
Au delà des rues, on croise des connaissances
Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence.
i je pouvais me taper Naoki ? Mama je ne dirais pas non. Quoi je suis une vicieuse ? C’est juste la vérité. Ce nippon est sexy et le coller contre un mur pour l’embrasser avec fougue … Bon sang, Izumi, arrête de fantasmer, tu vas vraiment le faire vraiment. Je le regarde donc, l’ayant accosté, lui demandant si je le déranger. Ce n’était qu’avec lui que j’avais peur de déranger ou de me sentir de trop, mais il me rassurait toujours avec sa petite bouille et sa voix sexy. Je le regarde et lui souris. Il connait mes activités sanglantes, mais ne sait pas trop la raison pour laquelle je ne viens pas à l’Academy comme lui. Ce sont les ordres de la blonde, je n’y peux rien et en même temps, une tueuse en cours, non ce n’est pas trop possible je pense. Même si je me fais discrète. Je regarde donc Naoki, me demandant combien de têtes j’avais amassé. Je souris et hausse les épaules, nous étions en train de marcher et je pose mon regard sur lui
« Pour le moment, pas grand-chose. Personne à décapiter … assez ennuyant je dois dire. Et toi ta récolte ? Bien meilleure que la mienne j’espère ? »
Lui demandé-je en lui faisant un clin d’œil rapide. Je savais ce qu’il faisait et mine de rien, il m’arrivait de veiller sur lui, du coin d’une rue, du haut d’un immeuble, je regardais ce qu’il se passait. Je suis très attachée à Naoki et ne supporte pas de savoir s’il lui est arrivé quelque chose. Est-ce de l’amour ? J’en sais fichtrement rien, tout ce que je sais, c’est que je tiens à lui et que je l’apprécie beaucoup. Soudainement, Naoki se tourne vers moi et me fait face. Je le regarde. Lui, les mains dans les poches, me propose de rester avec lui dans les rues ou d’aller ailleurs. Je souris, levant ma tête vers lui, plongeant mon regard dans le sien
« Et bien non, je n’ai pas de plans particulier. On peut donc passer du temps ensemble. Dans la rue ou ailleurs, peu m’importe. Tu choisis … je suis »
Je ne voulais pas le lâcher. J’étais bien avec lui, je penche légèrement ma tête et attend sagement sa décision. Je n’avais pas peur de lui, ni même de l’endroit où nous nous trouvons. Car si on nous embête, non seulement, il sera là pour me défendre, mais en plus, je sortirais mes deux dagues cachées dans mes bottes pour les utiliser en cas de besoin. Oui je sais, ça craint en cas de fouille. Mais bon, même sans ça, je me sens quand même en sécurité, je ne crains rien ni personne, pas même de Calypso, ma chef, de toute façon, elle tient trop à moi pour me faire tuer … et je tiens aussi à elle. Ce n’est pas qu’une simple amie à mes yeux, elle est comme une sœur et la protéger est mon but principal, même si ce soir, j’ai ma soirée, je pense pour le moment plus à moi qu’à elle
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Sujet: Re: Au delà des rues, on croise des connaissances (naoki)