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Double face - CLOS
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MessageSujet: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 23:52

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La pièce est à peine éclairée et les vêtements gisent sous le sol. Aucune fenêtre d'ouverte, Alanis est à moitié nue en se regardant fixement dans le miroir, inexpressive. Elle enfile un complet noir, peu convaincue du résultat. Elle se contemple d'un air critique tout son corps désormais habillé d'une jolie robe toute noire qui arrive jusqu'au genou. Pas assez jolie, pense-t-elle à tord. Elle remonte un peu la robe pour qu'elle soit plus courte. À la hauteur des autres filles dites normales à l'académie qui est aussi celle des cheerleaders. C'est sûr ces pensées qu'elle oublie totalement cette idée abjecte et elle remet tout à son était originel. Elle veut bien être belle mais, la simple idée de ressembler de trop près à ces filles qu'elles trouvent si attirantes par leur popularité mais, si repoussantes par leur méchanceté. De plus, Alanis n'est pas à l'aise avec son corps, du moins pas assez pour montrer son derrière a tout le monde. Elle n'est pas comme ça et elle ne le saura jamais. La luxure est bien l'un des seules pêchés en ce monde auxquelles elle peut réellement être à l'abri. La rousse est pure et chaste à ce sujet. Même si ce soir, elle va diner dans un beau restaurant avec un homme qu'elle apprécie particulièrement, jamais dans son esprit l'idée du sexe lui vient. Elle est encore si innocente, il serait dommage qu'on lui brise cette merveilleuse innocence. Rares sont ceux qui l'ont préservé à cette époque aussi barbare. Ensuite, un peu de maquillage, rien qu'un peu. Encore là, elle suit la même logique qu'avec la hauteur de la robe. Trop de maquillage, ce n'est pas bien. Toutefois, elle n'a pas le choix d'être ravissante en cette soirée. Elle ne va pas n'importe où, l'Ouest est réputé pour sa grande classe et l'élite financière qui y habite. La dernière chose qu'elle voudrait, c'est de faire tâche parmi les autres et qu'on la snobe. Ça rendrait la soirée beaucoup moins intéressante...

Elle sort de sa chambre de l'internat discrètement. Comme si elle ne veut pas qu'on la remarque. Étant donné qu'il est très rare que l'adolescente s'habille avec autant d'élégance. Certes, elle n'a pas les talons aiguilles qui sont essentiels pour donner une allure impressionnante mais, personne n'est parfait. Mis à part les platines, disaient ceux-ci. Remarque, c'est un comportement bien narcissique de leur part. Il est vrai que les platines sont en général des gens fréquentables et généreuses, du moins d'apparence, mais Alanis reste perplexe. Tout le monde a des défauts et rien, ni même un système politique, n'est parfait. Bref, la perfection est imparfaite mais l'imperfection n'est pas parfaite, c'est ce que la rousse en conclue sur le sujet. L'irlandaise veut bien croire que le gouvernement est bienveillant mais à ce point... En fait, toutes ces histoires la laisse terriblement perplexe. Elle sent qu'un truc ne va pas mais, pour l'heure, ce n'est pas le temps d'y penser. Elle ne fait que passé dans les couloirs du pensionnat sans éveiller les regards indiscrets ou les mecs assez cons pour croire que c'est accoutrement leur ai destiné. Voyons, comme si elle allait réellement faire autant d'effort pour des imbéciles bourrés aux hormones qui s'amusent à se le jouer mauvais garçons aux bons coeurs alors qu'au final ce ne sont que des pervers. De toute façon, un homme cent fois plus distingué, beau et brillant qu'eux l'attend de pied ferme dans un restaurant luxueux, ils peuvent aller se rhabiller. Les seules discutions avec lui la comblera plus que des centaines d'idiots accrocs au sexe. Elle sort enfin dehors. Le soleil est caché par l'horizon puisque ceci se couche à vue d'œil mais, ces rayons réussissent tout de même à coloré les nuages de manières spectaculaires. Émerveillé, Alanis ne peut pas résister aux merveilleux paysages que la nature offre si généreusement. Après la contemplation rêveuse de celle-ci, elle remet les pieds sur terre pour aller prendre l'autobus. Une fois à l'intérieur, elle s'assoit avec deux filles, toujours près du chauffeur. Il se fait tard et elle ne veut pas avoir de mauvaises rencontres. Comme au Sud, une fois. Les gens de ce quartier sont vraiment bizarres à ses yeux. C'est un quartier extrêmement dangereux, rien d'étonnant, il est dirigé par le meilleur exécuteur du chaos que cette terre à porter mais, ce n'est qu'un détail. Elle évite les regards en baissant sa tête ou au contraire en regardant en l'air les mouches volées. Elle est l'une des mieux habillés de tout le transport en commun, ce qui la met un peu mal à l'aise.

Comment les riches qui s'habillent toujours ainsi font pour enduré ça ?

Une nouvelle question qu'elle se pose à elle-même. C'est suffisant pour l'occuper jusqu'à qu'elle arrive à l'Ouest. Elle débarque telle une princesse qui va à son rendez-vous galant, la faisant sourire un peu. Elle qui rêve secrètement du prince charmant, ces petits moments lui font chaud au coeur. Toutefois, maintenant sur le territoire d'Hypatie, le temps n'est plus à la rigolade. Sa mission, allé au restaurant désigné et trouver son compagnon. Sous le ciel nocturne, elle réussie à trouver le dit lieux malgré son manque total du sens de l'orientation. Oui, elle a été confuse une fois ou deux mais, cela aussi, ce n'est qu'un détail. Elle attend l'homme qui a l'argent pour la faire entrer, observant les gens qui entrent en la regardant de hauts. C'est un sentiment des plus désagréables à subir mais, elle garde son calme. Évitant les mauvais regards, elle continue d'admirer le ciel étoilée avec ces merveilleuses étoiles tous plus brillantes les unes que les autres.

J'aimerais pouvoir sauter d'étoile en étoile.

Une petite rêverie de gamines, voilà à quoi elle pense. Éphémère, elle doit profiter de ce moment avant qu'il s'estompe sous la triste et dure réalité. À son âge, c'est si rare. Lorsque tout d'un coup, son compagnon arrive discrètement, sans qu'elle est eue le temps de le voir passé. Comme s'il voulait lui faire peur, une sorte de mauvaise blague. Il est bien habillé, chic, élégant, comme à son habitude. Sa beauté est sans égal. Son sourire est si mignon, c'est bien la première chose qui la charmée chez lui, ce sourire. Bien entendue, ce n'est pas un charme dans le sens amoureux du terme mais bien du charisme tout court. Elle sursaute un peu, étonné de son intrusion si surprenante.

- Vous voilà Monsieur J ! C'est un plaisir de vous revoir.

Elle n'a pas l'habitude de parler autant mais avec Monsieur J, tout est différent. Il est quelqu'un de confiance, enfin, il le prétend. Puisque derrière chaque bon samaritain, se cache un monstre qui sommeille... ou pas.

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Sam 24 Aoû - 5:58

" Mieux vaut un petit mensonge ... "


Fin d’après midi au Sud, soleil qui déclinera bientôt et tendra le voile de la nuit. Une aiguille pincée entre les lèvres, un œil levé par dessus sa table à couture Jason Lecter jette un heure au cadran digital dont l’affichage un rien terne traduit une ancienneté certaine. Le « stylisme » attendra, le Clown a rendez vous et doit se préparer un minimum. Passage par sa salle de bain, trente minutes rituelles et c’est une tête brune qui ressort. En matière de déguisement il est passé maître et c’est relativement vite qu’il dissimule les balafres qui lui fissurent les joues sous un maquillage approprié qui lui lisse parfaitement le visage. Coup d’oeil au miroir, il se sent rajeunit d’un coup vu sous ce jour. Parfaitement coiffé, costume noir et chemise d’un blanc immaculé le clown est gentleman et tout dans l’allure laisse transparaître un homme sûr de lui, poli, posé même. Joli mensonge parfaitement dosé, mené à la perfection pour une rencontre basée sur un rapport de confiance toute aussi erronée. Une farce énorme mais au moins, cette informatrice qui s’ignore a le mérite de susciter en Jason assez de sympathie pour qu’il trouve un certain plaisir à sa compagnie.

Gants noirs, écharpe en soie jetée autour de ses épaules et par-dessus long ; rien à voir avec ses habituels atours aux couleurs clinquantes. Classe oblige pour le lieu où il compte passer la soirée. Faux papiers, carte bancaire d’un compte parmi tant d’autres et il sort rapidement après avoir récupéré les clefs d’une berline classieuse dans un tiroir. Direction le quartier des riches, l’Ouest et son vernis immonde, ses sois disant bons citoyens persuadés d’être tellement au dessus du lot et se jugeant tellement mieux  pensants que la majorité.  Du point de vue de Jason Lecter, la situation force à sourire tant il parvient à se glisser dans le décor en deux temps trois mouvements. Voilà longtemps qu’il a avalé, assimilé les codes de la bonne conduite et de l’étiquette et si les politesses hypocrites ont le don d’éveiller en lui quelques envies de meurtre il sait lui même être courtois.

La nuit est tombée et il gare sa voiture le long de la rue, non loin du restaurant où l’attend la jeune fille. C’est sans mal qu’il la voit, patientant sous le regard hautain de ces richards prétentieux qui la toisent avec dédain. Idiots qu’ils sont … Fin soupir qui échappe à Lecter avant qu’il descende et approche sans annonce, la surprenant de toute évidence. La force de l’habitude, le Clown ne s’annonce jamais et tombe sur les autres comme un coup de massue qu’on aurait jamais attendu. Toutefois elle semble heureuse (soulagée?) de le voir arriver enfin et lui lance aussitôt une tirade, précisant que c’est un plaisir de le retrouver. Sage Alanis, innocente rouquine qui ne sait pas quel jeu elle joue finalement. Mais ce n’est pas si triste, Jason ne lui veut pas grand mal si ce n’est qu’il lui ment comme un arracheur de dents et lui tire les vers du nez un peu plus à chaque rencontre. Cette fois, sachant que l’autre requin dictateur va débarquer Jason a grand besoin d’informations afin de préparer un petit plan tordu. L’occasion de faire exploser cet ignoble individu est trop belle pour ne pas la saisir et sachant qu’il passera par cette foutue académie où Alanis étudie autant se renseigner.

« Ravi de te revoir également Alanis, navré d’avoir tant tardé à te recontacter. » Il semble s’excuser, un sourire contrit aux lèvres tout en lui proposant naturellement son bras. « Viens entrons, il ne fait pas chaud ce soir. »

Prévenance, excuses qui lui roulent sur la langue dans un naturel désarmant de sincérité. Il n’en pense pas un mot, se moque bien des gens et ne s’excuserait jamais s’il ne jouait pas un rôle. Vil menteur, manipulateur chevronné qui arrive toujours à ses fins qu’importe le nombre de chemins à emprunter. Aucun scrupules à abuser des autres tant que ça paie et puis à bien y regarder, ne lui offre-t-il pas de magnifiques soirées ? C’est encore la place a plus enviable dans la liste des rôles qu’il peut attribuer à ses victimes.

Entrant dans le hall, le lieu leur étant familier on reconnaît aussitôt ce supposé rentier fortuné qui n’est jamais avare de pourboire et on se presse de les installer à une table parfaitement dressée, les débarrassant de leurs manteaux au passage. Assis, Jason ouvre lentement la carte de vins et commande une bouteille au serveur qui ne les avait pas encore quitté. Quelque chose de doux, c’est une demoiselle timide et délicate qui se trouve en face de lui et il serait le dernier à lui dire qu’à son âge on ne touche pas à la boisson. Un fin palais s’éduque, qu’elle profite et découvre. Mais en attendant ; autant la mettre à l’aise, comme toujours.
« Alors dis moi, comment vas-tu depuis tout ce temps ? L’académie te semble plus accueillante qu’à tes débuts ? »

© Jason L.

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Sam 24 Aoû - 20:37

Navré ? Il n'a pas à s'excuser, loin de là. C'est plutôt à Alanis de faire les modesties puisque vraisemblablement, l'homme n'est pas du tout obliger de venir la voir. Faisant ça de son plein gré, c'est lui qui donne rendez-vous à une pauvre étudiante sans réelle importance. Après tout, la première fois elle ne lui a demandé que des informations sur la ville, rien de plus. Il faut croire que le hasard est une chose qui peut sourire ou grimacer aux gens. La rousse estime bien entendue que c'est une véritable chance de côtoyer un homme tel que Monsieur J. Par contre, cette situation, hors contexte, dans le Sud, est signe de mauvaises chances plutôt. Il demande par la suite comme le bel homme qu'il est d'entrer, faisant allusion à la température. En effet, la nuit est froide et même si Alanis apprécie bien cette fraicheur un peu frisquette, ce n'est certainement pas le cas de tout le monde. D'autre aime mieux la chaleur des explosions et des feux d'artifices. Une fois arrivée dans le hall, elle reste encore éblouie malgré le fait qu'elle y est déjà été plusieurs fois. Peu de gens à l'académie peuvent se vanter d'un luxe pareil, mis à part certaines princesses arrogantes qui devraient faire attention à leurs mots plus souvent. Si, elles surveillent ce qu'elles disent, elles manipulent les gens. Certes, elles peuvent se montrer très gentille mais ça c'est seulement quand elles en ont envie et franchement, ça l'énerve. Alors qu'elle fait des efforts pour rester aimable, certaines s'en fiche. La soirée continue, Monsieur J commande du vin, probablement pour cette dernière. Elle n'a pris de l'alcool que rarement dans sa vie. Elle n'a pas l'âge d'apprécier cette boisson, disait-il. Pourtant, la petite irlandaise a toujours été curieuse à ce sujet et elle ne se sent pas trop jeune pour autant. Acceptant le vin avec plaisir, elle goûte le doux liquide un peu en ressentant la nouveauté... gastronomique ? Avide de découvertes, ce n'est pas une loi sur l'alcool avant dix-huit ans qui va l'empêcher de profiter du plaisir. De toute manière, beaucoup trop de gens enfreignent cette règle. Par conséquent, elle est tout simplement normale. Les serveurs ne se doutent de rien, Alanis à toujours l'air un peu plus âgée aux yeux des étrangers. Ça l'amuse en fait, c'est l'un de ces pêchées mignons. Ensuite, Monsieur J lui pose de charmantes questions. Se préoccupe-t-il vraiment de son bien-être ou bien est-ce par politesse ? Ou les deux ? Ou aucune de ces réponses ? Elle sourit timidement avant de parler.

- Bien, je crois...


En fait, elle a passé une mauvaise journée, elle se remontait le moral à l'idée de venir voir Monsieur J, aussi appelé Jack. Désormais, avec un peu de recule, non elle ne se sent pas bien. De quels droits Santana l'insulte ? Elle ne lui a rien fait, c'est quoi cette injustice ? Parce qu'elle est populaire ? Comment elle a fait avec un comportement comme ça ? Injuste... C'est ce qu'elle en pense. Non, ce n'était pas une blague comme les autres le camouflent si bien, c'était une attaque personnelle. Bien sûr, elle était trop gentille pour s'abaisser a ces vacheries. Reste qu'elle ne sait pas combien de temps elle restera polie. Alanis fait des efforts constants pour rester aimable avec les autres ainsi que de sa faire des amis. Mais d'autres, pas besoin de gentillesse, ça vient tout seul parce qu'ils le méritent bien. Elle y a été habituée toute sa vie mais, on dirait que ces temps-ci, tout est amplifié. Elle espérait qu'à l'académie tout soi différent, que les choses changent pour le mieux. Absolument pas, il n'y a seulement plus d'occasions en ce monde mais, si elles sont bonnes, c'est une autre histoire. Un peu déçue, elle continue cette conversation.

- Il y a seulement une fille à la langue de vipère qui crache tout son venin et ça m'empoisonne la vie.

Un peu de métaphore. Elle ne veut pas nécessairement parler de Santana en mal publiquement, elle n'a pas été élevé comme cela et tout ceci la mettrait mal à l'aise. Aussi, elle ne peut pas écarter la possibilité que quelqu'un est vent de cela. Oui, les chances sont extrêmement minces ici mais, les murs ont des oreilles et le restaurant n'est pas un lieu pour ça. Elle se contente simplement de faire une référence à elle en utilisant des termes vagues.

- Ce n'est pas juste ça. Depuis que le président a annoncé sa venue à New-York, les gens deviennent désagréables, je trouve. On dirait qu'ils font tout pour être parfaits et c'est lourd à longueur de journée. J'ai l'impression d'être à part. Pourtant, ont dit que c'est un évènement heureux mais je doute.

Antipatriotique ? Non, même si ces dires peuvent donner cette idée, ce n'est pas son intention. Elle reste simplement perplexe et critique à l'information qu'on lui donne, aussi intense soit-elle. D'ailleurs, elle n'est même pas née aux États-Unis. Alanis sait qu'avec Monsieur J, elle peut très bien parler de ce qui lui chante, c'est un homme de confiance. Monsieur J est un homme de confiance, pas Jason Lecter. Qu'il reste Monsieur J pour toujours, la rousse ne veut pas connaître l'homme derrière le gentleman dans son inconscient. Simplement croire aux rêves qui se présentent à elle. Toutefois, étant ignorante de tout ça, la curiosité l'emporte. Tant de mystères planent au-dessus de ce gentleman remplis de surprises.

- D'ailleurs, sans vouloir être indiscrète, quel est votre travail ?


Un jour, la curiosité d'Alanis la mènera à sa perte.

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 21:24

" Mieux vaut un petit mensonge ... "


Moulures raffinées et lustres clinquants. Nappes blanches, fleurs précieuses et argenterie. Luxe d’un restaurant quatre étoiles qu’il exècre par nature. Trop propre, trop carré, trop vernis et pourtant … pourtant le Clown y avance comme en territoire conquis. Illusionniste soudain gentleman, habitué qu’on soigne et enrobe dans du papier de soie pour ne lui donner aucune raison de descendre l’établissement en flèche auprès de ses nombreuses relations. Quelles relations ? Pour un peu il poufferait de rire, finirait hilare tant le mensonge est énorme. On le pense riche héritier, homme d’affaire blasé qui claque sa fortune dans les lieux chics comme les gentilshommes la claquaient en leur temps dans les lupanars, à la recherche d’une activité quelconque qui saurait les sortir d’un quotidien trop bien huilé. Pas de critique gastronomique dans ses « relations » mais on le croit, pas plus que les services d’hygiène ou d’autres hommes du même prétendu monde. C’est un mensonge vivant qui se tient à cette table et qui sourit, qui commande un vin en ayant l’air de s’y connaître tellement. En vérité, il se moque bien de l’art de la table, de la bonne chair et des manières à tenir dans un tel lieu. Il a apprit car à l’orphelinat on leur donnait des cours et on essayait de faire d’eux des personnes respectables sachant se tenir en tout temps. Joli foutage de gueule. Ils pouvaient bien essayer, imposer une éducation aussi rigide que possible on ne pouvait pas arracher Jason a la folie qui le tenait à deux mains depuis l’enfance. Trop jeune lorsqu’il accepta ses doux murmures et rejeta ceux de ses géniteurs, se ruant plus volontiers sous la coupe de l’anarchie et abandonnant toute humanité à la faucheuse. C’est entre les bras du Chaos que Lecter a grandit, poussé par ses soupirs et sa liberté que rien n’entrave jamais. Il a beau avoir avalé les enseignements comme une éponge retiendrait l’eau, les resservir à n’importe quel moment qui l’exige ce n’est pas pour autant représentatif de sa personnalité. Qui s’attendrait, en ce personnage extravagant et machiavélique, à trouver assez de retenue et de délicatesse pour être un prince charmant attentionné auquel rêve chaque adolescente ? Personne. L’angélisme de Jason est bouffé de rouille, embaume de la lie imbuvable du mensonge mais parce qu’il parvient à charmer, à faire vibrer au moins une corde sensible, on ne voit rien. Ou plutôt, on voit ce que le Clown veut montrer ; ni plus ni moins.        

En face de lui la rouquine découvre le vin, semble apprécier et « Jack » de son faux nom, saisit gracieusement son calice pour faire de même. Saveur trop douce, trop fruitée pour son palais, à la limite d’être écoeurante mais rien ne passe sur ses traits et le vice pousse à sourire, comme s’il appréciait la boisson. Puis il demande, comment va-t-elle, l’académie. C’est gentil de s’inquiéter diraient les citoyens lambda, pensez donc. Il ne s’inquiète déjà pas pour lui … Bien, elle croit. Pas besoin d’être devin pour comprendre que ce n’est pas la vie en rose là bas. Rien d’étonnant ! Écouter ces gamins conditionnés par le gouvernement à longueur de journée doit être aussi peu agréable qu’écouter les sermons d’un curé lorsqu’on est athée. Mais c’est seulement un problème concernant une langue de vipère qui lui pourrit la vie …
Tu veux que je m’occupe de sa langue ? Il aimerait bien dire ça tien. Impossible. Alors il secoue doucement la tête, faussement navré et savoure une nouvelle gorgée de vin avant de relever un regard compatissant vers elle.

« Je comprends … le milieu scolaire est rude à cet âge et beaucoup profitent de leur popularité, de leur fortune ou de leur force pour ennuyer les autres. C’est mesquin, pitoyable en fait mais selon mieux est encore de trouver des personnes qui partagent ta vision des choses. Crois moi … même si on ne le veut pas on trouve toujours quelqu’un pour nous soutenir, une main tendue, prends le temps tu verras. » Une question lui brûle les lèvres cependant. Quelques secondes le temps de la tourner de manière subtile et il lui glisse à voix basse. « Mais dis moi, cette mauvaise langue a un nom ? Je ne tiens pas à la voir gâcher un de nos rendez-vous. Lorsque je le saurai je préviendrai le personnel et si un jour, par malheur, elle devait entrer alors que nous y sommes ils l’installeront loin. Et si elle est tellement médisante, je peux faire en sorte qu’elle n’entre jamais. »

Tu parles Charles … Oh il fera bien en sorte qu’elle ne mette pas les pieds ici, mais surtout il lui tranchera la gorge d’une oreille à l’autre. Son informatrice ne doit pas être persécutée, son attention en serait perturbée sans compter que Lecter apprécie Alanis à sa manière. C’est connu, le Clown n’est pas prêteur.  
Puis elle parle, de cette annonce qui perturbe tout le monde et fatalement elle stresse beaucoup. Alanis est de nature timide il le sait parfaitement, fragile même et particulièrement nerveuse lorsque la situation lui échappe. Elle annonce la chose non sans une pointe de mélancolie, laisse entendre que ce qui est une bonne chose aux yeux des autres ne l’est pas pour elle, pas assez, elle n’éprouve aucun plaisir à participer à cette mascarade sous le drapeau tricolore. Alors il hoche la tête, se fait compréhensif et coule vers elle une oeillade claire, certaine et forte pour compenser, la rassurer. Être inébranlable et lui dire avec conviction, ainsi elle l’entendra et son discours sera percutant. « Tu sais, c’est comme tout et tu ne dois pas tant t’en soucier. Cet événement quand on y pense n’est un honneur que pour les défenseurs d’un certain patriotisme, des personnes que le gouvernement a rendues disons, fidèles. Tu es jeune, trop pour penser de manière si radicale Alanis, laisses le temps au temps et profites de ta jeunesse. Crois moi, elle est douce et c’est une chose éphémère dont il faut prendre soin. Tu auras tout le temps dans ta vie d’adulte pour en venir à choisir un camp plutôt qu’un autre. Ne prends pas tout ça trop au sérieux, tu me promets ? » Sourire, presque tendre, presque paternel.

Ce qu’il fait dans la vie ? Oh il l’attendait cette question, elle devait venir, la réponse n’a même pas été préparée, il improvise toujours et le prend comme ça vient. Laissant échapper un rire clair, il hausse doucement les épaules comme pour se moquer de lui même. « Oh tu sais … mes parents sont morts quand j’étais jeune homme en me laissant assez d’argent pour faire vivre trois générations. Je suis un rentier qui s’ennuie et qui investit un peu à gauche ou à droite. J’ai quelque affaires en gérance mais je n’y travaille pas. » Reprenant son verre, il fait tourner le liquide au fond du calice et y jette un œil volontairement nostalgique, presque peiné avant de relever ses yeux noirs sur la jeune fille, un brin rêveur cette fois. « Mais au moins, je passe du temps en charmante compagnie et je vois beaucoup de chose. Je ne suis pas à plaindre, et puis la vie vaut la peine d’être vécue lorsqu’on prend le temps de lever les yeux sur des choses simples. Un coucher de soleil, une étoile filante, des enfants qui jouent innocemment dans les jardins ou simplement respirer le parfum d’un champ de fleurs au printemps … je suis un homme au goûts bien simples finalement. »
Sale menteur …

© Jason L.

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Sam 31 Aoû - 19:52

Monsieur J est un homme trop bon. Sa parole résonne à l'oreille et lui réchauffe le coeur sur-le-champ. Peu d'hommes réussis cet exploit correctement ou bien ils mentent affreusement. Les beaux mâles qui ne jurent que sur les aventures d'un soir, il y en a beaucoup. Toutefois, la rousse ne voit pas cette éventualité lui chatouiller l'esprit avec cet homme. Il ne laisse pas cette impression, loin de là. Sur ces mots qui balafrent les précédents idéaux de la jeune fille, elle regarde par terre, d'un air timide. Comme si elle s'apprête à faire une confession des plus outrageuses. En cette soirée, Alanis Pendcastle est devant le juge et dénonce les atrocités des gens infâmes qui se cachent dans les écoles. D'une grande respiration, elle déclare solennellement.

- Santana Fuentes.

La tête est désormais mise à prix. D'une manière indirecte, elle vient de commettre un meurtre. Puisqu'en effet, son gentleman s'adonne à des activités des plus douteuses, s'occuper d'une vile gamine c'est un jeu d'enfant pour lui, doubler d'un plaisir considérable. Toutefois, il serait surprenant qu'un jour la rouquine acquière le plaisir de blesser les autres. En fait, beaucoup de gens seraient extrêmement surpris de cela. Si aimable, si timide, ce n'est pas du tout son genre. Ensuite, Monsieur J lui explique exactement ce qu'elle désire depuis toujours. Vivre sa vie tranquillement et simplement. Elle a promis précédemment au charmant monsieur qu'elle ne tomberait jamais dans ce fanatisme. Pauvre petite, elle ne sait pas à quel genre de danger elle s'expose en suivant de telles paroles. À New-York, une vie heureuse passe par le gouvernement. La voix de l'homme a une sorte d'effet hypnotique sur Alanis. Pantin de cette supercherie, elle y croit dur comme l'acier et seul la vérité pure pourra briser cet état que Monsieur J plonge consciemment la rouquine dedans. Malheureusement, cette vérité a peu de chances de voir le jour. C'est peut-être mieux ainsi, au fond. La réponse à la précédente question de l'adolescente se fit répondre sans tarder. Comme si la question avait été posée mille et une fois à son gentleman et que cette même question est devenue une habitude des plus ennuyeuses. Comme lorsqu'on doit expliquer une longue histoire à tout bout de champs parce qu'elle laisse des marques physiques. Pourtant, on ne fait pas de même avec les cicatrices psychologiques, ce qui est décevant. L'histoire qu'il raconte captive l'adolescente qui est avide de toutes sortes de récit, verbal ou littéraire. En fait, elle a lu beaucoup plus de bonnes histoires venant d'un bouquin que de la bouche d'un être humain, du coup, elle ne néglige pas la chance d'entendre celle qui survient en cette soirée... Alanis plaint et envie d'une certaine façon le parcours de Monsieur J. Elle le plaint d'abord parce que ces parents sont morts, malheureusement. Toutefois, elle et la famille, ça n'a jamais été très proche. Ces grands-parents morts lorsqu'elle était toute petite, elle n'a jamais connu sa mère et son père ne prêtait guère d'attention à sa petite fille. Assez pour qu'elle puisse vivre mais, pas pour qu'elle soit en mesure d'avoir un véritable lien père-fille. Suite à ça, les histoires familiales n'ont jamais réellement touché sa sensibilité. Par contre, pour son bon ami, elle peut bien éprouver de la compassion pour lui. D'ailleurs, elle l'envie aussi d'une certaine façon. Puisqu'il a réussi à hérité d'une grande richesse facilement avec peu de travaux et de responsabilités. C'est une inquiétude en moins. Même si tous ces avantages lui ont coûté la vie de ceux qui lui ont donnés. Il n'y a pas que l'argent qui suscite une quelconque envie, la simplicité aussi. Depuis très longtemps, l'irlandaise rêve de vivre plus simplement. Pouvoir, influence, popularité, social, hiérarchie, argent sont tous des mots qui irritent cette dernière lorsqu'il est temps d'appliquer ces termes à sa propre vie. Elle n'a pas d'influence en particulier, de même pour la popularité et elle vit à l'interna de Weins, elle n'a rien que les autres puissent vouloir. Pour Alanis, elle est très gentille et se demande pourquoi les êtres humains sont-ils aussi... hystériques ? Ce qu'elle désire c'est simplement d'avoir des amis fiables, s'amuser, rire et peut-être même voyager qui sait ? Rien de bien sorcier... Le sourire revient sur le visage de l'adolescente qui l'avait perdue plus tôt en parlant de sa situation à Weins. Elle est heureuse de savoir que certaines personnes en ce bas monde comprennent encore le doux plaisir de la simplicité. Ça lui fait du bien de ne plus se sentir seul.

- Je suis heureuse d'apprendre que je ne suis pas la seule à apprécier les choses simples. Les gens sont si pressés de courir après l'argent et le pouvoir en essayant de trouver une sorte de bonheur qu'ils ne voient plus les merveilles qui s'offrent à tout le monde facilement. Ça m'exaspère...

Une autre confession mais, sans scandale cette fois-ci. Elle dit simplement tout haut dans ce restaurant ce qu'elle pense tout bas chaque jour. Si elle aurait suffisamment de cran, elle aurait dit tout cela et encore plus aujourd'hui même. Ça lui aurait peut-être donné une place inhospitalière chez les plombs malheureusement.

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Sam 14 Sep - 21:14

" Mieux vaut un petit mensonge ... "


Santana Fuentes. Le futur cadavre a donc un nom. À moins qu’il décide de ne pas la tuer ? La persécuter pourrait-être un jeu fort divertissant. Une sorte de pied de nez comme pour dire « Alors ? Tu trouves ça drôle quand ça t’arrive ? » Après tout, ne doit pas être puni par où on pèche ? Une question de justice et de point de vue qui demande réflexion. Jason a encore le temps d’y penser mais pas trop, il ne faudrait pas que la peste prenne trop d’aise et en vienne à faire très mal à sa petite informatrice en herbe. Ce serait du plus mauvais effet, vraiment. Monsieur J est aimable, il est charmant et semble incapable de penser à mal mais derrière, Lecter lui pense à pire que ça. Enfin, il ne fait que ça le mal et c’est fou comme il le fait bien d’ailleurs.
D’une voix mesurée, pleine d’une émotion contenue il évoque ces choses simples de la vie qui le touche, savent lui tirer un sourire en temps de vague à l’âme et pour un peu on pourrait lui voir la larme à l’oeil. Fieffé menteur, abominable criminel qui se joue des autres pour son seul mauvais plaisir. Il a l’air tellement sensible pourtant le beau brun aux yeux noirs, avec ce petit sourire de coin, son petit air rêveur … si elle savait la pauvre enfant.

D’un geste de la main il interpelle un serveur,lui explique que si une jeune fille du nom de Fuentes se présente Jack serait reconnaissant qu’elle ne soit pas admise en ce lieu car ses propos ont offensé sa jeune amie. D’un sourire compatissant, le jeune homme acquiesce et promet que ce sera fait avant de s’en retourner porter le message à l’accueil. Jamais on a vraiment pensé qu’il puisse venir accompagné d’une si jeune fille pour un but pervers, comme un homme mûr sortant une hôtesse. Il impose un respect, une confiance et se comporte comme un grand frère tendre, prévenant. De même, parce qu’il est conscient que beaucoup ont tendu l’oreille pour s’assurer qu’il n’abusait pas de la demoiselle, ils ont bien dû constater que les conversations étaient souvent tournées sur la lecture, l’art, la vie et les problème de société. Pas de promesses pour la couvrir de cadeaux, lui décrocher la lune ou l’acheter d’une manière ou d’une autre. Il semble seulement heureux de trouver quelqu’un pour tromper l’ennui d’une vie solitaire et qui n’a de riche que les comptes en banques. Un homme irréprochable donc.

On revient prendre leur commande pour l’entrée et cela fait, Monsieur J tout à son art se lève afin de saisir la bouteille de vin et les resservir. Maintenant il est temps d’entrer dans le vif du sujet à savoir : la raison de ce repas car oui il y en a bien une et elle n’est pas innocente loin de là. Il faut des informations au Clown pour mettre en place son plan visant directement le Président et puisque l’homme passe par l’académie, qui mieux qu’une élève pour en parler ? Alanis était toute indiquée pour renseigner son cher ami. Et le sujet sera amené sur la table avec tact de manière à ne pas froisser ou ne pas sembler trop curieux.
« Je pensais pouvoir venir à cette journée portes ouvertes tu sais si seulement j’avais un emploi du temps moins chargé ; mais avec les fêtes de fin d’années qui approchent ... » Commence-t-il, le calice au bord des lèvres, en prenant une gorgée avant de poursuivre. « Je n’ai pas tellement suivi les informations télévisées pour être honnête. En fait je suis tellement dépité d’y voir sans cesse des affaires sordides que je préfère ne rien savoir … faire l’autruche ce n’est pas très glorieux mais bon, je manque de courage pour regarder la souffrance d’autrui dans les yeux. Je culpabilise de ne rien pouvoir y faire aussi. » Les lèvres fendues d’un sourire contrit, J se passe une main sur la nuque et lance un regard presque navré à la demoiselle face à lui. « Pardon, je dois t’ennuyer à parler de moi de la sorte. Et puis n’évoquons pas des choses tristes, voyons le bon côté de l’événement ce sera la fête après tout. Weins organise quelque chose ? Des activités, un beau repas sans doute ? Ah, ça me rappelle mes années universitaires tout ces préparatifs. » … Quelles années universitaires ?

Faisant rouler le verre entre ses mains, le parfait gentleman laisse échapper un rire musical, chaleureux en se passant la langue sur les lèvres. « Et je recommence à trop parler, vraiment je suis incorrigible. Allez racontes-moi ce programme avant que je me laisse emporté de plus belle par mes souvenirs de jeunesse … qui commencent sérieusement à dater d’ailleurs. Je vieilli mine de rien … » Il grimace légèrement, hausse les épaules et lui adresse un sourire rayonnant. « Heureusement que tu es là pour me raconter ta jeunesse, ça m’enlève quelques années au compteur je crois. »

De tout ça ? Il n’a pas pensé un traître mot et l’encourage à parler de tout et de rien sachant qu’elle dira fatalement ce qu’il faut à un moment ou un autre. Pas patient Lecter ? Du tout, mais lorsqu’il s’agit d’être acteur et de jouer une si vilaine comédie il en abuse à outrance. Pour un peu il conserverait cette identité des semaines si le jeu en valait la chandelle. Obstiné, c’est là une qualité autant qu’un défaut pour un détraqué de son espèce et c’est bien connu. Jason veut, il prend et s’il a décidé d’obtenir quelque chose, il l’aura forcément.        


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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Dim 22 Sep - 22:55

Monsieur J refait une tournée de bon vin extrêmement couteux en l'honneur de sa très chère compagne. Une attention toute particulière qui ne laisse point de glace la rouquine. Son gentleman s'avère être un homme attentionné et de bonne volonté, toujours aux yeux de la fillette qui ne sait absolument rien. Ensuite, il parle. Pas de n'importe quoi bien entendue. De la fameuse journée porte ouverte. Il se plaint d'un horaire trop chargé et bien plus. Alanis ne peut qu'avoir un brin de compassion pour lui. Tout à l'air si vrai dans son visage, si pur. On croirait que cet homme honorable et bon viendrait tout droit d'un rêve, le genre de songe dont ne veut pas se réveiller pour revenir à la triste réalité des plus ennuyantes et désespérantes. Elle croit, pendant un seul petit moment insignifiant, qu'il y a quelques choses qui clochent chez son hôte. Comme si c'était trop beau pour être vrai. Cette hypothèse aurait pu être développé plus longtemps si Monsieur J n'aurait pas sorti ses inutiles excuses de politesses trop gentilles.

- Oh non ! Vous ne m'ennuyez pas du tout, loin de là.

Ensuite, Alanis est inévitablement touchée par les commentaires de J à propos de la jeunesse. Que de générosité gratuite ! Il saurait beaucoup plus gratifiant que les gens fassent des compliments plutôt que des insultes gratuites. Mais bon, tout n'est pas rose en ce monde, malheureusement. Il en ait suivi par les imposantes questions bien posé par les mots gracieux de J. Alanis ne sait pas grand-chose de la journée porte ouverte à-vrai-dire, ce n'est qu'une zinc de première année. Elle n'a point de contact important et ainsi de suite. Malgré tout, il ne faut jamais négliger le pouvoir d'une petite irlandaise un peu curieuse qui a une très bonne mémoire. L'adolescente est comme un coffre fort. Peu de gens savent comment l'ouvrir et accéder à ses plus profondes et secrètes pensées. Monsieur J a réussi avec brillance et ingéniosité à l'ouvrir et assez facilement en plus de ça. Le charisme n'est pas donné à tout le monde il faut croire.

- Et bien...

Alanis réfléchit à quoi dire exactement. Elle ne veut pas déclarer des propos vides de sens ou d'intérêt. Elle ne veut pas être ridicule aux yeux de son gentleman. Jamais ! Une telle chose la mettrait terriblement en colère et Dieu sait que la rouquine se met rarement en colère, mais que lorsque cela arrive, ce n'est pas beau à voir. Elle mâche ses mots un moment en se mordillant les lèvres. Une douce mélodie commence à jour dans tout le restaurant au même moment. De la musique classique de très bonne qualité résonne avec une gracieuseté formidable. Le morceau commence avec des notes graves surtout, laissant une ambiance légèrement triste. Alanis apprécie cette musique grandement. Elle lâche un petit rire nerveux avant de continuer ce qu'elle allait dire.

- Comme je vous ai dit, toutes les équipes sportives s'entraînent le plus possible en ce moment. Elles veulent être prête pour le passage du président. Surtout Calypso Storm. Je pense que vous la connaissez vue sa... L'irlandaise hésite un peu avant de réponse. Elle allait dire vu sa tyrannie constante, son haut rang à New-York et son pouvoir sur tout le monde, mais elle se résigne à rester correct. Et puis, elle est restée gentille Calypso lorsqu'elle lui a fait visiter l'académie... Sa notoriété ! Je pense que c'est le mot juste. Elle entraine son équipe chaque jour, à l'extérieur ou à l'intérieur. Je sais aussi que c'est le premier club qui passera lors des présentations. Les cheerleaders sont au sommet, c'est ce qu'on m'a dit...

Elle regarde par terre un moment en se rappelant les vacheries d'Evangeline et sa jalousie refoulée envers ces filles qui ont une meilleure confiance en soi qu'elle. Admiration ? Non, de la simple jalousie. De l'envie, autrement dit. C'est pour ça qu'elle en sait autant sur le club.

- Quant à moi, mon club passe en sixième, c'est celui du tennis.

La chanson qui joue depuis tout à l'heure reprend un air plus joyeux et plus dynamique. Celle-ci influence l'humeur de la rouquine qui commence à parler en détail des heures et du programme à ce très cher Monsieur J et en toute inconscience. Est-ce qu'Alanis se rend réellement compte de ce qu'elle fait ? Pas vraiment. Indirectement, elle met la vie de tous ses camarades de classe en grand danger. Si on dit qu'il ne faut jamais parler aux inconnus, c'est qu'il y a une raison et de toute évidence, l'irlandaise n'en a rien à cirer. Elle parle encore et encore. En fait, sa gorge commence à être sèche à force d'autant produire de son avec sa bouche. Elle n'a pas l'habitude de s'exprimer de cette façon. Elle qui est si timide, seule et silencieuse, ça fait tout un changement !

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MessageSujet: Re: Double face - CLOS Double face - CLOS Icon_minitime1Sam 26 Oct - 15:30

" Mieux vaut un petit mensonge ... "


Calypso Storm … Pour sûr qu’il connaît la blonde et ça ne s’est pas joliment terminé entre eux. Elle aurait dû ravaler son fiel et ne jamais le traiter d’incapable. Il était de si mauvaise humeur à ce moment là, rien n’allait et la goutte d’eau avec fait déborder le vase tordu. Silence radio depuis que la guerre froide est déclaré entre le Nord et le Sud ; un chacun chez soi qui ne dérange pas tant Lecter. Enfin, c’était tout de même amusant à une époque. Il y avait quelque chose de facile dans la relation qu’entretenaient Jason et Calypso auparavant. Ils ne s’aimaient pas, ne se seraient pas supportés une journée entière mais il était arrivé des minutes bizarrement complices, des sourires entendus, des éclats de rire et des fausses politesses … c’était amusant. Dans ses appartements, Jason a conservé les DVD ramenés par la blonde et parfois il repense à leur visionnage entre moqueries et critiques. Il n’y avait qu’avec la reine que le clown pouvait trouver ça comique. Au fond c’est sans doute bête, si seulement il n’y avait pas eu ça … On a toujours murmuré dans les rues que si ces deux là s’alliaient, mettaient en commun les forces Nord et Sud le gouvernement aurait bien plus d’une épine dans le pied. Mais la situation n’était peut-être pas assez désespérée pour que deux quartiers si opposés s’assemblent, et les têtes pensantes sont trop fières également. C’est dommage peut-être, ils auraient à y gagner. Un jour qui sait, dans l’intérêt de leurs projets seront-ils capables de renouer le dialogue. Tout change tellement vite à New York.

« Oh tu fais du tennis ? » Demande-t-il. Pas que ça l’intéresse mais il faut encourager Alanis a parler après tout. « Je t’imaginais plutôt danseuse, voilà qui est surprenant. » Mais bien sûr. Elle parle de l’organisation de la visite officielle, des horaires, du nombre attendu de visiteurs, des élèves … Holà ça commence à faire un peu trop de monde. Weins est déjà aussi hermétique qu’un tupperware en temps normal alors avec un Président venu poser son royal postérieur sur les bancs, il risque d’y avoir une armée de volaille pour surveiller le tout. Voilà qui n’aide pas à glisser une bombe quelque part … Zut. Note de revoir leur idée de base, à savoir profiter de la visite comme n’importe quel citoyen après avoir soigneusement dissimulé de la TNT dans les plateau repas … un truc du genre. Il faudra mettre les griffes sur le dictateur avant qu’il entre dans la zone Weins, dans le centre ville ou un tunnel oui. Quelque chose de plus compliqué car il faudra trouver des indices sur le parcours des voitures présidentielles mais c’est faisable.

Les explications de la jeune fille ne sont plus d’une grande utilité pour le plan, mais J écoute et interroge, se montre attentif et curieux. Et elle parle, lui donnerait la combinaison des coffres de la banque nationale et les taux de la bourse avant l’heure si elle les connaissait. Le clown finit toujours par savoir ce qu’il veut, même ce qu’il ne veut pas d’ailleurs. Une occasion qu’il saisit pour découvrir un peu plus en détails l’Académie Weins dépeinte par sa jeune compagne de l’heure. Un directeur mystérieux, des professeurs strictes et irréprochables (et lui est un descendant direct de la Reine Élisabeth aussi tien), non mais franchement personne n’est irréprochable dans cette ville. Un psychiatre … c’est à ce point ? Bigre ça donne tout sauf envie d’aller à l’école ça, savoir qu’on garde votre cerveau sous une lampe en permanence et qu’on s’amuse à le regarder se tordre au moindre faux pas. Les jeunes sont masochistes de nos jours ! Jason n’a jamais connu les bancs de grandes structures scolaires ; enfant il a suivit le rythme jusqu’à errer dans les rues et se retrouver collé à l’orphelinat puis encadré -si peu- par des nones qui n’étaient pas fichues de lui faire faire les travaux exigés. Personne n’y arrive de toute manière. Lecter ne fait que ce qu’il souhaite.

Enfin, il faut relativiser. Jason Lecter est à sa place au Sud, entouré de gens qui lui ressemblent. Loin de lui Weins, ses élèves triés par titre métallique, des petits tracas du quotidien humain, les état d’âmes et le reste … Le Clown est un monstre urbain, l’un des pires qu’on ait vu et il pourrit la grosse pomme. Un jour il la réduira en cendres, peut-être pas demain, peut-être pas dans un an mais un jour. D’ici là il vivra au jour le jour, rira, mentira et il lève son verre, trinquant à la vie et ses surprises avant la mort et l’enfer où même là bas, on aura pas finit de le voir danser sur des cadavres ...          
     
RP CLOS
       

© Jason L.


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