Elle n'a jamais été comme les autres.
À dix-sept ans seulement, elle a déjà tué maintes et maintes fois. Ses yeux envoûtants, son visage d'une beauté insultante et son incroyable charisme sont sa carte de visite. Nine Werthem, adolescente fraîchement débarquée d'Autriche figure en bonne place sur la liste des criminels les plus recherchés par Interpol (ou ce qu'il en reste). Psychopathe et tortionnaire, elle est le fruit de l'union d'une tueuse européenne et d'un homme d'affaires américain. À sa venue au monde, elle avait une soeur jumelle, Hypathie. Malheureusement pour elles, les deux filles furent élevées par leur folle de mère qui les laissa complètement livrées à elles-même, les torturant parfois pour son plus simple plaisir. Or, lorsque les fausses jumelles atteignirent l'âge de trois ans, le paternel revint en Europe réclamer la garde des enfants. La mère, Marlene, le força à en choisir une sur les deux et ce fut la blonde Hypathie qui s'envola vers les États-Unis, sauvée d'une vie atroce. Bianca Nina resta avec sa psychopathe de mère et hérita, elle aussi, de cette pathologie dangereuse et insolite. Marlene apprit à sa fille à tuer, à manier l'arme blanche, à menacer et à torturer. À tirer plaisir de la violence et de la souffrance des autres. À ne rien ressentir. À devenir une étrangère à ce monde.

Bianca Nina grandit, et à quinze ans, elle étrangla puis pendit sa génitrice de ses propres mains. Ceci était la première étape dans sa quête vers la vengeance. Ensuite? Aller aux États Unis. Changer d'identité. Retrouver son père et sa soeur. Les saigner à blanc, les brûler vifs, les écarteler, les découper.

Ensuite?
Elle verra bien.


Nine est dangereuse. Elle tue sans pitié quiconque se dresse en travers de son chemin et est prête à tout pour atteindre son but. En l'occurrence? Tuer sa soeur jumelle, Allegra Lockhart. Tous les moyens sont bons. Se faire inscrire dans la même Académie, se faire les mêmes amis, les mêmes ennemis, tout est à prendre, mais personne ne doit la soupçonner. Elle est ici incognito et compte bien le rester. Coûte que coûte.