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Sans déconner ?
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MessageSujet: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Jeu 15 Aoû - 19:39


Sans déconner ?



La banquière.



    La porte de la banque s'ouvrit et Frederic s'engouffra à l'intérieur. Il frissonna en sentant la fraîcheur du lieu et se glissa dans la file d'attente encore une fois conséquente, comme à chaque fois qu'il se rendait à la banque. Un air de mécontentement profond se lisait sur son visage. Ce n'était pas tant le fait de venir dans un établissement bancaire qui le rendait maussade, c'était le solde de son compte, dont il avait reçu le relevé la veille et qui reposait en cet instant plié en plusieurs fois dans sa poche arrière.

    Sa mère était issue d'une famille plutôt aisée qui comptait deux enfants. A la mort de ses parents, elle avait donc hérité de la moitié de cet argent. Quand la famille de son père qui comptait trois enfants, elle était richissime. Son père avait donc un compte assez bien portant. A la mort du paternel de Frederic, cet argent était allé directement à sa femme, agrandissant encore le capital financier de cette dernière. Et maintenant que Javannah Host était morte et à moitié enterrée, une partie de son corps restant introuvable à cause de Calypso Storm, l'argent avait été versé intégralement sur le compte du seul héritier de cette famille, à savoir Frederic Host. Ce qui était normal, étant donné qu'il était inscrit sur le testament de sa mère en tant que tel. Ce qui n'était pas du tout, mais pas du tout normal était qu'un autre virement avait été fait, lui laissant très très peu d'argent sur le compte par rapport à ce qu'il y avait. Il n'était pas pauvre non plus, mais se faire prendre plusieurs millions de dollars comme ça était presque impossible normalement.

    Sans parler de cette jambe gauche qui le faisait horriblement souffrir à chaque pas qu'il faisait, comme elle l'avait prédit. Il en rageait. Il devenait dingue à cause de cette impuissance qui chaque jour le tuait un peu plus. Il savait que cogner dans des murs pour tenter d'oublier la douleur à son genou pour la concentrer ailleurs ne servait à rien. Il savait que pleurer encore n'y changerait rien. Il n'y avait tellement plus d'espoir pour lui que sa tristesse anéantissait de l'intérieur. Et il s'énervait contre lui même de se savoir si faible et de n'y pouvoir rien faire. Et ça continuait, tout les jours étaient encore pires que le précédent. Mais voir que plusieurs millions avaient disparu sans rien dire lui portait encore un sacré coup au moral déjà vacillant. Il tentait de se persuader que ce n'était qu'une erreur de la banque en sa faveur, mais il n'y croyait pas trop.

    Il chancela sur ses béquilles quand son tour fut venu et se tortilla pour attraper le relevé. Il l'ouvrit une dernière fois et le posa en évidence devant la pauvre banquière qui allait certainement regretter de s'être levé ce matin. La tristesse et la rage de Frederic menaçaient de sortir.

    "Bonjour. Vous pouvez certainement m'expliquer pourquoi mon compte en banque a été vidé de plusieurs millions de dollars ? Host. Frederic Host."

    Il espérait vaguement que ce problème allait vite se résoudre. Il commençait déjà à s'en sentir fatigué. Son masque de fausse force qu'il se forçait à mettre en présence d'autres gens se fissurait et n'allait pas tarder à craquer. Et ce qu'il y avait derrière n'était pas beau à voir. Il tentait de se persuader que ce n'était pas la dernière invention en date de la reine du quartier Nord pour lui pourrir encore plus la vie. Ou son grand père qui aurait pu reprendre l'argent qui après tout était le sien. Ce n'était qu'un héritage, Frederic n'avait rien fait pour le mériter. Ou autre chose, la banque qui aurait décider de tout lui prendre d'un coup parce que le testament n'était pas valable. Il pouvait lui arriver encore plein de trucs sympa comme ça.

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MessageSujet: Re: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Jeu 12 Sep - 15:51

Deborah s'était levée de bonne humeur ce matin. Elle avait prit un café en regardant une série télé très agréable relatant des aventures incroyables de Mary et John contre les vilains résistants. Deborah était de tout cœur avec Mary et elle avait hâte de voir John avouer son amour à l'héroïne du feuilleton. Bon, certes, c'était une série sans grand intérêt car on savait la trame dès le début mais c'était aussi une série qui redonnait du baume au cœur de Deborah lorsqu'elle rentrait du boulot ou lorsqu'elle se sentait un peu triste. Il fallait dire qu'à la banque, ce n'était pas tous les jours faciles... Il y avait toujours des personnes détestables qui pensaient que tout leurs était dû ou bien des espèces de petits prétentieux qui pensaient tout savoir mieux que tout le monde. Et puis dernièrement, la Grande Calypso Storm, comme on l'appelait dans le service, avait débarqué en pétant plus haut que son cul pour exiger qu'on effectue un virement sur le compte d'un certain Sven. La banquière avait dû faire face à la ''Reine'' et ça l'avait épuisée de devoir se contrôler pour ne pas la blesser. On s'en souvenait trop longtemps si on blessait Calypso et Deborah n'avait pas l'intention de se faire virer car elle avait manqué de respect à Calypso Storm, Dirigeante du Quartier Nord. On disait beaucoup de choses sur Calypso comme par exemple le fait qu'elle était toujours sur talons et accompagnée généralement par deux gigantesques hommes. On disait aussi qu'elle était très belle et que, plus important, elle avait un caractère de cochon. Eh bien toutes ces affirmations s'étaient vérifiées... au plus grand désespoir de Deborah. Calypso n'avait pas un caractère de cochon mais pire : c'était un caractère de princesse habituée à ce qu'on lui dise toujours oui. Au début, Deborah avait essayé de se rebeller, de la remettre à sa place mais elle s'en était rapidement mordue les doigts. Deborah avait pensé que puisqu'elle représentait le gouvernement, et elle était très fière !, elle pouvait se permettre de faire remarquer à cette Calypso que ce n'était pas elle qui dirigeait le pays. Deborah avait eut l'intention de lui faire comprendre qu'elle devait beaucoup au gouvernement mais Calypso l'avait empêché d'en placer une : jamais Deborah ne s'était sentie aussi humiliée ! La grande blonde lui avait demandé de se taire et de s'exécuter sans quoi elle changerait de banque. Que pouvait dire Deborah face à ça, hein ? Calypso payait ses impôts et son compte n'était jamais vide et si elle quittait la banque à cause de Deborah, cette dernière n'aurait plus qu'à quitter New-York ! Et ça c'était hors de question ! Deborah adorait cette ville ! Elle avait donc ravalé ses réflexions et elle s'était exécutée pour faire plaisir à Mademoiselle Storm. Lorsque la blonde avait quitté la banque, Deborah avait cru mourir ! Sa Supérieure s'était approché d'elle et lui avait demandé comment cela s'était passé et quand Deborah lui avait répondu, désespérée, qu'elle avait cru mourir, sa Chef avait éclaté de rire et lui avait dit « C'est toujours pareil la première fois qu'on rencontre Calypso Storm. Ne t'inquiète pas, tu finiras par t'y faire ! ». Mais Deborah n'était pas sûre de s'y faire... Elle avait eut tellement peur... Deborah n'était pas une héroïne de télévision qui, comme Mary et John, pourchassait les méchants, non, c'était juste une banquière fière de son travail et heureuse de servir le gouvernement, rien de plus. Après cet événement riche en émotion, elle avait demandé à rentrer plus tôt et sa Chef, compatissante, l'avait autorisée à s'enfermer chez elle une demi-journée plus tôt que ce prévoyait le contrat de travail. Deborah avait eu peur, très peur... mais c'était fini ! Maintenant elle allait mieux et elle se sentait prête à déplacer des montagnes si on le lui demandait !
Une fois son café terminé, elle enfila sa tenue de banquière, un tailleur gris perle avec une belle chemise en soie verte émeraude et un foulard en soie d'un beau gris très agréable à porter, et s'inspecta dans la glace, cherchant une erreur d'accoutrement. Le tailleur lui allait bien et elle avait beau avoir presque trente-cinq ans, le gris perle la mettait en valeur. La tenue de la banque était très jolie et la soie verte de sa chemise s'accordait parfaitement avec ses yeux verts. Elle coiffa en un chignon ses cheveux longs et noirs que deux amies à elle avait tressés la veille au soir. Deborah examina sa peau d'un beau noir ébène et sourit en se disant qu'elle avait vraiment trouvé le meilleur métier au monde. Une belle banque, une Chef géniale, une ville magnifique et un uniforme la mettant en valeur, qu'aurait-elle pu demander de plus ?!

« J'y vais ! A ce soir ! »

Et après avoir fermé la porte de son appartement alors que sa petite-amie grognait un « bonne journée », Deborah rejoignit d'un pas énergique son lieu de rêve. Elle entra dans la banque en souriant au concierge qui lui rendit la pareil. Sa Chef la salua énergiquement et Deborah rejoignit son poste, derrière son bureau lustré et parfaitement bien rangé. Elle jeta un coup d’œil distrait à ses collègues qui, pour certaines rangeaient leurs bureaux et pour certains riaient entre eux ; elle se sentait bien ici : c'était chez elle. Les portes de la banque s'ouvrirent et Deborah sentit de l'adrénaline parcourir son corps : aujourd'hui encore elle allait donner le meilleur d'elle-même !

La journée était déjà avancée lorsqu'un individu en béquille s'approcha de son bureau, l'air mécontent. Deborah ne le reconnu pas immédiatement avant qu'il se présente, et là elle ne put s'empêcher de jeter un regard à sa jambe gauche... Frederic Host était connu dans la banque : il avait eut le malheur de s'en prendre à Calypso Storm et elle lui avait explosé une rotule et la mère Host avait mystérieusement disparu par la suite. C'était une sale histoire et Deborah ressentit une pointe de pitié pour l'individu en face d'elle.
Attendez une minute, qu'avait-il dit ? Que son compte avait été vidé ? Deborah inspira profondément avant de sourire en le regardant droit dans les yeux.

« Monsieur Host... Ravie de vous voir chez nous ! Je regarde ça tout de suite ! »

Elle pianota quelques mots à toute sur son ordinateurs et le compte de Frederic s'afficha devant ses yeux. Elle adorait l'ordinateur ! Il n'y avait qu'ici qu'ils étaient aussi jolis et rapides : de vraies bonnes technologies retrouvées grâce au gouvernement ! Ses yeux verts examinèrent le compte de l'individu en face d'elle sans laisser rien transparaître.

« Je ne vois pas où est le problème, monsieur Host. Vous avez l'argent qui vous est dû, rien de plus et rien de moins... »

C'était agaçant ces jeunes qui venaient passer leurs nerfs sur les banquiers sous prétexte qu'il leurs manquait des sous alors qu'il avait largement de quoi vivre. Tss... Deborah regarda de nouveau le compte de Frederic cherchant à comprendre d'où venait l'agacement du jeune-homme. Soudain deux zéros disparurent purement et simplement du compte mais professionnelle comme elle l'était, Deborah ne laissa rien paraître. Son regard fut soudain attiré par la mention « Plomb » qu'il n'y avait sûrement pas marqué sur le relevé de Frederic. Le jeune Host n'avait aucun moyen de voir l'ordinateur et s'il tentait de déchiffrer le visage de Deborah, il n'allait pas arriver à grand chose : c'était une banquière, elle savait contrôler ses émotions... Mais la mention invisible aux yeux de Frederic signifiait beaucoup pour Deborah : cela signifiait que Frederic Host était le genre de personne détestable qui passait son temps à cracher sur le gouvernement mais qui était pourtant parmi les premiers à venir se plaindre quand de l'argent disparaissait d'une banque gouvernementale alors que l'explication était pourtant évidente. Deborah sourit d'un air entendu et peu compatissant : l'argent de feu Madame Host allait au moins servir à quelque chose d'utile et de grand, contrairement à ce qu'il serait devenu s'il était resté entre les mains avides de Frederic Host, misérable Plomb opposé au gouvernement.. Deborah était sûre qu'en plus il ne payait pas ses impôts, le chacal !

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MessageSujet: Re: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Dim 15 Sep - 11:23


Sans déconner ?



La banquière.



    Reste calme Frederic, tu peux le faire. Rappelle toi, tu es là dans un but bien précis, tu veux des réponses simples à des questions simples et tu ne partiras que quand tu les auras eu. Il y avait certainement une explication logique et rationnelle suivie d'une phrase typique du genre "tout va s'arranger". Tout va bien, Frederic, regarde le bon coté des cho ... Nan, mauvaise idée, oublie ça. Je disais, tout va bien, tout va s'arranger, l'argent va forcément revenir. C'est juste les petits problèmes de la vie, c'est juste une question d'informatique ... Ils ont beau dire que leurs ordinateurs sont parfaits, on sait toi et moi que ce n'est pas toujours vrai, donc reste calme ... Regarde la jolie banquière bien droit dans les yeux, et concentre toi sur ce léger problème de compte en banque. Reste calme Frederic.

    Il inspira et respira profondément quand la très gentille banquière lui répondit calmement qu'il n'y avait aucun problème. Bien sur que non, aucun problème. Ca dépendait certainement du point de vue, tout les millions avaient juste disparu mais ils allaient forcément revenir. Calme. Calme. Un modèle de sérénité. Il se mordit l'intérieur de la joue et se força de nouveau à faire fonctionner ses zygomatiques pour former un sourire. Plusieurs millions disparaissaient souvent comme ça, c'était bien connu.

    "Permettez moi de vous expliquer. Suite au décès récent de ma mère et étant couché sur son testament comme seul bénéficiaire, je devrai avoir un solde d'environ dix millions de dollars. Or, actuellement, mon solde est de un million et trois cent dollars. Ce que je voudrai juste comprendre, et je compte sur vous pour m'y aider, c'est où sont donc passé les neuf millions qui sont censés être sur mon compte et qui n'y sont plus ?"

    Il restait parfaitement calme dans ses explications même si intérieurement, il bouillait. Ses pulsions de meurtre par grande souffrance de la banquière lui montaient au cerveau. Il se voyait très bien se jeter sur elle, la griffer pour lui arracher la peau, lui arracher tout les doigts un par un, puis la scalper, scier ses membres, découper ses yeux ... juste histoire de se calmer. Mais tout ceci ne resterait bien sur que des fantasmes. Frederic n'était pas un meurtrier. Et surtout il n'avait pas assez de force.

    Un dernier sourire.

    "Je sais que vous avez beaucoup de travail, qu'il y a d'autre gens avec des problèmes plus importants. Aussi je vous demande simplement de me donner une réponse claire, nette et précise. Ainsi que le numéro de quelqu'un à qui je puisse me plaindre pour récupérer ces putains de millions."

    Il avait élevé le ton sur la dernière phrase parce que bordel de merde cette histoire l'énervait. Et surtout tant qu'il n'avait pas de réponses à ses pourquoi et à ses comment, il ne pouvait pas avancer. Il nageait dans le vide.

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MessageSujet: Re: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Mar 15 Oct - 22:07

« Permettez moi de vous expliquer. Suite au décès récent de ma mère et étant couché sur son testament comme seul bénéficiaire, je devrai avoir un solde d'environ dix millions de dollars. Or, actuellement, mon solde est de un million et trois cent dollars. Ce que je voudrai juste comprendre, et je compte sur vous pour m'y aider, c'est où sont donc passé les neuf millions qui sont censés être sur mon compte et qui n'y sont plus ? »

Deborah regarda Frederic en conservant son sourire aimable : elle ne voyait pas vraiment où il voulait en venir... Il avait un million et trois cent dollars sur son compte et il se permettait de se plaindre en plus ? Pfff... Quel gosse pourri gâté ! Deborah, elle au moins, avait apprit à gagner de l'argent par elle-même et elle n'avait jamais attendu la mort de ses parents pour hériter. Ce sale gamin semblait être né avec une cuillère en or dans la bouche et Deborah était presque sûre qu'il s'était drogué comme un abruti au point d'en devenir accro... C'était toujours comme ça que réagissait les sales gosses pourris-gâtés : ils se droguaient et venaient ensuite se plaindre de ne plus avoir d'argent pour s'amuser. Qu'aurait-il fait de cet argent ce sale petit snob, hein ? Aurait-il aidé les moins riches ? Oh non sûrement pas. Aurait-il financé l'Académie Weins, qui permettait aux jeunes de s'épanouir ? Sûrement pas : il préférait cracher sur le gouvernement tout en profitant des avantages par derrière... Deborah détestait ces jeunes qui n'étaient même pas capable de comprendre tout le bien que faisait le gouvernement en leurs offrant une seconde chance. Des enfants comme Frederic Host, pourris-gâtés et imbus d'eux-mêmes n'auraient jamais dû avoir accès à un établissement aussi splendide que Weins et pourtant on leurs avait ouvert grand les portes. Et que faisaient-ils pour remercier le gouvernement de ce geste ? Ils lui crachaient dessus... Tss...
Le regard de Deborah fut attiré par un mouvement dans les chiffres du compte de Frederic Host, mouvement qu'elle seule pouvait voir : il venait encore de perdre des zéros. Deborah aurait pu le plaindre s'il n'avait pas été aussi désagréable avec elle. Il se permettait de débarquer comme un Roi et d'exiger qu'on lui rende l'argent que sa mère avait accumulé en travaillant alors que lui se noyait dans le plaisir ? Comment pouvait-il ne pas comprendre qu'il n'avait aucun droit sur cet argent : la ligne de succession de l'argent Host s'était arrêtée au moment-même où Frederic Host était entré chez les Plombs. L'argent des traitres n'allaient pas rester entre leurs mains : il servait à aider les fidèles. Pour qui se prenait ce misérable gamin pour oser venir demander de l'argent qui n'était pas le sien ?!

« Je sais que vous avez beaucoup de travail, qu'il y a d'autre gens avec des problèmes plus importants. Aussi je vous demande simplement de me donner une réponse claire, nette et précise. Ainsi que le numéro de quelqu'un à qui je puisse me plaindre pour récupérer ces putains de millions. »

Deborah sursauta en l'entendant élever la voix et surtout utiliser un terme aussi vulgaire que ''putain''. Elle le regarda de haut en bas, s'attarda sur son genoux blessé et termina en planta son regard méprisant dans celui du traitre.

« J'ai effectivement beaucoup de travail... Les gens qui viennent à la banque viennent pour des problèmes réels : ils viennent pour parler de leur argent, de celui qu'ils ont gagnés. Or vous, dois-je vous le rappeler, vous n'avez jamais travaillé et vous n'avez fait que nuire à la société. Votre mère est morte et la pauvre se retournerait dans sa tombe si elle savait comment vous vous comportez. Réfléchissez un peu, Monsieur Host, et vous vous rendrez compte que votre discours n'a pas de sens. Vous venez me hurler dessus pour réclamer neuf millions de dollars comme si ce qui vous restait ne vous suffisait pas pour vivre. Vous venez m'agresser en exigeant que je vous redonne ces ''putains de millions'' comme si ils vous étaient dû. Mais qu'est-ce que vous avez fait pour les avoir ces millions ? Rien. Vous n'avez rien fait pour les recevoir alors pourquoi les auriez-vous ? Sous prétexte que votre mère est morte on devrait vous redonner l'argent qu'elle a gagné ? Tss... Ça ne fonctionne pas comme ça ici : on obtient l'argent qu'on mérite, pas l'argent qu'on hérite en tuant sa mère. »

Deborah releva fièrement la tête, ne se doutant absolument pas de l'impact que pourraient avoir ses paroles. Elle regarda de nouveau son ordinateur et soupira :

« De plus vous venez me voir avec des chiffres erronés, Monsieur Host. Votre avoir actuel est de 1300 dollars. »

Elle joua pensivement avec une mèche de cheveux tout en se disant que ce Host commençait sérieusement à l'ennuyer. Il ne comprenait donc pas l'anglais ?

« Écoutez, si c'est parce que vous n'avez pas assez d'argent que vous êtes venu, nous pouvons vous accorder un prêt mais pour cela, il faudrait que vous nous fassiez par de votre bonne volonté autrement qu'en agressant les hôtesses et surtout, il faudrait que vous nous prouviez que vous serez capable de rembourser l'emprunt à l'avenir. Nous ne finançons pas la débauche, Monsieur Host. Et si jamais vous ne pouvez pas remplir ces conditions, vous pouvez toujours demander à bénéficier de la bourse de l'Académie Weins, les critères pour l'obtenir sont assez... simples... »

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MessageSujet: Re: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Mar 22 Oct - 12:39


Sans déconner ?



La banquière.




    Non, ce n'est pas normal, c'est même un truc qui ne devrait pas être. A aucun moment, Frederic n'avait réellement imaginé que les choses pouvaient être pire. Il avait pensé à ce qu'elles s'améliorent, à ce qu'elles s'arrangent, à ce que sa situation devient mieux et tout les autres synonymes. Mais que sa vie s'empire, ça, non, il ne l'avait pas vu venir. Pas à ce point en tout cas. Le seul avantage qu'il avait trouvé à la mort de sa mère avait été son compte en banque remplit et cela ne l'aidait pas vraiment à allait mieux. Mais si on lui enlevait même ça ...

    Sa tête lui tourna à l'idée de tous ces zéros qu'on lui avait enlevé. Enfin on. Le Gouvernement. Bon sang. Tout le joli discours de la banquière l'avait déjà bien énervé et il avait failli rire du coté ironique de la chose. Il l'aurait laissé finir et se serrait lancé dans une explication concernant l'argent hérité, lui martelant qu'il ne venait ni de sa mère qui n'avait que peu travaillé dans sa vie ni de son père qui n'avait pas fait mieux mais de ses grands parents paternels et arrière grand parents maternels. Donc l'argent du dur labeur était un coté risible de la chose puisque, certes Frederic n'avait jamais travaillé pour l'avoir mais sa défunte mère non plus. Il se demanda ce qu'elle aurait fait dans cette situation et un blanc lui vient. Elle savait toujours quoi faire et elle ne se serait jamais retrouvé devant cette banquière. Elle était beaucoup plus intelligente que ça. Les seuls moments où elle ne savait pas ce qu'elle faisait, c'était quand cela concernait son fils unique.

    Mais sa mère n'était plus là. Il ne pouvait plus compter que sur lui même pour se sortir de cette merde. Encore. Sauf que même en réfléchissant aussi vite que ses neurones fatigués lui permettaient, il ne voyait pas l'ombre d'une solution.

    "Attendez comment ça mille trois cent dollars ? "

    Il était foutu maintenant. Il devait se calmer, rester le plus serein possible. Il se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas céder à la pression. Ce n'était pas le moment, la banquière continuait de parler. Elle l'intriguait. Weins. Bons critères. Et un déclic se fit. Il était temps. Il commença enfin à comprendre que le gouvernement pouvait éventuellement l'aider. S'il montrait de la bonne volonté à remplir certains critères. Il marqua un temps de silence, sa conscience et lui même bataillant furieusement dans sa tête sur ce qu'il s'apprétait à admettre.

    "... Quels critères ?"

    Si le gouvernement était son seul espoir, et bien soit. Il ne voyait pas encore comment mais le gouvernement était capable de faire beaucoup de choses. De l'aider. De le faire devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un de bien. [/color][/color]

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MessageSujet: Re: Sans déconner ? Sans déconner ? Icon_minitime1Jeu 24 Oct - 16:02

« Attendez, comment ça mille trois cent dollars ? »

Deborah retint de justesse un soupir et se contenta de conserver son sourire. Ce blanc-bec mettait en doute ses affirmations et c'était juste insupportable. De quel droit pouvait-il s'imaginer que Deborah lui mentait, hein ? La banquière était une femme honnête et d'ailleurs tous ceux travaillant pour le bien des États-Unis étaient des individus honnêtes. Pouvait-on en dire autant de lui, jeune prétentieux habitué à tout avoir en claquant des doigts ? Sûrement pas. Deborah n'avait jamais imaginé un jour aller se plaindre parce qu'on lui avait retiré de l'argent, d'ailleurs pour quelle raison lui retirerait-on de l'argent à elle ?, car si le gouvernement en avait décidé ainsi, c'était parce que c'était juste. Le gouvernement actuel n'était pas comme ceux d'avant la nano-bombe qui ne se gênaient pas pour prendre l'argent des citoyens sans jamais le rendre. C'était grâce au gouvernement actuel que les citoyens américains pouvaient se sentir tous égaux, c'était lui et lui seul qui donnait de l'argent à ceux dans le besoin et qui aidaient les fauteurs de troubles à revenir dans le droit chemin. Sans le gouvernement, les États-Unis ne seraient qu'un ramassis de criminels et les injustices seraient plus que criantes. Gordon permettaient aux citoyens d'avoir une vie décente et surtout il leur permettait d'avoir une seconde chance. Il s'agissait ensuite de ne pas la gâcher et ce Frederic Host avait l'air d'être parti pour...

« … Quels critères ? »

Deborah leva un sourcil surpris en entendant la demande de l'ancien riche. Avait-elle bien entendu ? Cet individu qui venait de cracher sur le gouvernement venait de demander quels étaient les critères pour obtenir la bourse de l'Académie Weins ? Eh bien... Peut-être avait-il fini par entendre raison, finalement ? Le jeune homme avait l'air comme, effrayé de sa propre question et Deborah se demanda à quoi il pensait. Se rendait-il compte qu'il allait pouvoir utiliser sa seconde chance à bon escient ? Elle espérait qu'il n'allait pas recommencer à faire des bêtises et à dire des choses absurdes : le gouvernement était foncièrement bon mais certains individus refusaient de voir la vérité en face. Deborah pianota quelques secondes sur son ordinateur avant de regarder Frederic.

« Je ne suis pas membre du personnel de l'Académie Weins et je ne peux donc pas vous répondre précisément pour ce qui est des critères. Néanmoins je viens de regarder un peu et je peux vous en lister quelques-un. Pour le montant de la bourse et la demande de candidature, il faudra que alliez directement voir sur place, à l'Académie. »

Deborah replaça une mèche de cheveux derrière son oreille gauche et se gratta distraitement le nez. Elle regarda une nouvelle fois son ordinateur, le compte de Frederic Host s'afficha de nouveau sans que le montant ait changé : il n'allait pas bouger de sitôt, que ce soit pour augmenter ou pour baisser... A partir de maintenant, cela dépendant de l'attitude du jeune homme : s'il se comportait bien, les sous reviendraient sur son compte sinon... eh bien sinon ça allait devenir problématique pour lui.

« Alors tout d'abord il faut évidemment être présent à tous les cours et à participer activement à la vie de l'établissement. Il faut se donner à fond pour le club obligatoire et en fonction de la renommée de votre club, votre bourse sera plus ou moins élevée. Par exemple les cheerladers peuvent prétendre à une bourse beaucoup plus importante que ceux du club de volley car ces derniers sont... eh bien ils sont derniers dans le classement. Ensuite il faut évidemment prouver son attachement envers l'établissement et sa volonté de faire de son mieux pour devenir quelqu'un de bien. »

Elle n'ajouta pas le fait que les Plombs n'avaient évidemment pas le droit à la bourse : c'était inutile, tout le monde le savait. L'établissement n'allait pas donner de l'argent à des gens qui lui crachaient dessus et qui profitaient de son aide sans jamais la lui rendre. Les bourses étaient faites pour aider ceux dans le besoin, pas pour aider ceux se comportant mal et ne faisant aucun efforts !

« Je ne peux pas vraiment vous en dire plus puisque je ne fais pas parti du personnel mais généralement la bourse est généreuse et elle va en augmentant si l'étudiant est dévoué. L'Académie Weins peut même vous aider lorsque vous sortirez de l'établissement : elle peut vous faire une lettre de recommandation pour des emplois et vous mettre en contact avec des partenaires. »

Sous-entendus : l'Académie Weins faisait vraiment beaucoup pour le bien de ses élèves. Deborah ne comprenait vraiment pas comment ce Frederic Host ne pouvait pas se rendre compte de tout ce que faisait l'Académie pour lui..

« Vous devriez aller au plus vite vous renseigner sur cette histoire de bourse : ça ne sert à rien d'attendre bêtement. La procédure est assez rapide et vous pourrez bientôt en profiter. Enfin... si vous correspondez aux critères ou que vous démontrez que vous voulez y correspondre, évidemment. »

Deborah sourit, ferma la fenêtre indiquant le compte de Frederic Host sur son ordinateur et tendit la main vers Frederic. Elle attendit qu'il la serre et une fois cela fait elle lui sourit de nouveau avant de dire :

« Ce fut un plaisir de pouvoir vous aider, Monsieur Host. Bon courage pour la procédure et à une prochaine fois, peut-être. »

Une fois l'individu parti, Deborah se massa la nuque un moment avant de retourner à ce qu'elle savait si bien faire : son boulot.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ? »

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