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Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears...
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MessageSujet: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Dim 22 Sep - 19:32


Gabrielle Taylor

« Some have dreams, some have fears »
▬ copyright de la citation



identité

NOM : Taylor
PRÉNOM(S) : Gabrielle
DATE DE NAISSANCE :  3 mars
À : NewYork
ÂGE : . 19 ans
NATIONALITÉ : américaine
ANNÉE D’ÉTUDE :  2e année
SIGNE PARTICULIER : un regard perdu et perplexe. Des crises d’angoisses à l’horizon et une dépression chronique sur les bras.

► Poste vacant ; scénario (thanks Daniel ;) )
► Célébrité choisie : Dianna Agron
► Groupe et Club : Zinc, club de natation

Crédits : © White Rabbit (icons) || © Rose (avatar)



HISTOIRE

« ll y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète,
où sont les véritables causes des événements. »

— Balzac.




«J’aimerais avoir des rêves comme toutes ces personnes que je croise . Quelque chose à laquelle s’accrocher, un espoir, une envie, une lubie.  J’aimerais avoir des certitudes et m’y accrocher. Savoir discerner le bien du mal choisir un camp. Mais je n’ai rien de tout ça. Juste de la peur» Quand j’étais petite, je me disais que tout était plus au moins simple. Le monde était petit, le monde se résumait à  moi, ma mère, et ses employeurs. L’univers était petit, il y avait la demeure des Lassiter, l e jardin, notre appartement à nous au Centre ville, la rue , l’école…le ciel et les étoiles.  Puis quand on grandit, tout paraît moins simple…le monde s’élargit, il devient vite effrayant.  Les gens deviennent monstrueux. Et on finit vite par ne plus connaître que ce qui terrifie."

Commençons par le commencement. Quand j’ai vu le monde, je ne m’en rappelle pas. D’ailleurs, toute ma petite enfance nage dans des eaux troubles et vaseuses. Il ne me reste que quelques scènes marquantes, des scènes colorées, vives, pleines d’émotions intenses. Il y avait Misty mon chat au beau pelage gris qui finalement disparut un beau jour . Ces scènes là, je les garde pour moi, soigneusement cadenassées dans mon cœur. Quand on est enfant, on apprend. J’ai appris énormément de choses. Le goût du chocolat, comment sauter à la corde, me peigner les cheveux, cuisiner et bien d’autres choses qu’une fille du bas peuple n’est pas censée savoir. Plus tard, j’ai fait le tri. J’ai choisi d’oublier que l’Afrique brillait dans ce monde économique si lointain, que certains grands hommes s’étaient battus pour la liberté de conscience de tous les êtres humains. Je me suis contentée d’apprendre les lois du système et de les respecter. Pas que je les trouvais particulièrement justes et nobles, mais parce que je n’avais pas le choix. J’ignorais soigneusement d’énormes règles physiques et naturelles, ce qui évidemment ne passa pas très bien sur mes futurs bulletins scolaires.  Je n’étais pas particulièrement sociable quand j’étais petite. J’étais toujours….un peu ailleurs.  Je me plongeais dans la contemplation des nuages et je me mettais à les compter, à les diviser, puis à les multiplier à loisir…. bref…on aurait pu me laisser là des heures, je n’aurais pas bougé d’un pouce. Mais ce comportement là ne convenait pas au monde extérieur.  Une petite fille ne pouvait pas rester là sans manifester le moindre intérêt pour autrui.  Surtout quand elle était censée servir les autres en suivant les pas de sa mère. Quand ma mère fut engagée chez les Lassiter, elle me força à cesser de me couper du monde.  J’ai appris à ne pas être moi 24h sur 24….ou du moins à  dire et faire ce qu’on attendait de moi au moment voulu. Dans mon temps libre, j’étais alors purement et seulement Gabrielle.
Ma mère s’est toujours montré très bonne envers moi. Elle m’a toujours prodiguer l’affection dont j’avais besoin ,une affection immense puisque je n’avais pas de père et qu’elle éprouvait sans doute le besoin de combler ce vide affectif.  Elle m’a tout appris, c’est elle qui m’a fait comprendre qu’on ne se comportait pas comme on le souhaitait mais selon le schéma voulu par la société. C’était la règle d’or. Etre un caméléon, même si on se sentait plutôt l’âme d’un papillon.  Ma mère était surdouée dans ce domaine. Ou alors adorait-elle vraiment servir ces gens riches qui nous méprisaient du regard. Je n’appréciais pas ce regard de condescendance, j’avais déjà conscience alors que je n’avais pas cinq ans, que je ne valais rien à leurs yeux, que je n’étais rien du tout…Cela me rendait triste….parce que croyez le ou pas, j’ai toujours aimé les gens. Même s’ils se comportaient mal envers moi, j’ai toujours éprouvé cette espèce de respect et  de compassion pour les autres. Leurs réactions me fascinaient, parce qu’elles étaient très éloignées des miennes. Ils s’accrochaient à des détails de décoration infime, alors que ma mère et moi peinions à payer le loyer de l’appartement. Malgré notre précarité, je me souviens avoir été très heureuse à cette époque.  Je vivais chez les Lassiter, et l’employeur de ma mère, Jamya se comportait avec moi de façon très maternelle. Comme une tante…une personne très proche. Elle me racontait une foule d’histoires issues d’un monde qui ne serait jamais le mien. L’Elite, la classe haute, un univers étrange. Quelque fois, elle me prenait sur ses genoux, et elle semblait l’une des rares à ne pas avoir ce regard méprisant. Non, le sien était affectueux. Elle m’apprenait des petits airs à chanter, elle m’offrait des confiseries, elle me coiffait parfois comme si j’étais une poupée vivante.  Elle s’amusait de mon attitude réfléchie, calme et lisse comme un cours d’eau. Car je ne parlais pas beaucoup à cet âge, je trouvais cela ardu, mais j’écoutais pour deux.

Ma mère et moi n’avions pas de famille. Certes, elle existait mais elle avait coupé tout contact avec nous. Alors c’était comme si il n’y avait que nous deux.  Jamya avait un fils, Daniel. Avec lui, j’avais l’impression de pouvoir être plus naturelle. Je n’avais pas besoin d’utiliser tous ces mots compliqués comme avec les adultes de la résidence.  Nous passions beaucoup de temps ensemble. Je crois que cela ne le dérangeait pas que je me mette à compter les nuages. Nous nous baladions souvent en forêt. J’aimais la couleur du feuillage qui changeait chaque automne et ces millions de petits détails que beaucoup de gens oublient de voir. J’adorais courir et rire sans me soucier de rien. Jouer à cache-cache (Daniel me trouvait toujours en moins de dix minutes), à chat (j’étais le chat 90 pourcent du temps), aux devinettes…des jeux semblables à tant d’autres mais qui me mettaient dans un état d’euphorie. Le meilleur était « devine à quoi je pense ». Enfin un jeu, où j’avais des résultats appréciables. Oui…cette enfance, pour moi, c’était l’âge d’or. Je n’avais pas conscience que Daniel était promis à de grandes choses, qu’il n’était pas du même rang que moi, que nous n’étions pas du même monde. Pendant ces après-midi passées avec lui, nous étions simplement des enfants. Quand il me prenait en photo, j’avais l’impression d’être transformée en star de cinéma ; moi la fille de domestique. C’était une sensation étrange : d’avoir l’impression de compter pour quelqu’un. Aujourd’hui, j’ai oublié ce qu’on ressentait à ce moment là. Je n’avais jamais partagé la passion de Daniel pour la photographie, d’abord parce que je n’avais pas mon propre appareil mais aussi parce que je trouvais les chiffres bien plus intéressants.

Je fus rattrapée par la réalité à partir de mes douze ans. Par l’irruption de mon père, tout brusquement dans notre vie. Je me souviens d’un dimanche soir, de la porte d’entrée qui grince, puis d’une voix masculine inconnue. Douze ans d’absence et il revenait. Il n’aurait jamais du le faire. Ma mère refusa qu’il me parle. Je me souviens de termes durs , de « alcoolique », « toujours là à m’attirer des ennuis ». Puis un mot récurrent. « Argent ». Il avait perdu beaucoup d’argent aux jeux, et maintenant ,il tendait la main vers ma mère. Il se passa alors une chose très étrange  à mes yeux. Ma mère accèda à sa requête, il avait beau n’avoir jamais été là, elle lui céda tout simplement. Plus tard, je compris qu’il s’agissait d’un sentiment adulte, de ce mot « amour » qui pouvait rendre les gens aveugles et manipulables. A cause de cela, notre mode de vie changea. Déjà, je ne pouvais plus aller à l’école –chose bénie pour moi car j’avais des résultats assez médiocres, si ce n’était en mathématiques où tout me semblait d’une limpidité nette- puis que je devais aider ma mère à assurer nos revenus. Travailler n’était pas une chose particulièrement horrible, j’appréciais plutôt de m’occuper des choses, de veiller à ce que tout soit impeccable. Ces tâches répétitives me permettaient de m’évader un peu. Mais la réalité me suivait à grands pas. Vous savez, cette réalité cruelle qui vous rappelle que trois Guerres mondiales ont déjà eu lieu, que les gens ne sont pas aussi gentils que vous le pensiez que finalement, ils vous poignardent là où ça fait le plus mal.  Et cette réalité cruelle prit les traits du grand père de Daniel. Je me souviens clairement de cette entrevue. Je ne voulais pas y aller, mais Daniel avait insisté, et j’avais obtempéré pour lui faire plaisir. Je n’aimais pas ce vieil homme, tout mon être sentait qu’il ne m’aimait pas. Monsieur Lassiter dans sa démonstration de force. Je trouve aujourd’hui cela complètement absurde de briser les gens qui n’ont juste aucune chance devant vous. C’est faible et lâche. Mais je ne pouvais rien faire à cette époque. J’ai subis. Il m’ordonna de ne plus m’approcher de Daniel, comme si j’avais été une maladie, une chose hideuse, honteuse qui pouvait le souiller. Comme si j’avais été une chose infecte et indigne de vivre. C’est ce que je lisais dans ses yeux tandis qu’il me fixait, menaçant de renvoyer ma mère si je n’obéissais pas. Je n’étais qu’un détritus, un sous-genre de l’espèce humaine. Le pire c’est qu’il souriait tout en prononçant ces mots. Son mépris, je me le pris en pleine figure. Et pourtant, malgré cette envie de pleurer qui me menaçait de paraître « inconvenante », j’avais trouvé la force de le saluer, de le remercier de me laisser une chance de rester, avant de quitter la pièce. Le remercier…Je suis partie directement vomir après ceci. Je m’étais parjurée en disant cela, je lui avais tendu la joue, c’était comme si j’avais dit « oui je ne suis rien, vous avez raison, piétinez moi d’avantage ».  Je me faisais honte. Je me disais que si j’avais été assez forte, j’aurais tenu tête et que….
Que quoi ? Que j’aurais précipité ma mère dans la ruine.
Le soir, à la maison, après cette soudaine décision qui allait me plonger des années dans un état de détresse, j’avais passé des heures à pleurer. Ma mère m’avait prise dans ses bras, comme lorsque j’étais enfant, elle m’avait serré contre elle. Très fort. Puis elle m’avait caressé les cheveux

- Chuuut…Calme toi Gabrielle…

Mais j’étais secouée de sanglots incontrôlables.

- « Je l’ai perdu, maman, je ne pourrais plus jamais le revoir »
- Ne dis pas de bêtises, tu ne perdras jamais Daniel
- Mais…
- Il est là dit –elle en désignant mon front puis elle posa sa main sur mon cœur, et ici. Et il restera toujours avec toi. M. Lassiter peut dire ou faire ce qu’il veut, mais cela il ne peut pas l’enlever tu comprends ? Tes souvenirs, tes pensées. Elles sont à toi. Elles vivent en toi.

Ces paroles m’apaisèrent. J’ai donc suivi les ordres, et je me suis mis à travailler en cuisine, loin de Daniel. Pour mesurer à quel point cette situation était pénible, il faut simplement vous mettre en tête que Daniel était mon meilleur ami, mon référent, et que brusquement je me retrouvais dans un lieu inconnu, arrachée à mes repères.  La cuisine était une pièce sombre, mal éclairée, et je ne comptais même plus les coupures que je me faisais aux doigts, car j’avais du mal à éplucher les légumes au début. C’était un travail fastidieux et j’avais des courbatures à force de rester debout à nettoyer le plan de travail. J’étais souvent toute seule. Quelque fois l’ampoule grésillait. Il n’était pas rare que l’électricité se coupe quelques secondes, et alors j’étais plongée dans le noir total.

J’ai peur du noir.
J’ai peur de l’eau qui goutte alors qu’aucun autre bruit ne résonne.
J’ai peur de l’orage car il peut brusquement nous plonger dans le noir et nous aveugler.
J’ai peur de ce qui s’agite hors de mon champ de vision.
J’ai peur d’énormément de choses, de tout et de rien à la fois.

Un jour, ma lame de couteau avait dérapé et je m’étais entailler la paume plus profondément que d’habitude. Le sang s’était mis à couler. Je n’ai rien fait, rien dit pendant quelques secondes, je contemplais ce liquide rouge qui glissait sur ma peau. Puis je me suis sentie nauséeuse, mon cœur se mit à battre plus fort. J’avais l’impression que j’allais étouffer, que les murs se rapprochaient de moi pour m’écraser. Je suffoquais littéralement, incapable de surmonter la vague de terreur pur qui montait en moi. Quand ma crise d’angoisse se dissipa, j’étais pantelante, épuisée. J’eus du mal à me remettre au travail.
Ces crises d’angoisses se renouvelèrent souvent par la suite. Elles pouvaient être provoquées par des choses insignifiantes, le vacillement de la lumière, une impression de déjà vu…Je me sentais sombrer. Mais pourtant, je ne voulais pas être vaincue. Démissionner cela aurait été donner raison à m. Lassiter. Je me raccrochais à mes souvenirs, je me raccrochais inlassablement à Daniel, me remémorant sa façon de sourire, nos discussions sous le ciel bleu, des milliers de détails insignifiants. Je m’étais juré de le revoir un jour. M. Lassiter ne pouvait pas vivre éternellement…Un jour…un jour…je sortirais d’ici.

L’épuisement faisait que je perdais d’efficacité et que du coup je passais encore plus de temps dans cette maudite cuisine. La cuisine devint ma hantise, ma bataille. Elle était l’incarnation même de la folie. J’avais l’impression que les ustensiles se déplaçaient d’eux même … Il m’arrivait de me lever le matin et de souhaiter ne pas me réveiller, tellement j’appréhendais. Cependant ces crises de panique me prenaient aussi hors de mes heures de service. Il m’arrivait de me recroqueviller dans un coin de ma chambre, me bouchant les oreilles de toutes mes forces, fermant les yeux, priant pour que la peur se dissipe.  Mais j’avais des techniques pour me calmer. Je me mettais  à compter à haute voix, chantonnant à moitié. Je partais dans des délires arithmétiques, et peu à peu la panique refluait.  Lentement mais sûrement. Ma mère voyait bien que mon état se détériorait, et en vérité, elle était un peu mon miroir. Je la voyais s’affaiblir de jour en jour, tout comme je perdais pied d’heure en heure. Je pleurais souvent quand personne ne me voyait. Quelque fois je me sentais si lourde que j’étais surprise de voir que j’avais encore la capacité de me mouvoir. Je n’eus pas le loisir de me perdre dans la surprenante découverte adolescente des changements physiques, trop occupée à gérer ma peur, ma peur qui me gâchait la vie. Ainsi, je grandis, je devenais une jeune fille avec une délicate poitrine, mais je n’en avais cure. Les regards appuyés des garçons, je crois que je prenais cela comme un phénomène météorologique : il pleut, on n’y peut rien.

J’avais eu raison de me raccrocher à cet espoir mince. Je finis par sortir de la cuisine. Et cela grâce à Daniel.  J’ignorais ce qu’il avait fait pour que ma condition change ainsi, mais je me rappelle très bien de ma joie quand je l’avais revu après toutes ces années de séparation. J’avais l’impression que tout allait redevenir comme avant, que j’allais retrouver le petit garçon de mes souvenirs avec son sourire franc et cette joie pétillante dans les yeux. Mon cœur battait follement, après tant d’années de peine et d’égarement, j’avais la sensation de me retrouver, de nous retrouver.
« Cela fait plaisir de te voir, Dany. Tu m'as tellement manqué »
J’avais dit cette phrase spontanément sans réfléchir. Ce fut une véritable douche froide, quand je me rendis compte qu’il avait changé. « Les choses ont changé, Gabrielle. «
Il m’avait maintenu à distance par ces mots, concrets, sans la moindre note amicale. Je le fixais, cherchant à retrouver Daniel , mon Daniel, celui à qui j’avais pensé pour ne pas sombrer tout à fait. Avait-il vraiment disparu ? Parlais-je à une tout autre personne à présent ? Certes, je m’étais imaginé qu’il avait grandi, qu’il avait sans doute vécu énormément de choses, mais à cette froideur, je ne m’y étais pas attendu.
Son intervention auprès de son grand-père m’avait permise de devenir dame de compagnie de Jamya, et j’occupais cette fonction avec joie. Et même si me retrouver auprès de cette dame si avenante m’aida à retrouver des forces et du courage pour vivre, je ne pus m’empêcher de ressentir une immense amertume.
Parce que j’avais peut être vraiment perdu Daniel à présent.  

Le temps passa. Et la distance se creusa. Je travaillais toujours pour Daniel ,je m’occupais de Jamya, l’habillait, la coiffait, lui servait ses repas, lui faisait la conversation ou la lecture quand elle le souhaitait, mais finalement je ne parlais pas à mon ami d’enfance, j’ignorais tout de lui, même si je passais la plupart de mon temps sous le même toit que lui. Etre dame de compagnie me permettait également d’avoir plus de communication avec les autres employés de la maison, l’intendant, les femmes de chambre. Il arrivait souvent que nous prenions un dernier café au réfectoire tandis que les conversations allaient bon train. Je prenais peu part  aux débats, mais j’aimais écouter les ragots tout comme les critiques véhémentes contre le Gouvernement –qui se faisaient toujours à mi-vois cependant-. C’est lors de ces petites réunions entre personnel que j’entendis parler la première fois de l’Académie Weins et de ceux qui y étaient envoyés. Quelque fois le ton montait…l’intendant ne voulait pas trop qu’on critique ce qu’il s’y passait parce qu’il avait peur d’être suspecté de trahison. Car il fallait dire que le Gouvernement en prenait pour son grade, lors de ces plaintes mutuelles. J’écoutais, sage, tout en m’occupant de faire de la compote au petit Michael, le fils de 6 ans de la responsable des cuisines. J’appris que sa renommée prestigieuse faisait rêver plus d’un. Une des employées racontait avec ravissement que tous les « petits cons » filaient droit après avoir été admis là bas, et que même la plus « triste racaille » pouvait atteindre l’excellence grâce aux bons soins de l’établissement. Elle ajoutait moults détails, soupirant sur le fait qu’elle aurait aimé que sa propre fille y fasse sa scolarité quand Henri, notre patriarche à tous, tira sur sa cigarette et quitta son mutisme habituel. De tous les employés, lui et moi étions de ceux qui parlaient le moins.

- Et personne ne se demande : comment ? lança-t-il à la cantonnade.

Cela jeta un froid. Tout le monde se regardait, intrigué. Comment, quoi ? Henri poursuivait déjà :

- Comment Weins arrive-t-elle à changer ces jeunes aussi facilement, c’est la question que vous devriez tous vous posez.  Des jeunes si rebelles et à la personnalité si forte bien installée…de ma vie, je n’ai jamais réussi à faire changer un iota ma bonne femme, vous savez…

Puis il se tut de nouveau, et repartit dans la contemplation des étoiles, en s’accoudant à la fenêtre. Je l’avais fixé longuement. Et maintenant sa question raisonnait en moi ? Comment ? Comment ? Henri m’avait transmis une partie de lui rien qu’en énonçant ces mots. C’est vrai qu’il y avait quelque chose de louche dans le changement radical de ces adolescents qui allaient là bas.  Mais personne n'aurait su mettre le doigt sur quoi. Et alors on finissait par ne rien  dire.  

Heureusement, les ragots allègeaient l’atmosphère trop politisant. On parlait de ce qui se passait derrière les portes, des relations des patrons et de certains absents du personnel. Les filles parlaient quelque fois de Daniel, avec des termes assez secs qui m’irritèrent. A les entendre, on aurait dit qu’il était devenu le plus insensible des hommes, et le plus fourbe. Quand je prenais sa défense, essayant de paraître détachée, j’étais immédiatement chahutée. « Gabrielle craque pour le patrooooon » . Cela provoquait des crises d’hilarité qui me faisaient rougir.  Puis on achevait par des petites moqueries bien acide sur lui et on me laissait tranquille. Quelque fois on me taquinait, on me demandait si j’avais un « boy ».  Cela intéressait aussi Jamya. Elle me racontait énormément de ses amourettes d’adolescentes. Je l’écoutais en me demandant si j’avais déjà éprouvé un sentiment tel que celui qu’elle me décrivait. Quand j’y réfléchissais, je pensais à Daniel. Cependant, depuis pas mal de temps, j’avais fait le choix de l’oublier. Je n’avais plus l’espoir de retrouver ce qu’il y avait eu avant. A l’usure, l’espoir s’efface et il ne reste que des regrets. Daniel était mon employeur, et je ne le considérais plus que comme ça. Le petit garçon de mon enfance avait définitivement disparu. Quand je m’adressais à lui, j’évitais de le regarder dans les yeux, j’employais un « monsieur » poli et je cadenassais en  moi tout autre sentiment que le respect. Quand Jamya m’interrogeait, cela me troublait. Mais finalement, je cessais de m’interroger pour repartir dans mes divagations sur le nombre Pi. Je n’étais pas très stable à cette période. Ma mère tombait malade fréquemment et comme elle s’obstinait à faire des heures supplémentaires , son état de s’améliorait pas.

Puis elle mourut. Ce fut brusque et soudain. Une crise cardiaque qui l’emporta. En l’espace de quelques jours, je fus dépossédée de ma seule famille et de ma maison. Je n’arrivais pas à comprendre les termes juridiques inscrits sur la lettre que j’avais reçu. Mais l’appartement où j’avais vécu tout ma vie fut saisi  et je me retrouvais tout bonnement à la rue. Sur le coup, j’étais plus affectée par la douleur de la perte de ma mère, et des préparatifs des funérailles pour réaliser que j’avais perdu mon chez moi. Heureusement, Daniel était là. Et c’est peut être son geste de m’offrir une chambre pour que je puisse continuer à travailler qui réveilla en moi un minuscule espoir. Une toute…toute petite flamme d’espoir.
Je finis par connaître un garçon. Un voisin qui était venu assisté aux funérailles de ma mère. Un gentil garçon qui m’invita à diner et qui me fit une cours assidue. Il travaillait chez le libraire et il avait mon âge. Avec lui, je suis devenue une « vraie » femme. Ce ne fut pas une expérience déplaisante. Mais j’étais quand même déçue. Je n’avais rien ressenti de particulièrement transcendant, et je me demandais si ce qu’on racontait à propos de cet acte physique intime ne relevait pas du mensonge pour nous pousser à procréer. Nous restâmes trois mois ensemble, puis mon manque de passion fit qu’il me laissa pour une autre. Je ne l’ai pas regretté.

Aujourd’hui, j’ai été amenée de force à l’Académie Weins. Une partie de moi est juste complètement terrifiée à l’idée de ce qui m’attend, une autre crie à l’injustice. Mais au fond, je l’avais parfaitement mérité. Pour une fois dans ma vie, je me suis rebellée contre une décision injuste, et voilà ce qui m’a coûté. Je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir. Quand je les ai vus entrer pour emmener Daniel , quelque chose m’a poussé à sortir de ma réserve. A dire « non ». Haut et fort. A protester. Ne l’emmenez pas là bas, par pitié. Ne me l’enlevez pas une nouvelle fois…La police a essayé de me repousser, je me suis débattue, j’ai crié. Oui, moi. Moi si silencieuse et calme. Par cet acte instinctif, j’ai été considérée comme une « opposante » et j’ai été envoyé également à l’Académie. Et maintenantt ?
J’ai peur…terriblement peur.





CARACTÈRE

« Un homme de caractère n'a pas bon caractère. »
— Jules Renard.


Comme Gabrielle l’a si bien décrit dans son histoire, la jeune fille est tout d’abord un être de peur. Elle craint énormément ce qu’elle n’est pas à même de contrôler. Elle a peur pour ceux qu’elle aime, elle s’inquiète pour eux. C’est son côté maternel qui parle à  travers cette peur, et en même temps cela trahit son envie de les protéger, et de les préserver des malheurs. Gabrielle a un côté hypersensible. Elle ressent les choses puissance mille par rapport aux autres, un petit détail peut être plus significatif que la situation générale. Et c’est grâce à cette empathie qu’elle arrive plutôt à cerner les gens rapidement afin d’être mieux à même de les aider. C’est quelqu’un de réservé, mais qui paradoxalement donne sans compter : de son temps, de son amour, de  conseils divers, de services. Certains pourraient la traiter de « naive » et d’ « idiote serviable » trop aveugle pour comprendre que tout le monde se sert d’elle, mais en vérité elle a bien conscience de la bassesse des gens. Cependant, elle a choisi d’être ainsi, et de continuer à aider les autres, quitte à passer pour  une simple d’esprit. Gabrielle s’épanouit quand les autres sont heureux, c’est un trait caractéristique. Elle ne peut pas être égoiste à cause de cela, et elle favorisera toujours l’intérêt des autres, plutôt que le sien. Cependant, elle n’est pas altruiste au point d’aider ses propres ennemis. Si quelqu’un la trahit, elle se montrera intraitable et ne voudra plus lui adresser la parole. Elle a du mal à pardonner quand on lui a fait de véritables « sales coups ».  Ce qui l’intéresse dans la vie, c’est l’existence à « échelle humaine ». C’est pour cela que les grands desseins du gouvernement lui échappent, ainsi que toutes ces histoires politiques. Ce qui est important selon elle, c’est de voir si les gens se sentent heureux sur le moment, et non pas un probable avenir utopiste et révolutionnaire. Elle n’ a pas de certitudes au niveau politique. Elle n’est pas contre le Gouvernement tant qu’il ne s’attaque pas directement à elle et à ses proches. Cependant, elle est contre toute forme de contrôle de pensée . Elle croit encore en une petite notion de liberté de pensée, mais accepte la non liberté d’agir. Pour sa candeur, ses manières douces et fragiles, elle est souvent raillée par les plus rebelles. On la trouve trop gentille pour une société si dure. Cela lui attribue le charmant rôle de « victime passive », même si personne jusqu’ici ne s’en est pris physiquement à elle. Quant à ses crises d’angoisse récurrentes, ils la plongent dans un état d’anxiété intense, d’autant plus qu’elles sont irrationnelles. Elle pleure, se recroqueville sur elle même, presque paralysée par sa terreur et personne n’arrive à calmer ses crises. On peut dire que l’estime de soi de la jeune fille a été soigneusement ravagé pendant ses dernières années, et qu’elle manque cruellement de confiance en soi.  Elle se trouve bête et inintéressante, alors qu’au fond, elle a une personnalité riche qui ne demande qu’à s’exprimer.  Elle rêvasse souvent, se perdant dans des pensées lointaines. Elle n’aime pas mentir et feindre, et en général elle se mure dans le silence lors d’un désaccord trop profond ou elle ne montre qu’une indifférence polie, sans jamais montrer de la colère ou de l’agressivité. Elle a une passion pour les nombres, et les formules mathématiques. C’est une chose rationnelle qui lui donne l’illusion d’avoir le contrôle sur quelque chose. C’est la seule matière dans laquelle elle n’avait pas beaucoup de difficulté.  Faible comme elle est, aussi bien mentalement que physiquement, elle a énormément du mal à se défendre verbalement des attaques. Elle est souvent blessée dans son estime par les remarques des autres, qui lui font perdre le peu d’assurance qu’elle possède. Comme elle a énormément de lacunes au niveau culturel, elle sert souvent de « défouloir » pour les gens de son âge. Mais peut être sa passivité et ce trop plein de gentillesse lui permette de survivre également, car même quand elle est chahutée, les gens finissent par la prendre ne pitié et ne l’embêtent pas trop méchamment. Ou alors, c’est peut être que quand elle les regarde de cette façon sans âge qui dit qu’elle a conscience de tout, et peut être bien mieux qu’eux, les autres se rendent compte qu’elle n’a rien d’une victime, et qu’elle est cent fois plus adulte qu’eux. Il faut admettre que son sens pratique lui permet d’aider pas mal de gens. Elle est très clairvoyante pour les problèmes des autres, et est de bon conseil. C’est une très bonne amie fidèle, qui sait rire et s’amuser malgré cette lueur d’inquiétude dans ses yeux noisettes.  Elle se comporte de façon chaleureuse avec les enfants, et les gens plus jeunes qu’elle. Un peu comme une seconde maman, elle prend soin des autres, n’hésite jamais à veiller ceux qui sont malades. Elle n’est pas des plus à l’aise en société, elle parle peu, ne sait pas hurler et crier car cela la gêne, mais elle sait se comporter poliment et avec humilité en toute circonstance.  C’est la simplicité qui la caractérise, elle n’a pas d’ambition monstrueuse , elle veut juste profiter des petites choses de la vie, et avoir de quoi passer une existence sereine sans s’inquiéter des fins de mois. Si elle avait pu, elle aurait fait des études d’infirmière, et elle aurait parfaitement trouvé sa place en pédiatrie. Mais elle n’a jamais pu accomplir d’études, et de toute manière une fois à l’Académie Weins, peut être Gabrielle ne sera plus comme avant. Peut être que son côté rebelle enfoui derrière une apparence de passivité et de douceur se réveillera, ou au contraire, deviendra-t-elle l’arme du Gouvernement.





YOU & YOURSELF
Mais qui donc se cache sous le masque ?



Ton p'tit nom/pseudo : View
Ton âge : 12 ans à l’envers
Un ou plusieurs comptes sur le forum ? premier compte ici ^^
Comment as-tu connu le forum ? partenariat de partenariat
Et comment tu le trouves ? chouettos de chez chouettos ♥
Quelque chose à ajouter ?  C’est là où on parle des films ? /PAN Si je devais en citer quelques uns : Meurtre à Alcatraz, Bienvenue à Zombieland, La guerre des mondes, Barbie au pays des bisounours *soooort * dernièrement Insaisissables (so greeeeeeeeeat !!!) Huuum alors ça fait pas mal du temps que je fais du rp, je suis souvent surbookée mais en moyenne je fais une rép par semaine (sauf grosse crise d’examens à l’horizon). Pendant les vacances, quelque fois ça fait une rép par jour quand je  suis  motivée ! A part ça j’aime le chocolat, les délires, les émoticônes partout partout !!! ♫ Je n’ai pas vraiment le temps de venir sur les cbs hors week end, mais ça m’empêche pas de penser à vous :p


Merci à toi, nous te souhaitons la bienvenue sur Weins ~ Le staff reste à ta disposition si tu rencontres le moindre problème. Souviens toi, tu disposes d'une semaine pour remplir ton dossier ; s'il te faut plus de temps n'oublie pas de le signaler. A très bientôt ♫




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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Dim 22 Sep - 19:41

happy happyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappyhappy

BIENVENUE PARMI NOUS  L LL

Gabrielle Taylor a écrit:
Meurtre à Alcatraz, Bienvenue à Zombieland, La guerre des mondes, Barbie au pays des bisounours *soooort * dernièrement Insaisissables (so greeeeeeeeeat !!!)
On va bien s'entendre drague

*okay okay je sors*

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Dim 22 Sep - 19:52

Magnifique fiche :kyah: C'est tout ce que j'ai à dire Waw

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Dim 22 Sep - 20:12

Merci Dany L 

Thanks Alanis, c'est gentil ^^ quelqu'un est intervenu dans le code de ma fiche ou elle s'est rétablie toute seule? XD *galère toujours avec les images*

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Lun 23 Sep - 10:14

Bienvenue parmi nous ! :D Quelle longue fiche ** Bravo, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire.

J'ai cru avoir une attaque quand j'ai lu "12 ans" et puis après j'ai lu la suite PM *BOULETPUISSANCEBONJOUUUUUUUR*

En tout cas ça fait plaisir de te savoir parmi nous *-*

Calypso
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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Lun 23 Sep - 23:04

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUE hug

Alors j'ai lu ta fiche (j'adore d'ailleurs !) mais il y a quelques petits trucs qui ne collent pas bien au contexte donc dès que tu auras modifié ça, on te validera calin

Weins a une réputation d'excellente académie qui a la bonté de prendre en charge les délinquants pour en faire des hommes et des femmes respectables et la plupart des gens s'accordent pour dire que Weins est une Grande École (il y en a même qui tuerait pour pouvoir y entrer puisqu'on raconte que tout ceux qui en sortent vivent une vie parfaite et sans encombres). De ce fait, les ragots dans la demeure Lassiter ne peuvent pas être aussi "dit". Certaines personnes se posent effectivement des questions quant à Weins (après tout les élèves sont vraiment changés quand ils en sortent) mais personne n'y a jamais mis les pieds, hors élèves (c'est aussi pour ça que les portes-ouvertes sont un très grand évènement) et on ne peut donc pas parler de lavage de cerveau à tout va (et si on le fait, on se fait buter par la PS xD). Les "domestiques" peuvent parler entre eux de la Grande École Weins et aussi du fait que les élèves les mettent mal à l'aise mais ils ne peuvent pas critiquer plus que ça puisqu'on ne sait pas grand chose finalement de Weins et qu'en plus, critiquer à New-York c'est très dangereux...
Après autre détail "gênant" c'est le fait que Gabrielle parle de lavage de cerveau. Même en étant élève, on ne peut pas en parler puisque c'est très subtile et, certes les cours sont assommants et toujours sur la même chose et les Platine un peu louches, mais globalement c'est pas si évident que ça le lavage de cerveau sadique
Pour l'entrée à Weins je valide parce que, après tout, ils ont pu se dire que s'ils laissaient Gabrielle à côté, elle allait devenir gênante.
Enfin voilà ! J'espère avoir été claire dans ce que je te demande de corriger x)
Bon courage happy

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Mar 24 Sep - 14:20

Bienvenue ! :D

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Mar 24 Sep - 20:56

Merci Fred, contente que ça t'ai plu ^^

Calypso j'ai changé la partie qui n'allait pas, j'ai mis cela à la place (pour que ça t'évite de recherche dans le gros pavé, je le note ici):

Citation :
C’est lors de ces petites réunions entre personnel que j’entendis parler la première fois de l’Académie Weins et de ceux qui y étaient envoyés. Quelque fois le ton montait…l’intendant ne voulait pas trop qu’on critique ce qu’il s’y passait parce qu’il avait peur d’être suspecté de trahison. Car il fallait dire que le Gouvernement en prenait pour son grade, lors de ces plaintes mutuelles. J’écoutais, sage, tout en m’occupant de faire de la compote au petit Michael, le fils de 6 ans de la responsable des cuisines. J’appris que sa renommée prestigieuse faisait rêver plus d’un. Une des employées racontait avec ravissement que tous les « petits cons » filaient droit après avoir été admis là bas, et que même la plus « triste racaille » pouvait atteindre l’excellence grâce aux bons soins de l’établissement. Elle ajoutait moults détails, soupirant sur le fait qu’elle aurait aimé que sa propre fille y fasse sa scolarité quand Henri, notre patriarche à tous, tira sur sa cigarette et quitta son mutisme habituel. De tous les employés, lui et moi étions de ceux qui parlaient le moins.

- Et personne ne se demande : comment ? lança-t-il à la cantonnade.

Cela jeta un froid. Tout le monde se regardait, intrigué. Comment, quoi ? Henri poursuivait déjà :

- Comment Weins arrive-t-elle à changer ces jeunes aussi facilement, c’est la question que vous devriez tous vous posez. Des jeunes si rebelles et à la personnalité si forte bien installée…de ma vie, je n’ai jamais réussi à faire changer un iota ma bonne femme, vous savez…

Puis il se tut de nouveau, et repartit dans la contemplation des étoiles, en s’accoudant à la fenêtre. Je l’avais fixé longuement. Et maintenant sa question raisonnait en moi ? Comment ? Comment ? Henri m’avait transmis une partie de lui rien qu’en énonçant ces mots. C’est vrai qu’il y avait quelque chose de louche dans le changement radical de ces adolescents qui allaient là bas. Mais personne n'aurait su mettre le doigt sur quoi. Et alors on finissait par ne rien dire.
merci Rodger, j'aime ton vava ♥

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Jeu 26 Sep - 16:31

C'est parfait la miss ^^
Bienvenue parmi nous et amuse toi bien \o/

Bienvenue chez les
LES ZINCS



© Jason


DÉSORMAIS TU POURRAS ►
... aller te recenser au secrétariat pour être enregistré(e) et ainsi éviter les ennuis
... te choisir un club pour te faire des amis et ainsi obtenir ton rang
... tenter d'améliorer ta réputation et avoir la "chance" de rejoindre les Platines
Et t'amuser parmi nous en te baladant dans l'Académie !

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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1Jeu 26 Sep - 17:20

YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU yay content4 content4 content4 content4 

Merci beaucoup !!!! *trop contente d'être validée*


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MessageSujet: Re: Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Gabrielle Taylor ~ Some have dreams, somme have fears... Icon_minitime1



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